Tag: accord de précaution

  • 03.02.2015

    03.02.2015

    SRI – Les sénateurs et les députés roumains se réunissent à Bucarest pour prendre note de la démission de George Maior des fonctions de directeur du Service roumain de renseignements (SRI). Selon la procédure, le poste sera ainsi libéré, de sorte que le président Klaus Iohannis puisse nommer quelquun dautre, aux termes de ses prérogatives constitutionnelles. A la tête des renseignements généraux depuis 2006, George Maior a déposé son mandat il y a une semaine, après avoir durement critiqué la décision de la Cour Constitutionnelle roumaine ayant déclaré contraire à la loi fondamentale le projet de loi de la cyber-sécurité, composante dun paquet de actes réglementaires visant la sûreté nationale. Par ailleurs, le directeur par intérim du Service roumain de renseignements, Florian Coldea, doit être auditionné par la Commission parlementaire de contrôle de cette institution, après que la députée Elena Udrea, impliquée dans plusieurs affaires de corruption, la accusé dimplication dans des activités illégales.



    Dilapidation – Lhomme daffaires roumain Adrian Sârbu a été place lundi soir en garde à vue, étant accusé dévasion fiscale, blanchiment dargent et dilapidation. Fondateur, dans les années 90, dune des chaînes roumaines de télévision les plus populaires, Pro TV, Adrian Sârbu a longtemps été considéré comme un des patrons de groupes média les plus influents du pays. Dans le même dossier, plusieurs personnes sont enquêtées, trois dentre elles étant déjà placées en détention provisoire. Avare avec ses sorties dans lespace public, Adrian Sârbu na pratiquement pas été inquiété par aucun des régimes politiques sétant succédés à la tête du pays, ces 25 dernières années. Il sest construit la réputation davoir imposé en Roumanie le savoir-faire et le système de management des chaînes commerciales occidentales.



    Fonds – La délégation conjointe du FMI, de la Banque mondiale et de la Commission européenne poursuit à Bucarest son évaluation de laccord de précaution conclu par la Roumanie avec les bailleurs de fonds. Lévolution des données économiques, la situation des privatisations et le code fiscal dominent les pourparlers à mener avec les responsables roumains jusquau 10 février. Toutefois, une nouvelle dominante sest dernièrement imposée à lagenda des entretiens – le projet de la loi de linsolvabilité des personnes physiques, dans le contexte de lappréciation en flèche du franc suisse par rapport au leu roumain. Il sagit du 10e accord de type préventif convenu par Bucarest et le FMI les 23 dernières années, et le 3e accord demandé par la Roumanie depuis le début de la crise financière internationale, en 2008.



    Gouvernement – Le premier ministre sortant de la République de Moldova, Iurie Leancă, doit se présenter vendredi devant les élus de ce pays voisin de la Roumanie pour demander leur vote dinvestiture de son nouveau gouvernement. Toutefois, il ny a pas de certitude, à présent, quil puisse rassembler le nombre de voix nécessaires, estime la presse moldave. Sa candidature est appuyée par 42 députés démocrates et libéraux-démocrates seulement, soit 9 de moins que le nombre minimum délus nécessaire. Les anciens partenaires du Parti libéral-démocrate et du Parti démocrate, les libéraux dirigés par lex-chef de lEtat par intérim, Mihai Ghimpu ont annoncé quils pourraient donner leur feu vert au nouveau Cabinet si celui-ci ne comporte pas des ministres soupçonnés de corruption ou avec une attitude hostile à légard de la Roumanie voisine, selon les analystes. Le chef de la mission de lUE à Chişinău, Pirkka Tapiola, a fait savoir que lappui de Bruxelles à la République de Moldova dépendra seulement des actions du futur gouvernement et non de son orientation politique. Rappelons-le, cet ex-pays soviétique a conclu lannée dernière des accords dassociation et de libre-échange avec lUE, quil espère intégrer à lhorizon 2020.

  • Dernier accord avec le FMI?

    Dernier accord avec le FMI?

    L’évaluation du 10e accord que la Roumanie a conclu avec le FMI en l’espace de 23 ans a été reportée à l’automne prochain, lorsque le projet de budget 2015 aura été élaboré. Ce sont les représentants des bailleurs de fonds internationaux présents à Bucarest début juin qui ont décidé ainsi, car plusieurs points étaient restés en suspens. Parmi eux, le sujet épineux des charges patronales de sécurité sociale que les autorités roumaines ont décidé de réduire de 5%. Le Comité directeur du FMI a approuvé en septembre dernier la lettre d’intention des décideurs politiques de Bucarest portant sur la conclusion d’un accord de type préventif d’un montant de près de deux milliards d’euros pour une période de deux ans, auquel s’ajoute un autre crédit de deux milliards d’euros auprès de la Commission européenne. C’est un accord de stabilité, une sorte d’ancre, affirment les responsables roumains, en précisant qu’il sera sans doute le dernier passé avec lesdits créanciers.



    De l’avis des experts, il n’ y a pas de raisons de s’inquiéter au sujet du retard pris sur l’évaluation de l’actuel accord. Voici les explications de l’analyste économique Aurelian Dochia : « En l’absence des accords avec le FMI, des questions se posent sur les politiques économiques que vont mener les futurs cabinets affranchis des contraintes qui accompagnent ces accords. L’expérience roumaine de ces vingt dernières années montre qu’il y a des risques à cet égard, mais moi je crois que nous devons dépasser cette étape des accords et marcher sur nos propres jambes. »



    Le moment semble assez favorable pour la Roumanie, étant donné la réaction nettement meilleure des marchés, ces derniers temps, précise encore notre interlocuteur. En plus, il s’agit d’un accord de précaution et de toute façon Bucarest n’avait pas l’intention d’utiliser l’argent mis à sa disposition par les créanciers internationaux.



    Toutefois, la situation pourrait changer si l’économie mondiale donnait à nouveau des signes de faiblesse, souligne Aurelian Dochia : « Cet accord pourrait connaître un regain d’importance si des troubles venaient à ressurgir sur les marchés financiers internationaux. Pour l’instant, la situation est relativement calme et l’on n’a pas à se faire du souci. »



    Quoi qu’il en soit, l’actuel accord de type préventif reste valable, a déclaré le chef du cabinet de Bucarest Victor Ponta : « L’accord n’est pas suspendu. Il n’est pas question non plus de le résilier ou de le dénoncer. Cet accord est donc en vigueur, ce qui revient à dire qu’au besoin nous pouvons accéder aux crédits mis à notre disposition. Nous avons toujours accès sans entrave aucune au top up de 10%, qui concerne le cofinancement des fonds européens. Les lignes de crédit ouvertes par la Banque mondiale pour les programmes de santé et d’éducation demeurent valables et opérationnelles. De ce point de vue, je trouve que la confiance dont la Roumanie jouit auprès des institutions financières internationales et des marchés financiers est un atout qu’il faut préserver. »



    L’évolution des indicateurs macro-économiques s’est retrouvée au cœur des discussions menées à Bucarest, dans les conditions où les recettes budgétaires sont moindres qu’escompté et que le gouvernement envisage de mettre en place une série de mesures qui risquent d’avoir des retombées négatives. Parmi elles, ladite réduction de 5% des charges patronales de sécurité sociale, dont la mise en œuvre, ajournée de trois mois, devrait survenir le 1er octobre prochain. Selon la ministre des finances, Ioana Petrescu, cette mesure est censée améliorer le milieu des affaires, alléger la charge fiscale des employeurs honnêtes et même générer de nouveaux emplois, grâce à la baisse du travail au noir. On estime que sur le deuxième trimestre de 2014 les pertes subies par le budget suite à l’application de cette mesure se chiffreront à plus de deux milliards et demi d’euros.



    Pourtant, l’Exécutif s’attend à des effets positifs aussi, d’environ un milliard d’euros, provenant tant d’une croissance économique supplémentaire, que des taxes afférentes aux emplois au noir récupérés par la zone fiscalisée. Par ailleurs, l’Institut national de la statistique attire l’attention sur la baisse des exportations roumaines au cours des quatre premiers mois de 2014, tout en rappelant que, ces trois dernières années, la Roumanie s’était classée première en Europe pour ce qui est du volume de ses exportations.



    Les importations augmentent néanmoins plus vite, déclarait, dans une interview à la radio publique roumaine, Mihai Ionescu, co-président du Conseil d’exportation : « Les exportations commencent à faiblir. Au mois d’avril, nous avons enregistré le rythme le plus faible de ces quatre dernières années. C’est un signal important dont il faudrait tenir compte. Trois secteurs surtout sont en chute libre : la métallurgie, l’industrie chimique et la production d’ordinateurs. De l’autre côté, la construction automobile, les industries électronique et électrotechnique ainsi que les technologies de l’information continuent d’être les vedettes de l’exportation ».



    Pour leur part, les experts financiers internationaux affirment que l’économie roumaine, en passe de se redresser, devrait croître cette année de 2,8%. (trad. Mariana Tudose)


  • 04.06.2014

    04.06.2014

    FMI — Poursuite à Bucarest des discussions entre les autorités roumaines et la délégation du FMI, de la Commission européenne et de la Banque mondiale. Cette dernière est en visite en Roumanie depuis lundi pour une nouvelle évaluation de l’accord de précaution conclu l’automne dernier. Les représentants du FMI ont eu mardi des discussions techniques au ministère des Finances. Ils se sont également entretenus avec la direction de la Banque centrale. Les pourparlers ont été dominés par la politique monétaire, l’évolution de l’inflation et la stabilité du système bancaire. La délégation du FMI a aussi rencontré les membres des commissions parlementaires réunies budget-finances. L’occasion d’examiner l’intention du gouvernement roumain de réduire de 5% les contributions à la sécurité sociale payées par les employeurs.



    Corruption — Les procureurs roumains du Parquet national anticorruption ont retenu mercredi le directeur de l’Agence de Paiements et d’ Interventions pour l’Agriculture, Dorel Benu, et le chef de la police de Suceava, dans le nord-est de la Roumanie, dans un dossier de corruption avec des fonds européens. L’enquête porte sur l’octroi présumé de subventions agricoles illégales à des personnes physiques et morales ainsi qu’à des paroisses et monastères. 20 personnes sont sous enquête dans ce dossier.



    Economie – Les trois premiers mois de l’année, la Roumanie a enregistré une croissance économique de 3,8% par rapport à la période similaire de l’année précédente, et de 0,1% par rapport au dernier trimestre de 2013, selon les données publiées mercredi par l’Institut National des Statistiques. Avec 2,3%, c’est l’industrie qui a le plus contribué à la hausse du PIB. Au pôle opposé se sont situés le bâtiment, les activités d’intermédiation financière et les assurances, les activités professionnelles et de services administratifs, indique le rapport.



    Tennis — La meilleure joueuse roumaine de tennis du moment, Simona Halep, numéro 4 mondial, doit rencontrer aujourd’hui en quarts de finale du tournoi de Roland Garros la Russe Svetlana Kuznetsova. En cas de victoire, la Roumaine affrontera en demi finale la gagnante du match entre Sara Errani, d’Italie, et Andrea Petkovici, d’Allemagne. Et c’est toujours à Roland Garros que le double formé du Roumain Florin Mergea et du Croate Marin Draganja rencontrera en demi finales les Espagnols Marcel Granollers et Marc Lopez.

  • 03.06.0214

    03.06.0214

    FMI – Poursuite, à Bucarest, des discussions entre les autorités roumaines et la délégation commune du FMI, de la Commission européenne et de la Banque Mondiale en visite à Bucarest jusqu’au 16 juin pour la 3e évaluation de l’accord de précaution conclu l’automne dernier. Les pourparlers visent principalement les ressources dont la Roumanie dispose afin de se permettre une réduction de 5% des charges sociales payées par les employeurs. Après une première entrevue avec le premier ministre, Victor Ponta, les représentants du FMI ont rencontré lundi les responsables du Ministère des Finances pour discuter des recettes budgétaires sur les six premiers mois de l’année dont le niveau est en dessous des estimations initiales. Une série de pourparlers a eu également lieu au Ministère des Transports dominés par les pertes enregistrées dans le domaine ferroviaire suite aux tentatives échouées de privatisation.



    Entretiens – La crise ukrainienne dominera la tournée européenne que le président américain, Barack Obama a entamée ce mardi. Première étape, la capitale polonaise, Varsovie où Obama participera au 25e anniversaire des premières élections démocratiques en Pologne. A cette occasion, Obama tentera dassurer les pays de lEurope de lEst de lengagement des Etats-Unis à défendre leur sécurité au sein de lOtan. Seront également présents à Varsovie ses homologues français et allemand, François Hollande et Joachim Gauck, et plusieurs leaders politiques dEurope centre-orientale dont le président roumain, Traian Basescu. En signe de soutien fort au nouveau régime à Kiev, M. Obama rencontrera mercredi, à Varsovie, le nouveau président ukrainien élu, Petro Porochenko. En échange, Obama ne s’entretiendra pas avec son homologue russe, Vladimir Poutine, bien que les deux soient présents vendredi, en France, aux cérémonies du 70e anniversaire du débarquement de Normandie. Par ailleurs, l’impact à long terme de la crise ukrainienne est examiné à Bruxelles par les ministres otaniens de la défense dont le Roumain, Mircea Dusa. Un haut responsable de l’Alliance a fait savoir que « des décisions fondamentales concernant la Russie seront adoptées à cette occasion ».



    Abdication – Le chef du gouvernement espagnol Mariano Rajoy a convoqué pour mardi un Conseil des ministres qui doit élaborer la loi organique exigée par la Constitution de 1978 pour définir le processus de labdication du roi Juan Carlos au profit de son fils, le prince Felipe. Aux dires de l’ancien souverain roumain, Michel I, le roi Juan Carlos qu’il a appelé son admirable cousin” pourrait s’inscrire dans la série des hommes politiques européens les plus importants des 50 dernières années. Par ailleurs, des milliers de protestataires contre la monarchie espagnole se sont réunis lundi, à Madrid pour revendiquer l’organisation d’un référendum pour la constitution de la république.



    Tennis – La meilleure joueuse roumaine de tennis, Simona Halep, numéro 4 mondial, rencontrera mercredi pour les quarts de finale du tournoi de tennis de Roland Garros la Russe Svetlana Kuznetzova, numéro 27 mondial. Halep a disposé dans les huitièmes de finale de l’Américaine, Sloane Stephens, tandis que Kuznetzova a battu la Tchèque Lucie Safarova. La qualification pour les quarts de finale ont offert à Simona Halep 360 points dans le classement WTA et 220.000 euros. Par ailleurs, au double messieurs, la paire roumano –croate Florin Mergea et Marin Draganja affrontera dans les demi- finales le duo espagnol Marcel Granollers/ Marc Lopez.

  • Le FMI de nouveau à Bucarest

    Le FMI de nouveau à Bucarest


    Deux semaines durant, une mission du FMI, de la Commission européenne et de la Banque Mondiale évaluera à Bucarest le plus récent accord de précaution signé avec la Roumanie. La direction du FMI a approuvé, en septembre 2013, la lettre d’intention envoyée par les autorités roumaines en vue de la conclusion de ce type de contrat préventif chiffré à près de 2 milliards d’euros pour une période de deux ans. A cette somme s’ajoutent deux autres milliards d’euros de la part de la Commission européenne. C’est le 10e accord négocié par la Roumanie avec FMI depuis la chute du communisme. Il est en vigueur jusqu’à la mi 2015 et, de l’avis du ministre délégué au budget, Liviu Voinea, c’est sans doute le dernier contrat que la Roumanie conclura avec ces institutions. Son rôle est de garantir la stabilité en cas de crise.



    A l’agenda des pourparlers de Bucarest se trouvent notamment l’évolution des indicateurs macro-économiques et l’équilibre budgétaire, dans les conditions où les recettes du budget ne s’élèvent pas au niveau anticipé et où le gouvernement veut mettre en place des mesures qui auront un effet négatif justement sur les recettes budgétaires.



    Parmi elles, l’intention de la ministre des finances, Ioana Petrescu, de réduire de 5% les cotisations à la sécurité sociale. Selon l’analyste Aurelian Dochia, l’Exécutif doit convaincre les représentants des créanciers internationaux de la Roumanie, que le pays dispose des ressources nécessaires pour appliquer cette mesure à compter du 1er juillet. Aurelian Dochia: « Bien que les indicateurs de performance macro-économique n’aient pas été des meilleurs, notamment en ce qui concerne la croissance économique, il est assez surprenant que cela ne se soit pas reflété de la même manière sur les recettes budgétaires. Probablement, ce sera un des principaux sujets des débats avec l’équipe du FMI. Dans le même contexte, il est possible que les propositions du gouvernement de modifier la fiscalité et de réduire les contributions à la sécurité sociale soient également mises en discussion. Il faut très bien formuler nos arguments pour convaincre le FMI qu’une telle réduction ne risque pas des déséquilibrer la construction budgétaire et d’engendrer un déficit budgétaire beaucoup trop élevé d’ici la fin de l’année », a explique l’analyste Aurelian Dochia.



    Selon la ministre des finances Ioana Petrescu, la réduction des cotisations à la sécurité sociale pour les employeurs sera bénéfique au milieu des affaires, favorisera la baisse des charges fiscales pour les patrons corrects et facilitera la création de nouveaux emplois, par la diminution du travail au noir.



    Les spécialistes estiment également que les pertes causées au budget par l’introduction de cette mesure dépasseront les 2 milliards et demi de lei au 2e trimestre de l’année. Pour sa part, l’exécutif de Bucarest s’attend toutefois à des effets positifs sur le budget, se traduisant par des gains d’environ un milliard de lei, provenant de la croissance économique supplémentaire et des taxes correspondant aux nouveaux emplois. ..(trad. : Valentina Beleavschi)

  • 30.05.2014 (mise à jour)

    30.05.2014 (mise à jour)

    FMI — Une délégation du FMI doit entamer lundi une visite à Bucarest, pour une troisième évaluation de l’accord de précaution. A l’agenda des discussions figureront l’élimination du monopole de l’Etat dans deux secteurs clé de l’économie, l’énergie et l’infrastructure, une éventuelle réduction de 5% des cotisations à la sécurité sociale payées par les employeurs. Les entretiens porteront aussi sur les mesures visant à stimuler le marché de l’Emploi et à réduire la fiscalité, que le Ministère des Finances est en train de préparer. Rappelons que l’actuel accord de précaution conclu par la Roumanie avec le FMI et la Commission européenne s’élève à 4 milliards d’euros.



    Recommandations – La Commission européenne va publier au début de la semaine prochaine les recommandations aux pays, suite à des analyses économiques complexes ayant visé les Etats de l’UE. La Commission européenne va leur suggérer de prendre en compte dans la prochaine année des réformes dans des secteurs clé, tels le marché de l’emploi, l’éducation, la recherche et la consolidation budgétaire. L’année dernière, la Roumanie s’est vu adresser 8 recommandations spécifiques concernant entre autres, les politiques fiscales, la santé publique, les embauches, l’administration publique et l’absorption des fonds européens.



    Coopération— La Roumanie est le partenaire le plus honnête et le plus efficace de la République de Moldova — a déclaré la chef de la diplomatie moldave, Natalia Gherman, dans une interview à notre radio. La responsable moldave a évoqué l’assistance de la Roumanie aux démarches de Chisinau visant à réformer la justice et les affaires intérieures, un processus nécessaire pour l’adhésion du pays à l’UE. Natalia Gherman a aussi mentionné le prêt de 20 millions d’euros accordé par la Roumanie à la réforme dans l’éducation et la construction du gazoduc Iasi – Ungheni, qui assurera la connexion de la République de Moldova au système énergétique européen.



    Conseils – Le ministère des Affaires étrangères de Bucarest maintient sa recommandation aux ressortissants roumains, y compris les représentants des médias, de quitter aussitôt la péninsule de Crimée ainsi que les régions de Donetsk et de Lougansk, dans l’est de l’Ukraine. La recommandation intervient sur fond de détérioration dramatique de la situation de sécurité dans ces zones. De même, les citoyens roumains sont conseillés d’éviter les déplacements aussi dans d’autres régions du nord-est, du sud et du sud-est de l’Ukraine.



    Entretiens – Le ministre roumain des Affaires étrangères, Titus Corlàtean, a participé vendredi à une rencontre de travail avec les ambassadeurs des Etats d’Asie accrédités à Bucarest. On a souligné l’importance accordée au développement des relations proches avec les partenaires asiatiques dans le domaine du dialogue politique et diplomatique, des échanges économiques, respectivement des échanges inter-humains. Une attention spéciale a été accordée à la coopération entre Etats européens et Etats asiatiques dans le format Asie-Europe où la Roumanie joue un rôle actif dans des domaines tels le développement régional et le management des ressources d’eau.




    Réunion – Le secrétaire d’Etat aux affaires européennes du Ministère roumain des Affaires étrangères, George Ciamba, a participé du 29 au 30 mai à Athènes à la réunion informelle des ministres ou des secrétaires d’Etat aux affaires européennes des Etats membres de l’UE. La réunion a été organisée par la présidence hellénique du Conseil de l’UE. Selon un communiqué de la diplomatie roumaine Ciamba a souligné que les élections euro-parlementaires de Roumanie ont été la preuve claire de l’orientation pro-européenne des citoyens roumains — prémisse positive d’une participation active et dynamique de la Roumanie au processus des décisions européennes et au contour des solutions d’avenir concernent les dossiers européens majeurs.



    Théâtre – Ces jours-ci, on organise à Bucarest la 6-ème édition du Festival International de Théâtre de Rue « B-FIT in the street » qui propose jusqu’au 1-er juin des dizaines de spectacles avec des poupées géantes et des machines, concerts et jeux de lumières et d’eau. Y participent plus de 200 artistes de Roumanie, d’Espagne, de France, du Pays Bas, de Grande Bretagne, de Slovaquie , de Belgique, d’Italie et d’Australie. Par ailleurs, à Cluj, ouverture, vendredi, de la XIII-ème édition du Festival de Film TRANSILVANIA –TIFF. Jusqu’au 8 juin 217 films de 55 pays , des concerts , des expositions, des master-class, des débats et des banquets animeront la ville du centre de Roumanie.



    Météo – Une alerte jaune aux pluies, orages et grêle est en vigueur à Bucarest et dans tous les départements de Roumanie jusqu’à samedi soir. Les quantité d’eau peuvent dépasser 30 litres par mètre carré. Les hydrologues ont émis eux aussi une alerte orange aux inondations, valable jusqu’à dimanche sur des rivières de 14 départements, la plupart dans l’est de la Roumanie. De même, plusieurs rivières de l’ouest, du centre et du sud sont visées par une vigilance jaune aux inondations. Les alertes orange et jaune restent en vigueur sur le Danube. Bien que considérablement élevé ce dernier temps, le niveau du fleuve n’augmentera plus à la hauteur des départements de Galati et de Braila.

  • 30.05.2014

    30.05.2014

    FMI — Une délégation du FMI doit entamer lundi une visite à Bucarest, pour une troisième évaluation de l’accord de précaution. A l’agenda des discussions figureront l’élimination du monopole de l’Etat dans deux secteurs clé de l’économie, l’énergie et l’infrastructure, une éventuelle réduction de 5% des cotisations à la sécurité sociale payées par les employeurs. Les entretiens porteront aussi sur les mesures visant à stimuler le marché de l’Emploi et à réduire la fiscalité, que le Ministère des Finances est en train de préparer. Rappelons que l’actuel accord de précaution conclu par la Roumanie avec le FMI et la Commission européenne s’élève à 4 milliards d’euros.



    Recommandations – La Commission européenne va publier au début de la semaine prochaine les recommandations aux pays, suite à des analyses économiques complexes ayant visé les Etats de l’UE. La Commission européenne va leur suggérer de prendre en compte dans la prochaine année des réformes dans des secteurs clé, tels le marché de l’emploi, l’éducation, la recherche et la consolidation budgétaire. L’année dernière, la Roumanie s’est vu adresser 8 recommandations spécifiques concernant entre autres, les politiques fiscales, la santé publique, les embauches, l’administration publique et l’absorption des fonds européens.



    Coopération— La Roumanie est le partenaire le plus honnête et le plus efficace de la République de Moldova — a déclaré la chef de la diplomatie moldave, Natalia Gherman, dans une interview à notre radio. La responsable moldave a évoqué l’assistance de la Roumanie aux démarches de Chisinau visant à réformer la justice et les affaires intérieures, un processus nécessaire pour l’adhésion du pays à l’UE. Natalia Gherman a aussi mentionné le prêt de 20 millions d’euros accordé par la Roumanie à la réforme dans l’éducation et la construction du gazoduc Iasi – Ungheni, qui assurera la connexion de la République de Moldova au système énergétique européen.



    Conseils – Le ministère des Affaires étrangères de Bucarest maintient sa recommandation aux ressortissants roumains, y compris les représentants des médias, de quitter aussitôt la péninsule de Crimée ainsi que les régions de Donetsk et de Lougansk, dans l’est de l’Ukraine. La recommandation intervient sur fond de détérioration dramatique de la situation de sécurité dans ces zones. De même, les citoyens roumains sont conseillés d’éviter les déplacements aussi dans d’autres régions du nord-est, du sud et du sud-est de l’Ukraine.



    Théâtre – Bucarest accueille ces jours-ci la 6e édition du Festival International de Théâtre de rue « B-FIT in the Street ». L’événement propose jusqu’au 1er juin, des dizaines de spectacles de marionnettes gigantesques, concerts, jeux d’eau et de lumière. Y participent plus de 200 artistes de Roumanie, Espagne, France, des Pays Bas, du Royaume-Uni, de Slovaquie, Belgique, Italie et Australie. Parmi les points forts du festival on retrouve un spectacle de jeux de lumières présenté par Aquatique Show International ou une approche inédite de « Hamlet » proposé par le théâtre londonien Shakespeare’s Globe.



    METEO – Une alerte jaune aux pluies, orages et grêle est en vigueur à Bucarest et dans tous les départements de Roumanie jusqu’à samedi soir. Les quantité d’eau peuvent dépasser 30 litres par mètre carré. Les hydrologues ont émis eux aussi une alerte orange aux inondations, valable jusqu’à dimanche sur des rivières de 14 départements, la plupart dans l’est de la Roumanie. De même, plusieurs rivières de l’ouest, du centre et du sud sont visées par une vigilance jaune aux inondations. Les alertes orange et jaune restent en vigueur sur le Danube. Bien que considérablement élevé ce dernier temps, le niveau du fleuve n’augmentera plus à la hauteur des départements de Galati et de Braila. Les maximales de la journée iront de 18 à 24 degrés. 20 degrés en ce moment à Bucarest.

  • La Roumanie et le FMI

    La Roumanie et le FMI

    Le Fonds Monétaire International n’ignore pas les divergence de vues entre le chef de l’Etat, Traian Băsescu et son premier ministre, Victor Ponta, au sujet des mesures nécessaires pour atteindre la cible de déficit agréée dans le cadre de l’accord de précaution récemment conclu par Bucarest. « Nous suivons de près les évolutions en Roumanie et attendons que les autorités se décident si elles souhaitent ou non modifier les politiques nécessaires pour atteindre cette cible » — a déclaré à Washington le directeur de communication du FMI, Jerry Rice. Ce dernier a également précisé que le paquet de mesures devrait être soumis au Conseil d’administration du FMI.



    Entre temps, à Bucarest, le président de la République, de centre-droit, et le chef du cabinet, de centre-gauche, ne sont pas près d’enterrer la hache de la guerre. D’un côté, le chef de l’Exécutif, Victor Ponta, attend la réponse de la Commission européenne portant sur l’éventuel ajournement de trois mois de l’introduction d’une accise supplémentaire de 7 centimes d’euros sur le gasoil. Cette mesure, il aurait souhaité la mettre en place à compter de janvier 2014, en contrepoint à la majoration des salaires, des pensions de retraite et à la diminution des contributions sociales.



    De l’autre côté, début décembre, sur la toile de fond des craintes exprimées notamment par les transporteurs, le président Băsescu avait mis en garde contre le fait que si le gouvernement ne trouvait pas de solutions pour renoncer à l’accise majorée sur les carburants, il n’approuverait pas le budget de l’Etat 2014 sous sa forme actuelle. Et lui d’ajouter qu’il envisage de le renvoyer au Parlement pour nouveaux débats, voire même de recourir à la voie d’attaque auprès de la Cour constitutionnelle.



    Traian Basescu a par ailleurs affirmé maintenir son refus d’instituer la nouvelle accise de 7 centimes d’euro, étant donné l’absence de ressources au budget. En outre, il a qualifié cette mesure d’anti économique et de contraire aux intérêts de la Roumanie. Le président de la République a souligné qu’il ne donnerait pas son aval au mémorandum conclu par le gouvernement de Bucarest avec le FMI, en expliquant que le pays n’est pas tributaire aux tranches du crédit octroyé par ladite institution financière internationale et que la renégociation du mémorandum ne pose aucun problème de financement. Bref, tout le monde est en expectation.



    Le chef de l’Etat attend le premier ministre pour des discussions avant le 29 décembre, date à laquelle il devrait trancher la question de la loi du budget. Pour sa part, le chef du gouvernement attend la position des bailleurs de fonds internationaux. Enfin, le FMI, lui, attend la décision des autorités de Bucarest sur une éventuelle modification de leurs politiques, afin d’atteindre la cible de déficit établie. Avec ou sans la signature du mémorandum, Bucarest est tenu de respecter les recommandations concernant les réformes structurelles et les mesures budgétaires — a fait savoir la Commission européenne, qui, elle aussi est dans l’attente d’une décision de la partie roumaine au sujet de l’accord avec le FMI. Puisque c’est elle qui a opté pour cet accord, ce sera toujours à elle de trancher si elle souhaite, oui ou non, le poursuivre, a martelé Bruxelles. (trad.: Mariana Tudose)

  • 03.12.2013 (mise à jour)

    03.12.2013 (mise à jour)

    Budget — Le projet de budget 2014 reflète la réalité économique et sociale actuelle en Roumanie et le programme politique de l’Union sociale libérale, l’alliance qui a remporté les élections en 2012. C’est ce qu’a déclaré ce mardi au plénum du Parlement de Bucarest, le premier ministre Victor Ponta. D’après lui, le principal objectif du projet de budget 2014 est celui que la croissance économique soit visible sur les revenus de chaque citoyen. Le chef du gouvernement a également évoqué quelques mesures concrètes prévues au budget 2014, dont l’indexation de toutes les pensions de retraite, la hausse du SMIC et du RMI, et la baisse des contributions à la sécurité sociale. Par contre, l’opposition se dit mécontente de n’avoir pas réussi à faire adopter les amendements qui auraient entraîné, selon elle, la relance économique.



    Accord — Le FMI surveille les évolutions de Roumanie et attend que les autorités de Bucarest décident si elles souhaitent modifier les politiques nécessaires pour assurer la cible de déficit fixée. La prise de position du FMI, soit un des trois bailleurs de fonds internationaux de la Roumanie, aux côtés de la Banque Mondiale et de la Commission européenne, intervient suite au refus du président de la République, Traian Basescu, de signer le mémorandum avec ces institutions financières. Pour sa part, la Commission européenne estime que c’est à la Roumanie de décider si elle souhaite poursuivre le programme agréé.



    Corruption — La Roumanie arrive 69e sur un total de 177 pays et territoires étudiés au classement 2013 des pays les plus corrompus au monde, avec un indice de perception de la corruption de 43 sur 100, indique le rapport de l’organisation Transparency International rendu public ce mardi à Berlin. Selon le document, l’Italie et le Koweït ont un indice similaire à celui de la Roumanie. Lindice est compris entre zéro pour un pays perçu comme hautement corrompu et 100 pour un pays considéré comme très vertueux. Les pays les mieux notés sont le Danemark et la Nouvelle Zélande, avec un score de 91, suivis par la Finlande et la Suède. Au pôle opposé on retrouve l’Afghanistan, la Corée du Nord et la Somalie. Transparency International établit chaque année un indice de perception de la corruption au sein des partis politiques, de la police, du système judiciaire et des services publics de ces pays.



    Visas — Le taux de refus de visas pour les Roumains qui souhaitent se rendre aux Etats-Unis a reculé jusqu’à 11,5% dans l’année fiscale 2012-2013, contre 17% dans la période précédente, selon les données publiées sur le site du Département d’Etat. Le ministère roumain des Affaires étrangères a salué l’annonce et espéré que cette tendance se poursuivrait à l’avenir aussi. Selon le ministère de Bucarest, la baisse du taux de refus des demandes de visas par les Roumains ainsi qu’une éventuelle adoption par le Congrès américain d’un acte réglementaire qui modifie les critères d’accès au programme Visa Waiver pourraient jouer un rôle important dans la suppression, aussitôt que possible, du régime des visas aux Etats-Unis, soit un objectif de Bucarest.



    OTAN — Le ministre roumain des Affaires étrangères, Titus Corlatean, participe deux jours durant à Bruxelles à la réunion des chefs de diplomaties des Etats membres de l’Alliance nord-atlantique. A l’agenda des discussions figurent des sujets tels les préparatifs du sommet de 2014 au Royaume Uni, le rôle de l’Alliance après la fin des opérations en Afghanistan, le renforcement de la relation transatlantique, le développement des partenariats et la poursuite de la politique des « portes ouvertes ». D’autres rencontres auront lieu également en présence d’autres Etats partenaires de l’Alliance, à savoir la Russie et la Géorgie.



    Environnement — La ministre roumaine de l’Environnement et des changements climatiques, Rovana Plumb sera reçue mercredi à Londres par l’héritier de la couronne britannique, le prince Charles. La ministre roumaine fait une visite de trois jours au Royaume-Uni afin d’élargir les projets d’environnement de la Roumanie et les faire intégrer dans des programmes européens, voire globaux. A Londres, Rovana Plumb doit également avoir des entretiens avec son homologue britannique, Edward Davey, et à la Chambre des Lords.



    Justice — La Haute Cour de Cassation et de Justice de Bucarest a condamné ce mardi Codruţ Şereş et Zsolt Nagy à respectivement six et cinq ans de prison ferme dans l’affaire des privatisations stratégiques. Ancien ministre de l’économie et du commerce, Ioan Codruţ Şereş, a été jugé pour association de malfaiteurs et trahison par la divulgation d’informations économiques classées secret défense. Dans le même dossier, un citoyen tchèque et un autre roumano – anglais ont eux aussi été condamnés pour complicité à des peines de prison fermes comprises entre neuf et dix ans. La décision judiciaire n’est pas définitive.



    Défense — La position de Washington sur l’importance de la défense antimissile en Europe reste inchangée, a fait savoir mardi l’ambassade américaine à Bucarest. Cette précision fait suite aux déclarations du chef de la diplomatie russe, Sergueï Lavrov. Selon ce dernier, le bouclier antimissile n’a plus de raison d’être après la signature d’un accord nucléaire entre l’Iran et la communauté internationale et compte tenu des affirmations de Washington qui considère Téhéran comme principale menace en matière d’attaques balistiques. Quant à la décision des Etats-Unis de construire conjointement avec la Roumanie une base de défense antimissile, la mission diplomatique américaine à Bucarest a évoqué une étude du Département américain de la défense aux termes de laquelle, «la position géographique de la Roumanie permet une riposte efficace aux éventuelles menaces».



    Littérature — Parvenu à sa 6e édition, le Festival International de Littérature Bucarest se déroule jusqu’au 6 décembre sous la devise « Re-writting the map of Europe ». Y participent des noms importants de la littérature universelle contemporaine ainsi que de jeunes écrivains roumains. Parmi les invités étrangers figurent la Britannique Sarah Dunant — romancière, critique littéraire et réalisatrice d’émissions de radio et de télévision, une des auteures les plus prisées en Europe et aux Etats-Unis et Zeruya Shalev, l’écrivaine israélienne la plus réputée du moment. L’événement de Bucarest est le plus important festival international indépendant de littérature de Roumanie.

  • 03.12.2013

    03.12.2013

    Budget — Le projet de budget 2014 reflète la réalité économique et sociale actuelle en Roumanie et le programme politique de l’Union sociale libérale, l’alliance qui a remporté les élections en 2012. C’est ce qu’a déclaré ce mardi au plénum du Parlement de Bucarest, le premier ministre Victor Ponta. D’après lui, le principal objectif du projet de budget 2014 est celui que la croissance économique soit visible sur les revenus de chaque citoyen. Le chef du gouvernement a également évoqué quelques mesures concrètes prévues au budget 2014, dont l’indexation de toutes les pensions de retraite, la hausse du SMIC et du RMI, et la baisse des contributions à la sécurité sociale. Par contre, l’opposition se dit mécontente de n’avoir pas réussi à faire adopter les amendements qui auraient entraîné, selon elle, la relance économique.



    Accord — Le FMI surveille les évolutions de Roumanie et attend que les autorités de Bucarest décident si elles souhaitent modifier les politiques nécessaires pour assurer la cible de déficit fixée. La prise de position du FMI, soit un des trois bailleurs de fonds internationaux de la Roumanie, aux côtés de la Banque Mondiale et de la Commission européenne, intervient suite au refus du président de la République, Traian Basescu, de signer le mémorandum avec ces institutions financières. Pour sa part, la Commission européenne estime que c’est à la Roumanie de décider si elle souhaite poursuivre le programme agréé.



    Corruption — La Roumanie arrive 69e sur un total de 177 pays et territoires étudiés au classement 2013 des pays les plus corrompus au monde, avec un indice de perception de la corruption de 43 sur 100, indique le rapport de l’organisation Transparency International rendu public ce mardi à Berlin. Selon le document, l’Italie et le Koweït ont un indice similaire à celui de la Roumanie. Lindice est compris entre zéro pour un pays perçu comme hautement corrompu et 100 pour un pays considéré comme très vertueux. Les pays les mieux notés sont le Danemark et la Nouvelle Zélande, avec un score de 91, suivis par la Finlande et la Suède. Au pôle opposé on retrouve l’Afghanistan, la Corée du Nord et la Somalie. Transparency International établit chaque année un indice de perception de la corruption au sein des partis politiques, de la police, du système judiciaire et des services publics de ces pays.



    Visas — Le taux de refus de visas pour les Roumains qui souhaitent se rendre aux Etats-Unis a reculé jusqu’à 11,5% dans l’année fiscale 2012-2013, contre 17% dans la période précédente, selon les données publiées sur le site du Département d’Etat. Le ministère roumain des Affaires étrangères a salué l’annonce et espéré que cette tendance se poursuivrait à l’avenir aussi. Selon le ministère de Bucarest, la baisse du taux de refus des demandes de visas par les Roumains ainsi qu’une éventuelle adoption par le Congrès américain d’un acte réglementaire qui modifie les critères d’accès au programme Visa Waiver pourraient jouer un rôle important dans la suppression, aussitôt que possible, du régime des visas aux Etats-Unis, soit un objectif de Bucarest.



    OTAN — Le ministre roumain des Affaires étrangères, Titus Corlatean, participe deux jours durant à Bruxelles à la réunion des chefs de diplomaties des Etats membres de l’Alliance nord-atlantique. A l’agenda des discussions figurent des sujets tels les préparatifs du sommet de 2014 au Royaume Uni, le rôle de l’Alliance après la fin des opérations en Afghanistan, le renforcement de la relation transatlantique, le développement des partenariats et la poursuite de la politique des « portes ouvertes ». D’autres rencontres auront lieu également en présence d’autres Etats partenaires de l’Alliance, à savoir la Russie et la Géorgie.



    Environnement — La ministre roumaine de l’Environnement et des changements climatiques, Rovana Plumb sera reçue ce mardi à Londres par l’héritier de la couronne britannique, le prince Charles. La ministre roumaine fait une visite de trois jours au Royaume-Uni afin d’élargir les projets d’environnement de la Roumanie et les faire intégrer dans des programmes européens, voire globaux. A Londres, Rovana Plumb doit également avoir des entretiens avec son homologue britannique, Edward Davey, et à la Chambre des Lords.



    Littérature — Parvenu à sa 6e édition, le Festival International de Littérature Bucarest se déroule jusqu’au 6 décembre sous la devise « Re-writting the map of Europe ». Y participent des noms importants de la littérature universelle contemporaine ainsi que de jeunes écrivains roumains. Parmi les invités étrangers figurent la Britannique Sarah Dunant — romancière, critique littéraire et réalisatrice d’émissions de radio et de télévision, une des auteures les plus prisées en Europe et aux Etats-Unis et Zeruya Shalev, l’écrivaine israélienne la plus réputée du moment. L’événement de Bucarest est le plus important festival international indépendant de littérature de Roumanie.

  • La politique roumaine et les relations avec le FMI

    La politique roumaine et les relations avec le FMI

    L’historique très abondant des disputes entre l’alliance de centre-gauche au pouvoir en Roumanie, l’USL, et le chef de l’Etat, Traian Băsescu, s’est désormais enrichi d’un nouveau chapitre. La zone économique et financière, la même où les responsables roumains, quels que soient leurs noms, ont eu des prestations douteuses les quatre dernières années, sur fond de crise, est devenue le théâtre d’une véritable guerre politique.



    Cette fois-ci, la pomme de discorde dans la guerre des palais — à savoir entre le Palais présidentiel et celui du gouvernement — c’est l’accord avec le trio des bailleurs de fonds internationaux du pays : le FMI, la Banque Mondiale et la Commission européenne. L’étincelle qui a allumé les discussions concernant l’accord, c’est l’annonce du président faisant état du refus d’apposer sa signature — absolument obligatoire, par protocole — sur le mémorandum avec le FMI.



    Il a motivé sa décision par la majoration, stipulée dans le document, de 7 centimes d’euro de l’accise sur le litre de carburant, que le gouvernement s’apprêtait à mettre en place dès le 1er janvier 2014. De l’avis du président, cette mesure, qu’il a avoué souhaiter bloquer en ne promulguant pas la loi du budget de l’Etat, sera suivie par une avalanche de hausses des prix. En plus, le chef de l’Etat a affirmé que par l’accord préventif qui reste encore en vigueur, la Roumanie ne dépend pas, de facto, des tranches accordées par les institutions financières internationales, donc, dit-il, l’exécutif peut renégocier facilement les termes de l’entente.



    Comme on aurait pu s’attendre, son annonce a reçu des répliques dures de la part du gouvernement. C’est le premier ministre Victor Ponta lui-même qui a donné la tonalité des réactions suscitées par la position de Traian Băsescu. Selon le premier ministre, le chef de l’Etat manquerait de discernement et son geste serait une preuve d’irresponsabilité. Victor Ponta a affirmé que — « La Roumanie ne dispose plus d’un accord avec le FMI. » Le ministre délégué chargé du Budget, Liviu Voinea, a déclaré, lui, que l’accord était toujours valable, mais qu’il n’était pas opérationnel. Il a rappelé que les résultats des négociations devaient être approuvés par la direction du FMI le 18 décembre, pour que la première tranche, de 170 millions d’euros, soit mise à la disposition de la Roumanie par la suite.



    Faute d’un arrangement ferme avec le FMI, la Roumanie risque de ne plus pouvoir contracter des prêts à faible taux dintérêt sur les marchés financiers internationaux, déjà très sensibles — estiment les analystes politiques.



    L’accord de type préventif signé par la Roumanie avec les institutions financières internationales — le 3e depuis 4 ans — assure à Bucarest 5 milliards d’euros entre 2013 et 2015. L’argent sera débloqué, en cas de besoin, à la demande des autorités roumaines. (trad. : Ligia Mihaiescu, Dominique)

  • A la Une de la presse roumaine du 03.12.2013

    A la Une de la presse roumaine du 03.12.2013

    Après le refus du président roumain, Traian Basescu, d’avaliser le mémorandum du gouvernement visant les négociations avec le FMI, la controverse entre l’exécutif et la présidence de la République occupe largement les principaux quotidiens roumains. Néanmoins, deux autres dossiers se font de la place à la Une — un classement mondial de la corruption par pays, où la Roumanie descend quelques marches, ou encore le portrait des deux villes roumaines les plus cosmopolites, Cluj et Timisoara.


  • 04.11.2013 (mise à jour)

    04.11.2013 (mise à jour)

    Radio — La Banque centrale de Roumanie, Romfilatelia et la Société Roumaine de Radiodiffusion ont lancé ce lundi l’émission de marques postales “La Phonothèque d’or de la Roumanie”, pour célébrer les 85 ans d’existence de la radio publique. Le gouverneur de la Banque centrale, Mugur Isărescu, a déclaré que les marques postales, ainsi que l’album et le CD sortis par la même occasion et illustrant la phonothèque d’or se veulent un signe d’appréciation des grandes valeurs du pays. La médaille anniversaire ” La Société Roumaine de Radiodiffusion, 85 ans” a également été présentée à cet événement.



    Déclaration — Le président de la Chambre des députés de Bucarest, Valeriu Zgonea a déclaré lundi qu’en Roumanie il n’y a pas de dérapage par rapport à l’Etat de droit, précisant que les affirmations de la commissaire européenne chargée de la justice, Viviane Reding, ne représentent pas une critique à l’égard de Bucarest. Et lui d’ajouter qu’il ne faudrait plus tenter d’induire de faux thèmes dans l’opinion publique, dans le contexte des futures élections européennes. Viviane Reding avait déclaré que l’UE a besoin de nouveaux mécanismes pour défendre l’Etat de droit, après certains problèmes survenus ces dernières années, dont la crise constitutionnelle en Roumanie, en 2012 ou la question des Roms, en France, en 2010.



    Education – Les membres de la Fédération des Syndicats de l’Education ont poursuivi ce lundi encore leurs protestations. Ils ont mis en place des piquets devant le Palais du Parlement, réclamant l’octroi à l’Education de 6% du PIB, la modification de la loi de l’Education nationale et la création d’une loi spéciale des salaires du personnel de l’enseignement. Ils exigent aussi que l’acte éducatif soit débureaucratisé et le système de l’éducation dépolitisé. Les syndicalistes ont annoncé que leurs protestations pourraient culminer avec le blocage de l’année scolaire, si leurs revendications n’étaient pas satisfaites.



    Accord – La Mission conjointe du FMI, de la Banque Mondiale et de la Commission européenne, poursuit, à Bucarest, les discussions sur le nouvel accord de précaution conclu avec la Roumanie. Ce lundi, la délégation des bailleurs de fonds internationaux sest entretenue avec des représentants du Conseil Fiscal et de la Bourse des Valeurs de Bucarest. Examiné par des experts roumains et internationaux, le projet de budget se trouvera sous la loupe du gouvernement à partir de mercredi. Le document prévoit la hausse des pensions de retraite et la croissance des salaires des employés à bas revenus du secteur public. Il ne prévoit pas de majoration des taxes.



    Défense – Des éléments du bouclier antimissile, y compris les missiles intercepteurs, arriveront à la base de Deveselu, dans le sud de la Roumanie, en 2014, a déclaré le secrétaire d’Etat roumain au Ministère des Affaires Etrangères, Bogdan Aurescu. Et d’ajouter que les tests des missiles intercepteurs n’auront pas lieu en Roumanie. La Roumanie a donné son accord sur la mise en place de cette base sur son territoire ; elle accueillera près de 200 militaires et techniciens américains, dans le cadre du bouclier américain antimissile en Europe. La base de Deveselu devrait devenir opérationnelle en 2015. Des éléments du système otanien antimissile seront également installés en Pologne et en Turquie, entre 2020 et 2022.



    Visite — Le ministre roumain de l’Agriculture, Daniel Constantin, a fait ce lundi une visite officielle à Berne pour des entretiens avec des responsables suisses. A l’agenda des discussions: le commerce agricole bilatéral, les traités en vigueur dans le cadre de l’Organisation Mondiale du Commerce, et l’identification d’éléments communs dans les politiques agricoles des deux Etats. S’y sont ajoutées la coopération scientifique dans l’agriculture et la sécurité alimentaire. Avec plus de 868 millions d’euros, la Suisse représente un des principaux investisseurs étrangers en Roumanie.



    Tennis – La joueuse roumaine de tennis Simona Halep, (22 ans) a remporté le Masters bis de Sofia en battant lAustralienne Samantha Stosur en trois manches 2-6, 6-2, 6-2, décrochant son sixième tournoi sur le circuit WTA depuis juin. Halep a été récompensée de 375 points WTA et de 270 mille dollars. Simona Halep monte ainsi sur la 11e place du classement WTA. Les seules Roumaines entrées dans le top 10 WTA sont Virginia Ruzici (8e place en 1979) et Irina Spârlea (n° 7 mondiale en 1997).


  • 04.11.2013

    04.11.2013

    Education – Les membres de la Fédération des Syndicats de l’Education poursuivent ce lundi encore leurs protestations. Ils ont mis en place des piquets devant le Palais du Parlement, réclamant l’octroi à l’Education de 6% du PIB, la modification de la loi de l’Education nationale et la création d’une loi spéciale des salaires du personnel de l’enseignement. Ils exigent aussi que l’acte éducatif soit débureaucratisé et le système de l’éducation dépolitisé. Les syndicalistes ont annoncé que leurs protestations pourraient culminer avec le blocage de l’année scolaire, si leurs revendications n’étaient pas satisfaites.



    Protestations – Quelques milliers de personnes ont protesté à Bucarest et dans d’autres villes du pays pour le dixième dimanche de suite, contre le projet minier de Rosia Montana, au centre de la Roumanie. Les protestataires réclament le retrait du projet de loi réglementant l’exploitation des minerais d’or, l’interdiction de l’utilisation des cyanures en Roumanie et l’introduction de Rosia Montana au patrimoine de l’UNESCO. Une commission parlementaire spéciale doit présenter d’ici le 10 novembre un rapport sur l’exploitation minière.



    Accord – La Mission conjointe du FMI, de la Banque Mondiale et de la Commission européenne, poursuit à Bucarest, les discussions sur le nouvel accord de précaution conclu avec la Roumanie. Ce lundi, la délégation des bailleurs de fonds internationaux doit s’entretenir avec des représentants du Conseil Fiscal et de la Bourse des Valeurs de Bucarest. Examiné par des experts roumains et internationaux, le projet de budget se trouvera sous la loupe du gouvernement à partir de mercredi. Le document prévoit la hausse des pensions de retraite et la croissance des salaires des employés à bas revenus du secteur public. Il ne prévoit pas une hausse des taxes.



    Défense – Des éléments du bouclier antimissile, y compris les missiles intercepteurs, arriveront à la base de Deveselu, dans le sud de la Roumanie, en 2014, a déclaré le secrétaire d’Etat roumain au Ministère des Affaires Etrangères, Bogdan Aurescu. Et d’ajouter que les tests des missiles intercepteurs n’auront pas lieu en Roumanie. La Roumanie a donné son accord sur la mise en place de cette base sur son territoire ; elle accueillera près de 200 militaires et techniciens américains, dans le cadre du bouclier américain antimissile en Europe. La base de Deveselu devrait devenir opérationnelle en 2015. Des éléments du système otanien antimissile seront également installés en Pologne et en Turquie, entre 2020 et 2022.



    Visite – Le ministre roumain de l’Agriculture, Daniel Constantin, fait ce lundi une visite officielle à Berne pour des entretiens avec des responsables suisses. A l’agenda des discussions: le commerce agricole bilatéral, les traités en vigueur dans le cadre de l’Organisation Mondiale du Commerce, et l’identification d’éléments communs dans les politiques agricoles des deux Etats. S’y ajoutent la coopération scientifique dans l’agriculture et la sécurité alimentaire. Avec plus de 868 millions d’euros, la Suisse représente un des principaux investisseurs étrangers en Roumanie.



    Tennis – La joueuse roumaine de tennis Simona Halep, (22 ans) a remporté dimanche le Masters bis de Sofia en battant lAustralienne Samantha Stosur en trois manches 2-6, 6-2, 6-2, décrochant son sixième tournoi sur le circuit WTA depuis juin. Halep, 22 ans, a été récompensée de 375 points WTA et de 270 mille dollars. Simona Halep monte ainsi sur la 11e place du classement WTA. Les seules Roumaines entrées dans le top 10 WTA sont Virginia Ruzici (8e place en 1979) et Irina Spârlea (n° 7 mondiale en 1997).


  • 21.10.2013 (mise à jour)

    21.10.2013 (mise à jour)

    Stabilité — La Roumanie a maintenu sa stabilité financière cette dernière année, en dépit du contexte international difficile, lit-on dans le Rapport sur la stabilité financière 2013, rendu public par la Banque nationale de Roumanie. Le document fait état d’améliorations en matière d’évolutions macroéconomiques internes, mais le secteur bancaire reste vulnérable par le niveau élevé des prêts non performants. Selon le rapport, les principaux défis à l’adresse de la stabilité financière de la Roumanie sont la reprise du crédit dans des conditions durables et la gestion adéquate de la qualité des actifs bancaires.





    Accord — Une délégation du FMI, de la Commission européenne et de la Banque Mondiale viendra mardi à Bucarest afin d’évaluer le nouvel accord de type préventif avec la Roumanie. Deux semaines durant, des discussions avec les autorités auront lieu, ainsi que des rencontres avec les représentants des partis politiques, des syndicats, des associations d’affaires, des banques et avec des organisations de la société civile. Le comité directeur du FMI a approuvé, en septembre, la lettre d’intention envoyée par les autorités roumaines en vue de la conclusion d’un nouvel accord de type préventif de 2 milliards d’euros environ sur deux ans, auxquels s’ajoutent deux autres milliards d’euros de la Commission européenne. C’est le troisième accord demandé par la Roumanie au FMI, depuis le déclenchement de la crise économique. Le premier a été finalisé en 2009, et le second, de type préventif, en 2011.



    Football – La sélection de football de la Roumanie rencontrera la Grèce, dans le barrage pour la qualification au Championnat du monde du Brésil 2014, suite au tirage au sort qui a eu lieu lundi à Zurich. Le match aller aura lieu le 15 novembre en Grèce, et le match retour – le 19 novembre, à Bucarest. La Roumanie, qui n’a pas été tête de série au tirage au sort, a terminé seconde dans le Groupe D des préliminaires, après les Pays-Bas, vice champions en titre. La Grèce s’est classée deuxième au Groupe G, derrière la Bosnie. La Coupe du monde du Brésil aura lieu du 12 juin au 13 juillet 2014. La dernière présence de la Roumanie à une tournée finale mondiale date d’il y a 15 ans. Sachez également que mardi, la championne de Roumanie au football, Steaua Bucarest, joue contre les Suisses de FC Bâle, au Groupe E de la Ligue des champions. Pour ce qui est des deux premiers matchs, les Roumains ont été dépassés par les londoniens de Chelsea et les Allemands de Schalke 04.