Tag: acier

  • 14.04.2018

    14.04.2018

    Syrie – Le président roumain, Klaus Iohannis a affirme samedi dans un message sur Twitter que la Roumanie condamnait fermement l’utilisation des armes chimiques en Syrie et qu’elle était solidaire avec ses partenaires stratégiques. Les Etats-Unis, le Royaume Uni et la France ont lancé dans la nuit de vendredi à samedi leur attaque plus importante contre des cibles gouvernementales syriennes depuis le début de la guerre civile dans ce pays, en guise de réponse à l’utilisation présumée par le régime de Damas d’armes chimiques contre ses propres citoyens. Le président américain Donald Trump, cité par la correspondante de la Radio publique roumaine à Washington, a annoncé qu’il s’agissait d’attaques de précision, aux missiles contre des cibles associées aux sites contenant des armes chimiques du gouvernement syrien. Le première ministre britannique Theresa May a déclaré que ces attaquent étaient limitées et visaient à ne pas escalader les tensions dans la région. Pour sa part, le président français Emmanuel Macron a souligné que les actions de Damas étaient une menace à l’adresse de la sécurité collective. Enfin, le secrétaire général de l’OTAN, Jens Stoltenberg a annoncé appuyer les attaques et déclaré que ceux ayant utilisé des armes chimiques devraient être punis. Les attaques aériens de l’occident ne diminueront pas la détermination de l’armée de lutter contre les derniers rebelles se trouvant dans le pays, ont répliqué les autorités de Damas, dans un message diffusé ce samedi. Selon le correspondent de la Radio roumaine, à Moscou, la Russie qui soutient le régime de Bashar Al-Assad a déploré l’attaque contre un Etat souverain, mais précisé que ses facilités militaires n’avaient pas été touchées par les bombardements.


    Juncker – La Commission européenne n’est jamais intervenue dans le déroulement des procès pénaux en Roumanie, a précisé le président de l’institution, Jean Claude Juncker. Il répondait ainsi à la lettre qui lui a été envoyée le mois dernier par la première ministre roumaine, Viorica Dancila, qui exigeait à l’exécutif communautaire d’expliquer une demande d’informations faite par Bruxelles en 2012 au ministère roumain de la Justice visant l’instruction de plusieurs dossiers. M Juncker précise que les informations sollicitées il y a six ans étaient nécessaires dans le cadre des préparatifs en vue de la mission technique de novembre 2012 et que les autorités de Bruxelles n’avaient pas demande des informations liées aux cas particuliers. Il rappelle que le Mécanisme de coopération et de vérification de la Justice roumaine avait toujours impliqué la coopération entre la Commission européenne et les autorités de Bucarest.

    Acier – Le groupe ArcelorMittal a confirmé qu’il pourrait vendre les usines sidérurgiques de Galati, dans le sud-est de la Roumanie. Aux côtés de cinq autres sites industriels en Italie, Macédoine, République Tchèque, Luxembourg et Brésil, les aciéries de Galati figurent sur une liste que le groupe a présentée à la Commission européenne. Jusqu’au 23 mai, les experts européens analyseront si la vente de ces six usines réussira à équilibrer la production d’acier du groupe Arcelor Mittal, intéressé à racheter les aciéries les plus grandes d’Europe, ceux d’Ilva en Italie. L’exécutif communautaire affirme que suite à cette transaction, le groupe ArcelorMittal détiendra une position dominante sur le marché européen de l’acier. L’équilibre pourra être obtenu par la vente d’autres sites européens du portefeuille d’ArcelorMittal. Plus important producteur d’acier au monde, ArcelorMittal emploie 310 mille personnes dans une soixantaine de pays. Inquiets par cette annonce qui se traduirait par des licenciements collectifs, les syndicats du complexe sidérurgique de Galati qui compte quelque 7000 emplois directs ont demandé de rencontrer la première ministre roumaine Viorica Dancila sur ce sujet.

    Conseiller – Le médecin israélien Herman Berkovits est désormais conseiller honoraire de la première ministre roumaine Viorica Dancila, selon une décision publiée au journal officiel. Son activité ne sera pas rémunérée, lit-on dans le communiqué de la cheffe de l’Exécutif roumain. M Berkovits est consul honoraire de Roumanie en Israël et médecin personnel du premier ministre israélien Benjamin Netanyahu. Né à Targu-Lapus, au Maramures, dans le nord-ouest e la Roumanie en 1947, il a suivi les cours de l’institut de médecine de Cluj. Médecin pédiatre, il dirige sa propre clinique à Jérusalem. Roumains du Monde – La ministre en charge des Roumains du monde, Natalia Intotero poursuit sa visite en Espagne, où elle doit rencontrer des représentants des autorités centrales et locales du milieu associatif roumain et des cultes. Le nombre des Roumains qui résident en Espagne a dépassé un million, selon les chiffres officiels rendus publiques à la fin de l’année dernière par l’Observatoire Permanent de l’Immigration d’Espagne. Il s’agit d’une hausse de 2,4% par rapport à 2016.

    Handball – L’équipe roumaine de handball féminin SCM Craiova reçoit ce soir la visite du club turc de Kastamonu, dans un tour décisif des demi-finales de la Coupe EHF. Les Roumaines ont remporté le match aller sur le score de 23 à 22. Dimanche dans la Ligue des Champions, les championnes nationales de CSM Bucarest doivent jouer le retour des quarts de finale contre les françaises de Metz. Les Roumaines avaient remporté le match aller à domicile sur le score de 34 à 21. Elles avaient également remporté le trophée de la Ligue des Championnes en 2016.

    Meteo – Il fait beau en Roumanie avec des températures très élevées pour cette période de l’année. Pourtant l’instabilité semble s’emparer du territoire national et des pluies à verse et des orages sont signalés sur l’ouest, le centre et le nord. Les quantités d’eau dépasseront les 10 à 15 litres/mètre carré. Les températures vont de 19 à 26 degrés. 22 degrés et du soleil en ce moment à Bucarest. Par ailleurs, le secteur roumain du Danube fait l’objet d’une alerte orange aux inondations valable jusqu’au 20 avril. Une vigilance code orange sera valable jusqu’à lundi dans trois comptés du sud. Elle sera ensuite déplacée dans quatre départements du sud-est jusqu’à vendredi.

  • La métallurgie roumaine

    La métallurgie roumaine

    Cest vers lan 6.000 av.J.Ch. que lhomme commence à utiliser les métaux, tout dabord lor, le platine, le cuivre et largent. Au début, ils étaient un signe de la position quoccupait au sein de la collectivité la personne qui commandait les différents objets dusage personnel. A lâge du métal, le cuivre et le bronze ont joué un rôle de premier rang. La découverte du fer marque la première grande révolution de lhistoire.



    Plus tard, la métallurgie et la sidérurgie, en tant que science et technologie de transformation des métaux, ont connu un essor soutenu. Les premiers fourneaux font leur apparition aux 14e–15e siècles, tandis quau 19e siècle, dans le contexte de la révolution industrielle, on assiste à laccroissement du poids de la métallurgie dans lensemble de la richesse nationale.



    Les fouilles archéologiques ont mis au jour bien des vestiges attestant le fait que la métallurgie était pratiquée depuis la nuit des temps en terre roumaine. Parmi ceux-ci figurent des fours, bien des outils, des restes de fonte et différents alliages. Malgré la politique dencouragement de la métallurgie menée par lEtat roumain moderne, fondé en 1859, les résultats nont pas été des plus notables.



    Toutefois, dans les provinces à population majoritairement roumaine, occupées par lEmpire des Habsbourg, existaient déjà des fourneaux produisant de lacier et de la fonte. Les plus anciens et les plus connus sont ceux de Reşiţa, dans le sud-ouest du territoire actuel de la Roumanie. Datés de 1769, ils sont situés à proximité des exploitations minières des Monts du Banat. Citée florissante au cours du 19e siècle, Reşiţa devient un véritable emblème de la métallurgie sous lEmpire austro-hongrois.



    La réussite la plus remarquable de lindustrie lourde de Reşiţa à cette époque-là a sans doute été la fabrication de lacier dont fut construite la Tour Eiffel de Paris. Après 1918, année de lUnion des trois provinces historiques roumaines et de la création de la Grande Roumanie, lacier et les produits issus de la sidérurgie de Reşiţa allaient compter parmi les piliers de léconomie nationale.



    Construites en 1882 et inaugurées en 1884, sous ladministration austro- hongroise, les usines sidérurgiques de Hunedoara constituent un autre repère important de la métallurgie roumaine. Pour la fabrication des principaux produits, destinés à doter larmée de lEmpire des Habsbourg, les usines de Hunedoara collaboraient avec celles de Cugir, en Roumanie, de Diósgyőr, de Hongrie ou de Podbrezová, en Slovaquie. A linstar des usines de Reşiţa, celles de Hunedoara ne deviendront possession de lEtat roumain quaprès 1918. Véritable poids-lourds de lindustrie roumaine, les deux combinats sidérurgiques allaient fournir du matériel pour la fabrication darmement, de locomotives et de wagons, de rails pour les voies ferrées et de matériel roulant, de structures métalliques, doutillages et déquipements industriels divers.



    Après 1945, la sidérurgie roumaine, tout comme la majeure partie des autres branches de léconomie nationale, se retrouve sous linfluence soviétique. Cest ce qui explique lapparition des célèbres sociétés déconomie mixte roumano-soviétiques Sovrom, une trouvaille, en fait, permettant aux Soviétiques de faire main basse sur les matières premières et différents matériels. Deux des entreprises de ce type ont été Sovrommetal, basées à Reşiţa, et Sovrom Métaux non ferreux. Les deux allaient disparaître entre 1953, date du début de la déstalinisation et 1958, année où larmée soviétique quitte le sol roumain.



    Vers le milieu des années 1960, la direction politique de la Roumanie communiste, qui ambitionnait de développer lindustrie sidérurgique nationale, soppose ouvertement au plan Valev. Selon ce plan, conçu par les Soviétiques dans le but de mettre en place des économies spécialisées au sein du bloc socialiste, le rôle industriel revenait à des pays tels la Tchécoslovaquie ou la République démocratique allemande, léconomie roumaine devant rester essentiellement agricole.



    La politique dindustrialisation allait donner un coup de pouce à la métallurgie roumaine. Cest sur cette toile de fond que lon voit naître, en 1966, le site sidérurgique de Galaţi, ville-port sur le Bas-Danube. Entre 1976 et 1979, fut construit à Călăraşi, autre ville – port danubienne, le plus grand combinat sidérurgique de Roumanie. En dépit des visées des dirigeants communistes de lépoque, il a fallu attendre lan 1989 avant de voir sachever les travaux de construction. Un autre combinat, de métaux non ferreux, allait voir le jour en 1966, à Slatina, dans le sud du pays.



    Enfin, on ne saurait oublier de mentionner que la Roumanie communiste a investi environ 1 milliard de dollars américains dans les usines sidérurgiques de Krivoi Rog, localité située, de nos jours, en Ukraine. Malheureusement, cet investissement na pas porté ses fruits. Non seulement il na pas généré de bénéfices, mais largent investi na jamais pu être récupéré.



    Après 1989, les différentes réformes économiques, notamment celles du secteur minier, ainsi que labsence dinvestissements dans le domaine, ont amené le rétrécissement considérable de lactivité métallurgique en Roumanie. Pour subsister sur les marchés spécialisés, il a fallu procéder à des licenciements massifs et aux privatisations. (trad.: Mariana Tudose)