Tag: accise

  • 30.12.2019 (mise à jour)

    30.12.2019 (mise à jour)

    Gouvernement – Dernière réunion de l’année, ce lundi, pour le gouvernement libéral de Bucarest. A l’ordre du jour : en première lecture, les actes normatifs portant sur la réorganisation de plusieurs ministères, dont celui des Affaires étrangères et celui de l’Education. Selon le premier ministre libéral Ludovic Orban, la réorganisation du ministère de l’Intérieur et de celui de la Défense prendra plus de temps, car elle nécessite l’avis du Conseil Suprême de défense de la Roumanie. Une décision finale en ce sens est donc attendue vers les 15 janvier. Pour rappel, l’actuel cabinet compte 16 ministères, par rapport aux 24 du gouvernement précédent social-démocrate. Et c’est toujours ce lundi que le l’Exécutif de Bucarest a décidé par Décret d’urgence de reporté au 1er avril 2020 la date à compter de laquelle les Roumains sont obligés à s’acheter des cartes téléphoniques prépayées en présentant leurs papiers d’identité. Enfin, le gouvernement a décidé aussi d’accroître l’accise sur les cigarettes.

    Justice – Nicolae Robu, le maire libéral de Timişoara, la plus grande ville de l’ouest de la Roumanie, ainsi que l’ancien maire chrétien – démocrate de la même ville Gheorghe Ciuhandu ont été renvoyés devant la justice par les procureurs du Parquet national anticorruption dans une affaire où ils sont accusés d’abus de pouvoir. Les procureurs notent, dans le réquisitoire avancé à la juridiction, qu’entre septembre 1996 et janvier 2014, neuf fonctionnaires publics de la Mairie de Timişoara auraient enfreint leurs attributions pour vendre, de manière illégale, 207 immeubles appartenant à l’Etat à des personnes qui n’auraient eu aucun droit de les acheter. Le préjudice causé à l’Etat dépasse les 9.500.000 euros.

    Hôpital – L’autorité
    roumaine de gestion de la qualité dans la Santé a suspendu lundi le droit de
    fonctionnement de l’Hôpital Floreasca de Bucarest, le plus grand Hôpital des
    urgences de Roumanie. Cette décision a été prise vu que l’hôpital n’a pas
    rapporté dans un délai de 24 heures un incident lors duquel une patiente de 66
    ans a brûlé pendant une intervention chirurgicale. La femme est décédée, alors
    que le Service Homicides de la Police de la Capitale fait des investigations
    pour homicide involontaire. En parallèle, l’hôpital doit remédier aux carences
    qui ont favorisé cet état de choses. Si l’accréditation de fonctionnement n’avait
    pas été suspendue mais retirée, l’hôpital n’aurait pas pu conclure de contrat
    avec la Caisse nationale d’assurances maladie qui rembourse les traitements et les
    patients auraient dû se faire soigner à leurs propres frais.

    Tourisme – Le tourisme d’hiver est à la hausse dans la plupart des Etats membres de l’UE, mais la plus grande progression est à retrouver en Roumanie. Ici, le nombre de nuitées dans les hôtels et d’autres facilités d’hébergement a été supérieur de 8,6% pendant la saison d’hiver 2018-2019 par rapport à la saison d’hiver antérieure, selon les données publiées aujourd’hui par Eurostat. La hausse enregistrée en Roumanie est près de quatre fois plus importante que la moyenne communautaire. Là, 18,9 millions de nuitées ont été enregistrées pendant la saison d’hiver 2018-2019, soit 2,6% de plus que durant la saison d’hiver antérieure. Les destinations les plus populaires pour les touristes qui ont voyagé en dehors de leur pays de résidence pendant la saison d’hiver 2018-2019 ont été l’Espagne, l’Italie, le Royaume Uni, l’Autriche, l’Allemagne et la France.

    Météo – Dans les 24 prochaines heures, les températures seront légèrement à la hausse en Roumanie, avec des maxima qui iront jusqu’à 7 degrés. On attend des précipitations mixtes et du verglas par endroits dans le nord-est du pays, alors que le vent sera plus fort en montagne.

  • 31.07.2017 (mise à jour)

    31.07.2017 (mise à jour)

    Diplomatie — Le ministre des AE de Bucarest, Teodor Melescanu, a déclaré jeudi que la Roumanie doit assumer des responsabilités plus importantes dans la diplomatie économique européenne et valoriser le potentiel dont elle dispose de manière plus ferme. A l’occasion de la Réunion annuelle de la diplomatie roumaine, qui a eu lieu à Bucarest, il s’est également référé à la nécessité de diversifier les relations commerciales, en se réorientant vers des régions géographiques émergentes, mais aussi par la reconquête de certains marchés autrefois traditionnels et par l’ouverture de nouveaux, avec un potentiel de croissance. M Meleşcanu a fait ces déclarations au débat en marge du rôle de la communauté roumaine d’affaires dans la diplomatie économique. Le thème de cette année de la Réunion annuelle de la diplomatie, c’est « Un monde en changement : les enjeux de la politique étrangère de la Roumanie ». Après le journal, nous revenons avec des détails sur la rencontre que le chef de l’Etat, Klaus Iohannis, a eue avec les chefs de missions et avec les consuls généraux de la Roumanie à l’étranger.



    Présidence — Le président de l’Autorité électorale permanente (AEP) de Roumanie, Daniel Barbu, assure, à partir de ce jeudi, un mandat de deux ans à la tête de l’Association mondiale des organismes électoraux (A-WEB). Son investiture aux fonctions président a eu lieu ce jeudi, à la 3e Assemblée générale d’A-WEB, accueilli par le Palais du Parlement de Bucarest. La décision de confier la présidence d’A-WEB au président de l’AEP de Roumanie a été prise par l’Assemblée générale de l’organisation internationale d’août 2015. L’AEP a adhéré à l’A-WEB dès la création de l’organisation en 2013 ; celle-ci rassemble actuellement des organismes de management électoral d’une centaine de pays de tous les continents.



    Justice — Le ministère de la Justice a publié jeudi son projet qui modifie la législation de la Justice roumaine. Le document entend notamment changer les critères d’évaluation professionnelle des magistrats et les manières de promotion au sein des instances judiciaires et des parquets. Il réforme aussi les procédures de désignation des chefs des tribunaux et des parquets, offre des solutions aux situations où les magistrats ne peuvent pas exercer leurs fonctions et propose des moyens pour rendre plus efficace l’activité des parquets et des instances.


    L’une des mesures phare de ce projet annoncé par le ministre de la Justice, Tudorel Toader, vise la désignation par le Conseil Supérieur de la magistrature, sur proposition du ministre de tutelle, des procureurs en chef des parquets Général, Anticorruption et de la Direction d’investigation des infractions liées à la criminalité organisée et au terrorisme. Cette procédure exclut toute implication du chef de l’Etat dans ce processus, comme c’est le cas actuellement. Le ministre de la Justice souhaite également créer une direction spécialisée dans les enquêtes pénales visant les magistrats.


    Ce paquet législatif attend désormais l’avis du Conseil supérieur de la magistrature, organisme qui veille sur l’indépendance du secteur judiciaire roumain. Les propositions ont été durement critiquées par les principaux acteurs du domaine et ont fait descendre les Roumains dans les rues de plusieurs grandes villes du pays. Le Parquet anticorruption a rejeté la plupart des propositions formulées par le ministre Tudorel Toader, les considérant comme une forme de pression sur l’activité professionnelle des procureurs. Pour sa part, le procureur général, Augustin Lazăr, a estimé que ces modifications affecteraient l’indépendance de la magistrature et le fonctionnement des institutions judiciaires.



    Carburants — Les transporteurs roumains ont critiqué jeudi la décision du gouvernement de Bucarest de majorer laccise sur les carburants, estimant que le secteur allait entrer dans une « étape noire » de son existence. La Fédération des opérateurs roumains des transports routiers a fait savoir que tout centime d’euro de plus dans le prix de l’essence et du diesel se répercute sur la compétitivité des compagnies roumaines spécialisées et amènera les chauffeurs de poids lourds travaillant sur des routes à l’étranger à alimenter leurs véhicules à l’extérieur des frontières du pays. Le gouvernement de Bucarest a décidé mercredi de majorer en deux temps la taxe sur les carburants, le 15 septembre et respectivement le 1er octobre. Cet échelonnement est nécessaire afin de ne pas impacter la consommation, cette majoration pouvant engendrer des hausses des prix et donc une baisse de la consommation qui se répercuterait sur le budget de lEtat, a expliqué le ministre des Finances, Ionut Misa.



    Parlement — Le Sénat et la Chambre des députés de Bucarest commencent, vendredi, la seconde session de l’année. A l’agenda des parlementaires — plusieurs décrets d’urgence, qui visent la majoration de leurs retraites pour les mandats exercés avec le taux de l’inflation, et celui qui prévoit le plafonnement des indemnités de congé parental à 8500 lei (environ 1850 euros) par mois tout au plus. Le projet de loi de la vaccination et les modifications annoncées des lois de la Justice se trouvent elles aussi sur les bureaux des parlementaires.



    Langue — Ce 31 août l’on marque la Journée de la langue roumaine, célébrée depuis 2013. A cette occasion, le Ministère pour les Roumains du monde et l’Académie roumaine ont organisé à Bucarest un débat sur « La renaissance et le renouveau du roumain au sein des communautés de la diaspora ». Des rencontres, des colloques, des conférences, des lancements de livres, des expositions ont été organisés aussi par les antennes de l’Institut culturel roumain dans les grandes villes du monde, d’Istanbul et Madrid à New York et Tel Aviv. La Journée de la langue roumaine a été marquée aussi en République de Moldova voisine, à population roumanophone majoritaire. De l’avis de l’ambassadeur roumain à Chisinau, Daniel Ionita, cette fête commune met en exergue l’unité ethnique, linguistique et historique des deux pays.



    Football — L’équipe nationale roumaine prépare son match contre la sélection arménienne de ce vendredi, à Bucarest, dans le cadre de la Poule E des barrages de la Coupe du monde qui sera accueillie par la Russie, l’année prochaine. En parallèle, les joueurs roumains s’entraînent aussi pour la partie avec le Monténégro qui doit se dérouler lundi prochain, en déplacement. C’est la Pologne qui mène ce groupe, avec 16 points, suivie par le Monténégro et le Danemark, 10 points chacun, la Roumanie et l’Arménie, 6 points, et le Kazakhstan, 2 points. L’équipe roumaine est entraînée, pour la première fois dans cette compétition, par un sélectionneur étranger, l’Allemand Christoph Daum.


  • A la une de la presse roumaine – 09.07.2015

    A la une de la presse roumaine – 09.07.2015

    Les journaux parus ce jeudi évoquent le séquestre record institué sur les comptes de la société pétrolière Lukoil, la majoration des salaires des dignitaires et les perspectives de majoration de toutes les salaires sans le système public. Entre temps, les Roumains laissent aux caisses des hypermarchés 20% de leurs revenus et ne bénéficie d’aucun kilomètre d’autoroute même s’ils ont payé une accise supplémentaire sur des carburants.


  • Samir Bechka (Algérie) – les Roumains et le café

    Samir Bechka (Algérie) – les Roumains et le café

    Les Roumains apprécient eux aussi le café, et il y a même plusieurs magasins de café à l’arôme savamment préparé et qui ont un très grand succès à Bucarest, depuis des années. Bien entendu, les magasins en proposent tous des assortiments plus ou moins grands, avec une bonne fourchette de prix pour qu’un nombre important d’amateurs puisse s’offrir un café. Mais il faut savoir qu’il n’en a pas toujours été ainsi. Du temps de Ceauşescu, à un moment donné, la Roumanie n’a plus importé de café, et l’a remplacé par une mouture innommable que les gens avaient l’habitude d’appeler « nechezol », un mot inventé à partir du verbe « hennir » – soit c’était plutôt pour les chevaux. A cette époque-là, en 1987, par exemple, le kilo de café se vendait à prix d’or — il était arrivé à 1250 lei, le même prix que pour un gramme d’or. Notez qu’un jeune professeur touchait 2040 lei de salaire mensuel.



    Pour revenir dans l’actualité, une étude de PwC Roumanie a révélé que le marché du café a atteint 420 millions d’euros en 2014, un chiffre à la hausse. Avec une consommation par personne de 2,3 kilos par an, la Roumanie occupe la 26e place en Europe, alors que la consommation moyenne de café en Europe est de 4 kilos par an et par personne. Pourquoi une consommation si faible en Roumanie ? L’aspect prix n’est pas négligeable, environ 8,60 euros le kilo en 2013, car le café est considéré un produit de luxe et il est soumis à des accises importantes. Aux côtés de la Roumanie, le Danemark, l’Allemagne, la Belgique et la Lettonie sont des Etats de l’UE qui ont des taxes sur le café, tandis que les autres Etats de l’Union n’en appliquent pas. La réduction des accises sur le café est à l’étude, ce qui serait de nature à faire baisser le prix. Estimation est faite que dans ce cas de figure, la consommation de café et le développement de ce segment de marché connaîtrait un développement fulminant.

  • Allègement fiscal à l’horizon 2016

    Allègement fiscal à l’horizon 2016

    La
    Roumanie figure parmi les pays européens dont les recettes fiscales ne pèsent
    qu’assez peu qu’assez peu dans le PIB, à savoir en dessous de 32%. Et la
    collecte des recettes budgétaires est restée plutôt faible en 2014 aussi. Au
    fil du temps, les gouvernements s’étant succédés à la tête du pays durant la
    dernière décennie ont tenté de résoudre le problème, mais leurs propositions
    sont notamment restées soit lettres mortes soit se sont envolées avec les
    paroles prononcées.




    Mercredi,
    le Cabinet de Bucarest a mis sur la table un paquet bien étoffé de mesures
    d’allègement fiscal qui devrait devenir réalité en 2016. La baisse de la TVA,
    des contributions à la sécurité sociale et du taux unique d’imposition sont
    juste quelques-unes des plus de 600 modifications apportées aux Codes fiscal et
    de procédure fiscale. Pour ce qui est de la réduction de la TVA – se montant
    24% actuellement – ce processus devrait se dérouler en deux étapes : une coupe
    de 4% en 2016 et une autre de 2% en 2018. Pour les produits alimentaires de
    base – viande, poisson, légumes et fruits – la TVA devrait chuter jusqu’à 9%
    dès 2016, à savoir jusqu’au niveau de la taxe perçue pour le pain et les
    produits dérivés.




    Par
    ailleurs, à partir de 2017, les contributions au système de sécurité sociale
    devraient baisser jusqu’à 7,5% du salaire brut de chaque employé, par rapport
    aux 10,5% actuellement, tandis que la part de l’employeur dans cette taxe ne
    devrait se monter qu’à 13,5%, contre 15,8% actuellement. Le ministre des
    Finances, Darius Vâlcov, estime que l’allègement de la pression fiscale devrait
    faire reculer le travail au noir, encouragé actuellement par la fiscalité
    excessive.




    Pour relancer les investissements, le gouvernement
    propose d’éliminer les impôts sur les constructions et sur les dividendes. Le
    taux unique d’imposition sera maintenu et même réduit à 14% à partir de 2019.
    Le ministère des Finances propose également une diminution des accises, à
    commencer par l’année prochaine, de 20% sur le gasoil, de 18,6 % sur l’essence
    sans plomb et de plus de 15% sur la bière.
    Pour certains produits comme le café, les bijoux, les voitures d’une
    cylindrée supérieure à 3000 cm3, l’accise devrait être éliminée.

    Par ailleurs, selon le nouveau Code fiscal, toutes
    les personnes ayant un revenu seront obligées de payer des contributions à la
    sécurité sociale et à l’assurance maladie. Les impôts appliqués aux micro-entreprises,
    les logements et les terrains augmenteront.




    Bien que jugé « révolutionnaire » par
    les spécialistes, le nouveau projet fiscal a déjà soulevé des critiques. Le
    Conseil fiscal signale que ces changements,
    notamment ceux concernant la diminution de la TVA, ont un fort impact négatif
    sur les recettes budgétaires.





    L’opposition
    considère, elle aussi, que cette détente fiscale n’est pas crédible, dans les
    conditions où le Parti Social Démocrate – au pouvoir – a introduit de nouvelles
    taxes, a asphyxié le milieu des affaires et diminué le pouvoir d’achat de la
    population. Le député libéral Eugen Nicolăescu affirme que son parti proposera un réexamen du système
    fiscal, de sorte que le milieu des affaires puisse assurer une croissance
    économique annuelle d’au moins 5%. Pendant un mois, le nouveau Code Fiscal fera
    l’objet d’un débat public, au bout duquel il sera soumis au Parlement. (trad:
    Andrei Popov, Dominique)

  • Mesures économiques du gouvernement de Bucarest

    Mesures économiques du gouvernement de Bucarest

    L’Exécutif de Bucarest envisage de réduire la TVA sur d’autres produits alimentaires après ceux de panification. Lors de la dernière réunion du cabinet, le premier ministre Victor Ponta a demandé au ministre de l’Agriculture, Daniel Constantin, d’examiner la mise en place de cette mesure, car, de l’avis des autorités, la diminution de la TVA sur le pain s’est avérée bénéfique d’un point de vue fiscal.



    Il y a un an, pour combattre l’évasion fiscale du secteur, le gouvernement roumain décidait de réduire cette taxe, de 24% à 9% pour le pain, la farine et le blé, l’impact négatif sur les recettes devant être contrecarré par la hausse des accises sur l’alcool et l’introduction d’accises sur les produits de luxe. Le chef du cabinet, Victor Ponta, estime qu’en plus de la baisse de la TVA sur les produits alimentaires, la Roumanie a besoin de dénicher de nouveaux marchés et sources d’investissements pour faire poursuivre la croissance de l’économie.



    Récemment rentré d’une visite à Pékin, où il a rencontré les représentants des compagnies chinoises intéressées à investir en Roumanie, il a affirmé que l’Etat allait compléter ses revenus budgétaires et l’argent communautaire par les projets énergétiques et d’infrastructure financés par la Chine et qui se chiffrent à plus de 6 milliard d’euros. Victor Ponta : « Il est important d’avoir des investissements, de créer de nouveaux emplois et d’acquérir notre indépendance énergétique, d’autant plus que la Roumanie estime nécessaire et soutient la mise an place de nouvelles sanctions économiques contre la Fédération de Russie. Cela revient à dire qu’il faut trouver de nouveaux débouchés et investissements pour les producteurs et l’économie roumaine dans son ensemble. »



    Le chef de l’Exécutif roumain a également fait savoir que la taxe sur les constructions spéciales serait ramenée de 1,5 % à 1%, l’argent ainsi collecté devant revenir aux autorités locales et non pas au budget public comme c’était le cas jusqu’ici. Victor Ponta : «Les localités auront ainsi davantage de chances de développement. Et je pense aux écoles, aux hôpitaux municipaux, aux routes. »



    La taxe sur les constructions spéciales concerne les seules personnes morales. Elle s’applique à des constructions jusqu’ici exemptées d’impôt, tels que poteaux électriques, rampes, plates-formes en béton autres que les espaces de production ou les immeubles de bureaux. L’introduction de la taxe et l’augmentation des accises sur les carburants ont représenté les principaux arguments avancés par les autorités roumaines lors des négociations avec le FMI et la Commission européenne afin que les institutions internationales acceptent la majoration des dépenses budgétaires pour l’année en cours. (trad.: Mariana Tudose)

  • La semaine du 31 mars au 5 avril 2014

    La semaine du 31 mars au 5 avril 2014

    Accise controversée




    A compter du 1er avril, une accise controversée de 7 centimes d’euro par litre de carburant est appliquée en Roumanie, et qui entraîne une hausse moyenne de 0,4 lei par litre du prix de l’essence, du gazole et du kérosène. Les transporteurs routiers se verront restituer 4 sur les 7 centimes, a précisé le premier ministre Victor Ponta. La mesure vise les transporteurs de marchandises, de personnes, mais aussi la Poste roumaine. Cet argent sera remboursé chaque trimestre sur présentation d’une facture pour le carburant acheté. La mesure mécontente pourtant les transporteurs ferroviaires. Ils contestent l’accise appliquée aux carburants, qu’ils considèrent discriminatoire. Le président Traian Băsescu estime, quant à lui, que cette taxe est abusive et profondément nocive pour l’économie et la population. En revanche, la chef de la mission du FMI pour la Roumanie, Andrea Schaechter, trouve que le programme économique agréé avec les autorités roumaines est sur la bonne voie.




    Majoration des prix




    D’autres majorations, en vigueur depuis le 1er avril, concernent le tabac et le gaz naturel. Selon le calendrier relatif à l’élimination des prix réglementés, le tarif du gaz augmente de 2% pour les ménages et de 5% pour les consommateurs industriels. Les cigarettes reviendront elles aussi plus cher, les fumeurs devant payer 0,5 lei supplémentaires par paquet. De l’avis des spécialistes, cette mesure vise à rapprocher le prix des cigarettes bon marché de celui des cigarettes de première classe. En échange, la facture pour la téléphonie mobile diminuera. Conséquence: on paiera moins cher les conversations menées sur des réseaux téléphoniques différents, du fait de la diminution des coûts d’interconnexion. Les nouveaux tarifs ont un caractère obligatoire pour tous les 46 opérateurs de téléphonie fixe et les 6 fournisseurs de services de téléphonie mobile de Roumanie. Autre bonne nouvelle : les autorités de Bucarest n’envisagent pas d’accroître le prix de l’électricité. Les analystes estiment que les tarifs dans ce secteur devraient même baisser, en raison de la concurrence des différents fournisseurs.




    Elections parlementaires




    Le Bureau Electoral Central a repoussé les demandes d’inscription aux élections parlementaires du 25 mai prochain déposées par plusieurs partis politiques et candidats indépendants. La décision la plus dure concerne le Parti de la Grande Roumanie (nationaliste-populiste, extraparlementaire), qui s’est vu rejeter aussi bien la liste avancée par Corneliu Vadim Tudor, que celle dressée par Gheorghe Funar, au nom des deux camps qui se disputent actuellement la direction du parti. Parmi le candidatures rejetées, celle de l’indépendant Mircea Diaconu, comédien très connu des Roumains, a suscité un vif émoi. Quant aux listes de candidature déposées par les partis parlementaires, elles ont été toutes admises par le Bureau Electoral Central. Il s’agit des partis au pouvoir, à savoir l’Alliance de gauche Parti Social-Démocrate – Parti Conservateur-Union Nationale pour le Progrès de la Roumanie et l’Union Démocratique des Magyars de Roumanie, des formations politiques d’opposition, le PNL et le PDL, mais aussi du Parti Populaire – Dan Diaconescu (populiste, parlementaire). Parmi les partis non parlementaires dont les listes ont été acceptées par le Bureau Electoral Central, on retrouve aussi le Mouvement Populaire et la Force Civique (pro-présidentiels), mais aussi le Parti National Paysan Chrétien et Démocrate (premier parti de Roumanie à avoir été admis dans le Parti Populaire Européen). Ont également été admises les candidatures de certains indépendants, dont celle de l’ancienne championne mondiale de gymnastique sportive, Corina Ungureanu.




    10e anniversaire de l’adhésion de la Roumanie à l’OTAN




    Le Parlement de Bucarest s’est réuni mardi en séance solennelle consacrée au 10e anniversaire de l’intégration de la Roumanie à l’OTAN. Y ont participé le chef de l’Etat, Traian Basescu, et les anciens chefs de l’Etat, Ion Iliescu et Emil Constantinescu. Durant les 10 ans d’appartenance à l’Alliance nord-atlantique, près de 40 mille militaires roumains ont participé à des missions de maintien de la paix dans les Balkans Occidentaux, en Afghanistan, en Irak et dans le nord de l’Afrique. 26 militaires roumains ont perdu la vie sur les théâtres d’opérations et 140 ont été blessés. Le 29 mars 2004, Bucarest déposait les instruments de ratification de l’adhésion au siège du Département d’Etat des Etats-Unis, pays dépositaire du Traité de l’Alliance de l’Atlantique Nord. Le 2 avril 2004, le drapeau de la Roumanie était hissé au siège de l’OTAN, à Bruxelles, lors d’une cérémonie officielle.




    L’OTAN réexamine ses relations avec Moscou




    L’OTAN a décidé de suspendre toute la coopération pratique militaire et civile avec la Russie, suite à l’intervention militaire russe en Ukraine et à la violation par Moscou de la souveraineté et de l’intégrité territoriale de cette ancienne république soviétique. L’Alliance a annoncé qu’elle réexaminerait ses relations avec Moscou à l’occasion de la prochaine réunion au niveau des ministres des Affaires étrangères, prévue en juin. Le secrétaire général de l’Alliance, Anders Fogh Rasmussen, a accusé la Russie d’avoir « violé chaque principe des engagements internationaux qu’elle avait pris, et tout premièrement celui de ne pas envahir d’autres pays ». Pour détendre la situation, la Russie a annoncé un « retrait progressif » de ses troupes massées à la frontière commune avec l’Ukraine, mais elle continue de maintenir sa pression sur Kiev. Le géant énergétique russe Gazprom a accru le tarif du gaz livré à l’Ukraine, dont les dettes dépasseraient les 2 milliards de dollars, selon Gazprom. L’UE et les Etats Unis ont dénoncé l’utilisation de l’énergie comme « arme politique ou instrument d’agression » et ont averti la Russie au sujet des conséquences économiques de sa politique de déstabilisation de l’Ukraine. (Trad.: Ligia Mihaiescu, Mariana Tudose, Alexandra Pop)


  • A la Une de la presse roumaine 03.04.2014

    A la Une de la presse roumaine 03.04.2014

    Les transporteurs routiers se verront rembourser une partie de l’accise sur les carburants. Entre temps, les cadeaux électoraux se multiplient et se diversifient à la veille des élections européennes. Finalement, le comble de l’imposture a été découvert dans la police roumaine.



  • 02.04.2014 (mise à jour)

    02.04.2014 (mise à jour)

    Sommet — Le président roumain, Traian Basescu, participe à partir d’aujourd’hui à Bruxelles au 4e sommet UE-Afrique, intitulé « Investir dans les personnes, pour la prospérité et pour la paix ». Selon le chef de l’Etat, le sommet vise à renforcer la coopération politique et économique entre l’UE et les pays africains. L’occasion aussi d’adopter le Plan d’action commune pour la période 2014-2017.



    Evaluation — Une équipe d’experts de la Commission européenne procèdera jeudi à Bucarest à une évaluation des progrès enregistrés par la réforme de la justice et la lutte contre la corruption en Roumanie, dans le cadre du Mécanisme de coopération et de vérification (MCV). Mercredi, au cours des discussions avec les représentants de l’Agence nationale d’intégrité, les experts européens ont exprimé leur inquiétude au sujet du non respect de décisions de justice définitives concernant des élus en situation d’incompatibilité. Les experts ont également souligné la nécessité de l’équilibre entre la liberté de la presse et l’indépendance de la justice. Cette mission d’évaluation s’inscrit dans la préparation du rapport MCV à être rendu public fin 2014 ou début 2015.



    Accise — Le gouvernement roumain a approuvé mercredi la mesure permettant à l’Etat de reverser aux transporteurs quatre des sept centimes d’euro de majoration de l’accise par litre de carburant, en vigueur depuis le 1er avril. Selon le premier ministre roumain, Victor Ponta, grâce à cette mesure, les sociétés de transport resteront compétitives et l’impact de l’introduction de l’accise supplémentaire sera diminué. Les recettes au budget suite à l’introduction de la nouvelle taxe seront utilisées pour le financement des projets d’infrastructure, notamment pour la construction d’autoroutes. La mesure est contestée par le président, Traian Basescu. Lequel a déclaré que la politique fiscale et budgétaire mise en place par le gouvernement Ponta avec le FMI était erronée. De son côté, la chef de la mission du FMI en Roumanie, Andrea Schaechter, estime que le programme économique agréé avec la Roumanie est sur la bonne voie.



    Conférence — Le gaspillage de produits alimentaires peut être réduit de jusqu’à 60% par l’éducation et la technologie, a déclaré mercredi à Bucarest le ministre roumain de l’agriculture, Daniel Constantin, dans son intervention à la Conférence régionale des NU pour l’alimentation et l’agriculture (FAO) pour l’Europe et l’Asie Centrale. Selon les données FAO, plus d’un milliard 300 millions de tonnes de produits alimentaires sont gaspillées dans le monde annuellement, ce qui représente un tiers de la production mondiale et 750 milliards de dollars de coûts.



    Grève — Le trafic aérien sur l’Aéroport International Henri Coanda de Bucarest est touché par la grève déclenchée aujourd’hui par les pilotes des compagnies allemandes Lufthansa et German Wings. Selon la direction de l’aéroport, une vingtaine de vols reliant Bucarest à Francfort et à Munich risquent d’être annulés. Sur la toile de fond de la grève dont la fin est prévue le 4 avril, le ministère roumain des Affaires étrangères recommande aux citoyens roumains de vérifier les horaires des deux compagnies aériennes.



    Salon — La Roumanie participe ces jours-ci au Salon International des Inventions de Genève, l’événement spécialisé le plus connu au monde. Selon un communiqué du ministère roumain de l’Education, la Roumanie y prend part avec plus d’une vingtaine d’inventions. De même, la Roumanie a trois représentants dans le jury international de la compétition, apprend-on par le communiqué. La Roumanie a été le grand gagnant de l’édition précédente du Salon de Genève, pour un système de scannage des avions, afin dy trouver entre autres des matériaux ou objets transportés illicitement.



    Festival – Le long-métrage « Al doilea joc », « Le deuxième jeu » du réalisateur roumain Corneliu Porumboiu sera projeté dans le cadre du Festival International du Film indépendant qui s’ouvre mercredi à Buenos Aires. L’événement qui fermera ses portes le 13 avril réunit 450 productions. Présenté en première mondiale au Festival International de Berlin, « Al doilea joc » suit un match de foot entre les clubs bucarestois de Steaua et de Dinamo, en 1988.

  • Prix et accises

    Prix et accises

    Le deuxième mois de printemps a dégelé les prix du gaz naturel, des carburants et du tabac. Toutes les majorations entrées en vigueur au 1er avril avaient déjà été annoncées. Ainsi, le tarif du gaz a-t-il augmenté de 2% pour les consommateurs domestiques, aux termes du calendrier de libéralisation.



    Les fumeurs débourseront 50 bani (11 centimes d’euro) de plus pour un paquet de cigarettes, suite à la hausse de l’accise sur le tabac. Par contre, la facturation des appels sur le portable baissera grâce à la réduction des tarifs d’interconnexion, ce qui rend moins chers les appels entre deux opérateurs différents. La majoration des prix la plus controversée est celle des carburants, suite à l’introduction d’une accise supplémentaire de 7 centimes d’euros par litre de combustible. Selon des calculs — partiellement confirmés par les prix déjà affichés à plusieurs stations-service, la mise en place de l’accise supplémentaire a déjà conduit à une hausse des prix à la pompe de 40 bani par litre.



    Le président roumain, Traian Basescu a été le critique le plus véhément de cette mesure que le gouvernement explique par le besoin de maintenir un déficit budgétaire raisonnable, soit un des engagements pris par Bucarest dans le cadre de l’accord de précaution conclu avec le FMI, la Commission européenne et la Banque mondiale. L’opposition du chef de l’Etat a été bien ferme et elle est allée jusqu’à la possibilité de bloquer l’accord ; ce qui ne fut toutefois pas le cas, vu que l’exécutif a accepté de reporter au 1er avril l’introduction de cette accise, soit trois mois plus tard que la date prévue dans un premier temps.



    Parmi les arguments invoqués par le président, le plus solide relève de l’expérience. En règle générale, toute majoration des prix des carburants a généré une hausse des coûts de tous les produits transportés par voie routière, ce qui représente, selon Traian Basescu, une source de souffrance inutile aussi bien pour l’économie que pour la population.



    Pour sa part, le premier ministre, Victor Ponta, a assuré que les recettes au budget suite à l’introduction de l’accise supplémentaire seraient destinées au cofinancement des grands projets d’autoroutes. Parmi les bénéfices à long terme anticipés par le chef du gouvernement on retrouve la réduction du temps de transport, des consommations de carburants et des coûts d’entretien des véhicules.



    Face à la pression exercée par les transporteurs roumains qui craignaient que l’accise supplémentaire ne porte atteinte à leur compétitivité sur le plan international et ne mette fin à leurs affaires, le gouvernement a décidé de reverser aux transporteurs quatre des sept centimes d’euros de majoration de l’accise par litre de carburant. Les contestataires de l’accise supplémentaire restent mobilisés. Le PDL, d’opposition, estime qu’en Roumanie les carburants deviennent plus chers qu’en Autriche ou en Allemagne, alors que le prix du pétrole a baissé. De son côté, Victor Ponta pointe du doigt le PDL affirmant que les prix des carburants ont augmenté d’au moins 70% durant les trois ans et demi de sa gouvernance…(trad. : Alexandra Pop)


  • 31.03.2014 (mise à jour)

    31.03.2014 (mise à jour)

    Accise — Le président roumain, Traian Basescu, a de nouveau exhorté le chef du Cabinet de Bucarest, Victor Ponta, à renoncer à la majoration de l’accise sur le gas-oil et l’essence, estimant qu’il s’agit d’une mesure « inutile » et avec « des conséquences négatives multiples » pour la population. Le président craint que la hausse de cette taxe n’entraîne une majoration des prix qui mène à une chute de la consommation. En réaction, le premier ministre a qualifié de « populistes » les propos du chef de l’Etat, soulignant que les prix de l’essence et du gas-oil avaient augmenté de 70% et respectivement de 90% durant les mandats des gouvernements appuyés par le président.


    Par ailleurs, Victor Ponta a déclaré que son cabinet allait reverser aux transporteurs de marchandises quatre des sept centimes d’euros de majoration, à partir du 1er avril, de l’accise par litre de carburant. Cette meure, précise-t-il, permettra aux transporteurs roumains de rester compétitifs par rapport à ceux des pays voisins. L’Union nationale des transporteurs routiers souhaite que le remboursement du supplément d’accise soit accordé aux transporteurs de personnes aussi, sinon le transport de passagers reviendra plus cher.



    Accidents — La Roumanie mène le classement des pays membres de l’UE pour ce qui est du nombre d’accidents mortels de la route, selon les chiffres rendus publics lundi par le commissaire européen aux Transports, Siim Kallas. En 2013, la Roumanie a connu 92 décès des suites d’un tel accident pour chaque million d’habitants du pays. Néanmoins, toujours l’année dernière, le taux des décès routiers a diminué de 9% par rapport à 2012. Dans ce classement noir, la Roumanie est suivie par la Pologne, le Luxembourg, la Lettonie et la Croatie. Les pays les moins touchés par ce fléau sont le Royaume Uni, la Suède et les Pays Bas.



    Coopération — La Roumanie souhaite être le premier Etat de l’UE à ratifier l’Accord d’association de la République de Moldavie à la communauté, a fait savoir lundi le chef de la diplomatier roumaine, Titus Corlăţean, en visite à Chisinau. Aux côtés de son homologue moldave, Natalia Gherman, le ministre roumain a dirigé les travaux de la Commission intergouvernementale Roumanie – République de Moldavie, ciblés sur l’intégration européenne de cette dernière. Les deux responsables ont par ailleurs signé aussi plusieurs accords de coopération bilatérale visant la justice, les médias et la sécurité alimentaire. En outre, le chef de la diplomatie roumaine s’est entretenu aussi avec le président moldave Nicolae Timofti et son premier ministre Iurie Leancă, devant lesquels il a réaffirmé l’appui de Bucarest au parcours européen de la Moldavie ex-soviétique voisine.



    Corruption — L’ex-ministre roumain de l’Economie, le conservateur Codruţ Şereş, a été condamné lundi par la Haute Cour de cassation et de justice à quatre ans de prison ferme pour complicité à l’abus de fonction. Codruţ Şereş a été mis en examen pour des faits survenus alors qu’il était ministre entre 2005 et 2006. Il avait alors dissimulé les activités illégales de la société Hidroelectrica, directement subordonnée au ministre, le préjudice porté à l’Etat se chiffrant à quelque 165 millions de dollars. Six autres membres de l’ancienne ou de l’actuelle direction de Hidroelectrica ont également été condamnés dans ce dossier, toujours pour abus de fonction. La décision des juges n’est pourtant pas définitive et peut être contestée.



    Nomination — Ancien député, ministre et chef de la filiale roumaine du groupe bancaire néerlandais ING, Mişu Negriţoiu a fait lundi un pas supplémentaire vers le fauteuil de président de l’Autorité roumaine de suivi financier. Sa nomination a été avalisée par les commissions pour le budget, les finances et l’économie du législatif roumain, mais sa candidature doit encore recevoir le feu vert de tous les sénateurs et députés roumains réunis en séance plénière. Mişu Negriţoiu doit remplacer à ce poste le libéral Dan Radu Ruşanu, placé en détention provisoire début mars pour association de malfaiteurs et complicité à l’abus de fonction.



    Football — L’ancien capitaine de la sélection nationale roumaine de foot, Cristian Chivu, a rompu son contrat avec l’équipe italienne Internazionale Milano, dont il est membre depuis 2007, mettant ainsi fin à sa carrière de joueur professionnel aussi. Dans un communiqué, le club milanais remercie le Roumain pour sa fidélité envers cette équipe, avec laquelle il a remporté trois titres de champion, deux coupes et deux supercoupes d’Italie de foot. Agé de 33 ans, Cristian Chivu a eu un parcours international très riche, évoluant également au cours de sa carrière à l’équipe Ajax d’Amsterdam et au club AS Rome. Aux côtés de la sélection nationale roumaine, il avait été présent dans les étapes finales de la Coupe européenne de football de 2000 et 2008.

  • 31.03.2014

    31.03.2014

    Anniversaire- Le président de la Roumanie, Traian Basescu, les anciens chefs de l’Etat roumain post-communiste, à savoir Ion Iliescu et Emil Constantinescu, ainsi que d’autres hauts responsables de Bucarest ont participé ce lundi à une cérémonie marquant les 10 années écoulées depuis que la Roumanie est membre à pleins droits de l’OTAN. Le secrétaire général de l’OTAN, Anders Fogh Rasmussen, a adressé ses félicitations à la Roumanie à l’occasion de cet anniversaire dont il a affirmé que c’en est un aussi pour l’Alliance de l’Atlantique Nord. L’officiel otanien a également précisé que l’organisation se tient prête et déterminée à remplir son engagement à défendre ses membres, sur la toile de fond des importants défis qui se posent à la sécurité dans la région. Le 29 mars 2004, la Roumanie avait déposé à Washington l’instrument de ratification du Protocole d’adhésion au Traité de l’Atlantique Nord. Le 2 avril de la même année, lors d’une cérémonie officielle, le drapeau de la Roumanie avait été arboré devant le Quartier général de l’OTAN à Bruxelles.




    Afghanistan – Le militaire roumain Claudiu Constantin Vulpoiu (41 ans), qui a perdu la vie dimanche en Afghanistan, a été promu au grade de sous-lieutenant, à titre posthume, sur ordre du ministre roumain de la défense, Mircea Duşa. Claudiu Constantin Vulpoiu avait participé à six autres missions en Afghanistan et en Irak. 5 autres soldats roumains avaient été blessés dimanche dans l’explosion d’un engin artisanal. Les 6 militaires exécutaient une mission de patrouille aux côtés des forces de sécurité afghanes, sur l’autoroute reliant Kaboul à Kandahar. Au total, 26 militaires roumains ont jusqu’ici péri dans les différents théâtres d’opérations. A présent, le contingent roumain déployé en Afghanistan compte près de 1.050 hommes.




    Accise – Le premier ministre roumain, Victor Ponta, a déclaré que son cabinet allait reverser aux transporteurs de marchandises quatre des sept centimes d’euros de majoration, à partir du 1er avril, de l’accise par litre de carburant. Cette meure, précise-t-il, permettra aux transporteurs roumains de rester compétitifs par rapport à ceux des pays voisins. L’Union nationale des transporteurs routiers souhaite que le remboursement du supplément d’accise soit accordé aux transporteurs de personnes aussi, sinon le transport de passagers reviendra plus cher.




    Entretiens – Le ministre roumain des affaires étrangères, Titus Corlăţean, dirige ce lundi, à Chişinău, aux côtés de son homologue moldave, Natalia Gherman, les travaux de la Commission intergouvernementale Roumanie – République de Moldavie ciblés sur l’intégration européenne de cette dernière. Les discussions porteront notamment sur les domaines prioritaires de cette intégration, avec un accent particulier sur la mise en place de l’Accord d’association, y compris sur l’Accord de libre échange UE- République de Moldavie. Le chef de la diplomatie roumaine s’entretiendra aussi avec le président moldave Nicolae Timofti et son premier ministre Iurie Leancă.


  • 28.03.2014

    28.03.2014

    Accise — Poursuite aujourd’hui à Bucarest des discussions entre le gouvernement et les représentants des transporteurs sur les mesures visant à atténuer l’impact de la majoration de 7 centimes d’euro de l’accise sur les carburants à partir du 1er avril prochain. L’exécutif devra élaborer un acte réglementaire pour récupérer une partie de l’accise et proposera des modifications législatives afin de lutter contre l’évasion fiscale dans le domaine. Selon le secrétaire d’Etat au ministère des Finances, Dan Manolescu, le gouvernement se dit d’accord avec la récupération d’une partie de l’accise suivant le modèle d’autres Etats européens pour ne pas porter atteinte à la compétitivité des transporteurs roumains. L’argent obtenu suite à la majoration de l’accise sur les carburants, dont le montant est estimé à près de 2 milliards de lei d’ici la fin de l’année –, sera versé au budget consolidé de l’Etat. Au niveau de l’UE, l’accise sur le diesel peut être récupérée en Belgique, France, Espagne, Italie, Hongrie et Slovénie.



    Santé — La Banque mondiale envisage d’approuver aujourd’hui un prêt de 250 millions d’euros pour la réforme du système sanitaire de Roumanie, a déclaré la déléguée de la Banque pour la Roumanie, Elisabeta Capannelli, dans une interview à Bloomberg. Les 250 millions d’euros seront destinés à la modernisation des hôpitaux, l’amélioration de la gouvernance dans le système sanitaire et la lutte contre différentes maladies, tels le cancer. La Banque Mondiale œuvre à présent aux côtés de l’exécutif roumain à une nouvelle stratégie de partenariat pour la période 2014-2017, qui pourrait comporter un financement d’un milliard d’euros par an.



    Coopération — Le ministre roumain des AE, Titus Corlàtean, se rendra le lundi prochain en visite de travail à Kichinev à l’occasion de la deuxième session de la Commission Intergouvernementale République de Moldova – Roumanie pour l’intégration européenne. En marge de cette réunion on va signer plusieurs accords concernant la collaboration bilatérale dans des domaines tels la justice, les médias et la sécurité alimentaire. Corlàtean aura des entrevues avec le président de la République de Moldova, Nicolae Timofti, avec le premier ministre, Iurie Leancà, avec le président du Parlement, Igor Coman et avec son homologue de Kichinev , Mme Natalie Gherman. Rappelons que la Roumanie est un promoteur constant de l’intégration européenne de l’Etat voisin, ex-soviétique, majoritairement roumanophone.



    Exposition – L’exposition « Les trésors de Roumanie » qui sera vernie à Péquin au mois de septembre va comprendre des pièces de patrimoine de 25 musées de Bucarest et du pays — a annoncé vendredi le Ministère de la Culture de Bucarest. Les pièces seront transportées en chine par des aéronefs militaires. Cette exposition est conçue comme un pendant de l’exposition « Les trésors de Chine » qui a été organisée au usée national d’Histoire de Roumanie en 2013 et comprendra 500 à 700 objets archéologiques et d’art significatifs du patrimoine culturel roumain.



    Heure – Dans la nuit de samedi à dimanche la Roumanie passe officiellement à l’heure d’été. Les horloges seront avancées d’une heure, 3h00 devenant 4h00, la différence par rapport au TU étant de trois heures. Le dimanche sera le jour le plus court de l’année, avec 23 h. Le passage à l’heure d’été a été instauré en Roumanie en 1979. L’objectif du changement d’heure est principalement de mettre à profit les heures d’ensoleillement pour limiter l’utilisation de l’éclairage artificiel.



    Football — Le champion de Roumanie au football, Steaua Bucarest, s’est imposé jeudi soir 5 à 2 devant Dinamo Bucarest, dans le premier tour des demi-finales de la Coupe de la Roumanie. Le match, suivi par 50 mille spectateurs, s’est déroulé sur l’Arène nationale de Bucarest qui accueillera aussi le match retour. Dans l’autre demi-finale, le gagnant en titre de la Coupe, Petrolul Ploiesti, a fait match nul avec Astra Giurgiu. Les matchs retour sont prévus d’ici trois semaines.

  • A la Une de la presse roumaine du 26.03.2014

    A la Une de la presse roumaine du 26.03.2014

    Le rapport de la Commission de Venise sur les modifications que les autorités roumaines entendent apporter à la loi fondamentale du pays occupe également une partie de la presse écrite roumaine. De même que le débat sur lintroduction dune nouvelle accise sur le carburant en Roumanie ou encore le projet dinstaller un système de surveillance urbain à reconnaissance faciale, dans une ville du sud de la Roumanie.


  • Mission du FMI en Roumanie

    Mission du FMI en Roumanie

    Les priorités des réformes économiques et le cadre législatif ayant un impact sur l’économie ont été les sujets dominants des discussions que les représentants des bailleurs de fonds internationaux ont eues à Bucarest, ces deux dernières semaines. La délégation a rencontré le président et le premier ministre, des représentants des partis politiques, des syndicats, des associations d’hommes d’affaires, des banques et des organisations de la société civile. C’était une visite d’évaluation de l’accord de type préventif que le comité directeur du FMI a accordé à la Roumanie l’automne dernier — de près de 2 milliards d’euros, pour deux ans — auxquels s’ajoutent deux autres milliards d’euros de la Commission européenne.



    A la fin des discussions, les experts financiers internationaux ont présenté les conclusions et fait quelques recommandations à Bucarest — celles s’absorber le plus possible de fonds européens et de trouver des solutions pour accroître la consommation. Le FMI estime pour cette année une croissance économique de 2,2% pour la Roumanie, après les 2,8% de l’année dernière — soit la plus forte croissance depuis le début de la crise. La bonne année agricole et les exportations comptent parmi les facteurs qui ont déterminé ce résultat, auquel s’ajoutent des importations moindres d’énergie qui ont mené à un déficit du compte courant plus bas.



    Le budget pour 2014 est un budget des investissements, et une des priorités est liée au développement de l’infrastructure, fait apprécié par les représentants des institutions financières. Leur optimisme est également lié aux taux d’intérêt bas, arrivés à des niveaux historiques, dont Bucarest bénéficie pour les prêts qu’il peut souscrire, mais aussi au fait que la Roumanie peut devenir un exportateur d’énergie, ce qui pourrait mener à la création de nouveaux emplois. Une solution a été également trouvée pour un des problèmes en divergence entre le président Traian Băsescu et le gouvernement dirigé par Victor Ponta — celui de l’accise sur les carburants. En cause — une hausse de 7 centimes d’euro, prévue pour le début de l’année en cours et ajournée de 3 mois suite au refus du président de signer le budget de l’Etat 2014. La mesure ne figure pas dans la lettre d’intention au FMI, mais elle sera d’application à partir du 1er avril tant pour l’essence que pour le gazole.



    Le chef de l’exécutif a encore annoncé que le gouvernement avait l’aval des partenaires internationaux pour deux décisions ayant un impact sur l’économie. La première s’adresse aux personnes ayant souscrit des crédits. Ainsi, les retraités ou les salariés ayant des revenus mensuels de 1610 lei tout au plus (soit 360 euros environ), et sans arriérés supérieurs à 90 jours, pourront payer la moitié de la mensualité à la banque pour une période de 2 ans. La réduction ne peut pas dépasser les 500 lei (110 euros environ) par mois. Une autre mesure s’adresse au secteur privé et sera en vigueur à partir du 1er juillet. Dans ce cas, pour les compagnies qui créent au moins 20 emplois, l’Etat paiera la moitié de la valeur totale des frais salariaux. (trad. : Ligia Mihaiescu)