Tag: 15 mai

  • Les derniers jours de l’état d’urgence

    Les derniers jours de l’état d’urgence


    Ces deux derniers mois ont été atypiques pour les Roumains,
    comme pour le reste du monde d’ailleurs. Déclaré le 16 mars dernier, l’état
    d’urgence imposé à cause de la pandémie de coronavirus, a complètement
    bouleversé leur existence.




    Les enfants ne vont plus à l’école, alors que leurs
    parents se sont vus obligés à travailler à domicile, ou bien ont été placés en
    chômage technique, perdant 25% de leurs revenus. D’autres Roumains encore ont dû
    fermer boutique ou ont carrément perdu leurs emplois. Les théâtres, les salles
    de spectacle et de cinéma restent fermés, alors que tous les magasins n’ouvriront
    pas bientôt. Les parcs sont devenus des territoires interdits. Les personnes
    âgées de plus de 65 ans ont vu leurs droits de circulation drastiquement
    limités, pouvant quitter leur logement pendant 2 heures seulement, au début,
    puis pendant 6 heures. Les déplacements en tout genre ont été interdits, à
    l’exception de quelques situations précises et à condition de présenter à la
    police une attestation délivrée par l’employeur ou une attestation de
    déplacement dérogatoire.




    Les lieux de culte ont été fermés aussi, les services
    religieux ayant été tenus en l’absence des fidèles. Les Roumains ont donc célébré
    Pâques à domicile cette année, en regardant les messes transmises à la
    télévision ou en ligne. La fête du 1er Mai a été tout aussi atypique cette fois-ci.
    Normalement, les Roumains célèbrent la fête du Travail en famille ou entre
    amis, en organisant des pique-niques et ou en se rendant à la mer, pour marquer
    l’ouverture de la saison estivale sur la côte de la mer Noire. Ce qui n’est
    plus arrivé cette année.






    Avec toutes ces restrictions mises en place pendant deux
    mois et assez difficiles à respecter, les Roumains ont hâte de retrouver leur
    liberté de déplacement et attendent donc avec impatience le vendredi 15 mai,
    lorsque l’état d’urgence sera remplacé par l’état d’alerte et implicitement par
    des mesures moins strictes.






    Dans ce contexte, l’Institut national de santé publique a
    lancé en débat public une liste de propositions sur lesquelles reposeront les
    futures normes de l’état d’alerte. En voici quelques exemples. Les hôtels
    pourront offrir leurs services uniquement aux personnes qui voyagent pour le
    travail ou bien pour faire des travaux de maintenance. Les salons de beauté
    pourront ouvrir, mais à condition d’assurer au moins 4m carrés pour chaque
    client et garder une distance d’au moins 2 m entre les gens. Les cabinets
    dentaires reprendront leur activité, mais devront réserver la matinée au traitement
    des personnes âgées de plus de 65 ans et aux personnes souffrant de maladies
    chroniques. De même, les hôpitaux qui ne sont pas réservés au traitement du
    Covid-19 éviteront, autant que possible, d’accepter des patients, les soins à
    domicile ou en régime ambulatoire étant recommandés.






    L’institut national de santé publique a aussi formulé plusieurs
    suggestions pour le domaine de l’éducation, notamment en vue des examens à
    passer par les élèves en année terminale de collège ou de lycée, sans oublier
    le transport en commun.






    Néanmoins, malgré tous ces préparatifs et toute cette impatience,
    les autorités de Bucarest ne cessent de rappeler à la population, que le 15 mai
    n’est que la date d’un changement administratif et que la pandémie est loin
    d’être terminée. (Trad. Valentina Beleavski)



  • 10.05.2020

    10.05.2020

    Mesures de déconfinement — En Roumanie, les mesures de déconfinement proposées et qui devraient être mises en œuvre à partir du 15 mai, après la cessation de l’état d’urgence, prévoient entre autres le port obligatoire et correct du masque de protection dans les espaces publics clos, dans les magasins, les transports en commun et sur le lieu de travail.De même, les compagnies et les institutions devront décaler les horaires de travail de leurs salariés de manière à réduire la pression sur les transports en commun ou privilégier le travail à distance, lorsque cela est possible. La rouverture des cabinets dentaires, des salons de beauté et des parcs est également prévue. Pourtant, les événements et les rassemblements en plein air seront toujours suspendus temporairement, tout comme les activités culturelles, artistiques, sportives et religieuses qui se déroulent dans des espaces clos. Ces mesures sont en débat public. On peut les trouver sur les sites Internet du ministère de l’Intérieur et de l’Institut national de santé publique. Le Groupe de communication stratégique a annoncé qu’en Roumanie le nombre total des décès est de 952. Le nombre de personnes infectées dépasse les 15.300, dont près de 7.000 ont guéri. Quant aux Roumains de la diaspora, plus de 2.750 ont été testés positifs au Sars-Cov-2, la plupart d’entre eux se trouvant en Italie, en Espagne et au Royaume-Uni. Depuis le début de la pandémie, 100 ressortissants roumains vivant à l’étranger ont perdu la vie.



    Rapport – Les ministres roumains de la Santé, du Travail et des Affaires étrangères, respectivement Nelu Tătaru, Violeta Alexandru et Bogdan Aurescu, doivent présenter lundi devant le Parlement le rapport sur la gestion des problèmes pendant l’état d’urgence. Parmi eux, la situation des saisonniers partis travailler à l’étranger en pleine pandémie. Ce sera au ministre des Affaires étrangères de fournir des explications sur ces départs et sur les mauvaises conditions de travail des saisonniers roumains. Les parlementaires attendent aussi les réponses de la ministre du Travail, Violeta Alexandru, à leurs questions relatives au chômage partiel ou bien à la hausse des pensions de retraite. Enfin, c’est l’intervention du ministre de la Santé, Nelu Tătaru, qui suscite le plus grand intérêt, car on veut savoir entre autres combien de tests ont jusqu’ici été faits pour le Covid-19, ce qui se passera après le 15 mai et comment on va s’y prendre pour tester massivement les personnes à risque.



    10 Mai – Les événements traditionnels organisés par la Maison royale de Roumanie à l’occasion du 10 mai, n’auront plus lieu cette année. Dépôts de gerbes, cérémonie militaire à la statue du roi Carol Ier, réception en plein air au Palais Elisabeth, tout a été annulé. Le 10 mai 1866, le prince Carol, issu de la famille allemande de Hohenzollern-Sigmaringen, prêtait serment en tant que voïvode roumain. Le 10 mai 1877, le même Carol Ier proclamait l’indépendance de la Roumanie par rapport à l’Empire ottoman, tandis que le 10 mai 1881 il se faisait couronner en tant que roi du pays. Le long règne de Carol Ier a duré jusqu’en 1914. C’est Ferdinand, son neveu, qui lui a succédé au trône. Pendant son règne, la Romanie allait atteindre son étendue territoriale maximale. La dynastie de Hohenzollern-Sigmaringen a dirigé la Roumanie jusqu’en 1947, lorsque le roi Michel 1er , dernier souverain roumain, a été contraint par les communistes d’abdiquer et de s’exiler.



    Statistiques Le nombre de visiteurs étrangers enregistrés aux postes-frontières de Roumanie sur le premier trimestre de l’année de cours a été de 1,9 millions, un chiffre de 11, 3% inférieur à celui de la période similaire de 2019. C’est ce que relèvent les données fournies par l’Institut national de la statistique. Les touristes proviennent surtout des pays d’Europe (94,5%) : République de Moldova (20,6%), Bulgarie (18,7%), Ukraine et Hongrie 11,8%), Turquie (5%), Serbie (4,9%) et Italie (3,4%). Pour les déplacements à l’intérieur du pays, les visiteurs ont utilisé surtout le transport routier. Par comparaison avec la même période de l’année dernière, on a enregistré une augmentation de 0,4% des arrivées par voie maritime, alors que les arrivées par voie aérienne des touristes étrangers ont baissé de 21, 7%.



    Météo — Il fait chaud sur la plupart du territoire, voire très chaud dans l’ouest et localement dans le sud. Le ciel est variable et l’on attend des pluies orageuses dans les régions de montagne. Les températures maximales de la journée iront de 16° à 28°. 23°à midi dans la capitale, Bucarest.


  • 09.05.2020 (mise à jour)

    09.05.2020 (mise à jour)

    Journée de l’Europe — L’Europe traverse la période la plus difficile après la Deuxième Guerre mondiale, estime le président de la Roumanie, Klaus Iohannis, dans un message transmis ce samedi, pour la Journée de l’Europe. Il affirme que c’est un moment qui teste notre résistance, notre unité et notre humanité et indique que, dans cette confrontation à un défi sans précédent, la pandémie de Covid-19, la Roumanie avait prouvé une fois de plus être un partenaire digne de confiance. Le chef de l’Etat a mentionné que des équipes de médecins et d’infirmiers roumains s’étaient rendus en Italie et en République de Moldova pour soutenir les efforts de lutte contre l’épidémie. La Roumanie est également le premier Etat membre de l’UE qui gère la création d’une réserve stratégique d’équipements médicaux pour l’ensemble de l’Union, et que des équipements essentiels ont déjà été livrés par ce mécanisme dans les régions les plus touchées. Le président roumain affirme que maintenir une vision commune au niveau européen est essentiel. Le 9 mai marque la victoire de 1945 de la Coalition des Nations Unies sur le nazisme dans la Seconde Guerre mondiale ainsi que la déclaration historique de 1950 du ministre français des Affaires étrangères Robert Schuman. Il proposait un plan de coopération économique entre la France et l’Allemagne, pour éliminer les rivalités historiques. Pour la Roumanie, le 9 mai, c’est la Journée de l’Indépendance d’Etat par rapport à l’Empire ottoman, proclamée en 1877, au cours de la guerre russo-roumano-turque.



    Déconfinement — L’Institut national de santé publique a présenté ce samedi la proposition de mesures de déconfinement qui seront mises en œuvre à partir du 15 mai, après la cessation de l’état d’urgence mis en place voici deux mois, en raison de la pandémie de coronavirus. Ce sont des mesures spécifiques pour plusieurs domaines et qui visent la reprise des activités suspendues pour réduire le risque de transmission de l’infection au coronavirus. Ainsi, dans les cabinets dentaires ou les salons de beauté, l’accès se fera sur rendez-vous et une distance d’au moins un mètre et demi entre les personnes sera assurée. Les élèves des classes terminales pourront participer aux cours dans des groupes de dix personnes tout au plus et ne pourront pas passer plus de trois heures ensemble. Le masque sera obligatoire dans les bureaux ouverts et dans les transports en commun. Cette série de recommandations est maintenant en débat public. Le ministre de l’Intérieur, Marcel Vela, a demandé aux compagnies ayant plus de 50 salariés de décaler leurs horaires de travail de manière à réduire la pression sur les transports en commun. Le Groupe de communication stratégique a annoncé qu’en Roumanie, le nombre total des décès est de 929. Le nombre de personnes infectées dépasse les 15.100, dont plus de 6.400 ont guéri. Quant aux Roumains de la diaspora, 2.756 ont été testés positifs au Sars-Cov-2, la plupart d’entre eux se trouvant en Italie et en Espagne. Depuis le début de la pandémie, 99 ressortissants roumains vivant à l’étranger ont perdu la vie, la majorité au Royaume-Uni.



    Défense — Le chef de l’Etat-major de la Défense de Roumanie, le général lieutenant Daniel Petrescu, a discuté, vendredi, par visioconférence, avec le président du Comité militaire de l’OTAN, Sir Stuart Peach. Selon un communiqué transmis samedi, la discussion a été centrée sur la gestion de la crise de Covid-19 au niveau allié, les opérations, les missions et les engagements de l’OTAN et l’impact du contexte actuel sur l’évolution de l’environnement de sécurité. L’officiel de l’Alliance a souligné le rôle important de la solidarité alliée manifestée dans la lutte contre la pandémie, la concentration des efforts pour soutenir mutuellement les Etats membres et les implications à moyen et à long terme de la crise sanitaire actuelle sur les alliés et les partenaires. A son tour, le général lieutenant Daniel Petrescu a mis en exergue les engagements nationaux sur les théâtres d’opérations et les efforts pour consolider une posture alliée cohérente pour la dissuasion et la défense. L’expérience de l’Armée roumaine à soutenir les autorités publiques centrales et locales pour lutter contre la pandémie de coronavirus a été présentée et discutée.



    Transports — Les compagnies aériennes sont tenues de rembourser le prix des billets pour les vols annulés, conformément à la législation européenne, a déclaré la commissaire aux Transports, la Roumaine Adina Vălean. Elle a dit que les citoyens devaient s’adresser aux Etats membres auxquels ils appartiennent, parce que plusieurs pays ont fourni des aides d’Etat aux compagnies aériennes justement pour les aider à couvrir leur manque de liquidités. Adina Vălean a encore annoncé qu’elle présenterait la semaine prochaine une série de règles de sécurité pour les voyages avec différents moyens de transport. Et ce alors que les transports transfrontaliers reprennent progressivement et qu’un revirement même partiel du tourisme est souhaité. Elle a précisé que les soi-disant couloirs verts pour les marchandises seraient maintenus dans un proche avenir.

  • Retrospectiva săptămânii 03.05-09.05.2020

    Retrospectiva săptămânii 03.05-09.05.2020

    Coronavirusul în România


    Aproape
    15 mii de contaminări şi aproape o mie de decese este bilanţul epidemiei
    de COVID-19 în România. Preşedintele
    Klaus Iohannnis a avertizat că situaţia nu s-a îmbunătăţit şi că epidemia nu a
    trecut, dar şi-a reiterat anunţul că, după 15 mai, starea de urgenţă,
    instituită la jumătatea lui martie, nu va fi prelungită şi va fi înlocuită cu
    starea de alertă. Românii vor putea circula din nou liber, fără declaraţii pe
    proprie răspundere. Se vor redeschide saloanele de îngrijire, cabinetele
    stomatologice şi muzeele, dar în condiţii de distanţare şi cu portul
    obligatoriu al măştii de protecţie. Acesta devine obligatoriu şi în mijloacele
    de transport în comun. Măsurile de relaxare nu se aplică în localităţile aflate
    în carantină, precum Suceava, Ţăndărei şi două cartiere din
    Buzău.



    Amendarea amenzilor


    Antipatizată şi contestată de mulţi, Curtea Constituţională a
    României rămâne un arbitru cu decizii implacabile. În urma sesizării trimise de
    Avocatul Poporului judecătorii CCR au decis că amenzile date în perioada stării
    de urgenţă pentru nerespectarea carantinei şi izolării sunt neconstituţionale.
    Acestea nu se anulează, însă, în mod automat, ci trebuie contestate în
    instanţă. Premierul liberal Ludovic Orban consideră că, prin această decizie,
    guvernul şi celelalte autorităţi sunt împiedicate să apere sănătatea şi viaţa
    românilor. Ministrul Finanţelor, Florin Cîţu, a ţinut să precizeze că rolul
    amenzilor nu a fost de a aduce bani la buget, ci de a reduce riscul răspândirii
    epidemiei. Anterior, totuşi, însuşi colegul său de la Interne, Marcel Vela, califica
    drept evident faptul că se fac abuzuri de către poliţişti în cazul verificărilor
    cu privire la libera circulaţie. De la instituirea stării de urgenţă, amenzile
    primite de cetăţenii români pentru nerespectarea dispoziţiilor date de
    autorităţi însumează echivalentul a 120 de milioane de euro.



    CEDO
    versus CCR


    Procurorul Laura Codruţa Kovesi a câştigat procesul intentat la CEDO împotriva statului
    român, prin care a contestat decizia de revocare din funcţia de procuror-şef al
    Direcţiei Naţionale Anticorupţie. Demiterea sa a avut loc în 2018, după ce
    Curtea Constituţională l-a obligat pe şeful statului să semneze decretul în
    acest sens. Curtea Europeană a decis în unanimitate că doamnei Kovesi i
    s-au încălcat drepturile la un proces echitabil şi la libera exprimare şi că a
    fost revocată din funcţie înainte de încheierea mandatului. Azi şefă a noului
    parchet european, care combate fraudele cu fonduri comunitare, ea a precizat că
    nu va solicita despăgubiri pecuniare, fiindcă acestea ar fi achitate tot de
    contribuabilul român.


    Criza
    de după pandemie


    Economia României va scădea, anul acesta, cu şase procente – arată
    previziunile economice de primăvară prezentate de Comisia Europeană. De altfel,
    întreaga Uniune Europeană va trece prin cea mai profundă recesiune din istoria
    sa, cu o contracţie economică record estimată la 7,4%. Comisarul de resort
    Paolo Gentiloni a declarat că este de aşteptat ca România să înregistreze un
    deficit bugetar de cel puţin 8 procente, situaţie în care sunt mai toate
    statele membre, obligate să sprijine cu lichidităţi economia şi să protejeze
    locurile de muncă. Potrivit previziunilor economice ale Comisiei, în România
    inflaţia va atinge 2,5% – în cursul acestui an şi va creşte în 2021, iar rata
    şomajului va ajunge la 6,5 – anul acesta şi la 5,4 – în 2021.



    Ajutor
    frăţesc


    Joi
    a ajuns la destinaţie un convoi format din 20 de camioane cu echipamente
    sanitare, oferite de România Republicii Moldova vecine, majoritar
    românofonă, pentru a sprijini lupta împotriva epidemiei de COVID-19. Convoiul a
    fost însoţit de o delegaţie oficială, din care-au
    făcut parte ministrul Sănătăţii, Nelu Tătaru, şeful Departamentului pentru
    Situaţii de Urgenţă, Raed Arafat, şi secretarul de stat in Departamentul pentru
    relaţia cu Republica Moldova, Ana Guţu.
    Executivul de la Bucureşti a
    decis acordarea unui ajutor umanitar pentru statul vecin, de 3,5 milioane de
    euro, sub forma unor echipamente medicale, medicamente şi dispozitive. România
    a trimis şi zeci de medici şi asistenţi medicali, care activeaza în spitale din
    Republica Moldova implicate în tratarea pacienţilor infectaţi cu noul coronavirus.



    Autonomie
    pe timp de pandemie



    Senatul României a respins, cu o majoritate categorică, în calitate de
    for decizional, proiectul de lege privind aşa-numitul Ţinut Secuiesc, din
    centrul ţării. Acesta ar fi urmat să devină regiune autonomă cu personalitate
    juridică. Propunerea legislativă trecuse iniţial de Camera Deputaţilor, prin
    adoptare tacită, fără dezbateri, în formă depusă de iniţiatorii din UDMR. Singura
    zonă din România cu populaţie majoritar maghiară, Ţinutul ar fi inclus județele Covasna şi Harghita și o parte din
    Mureș, ar fi avut o organizare
    administrativă parte, cu instituţii proprii, cu folosirea maghiarei ca limbă
    oficială şi a simbolurilor naţiunii maghiare. A fost, apoi, rândul Camerei Deputaţilor
    să respingă un proiect de Cod administrativ ce
    trecuse tacit de Senat. Iniţiat tot de UDMR, acesta permitea folosirea limbii
    minorităţilor naţionale în administraţia locală şi în instituţiile publice în
    localităţile în care au o pondere de peste 20% din numărul locuitorilor, precum
    şi arborarea steagului secuiesc pe instituţiile publice. Preşedintele Iohannis
    i-a acuzat vehement de complicitate cu UDMR şi cu Budapesta pe
    social-democraţii din opoziţie, care controlează ambele camere parlamentare.
    Liderii PSD au contraatacat la fel de vehement, iar atmosfera politică s-a
    încins din nou, la cote specifice unui an electoral, jalonat de alegeri locale
    şi parlamentare.

  • Cum ne vom purta după relaxarea restricţiilor?

    Cum ne vom purta după relaxarea restricţiilor?

    Se apropie jumătatea lunii mai, când, în România,
    expiră starea de urgență instituită pe 16 martie ca urmare a înmulțirii
    cazurilor de infectare cu COVID-19. Această măsură luată pentru a ține sub
    control virusul a adus cu sine o serie de restricții cu impact asupra
    populației, printre care restrângerea unor drepturi ale cetățenilor precum
    libera circulație. Autoritățile avertizaseră, încă de la sfârșitul lunii
    trecute, că o eventuală reducere a acestor restricții nu înseamnă revenirea la
    viața de dinainte de pandemie. Ce presupune acest lucru? Secretarul de stat în
    Ministerul Afacerilor Interne, Raed Arafat, șeful Departamentului pentru
    Situații de Urgență, a menționat, duminică seara, o serie de aspecte ale vieţii
    cetăţenilor după 15 mai, odată cu posibila relaxare a măsurilor care previn
    răspândirea coronavirusului. Într-o intervenţie televizată, acesta a precizat că
    una din certitudini este aceea că cetăţenii trebuie să se obişnuiască să poarte
    mască de protecţie în mijloacele de transport în comun şi, pe cât posibil, să
    evite aglomeraţia.

    Raed Arafat: Clar, în transportul public,
    la metrou, în autobuzele municipale, în transportul între oraşe este
    obligatoriu. Eu ştiu că a fost explicat că acest lucru nu va mai fi o
    recomandare. Dacă nu ai mască, conducătorul autobuzului nu te lasă să urci.
    Plus, eu, de exemplu, în maşina de la serviciu, dacă sunt cu şoferul şi nu
    conduc eu, port mască; dacă nu sunt cu şoferul, singur, nu sunt cu mască, masca
    e lângă mine. Asta trebuie să devină o chestie de educaţie la noi, în perioada
    asta. Nu trebuie să vii să spui: . Nu
    asta este ideea!

    Una dintre propunerile secretarului de stat în Ministerul
    Afacerilor Interne, Raed Arafat, ca măsură alternativă de evitare a
    aglomeraţiei este creşterea numărului mijloacelor de transport, la suprafaţă şi
    în subteran, precum şi un program diferit de începere a lucrului pentru diverse
    categorii de angajaţi. Raed Arafat consideră că, și în magazine, trebuie
    purtate măștile de protecție. El a adăugat că ar fi bine ca cetățenii să se
    obișnuiască să li se măsoare temperatura, când ajung la serviciu sau în alte
    spații precum muzeele. Măsurile de relaxare vor fi graduale, a mai spus
    responsabilul în Ministerul de Interne, iar autoritățile vor observa impactul
    acestora.

    Între timp, autoritățile iau în calcul toate variantele după
    expirarea stării de urgență, la jumătatea acestei luni. Există toate
    scenariile pe masă, inclusiv posibilitatea prelungirii stării de urgență,
    există scenariul modificării acestei situații și declararea stării de alertă
    care să permit autorităților adoptarea unor măsuri restrictive de o amploare
    mai mică – a afirmat, Ionel Dancă, șeful Cancelariei premierului. Acesta a mai spus că
    există posibilitatea renunțării la starea de urgență și derularea unei campanii
    de informare amplă în rândul populației, astfel încât gradul de conformare la
    recomadările făcute să fie unul foarte ridicat.

  • Jurnal românesc – 29.04.2020

    Jurnal românesc – 29.04.2020

    Preşedintele Klaus Iohannis a anunţat că săptămâna viitoare va fi
    luată o decizie cu privire la modul în care se va acţiona după încheierea
    stării de urgenţă, programată pentru 15 mai. El a spus că se au în vedere atât
    prelungirea acesteia cât şi o variantă administrativă alternativă şi că
    legislaţia secundară aferentă celei de-a doua variante este aproape finalizată.
    Am dorit să fim pregătiţi din timp şi pentru o variantă şi pentru
    cealaltă, ca să nu fim iarăşi în situaţia de stres, cum am fost la începutul
    epidemiei (…) Acum vreau să avem legislaţia clară (…), iar până în toamnă
    să avem rezerve semnificative pentru situaţia în care va veni al doilea val sau
    va veni altă boală
    , a spus Iohannis. Preşedintele a avertizat însă că
    relaxarea măsurilor, după 15 mai, nu înseamnă revenirea la viaţa de dinaintea
    pandemiei, restricţiile urmând să fie ridicate gradual.

    15 mai nu
    înseamnă o revenire bruscă la normalitatea pe care am cunoscut-o. În realitate,
    experţii ne spun că nici nu ştim când vom reveni la o viaţă normală aşa cum o
    ştim noi de dinainte de pandemie
    , a afirmat Iohannis. El a explicat că
    după încheierea stării de urgenţă oamenii nu vor putea merge pe stradă în
    grupuri mari, nu vor putea merge la restaurant sau la mall, iar părăsirea
    localităţii de reşedinţă se va putea face doar cu o motivaţie
    serioasă. De asemenea, preşedintele a spus că marile festivaluri
    probabil nu vor avea loc în acest an, iar competiţiile sportive, dacă vor
    fi reluate, se vor desfăşura fără spectatori. Pericolul nu a trecut şi
    este nevoie în continuare de maximă atenţie, a subliniat Klaus Iohannis.




    Peste 200 de români din cei 300 de angajaţi ai unui abator din
    Birkenfeld, în landul german Badden-Wurttemberg, au fost confirmaţi ca fiind
    infectaţi cu SARS-CoV-2, iar în prezent se află în carantină, transmite
    Ministerul Afacerilor Externe. MAE precizează că, dintre cei contaminaţi,
    majoritatea sunt asimptomatici sau prezintă simptome uşoare şi că doar cinci
    persoane au necesitat tratament în regim de spitalizare, două dintre acestea
    fiind între timp externate.
    Reprezentanţii Ministerului de Externe menţionează că, până la acest
    moment, la nivelul Ambasadei României la Berlin şi Consulatului General al României
    la Stuttgart nu au fost primite solicitări de asistenţă din partea românilor
    afectaţi. MAE arată că aproximativ 500 de români sunt angajaţi ai unor companii
    subcontractate de abatorul german. MAE de la Bucureşti le recomandă românilor
    care se află în străinătate şi se confruntă cu situaţii dificile, inclusiv
    cazuri în care drepturile nu le sunt respectate, să contacteze misiunea
    diplomatică sau oficiul consular cel mai apropiat.




    Liderul deputaţilor social-democraţi, Alfred Simonis, cere
    Guvernului să trimită urgent avioane militare pentru a-i aduce în ţară pe
    românii plecaţi în Germania şi care au contractat noul coronavirus. Acesta a
    afirmat că cei infectaţi zac abandonaţi şi nu au parte de niciun
    ajutor medical. Simonis îi acuză atât pe premierul Ludovic Orban cât şi pe
    ministrul de Interne, Marcel Vela, că după ce au girat cel mai mare
    export de cetăţeni români în vreme de pandemie, prin modificarea
    ordonanţelor militare, îi abandonează acum peste hotare. Totodată, el a anunţat
    că Biroul Permanent şi Comisia de apărare îl invită pe ministrul Vela în
    Parlament, pe 6 mai, pentru a explica de ce a modificat o ordonanţă militară în
    interesul statului german.

    Preşedintele Klaus Iohannis a declarat marţi că majoritatea
    oamenilor care au plecat la muncă în străinătate se află sub contract cu agenți
    economici şi că nu sunt organizați de stat. El a recunoscut faptul că la
    început au existat probleme organizatorice, dar a apreciat că acestea au fost
    remediate pe parcurs. Mii de români au plecat să presteze munci agricole în
    Germania, la începutul acestei luni. O parte dintre aceştia sunt acum revoltaţi
    de condiţiile găsite acolo, de modul în care au fost trataţi şi vor să revină
    acasă. Românii spun că refuză să muncească pentru că au primit un salariu mai
    mic decât cel convenit şi că actele le-au fost reţinute de patroni care le
    returnează doar în schimbul a 300 de euro.




    Ambasadorul României la Londra, Dan Mihalache, a declarat că în
    următoarele săptămâni vor fi organizate transporturi de muncitori sezonieri
    către Marea Britanie pentru a lucra în agricultură. Diplomatul a spus că, din
    informaţiile pe care le deţine, este vorba despre cel puţin 20 de curse aeriene
    care îi vor transporta pe sezonierii români în săptămânile următoare. Dan
    Mihalache a punctat faptul că nu încurajează acest demers şi consideră că,
    cel puţin deocamdată, condiţiile de securitate sanitară pun un mare semn
    de întrebare asupra oportunităţii lui. Ambasadorul a precizat că plecarea
    românilor este un proces în care statul român nu are niciun amestec şi îi
    sfătuieşte pe cei aflaţi în această situaţie să verifice condiţiile oferite de
    angajatori. Sfatul pe care îl dau celor care doresc să se angajeze
    într-un asemenea drum este să verifice cu foarte mare atenţie toate condiţiile
    care le sunt oferite, de la contracte de muncă la cazare, la condiţii sanitare,
    condiţii de locuit şi, mai ales, să nu accepte ofertele unor persoane fizice
    individuale, care nu au niciun fel de cădere în a intermedia asemenea mişcări
    pe piaţa forţei de muncă
    , a spus ambasadorul. El a afirmat că înţelege
    nevoia românilor de a câştiga bani, dar că un astfel de demers trebuie cumpănit
    mai bine de fiecare familie şi de fiecare cetăţean care alege acest drum.

  • Discussions sur le relâchement des restrictions

    Discussions sur le relâchement des restrictions

    En Roumanie, la mi-mai est la date la plus optimiste pour amorcer un relâchement des restrictions mises en place sur fond de pandémie de coronavirus, selon les autorités de Bucarest. Cela fait cinq semaines que la circulation est sujette à restrictions ; les Roumains sont en confinement, et peuvent sortir uniquement pour des raisons justifiées — par exemple pour acheter à manger ou des médicaments. Ou encore pour aller au travail, dans le cas de ceux, pas très nombreux, qui assurent le fonctionnement de certains secteurs d’activité. Les écoles sont fermées depuis le 11 mars dernier, alors que l’activité des magasins est suspendue, à l’exception de ceux qui vendent des biens de première nécessité. Il en va de même pour les restaurants, les cafés et les entreprises, et les effets de toutes ces mesures, prises dans les conditions de l’état d’urgence mis en place en Roumanie, mettent leur empreinte sur l’économie. C’est pourquoi les bonnes nouvelles, quelles qu’elles soient, sont autant de bouffées d’oxygène pour tous.



    Une bonne nouvelle est venue mardi du chef de l’Etat. A l’issue d’une réunion à laquelle ont participé le premier ministre, une partie des ministres et le chef du Département pour les situations d’urgence, le président Klaus Iohannis a annoncé qu’« il est temps de réfléchir à ce que l’on appelle un plan de relâchement des restrictions, lorsque les conditions seront remplies » :



    « Un décret est en vigueur pour l’état d’urgence, qui s’achève le 15 mai. Donc après le 15 mai, si le nombre des personnes infectées baisse, si le nombre des décès des suites de la maladie baisse, si nous respectons, tous, les mesures imposées par les autorités et les choses s’améliorent, il est clair que nous pouvons entamer, à ce moment-là, une phase de relâchement. Je me dois de souligner d’emblée que cette levée des restrictions se fera en étapes, il n’y aura pas de relâchement d’un seul coup, parce que les spécialistes nous disent que le virus ne disparaîtra pas, il faudra vivre avec certaines restrictions. Ces aspects seront décidés, en fonction des preuves scientifiques et médicales, par les hommes politiques, par le gouvernement. »



    Il s’agira donc d’un déconfinement progressif, pas avant le 15 mai, et seulement si les données médicales indiquent clairement que le cap le plus dur a été franchi, que l’évolution est positive et que les choses peuvent être gérées. Au début du relâchement des restrictions, la responsabilité de chacun se trouvera accrue, a mis en garde le président :



    « Il est tout aussi important de comprendre maintenant, après avoir parcouru une étape importante de cette épidémie, que le relâchement voudra dire une implication moindre des autorités dans la vie de chacun, et la responsabilité incombera davantage à chacun d’entre vous, chers Roumains. »



    La Roumanie est encore sur la pente ascendante de la courbe : le nombre de cas est à la hausse, et il en va de même pour les décès — a précisé, à son tour, réaliste et prudent, le ministre de la Santé, Nelu Tătaru. Et d’ajouter qu’un éventuel déconfinement pourrait être considéré après l’évaluation qui aura lieu le mois prochain.


    (Trad. : Ligia)