Tag: Académie roumaine

  • 05/04/2022 (mise à jour)

    05/04/2022 (mise à jour)

    Finances – La Banque centrale de Roumanie a décidé de majorer, à partir de mercredi, le taux directeur de 2,5% à 3% par an, parallèlement à une hausse des taux d’intérêt sur les crédits ou les dépôts que les banques commerciales feront auprès de la BNR. La mesure a été anticipée par les financiers. Le taux directeur détermine la direction d’évolution pour tous les taux d’intérêt et représente le principal instrument de lutte contre l’inflation de la banque centrale. La BNR prévoit une hausse annuelle de l’inflation en dessus des prévisions faites en février, en raison de la flambée du prix des carburants et des aliments, suite à la guerre en Ukraine et aux sanctions contre la Russie.

    Expulsions– Dix fonctionnaires au sein de l’Ambassade russe en Roumanie ont été déclaré personnae non gratae par les autorités roumaines après que leurs activités et actions contreviennent à la Convention de Venise sur les relations diplomatiques de 1961. Selon un communiqué du Ministère roumain des Affaires Etrangères, ces informations ont été communiquées à la partie russe mardi, quand l’ambassadeur de la Fédération de Russie à Bucarest, Valeri Kuzmin a été convoqué au siège du ministère, suite à la demande du chef de la diplomatie roumaine, Bogdan Aurescu. Une occasion pour la diplomatie roumaine de condamner encore une fois la Russie pour les crimes de guerre commis à Boutcha et dans d’autres localités ukrainiennes dont elle est tenue pour responsable. Depuis les révélations du massacre de Boutcha, plusieurs pays occidentaux dont la France, l’Allemagne ou le Danemark, ont décidé d’expulser des dizaines de diplomates russes. La Lituanie a expulsé l’ambassadeur russe à Vilnius.


    Moldavie – La République de Moldavie, (ex
    soviétique et majoritairement roumanophone), est le voisin le plus fragile, de
    l’Ukraine, qui a reçu le plus important nombre de réfugiés par tête d’habitant.
    C’est ce qu’à déclaré mardi, à Berlin, le chef de la diplomatie roumaine,
    Bogdan Aurescu. Avec ses homologues allemand, Annalena Baerbock et français,
    Jean-Yves Le Drian, Bogdan Aurescu co-préside la conférence internationale de
    soutien à la République de Moldavie. Une occasion censée permettre une collecte
    de fonds pour Chisinau de la part de l’UE, du G7 et d’autres institutions
    financières internationales. A la veille de la conférence, la cheffe de l’Etat
    moldave, Maia Sandu, a précisé que son pays respecte entièrement toutes les
    sanctions internationales imposées à la Russie et que le seul aspect qui reste
    vulnérable est le gaz naturel. Lundi, la République de Moldavie a décrété un
    jour de deuil national pour commémorer les victimes de l’invasion russe en
    Ukraine. Selon le dernier recensement de 2014, à part les Roumains qui
    représentent 80% de la population, la République de Moldavie réunit quelque
    180.000 ethniques ukrainiens, soit 6,5% de la population et 110.000 d’ethniques
    russes, soit 4% de la population.

    COVID – La Roumanie a enregistré mardi, plus de 3000 nouvelles
    contaminations au virus du COVID-19, en hausse par rapport à la veille. Près de
    2400 patients sont actuellement hospitalisés sur l’ensemble du territoire, dont
    360 se trouvent en soins intensifs. Les autorités ont rapporté aussi 27 décès des
    suites de la Covid, au cours des dernières 24 heures






    Académie – L’historien Ioan-Aurel Pop, 67
    ans, a été reconduit mardi, pour un nouveau mandat de quatre ans, à la tête de
    l’Académie roumaine. Membre correspondant de cette institution depuis 2001, au
    sein de la Section des sciences de l’histoire et de l’archéologie et membre
    titulaire depuis 2010, le professeur a également dirigé entre 2012 et 2020 la
    prestigieuse université roumaine Babes- Bolyai, de Cluj. Adepte de
    l’européanisation et l’occidentalisation de la Roumanie, Ioan-Aurel Pop a
    condamné fermement l’invasion russe en Ukraine et les crimes de guerre dont la
    Russie est accusée. Selon une enquête, l’Académie roumaine est, aux cotés de
    l’Eglise et de l’Armée, au sommet du top des institutions auxquelles les
    Roumains font le plus confiance.

    Météo – Il fera doux en Roumanie, avec des températures à la
    hausse sur l’ensemble du territoire. Des pluies éparses tomberont sur le
    nord-ouest et le nord du pays. Les températures maximales seront comprises mercredi,
    entre 13 et 23 degrés.

  • Nicolae Iorga, un siècle et demi depuis sa naissance

    Nicolae Iorga, un siècle et demi depuis sa naissance

    Le nom de Nicolae Iorga est très présent dans l’espace public, attaché à des rues, des places publiques, des institutions d’enseignement et de recherche. Il est un des plus importants historiens roumains du XXe siècle, voire le plus important, selon certaines opinions. Nicolae Iorga s’est attiré les éloges de ses contemporains grâce à une œuvre impressionnante, d’environ 20 000 livres, conférences et articles, mais aussi par son ambition d’être une autorité incontestable dans le domaine de l’histoire. Spécialiste du Moyen Âge et de l’Empire byzantin, il a aussi été romaniste, slaviste, historien de l’art et philosophe de l’histoire, professeur des universités et membre de l’Académie roumaine. Outre son domaine de prédilection, Iorga s’est également essayé à la critique littéraire, à la dramaturgie, à la poésie, il s’est voulu encyclopédiste et mémorialiste. Ses mandats parlementaires et ministériels l’on placé au centre de la vie politique. D’autre part, son immense popularité est liée à sa mort tragique, qui est arrivée dans la nuit du 27 novembre 1940, lorsqu’il fut assassiné par des membres de la Garde de fer, le parti fasciste de la Roumanie de l’entre-deux-guerres.



    Nicolae Iorga est né dans la ville de Botoșani (nord-est de la Roumanie), en 1871. Très doué, il impressionnait par sa mémoire prodigieuse. Polyglotte, il a choisi de faire des études d’histoire à la Faculté de Lettres de l’Université de Iași (est de la Roumanie). En 1890, il part continuer ses études en Italie et puis en France. En 1892, Iorga se rend en Angleterre, pour retourner ensuite en Italie. En 1893, il s’arrête en Allemagne et s’inscrit au doctorat à l’Université de Berlin, mais il finit par soutenir sa thèse à l’Université de Leipzig, où le célèbre historien allemand Karl Lamprecht fait partie de la commission doctorale. Nicolae Iorga rentre en Roumanie en 1894, réussissant à faire son entrée dans le milieu universitaire à l’âge de 23 ans. En parallèle, cette même année, il entame l’activité journalistique et politique et se noue d’amitié avec l’avocat et professeur de droit A. C. Cuza, homme politique nationaliste et antisémite qui partage avec Iorga une carrière politique agitée. Nicolae Iorga a été une figure de proue du conservatisme, du nationalisme et de l’agrarisme, ainsi que le fondateur de la revue populiste « Sămănătorul ». En même temps, Iorga a été le modèle de l’intellectuel qui s’est frotté à l’extrémisme, en en étant aussi bien l’inspirateur que la victime. Il a cultivé le nationalisme dont il est tombé victime en 1940.



    Pour marquer le cent-cinquantième anniversaire de la naissance de Nicolae Iorga, le Musée national d’histoire de la Roumanie a organisé une exposition, la deuxième dédiée à l’historien au cours de la dernière année, après celle de l’Académie roumaine. Selon le directeur du musée, Ernest Oberlander-Târnoveanu, l’exposition est une occasion, pour le grand public, de prendre la mesure du personnage.



    « Cette exposition est consacrée à « une vie d’homme telle qu’elle fut », pour citer Iorga lui-même. C’est une sélection, parce que nous n’avons pas souhaité exposer davantage d’objets. D’une part, l’espace est limité, d’autre part, l’activité de Iorga et les traces qu’il a laissées dans l’histoire contemporaine sont immenses. Nous ne pouvons qu’espérer de pouvoir créer un jour, dans l’espace virtuel, des archives documentaires Nicolae Iorga. Le Musée national d’histoire de la Roumanie est en mesure de présenter au public, pour la première fois, des documents essentiels ayant appartenu à Iorga, depuis son extrait de naissance jusqu’à sa fiche de fonction à l’Université de Bucarest, ainsi que de nombreux diplômes remis par des académies et sociétés scientifiques. Nous avons aussi exposé de la correspondance, des documents de famille, des photos, des objets et une impressionnante série de distinctions. Nicolae Iorga a été la personne civile la plus décorée de tous les temps en Roumanie. »



    L’historien, professeur et académicien Andrei Pippidi, petit-fils de Nicolae Iorga, est le propriétaire de la plupart des objets présentés dans l’exposition accueillie par le Musée national d’histoire de la Roumanie. Andrei Pippidi, tout comme d’autres personnes, a fait don de plusieurs objets ayant appartenu à Nicolae Iorga, qui seront présentés dans le cadre de l’exposition permanente ainsi que dans des expositions thématiques futures.



    ” Ce sont des manuscrits, éparpillés partout, des livres d’histoire, des articles de presse quasi quotidiens ou des pièces de théâtre, des poèmes qui ont exprimé sa sensibilité, des lettres gribouillées sur un petit morceau de papier. Ils témoignent, tous, de sa dimension intellectuelle. Ses admirateurs ont du mal à prendre la mesure de ce qui a été imprimé, il existe même des monologues enregistrés. Ses conférences, nous les devons à des sténographes diligents. De son vivant, il avait pu écouter ses mots dits sur scène par les personnages historiques dans lesquels il s’était retrouvé. »



    La personnalité de l’historien Nicolae Iorga est un repère important de la culture roumaine des XIXe et XXe siècles. Les expositions thématiques ont pour but de montrer aussi le côté familier, humain, de ceux que nous considérons comme importants à un moment donné. (Trad. Ileana Ţăroi)

  • Vaccination entre confiance et méfiance

    Vaccination entre confiance et méfiance

    La plupart des Roumains sont conscients du danger que constitue le coronavirus, et environ la moitié de la population pense que la pandémie durera au moins deux à trois ans, selon une étude de l’Institut de recherche sur la qualité de la vie de l’Académie roumaine. Le sociologue Iulian Stănescu, chercheur à l’Institut, a parlé, pour Radio Roumanie, de la baisse de la solidarité et de la confiance entre les Roumains pendant la pandémie. Iulian Stănescu :



    « Dans des situations de crise sociale, comme cette épidémie, mais aussi dans des situations de guerre, d’attaques terroristes ou d’autres crises, certaines sociétés connaissent une hausse du niveau de cohésion, alors que d’autres connaissent malheureusement une baisse. La société roumaine fait partie de la deuxième catégorie et nous pouvons dire que plus d’un an et trois mois après le début de la pandémie, le tissu social s’en ressent, l’organisme social roumain est éreinté. Autrement dit, nous pouvons affirmer que nous sommes une société moins résiliente. La résilience, c’est la capacité d’une collectivité, voire d’une société, de résister, d’absorber plus facilement les chocs, les crises sociales. »



    Plus de la moitié des Roumains (56 %) recommanderait à un proche de se faire vacciner contre le nouveau coronavirus, et les seniors et les personnes ayant fait des études supérieures sont les plus favorables à la vaccination. Il y a aussi plus de 2 millions de personnes de toutes les couches sociales qui s’opposent à la vaccination et recommanderaient à leurs proches de ne pas se faire vacciner. La réticence ou l’opposition des sujets questionnés à la vaccination est principalement liée par eux au manque d’information, à la manipulation ou à la désinformation, mais aussi à la crainte d’effets secondaires – dont la mort -, à la méfiance à l’égard de l’efficacité des vaccins et même à la conviction que le nouveau coronavirus n’existe pas. Le pourcentage de ceux qui nient l’existence du virus est arrivé à 6 – soit plus de 800 000 personnes -, un groupement de gens qui n’est pas grand, mais qui est suffisamment nombreux et actif pour faire sentir sa présence – notent également les réalisateurs de l’étude.



    À l’heure où la vaccination est à son plus bas niveau, les autorités soulignent l’importance de la vaccination complète dans la prévention de l’infection par le virus SARS-CoV-2. Elles préparent des campagnes de vaccination plus amples dans les zones rurales, où l’intention de se faire immuniser est plus faible. Selon le coordinateur de la campagne de vaccination, Valeriu Gheorghiţă, près de 50 pour cent des centres de vaccination du pays sont actuellement utilisés à moins de la moitié de leur capacité. C’est pourquoi dans certains centres l’activité sera temporairement suspendue, alors que dans d’autres, les horaires de fonctionnement seront réduits. Dans le même temps, avec une réduction « progressive » du nombre de personnes vaccinées contre la COVID, le nombre de doses livrées à Bucarest diminuera également. Jusqu’à présent, environ 60 % des près de 15 millions de doses reçues par la Roumanie ont été utilisées.


    (Trad. : Ligia)

  • 18.12.2018 (mise à jour)

    18.12.2018 (mise à jour)

    Forum Afrique-Europe — La relation entre l’Afrique et l’Europe prend de l’ampleur et on espère transformer une relation de soutien en une aide réciproque, entre deux partenaires égaux prêts à collaborer, a affirmé ce mardi le chef de l’Etat roumain, Klaus Iohannis, lors d’une réunion des chefs d’Etat et de gouvernement en marge du Forum Afrique- Europe. Et lui d’ajouter que la Roumanie continuera à promouvoir des actions concrètes censées soutenir l’alliance entre les deux continents, tels le programme de bourses universitaires à l’intention des jeunes africains. le forum Afrique- Europe se déroule à Vienne, et vise le renforcement du partenariat à long terme entre l’UE et le continent africain, avec un accent particulier mis sur la stimulation des investissements durables, la création de nouveaux emplois et les progrès dans le domaine du numérique.



    Taxes – Le ministre roumain des Finances, Eugen Teodorovici, a présenté mardi un projet d’ordonnance d’urgence comprenant une série de mesures budgétaires et fiscales touchant aux investissements publics pour l’année 2019. Il précise que par ce projet d’ordonnance, qu’il voie adoptée avant la fin de l’année, seront créé plusieurs outils, dont le Fonds de développement et d’investissement, doté d’un budget de 10 milliards d’euros. Le Fonds sera censé attirer des investissements dans les domaines de la santé, de l’éducation, des transports, des réseaux énergétiques et du gaz. Par cette même ordonnance d’urgence, le ministre veut lancer un programme de financement des stations balnéaires, dont le budget sera assuré par le Secrétariat général du gouvernement. Les autorités se proposent de remettre à neuf l’infrastructure de transport qui dessert ces stations, l’accroissement de leur capacité de cure et la formation du personnel spécialisé. Eugen Teodorovici a également annoncé l’introduction d’une nouvelle taxe sur les actifs bancaires, située dans une fourchette allant de 0,2% à 0,9% des actifs, en fonction du taux d’escompte. Dès le 1er janvier 2019, les taxes appliquées aux compagnies actives dans les secteurs de l’énergie et des communications par leurs autorités de réglementation seront augmentées à 3%. Le ministre a accusé de comportement immoral les compagnies actives dans le domaine du gaz, les pointant du doigt pour leurs prix à la consommation, jugés excessifs par rapport au coût de production. Il a annoncé l’établissement d’un prix maximum de 68 lei, soit 14,5 €, pour le MWh.



    Révolution — A Timisoara, ville- martyre, les commémorations des 29 années écoulées depuis la révolution roumaine se poursuivent. Le 18 décembre restera dans la mémoire collective comme la journée où l’armée a ouvert le feu sur les jeunes réunis sur les marches de la Cathédrale métropolitaine de la ville pour protester contre le régime de Nicolae Ceausescu. Lundi, la ville a observé une journée de deuil à la mémoire des héros de la Révolution anticommuniste. Rappelons-le, la révolution anticommuniste a éclaté le 16 décembre 1989 à Timisoara et une journée plus tard, le 17 décembre, Ceausescu ordonnait à l’armée d’ouvrir le feu sur les manifestants.



    Réunion — A Bucarest, la séance du Conseil suprême de défense du pays (CSAT), suspendue par le président Klaus Iohannis, le 11 décembre, à la demande des membres du Conseil, reprendra mercredi. A l’agenda figurent le plan d’équipement de l’armée roumaine pour la période 2019 – 2028, le programme d’activité du Conseil suprême de défense pour l’année prochaine, le plan de participation des forces armées de la Roumanie à des missions et opérations à l’extérieur des frontières nationales en 2019, le Plan national de priorités informatives pour l’année prochaine.



    OTAN — Le ministre roumain de la Défense, Gabriel Leş, a rencontré mardi, au siège du Quartier général de l’OTAN à Bruxelles, le Secrétaire général de l’Alliance, Jens Stoltenberg. Les discussions ont porté sur l’évolution de la situation sécuritaire dans la région de la mer Noire, sur la consolidation du dispositif de défense du flanc est de l’OTAN, mais aussi sur les préparatifs de Bucarest pour endosser la présidence du Conseil de l’Union européenne à partir du 1er janvier prochain et, enfin, sur les priorités de la Roumanie dans l’exercice de son mandat européen. Selon un communiqué du ministère roumain de la Défense, la rencontre a constitué une nouvelle opportunité pour que la Roumanie fasse valoir son ferme engagement dans l’architecture de défense et de sécurité de l’OTAN.



    Prix — L’académicien roumain Eugen Simion, président de la section de littérature et philologie de l’Académie roumaine, a reçu la prestigieuse Médaille d’Or pour la philologie Alfred Nobel, édition 2018, décernée par la Société internationale de philologie. La cérémonie de la remise de la distinction sera accueillie au début de l’année 2019 par le Palais du parlement européen de Strasbourg, étant suivie, comme il est de coutume, par une autre cérémonie organisée dans le pays du lauréat. Depuis près d’un siècle, la Société internationale de philologie décerne tous les cinq ans la Médaille d’Or Alfred Nobel, soit l’équivalent du prix Nobel de littérature, en reconnaissance de l’apport exceptionnel des ouvrages dans le domaine de la grammaire, de la critique et de l’histoire littéraire.



    Pétrochimie — L’administrateur judiciaire de l’usine pétrochimique Oltchim Ramnicu Vâlcea, Gheorghe Piperea, considère que la décision de la Commission européenne, selon laquelle l’Etat roumain doit récupérer les aides d’une valeur de 335 millions d’€ consenties précédemment, est une décision erronée et injuste. Gheorghe Piperea est décidé d’attaquer la décision de la Commission à la Cour de Justice européenne. Lundi, la CE avait demandé à la Roumanie de récupérer les aides d’Etat consenties lors de la tentative de privatisation de 2012 de l’usine pétrochimique Oltchim Ramnicu Vâlcea, tentative soldée par un échec. Au fil des ans, l’usine a bénéficié d’une remise significative de ses dettes publiques. Suite à l’enquête diligentée dans ce cas, les officiels européens ont constaté que ces mesures ont conféré à la société qui gère l’usine un avantage compétitif déloyal, outrepassant les règles européennes en matière d’aides d’Etat. Oltchim Râmnicu Vâlcea a été l’un de plus grands fabricants de produits chimiques de l’Europe de Sud-est. Il y a 10 ans, la compagnie roumaine enregistrait des exportations dans 80 pays à travers le monde.

  • A la Une de la presse roumaine 23.02.2017

    A la Une de la presse roumaine 23.02.2017

    Plein de sujets intéressants dans la
    presse roumaine ce jeudi, touchant les sujets les plus divers. Le maire de Iasi
    (est), Mihai Chirica, le contestataire de Liviu Dragnea, perd ses
    fonctions de direction au sein du PSD. L’Europe est confrontée à la crise de
    personnel qualifié la plus sévère depuis 2006. Enfin une idée de l’Académie
    roumaine suscite l’indignation: «les diplômés des universités publiques,
    qui ont étudié gratuitement, devraient payer pour leur études s’ils décident
    d’émigrer ».



  • 28.11.2014

    28.11.2014

    Visite — Le président élu de la Roumanie, Klaus Iohannis, a déclaré aujord’hui, à Chişinău, que l’adhésion de la République de Moldova à l’UE était un des principaux objectifs de la politique étrangère de Bucarest. Klaus Iohannis a fait cette déclaration à l’issue d’une rencontre avec le président du parti libéral-démocrate de Moldova, Vlad Filat. Le président élu de la Roumanie doit également renconttrer le président de la République de Moldova, Nicolae Timofti — une entrevue non officielle. La visite a lieu deux jours avant les élections parlementaires de dimanche, considérées cruciales pour l’orientation géopolitique de la République de Moldova, ex-soviétique, à majorité roumanophone.



    Justice — Alina Bica, l’ancienne chef de la Direction d’investigation des infractions de criminalité organisée et de terrorisme de Roumanie, reste en détention provisoire, après que la Haute Cour de cassation et de justice eut rejeté sa contestation aujourd’hui. Alina Bica est accusée d’avoir approuvé, en 2011, lorsqu’elle était secrétaire d’Etat au ministère de la Justice et membre d’une commission de l’Autorité nationale pour la restitution des propriétés (ANRP), ainsi que trois autres personnes également retenues, le paiement de dédommagements surévalués pour un terrain. Selon les procureurs anticorruption, le préjudice est estimé à plus de 60 millions d’euros. L’ancienne chef de l’ANRP a également été placée en détention provisoire dans cette même affaire.



    Monnaie unique — La Roumanie remplit quasiment tous les critères pour adopter la monnaie unique européenne, a déclaré le gouverneur de la Banque centrale de Roumanie, Mugur Isărescu. Il a ajouté que cette décision doit être prise uniquement lorsque la Roumanie se rapprochera des performances économiques des Etats de la zone euro. Le gouverneur a expliqué que l’économie roumaine est à présent stable, mais qu’elle a des problèmes au niveau micro, mentionnant le grand nombre de cas d’insolvabilité ces dernières années.




    1er Décembre – Les membres de lAcadémie roumaine se réunissent ce vendredi en session scientifique solennelle pour fêter la Grande Union de 1918. Loccasion pour les représentants des principales institutions de lEtat qui ont contribué aux préparatifs et à la réalisation de lUnion – lAcadémie roumaine, lEglise, lEcole, lAssociation Astra – de remémorer leffort commun qui a rendu possible cette importante réussite du peuple roumain. Le 1er décembre 1918, à Alba Iulia (ville du centre de la Roumanie), les représentants des Roumains, population majoritaire des régions de Transylvanie, Crisana, Maramures et Banat, ont décidé de se joindre au Royaume de Roumanie. Ce geste parachevait, à la fin de la première guerre mondiale, le processus de constitution de lEtat national unitaire roumain, par lentrée sous lautorité de Bucarest de toutes les provinces à population majoritaire roumaine se trouvant dans la composition des empires multinationaux voisins. Après la révolution anticommuniste de décembre 1989, le 1er Décembre est devenu Fête nationale de la Roumanie.



    Football — Le club champion de Roumanie au football, Steaua Bucarest, a été dépassé, jeudi, en déplacement, 0-1 (0-0), par le club champion du Danemark, Aalborg BK, au groupe J de la Ligue Europa. Au match aller, Steaua avait disposé d’Aalborg 6-0. Le club roumain conserve des chances de se qualifier à l’étape suivante, s’il réussit à dépasser Dinamo Kiev, déjà qualifiée, dans son dernier match, prévu le 11 décembre à Bucarest. Jeudi, la vice championne de Roumanie au football, Astra Giurgiu (sud), a triomphé de la championne de la Croatie, Dinamo Zagreb, 1-0, dans un match du groupe D de l’Europa League. Astra Giurgiu disputera son dernier match du groupe le 11 décembre en déplacement, contre FC Salzbourg.