Tag: achats en ligne

  • Michel Minouflet (France) – Est-ce que les Roumains achètent sur Internet ?

    Michel Minouflet (France) – Est-ce que les Roumains achètent sur Internet ?

    D’ailleurs, la Roumanie est le pays qui a la meilleure connexion Internet en Europe – la plus rapide et la moins chère. Eh bien, ils en profitent pleinement. J’ai trouvé sur internet, évidemment, sur le site gpec.ro, le rapport officiel du marché du e-commerce en Roumanie en 2018. Selon celui-ci, les Roumains ont fait des achats en ligne d’une valeur qui dépasse les 3,58 milliards d’euros, soit 30% de plus qu’en 2017. Cette année-là, ces achats avaient atteint les 2,8 milliards d’euros. Selon Andrei Radu, PDG et fondateur de GPeC « cette croissance de près de 30% est une des plus importantes en Europe pour la 2e année consécutive, ce qui témoigne du potentiel énorme du marché roumain des ventes en ligne. A en faire une moyenne, les Roumains ont dépensé en ligne environ 10 millions d’euros par jour en 2018 (…) ».

    Cette valeur de 3 milliards et demi représente strictement les produits physiques rachetés sur Internet, elle n’inclut pas les services, les billets d’avion ni les vacances, les séjours, les réservations à l’hôtel ou les billets aux spectacles ou de contenus téléchargeables. Si ces catégories avaient été incluses, alors la somme totale aurait été beaucoup plus grande, précise l’article.

    Comment dépensent les Roumains ? En moyenne une acquisition en ligne faite depuis son PC s’élève à 243 lei, alors que celle faite depuis son portable va jusqu’à 210 lei. On constate aussi que les Roumains préfèrent les smartphones pour surfer sur la Toile, du coup 80% du trafic des magasins en ligne est généré par les portables. Et c’est valable tant pour le milieu urbain que pour celui rural. Ils se procurent des produits pour les enfants, des vêtements et des produits de beauté via leur téléphone et préfèrent se connecter depuis un ordinateur pour s’acheter des appareils électroniques et produits de l’IT. Un peu plus de la moitié des utilisateurs d’internet en milieu urbain on fait des achats en ligne au moins une fois par mois l’année dernière, constate la même étude. Ils visitent en moyenne 9 magasins en ligne par an, avec une fréquence de 3 ou 4 fois par semaine. Il existe aussi des gens qui visitent de magasins en ligne sans pourtant faire d’acquisitions. Comme principaux impédimentas, ceux-ci invoquent la méfiance, la peur de la fraude, l’impossibilité de tester les produits et les frais de transport.

    Avec cet essor du commerce en ligne, les attentes des Roumains ont vite changé. Ils demandent des délais de livraison de plus en plus courts et souhaitent avoir une meilleure communication avec les représentants des magasins, c’est-à-dire recevoir des réponses à leurs questions en temps réel (23%), au bout de quelques minutes d’attente (20%), au bout de quelques heures (16%), le même jour (31%) Pourquoi un tel essor du commerce en ligne ? Les raisons en sont évidentes : économiser du temps, comparer facilement les différents produits, l’offre plus variée, les prix plus intéressants. Bref : acheter en ligne c’est très commode. Enfin voici une courte hiérarchie des produits que les Roumains préfèrent acheter sur Internet : les appareils électroniques et électroménagers et des produits IT (ordinateurs, tablettes etc), les produits de mode et de beauté (vêtements, chaussures, accessoires, produits cosmétiques, parfum, montres), des billets d’avion et des services touristiques, des décorations pour la maisons, des livres, des billets pour les spectacles et les concerts, des produits pour les automobiles et des produits destinés aux enfants.

    Enfin sachez aussi que pour l’année prochaine, les spécialistes s’attendent à ce que la valeur des produits achetés sur Internet dépasse les 5 milliards d’euros.

  • Le consommateur roumain face à l’économie numérique

    Le consommateur roumain face à l’économie numérique

    Avec la révolution technologique et l’universalisation de l’accès à Internet, les transactions en ligne ont forcément explosé. La preuve: environ 50% des consommateurs européens achètent en ligne, et cela de manière régulière. Alors que pendant des années les Roumains ont été à la traîne, ils commencent à rattraper leur retard. En effet, si en 2016 seuls deux sur dix des utilisateurs roumains entre 16 et 75 ans faisaient leurs achats sur le net, 2017 a été l’année qui a marqué un tournant.

    En effet, l’année précédente, les achats en ligne réalisés par les Roumains ont totalisé 2,8 milliards d’euros, une somme de 40% supérieure à celle de 2016. Les plus accros sont les citadins. 44% des citadins qui ont un accès à Internet ont fait des achats en ligne au moins une fois par mois. Pour 45% des internautes, comparer les prix des différents magasins est devenu une pratique courante, alors que pour 46% des Roumains, l’outil préféré pour faire leurs achats en ligne, c’est le smartphone.

    Mais quel est le degré de sécurité dont peuvent jouir les consommateurs roumains lorsqu’ils procèdent à ce type de transactions? Selon Florinel Ioan Chiş, le directeur exécutif de l’Association roumaine des magasins en ligne, l’ARMO, la Roumanie serait le pays le plus sûr de l’UE, avec un taux de 0% de fraude dans le domaine du paiement par carte.

    Florinel Ioan Chiş : « Nous avons le taux de fraude le plus bas d’Europe dans ce domaine, selon les données fournies par les intermédiaires financiers, tels Visa et Mastercard. Mais il n’y a que 7% des PMEs qui utilisent le commerce en ligne. D’autre part, le rythme de croissance de ce dernier est soutenu, et il fait de mieux en mieux au fil des années. Cela démontre la confiance des clients dans le commerce en ligne. Plus encore, en milieu rural, l’utilisation d’Internet facilite la démocratisation des échanges, parce que beaucoup de commerçants ou de producteurs ruraux ne disposent pas de débouchés à proximité. Qui plus est, le commerce en ligne nous évite les déplacements inutiles et nous permet d’élargir notre choix, afin de ne pas demeurer prisonniers d’une gamme restreinte de produits, vu que le milieu rural ne dispose pas d’un réseau suffisamment étendu de commerces».

    Avec l’augmentation des transactions réalisées en ligne, il semblerait que la confiance des consommateurs européens dans ce type de commerce suivait de près la tendance, comme a pu le constater l’eurodéputée roumaine Maria Grapini, membre de la Commission du marché intérieur et de la protection des consommateurs du Parlement européen.

    Maria Grapini : « Il est parfaitement vrai que la confiance des consommateurs dans le commerce en ligne était particulièrement faible en 2007. Elle s’élevait à environ 29%. En 2017, on est arrivé à un degré de confiance de 55% dans ce type de commerce. Pour les consommateurs des Etats du nord et de l’ouest de l’Europe, les conditions sont généralement meilleures que pour ceux qui vivent dans les Etats du sud ou de l’est de l’Europe. Face à un abus, 94% des Finlandais vont déposer une plainte, alors que seuls 55% des Bulgares feraient la même démarche dans une situation similaire. On doit donc faire œuvre d’éducation pour convaincre les citoyens de faire appel aux institutions compétentes au moment où ils se voient confronter à des problèmes, mais aussi pour qu’ils connaissent leurs droits de consommateurs. Beaucoup de consommateurs ignorent tout de leurs droits ».

    Parmi ces derniers on devrait compter les Roumains, assez réticents à revendiquer leurs droits et dont la confiance à l’égard des institutions censées défendre ces droits demeure basse. C’est probablement l’une des raisons du niveau extrêmement bas de fraude, estime l’eurodéputée Maria Grapini.

    Maria Grapini : « Nous avons ce taux merveilleux parce qu’il n’y a pas de plaintes, les gens ne font pas de plaintes. Alors, forcément, ce taux est bas. Voilà une série de statistiques : dans les pays situés en Europe de l’Est il n’y a que 32% de gens qui font la démarche, ce chiffre est à comparer avec les 65 – 70% des citoyens européens qui vivent dans les pays occidentaux. Les consommateurs sont mécontents de la manière dont leurs plaintes sont traitées.»

    Il existe pourtant en Roumanie une institution publique chargée de la protection des consommateurs et responsable de la résolution de ce type de plaintes. Il s’agit de l’Autorité nationale pour la protection des consommateurs, l’ANPC. Si ces dernières années les gens ont commencé à faire appel à ses services, ses dirigeants nous offrent leurs explications concernant le rythme trop lent de traitement de la plupart des dossiers.

    Bogdan Pandelică, le président de l’ANPC : « Ce qui nous différencie des autres Etats européens, c’est que nous traitons séparément chaque plainte que nous recevons. L’année dernière nous avons enregistré plus 20.000 plaintes ayant trait au commerce en ligne, sur un total de 100.000 plaintes. Dans les autres Etats membres, on donne suite à ce type de plainte au moment où on enregistre un nombre de 50 ou de 100 plaintes similaires, donc c’est au-delà d’un certain seuil qu’ils agissent. Nous, en revanche, nous donnons cours à chaque plainte, nous analysons chaque cas. Puis, la thématique que nous couvrons est vaste : produits alimentaires et non alimentaires, étiquetage des produits, services financiers et bancaires, télécoms, clauses abusives et j’en passe. C’est pourquoi nous essayons d’identifier des solutions pour résoudre rapidement les plaintes que l’on reçoit ».

    Evidemment, toute comparaison qui fait référence au nombre des transactions en ligne ou au nombre des consommateurs en ligne doit prendre en considération le degré de connectivité des ménages en Roumanie. S’il est déjà de notoriété que la vitesse des connexions 0 Internet est élevée en Roumanie, le taux de pénétration des connexions fixes ne s’élève qu’à 55% du total des ménages, alors que le taux de pénétration des connexions d’Internet mobile s’élevait à 85% en 2016. A titre de comparaison, 90% des ménages de l’Union européenne disposent d’un accès à Internet depuis leur réseau privé. (Trad. Ionut Jugureanu)

  • 21.09.2017 (mise à jour)

    21.09.2017 (mise à jour)

    Ukraine — Le président de la Roumanie, Klaus Iohannis, a annoncé jeudi avoir annulé la visite qu’il allait effectuer en Ukraine, le mois prochain. Il a fait savoir qu’il avait pris cette décision suite à l’adoption, par le parlement de Kiev, d’une nouvelle loi de l’enseignement. Le chef de l’Etat roumain a affirmé que l’acte réglementaire en question contrevenait aux bonnes intentions réciproques et limitait sévèrement l’accès des minorités ethniques à l’éducation en langue maternelle. Le président Klaus Iohannis a encore précisé qu’il avait aussi annulé sa rencontre avec le président du parlement ukrainien Andrii Parubii, qui aurait dû avoir lieu à Bucarest à la fin de ce mois.



    CETA – Le ministre roumain délégué aux Affaires européennes, Victor Negrescu, et lambassadeur du Canada à Bucarest, Kevin Hamilton, ont salué lapplication provisoire, à partir du 21 septembre, de lAccord économique et commercial global (CETA) entre lUE et le Canada. Les deux officiels ont exprimé leur confiance que le nouvel accord contribuera de manière substantielle à la hausse des échanges commerciaux et des investissements mutuels. Selon lambassadeur Hamilton, le CETA va créer des opportunités nouvelles et denvergure tant pour les Etats membres de lUE que pour le Canada. A part la réduction des tarifs pour les exportations de biens, laccord donnera aussi un coup de pouce important à lexportation de services et aux investissements entre le Canada et la Roumanie. Il prévoit également la reconnaissance réciproque des qualifications professionnelles. Par ailleurs, le ministre roumain Victor Negrescu a apprécié la mise en œuvre avec succès de la première étape du processus de libéralisation des visas pour les ressortissants roumains qui voyagent au Canada, à compter du 1er mai 2017, et a souligné limportance de mener à bon terme la 2e étape de ce processus, soit la libéralisation totale des visas, à partir du 1er décembre prochain.



    Aide — L’Exécutif de Bucarest a décidé jeudi de débloquer 36 millions de lei (environ 8 millions d’euros) d’aide financière à titre de dédommagements pour les dégâts causés par le mauvais temps dans les départements de l’ouest du pays. L’Inspection générale pour les situations d’urgence a également signalé les effets des pluies torrentielles et du vent fort, phénomènes qui ont touché mercredi la capitale et 38 localités de 15 départements du pays.



    Education – Des universités, des lycées et des centres de langues étrangères du monde entier présenteront leurs offres éducationnelles en Roumanie, à partir de vendredi, à la XXVII-a édition de la World Education Fair. Les villes incluses sont Timisoara (ouest), le 22 septembre, Bucarest, les 23 et 24 septembre, Iasi (est), le 25 septembre, Galati (est), le 27 septembre, et Constanta (sud-est), le 28 septembre. Ces 9 dernières années, plus de 10.000 jeunes roumains intéressés à faire leurs études à létranger ont été conseillés, selon les organisateurs.



    Achats en ligne – Le montant dépensé pour les achats en ligne sest élevé, en 2017, à 2,5 milliards deuros, selon une étude de marché publiée jeudi par une agence spécialisée en marketing en ligne. Selon cette dernière, le prix moyen dune transaction a été dune soixantaine deuros. Plus de 60% des utilisateurs roumains dInternet préfèrent acheter des produits en ligne, selon létude.


    Météo – Il fera plutôt frais en Roumanie dans les 24 prochaines heures. Le ciel sera variable sur le sud-est, alors que le vent soufflera plus fort dans le sud-ouest du pays. Les températures maximales ne dépasseront pas les 23 degrés.

  • 08.02.2016 (mise à jour)

    08.02.2016 (mise à jour)

    Elections – L’organisation correcte des élections locales et parlementaires de Roumanie est une des priorités de l’actuel gouvernement, elle sera faite selon la législation en vigueur. C’est ce qu’a déclaré lundi le chef de l’Exécutif roumain Dacian Ciolos dans le cadre de «L’Heure du premier ministre », un débat sur la législation électorale requis par les députés libéraux. Dacian Ciolos a demandé aux partis qui souhaitent le retour, cette année, aux élections locales en deux tours de scrutin d’en assumer le débat, sans montrer du doigt le gouvernement d’avoir refusé d’engager sa responsabilité en vue d’un changement de la loi. Selon le premier ministre, suite aux récentes consultations avec les partis, il n’y a pas eu de position ferme visant les élections locales en deux tours de scrutin proposées par les libéraux. Son cabinet prépare un paquet de lois secondaires en ce sens à adopter dans un proche avenir, a ajouté M. Ciolos. Rappelons-le, aux élections présidentielles de 2014, des milliers de Roumains n’ont pas pu exercer leur droit de vote en raison d’une mauvaise organisation du scrutin dans la diaspora.

    Mission – Une équipe de 12 militaires du Service roumain de Protection et gardiennage participera pendant une année à une mission sous l’égide de l’ONU en Libye, fait savoir le président roumain Klaus Iohannis dans une lettre envoyée au président de la Chambre des Députés de Bucarest. L’équipe assurera la protection du Représentant spécial du Secrétaire Général de l’ONU, du chef de la Mission de soutien des Nations Unies en Libye, de l’adjoint de ce dernier ainsi que d’autres hauts dignitaires de l’ONU. Les fonds nécessaires à la mission sont couverts par l’ONU, lit-on encore dans la lettre du président roumain.

    Internet – Plus d’un tiers des utilisateurs d’Internet de Roumanie hésitent d’acheter des produits en ligne pour des raisons de sécurité, selon une étude Eurostat publiée à l’occasion de la Journée de la Sécurité sur Internet, marquée le 9 février. Selon l’enquête, les Roumains sont les citoyens européens les plus nombreux à éviter les achats en ligne, avec un taux presque double par rapport à la moyenne européenne. Ils affirment pourtant faire davantage de confiance aux services bancaires sur Internet, que seul un Roumain sur 10 refuse d’utiliser pour des raisons de sécurité. Selon l’Eurostat, un utilisateur d’Internet de l’UE sur 4 a été confronté l’année dernière à des problèmes de cyber – sécurité, dont les virus, l’utilisation abusive de données personnelles ou des pertes financières en-ligne.

    Météo – Les météorologues annoncent des températures plus élevées en Roumanie que la normale saisonnière, avec des maximales allant entre 7 et 17 degrés. Le ciel sera couvert et il pleuvra par endroits sur le nord, l’ouest et le centre.

  • Abdelhamid Djebbari (Algérie) – l’utilisation d’Internet en Roumanie.

    Abdelhamid Djebbari (Algérie) – l’utilisation d’Internet en Roumanie.

    Si on pouvait s’attendre à ce que des pays tels le Japon et la Corée du Sud, qu’elle côtoie, soient au top, pour la Roumanie, c’est une surprise. Avec une vitesse maximale d’Internet de 48,8 Mb/sec., les Etats Unis arrivent à peine en 17e position au classement réalisé par la compagnie Akamai et cité par la publication Motherboard. Nous apprenons ainsi que dans certaines zones rurales, la vitesse peut même se chiffrer à moins de 7,3 Mb/sec.

    La vitesse maximale de connexion à Internet de 58,7 Mb/s classe la Roumanie première dans l’UE et la sixième du monde, après Hong Kong, Singapour, la Corée du Sud, le Japon et Israël. Ce qui est bien, c’est que les Roumains peuvent profiter d’une excellente vitesse de téléchargement des données, aussi. Ainsi, si les Américains doivent se contenter de 28,9 Mb/s, les Roumains sont deux fois plus rapides, avec 60 Mb/s. Mais comment se fait-il que la Roumanie se situe dans le peloton de tête de ce point de vue ? Il faut savoir qu’ici, le taux de pénétration d’Internet n’est que de 50% de la population, et, selon l’Union internationale des télécommunications, aux Etats Unis, pour prendre de nouveau cet exemple, il est de 80%. Il est plus facile de fournir une grande vitesse à peu d’usagers – la Roumanie compte en tout 19 millions d’habitants.

    Au début d’Internet dans ce pays, les fournisseurs ont créé des réseaux de quartier, de petites dimensions, qu’ils ont élargis par la suite. Et comme ils ont commencé à avoir de plus en plus de clients et ont modernisé les réseaux, de manière à pouvoir dispenser Internet à très grand débit dans une certaine zone, et en fait dans beaucoup de zones urbaines du pays. C’est ensuite que sont apparus sur le marché les grands fournisseurs de télécommunications, qui ont été obligés d’offrir des vitesses comparables à celles des réseaux de quartier pour attirer des clients.

    Un rapport de l’organisme mentionné indique que ce phénomène des réseaux locaux est unique et qu’au moins 16% des connexions réalisées en Roumanie ont des vitesses de 100 mb/s. Ma Roumanie a donc adoptée d’emblée les technologies les plus performantes, et de plus en plus de ménages se connectent. Ainsi, l’Autorité nationale pour l’administration et la réglementation dans les communications ANCOM a indiqué que nous avons, en Roumanie, en moyenne, plus d’un million de connexions en plus à Internet mobile à haut débit tous les six mois.

    Pour ce qui est d’Internet fixe, une croissance de 100.000 connexions est constatée pendant le même laps de temps. L’ANCOM a fait une étude sur ce que les Roumains font sur Internet et combien de temps ils passent en ligne, dont les résultats ont été publiés par le portail ziare.com. Ainsi, 90% des usagers roumains utilisent la Toile de chez eux pour rechercher des informations, lire des infos et pour se tenir au courant de différents événements, et 77% d’entre eux le font pour accéder à des réseaux sociaux. Donc information, communication, loisirs et transactions électroniques. En dehors de s’informer, 75% des usagers de Roumanie accèdent à Internet fixe de chez eux pour communiquer avec la famille ou les amis par la messagerie instantanée et 71% pour l’échange d’emails. 61% des sujets questionnés déclarent suivre des programmes de télévision en ligne, des clips vidéo ou des films et 52% jouent à des jeux en ligne.

    Seuls 39% des Roumains font leurs achats en ligne, et 22% seulement font des transactions bancaires ou paient les factures. En matière de fréquence d’utilisation, un Roumain accède à Internet fixe, chez lui, en moyenne 24 jours par mois. 74% des sondés ouvrent Internet tous les jours ou presque tous les jours, 16% l’utilisent deux-trois fois par semaine et 4% une fois par semaine. L’étude a été réalisée par Mercury Research pour l’ANCOM en octobre – novembre 2014 et les résultats ont été rendus publics en septembre dernier.