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  • 22/12/2021 (mise à jour)

    22/12/2021 (mise à jour)

    Révolution — Les commémorations des héros de la Révolution de décembre 1989 se sont poursuivies mercredi, 32 ans après la chute du communisme en Roumanie. Des services religieux ont eu lieu, des cérémonies militaires et des dépôts de couronnes aux cimetières et monuments de l’ensemble du pays, pour ceux qui sont morts pour la liberté. Il y a 32 ans, Bucarest devenait l’épicentre des manifestations qui ont culminé par la fuite du dictateur communiste roumain Nicolae Ceauşescu. Le président roumain, Klaus Iohannis, a transmis un message à l’occasion de la Journée de la Victoire de la Révolution roumaine et de la liberté. « Décembre 1989 a ouvert la voie de notre pays vers la démocratie, a permis l’adhésion à l’OTAN et à l’Union européenne, la signature d’un partenariat stratégique avec les Etats-Unis et la transformation de la Roumanie en un fournisseur régional de sécurité. Aucune de ces réalisations n’aurait été possible sans notre Révolution anticommuniste », a ajouté le chef de l’Etat. Il a qualifié de honteux le fait qu’en 32 ans, aucun responsable n’ait été condamné pour les victimes de ce terrible massacre et a souligné que la Justice roumaine ne devrait pas cesser les efforts d’identifier et de punir les coupables pour les décès enregistrés durant la Révolution roumaine.



    Gouvernement — Le Cabinet de Bucarest a approuvé le décret d’urgence qui permet d’accéder au crédit d’une quinzaine de milliards d’euros, accordé par la Commission européenne à la Roumanie, dans le cadre du Mécanisme de redressement et de résilience. Par le Plan national de relance et de résilience, la Roumanie bénéficie de 29 milliards d’euros environ, dont 14 milliards sont des financements non remboursables et environ 15 milliards de crédit. La Commission mettra à disposition un préfinancement de 13 % du prêt (environ 2 milliards d’euros) après l’entrée en vigueur de l’accord. Le crédit sera utilisé pour financer le déficit du budget de l’Etat et pour refinancer la dette publique gouvernementale, à mesure des dépenses budgétaires effectuées pour la mise en œuvre des réformes et des investissements prévus par ledit Plan. Les montants du crédit seront accordés en 10 tranches jusqu’à la fin 2026.



    Protestations — La police a arrêté deux personnes et infligé des amendes à quelque 200 organisateurs et participants à la protestation de mercredi des partisans de l’Alliance pour l’unité des Roumains, parti parlementaire ultranationaliste et vaccino-sceptique contre l’initiative des autorités de rendre obligatoire le pass sanitairesur les lieux de travail. Les protestations ont dégénéré et plusieurs actes de vandalisme ont été enregistrés. L’une des personnes arrêtées avait essayé d’entrer dans la cour du Parlement, alors que l’autre est soupçonnée d’avoir endommagé quatre véhicules. L’enquête se poursuit et les autorités tentent d’identifier tous les protestataires violents. Les PVs émis jusqu’ici visent des faits de destruction, utilisation d’objets dangereux et infraction à la loi contre l’organisation des assemblées publiques. Une autre enquête vise la manière d’agir des gendarmes, vu qu’ils n’ont pas réussi à empêcher les manifestants à franchir les grilles du Palais du Parlement. Selon le ministère de l’Intérieur, une partie des protestataires sont entrés dans la cour du Législatif en voiture, avec les représentants de l’AUR titulaires de cartes d’accès dans l’institution.



    F-16 — Le ministère roumain de la Défense a reçu l’approbation préalable du parlement pour lancer la procédure d’attribution des contrats d’achat pour le paquet de 32 avions F-16 configuration M6.5.2 et le soutien logistique du gouvernement de la Norvège ainsi que pour des biens et des services pour leur modernisation du gouvernement des Etats-Unis. Ils sont nécessaires en vue d’atteindre la Capacité opérationnelle aérienne de transition. Les aéronefs, qui ne sont pas neufs, seront transférés en parfait état opérationnel, leur ressource disponible assurant leur opération pour une période de transition de 10 ans minimum vers des avions de Ve génération. Ainsi, l’achat « constitue en fait un transfert de capacités entre deux Etats de l’OTAN alliés ». Les fonds estimés sont d’environ 454 millions d’euros hors TVA. Cela comprend tant le paquet proposé par le gouvernement norvégien que les biens et services nécessaires à la modernisation, acquis du gouvernement américain. Cette solution assure l’implication de l’industrie aéronautique nationale dans les travaux de maintenance et la modernisation des aéronefs F-16 par l’opérateur économique Aerostar S.A., apprend-on par Agerpres.



    Colectiv — Le procès dans le dossier Colectiv est arrivé à sa dernière audience, plus de 6 ans après l’incendie meurtrier de la discothèque bucarestoise qui a tué une soixantaine de jeunes. Les juges de la Cour d’appel de Bucarest doivent se prononcer et un verdict définitif est attendu probablement l’année prochaine. Tous les mis en examen, à savoir l’ancien maire du 4e arrondissement de la capitale, des fonctionnaires de la mairie, les patrons de la discothèque, deux pompiers, deux pyrotechniciens et les représentants d’une entreprise spécialisée dans les feux d’artifices risquent des peines maximales, requises par les procureurs, alors que la défense a plaidé pour que les accusés soient acquittés. A l’issue du premier procès, les mis en examen se sont vu infliger des peines de 8 ans tout au plus. Une des conclusions des trois jours de débats, c’est le fait que la tragédie de Colectiv peut se répéter à tout moment, vu que des milliers d’opérateurs économiques ne sont toujours pas certifiés par l’Inspection pour les situations d’urgence.



    Voyage — Près de 200 000 personnes ont généré des formulaires numériques d’accès en Roumanie depuis le lancement de l’application en ligne jusqu’à mercredi soir, dont la plupart sur l’aéroport international « Henri Coandă » de Bucarest. Depuis le 20 décembre, toutes les personnes qui arrivent en Roumanie doivent compléter le formulaire numérique d’entrée en Roumanie (PLF) déjà adopté dans 18 Etats de l’UE. Par ailleurs, les derniers chiffres font état de 851 nouveaux cas de contamination au virus SARS-CoV-2 et 62 décès, dont 18 antérieurs à cette période. 2 830 personnes atteintes de Covid-19 sont hospitalisées, dont 62 enfants, a annoncé le Groupe de communication stratégique. 491 malades sont actuellement en soins intensifs, dont 43 ont un certificat attestant de leur vaccination. En Roumanie, plus de 7,7 millions de personnes sont vaccinées au schéma complet.


  • Accesibilitatea site-urilor web și a platformelor online pentru persoanele cu dizabilități

    Accesibilitatea site-urilor web și a platformelor online pentru persoanele cu dizabilități

    Un număr de 33 de europarlamentari din întregul spectru
    politic al Parlamentului european a trimis o serie de întrebări executivului
    comunitar în legătură cu reglementarea accesului la site-urile web și la
    platformele online pentru persoanele cu dizabilități din spațiul comunitar. Deși
    accesibilitatea site-urilor și a platformelor online ale instituțiilor și
    agențiilor din Uniune s-a îmbunătățit, există încă unele deficiențe în acest
    domeniu. Noua strategie pentru persoanele cu dizabilități a Comisiei Europene
    va adopta în 2021 un plan de acțiune privind accesibilitatea conținutului web.



    Europarlamentarul
    Maria Grapini este unul dintre semnatarii întrebărilor:

    Așa cum e propunerea de reglementare, nu rezultă foarte
    clar dacă persoanele cu dizabilități, evident în funcție de dizabilitate, dacă
    este deficiență de văz, auz, locomotor, cum ar putea să aibă acces. Tot vorbim
    că trebuie să fie integrați, că nu trebuie să fie discriminați, să aibă acces
    absolut ca orice cetățean la toate serviciile pe care le avem. Aștept răspunsul
    cu nerăbdare, Comisia Europeană răspunde. În momentul în care anumite persoane
    în funcție de gradul de dizabilitate ar putea fi integrate în câmpul muncii și
    alte activități să poată să poată să acceseze cu ușurință platformele online
    care există și care vor mai fi. Digitalizarea este unul dintre obiectivele
    Uniunii Europene alături de green deal. Nu putem lăsa în urmă persoanele care,
    din nefericire, au o anumită dizabilitate.


    Așa cum a
    spus și Maria Grapini, așteptările din partea executivului comunitar sunt din
    domeniul reglementării. Implementarea acestora revine statelor membre.

    Uniunea Europeană nu poate să
    intre în detalii. Noi facem o reglementare unitară în sensul că dacă o persoană
    cu dizabilitate dintr-un stat membru are acces, nu putem lăsa ca alte persoane
    din alte state membre să nu aibă acces. Responsabilitatea implementării și
    găsirii de soluții este la nivelul statelor membre, noi doar reglementăm. În
    această reglementare, noi care am semnat scrisoarea am solicitat să fie în mod
    explicit paragrafe în care să se specifice că accesul persoanelor cu dizabilități
    trebuie să fie asigurat prin măsurile, proiectele și programele concrete de
    implementare a reglementărilor de la nivel european.


  • 19.03.2021

    19.03.2021

    Coronavirus en Roumanie – Près de 5600 nouveaux cas de coronavirus ont été rapportés les dernières 24 heures en Roumanie, après 38.670 tests, ce qui signifie un taux de 14,46% de résultats positifs, selon les chiffres rendus publics par le Groupe de Communication Stratégique. Au total, depuis le début de la pandémie en Roumanie près de 887 mille cas ont été enregistrés. 143 décès des suites de la Covid 19 ont été enregistrés d’hier à aujourd’hui alors que plus de 1.300 personnes sont actuellement en réanimation, un record depuis le début de la pandémie au niveau national. Bucarest et huit autres départements sont actuellement en zone rouge, avec un taux d’incidence des cas supérieur à trois cas par mille habitants. Plusieurs localités limitrophes à la capitale sont désormais en quarantaine. Par ailleurs, depuis le 27 décembre et le coup d’envoi de la campagne de vaccination en Roumanie, plus de 1,6 millions de personnes ont été immunisées, dont la plupart avec des vaccins de Pfizer-BioNTech, mais aussi avec des vaccins produits par Moderna et AstraZeneca. La troisième étape de la campagne de vaccination ouverte à la population générale a commencé lundi. Pour l’instant, la population générale est vaccinée surtout dans les localités où le taux d’incidence des cas de Covid 19 est supérieur à 4,5 cas par mille habitants. La population générale peut s’inscrire sur des listes d’attente sur une plateforme enligne spécialement créée à ce but.

    Grèce – La Grèce s’ouvrira à la mi-avril aux touristes venus de l’UE, y compris pour les Roumains, a déclaré Charis Theocharis, le ministre grec du tourisme dans le cadre d’une conférence de presse déroulée vendredi à Bucarest. Le responsable d’Athènes fait une visite en Roumanie à l’invitation de son homologue roumain Claudiu Nasui. Initialement, la Grèce avait annoncé l’ouverture des frontières aux touristes le 14 mai, si l’évolution de la pandémie le permettait. Charis Theocharis a également dit que l’entrée en Grèce sera permise uniquement aux voyageurs qui ont fait le vaccin avant le voyage, qui ont acquis l’immunité après une infection au SARS Cov2 ou bien qui présentent le résultat négatif d’un test de dépistage de la Covid 19. Il a souligné que tous les touristes pouvaient être soumis à des tests aléatoires selon le modèle de l’année dernière. Et pourtant, une différence significative par rapport à 2020 est constituée par l’introduction des tests rapides, en raison desquels en cas de résultat positif, la quarantaine serait instituée immédiatement, sans attendre un délai de 24 heures, comme c’était le cas l’année dernière, a précisé le ministre grec. Il a affirmé que la Roumanie était le premier pays qu’il visite physiquement après l’élaboration du plan d’ouverture de la saison touristique en Grèce. La Roumanie est un des cinq principaux marchés pour le tourisme grec. En 2019, près de 1,4 millions de Roumains avaient choisi de passer leurs vacances dans ce pays.

    Gouvernement – Le gouvernement de Bucarest se réunit aujourd’hui pour débattre du Plan national de redressement et de résilience, avant qu’il soit approuvé la semaine prochaine. Le document devrait être envoyé à la Commission européenne en avril, pour que la Roumanie puisse bénéficier de plus de 30 milliards d’euros alloués au développement jusqu’en 2026, soit la date jusqu’à laquelle tous les projets inclus dans ce plan doivent être achevés. Le premier ministre Florin Cîtu déclarait récemment que le Plan national de redressement et de résilience constituait une opportunité immense pour la relance rapide de l’économie et la progression de la qualité de la vie des Roumains.

    Justice – La Commission européenne soutient l’élimination du Mécanisme de coopération et de vérification de la Justice roumaine à la fin de cette année, affirme sur facebook, le premier ministre roumain Florin Cîtu. Cette annonce a été faite après une réunion avec la vice-présidente de la Commission européenne Vera Jourova. Florin Cîtu affirme que le gouvernement souhaitait éliminer et réparer les modifications législatives appliquées aux lois gérant la justice entre 2017 et 2019 et qu’il partageait le désir de la Commission d’achever durant la première moitié de cette année les engagements relatifs à l’état de droit. La Commission européenne recommande principalement à la Roumanie d’éliminer la section spéciale d’investigation des magistrats, de mettre à jour les Codés pénal et de procédure pénale, de continuer la lutte contre la corruption et de défendre la liberté et le pluralisme de la presse.

    Tennis – La joueuse roumaine de tennis, Jaqueline Cristian (22 ans, 160 WTA) affronte aujourd’hui la russe Svetlana Kuznetsova (39e WTA) dans les quarts de finale du tournoi WTA de Saint Petersburg. Jeudi, Cristian a vaincu la lettone Jelena Ostapenko, ancienne gagnante à Roland Garros et sixième favorite de la compétition. Par ailleurs, Dans le double roumano-néerlandais, Monica Niculescu/Lesley Pattinama Kerkhove rencontre également aujourd’hui le double romano-ukrainien Raluca Olaru/Nadia Kicenok. Les principales favorites de la compétition, Olaru/Kicenok ont disposé dans les quarts de finale en deux sets du double Arina Rodionova/Rosalie Van Der Hoeck (Australie/Pays-Bas).

    Astra Zeneca – Plusieurs Etats européens, dont la France, l’Allemagne et l’Espagne ont annoncé qu’ils allaient reprendre les vaccinations contre la Covid 19 avec les vaccins AstraZeneca. D’ailleurs l’Agence européenne du médicament a fait savoir jeudi que le vaccin AstraZeneca était sûr et efficace contre le coronavirus, estimant que ses bénéfices sont plus importants que les risques. Apres des craintes suscitées notamment par des cas de formation de caillots sanguins, plusieurs pays avaient suspendu l’utilisation du vaccin du laboratoire. Dans les campagnes de vaccination, signaler de potentiels effets secondaires relève de la routine. Cela ne veut pas nécessairement dire que ces évènements sont liés a la vaccination, a affirmé M. Kluge, alors que l’OMS a régulièrement appelé a continuer a utiliser le vaccin AstraZeneca ces derniers jours. Jusqu’ici en Europe plus de 45 millions de doses de ce vaccin ont été administrées, selon l’AFP.

    Météo – Il fait assez froid en Roumanie. Le ciel est assez couvert notamment sur le nord-est et le centre, où des chutes de neige sont signalées. Il neige également en montagne, où la couche de neige est de plus en plus importante. Il pleut sur le reste du territoire. Les températures vont de 0 à 10 degrés. Jusqu’à demain matin une alerte code jaune aux chutes de neige est valable dans la région de montagne, alors que sur le reste du territoire il y a une alerte aux précipitations mixtes.

  • L’impact de la crise de coronavirus sur les enfants des milieux défavorisés

    L’impact de la crise de coronavirus sur les enfants des milieux défavorisés

    Cela va sans dire, les restrictions sociales, économiques et sanitaires imposées en raison de la pandémie de coronavirus ont aggravé l’état de santé des catégories sociales vulnérables. Les enfants en sont une. C’est pourquoi, UNICEF Roumanie, en
    partenariat avec des institutions publiques et des ONG, a fait une évaluation
    rapide des difficultés auxquelles sont confrontés les jeunes des communautés
    défavorisées dans le contexte actuel. Les plus touchés en sont les enfants des
    familles pauvres, les enfants d’ethnie rom, ceux dont les parents sont partis
    travailler à l’étranger et les enfants handicapés. Les normes imposées par les
    autorités roumaines afin de limiter la propagation du nouveau coronavirus ont
    causé entre autres la multiplication des cas de violence domestique ou de
    chômage. Parallèlement, la fermeture des écoles a favorisé l’abandon scolaire,
    vu que les familles pauvres n’ont pas d’accès à l’éducation en ligne. Tout cela
    n’a fait que détériorer davantage la qualité de vie de ces enfants des milieux
    défavorisés.






    Carmen Lică est la directrice
    exécutive du Centre pour l’éducation et le développement professionnel
    « Step by Step ». Elle a évalué l’impact sur les familles pauvres des
    mesures prises dans le domaine de l’éducation. Voici ses
    conclusions : « Les enfants vivant dans des familles pauvres et
    vulnérables sont les plus touchés par les récents changements en matière de
    services d’éducation, notamment par le passage à l’enseignement en ligne, vu
    leur accès limité aux dispositifs numériques et à Internet. Ces inégalités accentuent
    les décalages déjà existants. Elles sont liées à l’absence d’équipement
    nécessaire pour étudier en ligne, soit dans les familles, soit dans les écoles
    qui ne peuvent pas en prêter aux élèves à cause du nombre insuffisant de dispositifs.
    Puis, il existe des zones où la connexion à Internet est précaire ou
    inexistante. Enfin, on constate des difficultés pour ce qui est de
    l’utilisation de ces équipements, en raison des connaissances numériques réduites
    tant parmi les enfants et les parents, mais aussi dans les rangs des
    enseignants. Une autre catégorie très importante est celle des enfants d’ethnie
    rom, qui se heurtent à des difficultés supplémentaires, car l’ensemble de leur
    communauté n’a pas d’accès à la technologie informatique ou à Internet. Dans ce
    cas précis, l’intervention des institutions est encore plus complexe. »






    Par ailleurs, les services
    d’assistance sociale offerts normalement par les départements spécialisés de
    l’administration locale ont été eux aussi limités en raison de l’état
    d’urgence. Du coup, les assistants sociaux n’ont plus réussi à se déplacer sur
    le terrain aussi souvent que d’habitude et ne bénéficient pas non plus
    d’équipement de protection pour faire des déplacements. Qui plus est, le
    personnel qui fournit de tels services n’a pas été formé pour intervenir dans
    le contexte particulier imposé par une pandémie et par l’état d’urgence.






    Les enfants institutionnalisés
    en souffrent le plus, constate Andreeas Novacovici, président du Conseil des
    jeunes institutionnalisés : « Les principaux problèmes sont liés aux
    restrictions de déplacement pour faire l’évaluation des enfants vivant dans les
    communautés desservies par les centres d’accueil. S’y ajoute l’absence de
    matériel sanitaire et d’hygiène, tant pour les enfants qui sont à la charge des
    directions de protection de l’enfance, que pour le personnel travaillant dans
    les centres de placement. Les jeunes pris en charge par le système de
    protection de l’enfance qui nous ont contactés ces dernières semaines dénoncent
    le fait qu’il ne leur est pas permis de se rendre même pas au magasin le plus
    proche, ni de visiter leurs amis. La situation (pandémique) ne leur a pas été correctement
    présentée, on ne leur a pas communiqué suffisamment de détails pour qu’ils
    comprennent ce qui se passe vraiment pendant cette période et pourquoi leurs
    droits sont temporairement limités. De même, l’accès des enfants
    institutionnalisés aux services de santé a été visiblement réduit. Les
    consultations directes par les médecins qui se rendaient dans les centres ont
    été limitées et remplacées par les consultations en ligne ou téléphoniques.
    D’autres difficultés sont liées à la fermeture des cabinets dentaires ou à
    l’acquisition de médicaments pour le traitement des maladies chroniques ou
    auto-immunes. »






    Voici donc un autre
    problème spécifique des communautés vulnérables : la communication. On n’a
    pas suffisamment bien expliqué aux enfants institutionnalisés, ni à la
    communauté rom la nécessité d’imposer des restrictions. Dans ce cas, l’intervention
    des ONG est essentielle, car les Roms forment en fait la catégorie sociale la
    plus défavorisée, selon la Banque Mondiale et l’UNICEF.




    Davantage de détails, avec Tatiana
    Proskuryakova, directrice de
    pays au sein de la Banque Mondiale, chargée de la Roumanie et de la
    Hongrie : « La première observation c’est que les désavantages
    existaient déjà au sein des communautés rom, bien avant cette crise sanitaire. On
    sait très bien que les gens y vivent dans des conditions d’agglomération et que
    l’accès à un minimum d’infrastructure y est limité. Par exemple, environ 68%
    des foyers ne disposent pas d’eau courante et 78% n’ont pas de toilettes, ni de
    salles de bain à l’intérieur du logement. Il est évident que, dans ces
    conditions, il est difficile de maintenir l’hygiène qui s’impose pendant cette
    période de crise. De même, les logements sont bondés, ce qui rend la
    distanciation sociale impossible. Du coup, on s’attend à ce que le taux de
    contamination au sein de la communauté rom dépasse la moyenne nationale. Puis,
    en ce qui concerne l’accès à l’éducation et aux soins médicaux, c’est là que la
    communauté rom était déjà en désavantage. Le transfert en ligne de ces services
    complique davantage les choses. Puis, on sait que la pandémie a aussi des
    conséquences économiques. De nombreux gens ont perdu leurs emplois. Pour les
    Roms, la situation est encore plus compliquée, puisqu’ils ont souvent des
    emplois temporaires ou travaillent au noir le plus souvent. »






    Enfin,
    la réduction de l’activité des médecins traitants n’est pas sans conséquences
    sur l’état de santé de ces communautés défavorisées, notamment sur les enfants,
    conclut l’UNICEF son évaluation rapide des défis à relever par
    les jeunes des communautés vulnérables dans le contexte pandémique actuel. Une nouvelle
    étape de cette évaluation est à attendre dans un proche avenir. (Trad.
    Valentina Beleavski)



  • Améliorer l’accessibilité piétonnière de la capitale

    Améliorer l’accessibilité piétonnière de la capitale

    L’Organisation pour la promotion du transport alternatif en Roumanie (OPTAR) a lancé un projet de bénévolat intitulé : « Donnez 10.000 pas pour votre ville ». Le projet se propose d’identifier les meilleures rues piétonnes et leur niveau d’accessibilité, en ce y compris pour les piétons qui se déplacent difficilement ou encore pour les malvoyants. Car, voyez-vous, se déplacer à pied n’est pas toujours aisé à Bucarest, et le trajet prend souvent bien plus de temps que l’on aurait pu croire a priori. La campagne lancée par l’organisation fait appel à tout le monde : associations, bénévoles, voire même institutions publiques, tout le monde est invité à apporter sa pierre. L’objectif est simple : parcourir à pied un certain nombre de trajets, couvrir une certaine superficie et puis, surtout, identifier les obstacles qui bloquent ou freinent le déplacement des piétons, et tout cela à l’aide d’une application téléchargeable sur son portable.

    Irina Zamfirescu, la représentante de l’Organisation pour la promotion du transport alternatif en Roumanie, apporte des précisions sur cette initiative : « Notre projet « Donnez 10.000 pas pour votre ville » veut venir en aide aux piétons. Ce que l’on souhaite, c’est de réaliser une cartographie de la ville et d’identifier les zones pour ainsi dire hostiles aux personnes souffrant de différentes formes d’handicap. On souhaite identifier les problèmes concrets que ces personnes-là doivent affronter au quotidien, et disposer d’une carte qui détaille l’état actuel de l’infrastructure urbaine rapporté aux besoins des usagers de cette ville, surtout des usagers aux besoins particuliers. Grâce à l’application, nos bénévoles seront en mesure de photographier chaque endroit qui ne se prête pas à l’utilisation du fauteuil roulant, par exemple, ou encore aux mamans avec leur poussette, parce que dans ce cas-là aussi c’est grave. Pour conclure, à la fin du projet, on aimerait offrir cette carte, recensant les problèmes des usagers piétons, aux autorités locales de Bucarest. Parce qu’il nous faut comprendre pourquoi les gens préfèrent se déplacer en ville en voiture plutôt qu’à pied. On va réaliser trois cartes : l’une qui recensera les problèmes rencontrés par des usagers qui n’ont pas de problème particulier de mobilité ; la deuxième, concernant les malvoyants ; puis, finalement, celle qui concerne les usagers qui ont des problèmes de mobilité, qui se déplacent avec une poussette ou en chaise roulante ou qui ont d’autres types de handicap temporaire ».

    L’association OPTAR table sur la fin du mois de mai pour que ses bénévoles commencent à sillonner et à cartographier la ville, après avoir établi un plan, recensé les bénévoles et nommé les coordinateurs. Les données recueillies et mises gracieusement à la disposition des pouvoirs publics locaux vont aider, espère-t-on, à améliorer les plans de mobilité, et cela dans une perspective de durabilité. (Trad. Ionut Jugureanu)

  • Des places de parking pour les personnes handicapées

    Des places de parking pour les personnes handicapées

    Trouver une place pour se garer dans la zone centrale des grandes villes ou au parking des centres commerciaux c’est une rude épreuve que la plupart de nous connaissent très bien ! C’est aussi ce qui explique le soulagement éprouvé par de nombreux chauffeurs lorsqu’ils découvrent une place libre, même si elle est réservée aux personnes handicapées. « J’en ai juste pour, cinq minutes », « De toute façon, ces places sont libres quasiment tout le temps, puisqu’il n’y a pas beaucoup de chauffeurs handicapés », c’est ce que l’on entend comme justification. En êtes-vous sûr ? #Pe bune s’interrogent les destinataires de ces places de parking spéciales.

    La Fondation « Motivation » pour les handicapés moteurs est l’initiatrice d’une campagne de sensibilisation à travers laquelle les autres conducteurs deviennent conscients du besoin de ne pas occuper, quelles que soient leurs raisons, les places de parking destinées à leurs collègues handicapés. L’objectif de la campagne est, bien sûr, d’informer le public, mais aussi de chasser, même partiellement, les idées reçues concernant le manque de mobilité des handicapés moteurs, dont nombreux sont autonomes et actifs. Ils sont, en fait, plus nombreux que l’opinion publique ne le croit, affirme Erika Garnier, coordinatrice des relations avec les médias de la Fondation Motivation, s’appuyant sur les chiffres du Registre Automobile Roumain (Système d’immatriculation des véhicules).

    Erika Garnier: « En 2017, sur les 10 premiers mois de l’année, plus de 1.700 véhicules ont été aménagés pour le transport des personnes à mobilité réduite. Cinq fois de plus qu’en 2012. Ces chiffres nous font penser que le nombre de ces personnes, qui sont autonomes et souhaitent participer activement à la vie de leur communauté, est plus important qu’on ne le croit. Les personnes à mobilité réduite sont des êtres humains, qui ont des besoins naturels et qui devraient pouvoir participer à toutes les activités souhaitées. Par exemple, faire leurs courses, sortir en voiture, sortir entre amis, faire donc des choses que nous autres faisons quotidiennement. Or, pour que cela soit possible, ils ont aussi besoin de places de parking dédiées ».

    Elle-même handicapée moteur, Erika conduit sa voiture et, dans ses déplacements en ville, elle trouve souvent la place de parking réservée occupée abusivement. La campagne En êtes-vous sûr ? #Pe bune est partie tout simplement de l’idée qu’il faut informer les gens pour empêcher ce type de situation de se reproduire.

    Erika Garnier envoie un message à tous ceux qui se garent sur les places réservées : « Premièrement, mes collègues et moi-même, qui nous déplaçons en fauteuil roulant, nous voulons dire que des motivations du genre «j’étais pressé», « j’en ai pour seulement cinq minutes », « de toute façon, personne ne l’occupe », ne passent pas. Et puis, ceux qui se comportent ainsi empêchent une personne handicapée de faire quelque chose de tout à fait naturel, comme par exemple faire les courses ou se rendre à un rendez-vous de travail ».

    Erika Garnier, coordinatrice des relations avec les médias de la Fondation Motivation, souligne la nécessité d’expliquer pourquoi ces places de parking se trouvent près de l’entrée du bâtiment et pourquoi elles sont plus larges que les autres.

    Erika Garnier : « Quand on est dans un fauteuil roulant, on est moins visible pour le conducteur d’une voiture en marche-arrière. Il est donc important que la place de parking se trouve près de l’entrée du bâtiment. Un handicapé moteur a aussi besoin d’un espace plus large pour pouvoir sortir de sa voiture, car il lui est impossible de le faire parmi des véhicules serrés les uns près des autres ».

    Tudor Dărvăreanu, moniteur à la Fondation Motivation, est une personne sportive et très dynamique, dont la vie active ne s’est pas arrêtée après le fauteuil roulant. En tant que chauffeur, il s’est souvent trouvé devant une place de parking réservée occupée par quelqu’un qui n’en avait pas le droit.

    Tudor Dărvăreanu: « J’ai eu la chance d’être accompagné par quelqu’un qui m’a aidé à trouver une autre place, sur le côté du parking, où il y avait un espace plus large et où j’ai pu me garer en toute sécurité. C’est un manque d’information et de prise de conscience de l’importance de ces places réservées. On ne voit pas beaucoup de handicapés moteurs conduire des voitures, justement à cause du nombre insuffisant de places aménagées et accessibles ».

    Tudor Dărvăreanu constate aussi d’autres problèmes : « Premièrement c’est le problème du parking, ensuite il y a l’accès dans les institutions publiques, la largeur des trottoirs quand on se promène en ville dans un fauteuil roulant – l’accès en général -, l’aménagement des moyens de transport en commun… »

    L’acte réglementaire sur les conditions d’accès dans les bâtiments publics de Roumanie précise que 4% des places de parking aménagées soient réservées aux personnes en situation de handicap. S’y ajoute une loi, adoptée en 2006, qui défend les droits des personnes handicapées et qui prévoit des amendes contre ceux qui se garent abusivement sur les places réservées. (Trad. Ileana Taroi)

  • 21.06.2015

    21.06.2015

    Défense — Le président roumain Klaus Iohannis s’adressera lundi aux deux Chambres réunies du Parlement de Bucarest, au sujet de la Stratégie nationale de défense pour 2015 – 2019. Les Commissions de défense de la Chambre des députés et du Sénat ont donné un avis favorable à ce document, le 17 juin dernier, avant les débats et le vote du plénum du Parlement. La Stratégie nationale de défense contient plusieurs nouveautés, dont le concept de sécurité élargie. La sécurité nationale n’implique pas que la défense, mais aussi l’ordre public, l’économie, l’infrastructure, l’éducation, la santé, l’environnement et la culture. Elle réaffirme aussi le partenariat stratégique avec les Etats Unis et l’appartenance à l’OTAN comme des piliers de la politique étrangère et de sécurité de la Roumanie.


    Diplomatie — La diplomatie roumaine désapprouve les déclarations du ministre autrichien des AE, Sebastian Kurz, au sujet de l’assistance sociale destinée aux travailleurs intra-communautaires. Le ministère des AE de Bucarest considère que la Roumanie a été nommément indiquée sans aucune justification, vu que les ressortissants roumains occupent la cinquième position sur la liste des bénéficiaires européens d’allocations familiales, derrière les Hongrois, les Slovaques, les Polonais et les Slovènes. « De telles prises de position avant les élections régionales d’Autriche risquent de transformer les citoyens roumains qui travaillent légalement dans ce pays en victimes d’une dispute politique interne, et risquent aussi de nuire aux relations roumano-autrichiennes. » – fait encore savoir le ministère roumain des AE. Le chef de la diplomatie de Vienne, Sebastian Kurz, a récemment demandé une réforme du système autrichien de sécurité sociale, qu’il juge injuste ; appuyant sa demande sur l’exemple des ressortissants roumains qui travaillent dans son pays et dont les enfants sont restés en Roumanie. M. Kurz a affirmé que l’allocation de 160 euros payée aux enfants devrait être ramenée au niveau payé en Roumanie, c’est-à-dire d’environ 20 euros.


    Théâtre — La 22e édition du Festival international de théâtre de Sibiu prend fin aujourd’hui, au bout de 10 jours d’événements. Plus de 2.500 artistes de 70 pays ont offert au public un véritable marathon de spectacles de théâtre, musique et danse sur scène ou de rue. Le Festival de Sibiu est le troisième comme dimension en Europe, après ceux d’Edinburgh (Ecosse) et d’Avignon (France).


    Gymnastique — La Roumanie a remporté aujourd’hui la médaille d’argent de l’épreuve réservée aux groupes dans la compétition de gymnastique aérobic, aux Jeux européens de Baku ; l’or a été gagné par la Hongrie, tandis que l’Espagne s’est adjugé le bronze. La délégation roumaine aux Jeux européens de la capitale azérie compte pour l’instant 5 médailles : trois d’argent et deux de bronze.


    Frontière — Les premiers citoyens roumains qui voyagent en République de Moldova voisine munis seulement de leur carte d’identité se sont présentés aux points de frontière entre la Roumanie et la Moldova. Le gouvernement de Chisinau avait adopté mardi une décision permettant l’accès sur le territoire moldave des ressortissants de l’UE aussi sur la base de la carte nationale d’identité. Bucarest a salué cette décision qu’il a qualifiée de signal politique clair de l’engagement de la République de Moldova envers son parcours européen.


    Banques — La Banque centrale européenne ne laissera pas les banques grecques succomber, à cause d’un éventuel effet de domino qui pourrait entraîner d’autres banques européennes — a déclaré un responsable d’Athènes, cité par les agences de presse. La BCE a alloué, vendredi, des fonds d’urgence aux banques grecques, confrontées à un manque dramatique de liquidités dû aux retraits massifs de la dernière semaine, les citoyens grecs craignant un retour à la monnaie nationale au cas où Athènes sort de la zone euro. Une réunion d’urgence des chefs d’Etat et de gouvernement des 19 pays de cette zone est prévue ce lundi à Bruxelles, pour décider du sort de l’aide financière à la Grèce. Le programme a été bloqué suite au refus d’Athènes de prendre de nouvelles mesures d’austérité, bien qu’elle risque le défaut de payement.