Tag: 1er décembre

  • Le calendrier des élections parlementaires de Roumanie

    Le calendrier des élections parlementaires de Roumanie

    En Roumanie, le marathon électoral a démarré le 9 juin dernier, par l’élection au Parlement Européen et le scrutin local, lorsque les Roumains ont décidé non seulement des députés qui allaient les représenter au niveau européen, mais aussi de leurs maires et conseillers locaux et départementaux pour les 4 années à venir. Mais la course n’est pas terminée, car la Roumanie organise cette année tous les 4 types d’élections. C’est en fin d’année que vont avoir les deux principales compétitions électorales, à savoir le scrutin législatif et celui présidentiel.

     

    Le 1er décembre – date du scrutin législatif

     

    L’élection au Parlement de Bucarest a été fixée le 1er décembre, le jour même de la Fête nationale de la Roumanie et entre les deux rounds du scrutin présidentiel. C’est l’Exécutif qui décide de la date des élections. Ce mercredi donc, le gouvernement a enfin annoncé le calendrier du scrutin législatif de décembre. En voici les principaux repères.

     

    La campagne électorale 

     

    La campagne électorale démarrera un mois plus tôt, le 1er novembre et s’achèvera le 30 novembre, à 7h du matin. C’est pourquoi, les médias fixeront les temps d’antenne pour chaque candidat du scrutin législatif avant le 31 octobre.

     

    Deux jours de vote pour la diaspora

     

    Le 1er décembre, en Roumanie, les bureaux de vote ouvriront leurs portes à 7h du matin pour l’élection législative, et fermeront à 21h. A l’étranger, les Roumains de la diaspora auront deux jours à leur disposition pour exprimer leurs options et pourront aller voter à compter du 30 novembre, à 7h du matin, jusqu’au1er décembre à 21h.

     

    En attendant, les préparatifs battent leur plein. La date limite pour déposer au Bureau Electoral Central le protocole de constitution d’une alliance électorale est le 10 septembre prochain.

     

    Voter sur place 

     

    En même temps, les Roumains résidant à l’étranger doivent s’enregistrer au Registre Electoral pour pouvoir exprimer leur vote dans un bureau de vote jusqu’au 16 septembre.

     

    Dépôt de candidatures 

     

    C’est avant le 2 octobre prochain qu’il faut déposer le listes de candidats et les candidatures indépendantes pour le Sénat et la Chambre des Députés aux différente circonscriptions électorales, tant pour les Roumains ayant leur résidence ou leur domicile à l’étranger, que pour les représentants des minorités nationales.

     

    Voter en ligne

     

    Puis, les électeurs résidant en Roumanie ou à l’étranger doivent s’enregistrer au Registre Electoral avant le 17 octobre, s’ils souhaitent voter par correspondance via le site votStrainatate.ro . Avant la même date, les partis politiques, les alliances politiques, les alliances électorales ou encore les organisations citoyennes appartenant aux minorités nationales doivent déposer leurs listes de candidats ou leurs candidatures indépendantes.

     

    Résultats antérieurs

     

    Pour rappel, lors des élections locales de juin dernier, c’est le Parti Social-Démocrate qui a remporté la plupart des postes de maires et de conseillers départementaux et locaux. En même temps, le PSD et le PNL, alliés au sein de la coalition gouvernementale de Bucarest, se sont présentés sur des listes communes au scrutin européen, remportant plus de la moitié des fauteuils de députés européens correspondant à la Roumanie. (trad. Valentina Beleavski)

  • Alba Iulia

    Alba Iulia

    Normalement, nous vous inviterions à visiter
    la ville d’Alba Iulia en hiver, plus précisément le 1er décembre. Il s’agit en
    effet d’une date emblématique où la citadelle est en fête, commémorant l’unification en 1918 des trois grandes provinces roumaines – La Valachie, la Moldavie et la
    Transylvanie – en un seul état. Cependant, la ville d’Alba Iulia mérite d’être visitée toute l’année, et
    les responsables locaux, fiers de l’histoire de la région, font de chaque
    période une célébration.




    Pour les amateurs d’histoire, Alba Iulia
    représente l’ancienne Apulum. Les visiteurs peuvent découvrir la Citadelle d’Alba
    Carolina, une forteresse avec des bastions dans le style Vauban, construite au
    début du XVIIIe siècle sur la colline de la Citadelle. Son rôle était de
    constituer une fortification stratégique de défense pour l’Empire des Habsbourg
    contre l’Empire Ottoman et de renforcer leurs pouvoirs localement. Avant la
    construction de cette époque, deux autres fortifications se trouvaient au même emplacement
    : le camp romain de la Légion XIII Gemina (106 après J.-C.) et la citadelle
    médiévale de Bălgrad (XVIe-XVIIe siècles).




    Aujourd’hui encore, les visiteurs d’Alba
    Carolina sont accueillis au musée Principia sur la place de la Citadelle par le
    salut : « Ave hospes ! Bienvenue à Principia, le bâtiment du commandement
    de la légion XIII Gemina où nous avons écrit l’histoire ! Entrez et apprenez !
    Ave ! » à travers le système de réalité augmentée installé sur le mur
    extérieur du musée. Le bâtiment met en valeur une partie du Principia, le camp
    romain d’Apulum. C’est ici qu’avait le commandement de la légion XIII Gemina
    avait établi son siège, la seule légion qui s’est arrêtée sur le territoire de
    la Dacie pendant toute la période de l’occupation romaine. Dans le musée, vous
    pouvez observer l’endroit où les finances de la légion étaient conservées, ainsi
    que les bureaux des officiers. L’Hypocauste – un dispositif de chauffage romain
    – peut également être observé à l’intérieur du musée. La cour abrite aussi des
    vestiges romains découverts à l’intérieur du camp d’Apulum.




    Rareș Diodiu, notre guide, nous a parlé
    plus en détails de la citadelle :




    « Le mur du bâtiment avait une largeur de 65 mètres et une longueur de 85
    mètres. En termes de construction pratique, on vous invitera à observer de près
    le canal à la base du mur, qui était utilisé pour collecter et diriger l’eau de
    pluie provenant du toit. Les cinq statues des empereurs que vous allez
    retrouver dans notre musée représentent ceux qui ont contribué au développement
    de la ville antique. Nous avons donc Marcus Aurelius, qui, aux côtés de
    Septimius Severus, celui qui vous accueillera à la porte, a contribué au
    développement de la partie civile de cette installation. Pendant leur règne en
    tant qu’empereurs, de grands groupes de colons venus de différentes régions de
    l’empire sont arrivés à Alba Iulia et s’y sont établis, faisant ainsi croître la
    taille de la ville – taille dont nous n’avons toujours pas toutes les
    informations – et le nombre d’habitants, estimé à environ 40 000. »




    Des festivals de reconstitution historique
    qui commémorent les combats entre les Daces et les Romains et d’autres moments
    importants de l’histoire de la citadelle ont souvent lieu à Alba Iulia.


    Le corps principal de la citadelle a la
    forme d’un heptagone irrégulier. Ses sept bastions lui donnent une apparence en
    forme d’étoile, assez typique pour ces constructions. Le plus grand bastion est
    celui de la Trinité, et il présente un blason couronné de plusieurs champs et
    de feuilles d’acanthe. Les autres blasons sont ceux de Saint Etienne, Eugène de
    Savoie, Saint Michel, Saint Charles, Saint Capistrano et la Sainte Elisabeth. Ces
    bastions ne sont pas égaux car ils ont été légèrement adaptés au terrain. Les
    principaux bastions n’ont pas de casemates intérieures, car la défense impliquait
    des batteries d’artillerie placées sur des plates-formes supérieures. Cependant,
    un fossé intérieur d’une largeur de 27 mètres se trouve entre les principaux
    bastions et les courtines de la deuxième ligne. Si vous êtes passionnés par la
    découverte, vous pouvez profiter d’une promenade à travers les anciens fossés
    défensifs de la citadelle, aménagés aujourd’hui sous la forme d’un parc avec
    des sentiers piétons et des pistes cyclables. Vous aurez également l’occasion
    de découvrir les environs en prenant le minibus mis à disposition par le musée,
    conduit par un guide qui vous présentera les sites plus en détails.




    Alba Iulia, vieille de plus de 2000 ans,
    est l’une des anciennes capitales de la Dacie romaine. Si vous disposez de
    plusieurs jours, les environs de la ville proposent également des attractions
    intéressantes. En espérant vous avoir convaincus de visiter cette région riche
    en histoire, à bientôt pour une nouvelle destination !



    (Trad. Rada Stănică)

  • Alba Iulia

    Alba Iulia

    Normalement, nous vous inviterions à visiter
    la ville d’Alba Iulia en hiver, plus précisément le 1er décembre. Il s’agit en
    effet d’une date emblématique où la citadelle est en fête, commémorant l’unification en 1918 des trois grandes provinces roumaines – La Valachie, la Moldavie et la
    Transylvanie – en un seul état. Cependant, la ville d’Alba Iulia mérite d’être visitée toute l’année, et
    les responsables locaux, fiers de l’histoire de la région, font de chaque
    période une célébration.




    Pour les amateurs d’histoire, Alba Iulia
    représente l’ancienne Apulum. Les visiteurs peuvent découvrir la Citadelle d’Alba
    Carolina, une forteresse avec des bastions dans le style Vauban, construite au
    début du XVIIIe siècle sur la colline de la Citadelle. Son rôle était de
    constituer une fortification stratégique de défense pour l’Empire des Habsbourg
    contre l’Empire Ottoman et de renforcer leurs pouvoirs localement. Avant la
    construction de cette époque, deux autres fortifications se trouvaient au même emplacement
    : le camp romain de la Légion XIII Gemina (106 après J.-C.) et la citadelle
    médiévale de Bălgrad (XVIe-XVIIe siècles).




    Aujourd’hui encore, les visiteurs d’Alba
    Carolina sont accueillis au musée Principia sur la place de la Citadelle par le
    salut : « Ave hospes ! Bienvenue à Principia, le bâtiment du commandement
    de la légion XIII Gemina où nous avons écrit l’histoire ! Entrez et apprenez !
    Ave ! » à travers le système de réalité augmentée installé sur le mur
    extérieur du musée. Le bâtiment met en valeur une partie du Principia, le camp
    romain d’Apulum. C’est ici qu’avait le commandement de la légion XIII Gemina
    avait établi son siège, la seule légion qui s’est arrêtée sur le territoire de
    la Dacie pendant toute la période de l’occupation romaine. Dans le musée, vous
    pouvez observer l’endroit où les finances de la légion étaient conservées, ainsi
    que les bureaux des officiers. L’Hypocauste – un dispositif de chauffage romain
    – peut également être observé à l’intérieur du musée. La cour abrite aussi des
    vestiges romains découverts à l’intérieur du camp d’Apulum.




    Rareș Diodiu, notre guide, nous a parlé
    plus en détails de la citadelle :




    « Le mur du bâtiment avait une largeur de 65 mètres et une longueur de 85
    mètres. En termes de construction pratique, on vous invitera à observer de près
    le canal à la base du mur, qui était utilisé pour collecter et diriger l’eau de
    pluie provenant du toit. Les cinq statues des empereurs que vous allez
    retrouver dans notre musée représentent ceux qui ont contribué au développement
    de la ville antique. Nous avons donc Marcus Aurelius, qui, aux côtés de
    Septimius Severus, celui qui vous accueillera à la porte, a contribué au
    développement de la partie civile de cette installation. Pendant leur règne en
    tant qu’empereurs, de grands groupes de colons venus de différentes régions de
    l’empire sont arrivés à Alba Iulia et s’y sont établis, faisant ainsi croître la
    taille de la ville – taille dont nous n’avons toujours pas toutes les
    informations – et le nombre d’habitants, estimé à environ 40 000. »




    Des festivals de reconstitution historique
    qui commémorent les combats entre les Daces et les Romains et d’autres moments
    importants de l’histoire de la citadelle ont souvent lieu à Alba Iulia.


    Le corps principal de la citadelle a la
    forme d’un heptagone irrégulier. Ses sept bastions lui donnent une apparence en
    forme d’étoile, assez typique pour ces constructions. Le plus grand bastion est
    celui de la Trinité, et il présente un blason couronné de plusieurs champs et
    de feuilles d’acanthe. Les autres blasons sont ceux de Saint Etienne, Eugène de
    Savoie, Saint Michel, Saint Charles, Saint Capistrano et la Sainte Elisabeth. Ces
    bastions ne sont pas égaux car ils ont été légèrement adaptés au terrain. Les
    principaux bastions n’ont pas de casemates intérieures, car la défense impliquait
    des batteries d’artillerie placées sur des plates-formes supérieures. Cependant,
    un fossé intérieur d’une largeur de 27 mètres se trouve entre les principaux
    bastions et les courtines de la deuxième ligne. Si vous êtes passionnés par la
    découverte, vous pouvez profiter d’une promenade à travers les anciens fossés
    défensifs de la citadelle, aménagés aujourd’hui sous la forme d’un parc avec
    des sentiers piétons et des pistes cyclables. Vous aurez également l’occasion
    de découvrir les environs en prenant le minibus mis à disposition par le musée,
    conduit par un guide qui vous présentera les sites plus en détails.




    Alba Iulia, vieille de plus de 2000 ans,
    est l’une des anciennes capitales de la Dacie romaine. Si vous disposez de
    plusieurs jours, les environs de la ville proposent également des attractions
    intéressantes. En espérant vous avoir convaincus de visiter cette région riche
    en histoire, à bientôt pour une nouvelle destination !



    (Trad. Rada Stănică)

  • La fête nationale célébrée dans une petite école de l’extrême nord de la Roumanie.

    La fête nationale célébrée dans une petite école de l’extrême nord de la Roumanie.

    Aujourd’hui nous faisons une halte dans une petite école de Falticeni, dont les élèves ont organisé à l’occasion de la fête nationale toute une série d’activités, imaginés par une enseignante passionnée de son métier. Sabina Dulgheriu, enseignante à l’école Ion Irimescu de Falticeni nous raconte comment sa classe a célébré la Fête Nationale de la Roumanie : « Même si le 1er décembre les enfants ne se rendent pas à l’école puisque ce jour est férié, nous n’avons pas ignoré l’émotion de cette fête et nous avons organisé plusieurs activités la veille de la fête et au cours des jours qui précèdent le 1er décembre, pour que les enfants puissent sentir, aimer, gouter et se divertir à la roumaine ».

    Sabina Dulgheriu affirme qu’elle essaie chaque année de rendre les écoliers joyeux ou bien émus par les activités du 1er Décembre, mais aussi de les enseigner de nouvelles choses pour qu’à l’avenir ils arrivent à associer ce jour à un immense bonheur, celui d’être Roumain : « L’émotion de cet événement est vécue d’une manière différente à l’école et je crois qu’elle est d’ailleurs encore plus intense, puisque les principales personnes impliquées dans les activités consacrées à la Fête nationale sont justement les enfants. En y participant activement, ils se dédient entièrement aux ateliers et aux leçons consacrées au 1er Décembre – toute leur émotion, tous leurs sentiments, tout leur désir et finalement le bonheur est double. C’est pourquoi, chaque année, moi en tant qu’enseignante j’attends avec impatience de marquer aux côtés de mes élèves la Fête nationale de la Roumanie et à chaque fois j’essaye de toucher leurs âmes. »

    Quelles activités ont été préparées pour la Fête nationale du 1er Décembre dans cette école de Faltinceni ? Sabina Dulgheriu nous en donne un exemple : « Cela fait déjà 5 ou 6 ans qu’autour du 1er décembre j’organise en classe une expo réunissant des objets anciens, traditionnels. Je tiens à préciser que même durant la pandémie je n’ai pas renoncé à cette exposition qui s’est déroulée en ligne. Ma plus grande joie a été de constater que d’une année à l’autre, mes élèves contribuent davantage à l’exposition en y apportant de plus en plus d’objets de valeur, des objets très anciens et surtout des objets dont nous connaissons l’histoire. C’est fascinant d’écouter une fillette de 8 ans décrire une lampe à gaz et raconter comment elle éclairait la pièce de ses grands-parents durant les longues nuits d’hiver ou bien les voir reconnaitre un tonneau à fromage ou d’autres objets. Et précisons qu’il s’agit de parents très jeunes qui aident leurs enfants à contribuer à cet événement. Cela devrait nous encourager et nous rassurer que la beauté de ces traditions ne ne va pas se perdre. »

    En se souvenant avec émotion des années de son propre enfance, Sabina Dulgheriu encourage toujours les enfants à chérir les traditions roumaines. Ainsi, l’exposition « Amour pour la Roumanie », déjà célèbre, est-elle devenue une véritable tradition. Cette année, elle a réuni plus de 100 objets exposés. Sabina Dulgheriu : « La salle de classe a été bondée d’objets. On a eu l’occasion d’exposer des objets vieux de plus de 100 ans, comme par exemple des blouses traditionnelles, une « covată », c’est à dire un récipient en bois très vieux pour ramasser la farine, toute sortes d’objets en bois et quelques parties d’un métier à tisser (car ce n’était pas possible d’exposer la machine entière, à cause de ses dimensions). On a exposé aussi une « maramă », c’est à dire un voile en soie très vieux et très délicat. J’ai été surprise par les objets que les enfants nous ont apportés. En plus de cette exposition, qui a été notre première activité, cette année, nous avons reçu chez nous une artiste locale, madame Mihaela Ursache, qui a appris aux enfants à personnaliser un aimant décoratif pour le frigo, qui reproduisait la forme de la Roumanie. »

    C’est la manière dont Sabina Dulgheriu a accompli une fois son destin : apprendre aux enfants à aimer la Roumanie. Elle en est très contente : « Je suis une professeure qui a réussi à arriver aux âmes des enfants. Ils m’ont dit qu’en ces 2 jours lorsque l’on a célébré la fête nationale de la Roumanie, l’activité la plus agréable pour eux avait été de s’habiller en costume traditionnel, car on avait renoncé à l’uniforme et on avait exposé en revanche nos beaux costumes. Ils ont aussi aimé la liberté de réflexion de ces deux jours, le fait d’avoir reçu des invités et s’être souvenus des traditions roumaines ».

    La fête a culminé par un concours de cuisine, pour lequel les enfants ont préparé des gâteaux en utilisant les recettes de leurs grand-mères. Bien-sûr, tous les participants ont gagné la compétition !

  • 02.12.2022

    02.12.2022

    Visite Grèce – Le président roumain, Klaus Iohannis, fait aujourd’hui et samedi une visite en Grèce pour des rencontres avec son homologue grec Katerina Sakellaropoulou, et avec le premier ministre Kyriakos Mitsotakis. Selon un communiqué de l’administration présidentielle de Bucarest, la visite se déroule dans le contexte d’un dialogue intense au sommet et d’une coordination étroite entre la Roumanie et la Grèce sur des thèmes d’actualité. Il s’agit du potentiel de développement des relations bilatérales dans le domaine économique et des investissements mais aussi dans les secteurs culturel, éducatif, de la protection civile et du tourisme. Un accent particulier sera mis sur des projets d’infrastructure et d’interconnexion, y compris dans le domaine énergétique, censées réduire la dépendance du gaz russe et à faire augmenter la sécurité énergétique de la Roumanie et de la Grèce. La situation sécuritaire générée par l’agression militaire illégale de la Russie contre l’Ukraine, ainsi que les conséquences de cette guerre sur une multitude de plans figurent également à l’ordre du jour des réunions.

    Entreprises – Le nombre des entreprises à capital étranger fondées en Roumanie a augmenté durant les dix premiers mois de l’année 2022 de 30,7%, par rapport à la même période de l’année 2021, selon les chiffres de l’Office national du registre du Commerce. Le capital social des 6 175 nouvelles entreprises dépasse les 35 millions de dollars. Fin octobre 2022, 243 022 sociétés à participation étrangères au capital social existaient en Roumanie. La plupart des investisseurs étrangers sont d’Italie alors que la valeur la plus élevée du capital social appartient aux entreprises néerlandaises.

    UNESCO – Connue comme la blouse à altiță, la blouse traditionnelle roumaine avec de la broderie sur l’épaule fait partie désormais du Patrimoine immatériel de l’Humanité de l’UNESCO. Le dossier de candidature a été avancé par la Roumanie et la République de Moldova. Lors de sa réunion à Rabat, au Maroc, le comité intergouvernemental pour la Préservation du Patrimoine culturel immatériel affirme que par cette décision, l’UNESCO reconnait l’identité et la valeur de cet élément, tout en tirant la sonnette d’alarme quant à la nécessité que les deux pays où cette blouse existe doivent s’investir dans sa conservation et sa promotion. La blouse brodée représente la pièce principale du costume traditionnel roumain pour les jours de fête. La Roumanie est présente sur la liste du Patrimoine immatériel de l’Humanité avec la tradition de l’élevage de chevaux de la race Lipitan, une tradition présente aussi dans d’autres pays.

    Parlement – Réunion lundi des deux Chambres du parlement de Bucarest qui doivent voter le rapport des Commission spécialisées au sujet de la révocation de l’ex sénateur social-démocrate Niculae Bădălău de ses fonctions de vice-président de l’autorité d’audit de la Cour des Comptes. Les procureurs de la Direction nationale anticorruption l’accusent de trafic d’influence et de corruption active. La Cour d’Appel de Bucarest a décidé de le placer en détention provisoire pour une période de 30 jours. Le PSD, membre de la coalition gouvernementale a demandé au législatif de déclencher les procédures de révocation de Nicolae Badalau de ses fonctions après avoir demandé à celui de démissionner de ses fonctions à la tête de la Cour des comptes.

    1er décembre – La fête nationale de la Roumanie du 1er décembre a été célébrée à travers le pays ainsi qu’à l’étranger. A Bucarest, mais aussi à Alba Iulia, dans le centre de la Roumanie, la ville où s’est réalisée la grande Union il y a 104 ans, des milliers de personnes sont descendues dans la rue pour regarder le défilé des militaires et des véhicules de l’armée roumaine. En effet, plus de 1 500 militaires et spécialistes de toutes les institutions en charge de la sécurité nationale ont participé au défilé organisé à Bucarest. 150 militaires de Belgique, France, Macédoine du nord, République de Moldova, Portugal, Etats Unis et Pays Bas ont également défilé sous l’Arc de Triomphe de la Capitale roumaine, aux côtés d’autres soldats des pays qui contribuent aux structures de l’OTAN sur le territoire de la Roumanie.

    Gaudeamus – La Capitale roumaine, Bucarest accueille la semaine prochaine la 29e édition de la Foire du livre « Gaudeamus », organisée par la Radio Publique Roumaine. De mercredi à dimanche, 200 participants offriront au grand public une série très variée de produits éditoriaux, sur différents supports destinés à tous les âges et dans différents domaines d’intérêt. Le programme du salon est composé de 600 événements et de projets connexes. Tous les stands se retrouvent également en format virtuel sur le site gaudeamus.ro. Le salon du livre « Gaudeamus » organisé par la radio publique roumaine est financé par le ministère de la culture.

    Météo – Une météo morose aujourd’hui en Roumanie où les températures devraient être en dessous des moyennes pluriannuelles dans les régions à l’extérieur de l’arc des Carpates et devraient tourner autour de celles-ci à l’intérieur dans le centre et sur le relief. Des précipitations sont signalées sur le sud-est mais aussi sur le reste du territoire alors que des chutes de neige sont attendues sur le relief. Les maximas iront de 1 à 7 degrés plus basses sur le nord-est.

  • Cassoulet de jarret de porc fumé

    Cassoulet de jarret de porc fumé

    Le 1er décembre, la fête nationale de Roumanie, donne en quelque sorte le coup d’envoi des fêtes d’hiver. Durant les événements qui se déroulent en plein air dans les villes roumaines, les municipalités partagent au public du cassoulet au jarret fumé, une pratique qui se répète depuis plusieurs années. Voilà une autre raison de préparer ce plat savoureux et réconfortant.

    Il vous faut un jarret entier fumé avec os d’un poids allant de 1 kilo à un kilo et demi. Il vous faut aussi quelque 700 grammes d’haricots secs, deux oignons, 3 ou 4 carottes et 500 ml de coulis de tomates. Cette recette nécessite un certain temps donc prévoyez deux jours en effet. Vous devez laisser tremper les haricots dans de l’eau froide une nuitée, la période varie selon le type d’haricots que vous utilisez. Pensez à remplacer l’eau à plusieurs reprises. Le lendemain, vous pouvez faire bouillir les haricots dans de l’eau salée avec peu de bicarbonate de sodium.

    Portez à ébullition, faites bouillir pendant une quinzaine de minutes, puis remplacez l’eau avec de l’eau froide et répétez cette pratique à deux ou trois reprises jusqu’à ce que les haricots sont bien cuits. Entre temps, faites cuire le jarret dans une cocotte minute pendant une bonne heure, voire une heure et demie. Puis sortez le jarret et retirez la viande de l’os tout en gardant la couenne. Ne jetez pas le bouillon. Ensuite, coupez les oignons et les carottes en brunoise et faites-les dorer dans de l’huile dans une grosse casserole qui peut aller aussi au four. Ajoutez les haricots et recouvrez de bouillon de jarret.

    Une demi-heure après, versez le coulis de tomates et la viande. Salez (si besoin est, puisque le gigot est souvent très salé) poivrez et ajoutez aussi des feuilles de laurier, et du paprika doux. Enfournez pour quelques minutes si vous voulez. Prévoyez les légumes en saumure – cornichons, tomates vertes, chou-fleur, choucroute, poivrons-tomate – et un beau vin rouge de campagne.

  • 29.11.2022

    29.11.2022

    Réunion ministérielle – Les ministres des AE des Etats membres de l’OTAN et des partenaires de l’Alliance ainsi que des deux Etats candidats se trouvent aujourd’hui à Bucarest pour une réunion de deux jours. C’est la première réunion ministérielle organisée par la Roumanie depuis son adhésion à l’OTAN et le premier événement à se dérouler dans un Etat du flanc est de l’Alliance de l’Atlantique nord depuis le début de la guerre en Ukraine, rappelle le ministère des AE de Bucarest. La réunion prévoit trois sessions de travail – dont deux se déroulent dans le cadre d’un format allié qui inclut aussi la Suède et la Finlande, en tant qu’Etats invités à rejoindre l’organisation. La troisième réunion prévoit la participation des ministres des AE de Bosnie Herzégovine, Géorgie et République de Moldova. Le premier jour du rencontre doit s’achever sur un diner de travail auquel participeront aussi le ministre ukrainien des Affaires Etrangères, Dmitro Kuleba, ainsi que le Haut représentant de l’UE pour les Affaires Extérieures et la politique de sécurité, Josep Borrell. A l’ordre du jour du forum de Bucarest : des sessions relatives à la mise en application des décisions adoptées au sommet de l’OTAN de Madrid. La guerre en Ukraine et l’appui politique et pratique à long terme seront les principaux thèmes des débats. S’y ajoute la sécurité énergétique, la Chine et l’importance stratégique de la mer Noire. Le secrétaire général de l’OTAN, Jens Stoltenberg est venu dès lundi à Bucarest pour des rencontres avec les responsables roumains : le président Klaus Iohannis, le premier ministre Nicolae Ciuca et le ministre des Affaires Etrangères, Bogdan Aurescu.

    OTAN – Bucarest est en cette période la capitale de la diplomatie européenne, euro-atlantique et même au-delà de ces régions, affirme le ministre roumain des AE, Bogdan Aurescu. Hormis la réunion des ministres des AE de l’OTAN, la Roumanie accueille aussi pour la première fois la réunion des leaders de Munich. 75 hauts responsables gouvernementaux et experts en politique extérieure et de sécurité évoqueront les conséquences de la guerre en Ukraine, mais aussi d’autres questions sécuritaires dans la région. Coup d’envoi aussi à Bucarest de la 11e édition du Forum Aspen, avec la participation du secrétaire général adjoint de l’OTAN, Jens Stoltenberg. L’édition 2022 se déroule dans le contexte de la guerre en Ukraine qui a touche le monde entier tant du point de vue économique que sécuritaire et l’activité militaire ne devrait pas s’achever prochainement et la durée de la guerre ne fera qu’aggraver les crises multiples, estime l’institut Aspen, dans un communiqué posté à la veille de la réunion. Et c’est également à Bucarest qu’est prévue une réunion d’un nouveau groupe de coordination énergétique qui inclut des représentants du Groupe G7 des démocraties les plus industrialisées et d’autres Etats alliés, afin de mobiliser et de planifier la livraison d’équipements à l’Ukraine au plus vite.

    USA – A la veille de la visite à Bucarest du secrétaire américain d’Etat, Antony Blinken, qui participe au Conseil de l’Atlantique nord, le département américain d’Etat a salué les 25 ans écoulés depuis la création du partenariat stratégique avec la Roumanie. L’institution souligne entre autres, la contribution de Bucarest aux opérations multinationales et de l’Alliance, le fait que la Roumanie accueille plusieurs structures militaires de l’OTAN et plusieurs formations militaires américaines, y compris des éléments du bouclier antimissile américain à Deveselu, dans le sud de la Roumanie. Je suis très heureux et fier d’affirmer que notre partenariat stratégique a atteint le niveau le plus haut de son histoire d’un quart de siècle, a déclaré aussi le premier ministre roumain Nicolae Ciuca, à l’issue d’une réunion à Bucarest avec le responsable américain. 25 constituent un repère particulièrement important qui nous fait penser au fait qu’en 1997 est née une génération qui a grandi pour arriver à maturité dans le cadre du Partenariat stratégique. Je suis convaincu que cette génération fera tout ce qu’elle puisse pour défendre la liberté, les droits et les valeurs démocratiques, a déclaré Nicolae Ciuca. Nous avons une alliance solide, reposant sur des valeurs communes, nous avons construit aussi de fortes relations dans le domaine économique, y compris dans celui énergétique, a déclaré Antony Blinken, soulignant en même temps les échanges dans les domaines académique et culturel entre les deux Etats.


    1er décembre – L’institut culturel roumain organise jusqu’au 10 décembre une cinquantaine d’événements dans 31 villes du monde afin de marquer la fête nationale de Roumanie. Selon le président de l’Institut cultuel roumain, Liviu Jicman, le déroulement des événements dans des espaces représentatifs des Etats respectifs positionnent les créations des artistes roumains parmi les repères culturels les plus importants du moment et contribue à la popularisation de la culture roumaine et des créateurs roumains parmi le grand public et les communautés artistiques et culturelles à l’étranger. Le 1er décembre la Fête nationale de Roumanie sera célébrée à Bucarest par un défilé sous l’Arc de Trimphe. Et c’est également le 1er décembre qu’un défilé militaire et prévu dans la ville d’Alba Iulia, avec la participation d’un détachement de militaires français du Groupement de combat pour la défense collective déployé à Cincu, dans le compté de Brasov, dans le centre. Lundi, le Parlement de Bucarest s’est réuni en session solennelle pour marquer les 104 ans écoulés depuis la Grande Union.


    Météo – Temps morose et ciel couvert sur le sud et l’est de la Roumanie, où des pluies sont prévues. Des chutes de neige sont également attendues sur le relief, à des altitudes assez élevées. Les maxima iront de 1 à 11 degrés. 5 degrés en ce moment sous un ciel de plomb à Bucarest.

  • La Roumanie se prépare pour sa Fête Nationale

    La Roumanie se prépare pour sa Fête Nationale

    Chaque année, le 1er décembre, la Fête nationale de la Roumanie est célébrée à travers le pays et dans les communautés roumaines de l’étranger, tout comme dans les théâtres d’opérations où sont déployés des militaires roumains.

    Bucarest, la capitale, se prépare déjà pour le traditionnel défilé de l’armée sous l’Arc de Triomphe, qui réunira cette année la plus ample participation des militaires des pays alliés. Après deux ans de pandémie, cette fois-ci il n’y aura pas de restrictions pour le public. Qui plus est, le défilé présentera, en première, les nouvelles acquisitions en matière de technique militaire moderne dont l’Armée Roumaine vient d’être dotée. Somme toute, des militaires roumains, 150 militaires étrangers – belges, français, macédoniens, moldaves, portugais, américains et néerlandais et autres soldats représentants les pays alliés, présents dans les structures de l’OTAN établies sur le territoire de la Roumanie, auxquels s’ajouteront 25 moyens techniques, y compris des aéronefs de combat venus du Canada, d’Italie, d’Espagne et des Etats-Unis – tout cela est à découvrir à Bucarest, durant le défilé de ce 1 Décembre.

    Des manifestations spéciales pour la Fête Nationales sont prévues aussi à Alba Iulia, importante ville historique du centre de la Roumanie, où en 1918 a eu lieu la Grande Union, que nous célébrons le 1er Décembre. Par conséquent, à Alba Iulia des cérémonies militaires et des dépôts de couronnes auront lieu aux statues des personnalités ayant marqué la Grande Union. Ces manifestations démarreront la veille de la Fête nationale, le 30 novembre, jour de la Saint André, jour férié et autre fête importante pour les Roumains, vu que le Saint André est considéré comme le patron de la Roumanie. Aux cérémonies militaires s’ajouteront les événements culturels et folkloriques en tout genre, comme par exemple « La Roumanie traditionnelle », à Alba Iulia, un beau festival consacré aux traditions roumaines, qui ouvrira ses portes toujours le 30 novembre.

    Puis, le 1er Décembre, à Alba Iulia, la Fête Nationale sera marquée par une cérémonie historique représentant l’accueil des messagers des anciennes résidences princières. Le défilé militaire n’y manquera pas non plus, il réunira quelque 850 soldats et de la technique militaire terrestre, ainsi que des hélicoptères et des avions F-16. C’est ici que défileront des militaires français faisant partie du Groupement tactique de l’OTAN déployé à Cincu, au département de Brasov (centre).

    A part la Saint André et la Fête Nationale, cette année, le 1er Décembre on marque aussi le centenaire du couronnement du Roi Ferdinand Ier et de la Reine Marie. Le couronnement a eu lieu à Alba Iulia, à l’endroit même où en l’an 1600, le prince valaque Michel le Brave réalisait la toute première union des trois principautés roumaines. Cette première union n’a pas duré, c’est pourquoi, c’est Ferdinand Ier, couronné le 15 octobre 1922, qui est considéré comme le roi de tous les Roumains. Quant à la Grande Union proclamée le 1er Décembre 1918, c’est l’acte le plus important de toute l’histoire du peuple roumain. C’est à ce moment là que toutes les provinces historiques roumaines – la Transylvanie, la Bessarabie et la Bucovine – se sont unies avec le Royaume de Roumanie, créé quelques décennies auparavant par l’union de principautés de Valachie et de Moldavie. Ferdinand Ier lie son nom à la réforme agraire et celle électorale, aux actions censées renforcer l’Etat roumain unitaire. Son règne marque en fait la période la plus fleurissante de l’Etat roumain moderne. Il a eu à ses côtés la Reine Marie, autre personnalité marquante de l’histoire roumaine, infirmière sur le front dans la Première Guerre Mondiale, puis diplomate dans les chancelleries européennes. Sans elle, affirment les historiens, les succès de Ferdinand Ier n’aurait pas été le même et la Grande Roumanie aurait été un rêve encore plus difficile à accomplir.

  • La semaine du 29.11 au 04.12

    La semaine du 29.11 au 04.12

    Les Roumains ont marqué la Fête nationale

    Les Roumains vivant au pays, dans la diaspora et dans les communautés historiques autour des frontières actuelles ont célébré, mercredi, la Fête nationale et les 103 ans depuis la création de l’Etat national unitaire. Le 1er Décembre 1918, la grande assemblée nationale organisée à Alba Iulia décida de l’union des provinces de Transylvanie (centre), du Banat, du Maramureş et de la Crişana habitées par des Roumains avec le Royaume de Roumanie. Dans un message adressé aux Roumains à l’occasion de la Fête nationale, le chef de l’Etat, Klaus Iohannis a précisé que cette année, cette journée spéciale a été malheureusement, marquée par la pandémie. Du coup, il a lancé un message d’encouragement à ceux malades ou en souffrance, tout en remerciant les blouses blanches. « La leçon de la solidarité est plus vivante et plus actuelle que jamais. L’histoire nous a montré à plusieurs reprises que ce n’est qu’à force de rester unis qu’on arrive à s’adapter aux pires réalités et que cela dépend de notre volonté, en tant que nation, pour relever tous les défis ». La Fête nationale de la Roumanie a été marquée mercredi à travers tout le pays. Des milliers de personnes ont participé à la parade militaire organisée dans la capitale et qui a mobilisé 1500 militaires ayant défilé sous l’Arc de Triomphe. Ce fut la deuxième parade organisée en pandémie, mais la première à laquelle le public a pu assister.

    La Roumanie bénéficie d’un premier versement du Plan national de relance et de résilience

    Jeudi, Bruxelles a versé à la Roumanie 1,8 milliards d’euros de préfinancement, soit 13% de l’enveloppe totale que le pays se verra octroyer. Le reste de presque 2 milliards d’euros du montant total de préfinancement prévu pour 2021 sera accordé d’ici la fin de l’année. L’argent sera alloué par tranches, au fur et à mesure que le pays arrive à répondre à ses objectifs. Tout cet argent servira au démarrage des investissements et des réformes que la Roumanie s’est fixés dans le cadre du Plan national de relance et de résilience. Au chapitre de « La transition verte », le pays s’est proposé d’investir 3,9 milliards d’euros dans la modernisation et l’électrification des chemins de fer et dans la diminution des émissions de carbone. 2,7 milliards d’euros seront attribués à la rénovation et à l’enveloppement des immeubles et des sièges des institutions publiques afin d’accroître leur performance énergétique et leur résistance en cas de séisme. Le plan prévoit aussi 2 milliards d’euros d’investissements dans l’infrastructure hospitalière et dans l’amélioration du système éducationnel dans le domaine médical. Si elle arrive à répondre à toutes ses cibles, la Roumanie se verra octroyer une enveloppe totale de 29,2 milliards d’euros

    La pandémie recule en Roumanie

    La pandémie est en recul en Roumanie. Cette semaine les autorités ont rapporté la moitié des nouveaux cas dépistés une semaine auparavant. Les statistiques quotidiennes tournent autour d’un millier de cas. En même temps, l’intérêt de la population pour la vaccination anticovid a chuté. La moyenne quotidienne des nouvelles vaccinations a baissé à 10 000 par rapport à 16 000 la semaine d’avant. A présent, près de 7 millions et demi de Roumains sont immunisés au schéma complet contre le coronavirus, ce qui est toujours loin de la moitié de la population éligible. En même temps, selon l’Institut national de santé publique, environ 90% des décès liés à la Covid enregistrés la semaine dernière concernaient des personnes non vaccinées, alors que dans les rangs des personnes âgées de plus de 60 ans, les personnes décédées souffraient aussi d’au moins un autre maladie. De même, les rapports de plusieurs départements à travers le pays, y compris la capitale, font état d’un taux de contamination de 70% dans les rangs des personnes non vaccinées. Par ailleurs, sur toile de fond de l’apparition d’un nouveau variant de coronavirus, Omicron, découvert en Afrique du Sud, la Roumanie a rapatrié à l’aide de courses spéciales organisées par le gouvernement de Bucarest plusieurs ressortissants roumains restés sur le continent africain apprès la suppression des vols depuis et vers l’UE. Il s’agit de 46 Roumains et de d24 citoyens d’autres pays qui ont été ramenés depuis l’Afrique du Sud et de 122 Roumains et de 62 ressortissants européens qui ont été ramenés en Roumanie depuis le Maroc.

    Le chef de la diplomatie roumaine a participé au Conseil des ministres de l’OSCE

    Le chef de la diplomatie roumaine, Bogdan Aurescu, a participé ces jeudi et vendredi à la réunion du Conseil des ministres de l’OSCE, tenu à Stockholm. Lors de son allocution, Bogdan Aurescu a parlé de l’importance de faire croître la capacité de l’OSCE de gérer la situation de sécurité dans la région de la mer Noire et de trouver une solution aux conflits prolongés de la zone. Il a également souligné l’engagement de la Roumanie à défendre et à protéger les valeurs et les principes de l’OSCE figurant dans l’Acte final d’Helsinki de 1975 et dans la Charte de Paris pour une nouvelle Europe de 1990, deux documents se trouvant à la base de la sécurité européenne. Le ministre Aurescu a aussi fait référence à la sécurité énergétique, à l’instrumentalisation des migrants, au renforcement de la présence militaire aux frontières de l’Ukraine et aux nombreuses transgressions du cessez-le-feu dans l’est de l’Ukraine. Toujours devant le plénum du Conseil des ministres de l’OSCE, le chef de la diplomatie roumaine n’a pas manqué de réagir aux déclarations de son homologue russe, Serguei Lavrov, qui affirmait dans son discours national que le système du bouclier antimissile américain installé en Roumanie pouvait être utilisé pour des frappes offensives. Bogdan Aurescu a tenu à préciser que cette position russe était incorrecte et que la Roumanie, les Etats-Unis et l’OTAN avaient affirmé à plusieurs reprises que le bouclier antimissile de Roumanie avait un rôle strictement défensif, à servir uniquement en cas d’auto-défense légitime, comme prévu dans la Charte de l’ONU, n’étant d’aucune manière une menace à l’adresse de la Fédération de Russie. (Trad. Ioana, Valentina)

  • 28.11.2020 (mise à jour)

    28.11.2020 (mise à jour)

    Elections – La campagne électorale pour les élections législatives du 6 décembre
    continue en Roumanie. Comme pour les élections locales, qui ont eu lieu fin
    septembre, les autorités ont limité le nombre de participants aux
    rassemblements électoraux et imposé des règles sanitaires strictes. Les citoyens
    pourront voter dans toutes les communes confinées, il n’y aura pas de
    restrictions dans ce sens, a assuré le premier ministre Ludovic Orban. Il a
    ajouté que les citoyens qui se trouvent en quarantaine ou en isolement pourront
    également voter à l’aide des bureaux de vote mobiles. Les précisions du premier
    ministre semblent nécessaires, car de plus en plus de villes et de villages du
    pays sont actuellement fermés à cause du nombre important de contaminations au
    nouveau coronavirus. Les Roumains résidant à l’étranger auront deux jours à
    leur disposition pour voter, soit les 5 et 6 décembre. Quatre députés et deux
    sénateurs représenteront la diaspora roumaine dans le futur Parlement.




    Coronavirus – 8.100 nouveaux cas d’infection au coronavirus ont été rapportés samedi
    en Roumanie, ainsi que 161 décès des suites de l’infection ces dernières 24
    heures. En tout, plus de 13.000 personnes qui ont contracté le nouveau virus
    sont hospitalisées actuellement, avec 1.249 malades dans les unités de soins
    intensifs, le nombre le plus élevé enregistré depuis le début de la pandémie.







    Fête – Des cérémonies plutôt modestes ont marqué, ce samedi, les 102 ans
    écoulés depuis l’union de la Bucovine (dans le nord-est) avec le Royaume de
    Roumanie, la province faisant jusqu’alors partie de l’empire Austro-hongrois. Cela
    avait préparé la Grande Union du 1er décembre 1918, quand les
    provinces de Transylvanie (dans le centre), de Maramureş (dans le nord), de
    Banat et de Crişana (dans l’ouest), également partie de l’empire austro-hongrois,
    ont décidé de rejoindre elles aussi le Royaume roumain. Quelques mois
    auparavant, en mars 1918, la Bessarabie, à l’est, province occupée par l’empire
    russe, avait pareillement voté son union avec la Roumanie. C’est pourquoi le 1er
    décembre est célébré comme la fête nationale roumaine. Cette année, le défilé
    militaire de l’Arc de Triomphe de Bucarest se déroulera sans public, en raison
    de l’épidémie de coronavirus. A l’étranger,
    la fête nationale de la Roumanie sera célébrée à travers des événements en
    ligne organisés par les Ambassades ou les Instituts culturels roumains.






    Météo – Dans les prochaines 24 heures, le ciel sera couvert sur la plupart
    de la Roumanie. On attend des précipitations localement dans le sud-ouest, le
    centre et le nord du pays : neige en altitude, pluie et précipitations
    mixtes sur le relief plus bas. Dans le sud et le sud-est du territoire, pluie
    et neige fondue et, de manière isolée, du givre. Les maximales iront de -1 à
    9°C.



  • L’Assemblée nationale d’Alba Iulia

    L’Assemblée nationale d’Alba Iulia

    Journée froide d’hiver, le 1er décembre 1918 fut une journée remplie de joie. Même si de nos jours, les festivités solennelles qui marquent chaque année cet événement ont fini par en éroder un peu la valeur, en nous faisant penser que l’enthousiasme général manifesté par la population à ce moment-là n’aurait pas été si grand, les sources de l’époque attestent le fait qu’en Transylvanie, les foules manifestaient ouvertement leur joie à l’approche de ce 1er décembre. Cette joie marquait la fin d’une guerre traumatisante de tranchées. A la joie de voir la paix enfin s’installer s’ajoutait celle de la naissance la Grande Roumanie, pour laquelle tant de gens avaient sacrifié leur vie sur les fronts des Carpates et du Danube.

    La joie des Roumains d’Autriche-Hongrie s’explique aussi par le fait que beaucoup d’entre eux avaient combattu pendant toutes les 4 années difficiles de guerre et vu la mort sous ses formes les plus terrifiantes. Si ce n’étaient que les 12 combats menés le long de la rivière Isonzo, à la frontière italo-slovène, cela aurait suffi pour justifier la joie avec laquelle les gens accueillaient la paix. La presse de l’époque, les correspondances, les journaux et les mémoires conservés jusqu’à nos jours témoignent de l’atmosphère enthousiaste des jours qui ont précédé le 1er décembre 1918. Les gens voulaient s’organiser, écarter les effets de la guerre, ramener dans leur pays la paix, la prospérité économique et la sécurité. Un retour à la normalité en ce début d’hiver et à l’approche des fêtes de fin d’année 1918 était considéré avec beaucoup d’optimisme.

    En 2000, Clement Bolfă, originaire de la commune de Maieru, du comté de Bistrița-Năsăud, a accordé une interview au Centre d’histoire orale de la Radiodiffusion roumaine. A ce moment-là, il avait 90 ans. Il se rappelait qu’en 1918, alors qu’il était un enfant de 8 ans, élève au cours élémentaire, les adultes autour de lui étaient animés par la joie mobilisatrice qui a précédé l’union. « J’étais à l’école et j’avais un instituteur, Barna Ionuc, qui nous a raconté qu’il devait se rendre à l’Assemblée d’Alba Iulia et que c’était un grande assemblée parce que la Transylvanie rejoignait la mère-patrie, la Roumanie. Et puis, à son retour, il nous a raconté comment c’était et nous a appris les chansons : « Sur notre drapeau il est écrit Union », « La Grande Ronde », « La Ronde de l’Union ». J’avais les larmes aux yeux… Notre instituteur nous a raconté comment la Transylvanie s’est unie avec la Roumanie et comment tous les participants à l’Assemblée ont crié, demandant qu’elle s’unisse à la Roumanie. Quant il est revenu d’Alba Iulia, il a organisé une fête à l’école et nous avons chanté. Et ce fut une grande joie en ces temps-là. Une grande, grande joie. »

    Avant 1918, Emil Wagner a été membre du Parti national roumain et ensuite membre du Parti national paysan. Il a très bien connu Iuliu Maniu, chef du Parti national paysan et, en 2000, il avait 104 ans. Il se rappelait, au micro de Centre d’histoire orale de la Radiodiffusion roumaine, l’atmosphère des jours qui ont précédé le 1er décembre 1918. Emil Wagner a fait partie de la délégation qui devait entrer en contact avec le Parti national roumain de Bucovine. Il y était accompagné par un autre membre important du Parti national paysan, Ilie Lazăr. L’euphorie de ces jours-là a été doublée de moments extrêmement tendus. Wagner se rappelle qu’en août 1918, Alexandru Vaida-Voevod, homme politique marquant du Parti national roumain et député au Parlement de Pest, avait été mandaté pour demander l’indépendance de la Transylvanie au nom des Roumains. « Vaida a pris la parole devant le Parlement hongrois et a demandé l’indépendance. Alors, le comte Tisza, qui était le président du gouvernement, a dit que Vaida était un traître. Alors, Iuliu Maniu a pris, lui aussi, la parole en demandant la même chose. Et alors, un membre de la famille des Habsbourg, Ferdinand, s’est lui aussi levé et a dit : « Nous ne pouvons pas accuser ces gens-là d’être des traîtres de leur pays, car ils sont nos députés, ils ne sont pas des traîtres. C’est normal qu’ils demandent l’indépendance de la Transylvanie ! Et on a demandé que l’indépendance de la Transylvanie soit soumise au vote. Et on a voté, mais ce Habsbourg qui avait parlé n’a pas voté. Pourtant, sa proposition a évité à Iuliu Maniu et à Vaida d’être exécutés, car le comte Tisza demandait qu’ils soient exécutés. »

    La présence des femmes sur la scène de la Grande Union n’a pas été moins importante que celle des hommes. Les mères, les épouses, les sœurs, les filles des grands hommes qui ont contribué à la Grande Union n’ont cédé en rien à leurs fils, leurs époux, leurs frères, leurs pères. Lucia Mihaly de la commune d’Apșa, fille d’un grand avocat roumain, se rappelait qu’elle avait brodé le tricolore qu’elle a arboré sur le balcon de leur maison de Sighet, au Maramureș. C’est devant ce drapeau que les nouveaux fonctionnaires de l’Etat roumain ont prêté serment, après le 1er décembre 1918. « En 1918 mon frère est venu de Cluj et il a apporté à notre mère un drapeau de Iuliu Maniu. Je l’ai brodé de soie colorée et nous sommes allés, avec mon frère, sur la place du centre-ville. Et les délégués sont venus de chaque village pour aller à Alba Iulia et mon frère a prêté serment et chacun a dit qu’il ne rentrerait pas sans qu’une décision favorable soit prise. Ensuite ils sont partis – certains à pied, d’autres en charrette ou à cheval, car les Hongrois avaient arrêté les trains à destination d’Alba Iulia. Mon frère est parti, lui aussi, et lui et Ilie Lazăr portaient le drapeau. »

    En effet, quelle joie peut être plus grande que celle qu’un peuple éprouve quand une guerre dévastatrice de 4 ans finit et qu’elle s’achève par un nouveau pays ? (Trad. : Dominique)

  • 01.12.2019 (mise à jour)

    01.12.2019 (mise à jour)

    Fête nationale — « La Fête nationale est la plus émouvante des fêtes de la nation roumaine, un symbole de la liberté, de la démocratie, de nos droits et de nos libertés fondamentales ». C’est ce qu’a déclaré dimanche le chef de l’Etat roumain, Klaus Iohannis, lors de la réception organisée à cette occasion au Palais de Cotroceni, siège de l’Administration présidentielle. « Les Roumains ont défendu la démocratie dans la rue et dans les bureaux de vote », a affirmé le président, précisant qu’ il « souhaite que les Roumains de l’étranger rentrent dans le pays et qu’il y retrouvent une Roumanie fonctionnelle ».


    La Roumanie a célébré ce dimanche, 1er Décembre, les 101 ans écoulés depuis la création de l’Etat national unitaire. A l’occasion de la Fête nationale, la capitale roumaine, Bucarest, a accueilli le traditionnel défilé militaire. Y ont participé 4000 militaires et spécialistes des ministères de l’Intérieur et de la Défense, du Service roumain de renseignement et de l’Administration locale des pénitenciers, appuyés par 200 moyens techniques ainsi que 500 soldats de 21 pays partenaires et alliés. Plusieurs dizaines d’avions ont survolé le ciel de la capitale pendant cet événement auquel a assisté le président du pays, Klaus Iohannis. La Fête nationale a également été marquée dans d’autres grandes villes à travers le pays. Le premier ministre Ludovic Orban a été présent à la parade militaire organisée à Alba Iulia, ville du centre du pays où l’Union de la Transylvanie avec la Roumanie a été proclamée le 1er Décembre 1918. Toutes les institutions militaires ont arboré le drapeau national tandis que les navires maritimes et fluviaux ont hissé le Grand pavois. La Fête nationale a également été célébrée par les soldats roumains déployés en Afghanistan, dans les Balkans occidentaux, au Mali, en Irak et en Pologne. Devenu Fête nationale de la Roumanie après la chute du communisme, en décembre 1989, le 1er Décembre marque la finalisation, à la fin de la Première Guerre mondiale, plus précisément en 1918, du processus de formation de lEtat roumain unitaire, par lentrée sous lautorité de Bucarest de toutes les provinces à population roumaine majoritaire ayant appartenu aux empires multinationaux voisins.



    Message — Le président américain Donald Trump a transmis à son homologue Klaus Iohannis un message à l’occasion de la Fête nationale de la Roumanie. « La Roumanie est un allié inestimable des Etats-Unis et de l’OTAN », est-il dit dans ce message. Le président américain s’est par ailleurs félicité de l’engagement ferme de Bucarest à partager les responsabilités et la sécurité transatlantique. Donald Trump a également apprécié l’attachement de la Roumanie aux valeurs communes de la démocratie, de l’Etat de droit et de l’économie de marché.



    Défense — Le général-lieutenant Daniel Petrescu a été investi dimanche des fonctions de chef d’Etat – major de la Défense. Lors de la cérémonie d’investiture, le président Klaus Iohannis a déclaré que le nouveau chef de l’armée roumaine doit agir avec détermination. Il a également affirmé que la sécurité et la défense du pays constituent une priorité stratégique qui repose sur le renforcement de la position de la Roumanie au sein de l’OTAN et de l’UE et sur l’approfondissement du partenariat stratégique avec les Etats-Unis. A son tour, le nouveau chef d’Etat – major de l’Armée a affirmé que l’élément central de son mandat serait la continuité, avec un accent particulier sur la création d’une armée moderne. Parmi ses priorités figurent l’accroissement de la capacité de combat des unités, la formation des futurs commandants, l’appui interinstitutionnel fourni aux autorités de l’administration publique centrale et locale, le respect des engagements internationaux pris par la Roumanie.



    Tirana – La Roumanie a envoyé en Albanie, pays qui a été secoué par un séisme de magnitude 6,4 sur l’échelle de Richter, des aides humanitaires consistant en tentes, sacs de couchage, lits, couvertures, matelas et draps, précise un communiqué du gouvernement de Bucarest. Deux aéronefs C-130 Hercules ont transporté en Albanie les aides humanitaires et en ont remmené les 52 sapeurs pompiers roumains qui ont participé aux missions de recherche et de sauvetage menées dans les zones touchées par la secousse. Ces opérations ont officiellement pris fin ce dimanche. Le premier ministre albanais, Edi Rama, a fait savoir que le tremblement de terre avait fait 51 victimes et plusieurs centaines de blessés et qu’il avait laissé des milliers de personnes sans abri. Les villes les plus affectées sont Durres, sur la côte adriatique et Thumane, au nord de Tirana.



    Commission européenne — La Commission Européenne de l’Allemande Ursula von der Leyen, a démarré ses travaux ce dimanche 1 décembre. Les Etats membres ont décidé que le nouvel Exécutif pourra fonctionner avec 27 commissaires au lieu de 28, après le refus de Londres d’avancer sa proposition dans le contexte du Brexit. La Roumaine Adina Valean , issue du Groupe des Populaires européens est chargée du portefeuille des Transports. La première réunion officielle du Collège des commissaires aura lieu le 4 décembre et portera sur l’adoption de plusieurs décisions bureaucratiques.



    Handball – La sélection de Roumanie de handball féminin a remporté dimanche sa première victoire au sein du Groupe C des préliminaires de la Coupe du monde accueillie par le Japon jusqu’au 15 décembre. Elle a vaincu le Sénégal, sur le score de 29 à 24. Lors du premier match, samedi, les Roumaines se sont inclinées devant lEspagne, score 31-16. Dans le même groupe, le Monténégro a triomphé contre le Kazakhstan (30-21), tandis que l’Espagne s’est imposée face à la Hongrie (29-25). Les sportives roumaines rencontreront les handballeuses kazakhes le 3 décembre. Notons qu’entre 1957 et 2017 la Roumanie n’a manqué aucune compétition mondiale de handball. Les tricolores ont décroché l’argent en 2005, en Russie et le bronze, en 2015, au Danemark.



    Météo — Les météorologues ont lancé une mise en garde, valable de lundi matin à mardi matin, contre les chutes de neige, le verglas, les fortes rafales de vent et le froid. Les précipitations seront signalées d’abord sur l’ouest, le nord, le centre du pays et dans les régions de montagne, mais elles vont peu à peu gagner le reste du territoire. Dans la première partie de la semaine, il fera froid le matin et la nuit, notamment dans les régions du nord. Les températures minimales iront de -8° à 2°, tandis que les maxima s’étaleront entre 0° et 10°.


  • Camarades d’armes à Bucarest, tout comme au Mali

    Camarades d’armes à Bucarest, tout comme au Mali

    Un détachement de la base aérienne 106 Bordeaux – Mérignac de l’Armée de l’Air, formé de 18 militaires participera ce 1er décembre à Bucarest, à la parade militaire qui marque la Fête nationale de la Roumanie. C’est la sixième fois que l’armée française a l’honneur de participer aux festivités consacrées à la Fête nationale de Roumanie. Sur l’avenue Kisseleff de la capitale roumaine, le détachement français sera très facile à repérer au cours de la parade militaire. Les 18 militaires hommes et femmes défileront en forme de delta, la forme d’un avion de chasse Rafale.



  • 23.11.2019 (mise à jour)

    23.11.2019 (mise à jour)

    Présidentielle – Le dimanche 24 novembre aura lieu en Roumanie le second tour du scrutin présidentiel. Le président sortant, Klaus Iohannis, soutenu par le Parti national libéral, au pouvoir, affronte l’ex-cheffe du gouvernement social-démocrate et présidente du PSD, Viorica Dăncilă. Tout comme au premier tour de scrutin, les Roumains de létranger ont trois jours à leur disposition pour voter, de vendredi à dimanche et le nombre des bureaux de vote sélève à 838. Plus de 315 mille Roumains de la diaspora avaient voté jusque samedi soir. 17.500 d’entre eux ont opté pour le vote par correspondance, introduit pour la première fois. La mobilisation électorale la plus importante a été signalée en Italie, au Royaume-Uni, en Allemagne, en Espagne et en République de Moldova.



    Gaudeamus – La 26e édition de la Foire du livre « Gaudeamus » organisée à Bucarest par Radio Roumanie et qui marque les 30 ans écoulés depuis la révolution anticommuniste de 1989, sachèvera dimanche. 8.000 stands de livres ont été aménagés cette année. Les visiteurs ont eu le choix entre plus de 900 événements, dont lancements de livres, débats ou sessions dautographes. Samedi, au quatrième jour de la Foire, le professeur Thierry Wolton a lancé le 2e volume de sa trilogie « Une histoire mondiale du communisme. Essai dinvestigation historique ». Intitulé « Les Victimes » ce 2e tome présente la perspective des dizaines de milliers de personnes qui ont connu la prison, la déportation, la famine, la torture, la déshumanisation totale et même lextermination.



    Défilé militaire – 3.500 militaires roumains et 500 soldats dune vingtaine de pays alliés ou partenaires, 200 moyens techniques et plus de 50 avions participeront, le 1er Décembre, à Bucarest, au défilé militaire à loccasion de la Fête nationale de la Roumanie, a fait savoir le ministère de la Défense. Par ailleurs, les militaires roumains déployés sur les théâtres dopération en Afghanistan, dans les Balkans occidentaux et au Mali ainsi que les soldats se trouvant en mission en Pologne vont participer à des cérémonies militaires et à dautres activités organisées par la même occasion. Devenu fête officielle après la Révolution anticommuniste de 1989, le 1er Décembre marque la finalisation, en 1918, du processus de création de lEtat national unitaire roumain, par lentrée sous lautorité de Bucarest de toutes les provinces à population roumaine majoritaire faisant partie jusque-là des empires multinationaux.



    Météo – Le ciel sera couvert, mais les températures vont hausser légèrement. De faibles pluies sont à attendre sur le sud et le sud-est du pays. En haute montagne, notamment dans les Carpates orientales et méridionales, on attend des giboulées et de la neige. Le vent soufflera fort sur le sud – ouest, le nord – est et sur le littoral de la mer Noire, avec des vitesses pouvant atteindre les 70 à 75 km/h. Les températures maximales iront de 2° à 15°.


  • La semaine du 26 novembre au 2 décembre

    La semaine du 26 novembre au 2 décembre

    Le Parlement de Bucarest a célébré le Centenaire de la Grande Union


    Le Parlement roumain s’est réuni mercredi en séance solennelle pour marquer le siècle écoulé depuis la Grande Union. Dans son allocution, le président Klaus Iohannis a affirmé que, 100 ans après l’accomplissement de l’unité nationale, les politiciens, quels que soient leurs partis et leurs doctrines, devaient répondre à la question de savoir s’ils allaient continuer à promettre beaucoup et faire peu, ou s’ils allaient avoir le courage et la responsabilité de jeter les bases du développement de la Roumanie en son deuxième Centenaire. Le chef de l’Etat a souligné les grands espoirs des Roumains pour l’avenir de leur pays, ainsi que leurs attentes justifiées à l’égard des dirigeants. A son tour, la première ministre Viorica Dăncilă a lancé un appel à l’unité de la classe politique. A la séance solennelle du parlement ont participé, entre autres, les anciens présidents de la Roumanie Emil Constantinescu et Traian Băsescu, les membres du gouvernement et les chefs des missions diplomatiques accrédités à Bucarest, le président de l’Académie roumaine, le président de l’Association nationale des anciens combattants, le patriarche de l’Eglise orthodoxe roumaine et des représentants de l’Eglise catholique et de l’Eglise gréco-catholique ont également compté parmi les invités.



    Les Roumains ont célébré le 1er Décembre leur Fête nationale


    Ces jours-ci ont eu lieu, aussi bien en Roumanie qu’à l’étranger, des cérémonies culturelles, militaires ou religieuses marquant la Fête nationale et les cent ans depuis la création de la Grande Roumanie. Bucarest a accueilli la plus importante parade militaire organisée depuis 1990. Plus de 4.000 militaires et 200 véhicules ont défilé, en passant sous l’Arc de Triomphe. Près de 500 soldats et officiers, originaires de 22 pays alliés et partenaires, ont défilé aux côtés des troupes roumaines. Une autre parade militaire, comptant sur la présence de 1.600 troupes, 150 véhicules et 23 aéronefs militaires a eu lieu à Alba Iulia, dans le centre de la Roumanie, ville symbole de la Grande Union, réalisée le 1er Décembre 1918. La ville historique de Iasi a été proclamée la capitale historique de la Roumanie, cependant que Alba Iulia est devenue la capitale de la Grande Union, en guise de reconnaissance en cette année du Centenaire de leur rôle central dans l’accomplissement du projet d’union de tous les Roumains dans un même Etat. La Fête nationale a également été marquée sur les théâtres d’opérations de l’Armée roumaine, ainsi qu’à l’étranger, au moyen d’actions culturelles organisées par l’Institut culturel roumain et les missions diplomatiques roumaines. Au Parlement européen, une exposition dédiée aux Roumains qui ont marqué le monde a été organisée. Devenue jour de Fête national après la chute du communisme de 1989, le 1er Décembre marque l’achèvement de l’unité nationale à l’intérieur des frontières d’un même Etat, à la fin de la Première Guerre mondiale.



    Inauguration, à Paris, de la Saison croisée Roumanie/France


    C’est en présence des présidents roumains et français, Klaus Iohannis et respectivement Emmanuel Macron, qu’a été inaugurée à Paris la Saison croisée Roumanie/France, événement prévu de longue date dans le cadre du Partenariat stratégique qui scelle les relations bilatérales. Entre le 1er Décembre 2018 et le 14 Juillet prochain, des centaines d’événements culturels, éducatifs, couvrant les domaines de l’économie, de l’innovation, de l’entrepreneuriat, de la gastronomie, du tourisme et des sports, ainsi que de la coopération entre les collectivités locales, auront lieu dans les deux pays. La Saison croisée se propose de renforcer les liens qui unissent les deux pays. Klaus Iohannis a rappelé que la Roumanie reprend le 1er janvier prochain et pour la première fois la présidence tournante du Conseil de l’UE. Par l’intermédiaire de la Saison, la France et la Roumanie montrent leur volonté commune de célébrer les valeurs fondatrices de l’UE, à travers cet ample projet commun, a déclaré le chef de l’Etat roumain, Klaus Iohannis. A son tour, Emmanuel Macron a réaffirmé le caractère hautement symbolique de cette Saison, la première que la France organise avec un autre Etat membre de l’UE, dans le contexte où la culture constitue un liant profond de l’identité européenne. Les deux présidents ont signé à l’occasion une déclaration politique censée renforcer le Partenariat stratégique unissant nos deux pays. Klaus Iohannis a rencontré à Paris des représentants de la diaspora roumaine dans l’Hexagone, prônant une attitude d’unité et leur implication accrue pour contribuer, fut-ce depuis la capitale française, au processus de modernisation de la Roumanie.


    Le projet d’une nouvelle loi des retraites – adopté par le Sénat de Bucarest


    Le Sénat roumain a adopté le projet de la nouvelle loi des retraites, promu par la coalition de gauche, au pouvoir. La croissance progressive de la valeur du point de retraite d’ici 2021, la diminution de l’âge de la retraite pour certaines catégories de salariés ou encore la prise en compte des années d’études consacrées à préparer une maîtrise ou une thèse de doctorat dans le calcul de l’ancienneté figurent parmi les principales modifications stipulées dans le projet. La durée minimum de cotisation demeure à 15 ans. Un amendement promu par l’UDMR et qui a eu l’aval de la majorité prévoit la possibilité d’une retraite anticipée au bénéfice des mères avec au moins trois enfants. L’opposition a critiqué le projet de loi, le Parti national libéral votant contre, alors que les sénateurs de l’USR se sont abstenus. Le pouvoir a défendu la loi, mettant en avant les revendications des associations représentatives des retraités. Le projet voté au Sénat est arrivé à la Chambre des députés, Chambre décisionnelle en l’occurrence, et qui devra se prononcer au mois de décembre sur le sort qu’elle réserve au projet.



    Météo terrible partout en Roumanie


    Bucarest et près de la moitié des départements que compte la Roumanie sont placés en vigilance jaune, à cause des chutes de neige, des coups de vent et d’une baisse sensible de la température, le thermomètre virant en-dessous de 0° partout dans le pays. Le vent a atteint à certains endroits 75 km/h, alors que les chutes massives de neige ont déterminé une baisse de la visibilité à moins de 100 mètres. La circulation routière a été fortement affectée, des retards étant enregistrés dans le cas du trafic aérien et ferroviaire. Les ports roumains à la mer Noire ont été également fermés.