Tag: accord d’association

  • La semaine du 30 juin au 5 juillet 2014

    La semaine du 30 juin au 5 juillet 2014

    La Roumanie ratifie l’accord d’association l’UE – République de Moldova



    La Roumanie prouve une fois de plus qu’elle fait de son mieux pour faciliter le parcours européen de la République de Moldova. Le Parlement de Bucarest est le premier Législatif des pays communautaires à avoir finalisé le processus de ratification des accords d’associations avec l’UE signés la semaine dernière à Bruxelles par la République de Moldova, la Géorgie et l’Ukraine. A une majorité écrasante, les deux chambres du Parlement roumain ont voté séparément les documents en question. Le chef de la diplomatie de Bucarest, Titus Corlăţean, s’est félicité de la rapide ratification des accords, ce qui, estime-t-il, témoigne de l’engagement solide et constant de la Roumanie à appuyer le parcours européen des trois Etats partenaires, ainsi que leurs aspirations de pleine intégration dans l’Europe communautaire. Il a rappelé les bénéfices économiques pour la République de Moldova, pays le plus pauvre d’Europe. Titus Corlăţean: « On estime, sur la base des évaluations de la Commission européenne, que dans les années à venir, le PIB de la République de Moldova connaîtra une croissance moyenne annuelle de 5,4%. C’est un chiffre important pour un pays dont nous connaissons le niveau économique encore modeste. La plate-forme ainsi créée permettra la progression significative, de près de 16%, des exportations vers le marché de l’UE. Il y aura également des retombées positives sur le pouvoir d’achat des citoyens moldaves. »


    Se référant au consensus entre le pouvoir et l’opposition, assez rare sur la scène politique roumaine, au sujet de la ratification des accords mentionnés, Vasile Blaga, le chef du PDL (centre-droit, opposition) déclarait : « La classe politique roumaine s’est rangée, à chaque fois et malgré les éléments qui la sépare, du même coté de la barricade lorsqu’il a été question des intérêts de la Roumanie et de nos frères vivant sur l’autre rive du Prut. »


    Le Parlement de Chisinau a lui aussi ratifié l’accord d’association, en dépit de l’opposition des communistes pro-russes.




    La Fête nationale des Etats-Unis, célébrée à Bucarest




    Le partenariat stratégique avec les Etats-Unis a été, est et continuera d’être très important pour la Roumanie, a déclaré le premier ministre roumain Victor Ponta, qui a participé à la réception officielle offerte par l’ambassade américaine à Bucarest à l’occasion de la Fête nationale des Etats-Unis. Victor Ponta a également affirmé que la société roumaine appréciait les messages de l’Administration américaine au sujet de l’importance de l’Etat de droit et de la lutte contre la corruption. Duane Butcher, chargé d’affaires de l’ambassade américaine à Bucarest, s’est lui aussi référé au combat contre la corruption, un thème omniprésent d’ailleurs dans les discours des officiels américains qui ont récemment visité la Roumanie. La Roumanie a fait des progrès notables en matière de lutte anti-corruption, d’indépendance des institutions de l’Etat et d’édification d’une société assurant l’égalité devant la loi de tous ses citoyens, a encore déclaré le diplomate américain.



    La compagnie « Electrica » cotée en bourse




    Depuis vendredi, les actions de la compagnie roumaine de distribution de l’électricité « Electrica » sont cotées en bourse à Bucarest et à Londres. Pour les 51% d’actions listées, l’Etat roumain, qui garde 49% des actions, a obtenu quelque 450 millions d’euros. La compagnie « Electrica » disposera de cet argent pour de futurs investissements. C’est pour la première fois qu’une compagnie roumaine d’Etat est privatisée par l’intermédiaire du marché des capitaux. Le gouvernement de Bucarest a fait savoir, par la voix de son ministre chargé de l’énergie, Răzvan Nicolescu, qu’il envisageait de privatiser de la même façon d’autres grandes compagnies, telles l’ensemble énergétique Oltenia ou encore la compagnie « Hidroelectrica ». En échange, l’importante compagnie de fret ferroviaire, « CFR Marfă », appartenant, elle aussi, à l’Etat, a confirmé le prochain licenciement de 2.500 salariés, considérés comme du personnel excédentaire. Selon la direction, la restructuration de la compagnie est une mesure obligatoire pour augmenter la compétitivité de la compagnie.




    Le Parlement de Bucarest avalise la réduction de la contribution aux assurances sociales




    Le projet de loi, faisant baisser de 5% les contributions des employeurs à la Sécurité sociale, a été adopté à l’unanimité par la Chambre des députés. Selon le gouvernement, par cette baisse, qui entrera en vigueur le 1er octobre prochain, les employeurs auront plus de fonds à leur disposition, ce qui leur permettrait de créer des emplois. Les bailleurs de fonds de la Roumanie — le FMI, la Commission Européenne et la Banque Mondiale — ainsi que les grandes confédérations syndicales se sont prononcés contre cette mesure.




    Simona Halep — dans les demi-finales du tournoi de Wimbledon




    La meilleure joueuse roumaine de tennis du moment, Simona Halep, numéro 3 mondial, a joué dans les demi-finales du tournoi de Wimbledon, le troisième du Grand Chelem de l’année. S’étant foulé la cheville pendant le match, elle a été battue en deux sets 6-7, 6-2 par la Canadienne Eugénie Bouchard. Si elle s’était qualifiée dans la finale de la compétition, Simona Halep aurait monté sur la deuxième place dans la hiérarchie du tennis mondial. ( Trad. : Mariana Tudose, Dominique)

  • République de Moldova, Roumanie, Europe.

    Ce fut le 27 août 1991, le jour même de l’échec du putsch néo-bolchevique Moscou, que la République de Moldova proclamait son indépendance face à l’Union soviétique. La Roumanie fut le premier pays au monde à reconnaître l’indépendance de l’ex-république soviétique. 25 ans plus tard, en vertu du fait que les deux pays partagent les mêmes langue, histoire, culture et destinée, Bucarest est la première des 28 capitales d’Europe à ratifier l’accord d’association de la République de Moldova à l’espace communautaire. La chambre des députés de Bucarest a adopté le document presque à l’unanimité. De droite ou de gauche, au pouvoir ou dans l’opposition, les hommes politiques roumains ont jugé historique le retour en Europe des territoires roumains orientaux annexés par les soviétiques en 1940, suite à un ultimatum.



    Le ministre roumain des Affaires Etrangères, Titus Corlatean explique : « Cet accord inclut naturellement un chapitre politique d’association, un pas en avant par rapport à l’accord antérieur de coopération entre la République de Moldova et l’UE. Il contient en égale mesure une base solide pour une future intégration de la République de Moldova dans l’UE. »



    Né dans l’ancienne Union Soviétique et élu en tant que représentant de la droite populaire au Parlement de Bucarest par les citoyens à double nationalité moldave et roumaine de la République de Moldova, le député Eugen Tomac souligne que le rapprochement entre Chisinau et Bruxelles est aussi le résultat de l’appui constant accordé par la Roumanie: « La ratification de l’accord d’association de la République de Moldova à l’UE est un événement extrêmement important pour les Roumains de la rive gauche de la rivière Prut (qui sépare les deux pays). La signature de l’accord d’association à l’UE de la République de Moldova représente une rupture définitive d’avec l’influence de la Russie et un premier pas vers la réunion de la nation roumaine sous le même drapeau de l’UE ».



    En même temps que leurs homologue de Bucarest, les députés de Chisinau votaient en faveur de la ratification de cet accord. L’opposition pro-russe, communiste et socialiste a boycotté la séance et menacé de remettre le pays dans le sillage de la Russie en cas de victoire au scrutin de cet automne. Le vote a été pourtant salué par plusieurs milliers de personnes ressemblées devant le bâtiment du législatif de Chisinau.



    Au nom de la majorité pro-occidentale, le président du Parlement Igor Corman a sanctionné la décision des communistes : « L’opposition n’a aucune raison objective de se placer contre la ratification. Il n’y a aucune explication sérieuse de voter contre la modernisation de son propre pays et contre les intérêts des ressortissants moldaves. Les intérêts électoraux devraient coïncider avec les attentes des gens et ne pas agir contre l’électorat. »



    Promoteur assidu de la voie européenne, le premier ministre moldave Iurie Leanca affirme lui-aussi que l’association à l’UE est pour Chisinau, le tournant le plus important depuis la proclamation de l’indépendance.

  • La semaine du 23 au 28 juin 2014

    La semaine du 23 au 28 juin 2014


    Scandale politique de haut niveau



    Le Parlement de Bucarest a adopté, mercredi, une déclaration politique par laquelle il demande au président Traian Băsescu de démissionner, sur fond de scandale de corruption et de trafic d’influence dans lequel son frère Mircea est impliqué. La sénatrice social-démocrate Gabriela Firea a donné lecture à la déclaration: « Préoccupé par l’impact immense du scandale lié à l’implication de la famille du président de la Roumanie sur la crédibilité de l’Etat roumain, le Parlement de la Roumanie adopte la présente déclaration politique : Le président de la Roumanie, monsieur Traian Băsescu, n’est plus en droit d’assumer le prestige, l’indépendance et la légitimité de la fonction présidentielle, c’est pourquoi il doit immédiatement démissionner des fonctions de président de la Roumanie. »


    Les parlementaires de la majorité de gauche — représentant le PSD, le PC et l’UNPR, ainsi que les élus du PPDD, populiste, se sont déclarés en faveur de la démission. En échange, le PDL et l’opposition pro-présidentielle se sont absentés lors du vote. La déclaration n’a pas de valeur juridique et ne peut pas obliger le chef de l’Etat à faire un tel geste. D’ailleurs, Traian Basescu avait déclaré auparavant qu’il n’allait pas donner suite à la demande, étant donné qu’il n’est pas intervenu dans le dossier dont fait l’objet son frère, et qu’il n’est pas des responsable des actes de ce dernier.




    La République de Moldova, la Géorgie et l’Ukraine — plus proches de l’UE



    Le président roumain, Traian Basescu, a transformé le soutien du parcours européen de la République de Moldova en une priorité de son mandat. Ce pays a signé, en fin de semaine, à Bruxelles, aux côtés de la Géorgie et de l’Ukraine, un accord d’association et de libre échange approfondi. Pour la Russie, un tel document est un artifice à travers lequel les trois Etats sortent de sa sphère d’influence. Par contre, à Bruxelles, l’accord est qualifié d’historique. L’accord d’association et de libre échange approfondi favorisera une intégration européenne plus profonde de ces pays du point de vue politique et économique. De même, il va créer un cadre de coopération dans des domaines tels le commerce, la politique de sécurité et la culture. «L’accord est positif, il n’est pas dirigé contre quiconque », a souligné le président de la Commission européenne, José Manuel Barroso. Selon lui, la signature de ces accords d’association traduit l’engagement solennel de l’UE à aider la Géorgie, la République de Moldova et l’Ukraine à avancer vers une démocratie moderne, stable et prospère.



    Nouveau ministre des Transports



    Le gouvernement de Bucarest s’est renouvelé. A compter de cette semaine, il a un nouveau ministre des Transports, en la personne de Ioan Rus. Parmi les mesures prioritaires de son mandat, il a mentionné la réduction du gaspillage de ressources matérielles et humaines. Ioan Rus : « Nous commencerons à réduire le gaspillage. Etant plus compétitifs, il se pourrait que nous devenions aussi plus performants à un moment donné, et que nos produits et services puissent arriver au niveau européen. Et là je pense aux transports ferroviaires, aériens, navals et routiers. »


    Ioan Rus remplace au portefeuille des Transports Dan Şova, qui a démissionné. Selon le premier ministre Victor Ponta, il deviendra le porte-parole du PSD.



    Mesures économiques



    Bonnes nouvelles pour le milieu roumain des affaires ! Le Sénat a adopté cette semaine le projet de loi portant réduction de 5% des contributions à la sécurité sociale payées par l’employeur. Si le document réunit aussi l’accord de la Chambre des députés, il sera soumis au vote de l’assemblée plénière dans une session extraordinaire début juillet et entrera en vigueur le 1er octobre. Selon le gouvernement, par la réduction de ces contributions, les fonds à la disposition de l’employeur augmentent pour lui permettre de faire de nouvelels embauches. Le milieu des affaires est également stimulé. Par ailleurs, le cabinet de Bucarest a également adopté une décision qui permet de réduire à moitié les mensualités aux crédits contractés par les personnes qui peinent à les rembourser. Selon le premier ministre VP, l’Etat supportera ce fardeau financier pendant deux ans : « Nous allons soutenir ceux qui payent des mensualités par le biais des déductions d’impôt. Cela nous aidera non seulement au plan local, mais aussi au plan économique parce que tout cet argent restera dans l’économie, ce qui est très important. »


    En égale mesure, nous avons décidé de majorer les pensions de retraite et les salaires amputés au début de la crise économique, mais aussi de majorer le salaire minimum à partir du 1er juillet à 900 lei, soit 200 euros.



    Electrica — une offre sursouscrite



    Après une série de privatisations échouées, les autorités roumaines exultent: l’offre publique de vente, par cotation en Bourse, de 51% des actions de la compagnie Electrica, principal distributeur d’énergie électrique, s’est achevée à succès. La demande a été deux fois supérieure à l’offre. Le gouvernement espère obtenir environ 460 millions d’euros, qui seront orientés vers les investissements que la compagnie envisage de faire dans les prochaines années. La privatisation de Electrica est la première déroulée par le biais de la Bourse des Valeurs.



    Effets d’un épisode pluvieux



    Dans la seconde moitié de cette semaine, les météorologues et les hydrologues ont placé en alerte jaune plusieurs départements du pays en raison des pluies abondantes, du vent fort et du risque élevé d’inondations le long de plusieurs rivières du sud, du sud-ouest et du sud-est de la Roumanie. De nombreuses localités ne bénéficient plus d’électricité suite aux orages, la grêle a détruit les fenêtres et les toits de centaines de maisons, alors que nombre de voitures ont été endommagées par les arbres tombés à cause du vent. Plusieurs jardins et serres ont également été détruits et le trafic ferroviaire a été perturbé dans quelques régions. (trad. : Ligia Mihaiescu, Alexandra Pop)


  • La semaine du 23 au 28 juin 2014

    La semaine du 23 au 28 juin 2014


    Scandale politique de haut niveau



    Le Parlement de Bucarest a adopté, mercredi, une déclaration politique par laquelle il demande au président Traian Băsescu de démissionner, sur fond de scandale de corruption et de trafic d’influence dans lequel son frère Mircea est impliqué. La sénatrice social-démocrate Gabriela Firea a donné lecture à la déclaration: « Préoccupé par l’impact immense du scandale lié à l’implication de la famille du président de la Roumanie sur la crédibilité de l’Etat roumain, le Parlement de la Roumanie adopte la présente déclaration politique : Le président de la Roumanie, monsieur Traian Băsescu, n’est plus en droit d’assumer le prestige, l’indépendance et la légitimité de la fonction présidentielle, c’est pourquoi il doit immédiatement démissionner des fonctions de président de la Roumanie. »


    Les parlementaires de la majorité de gauche — représentant le PSD, le PC et l’UNPR, ainsi que les élus du PPDD, populiste, se sont déclarés en faveur de la démission. En échange, le PDL et l’opposition pro-présidentielle se sont absentés lors du vote. La déclaration n’a pas de valeur juridique et ne peut pas obliger le chef de l’Etat à faire un tel geste. D’ailleurs, Traian Basescu avait déclaré auparavant qu’il n’allait pas donner suite à la demande, étant donné qu’il n’est pas intervenu dans le dossier dont fait l’objet son frère, et qu’il n’est pas des responsable des actes de ce dernier.




    La République de Moldova, la Géorgie et l’Ukraine — plus proches de l’UE



    Le président roumain, Traian Basescu, a transformé le soutien du parcours européen de la République de Moldova en une priorité de son mandat. Ce pays a signé, en fin de semaine, à Bruxelles, aux côtés de la Géorgie et de l’Ukraine, un accord d’association et de libre échange approfondi. Pour la Russie, un tel document est un artifice à travers lequel les trois Etats sortent de sa sphère d’influence. Par contre, à Bruxelles, l’accord est qualifié d’historique. L’accord d’association et de libre échange approfondi favorisera une intégration européenne plus profonde de ces pays du point de vue politique et économique. De même, il va créer un cadre de coopération dans des domaines tels le commerce, la politique de sécurité et la culture. «L’accord est positif, il n’est pas dirigé contre quiconque », a souligné le président de la Commission européenne, José Manuel Barroso. Selon lui, la signature de ces accords d’association traduit l’engagement solennel de l’UE à aider la Géorgie, la République de Moldova et l’Ukraine à avancer vers une démocratie moderne, stable et prospère.



    Nouveau ministre des Transports



    Le gouvernement de Bucarest s’est renouvelé. A compter de cette semaine, il a un nouveau ministre des Transports, en la personne de Ioan Rus. Parmi les mesures prioritaires de son mandat, il a mentionné la réduction du gaspillage de ressources matérielles et humaines. Ioan Rus : « Nous commencerons à réduire le gaspillage. Etant plus compétitifs, il se pourrait que nous devenions aussi plus performants à un moment donné, et que nos produits et services puissent arriver au niveau européen. Et là je pense aux transports ferroviaires, aériens, navals et routiers. »


    Ioan Rus remplace au portefeuille des Transports Dan Şova, qui a démissionné. Selon le premier ministre Victor Ponta, il deviendra le porte-parole du PSD.



    Mesures économiques



    Bonnes nouvelles pour le milieu roumain des affaires ! Le Sénat a adopté cette semaine le projet de loi portant réduction de 5% des contributions à la sécurité sociale payées par l’employeur. Si le document réunit aussi l’accord de la Chambre des députés, il sera soumis au vote de l’assemblée plénière dans une session extraordinaire début juillet et entrera en vigueur le 1er octobre. Selon le gouvernement, par la réduction de ces contributions, les fonds à la disposition de l’employeur augmentent pour lui permettre de faire de nouvelels embauches. Le milieu des affaires est également stimulé. Par ailleurs, le cabinet de Bucarest a également adopté une décision qui permet de réduire à moitié les mensualités aux crédits contractés par les personnes qui peinent à les rembourser. Selon le premier ministre VP, l’Etat supportera ce fardeau financier pendant deux ans : « Nous allons soutenir ceux qui payent des mensualités par le biais des déductions d’impôt. Cela nous aidera non seulement au plan local, mais aussi au plan économique parce que tout cet argent restera dans l’économie, ce qui est très important. »


    En égale mesure, nous avons décidé de majorer les pensions de retraite et les salaires amputés au début de la crise économique, mais aussi de majorer le salaire minimum à partir du 1er juillet à 900 lei, soit 200 euros.



    Electrica — une offre sursouscrite



    Après une série de privatisations échouées, les autorités roumaines exultent: l’offre publique de vente, par cotation en Bourse, de 51% des actions de la compagnie Electrica, principal distributeur d’énergie électrique, s’est achevée à succès. La demande a été deux fois supérieure à l’offre. Le gouvernement espère obtenir environ 460 millions d’euros, qui seront orientés vers les investissements que la compagnie envisage de faire dans les prochaines années. La privatisation de Electrica est la première déroulée par le biais de la Bourse des Valeurs.



    Effets d’un épisode pluvieux



    Dans la seconde moitié de cette semaine, les météorologues et les hydrologues ont placé en alerte jaune plusieurs départements du pays en raison des pluies abondantes, du vent fort et du risque élevé d’inondations le long de plusieurs rivières du sud, du sud-ouest et du sud-est de la Roumanie. De nombreuses localités ne bénéficient plus d’électricité suite aux orages, la grêle a détruit les fenêtres et les toits de centaines de maisons, alors que nombre de voitures ont été endommagées par les arbres tombés à cause du vent. Plusieurs jardins et serres ont également été détruits et le trafic ferroviaire a été perturbé dans quelques régions. (trad. : Ligia Mihaiescu, Alexandra Pop)


  • Association historique avec l’UE

    Association historique avec l’UE


    Echanges verbaux musclés en début de semaine entre Washington et Moscou! Le président américain Barack Obama a menacé son homologue russe Vladimir Poutine de nouvelles sanctions si la Russie ne prenait pas de mesures en vue de la désescalade dans l’est de l’Ukraine. Auparavant, les Russes avaient mis en garde contre l’adoption de mesures de protection s’il s’avérait que les accords d’association qui devraient être signés vendredi entre l’UE, d’une part, l’Ukraine, la République de Moldova et la Géorgie de l’autre, auraient des retombées négatives sur son économie. Chisinau et Tbilissi vont conclure des accords d’association et de libre échange approfondi, tandis que Kiev va signer le seul volet économique du document, dont les chapitres politiques ont déjà été paraphés il y a quelques mois. Alors qu’aux yeux de Moscou ces accords ne sont qu’un stratagème servant aux trois pays de sortir de sa sphère d’influence, Bruxelles les considère comme historiques.



    Voici les propos du président en exercice de la Commission européenne, José Manuel Barroso: « La signature de ces accords d’association traduit l’engagement solennel de l’UE à aider la Géorgie, la République de Moldova et l’Ukraine à avancer vers une démocratie stable et prospère. Ces accords, les plus ambitieux jamais négociés par l’UE, visent à approfondir les relations économiques et politiques avec ces pays en vue de leur intégration progressive au sein du marché européen. Je tiens à préciser une nouvelle fois que ces accords sont censés servir à quelque chose et qu’ils ne sont pas dirigés contre quelqu’un. Nous n’envisageons pas des relations exclusives avec ces pays. Nous croyons aux sociétés et aux économies ouvertes. »



    Pour les autorités pro-occidentales moldaves, la signature de l’accord d’association avec l’UE est une grande victoire. Toutefois, la question qui se pose est de savoir si cela amènerait le bien-être tellement attendu par la population majoritairement roumanophone de la République de Moldova. Le gouvernement de Chisinau, constamment épaulé par Bucarest dans ses démarches européennes, trouve que le renforcement de ses relations avec l’UE relève de l’intérêt national et se voit, à terme, membre du « club » communautaire. D’ici là, il lui faudra bâtir chez soi une Europe en miniature, autrement dit instaurer la démocratie et assurer la prospérité de tous ses citoyens au niveau européen.



    L’accord va favoriser une intégration plus profonde dans l’UE d’un point de vue politique et économique. Il va assurer le cadre de coopération dans des domaines tels le commerce, la politique de sécurité et la culture. Bref, le document aidera la République de Moldova à devenir un pays européen moderne. Nous espérons qu’il en sera de même pour la Géorgie et l’Ukraine. (trad. : Mariana Tudose)

  • 13.06.2014

    13.06.2014

    FMI — Les pourparlers à Bucarest entre la délégation des bailleurs de fonds internationaux et les autorités roumaines ont été constructives, mais toute une série de sujets n’ont toujours pas été clarifiés, selon un communiqué du FMI. Le thème central des rencontres a été l’intention du gouvernement de réduire les charges patronales de 5 %. Même si les bailleurs de fonds n’ont pas approuvé cette mesure, l’accord que la Roumanie déroule avec le FMI, la Commission Européenne et la Banque Mondiale restait « fonctionnel », selon le premier ministre roumain Victor Ponta. Celui-ci a annoncé l’intention de l’Exécutif de réduire les contributions aux assurances sociales à partir du 1er octobre et a déclaré que l’Etat Roumain respecterait toutes les objectifs macroéconomiques établis dans le cadre des négociations avec les bailleurs de fonds.



    Association — Le président de la Commission européenne, José Manuel Barroso conclut aujourd’hui en Azerbaïdjan une tournée à travers trois Etats membres du partenariat oriental, qui a inclus aussi la République de Moldova et la Géorgie. Rappelons que ces deux pays doivent signer le 27 juin les accords d’association et de livre échange avec l’UE conclus en novembre à l’occasion du sommet du Partenariat oriental de Vilnius. A Chisinau, M Barroso a signé quatre accords aux termes desquels, la République de Moldova bénéficiera d’une aide financière d’un montant de 50 millions d’euros pour l’aider à mettre en œuvre les réformes. José Manuel Barroso est à la fin de son deuxième mandat à la tête de la Commission Européenne, qui devrait s’achever le 31 octobre de cette année.



    Epée — La Roumanie a décroché le titre de championne dEurope par équipes à lépée dames en dominant difficilement la Russie, championne du monde en titre, sur le score de 38 touches à 34 lors de la sixième journée de lEuro 2014 descrime à Strasbourg. Vice-championnes dEurope lannée dernière à Zagreb après une défaite en finale face à lEstonie, les Roumaines ont remporté leur cinquième titre européen a lépée depuis 2006. Ana Maria Brânza, Simona Pop, Maria Udrea et Simona Gherman — cette dernière a décroché le bronze à l’épreuve individuelle — ont vaincu en quarts de finale l’équipe d’Ukraine et en demi-finale l’Italie.

  • 21.05.2014 (mise à jour)

    21.05.2014 (mise à jour)

    Défense — Au deuxième jour de sa visite en Roumanie, le vice-président américain, Joe Biden, s’est entretenu mercredi avec le président roumain, Traian Basescu, des principaux sujets à l’agenda bilatéral et régional. Joe Biden a souligné à cette occasion les progrès enregistrés ces dernières années par la Roumanie et félicité pour leur courage les militaires roumains déployés sur les théâtres d’opérations. Pour sa part, Traian Basescu a déclaré qu’après l’adhésion de la Roumanie à l’OTAN et à l’UE, le partenariat stratégique avec les Etats-Unis était le troisième succès politique de la Roumanie, durant ces 25 dernières années. Le chef de l’Etat roumain a aussi remercié l’officiel américain pour la réaction immédiate des Etats-Unis au moment du déclenchement du conflit en Ukraine et de l’annexion illégale de la Crimée, et donc pour la hausse du nombre des forces aériennes, navales et terrestres qui soient prêtes à participer à différentes missions.


    Et c’est toujours mercredi que le vice-président américain s’est entretenu avec le premier ministre roumain Victor Ponta sur le renforcement des relations économiques bilatérales et sur la crise ukrainienne. La Roumanie peut devenir le point-clé qui relie les marchés énergétiques se trouvant entre la Mer Noire et l’Europe Centrale et de l’Est à condition de moderniser son infrastructure intérieure du secteur énergétique, a précisé Joe Biden. Les Etats-Unis sont prêts à aider la Roumanie à développer ses pipelines transportant des produits pétroliers, a-t-il encore ajouté.



    Visite — Le premier ministre roumain Victor Ponta s’est entretenu mercredi avec le président tchèque Milos Zeman, en visite à Bucarest depuis mardi. Ils se sont penchés notamment sur les élections européennes qui approchent et sur les changements institutionnels au niveau de l’UE. A cette occasion, le chef de la République Tchèque a réaffirmé le soutien ferme de son pays pour l’adhésion de la Roumanie à l’espace Schengen. Au cours de sa visite, Milos Zeman a eu également des entretiens avec le président roumain Traian Basescu et le président de la Chambre de députés de Bucarest, Valeriu Zgonea.



    Météo – Les hydrologues roumains placé en alerte orange aux inondations plusieurs régions du sud-est du pays, riveraines du Danube. Elle restera en vigueur jusqu’au 26 mai. Suite aux pluies diluviennes dans les Balkans Occidentaux, les spécialistes s’attendent à ce que la crue sur le Danube arrive sur le territoire roumain autour du 25 mai. Le niveau du fleuve ne cesse d’augmenter, les digues étant surveillées en permanence dans toutes les localités riveraines. Des restrictions de vitesse des navires ont aussi été instituées sur le Danube, afin d’éviter la formation des vagues et de réduire la pression sur les digues. Par ailleurs, il fera toujours assez chaud en Roumanie dans les jours à venir. Le ciel ne sera couvert que sur le sud et l’est du pays où il pleuvra par endroits. Les températures maximales iront jusqu’à 30 degrés.



    Elections — Près de 400 millions d’électeurs sont attendus aux urnes à compter du jeudi, 22 mai, jusqu’au dimanche, 25 mai, dans les 28 Etats membres de l’UE pour désigner les 751 députés européens qui occuperont les sièges du Parlement européen au cours des 5 ans à venir. Les premiers à voter seront les Néerlandais et les Britanniques. En Roumanie, les élections européennes auront lieu ce dimanche. 15 partis politiques et 8 candidats indépendants se disputent les 32 mandats dont bénéficie la Roumanie.



    UE — Le commissaire européen à l’Agriculture et au Développement rural, le Roumain Dacian Ciolos, ainsi que le commissaire européen aux Affaires intérieures, Cecilia Malmstrom, se rendront ces jeudi et vendredi à Chisinau, capitale de la République de Moldova. Il doivent s’y entretenir avec le président moldave, Nicolae Timofti, le premier ministre Iurie Leanca et avec le président du Parlement moldave, Igor Corman. Cette visite se déroule dans le contexte où, fin juin, la République de Moldova signera l’Accord d’association et de libre échange avec l’UE.

  • La semaine du 12 au 17 mai 2014

    La semaine du 12 au 17 mai 2014

    Anders Fogh Rasmussen à Bucarest



    En visite à Bucarest, le secrétaire général de l’OTAN, Anders Fogh Rasmussen, s’est entretenu avec le président roumain Traian Basescu, le premier ministre Victor Ponta, le chef de la diplomatie roumaine, Titus Corlatean et le ministre de la Défense, Mircea Dusa. Les actions de la Russie en Ukraine ont généré une situation de sécurité complètement différente en Europe, a déclaré Anders Fogh Rasmussen dans une interview pour la Radiodiffusion roumaine. Par conséquent, l’Alliance doit s’adapter à ce nouveau type de guerre sophistiquée pratiquée par Moscou, qui agit par des actions subversives au lieu d’une agression manifeste.


    Anders Fogh Rasmussen : « L’Alliance se concentrera sur la défense et la protection de ses membres contre toute menace militaire. Je n’entrerai pas dans les détails pour dire comment nos sociétés devraient s’adapter à ce nouveau contexte de sécurité, mais les actions de la Russie donnent naissance à une situation complètement nouvelle en Europe et nous sommes prêts à l’aborder ».


    Que fera l’Alliance si la Russie tente de mettre à l’épreuve la solidarité de l’OTAN? « Bien sûr, à ce stade, c’est une question hypothétique. La simple existence de l’OTAN et de l’Article 5 ont un effet si fort de découragement, que les potentiels agresseurs ne penseraient même pas à attaquer un Etat membre. Mais si la Russie ou quelqu’un d’autre attaquait un membre de l’OTAN, tous les alliés viendraient en aide au pays attaqué, le défendant et le protégeant de manière concrète ».



    Echange de répliques entre la Roumanie et la Russie



    LUE a décidé lundi délargir la liste des sanctions visant des responsables russes et pro-russes. 13 noms ont été ajoutés à ce document qui en contenait déjà 48 autres — de personnes interdites daccès sur le territoire communautaire ainsi quavec les avoirs gelés dans les Etats membres. Parmi elles, le vice-premier ministre russe, Dmitri Rogozine, auquel les autorités roumaines ont refusé le droit de survol du territoire roumain alors quil se dirigeait vers la Transnistrie, région séparatiste russophone dans lest de la République de Moldova voisine. Le geste de Bucarest a fait réagir le ministère russe des Affaires étrangères, qui a fait savoir que la Roumanie ne pouvait pas espérer entretenir des relations normales et de bon voisinage avec la Fédération de Russie si elle entendait procéder de cette manière. Le porte-parole de la diplomatie russe, Alexandr Loukachevitch, a qualifié dinadmissibles les dernières prises de position des autorités roumaines, estimant quil était peu probable que les relations bilatérales se poursuivent dans le même esprit et avec le même rythme. Auparavant, le président roumain, Traian Basescu, avait affirmé à la presse que: « La Fédération de Russie a deux priorités: fédéraliser lUkraine, dune part, et empêcher la tenue des élections présidentielles du 25 mai, dans ce pays ».



    La République de Moldova et lAccord dassociation avec l’Union européenne



    Le 27 juin, lUE doit signer lAccord dassociation avec la République de Moldova, conclu à Vilnius en novembre dernier, a annoncé jeudi à Bruxelles le président de la Commission européenne, José Manuel Barroso. Une invitation en ce sens avait été adressée aux autorités moldaves aussi par le président du Conseil européen, Herman van Rompuy. Côté politique, le document porte sur les principes démocratiques, la défense de lEtat de droit et des libertés fondamentales. Dans sa dimension économique, le texte parle de louverture des marchés aux membres de la communauté européenne, mais aussi de lamélioration du milieu des affaires. Cest ainsi quune “République de Moldova plus puissante pourrait convaincre aussi les habitants de la Transnistrie (séparatiste) que lintégration européenne est la meilleure voie démocratique a suivre”, a expliqué le premier ministre moldave pro-européen, Iurie Leanca.



    Croissance économique positive depuis le début de l’année



    La Roumanie a connu une croissance économique de 3,8% au cours du premier trimestre de cette année, par rapport à la même période de 2013. C’est d’ailleurs l’évolution la plus importante enregistrée par un Etat membre de l’UE. Cette estimation préliminaire de l’Office statistique de l’Union, Eurostat, confirme l’annonce antérieure faite par l’Institut national des statistiques de Roumanie. Pour sa part, le ministre roumain délégué au Budget, Liviu Voinea, espère que l’avance économique pour l’ensemble de l’année en cours pourra dépasser les 4%.



    Changements dans le système médical roumain



    Moins d’hospitalisations et plus de problèmes de santé pris en charge en ambulatoire — ce sont les deux grands changements qui auront lieu dans le système médical roumain avec l’entrée en vigueur, prévue le 1er juin, dans le système roumain de santé, du nouveau paquet de services de base.


    Le chef de la Caisse nationale d’Assurances maladie, Radu Tibichi explique : « On a créé l’espace budgétaire qui permette aux patients d’effectuer en ambulatoire des examens para cliniques et aux médecins d’interpréter ces examens et de résoudre et suivre ces cas toujours en ambulatoire. Pour ce qui est des services dans les hôpitaux, il y aura une réglementation selon laquelle près de 300 diagnostics ne nécessitent plus d’hospitalisation et une liste des diagnostics et services qui seront effectués lors d’une hospitalisation de jour, soit une nouveauté dans le système médical roumain. »



    Précipitations abondantes et alertes aux inondations



    Une nouvelle vague de précipitations abondantes a touché la Roumanie cette semaine, notamment le sud, l’ouest, l’est et le centre de la Roumanie. Plusieurs alertes jaunes, oranges et même rouges aux inondations et aux débordements de rivières ont été en vigueur sur la plupart du territoire. Suite aux intempéries abondantes de ces trois derniers jours, des centaines de logements sont isolés, des milliers dautres ne bénéficient plus délectricité et des dizaines de routes sont impraticables… (trad. : Valentina Beleavschi, Alexandra Pop, Andrei Popov)

  • La semaine du 5 au 10 mai 2014

    La semaine du 5 au 10 mai 2014

    Evolutions et perspectives de l’économie roumaine



    La Roumanie devrait devenir membre de la zone euro au 1er janvier 2019, selon la nouvelle date butoir établie par le cabinet de Bucarest. Par ailleurs, la Commission européenne a amélioré pour la deuxième fois de suite ses prévisions sur la croissance économique de la Roumanie en 2014 et 2015 à 2,5% et respectivement 2,6%. La demande intérieure sera le principal moteur économique du pays ; elle devrait d’ailleurs dépasser les exportations. Durant les deux années à venir, les investissements devraient augmenter, soutenus par une meilleure absorption des fonds structurels et par le développement de projets majeurs d’infrastructure. Conformément à la Commission européenne, l’inflation devrait se chiffrer à 2,5% en 2014 et à 3,3% en 2015. La Banque centrale a également révisé à la baisse l’objectif de l’inflation, le ramenant de 3,5% à 3,3%, vu que l’économie roumaine est en train de consolider son évolution positive et de commencer un cycle de développement durable.



    Le gouverneur de la Banque centrale, Mugur Isarescu, estime pourtant que les performances de l’économie roumaine ne justifient pas l’appréciation de la monnaie roumaine par rapport à l’euro et au dollar américain. A son avis, l’évolution positive du leu serait plutôt le résultat d’une conjoncture, due notamment à la situation dans la région. Mugur Isarescu a également annoncé que la Roumanie avait payé une grande partie du prêt de 12 milliards d’euros accordé en 2009 par le FMI et qu’elle rembourserait l’intégralité de sa dette l’année prochaine.




    Décision de la Cour constitutionnelle de la Roumanie concernant les maisons nationalisées du temps du régime communiste.



    La Cour constitutionnelle de Roumanie a décidé que les propriétaires des immeubles repris de manière abusive du temps du régime communiste, qui se sont adressés à la Justice en vue de la rétrocession, seront tenus d’attendre les arrêts définitifs de cette dernière sans pouvoir bénéficier des dispositions de la loi adoptée en 2013. Les juges de la Cour ont décidé que les termes établis par la loi ne s’appliquaient pas aux affaires déjà pendantes. Les tribunaux doivent trancher, respectivement fixer le droit et le montant des compensations, et ultérieurement, l’affaire sera renvoyée à l’autorité uniquement en vue de la délivrance du titre. La décision de la Cour constitutionnelle est définitive et obligatoire.



    Protestations des salariés de La Poste roumaine et du métro bucarestois



    Les salariés de La Poste roumaine ont protesté mercredi à Bucarest et dans d’autres villes du pays contre la manière dont la compagnie d’Etat a été dirigée ces dernières années. Les syndicalistes réclament a démission des chefs de la société, la majoration des salaires conformément au taux d’inflation, le paiement des heures supplémentaires et de meilleures conditions de travail. Les protestations pourraient se poursuivre à l’avenir, ont également menacé les syndicats de La Poste. Les dettes de La Poste roumaine s’élèvent à environ 45 millions d’euros. Les syndicalistes du métro bucarestois ont également protesté mercredi, pour la deuxième journée de suite. Ils accusent la direction de la société Metrorex de ne pas respecter les conventions collectives et d’avoir modifié l’organigramme de l’entreprise par une décision unilatérale.



    Chevron démarre lexploration pour les gaz de schiste dans l’est de la Roumanie



    La géant américain Chevron a commencé l’exploration pour les gaz de schiste à Pungesti, dans le département de Vaslui, a fait savoir le représentant de la compagnie, Thomas Holst, sur Radio Roumanie Actualités. Il s’est engagé au nom de la compagnie à surveiller constamment les travaux et à respecter toutes les obligations légales européennes et roumaines afin d’écarter tout risque de pollution de la nappe phréatique. Les habitants de la région épaulés par les écologistes ont protesté à maintes reprises contre le projet d’exploitation par fracturation hydraulique en invoquant le risque de pollution et de tremblement de terre.



    Le président du Sénat roumain, Călin Popescu Tăriceanu, en visite à Chişinău



    La Roumanie sera le premier pays qui ratifiera l’Accord d’Association de Chisinau avec l’UE, comme un signe du soutien clair et sans équivoque de la Roumanie au parcours européen de la République de Moldova voisine. La déclaration appartient au président du Sénat roumain, Călin Popescu Tăriceanu, qui a fait mercredi et jeudi une visite officielle à Chişinău. Il s’est entretenu avec le chef de l’Etat, Nicolae Timofti, le premier ministre moldave, Iurie Leanca, et le président du Parlement de Chisinau, Igor Corman, de l’intégration européenne de la République de Moldova, des projets bilatéraux et de la situation dans la région.



    La situation en Ukraine sous la loupe des autorités roumaines



    Le chef de la diplomatie roumaine, Titus Corlatean, a réitéré la solidarité de la Roumanie avec l’Ukraine voisine, en soulignant l’importance du respect de l’intégrité territoriale, de l’unité, de la souveraineté et de l’indépendance de ce pays. Présent à Vienne à la réunion ministérielle du Conseil de l’Europe, Corlatean a affirmé que Bucarest se dit préocuppé par les effets fortement destabilisateurs de la crise ukrainienne sur la sécurité européenne, y compris dans la région séparatiste russophone de Transnistrie. Et lui d’annoncer que la Roumanie enverrait sur place des observateurs dans des missions d’observation du scrutin présidentiel du 25 mai. Par ailleurs, Bucarest contribuera financièrement au paquet de mesures élaboré par le Conseil de l’Europe à l’intention de Kiev. Le paquet susmentionné est censé appuyer la promotion des réformes constitutionnelles et législatives et le renforcement des institutions démocratiques du pays.

  • 07.05.2014 (mise à jour)

    07.05.2014 (mise à jour)

    Ukraine – La Roumanie enverra des observateurs aux élections présidentielles dUkraine, le 25 mai prochain, a annoncé le ministère roumain des Affaires étrangères. La diplomatie roumaine précise également que Bucarest versera une contribution financière pour appuyer les mesures immédiates du Conseil de lEurope censées appuyer les autorités de Kiev à promouvoir leurs réformes constitutionnelles et législatives, ainsi quà renforcer les institutions démocratiques du pays. Mardi, lors de la réunion ministérielle du Conseil de lEurope, lUkraine avait demandé à la communauté internationale de la soutenir dans lorganisation du scrutin présidentiel du 25 mai, y compris par lenvoi dobservateurs internationaux.



    Ratification — La Roumanie sera le premier pays à ratifier l’Accord d’association de la République de Moldova à l’UE, preuve sans équivoque du soutien inconditionnel de Bucarest au parcours européen de Chisinau. Cette déclaration a été faite mercredi par le président du Sénat roumain, Calin Popescu Tariceanu. En visite dans la capitale moldave, il s’est entretenu avec le premier ministre Iurie Leanca et le président du Parlement de la République de Moldova, Igor Corman sur l’intégration européenne du pays, sur les projets bilatéraux énergétiques et sur la situation dans la région. «La République de Moldova compte toujours sur le soutien de la Roumanie, y compris dans l’accomplissement de son parcours européen», a affirmé le premier ministre Iurie Leanca. Au cours de sa visite à Chisianu, Calin Popescu Tariceanu doit également s’entretenir avec le président moldave Nicolae Timofti.



    Communautés — Malgré les ressources importantes allouées ces dernières années, la Roumanie doit faire encore beaucoup de choses pour les communautés roumaines vivant autour de ses frontières, a déclaré ce mercredi le président Traian Basescu. Présent à une cérémonie de remise de décorations à plusieurs personnalités roumaines de l’étranger, le chef de l’Etat a salué leurs efforts de préserver la langue et la culture nationales au sein des communautés mentionnées. Il s’est référé notamment aux Roumains d’Ukraine et de la République de Moldova, où s’accroît l’inquiétude concernant les actions de la Fédération Russe dans la région.



    Défense — 6 avions de combat du type CF-18 Hornet des forces aériennes canadiennes avec du personnel navigant et technique sont arrivés mercredi sur la base aérienne de Campia Turzii (dans le nord — ouest de la Roumanie). Selon le ministère roumain de la Défense, les militaires canadiens participeront à différents exercices aux côtés des soldats roumains. Mardi, le secrétaire général de lOTAN, Anders Fogh Rasmussen, avait déclaré que l’Alliance était prête à adopter de nouvelles mesures pour assurer la défense collective de ses membres. Il a rappelé que lorganisation avait déjà renforcé sa mission de police aérienne dans les pays baltes et effectué des vols de surveillance au-dessus de la Pologne et de la Roumanie.



    Réunions — Le ministre roumain des Affaires Etrangères, Titus Corlatean, participe à partir de mercredi, à Salonique, en Grèce, à plusieurs réunions organisées sous les auspices de la présidence grecque du Conseil de l’UE. Aux côtés de ses homologues bulgare et grec, Titus Corlatean se penchera sur la promotion des intérêts communs des trois pays, notamment en relation avec l’UE, mais aussi au niveau des organisations régionales. Les pourparlers porteront également sur les perspectives d’intégration européenne des pays des Balkans Occidentaux. Le ministre roumain des Transports, Dan Sova, se trouve lui aussi en Grèce, mais à Athènes, la capitale, qui accueille une réunion du Conseil informel des ministres des Transports communautaires. Ils doivent notamment se pencher sur le développement de linfrastructure, et tout particulièrement celle routière, au sein de lUE.


  • Réactions roumaines aux prétentions des chefs de Transdniestrie

    Réactions roumaines aux prétentions des chefs de Transdniestrie

    La demande des députés de Tiraspol de rejoindre la Fédération Russe n’est pas une nouveauté. Après 1990 lors de la sortie unilatérale de la composition de la République de Moldova il y a eu d’autres telles demandes adressées à la Douma russe qui, dans un arrêt de 1999, nommait la Transdniestrie « zone d’intérêt stratégique » pour Moscou.



    En 2006, un référendum exprimait clairement ce désir de la population majoritairement russophone de la région autonome. Contrainte par les normes du droit international, Moscou n’a pas, néanmoins, modifié sa position officielle plaidant pour des négociations en format 5+2 qui puissent conférer un statut spécial à la Transdniestrie au sein de la République de Moldova.



    Dans les nouvelles conditions de déstabilisation de l’Ukraine par l’annexion de la Crimée et par l’éclat des foyers fédéralistes à la frontière avec la Fédération Russe et dans la région de Odessa à la Mer Noire, la demande de la Transdniestrie semble uns pièce d’un puzzle dangereux. Lors d’une première réaction, le gouvernement de Moldova a critiqué le vote de Tiraspol l’estimant comme un défi à l’adresse du processus de solution du conflit et à l’intégrité territoriale de la République de Moldova.



    Selon le correspondent de Radio Roumanie à Kichinev, le premier ministre moldave Iurie Leancà estime ce vote comme une action unilatérale et contre-productive : “La seule voie d’identifier une solution finale et viable au conflit de Transdniestrie est de poursuivre le dialogue politique, sans conditions préalables utilisant tous les mécanismes de négociation. »



    Si la plupart des hommes politiques de Kichinev, communistes compris, pensent que Moscou ne va pas donner cours à la demande de Tiraspol, les préoccupations vis-à-vis d’un tel scénario provoquent beaucoup d’inquiétude. Dans le contexte, la Roumanie est aussi le principal champion de l’intégration européenne de la République de Moldova, intégration conditionnée par la solution du problème de Transdniestrie comme dit le chef de l’Etat roumain Traian Bàsescu : « Nous avons mis en mouvement toute la diplomatie pour qu’au sein de cet Accord d’Association UE-République. de Moldova qui sera voté par le Parlement européen on offre une perspective d’intégration européenne de la Moldova. On peut négocier, on peut faite tout ce qu’on veut, mais on ne peut pas intégrer l’UE avec un conflit gelé sur son territoire. »



    Devant cette situation, comme remarquait, à son tour, le ministre roumain des Affaires Etrangères, Titus Corlàtean, l’implication rapide du président de l’OSCE est nécessaire car des initiatives telles celle du législatif de Tiraspol contredisent le principe fondamental de la solution du problème de Transdniestrie par la voie politique. (trad. Costin Grigore)

  • 15.11.2013 (mise à jour)

    15.11.2013 (mise à jour)

    Fraude – La Haute Cour de Cassation et de Justice de Roumanie a commencé à examiner ce vendredi le dossier dans lequel le vice-premier ministre roumain, Liviu Dragnea, est accusé de fraude électorale. Le dossier vise aussi 74 autres personnes. Liviu Dragnea est accusé d’avoir fraudé le référendum sur la destitution du président Basescu en 2012, par un système de vote multiple, tourisme électoral et falsification de signatures. Liviu Dragnea était à l’époque secrétaire général du Parti Social Démocrate. Rappelons que la consultation populaire de 2012 n’a pas été validée en l’absence du quorum, bien qu’une large majorité des participants au vote se soit prononcée pour la destitution. Vendredi encore, le préfet du département de Galati, dans l’est, Catalin Bocaneanu, a été retenu par les procureurs du Parquet National anti-corruption; il est accusé de trafic d’influence, chantage, instigation à l’utilisation d’informations non-publiques et abus de pouvoir.



    Visite – Le chef de la diplomatie roumaine, Titus Corlăţean, a fait vendredi, une visite à Athènes à l’invitation de son homologue Evangelos Venizelos, qui est aussi vice-premier ministre. L’officiel roumain s’est félicité de l’appui constant prêté par la Grèce à l’adhésion de Bucarest à l’espace Schengen. La coopération économique a elle aussi figuré à l’agenda des discussions. Précisons que cette dernière année, les échanges commerciaux bilatéraux ont enregistré une légère hausse. Les deux hommes ont également abordé des sujets d’intérêt européen et régional, dans le contexte où la Grèce va prendre, le 1er janvier 2014, le relais à la tête du Conseil de l’UE et que la Roumanie assure actuellement la présidence du Processus de coopération en Europe du Sud-Est.



    Entretiens – La Roumanie estime qu’il est de son devoir d’être en première ligne de l’assistance au parcours européen de la République de Moldova. C’est ce qu’a déclaré à Bruxelles le premier ministre roumain Victor Ponta lors d’une conférence conjointe avec son homologue moldave Iurie Leancă et le président de la Commission européenne José Manuel Barroso. Ce dernier a remercié la Roumanie pour son appui constant aux efforts de Chisinau visant à intégrer l’Europe communautaire. Il a également fait savoir son intention de proposer, à l’occasion du sommet de Vilnius, la levée des visas pour les ressortissants moldaves. La visite commune à Bruxelles des premiers ministres roumain et moldave intervient deux semaines avant le sommet du Partenariat oriental de Vilnius, pendant lequel la République de Moldova doit parapher son accord d’association avec l’UE.



    Distinction — Le président de la Roumanie, Traian Băsescu, a conféré vendredi aux unités militaires de la capitale monténégrine, Podgorica, les insignes d’officier de l’Ordre National du Mérite. La haute distinction a été accordée en signe de respect et d’appréciation du professionnalisme, du sens du devoir et de la compassion dont les militaires monténégrins ont fait preuve lors de l’action de secours aux touristes roumains victimes dun accident de la route en juin 2013. 18 personnes ont péri alors et une trentaine ont été blessées après que l’autocar qui les transportait eut chuté dans un ravin.



    Film – Le film “La position de lenfant”, du réalisateur roumain Catalin Peter Netzer, va participer au Festival de Belgrade, qui se tiendra du 28 novembre au 3 décembre, ont annoncé vendredi les organisateurs. Cette production cinématographique roumaine a décroché lOurs dor à la Berlinale 2013.


  • 15.11.2013

    15.11.2013

    Entretiens – Les premier-ministres roumain Victor Ponta et moldave, Iurie Leanca, s’entretiennent ce vendredi à Bruxelles avec le président de la Commission européenne, José Manuel Barroso, sur des projets d’intérêt commun dans le domaine énergétique. La visite intervient deux semaines avant le sommet du Partenariat oriental à Vilnius. La République de Moldova doit parapher à cette occasion l’accord d’association à l’UE. Jeudi, lors de ses entretiens à Bucarest avec le président roumain, Traian Basescu, le chef du gouvernement moldave a remercié la Roumanie de son appui aux efforts de la République de Moldavie en vue de son intégration européenne.



    Fraude – La Haute Cour de Cassation et de Justice de Roumanie examine ce vendredi le dossier dans lequel le vice-premier ministre roumain, Liviu Dragnea est accusé de fraude électorale. Le dossier vise aussi 74 autres personnes. Liviu Dragnea est accusé d’avoir fraudé le référendum sur la destitution du président Basescu en 2012, par un système de vote multiple, tourisme électoral et falsification de signatures. Liviu Dragnea était à l’époque secrétaire général du Parti Social Démocrate. Rappelons que la consultation populaire de 2012 n’a pas été validée en l’absence du quorum, bien qu’une large majorité des participants au vote se soit prononcée pour la destitution. Aujourd’hui encore, le préfet du département de Galati, dans l’est, Catalin Bocaneanu, a été retenu par les procureurs du Parquet National anti-corruption; il est accusé de trafic d’influence, chantage, instigation à l’utilisation d’informations non-publiques et abus de pouvoir.



    Visite – Le chef de la diplomatie roumaine, Titus Corlatean, fait une visite de travail à Athènes, à l’invitation de son homologue et vice premier-ministre, Evangelos Venizelos, informe le Ministère roumain des Affaires étrangères. La visite fait partie du dialogue politique bilatéral périodique et intervient dans le contexte où la Grèce doit assumer à partir du 1er janvier 2014, la présidence du Conseil de l’UE et où la Roumanie assure la présidence en exercice du Processus de coopération Sud-est européenne. Les deux ministres feront le point sur la coopération bilatérale et identifieront de nouveaux projets de coopération dans les domaines économique, d’investissements, de l’énergie, des transports, du développement régional, du tourisme et de la culture, précise encore le ministère de Bucarest.



    Foot- La sélection roumaine de foot, dispute ce vendredi soir à Pirée, le match aller contre la Grèce, dans les barrages du Mondial brésilien. Le match retour est prévu mardi à Bucarest.La dernière participation de la Roumanie à un tournoi mondial date de 1998, le dernier barrage disputé ayant eu lieu en 2001, lorsqu’elle s’est vu éliminer par la Slovénie. Lors des qualifications au Mondial 2014, la Roumanie s’est classée deuxième dans le groupe D, après les Pays Bas mais avant la Turquie, l’Estonie, la Hongrie, l’Estonie et l’Andorre.