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  • La plaine du Bărăgan en 3D

    La plaine du Bărăgan en 3D

    Amis auditeurs, depuis ce printemps pas comme les autres, nous nous tournons de plus en plus vers des projets consacrés à l’exploration virtuelle de la réalité, pour vous les présenter dans l’espace de cette rubrique. C’est toujours d’un tel projet qu’il sera question aujourd’hui. Il s’agit du premier guide touristique destiné entièrement au sud-est du pays : « Explorateur dans la plaine du Bărăgan », qui permet aux « voyageurs » de découvrir de manière virtuelle le patrimoine matériel et immatériel de cette région du pays. La plateforme itinerama.ro offre entre autres au public le premier guide audio de la zone, le premier musée 3D du Bărăgan et des tours virtuels dédiés au chef d’orchestre Ionel Perlea et au sculpteur Nicăpetre, deux grandes personnalités culturelles nées dans le sud-est de la Roumanie.

    Une centaine de sites au fort potentiel touristique ont été identifiés dans un premier temps. Cristian Curuș, manager du projet, explique :Une partie de ces sites est en train d’être explorée : musées, sites archéologiques que les touristes peuvent visiter, moyennant une taxe modique. Il y a pourtant un grand nombre de sites qui n’ont pas encore été intégrés au réseau touristique. Ils sont considérés comme appartenant au patrimoine du pays, mais ils ne sont pas exploités. Il s’agit de vieux manoirs, d’églises et même de sites archéologiques auxquels les gens n’ont pas accès. Le guide virtuel de la plaine du Bărăgan propose 4 types de tours. Il y a tout d’abord le « Haut Bărăgan », dont les sites les plus importants se trouvent dans les comtés de Călărași et Ialomița, « Le Bărăgan du sud au nord », qui comporte des sites situés le long du Danube, entre Călărași et Brăila, un « tour des manoirs » et un « tour des lieux de culte ». Ces tours, les touristes peuvent les organiser tout seuls de la manière qui leur convient. Sur le site du projet, itinerama.ro, seront disponibles des cartes interactives où ils trouveront les distances entre les sites et le temps nécessaire pour les parcourir, ce qui les aidera à réaliser leur propre itinéraire.

    Un des photographes du projet, Adriana Lucaciu, nous raconte son expérience du projet.

    J’ai pris en photo de nombreux manoirs, qui sont malheureusement abandonnés et pas très bien conservés. J’ai pris des photos dans l’aire protégée de Popina Bordușani, qui est un lieu féérique et peu connu. J’ai photographié de nombreuses croix datant des années 1800, qui surgissent comme ça, au milieu de la plaine, et sur lesquelles sont incrustés toute sorte de symboles. Ces symboles, on peut les déchiffrer en visitant l’exposition qui leur est dédiée au Musée de l’agriculture de Slobozia.

    Ce musée est d’ailleurs un objectif touristique que la photographe Adriana Lucaciu nous recommande chaleureusement.Le Musée de l’agriculture de Slobozia est un musée très sympathique. Les visiteurs y découvrent des ateliers d’autrefois. On se promène le long d’un couloir et on voit comment travaillaient le forgeron, le boulanger, on voit une salle de classe avec des pupitres en bois et des manuels anciens, on voit à quoi ressemblait une cuisine d’autrefois. Le musée comporte également une exposition de croix en pierre. Des recherches ont été réalisées à Poiana. Dans ce village il y a un cimetière désaffecté où se dressent des croix en pierre datant des années 1800. Les textes et les symboles inscrits sur ces croix sont expliqués aux visiteurs.

    Cette vaste plaine du Bărăgan offre-t-elle aux touristes quelque chose d’inédit à visiter ? Adriana Lucaciu.
    Nous avons découvert sur une liste de sites de la région l’existence, à Lehliu, d’un « cimetière maudit ». Nous nous sommes rendus sur place et nous avons tenté de nous renseigner auprès des gens, mais, en entendant notre question, ils nous regardaient tous d’un air bizarre. Finalement, nous sommes tombés sur un jeune homme qui s’est rappelé qu’il y avait dans le village un cimetière abandonné depuis longtemps, mais il ne savait pas où il se trouvait. Il nous a seulement indiqué une ruelle, que nous avons parcourue plusieurs fois d’un bout à l’autre. Finalement, un petit vieillard de 83 ans est sorti d’une cour. Quand il nous a entendus parler du cimetière, il nous a dit que celui-ci avait été abandonné dès la période où il était né. Il nous a montré des arbres au loin et nous a dit que si nous voulions le trouver, nous devions nous aventurer sous les feuillages et nous allions trouver des croix. Je ne saurais exprimer le sentiment que nous avons éprouvé en découvrant ces croix en pierre, dont certaines étaient déjà à terre, d’autres encore debout. Envahies par la végétation, elles semblaient en dialogue avec la nature, intégrées à l’ambiance du bord du lac.

    Le projet « Explorateur dans la plaine du Bărăgan » est mis en œuvre avec le concours de l’Administration du fond culturel national, de l’Institut national du patrimoine et des musées partenaires de la région.
    (Trad. : Dominique)

  • Virtueller Reiseführer: der Bărăgan in 3D

    Virtueller Reiseführer: der Bărăgan in 3D

    Ein neues virtuelles Projekt wurde im November in Rumänien gestartet: der erste Reiseführer, der ausschlie‎ßlich dem Bărăgan gewidmet ist, einer Region im südöstlichen Teil des Landes. Der Führer hei‎ßt Itinerama – Explorer in Bărăgan und bietet Besuchern eine umfassende Liste von materiellen und immateriellen Kulturerbstätten aus der Region. Die Plattform enthält auch den ersten Audioguide der Region, das erste 3D-Museum von Bărăgan und spezielle Abschnitte, die dem Musikdirigenten Ionel Perlea und dem Bildhauer Nică Petre gewidmet sind, die aus dieser Gegend stammen. Cristian Curuș, der Leiter des Projekts, sagte, dass in der ersten Phase 100 verschiedene Orte mit touristischem Potenzial identifiziert wurden:



    Einige dieser Orte werden bereits als Touristenattraktionen genutzt, wie zum Beispiel die Museen und die archäologischen Stätten, die für eine sehr geringe Eintrittsgebühr besucht werden können. Es gibt aber auch viele andere Orte, die nicht auf der touristischen Landkarte stehen. Einige dieser Orte gelten als Kulturerbe und stehen auf der Liste der geschützten Denkmäler, sind aber für Besucher nicht zugänglich, wie z.B. Herrenhäuser, Kirchen und sogar archäologische Stätten, zu denen die Besucher keinen Zutritt haben. Zum Beispiel hatten Touristen in den letzten zwei Jahren keinen Zugang zu der Stätte in Popina Bordușani, im Landkreis Ialomița, aber dank dieses Projekts versuchen wir, zusammen mit dem Museum des Landkreises Ialomița eine Reihe von Führungen für Besucher zu organisieren. Der Bărăgan-Reiseführer schlägt vier Routen vor: die obere Bărăgan-Region, mit den wichtigsten Sehenswürdigkeiten in den Kreisen Călărași und Ialomița; der Bărăgan von Süden nach Norden, mit einer Reihe von potentiellen Sehenswürdigkeiten entlang der Donau auf der Strecke zwischen Călărași und Brăila, eine Besichtigung von Herrenhäusern und eine Besichtigung der Kirchen. Die Besucher können diese Ausflüge selbständig organisieren. Die Website des Projekts, itinerama.ro, wird interaktive Karten zur Verfügung stellen, die die Entfernung in km zwischen den verschiedenen Orten, die Zeit, die man braucht, um dorthin zu gelangen, usw. zeigen, so dass Touristen ihre eigene Reiseroute erstellen können.“



    Adriana Lucaciu ist eine der Fotografen, die an dem Projekt zur Erstellung eines Online-Touristenführers für den Bărăgan mitgearbeitet haben. Sie erzählte uns, wie die Erfahrung für sie war:



    Wir haben viele Herrenhäuser fotografiert, die leider verlassen sind und sich aus Sicht des Denkmalschutzes in keinem guten Zustand befinden. Wir haben auch Fotos vom Schutzgebiet Popina Bordușani gemacht, das sehr wenig bekannt ist, obwohl es ein wunderschöner Ort ist. Wir machten auch Fotos von vielen Kreuzen am Stra‎ßenrand. Viele stammen aus der Zeit um das Jahr 1800 herum. Einige stehen dort, wo man sie am wenigsten erwartet, nämlich mitten in den Feldern. Sie sind mit allen möglichen geschnitzten Symbolen verziert. Die Besucher des Landwirtschaftsmuseums in Slobozia können mehr darüber erfahren.“



    Adriana Lucaciu erzählt uns nun mehr über das Landwirtschaftsmuseum in Slobozia, von dem sie sagt, dass es ein sehr schöner Ort für einen Besuch sei:



    Das Landwirtschaftsmuseum in Slobozia ist sehr angenehm gestaltet. Es beherbergt einige Räume, in denen mehrere Werkstätten — so wie sie früher mal waren — eingerichtet wurden. Die Besucher können den Korridor entlang gehen und auf beiden Seiten Räume sehen, die verschiedene Werkstätten nachbilden, eine Eisenschmiede oder eine Bäckerei sowie ein altes Schulzimmer mit Holzbänken und alten Handbüchern und eine alte Küche. Das Museum hat auch eine Sammlung von Steinkreuzen aus dem Dorf Poiana, die nach der Auflösung des örtlichen Friedhofs herübergebracht wurden. Die Kreuze stammen aus dem frühen 19. Jh. Es gibt Erklärungen für die Besucher mit Übersetzungen der Inschriften und der Interpretation der Symbole.“




    Die Fotografin Adriana Lucaciu sagt, dass es in der Region ganz viele ungewöhnliche Orte gebe:



    Als wir uns eine Liste von Kulturerbstätten ansahen, stie‎ßen wir auf einen Hinweis auf einen sogenannten verfluchten Friedhof in Lehliu. Also begannen wir, danach zu suchen. Leider wurde kein genauer Ort genannt. Als wir in Lehliu ankamen, begannen wir, die Einheimischen nach dem Friedhof zu fragen, aber alles, was wir als Antwort bekamen, waren komische Blicke. Schlie‎ßlich trafen wir einen jungen Mann, der sich daran erinnerte, dass es im Dorf einen verlassenen Friedhof gab. Er wusste aber nicht genau, wo er sich befand, sondern konnte uns nur die Richtung andeuten. Wir liefen diese Stra‎ße auf und ab und dann kam ein netter alter Mann aus seinem Haus. Wir fragten ihn nach dem Friedhof. Er sagte, er sei verlassen worden, bevor er geboren wurde. Er zeigte auf einige Bäume in der Ferne und sagte, wenn wir an diesen Bäumen vorbeigingen und uns in die dahinter liegende Einöde wagen würden, würden wir die Kreuze sicher finden. Genau das geschah, und ich kann Ihnen nicht sagen, wie wir uns fühlten, als wir die Steinkreuze sahen — einige noch stehend, andere zu Boden gefallen und von der Vegetation am Flussufer überwuchert.“



    Itinerama — Explorer in Bărăgan, das Projekt zur Kartierung der touristischen Attraktionen in dieser südostrumänischen Region, wird mit Unterstützung der Verwaltung des Nationalen Kulturfonds, des Nationalen Instituts für Kulturerbe und der Museen in der Region Bărăgan durchgeführt.

  • SALT: Bukarester Kasperltheater beherbergt Figurentheater-Festival

    SALT: Bukarester Kasperltheater beherbergt Figurentheater-Festival

    Zum ersten Mal fand das Festival SALT zwischen dem 25. und dem 28. Februar statt. Ausgangspunkt des Projektes ist die gleichnamige Plattform, die den Künstlern im Figurentheater gewidmet wird. Das Bukarester Puppentheater Ţăndărică“ unterstützt allerdings Darsteller, Regisseure, Choreographen, Drehbuchautoren im Bereich Marionettentheater bei ihren Projekten. Das Festival wurde mit der Aufführung Apolodor“, in der Regie von Silvia Roman eröffnet, Drehbuchautorin ist Iuliana Vîlsan. Auf dem Programm des ersten Festivaltages stand auch die Aufführung Die Häuser der Clowns“ des griechischen Puppentheaters Merlin.



    Die Aufführungen wurden auch von Workshops begleitet, die sich beim jüngeren Publikum gro‎ßen Erfolgs erfreuten, einer davon Der kleine Prinz — ein Zufall“, eine Mischung aus moderner Technik und der Kunst des Marionettentheaters. Koordiniert wurde die Aufführung von Mona Toncu und Raluca Rădulescu. Die Kunstberaterin des Theaters Ţăndărică“, Miruna Simian, kommt zu Wort mit Einzelheiten über das Projekt:



    Der Workshop, der sich über eine ganze Woche erstreckte, brachte Tradition und moderne Technik im Figurentheater zusammen. Die Kinder, die älter als 8 Jahre waren, haben dabei gelernt, eine Marionette zu handhaben und wie man sie durch 3D-Sensoren zum Leben bringen kann. In den Marionetten waren Sensoren eingebaut und ihre Bewegungen wurden auf dem Bildschirm gezeigt. Heutzutage kann das ein wenig merkwürdig wirken, eine Marionette zu handhaben, es begeistert nicht mehr die Kinder wie früher, daher haben wir uns entschieden, die 3D-Technik dafür einzusetzen, um das Puppentheater auch für die Kinder von heute attraktiv zu machen.“





    Die griechischen Künstler Dimitris Stamou und Demi Papada sind am zweiten Festivaltag mit der Aufführung Noone‘s land“ aufgetreten. Die Künstler haben auch einen den Experten im Figurentheater gewidmeten Workshop gehalten, Anima Studio Ţăndărică. Unsere Gesprächspartnerin Miruna Simian kommt erneut zu Wort mit Einzelheiten:



    Die Herangehensweise der griechischen Künstler haben wir sehr geschätzt. Wir arbeiten bereits zum dritten Mal zusammen, diesmal sind sie mit zwei Aufführungen aufgetreten: einer für Kinder und einer für Erwachsene. Ihre Aufführungen sind, meiner Meinung nach, von der Auswahl der aktuellen Themen her, mit denen sie sich befassen, bis zur Art und Weise, in der sie die Marionetten handhaben und dem Design, makellos. Es handelt sich eigentlich um zwei Wanderaufführungen, die in den letzten zehn Jahren überall in der Welt bei gro‎ßen Fachveranstaltungen zu sehen waren. Bei unserem Festival haben sie auch einen Workshop gehalten, der den rumänischen Profis im Bereich einen Einblick in die Welt der Regisseure von Marionettentheater verschaff hat.“





    Am letzten Festivaltag hat das Theater Ţăndărică das Konzept #FreeStyle Puppetry vorgestellt. Das Konzept sieht freie Animation und Improvisation auf unterschiedlichen Themen vor.

  • Panthéon 3D

    Panthéon 3D

    En franchissant le seuil de cet édifice imposant, érigé entre 1851 et 1853, on peut retourner à la préhistoire, à l’époque des Daces et des Romains, vivre la révolte paysanne de Horea ou les deux conflagrations mondiales. A partir de cette année, les œuvres d’art de l’époque romaine faisant partie de la collection du Musée National de l’Union seront mises en valeur par leur numérisation en 3D. Le public malvoyant aura également accès à ce patrimoine, grâce à une impression tridimensionnelle.

    Le projet s’appelle Panthéon 3D et il est mis en œuvre par une équipe dont fait partie George Bounegru, archéologue du musée : « L’automne dernier, nous avons imaginé un programme culturel pour les années 2018-2019. Ce programme pluriannuel, Panthéon 3D, permettra une mise en valeur du patrimoine archéologique de l’époque romaine par la technologie moderne, à savoir la numérisation en 3D des œuvres d’art de cette époque représentant des divinités et des personnages mythologiques. Une collection virtuelle, une plate-forme interactive en 3D sera également réalisée, qui sera une sorte d’exposition mobile. S’y ajouteront 4 expositions temporaires – classiques, cette fois-ci – consacrées à la religion et à l’art romain. 4 catalogues seront lancés à cette occasion, ouvrages de popularisation qui seront disponibles au Musée national de l’Union. »

    A part la numérisation des artéfacts archéologiques, le musée organise également des ateliers. George Bounegru : « Le premier atelier, « Mythologie 3D » s’est déjà déroulé. Cet atelier, consacré aux mythes a été destiné aux élèves du Lycée d’art « Regina Maria » de la ville, qui ont réalisé des créations artistiques à partir des thèmes mythologiques que nous leur avons présentés. Ces ouvrages sont exposés aux Musée Principia – qui est l’autre musée de la ville. »

    George Bounegru mentionne d’autres particularités de ce projet, placé sous l’égide de l’Année européenne du patrimoine : « Notre projet a démarré cette année. « Mythologie 3D » est le premier événement, prévu du 19 mai au 1er août, aussi bien au siège du Musée national de l’Union qu’à celui du Musée Principia. Y sont exposées des objets de la collection Panthéon 3D, représentant la mythologie romaine : sculptures ou objets en bronze à caractère mythologique. Ils sont mis en valeur d’une manière moderne, dans de nouvelles vitrines à éclairage moderne, et ils sont accompagnés de panneaux en roumain et en anglais, qui expliquent les mythes liés à ces objets. Une exposition, dédiée à la mythologie classique est prévue à l’automne et deux autres l’année prochaine. Chacune bénéficiera d’un catalogue qui sera mis à la disposition de nos visiteurs. »

    George Bounegru nous incite à visiter le Musée national de l’Union : « Le Musée national de l’Union d’Alba Iulia est un des plus prestigieux de Roumanie. Il dispose d’un patrimoine remarquable, appartenant surtout à l’époque romaine. Alba Iulia est une ville érigée au-dessus d’autres villes, pour ainsi dire, son sous-sol recèle des vestiges de l’époque romaine. Alba Iulia est l’ancienne cité d’Apullum, qui a été capitale de la Principauté de Transylvanie. C’est aussi la ville qui a accueilli le Grand rassemblement national de 1918, lors duquel a été parachevée la Grande Union. Le Musée de l’Union dispose d’un patrimoine inestimable représentant tous ces moments clé de l’histoire roumaine. J’invite les passionnés de culture, de mythologie, de religions antiques, notamment romaines, à passer le seuil de notre musée, pour l’explorer. »

    Le Musée, dont les collections comptent quelque 200.000 objets, organise annuellement une cinquantaine d’expositions temporaires. (Trad. : Dominique)

  • Competenţele digitale în România

    Competenţele digitale în România


    Când vorbim despre competenţele informatice şi digitale ale românilor, date certe şi verificate încep să se amestece cu cele puţin plauzibile şi greu verificabile: de la viteza conexiunii la internet şi performanţele elevilor români dovedite la olimpiadele internaţionale de profil până la mitul potrivit căruia, în Silicon Valley, a doua limbă vorbită în mod curent este româna. O primă observaţie ar fi aceea că, în privinţa digitalizării, România este o ţară a paradoxurilor, după cum a constatat Veronica Ştefan, reprezentanta organizaţiei non-guvernamentale “Social-Doers”. Aici, unii din cei mai buni specialişti în IT din lume coabitează cu cei 43% dintre români care nu au competenţe digitale.



    Veronica Ştefan: România foloseşte foarte mult tehnologia digitală, mai ales, pentru reţelele de socializare – la acest capitol, suntem pe locul 3 din toate statele-membre ale UE -, dar este pe ultimul loc la folosirea tehnologiei pentru accesarea serviciilor publice. La fel de puţin, folosesc românii serviciile electronice pentru internet banking, pentru achiziţii online. Pe de o parte, avem un şomaj destul de ridicat în rândul tinerilor – de aproximativ, 21% -, dar avem 0% şomaj în rândul tinerilor specializaţi în cadrul domeniului IT&C. Tehnologia se regăseşte în mult domenii: în energia regenerabilă, în educaţie, în viaţa de zi cu zi, în sănătate. Facem toate aceste lucruri împreună, concertat, sau fiecare se concentrează pe bucăţica lui? Sunt multe iniţiative şi există o prea puţină coordonare. Există facilităţi, pe care nu le conştientizăm.



    În acest context al paradoxurilor româneşti, dar şi al revoluţiei tehnologice de pe plan mondial, ne putem întreba cât de familiarizaţi sunt românii cu tehnologia digitală, în viaţa profesională şi cea personală, şi, mai ales, cum o folosesc la nivel socio-economic. Cât de coordonate sunt iniţiativele societăţii civile de a pregăti publicul larg pentru viitorul digital, dar şi pentru a încuraja antreprenoriatul digital? Deja ponderea economică a acestui sector este în creştere. În 2015 sectorul IT a contribuit cu 5,6% la formarea PIB-ului României, crescând de la 3,4% în 2010. În aceste condiţii, organizaţia SocialDoers a lansat, recent, un prim think-tank românesc format din adepţi ai domeniului digital, experţi, reprezentanţi ai mediului de afaceri şi specialişti în politici publice. Iniţiativa aceasta, denumită “Digital Citizens”, îşi propune, pe scurt, să-i pregătească pe români pentru un viitor, nu tocmai îndepărtat, în care tehnologia digitală ocupă un rol central în economie şi în multe aspecte ale vieţii sociale. Digitalizarea nu va însemna sau deja nu înseamnă doar folosirea calculatorului personal şi a unor gadgeturi diverse de genul telefoanelor sau tabletelor. Tehnologia digitală se întâlneşte în fabrici, acolo unde roboţii înlocuiesc forţa de muncă umană, precum şi în medicină unde organele anatomice sunt deja printate 3D. Cât de pregătiţi sunt chiar specialiştii români în acceptarea acestor realităţi, aflăm de la Elisabeta Moraru, Industry Manager la Google, prezentă la prima conferinţa publică a think-tankului “Digital Citizens”.



    Elisabeta Moraru s-a întâlnit, recent, cu un grup de medici rezidenţi: Era o sală plină de rezidenţi cărora le-am povestit despre inovaţie, nu despre aspecte tehnice sau tehnologii IT. Le-am arătat produse medicale care au fost printate 3D şi le-am spus că viitorul este să creăm fabrici de imprimante 3D, nu să producem noi acele produse 3D. Le-am vorbit despre organe anatomice produse 3D şi despre foarte multe alte produse. Şi ştiţi ce mi-au răspuns? Nu voi uita niciodată discuţia cu una din tinerele viitoare doctoriţe care mi-a replicat “Şi ce legătură au toate astea cu noi?”. Am plecat frustrată că un viitor medic mă poate întreba aşa ceva. E o schimbare de paradigmă. Cred că viitorul este al acelora care astăzi se educă şi vor lucra în 2030. Până la 13-14 ani se formează abilităţile pe care ulterior, le vom folosi în viaţă. După aceea, doar le şlefuim. Dacă nu ne facem şi noi ca în alte ţări unde copiilor li se predă de la clasa I cum să mute căsuţe sau blocuri de cărămidă pe calculator – de fapt, exprimarea grafică a programării -, cred că nu le oferim şanse celor care vor lucra în 2030.



    Nu doar copiii trebuie să-şi dezvolte competenţele digitale, ci şi adulţii, consideră Irinuca Văduva, coordonatoare de proiect în cadrul biroului ECDL România (European Computer Driving Licence), cel mai răspândit standard de certificare a competenţelor digitale. Irinuca Văduva: “EDCL de ani de zile se luptă cu o anumită mentalitate, care ne spune că suntem nativi digitali. Eu înţeleg că suntem copleşiţi de tehnologie, că se întâmplă lucruri pe care puţini ni le imaginam cu ceva timp în urmă. Însă România are o problemă, trăieşte în eroarea nativilor digitali. Copiii noştri nu sunt nativi digitali, deşi se nasc înconjuraţi de tehnologie şi, dacă ne referim statisticile făcute la nivel european, piaţa muncii din România stă foarte prost când e vorba de competenţe digitale, chiar cele elementare de utilizare a computerului personal. E nevoie de o abordare integrată. Să nu cădem în plasa lobby-ului pentru a face programare de la cinci ani – ceea ce e foarte bine – şi să uităm că, înainte de programare, oamenii trebuie să ştie cum se întrebuinţează toate aparatele astea digitale. Să ne întrebăm cu toţii dacă nu cumva, în loc de nativi digitali, nu suntem, de fapt, naivi digitali.”



    Indiferent de percepţia de sine şi de profesia pe care o practici, competenţele digitale trebuie dezvoltate, este părerea lui Şerban Ţîr, directorul tehnic al grupului de firme Gemini Solutions, care ne împărtăşeşte acum din experienţa sa în selectarea specialiştilor în IT: Atunci când vrei să angajezi oameni cu înaltă calificare e îngrozitor. Companiile organizează interviuri pentru candidaţi, iar fiecare candidat are programate câte 4 interviuri de angajare. Salariile sunt imense, au ajuns să fie chiar mai mari decât cele de afară. Aşadar, eu cred că merită să investim în cultivarea acestor competenţe digitale pentru e cea mai uşoară cale ca să ne asigurăm un viitor mai simplu şi mai rentabil din punct de vedere financiar.



    Nu doar rentabilitatea e importantă, este părerea unanimă a experţilor. Digitalizarea nu mai ţine, exclusiv, de viitor, ci a devenit un aspect fundamental în multe sectoare economice.


  • Iaşi en 3D

    Iaşi en 3D

    Il n’y a pas longtemps, une plate-forme culturelle dressait la liste des 25 plus belles bibliothèques au monde. Les visiteurs virtuels ont placé en tête de ce classement la bibliothèque de l’Université technique « Gheorghe Asachi » de Iasi, la considérant comme plus spectaculaire que des établissements similaires célèbres de pays tels l’Irlande, la France, le Brésil ou les Etats-Unis. Cette bibliothèque, ainsi d’autres objectifs importants de la ville pourront être admirés désormais grâce à l’application « Iaşi Virtual Reality ».

    Invité au micro de RRI, Radu Danciu nous a fourni des détails sur ce programme susceptible de nous aider à choisir des itinéraires virtuels: « Cette application virtuelle permet, depuis un portable ou un navigateur, de visiter dix attractions de la ville de Iaşi, dont le Musée de l’Union, le Palais de la Culture, l’intérieur de la bibliothèque Gheorghe Asachi – considérée comme une des plus belles au monde – ou le tilleul du poète national Eminescu. On peut voir tout cela à l’aide de lunettes Google Cardboard, où l’on installe son dispositif personnel, le portable par exemple. Les objets sont visualisés en trois dimensions, grâce à l’effet stéréoscopique similaire à celui du cinéma en 3D. On a le sentiment d’être sur ces lieux-mêmes. C’est difficile de rendre ces sensations, mais je peux vous dire qu’à chaque démonstration réalisée avec ces lunettes, la première réaction des gens a été de sourire. »

    Lors du récent World Travel Market, plus gros salon touristique professionnel au monde, organisé à Londres, Iaşi s’est vu pour la première fois promouvoir en tant que destination de week-end. Eternellement jeune, malgré ses 607 années d’existence attestées dans les documents, la ville de Iasi accueille l’Université, le Jardin botanique et le musée littéraire les plus anciens du pays.

    Radu Danciu : « Il existe aussi un audio guide, car chaque endroit a sa propre histoire. Nous envisageons d’ajouter d’autres attractions et d’étoffer les récits les accompagnant. L’application virtuelle sera bientôt disponible sur Google Playstore aussi, le magasin des applications pour les téléphones équipés d’Android. Elle est déjà retrouvable sur Itunes Appstore, pour les dispositifs Apple. Nous n’avons pas encore décidé de la date à partir de laquelle cette application sera également disponible sur les téléphones Windows. Détail important, l’application virtuelle est gratuite ».

    La ville de Iaşi a posé sa candidature pour le titre de capitale européenne de la culture en 2021 et le programme « Iasi Virtual Reality » compte parmi les préparatifs en ce sens.

    Radu Danciu: « La Fondation Iaşi Capitale européenne de la culture 2021 a organisé une série de rencontres avec différentes catégories de professionnels de Iaşi (architectes, artistes, spécialistes des techniques de l’information) pour recueillir des nouvelles propositions. Aux côtés de Victor Chirilă, qui s’occupe de la fabrication des lunettes Google Cardboard, nous y avons participé avec une brève présentation de ce programme pilote et de ses perspectives dans les cinq ans à venir. »

    Les initiateurs de ce projet souhaitent inscrire dans ce tour virtuel tous les endroits importants de la ville de Iasi, la capitale de la province de Moldavie. L’application sera promue aussi dans d’autres grandes villes de Roumanie (Bucarest, Cluj et Timişoara), mais aussi à Londres, Paris, Bruxelles, Amsterdam et Berlin. (Trad. Mariana Tudose)

  • Muzeul digital de la ferma de bivoli

    Muzeul digital de la ferma de bivoli

    Inspirată din sculptura Miracolul a lui Constantin Brâncuşi, clădirea se naşte natural
    din pământ prin intermediul unor spirale de aur
    (spiralele Fibonacci) şi se cristalizează într-o formă care, la fel ca şi muza
    sa, încearcă să se elibereze de poverile trecutului, tinzând spre înalt.
    Forma sa îi conferă vizitatorului un sentiment de aspiraţie, o aspiraţie nu
    doar a clădirii, ci a vieţii în sine descrie
    Claudiu Ionescu conceptul clădirii a cărei arhitect este şi care a adus renume
    internaţional oraşului Pecica. La Pecica, în judeţul Arad, sunteţi aşteptaţi să
    descoperiţi o îmbinare inedită dintre vechi şi nou aproape SF. Şi asta la
    Centrul de vizitare al fermei de bivoli de aici, unde o specie pe cale de
    dispariţie a devenit pretextul realizării a ceea ce presa internaţională a
    numit singurul muzeu complet digitalizat din lume.


    Marinela Petran, şeful
    Centrului de sustenabilitate a proiectelor din cadrul primăriei oraşului
    Pecica, ne ghidează descoperirea Centrului de vizitare şi a fermei de bivoli,
    în fapt o mică grădină zoologică: Prima dată s-a construit un
    grajd aşa cum era pe timpuri, cu acoperiş de stuf, pentru 25 de capete de
    bivoli. În al doilea an s-a mai construit un frumos centru de vizitare, care
    are o aparatură ultramodernă, numit şi muzeu digital datorită aparaturii din
    interior. Avem două mese interactive pe care se poate intra pe internet, pentru
    ca să vedem muzeele lumii, cu două televizoare mari care pot transmite 3D, două
    retroproiectoare, o bicicletă virtuală, pe care poţi să pedalezi şi să vezi pe
    ecran un frumos traseu pe Lunca Mureşului. Avem un spaţiu cu 60 de biciclete,
    pentru că trebuie să facem mişcare, să avem grijă de sănătatea noastră şi să ne
    bucurăm de frumuseţile naturii.



    Un spaţiu de joacă pentru cei
    mici şi un pavilion modern pentru cele zece ceaune, destinate competiţiei
    anuale Festivalul ceaunelor, completează facilităţile centrului, ne-a mai
    spus interlocutoarea noastră. Şi a adăugat: Ferma de bivoli, păstrează încă bivolul, care este un animal
    pe cale de dispariţie, bivolul românesc din zona Tălmaciu, din nordul judeţului
    Arad. Sunt animale semi-sălbatice, pe care nu putem să-i atingem, dar putem
    să-i privim. Puii bivolului se numesc malaci. Şi ei sunt atât de atractivi mai
    ales pentru copii, care nu prea mai au ocazia să vadă animalele în habitatul
    lor natural. Noi am găsit un mod de a proteja animalul şi a-l lăsa să trăiasă
    în mediul lui natural.


    Tot aici, vizitatorul poate
    descoperi pâinea de Pecica sau pita de Pecica, aici fiind atestată în 1923, cea
    mai veche brutărie, încă funcţională, unde copii sau adulţi pot frământa pâinea
    şi pot înţelege cum este pregătită o pâine ca pe vremuri, fără conservanţi. Iar
    în cadrul Centrului de vizitare a fermei de bivoli din Pecica, puteţi admira un
    cuptor de pâine construit din cărămidă arsă după un model de acum 250 de ani.


    Din octombrie 2013, clădirea
    ridicată la Ferma de bivoli, o clădire deosebită, a fost numită de reviste
    precum Club Innovation sau Culture France drept primul muzeu complet digital
    din lume. Amplasată pe doar 125 de metri pătraţi, clădirea este şi un model de
    eficientizare a spaţiului, arhitectul care a proiectat-o declarând că aceşti
    125 de metri pătraţi expun cât mii de metri utilizaţi de alte muzee, reducând
    astfel costurile cu întreţinerea sau personalul, exponenţial. Marinela Petran, şeful Centrului de sustenabilitate a proiectelor din cadrul
    primăriei oraşului Pecica: Ca să ajungem la ideea de muzeu
    digital, trebuie să vorbim despre arhitectul care a conceput această clădire şi
    care a participat pas cu pas la înălţarea ei. Este un tânăr, Claudiu Ionescu,
    are 28 de ani, este produs românesc, i-a plăcut atât de mult ideea de muzeu
    digital, încât peste tot a promovat-o ca muzeu digital. Nu pot să spun că e
    chiar un muzeu, dar avem o aparatură mult mai sofisticată decât în alte părţi.
    Există posibilitatea proiecţiilor 3D, avem 60 de ochelari, clădirea este
    parţial ecologică, are un acoperiş înierbat, pe care se poate urca, şi o
    panoramă deosebită a Pecicăi, avem un perete natural cu flori de interior. Apa
    este recirculată şi avem o mini staţie de epurare, şi bineînţeles, avem şi
    panouri fotovoltaice care ne produc energia electrică, neconvenţională.



    Forma înclinată a acoperişului permite mai uşor colectarea şi
    reciclarea apei de ploaie pe care clădirea o înmagazinează în rezervoare urmând
    mai apoi a o folosi la necesarul de apă nepotabilă. Aceeaşi terasă, acoperită
    cu gazon de iarbă, oferă o vedere panoramică la 360 de grade asupra
    împrejurimilor şi aParcului Natural Lunca Mureşului. Un alt concept aparte adăugat de Claudiu Ionescu este faptul că pavajul din
    jurul clădirii împreună cu edificiul în sine reprezintă un uriaş ceas solar,
    umbra clădirii marcând cu exactitate ora pe cadranul din pavaj.


    Muzeul
    oferă oportunităţi de vernisaj, expoziţie şi diferite tipuri de prezentări,
    clădirea fiind destinată publicului larg, programelor educaţionale pentru copii
    şi studiului asupra folosirii speciilor autohtone pentru reabilitarea biotopurilor de apă în
    zonele ocrotite, rezultat al unui proiect avangardist.