Tag: Abdullah Gul

  • La semaine du 16 au 21 septembre 2013

    La semaine du 16 au 21 septembre 2013


    1. Le Parlement roumain a décidé de la création d’une commission spéciale consacrée au projet de l’exploitation minière de Roşia Montană



    Le plénum réuni du Sénat et de la Chambre des députés de Bucarest a voté la création d’une commission spéciale consacrée au projet minier canadien de Roşia Montană (au centre du pays). Le 20 octobre, la Commission spéciale devrait présenter son rapport sur la question. Le projet de l’exploitation aurifère de Roşia Montană a provoqué des tensions au sein de l’USL, au pouvoir, après que le cabinet de Victor Ponta a mis sur pied un projet de réglementation de l’exploitation. Une décision qui a enflammé les esprits des Roumains. Des dizaines de milliers de gens continuent à protester dans les rues de Bucarest et d’autres villes de Roumanie, en affirmant que la technique d’exploitation de l’or à base de cyanures aura un impact négatif sur l’environnement. De leur côté, les partisans du projet, des habitants de Roşia Montană pour la plupart, insistent sur le fait que l’ouverture du site créerait des emplois et résoudrait les problèmes économiques et sociaux de la région. Les mines de Roşia Montană renferment le plus gros gisement d’or d’Europe et le troisième au monde. Concrètement, il s’agirait de 300 tonnes d’or et 1.600 tonnes d’argent qui pourraient rapporter plusieurs milliards.



    2. La Roumanie souhaite conclure un nouvel accord de type préventif avec la Commission européenne, le FMI et la Banque Mondiale



    Le premier ministre roumain, Victor Ponta, a présenté au Parlement la lettre d’intention en vue de la signature d’un nouvel accord de type préventif avec Commission européenne, le FMI et la Banque Mondiale. Il s’agit d’un accord sur deux ans, pour un montant de 4 milliards d’euros. Les institutions financières internationales ont exigé des réformes dans le domaine de la Santé et la privatisation de plusieurs compagnies d’Etat. Les seules majorations de taxes convenues avec le FMI dans le cadre du nouvel accord concernent les contributions à l’assurance maladie, les revenus ayant pour source les loyers et les accises sur les produits de luxe, pour compenser entre autres la baisse, de 24 à 9%, de la TVA sur le pain — a précisé le premier ministre Victor Ponta. Le Conseil d’administration du FMI examinera la lettre d’intention du gouvernement de Bucarest cet automne.



    3. Les anciens tortionnaires communistes condamnés à indemniser leurs anciennes victimes



    A plus de 23 ans depuis la chute du communisme, le ministère roumain de la Justice lance un débat public sur un projet de loi obligeant les anciens tortionnaires du régime communiste à indemniser leurs victimes. Aux dires des anciens détenus politiques, cette mesure intervient trop tard vu que plus de 95% d’entre eux ne sont plus en vie. Sur la liste des 35 tortionnaires entrés dans le collimateur de lInstitut roumain de recherche sur les crimes du communisme figurent aussi Ion Ficior, ancien responsable du camp de travail de Periprava, et Alexandru Visinescu, ancien commandant en chef de la prison de Ramnicu Sarat. Les deux sont accusés d’avoir mis en place un régime de détention répressif et abusif contre les détenus politiques. Les méthodes de persécution allaient de la privation de nourriture et de médicaments jusqu’aux tortures les plus abominables. Ce qui choque vraiment, c’est le fait que ces deux anciens tortionnaires touchent actuellement des pensions de retraite allant jusqu’à 1200 euros par mois dans un pays où le SMIC se monte à 175 euros.



    4. Les salariés des domaines de la Santé et des Transports protestent à Bucarest



    Cette semaine, les syndicats de la Santé, ainsi que des Transports et des services publics, ont organisé des protestations à Bucarest, mécontents, essentiellement, du niveau très bas des salaires. Depuis des années, le système sanitaire de Roumanie se confronte à une crise qui n’en finit plus. Les médecins demandent qu’au moins 6% du PIB soient alloués à ce domaine. En 2012, la Santé s’est vu accorder 2,9% du PIB. Les syndicalistes des Transports et des services publics sont mécontents du montant du fonds salarial, maintenu au même niveau depuis 2008. Les protestataires ont également demandé la modification de la législation en vigueur dans le domaine des Transports et la possibilité de négocier les conventions collectives. Les salariés du métro bucarestois ont lancé mardi une grève d’avertissement après l’échec des négociations avec l’administration sur la convention collective. Les travailleurs des transports menacent d’arrêter le travail pour une période illimitée, à partir du 30 septembre, si leurs demandes ne sont pas satisfaites.



    5. Le premier ministre roumain, Victor Ponta, en visite officielle en Turquie.



    Le Premier ministre roumain, Victor Ponta, a fait une visite officielle en Turquie pour des pourparlers avec le président turc, Abdullah Gül, et le premier ministre Recep Tayip Erdogan. Les discussions ont visé notamment le partenariat stratégique roumano-turc signé en 2011 et des projets énergétiques communs. A cette occasion, le chef du cabinet de Bucarest a précisé que la sécurité énergétique représenterait d’ici quelques années un véritable enjeu aussi bien de Bucarest que d’Ankara. Par ailleurs, Ponta a tenu à réitérer le soutien de la Roumanie à l’adhésion européenne de la Turquie. Celle-ci est le premier partenaire commercial de Bucarest à l’extérieur de l’UE. (Trad. : Ioana Stăncescu, Dominique)

  • Relaţiile româno-turce

    Relaţiile româno-turce

    Centrată pe Parteneriatul strategic semnat de Bucureşti şi Ankara în urmă cu doi ani, vizita premierului Victor Ponta în Turcia a evidenţiat poziţia comună a celor două ţări în numeroase domenii. Acestea merg de la securitatea energetică sau intensificarea schimburillor comerciale, până la politica Ankarei cu privire la Siria sau la obiectivul Turciei de a fi parte a Uniunii Europene.



    Securitatea energetică reprezintă pentru Bucureşti şi Ankara una dintre mizele cele mai importante în anii următori, a subliniat primul ministru român în timpul discuţiilor pe care le-a avut cu preşedintele Abdullah Gul şi cu omologul său turc, Recep Tayyip Erdogan.



    Victor Ponta: Cel mai important proiect este cel al interconectării între România şi Turcia, un proiect de cablu subteran, pe sub Marea Neagră. Este un proiect mare. România are deja un surplus de energie. Turcia este o ţară care se dezvoltă economic şi are nevoie de energie. Sunt absolut convins că proiectul, din punct de vedere economic, va merge mai departe.”



    Turcia – primul partener comercial al României din afara Uniunii Europene şi al V-lea în cadrul schimburilor internaţionale – rămâne în prim-planul interesului pentru Bucureşti. Valoarea schimburilor comerciale dintre cele două ţări ar putea ajunge în curând la 10 miliarde de dolari, obiectiv realizabil în condiţiile unui regim de vize mai flexibil pentru oamenii de afaceri turci – a apreciat premierul Recep Tayyip Erdogan: Avem în România în jur de 7.000 de firme turceşti care îşi desfăşoară activitatea în diverse sectoare de activitate şi sunt convins că pe baza schimbului de note verbale realizat şi prin acordarea unei vize pe cinci ani pentru oamenii noştri de afaceri vom atinge şi acest obiectiv.”



    Investitorii turci i-au transmis premierului Victor Ponta că sunt interesaţi de condiţiile în care şi ei pot primi ajutor de stat conform normelor UE şi i-au cerut acordarea unui astfel de ajutor, pentru dezvoltarea afacerilor în România.



    Toate interesele economice ale Turciei în România sunt primite cu prietenie şi sunt tratate cu toată atenţia, a dat asigurări şeful executivului de la Bucureşti. El a reafirmat, pe de altă parte, susţinerea absolută şi necondiţionată pentru procesul de integrare a Turciei în Uniunea Europeană. Europa are nevoie de Turcia, în egală măsură în care Turcia are nevoie de Europa. Cred cu adevarat că o Europă care ar include Turcia este o Europă mai puternică, mai respectată pe plan internaţional şi în mod sigur standardele europene ne fac pe toţi să progresăm în sensul democraţiei, al dezvoltării noastre economice”, a declarat premierul Victor Ponta.

  • 19.09.2013

    19.09.2013

    Protestations – Les travailleurs du système roumain de santé continuaient jeudi à protester pour le deuxième jour de suite devant les ministères de la Santé et des Finances. Les médecins dénoncent notamment les maigres salaires et le sous-financement. Si leurs revendications ne trouvent pas de solution, les salariés du système sanitaire envisagent d’organiser une ample marche de protestation à Bucarest, en octobre, une grève générale devant être déclenchée en novembre, lorsque seulement un tiers de l’activité sera assurée. Le ministre de la Santé, Eugen Nicolàescu, a appelé les protestataires au dialogue.



    Croissance – Si la Roumanie ne dépasse pas le seuil psychologique d’une croissance de 2% du PIB, elle n’arrivera jamais à récupérer les décalages par rapport au reste de l’UE. C’est ce qu’a déclaré jeudi, à Bucarest, le ministre de l’Economie, Varujan Vosganian, à l’occasion d’une conférence consacrée à l’économie roumaine. Et lui d’ajouter qu’un taux satisfaisant d’absorption des fonds européens permettra à l’économie roumaine une croissance de presque 4%. A l’heure actuelle, les exportations roumaines se montent à 50 milliards d’euros et la Roumanie s’apprête à relancer son économie, a encore précisé le Ministre Vosganian. L’Institut National des Statistiques a révisé à la hausse la prévision de croissance économique du pays, de 1,6% à 2% en 2013.



    Visite – En visite à Ankara, le premier ministre roumain, Victor Ponta, a été reçu par le président de la Turquie, Abdullah Gul. Il s’était entretenu auparavant avec son homologue turc, Recep Tayyip Erdogan. Le chef du cabinet de Bucarest est accompagné par les ministres roumains de l’agriculture, de la défense et de l’énergie. Le sujet dominant de ses discussions avec les officiels turcs a été le Partenariat stratégique conclu en 2011. La Roumanie vise à développer des projets communs avec la Turquie, qui est son premier partenaire commercial à lextérieur de lUE et le cinquième sur l’ensemble de ses échanges internationaux.



    Justice — Le Conseil Supérieur de la Magistrature de Bucarest a donné son avis favorable au projet de loi qui condamne les anciens tortionnaires communistes à payer des dédommagements pour les faits commis entre 1945 et 1989. Aux termes de cet acte normatif, adopté mercredi par le gouvernement, ces paiements ne sauraient être effectués sur une période inférieure à cinq ans. Quant au montant de la somme à verser par les personnes condamnées, il devrait représenter 25 % au minimum et 75% au maximum de leur revenu mensuel. LInstitut roumain de recherche sur les crimes du communisme a déposé des plaintes pénales auprès de la Haute Cour de Justice et de Cassation contre deux anciens commandants de camps de travail, les premiers d’une liste comportant 35 noms de tortionnaires. Au total, plus de 600.000 Roumains ont été condamnés et emprisonnés pour des motifs politiques durant la période communiste, entre 1945 et 1989.