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  • Sebastian Stan

    Sebastian Stan

    Invité d’honneur de l’édition de cette année du Festival du film indépendant américain qui a eu lieu à Bucarest, l’acteur américain d’origine roumaine Sebastian Stan a eu plusieurs rencontres avec le public et il a parlé de sa carrière hollywoodienne, de ses rencontres et collaborations avec des acteurs et réalisateurs célèbres tels Nicole Kidman, Natalie Portman, Matt Damon ou Michael Haneke. Sebastian Stan a joué son premier rôle à l’âge de 10 ans. Pourtant, le rôle qui lui a valu la reconnaissance internationale a été celui de la série américaine Gossip Girl. Dans le plus récent film de la trilogie Captain America, il joue le rôle principal aux côtés de Robert Downey Junior, Scarlet Johansson, Chris Evans, Hugo Weaving, Samuel L. Jackson et Tommy Lee Jones. Bien que la superproduction Captain America – dans laquelle il a même eu quelques répliques en roumain – lui ait apporté la notoriété, Sebastian Stan préfère les films moins commerciaux et choisit plutôt les films d’auteur, même si leur budget est plus modeste.

    L’acteur a relevé le défi lancé par l’ambassadrice du Festival, la journaliste Andreea Esca, qui lui avait proposé de parler en roumain, une langue à laquelle il est très attaché : « De nos jours, il est difficile de produire des films de ce genre, moins commerciaux. Même aux Etats-Unis ils sont plus difficiles à réaliser, car ces films ne rapportent pas beaucoup, alors les producteurs optent pour les superproductions. Parmi les superproductions il y a, certes, aussi de très bons films, mais ceux avec lesquels j’ai grandi sont du genre « Le Parrain », « Les Affranchis » – films de référence des années ’70. Pour moi, le film « Moi, Tonya », a donc constitué une opportunité dont on ne bénéficie pas trop souvent aux Etats-Unis. Ce film aborde des thèmes sérieux, même graves, je dirais. J’ai été très heureux de faire partie de l’équipe. »

    Sebastian Stan est né le 13 août 1982, à Constanța, sur le littoral roumain de la mer Noire. Il s’est établi à Vienne avec sa mère, alors qu’il avait 8 ans. A 10 ans déjà, il jouait son premier rôle dans « 71 Fragments d’une chronologie du hasard » du célèbre réalisateur autrichien Michael Haneke. Deux ans plus tard, sa famille quitte le Vieux continent pour s’établir dans le comté de Rockland, un des 62 comtés de l’Etat de New York. Sebastian Stan a fait ses études à l’Université Rutgers – qui est l’université d’Etat du New Jersey – et il a étudié pendant un an au Globe Theater de Londres. Avant la projection du film « Moi, Tonya » à Bucarest, dans le cadre du Festival du film indépendant américain, Sebastian Stan a parlé de sa vie, de sa carrière en pleine ascension, de la langue roumaine, qui lui est si proche. Puisqu’il avait passé les premières années de sa vie en Roumanie, un pays communiste à l’époque, plus tard, ses amis du monde du film le taquinaient en l’appelant « le communiste ».

    Sebastian Stan : « Vous devez m’accepter à nouveau parmi vous. Je suis Roumain, mais je suis aussi Américain. J’ai toujours cru à la relation de cause à effet et le fait que je suis Roumain contribue à ma présence, ici, devant vous. Je me rappelle que, dans mon enfance, ayant émigré de Roumanie, je ne voulais pas être différent des autres enfants, je ne disais même pas à mes collègues que j’étais Roumain. Je souhaitais m’intégrer, je voulais être comme les autres. Les choses ont commencé à changer vers l’âge de 15 ou 16 ans, lorsque j’ai commencé à découvrir mes racines et à réfléchir à ce qui me rendait différent. Il suffit d’être content de ce que l’on est. Nous mettons beaucoup d’années de notre existence pour le comprendre, mais plus on l’apprend vite, plus tout devient facile. »

    Sebastian Stan a raconté à ses fans de Roumanie comment il a pris la décision de devenir acteur. C’est arrivé pendant son adolescence, toujours à l’âge de 15 ou 16 ans, lorsqu’il fréquentait un lycée situé à l’extérieur de New York et où l’on recherchait des jeunes pour des pièces de théâtre. « Pour réussir dans ce domaine, il faut en être obsédé. Je n’avais pas de plan B. Devenir acteur était la seule chose que je souhaitais et pour laquelle je pensais être fait. Chaque séance de casting était pour moi une question de vie et de mort – et à présent, il en va presque de même. La chose que j’apprécie le plus, c’est la persévérance. J’aime les gens qui n’acceptent pas qu’on leur dise « non ». On doit se battre pour obtenir ce que l’on souhaite. Et pourquoi renoncer, puisque nous finirons tous par disparaître, un jour ? » Quant aux conseils qu’il donnerait aux jeunes acteurs, l’important – affirme Sebastian Stan – est de se concentrer sur le processus et non pas sur la reconnaissance. Les réalisateurs roumains qu’il admire le plus sont Corneliu Porumboiu et Cristian Mungiu, mais pour jouer dans un film roumain, il devrait passer au moins un mois au pays, pour regagner son accent roumain. (Trad. : Dominique)

  • Edward G. Robinson

    Edward G. Robinson

    Classé 24e acteur de légende par l’American Film Institute, Edward G. Robinson est né le 12 décembre 1893 à Bucarest, dans une famille juive. Alors qu’il n’avait que 10 ans, sa famille a émigré aux Etats-Unis, où il a suivi, entre 1911 et 1913, une formation à l’Académie d’art dramatique de New York, la plus ancienne de ce genre et qui a donné au monde des acteurs célèbres. Son vrai nom était Emanuel Goldenberg, mais on lui conseille, à cette époque, de le changer, ce qu’il fit, tout en gardant les initiales E et G. Edward G. Robinson fait ses débuts au théâtre en 1913. C’est en 1923 qu’il allait commencer sa carrière au cinéma, devenant un des acteurs les plus recherchés d’Hollywood. Il a souvent interprété des rôles de gangsters.

    Nous écoutons le critique de film Irina Nistor : « Edward G. Robinson a été un acteur très particulier. Il a fait beaucoup de théâtre aux Etats-Unis. Il n’a pas toujours été le prototype absolu du gangster, il a joué toute sorte de rôles durant sa carrière. Pourtant, il s’est spécialisé dans ce genre de rôles et la quasi-totalité des réalisateurs avec lesquels il a travaillé disaient qu’il construisait ses personnages de manière si habile, qu’ils n’avaient presque pas d’indications à lui donner, il avait un flair extraordinaire. A mon avis, personne n’a réussi à l’imiter, car les films de gangsters étaient nombreux à l’époque et certains ont essayé. Et c’est peut-être parce qu’il n’a pas créé des personnages superficiels. Son personnage faisait réellement peur, il était profond, jamais ridicule, et ça c’est très important. »

    Durant les 50 années de carrière, Edward G. Robinson a joué dans une quarantaine de spectacles à Broadway et dans une centaine de films. Humphrey Bogart, Frida Khalo et Lauren Bacall, elle aussi d’origine roumaine, ont compté parmi ses amis.

    Irina Nistor : « Little Ceasar » – « Le Petit César » a été, à mon avis, un de ses rôles les plus importants. Ensuite ce fut « Key Largo » et je pense que c’est à ce moment-là qu’un fort lien d’amitié s’est créé entre lui et Humphrey Bogart. « Soylent Green » – « Soleil vert » fut son dernier film important, un film d’anticipation qui parle de la fin du monde. Il était déjà très malade quand il a joué le rôle de Sol. Son parcours a été très intéressant. »

    En 1949, son rôle dans « House of strangers » – « La maison des étrangers » vaut à Robinson le prix d’interprétation masculine à Cannes. En 1972, il obtient un Oscar pour l’ensemble de sa carrière, de la part, je cite, « de ses amis de l’industrie qu’il aime ». « Il a atteint la grandeur en tant que patron des arts, acteur et citoyen dévoué… bref, un homme de la Renaissance. » – affirmaient-ils dans leur éloge. Malheureusement, il meurt deux mois avant la cérémonie, le 26 janvier 1973, à Los Angeles.

    Un timbre-poste Edward G. Robinson a été émis aux Etats-Unis, le sixième de la série « Légendes d’Hollywood ». Par contraste avec les personnages qu’il a joués, Robinson a été, paraît-il, un homme sensible, silencieux, cultivé, qui parlait 7 langues. Collectionneur d’art passionné, il détenait une impressionnante collection privée de tableaux. Il était démocrate-libéral, bien qu’il ait figuré, à un moment donné, sur la liste noire des personnes accusées de soutenir le communisme. Enfin, entre 1937 et 1942, Edward G. Robinson a également fait une carrière radiophonique. (Aut. : Luana Pleşea ; Trad. : Dominique)

  • Le francophone roumain – enthousiaste ou essoufflé?

    Le francophone roumain – enthousiaste ou essoufflé?

    Elle est à lhonneur pendant tout un mois, en Roumanie. Plusieurs semaines durant, la francophonie se discute, sexamine, se chante, sinterroge, se dit en poèmes ou sur scène. Toutefois, que se passe-t-il avec elle une fois passée la période de festivités ? La francophonie où en est-elle, en Roumanie – en progression, en phase de plateau ou en recul plus ou moins contrôlé ? Nous vous proposons de revenir aujourdhui sur le mois de la francophonie dans le pays et sur le rôle des principaux acteurs qui font vivre ce mouvement. Je suis francophone – je mépanouis ou je résiste ?



    De létat de la francophonie roumaine aujourdhui, un débat avec Mme Rana Mokaddem, ambassadeur du Liban à Bucarest et président en exercice du GADIF, le groupe des ambassades, des délégations et des institutions francophones de Roumanie, et M. Christophe Gigaudaut, Conseiller daction et de coopération culturelle à lambassade de France et directeur de lInstitut français de Roumanie.




  • Hommage à Florin Piersic

    Hommage à Florin Piersic

    Le Gala des Prix Gopo est l’événement le plus important qui récompense les réussites du cinéma roumain, une sorte d’Oscars roumains si vous voulez. Chaque année, un acteur est récompensé pour l’ensemble de sa carrière. Cette année ce fut le tour de Florin Piersic, un des acteurs les plus appréciés des Roumains. Au moment où il est monté sur scène pour prendre sa statuette, le public présent dans la Grande salle du Théâtre national de Bucarest l’a ovationné pendant de longues minutes.

    « Je ne sais plus qui je dois remercier pour ce prix Gopo. Je devrais me remercier moi-même pour être arrivé à cet âge mathusalémique », a affirmé plein d’humour, comme d’habitude, Florin Piersic, en acceptant le trophée. Né le 27 janvier 1936 à Cluj Napoca, en Transylvanie, Florin Piersic est un des acteurs les plus aimés et les plus prolifiques de Roumanie, qui a fait une carrière impressionnante dans le cinéma, le théâtre et la télévision. Diplômé de l’Institut d’art théâtral et cinématographique en 1957, Florin Piersic fait ses débuts deux ans plus tard dans un rôle principal sur la scène du Théâtre national de Bucarest. Les pièces s’enchaînent, les rôles témoignant de la versatilité quasi inégalable de cet acteur.

    Selon Florin Piersic, un des spectacles qui ont marqué son existence a été « Peer Gynt » d’Henrik Ibsen. C’est d’ailleurs ce spectacle qu’il a choisi pour célébrer son 80e anniversaire, en janvier 2016, sur la scène de l’Opéra national roumain de Cluj, sa ville d’origine. Dans ce spectacle intitulé « Ne me demande pas mon âge ! » l’acteur a présenté des monologues de la pièce mentionnée, sur les accords écrits par Edvard Grieg pour «Peer Gynt », interprétés par l’orchestre de l’Opéra de Cluj.

    Florin Piersic nous en parle : «A 22 ans, lorsque j’ai terminé la faculté de théâtre, à savoir l’Institut de théâtre et cinéma, Dinu Cernescu – un des metteurs en scène que j’ai le plus appréciés – m’a donné ce rôle qui couvrait 3 âges. Je l’ai joué dans ma jeunesse, puis à maturité à 45 ans, et maintenant à 80 ans. Ce que je présente en fait c’est l’histoire de Peer Gynt, que je raconte à travers 9 monologues que j’ai récités à différents âges. Mais ce qui est encore plus impressionnant, et ce qui se passe pour la 19e fois, c’est que je suis accompagné par l’orchestre de l’Opéra roumain qui interprète la musique créée par Edvard Grieg spécialement pour Peer Gynt. Lorsque j’ai débuté, à 22 ans, Dinu Cernescu a eu l’idée d’utiliser cette musique pour les scènes principales de la pièce. Et je peux dire aussi que c’est grâce à ce rôle que je ne suis pas devenu acteur du Théâtre national de Cluj, où j’ai toujours rêvé travailler, mais j’ai été tout de suite embauché au Théâtre national de Bucarest par le grand écrivain Zaharia Stancu et par Alexandru Finţi, qui a été mon professeur préféré et mon mentor, un metteur en scène exceptionnel ».

    Florin Piersic fait ses débuts dans le cinéma en 1957, dans le film « Les chardons du Bărăgan », réalisé par Louis Daquin d’après un roman de Panaït Istrati. Mais sa consécration vient plus tard, étant le fruit d’une collaboration avec le réalisateur Ioan Popescu Gopo qui allait s’étaler sur plusieurs décénnies.

    Florin Piersic: «Moi, j’appartiens au public. J’appartiens aux spectateurs. J’appartiens à mes collègues, à mes amis, aux gens que je n’ai jamais vus dans ma vie. Le public m’a aidé à devenir ce que je suis : l’acteur Florin Piersic. C’est le public qui m’a fait avancer. Les gens m’ont vu sur scène, mais aussi au cinéma. Quelqu’un m’a demandé ce que j’aimais le plus : le théâtre ou le film. Sans doute le théâtre. Je l’aime parce qu’il ressemble à ce qui m’arrive maintenant, parce que les gens s’y regardent dans les yeux. Je vous dis tout court : je vous appartiens, à vous. Au public. Le public est mon pouls, mon miroir. Nous ne serions rien sans le public. »

    Après 5 décennies de carrière cinématographique et théâtrale, Florin Piersic n’hésite pas à approcher les productions expérimentales et indépendantes. Deux des productions de ce genre et dans lesquelles il a joué ont été réalisées par son fils, Florin Piersic Jr. (Trad. Valentina Beleavski)

  • Constantin Chiriac, récital à New York et Montréal

    Constantin Chiriac, récital à New York et Montréal

    Le 31 août, les Roumains du pays et du monde fêtent la Journée de la langue roumaine, instituée en 2013. A cette occasion, l’Institut culturel roumain de New York invite le public à découvrir l’acteur Constantin Chiriac, directeur du Théâtre national « Radu Stanca » et du Festival international de théâtre de cette ville — le troisième grand festival des arts du spectacle organisé en Europe.



    Entre le 29 août et le 1er septembre, Constantin Chiriac fait une tournée de récitals à New York et Montréal, pour promouvoir la langue roumaine en Amérique du Nord. Son récital est conçu en deux parties, l’une religieuse, l’autre laïque. Le premier est prévu le 29 août et il sera accueilli par l’Eglise orthodoxe Sainte Marie de New York.



    Constantin Chiriac : « Je me réjouis de retourner à l’Eglise Sainte Marie de Qeens, à l’inauguration de laquelle j’ai participé, il y a pas mal d’années, avec un spectacle monté pour cette occasion et consacré à notre grand poète national Mihai Eminescu. C’est une grande église, qui peut accueillir un millier de personnes, c’est pourquoi j’ai suggéré que mon récital de cette année s’y déroule. J’aurai un spectacle de poésie religieuse, un spectacle qui présente l’être humain face à la divinité et face au passage dans l’au-delà, ses doutes, ses joies, ses espoirs. Ce spectacle réunit des poèmes de grands poètes de la littérature roumaine et universelle, entre autres Eminescu, Arghezi, Blaga, Shakespeare et Rilke. C’est là un beau dialogue de la poésie roumaine avec la poésie du monde ».



    La seconde partie du récital sera accueillie par la salle des fêtes de l’Eglise Sainte Marie. Constantin Chiriac : « Il s’agit d’un dialogue entre le poète Mihai Eminescu et le narrateur Ion Creangă, deux grandes personnalités, génies de ce peuple, liés par une amitié tout à fait spéciale. Avant ’89, en fouillant les archives de la Bibliothèque universitaire de Iaşi, j’ai découvert des lettres de Mihai Eminescu, que j’ai utilisées à l’époque pour un spectacle. Cela n’a pas été facile, car c’était avant la chute du régime communiste. C’est la professeure Zoe Dumitrescu Buşulenga, membre de l’Académie roumaine, qui m’a aidé et j’ai présenté ce récital devant de grandes personnalités. Ce récital, je l’ai repris par la suite. Au moment où j’ai découvert, toujours avant ’89, la lettre de Ion Creangă, que j’ai intégrée à ce récital-dialogue, j’ai été choqué de constater à quel point elle était véhémente et véritablement nationale. En la réécoutant aujourd’hui, nous nous rendons compte combien elle est actuelle et troublante par rapport à la destinée de ce peuple ».



    Constantin Chiriac cite un fragment de la lettre que Ion Creangă adressait à Mihai Eminescu : « Cher Monsieur et frère Eminescu, en tant qu’homme du peuple, je ne puis m’empêcher de verser des larmes pour le malheur qui s’est abattu sur l’avenir de ce peuple. Oui, nos hommes d’Etat ont des yeux et ils ne voient pas ? Ils ont des oreilles et n’entendent pas ? C’est au peuple de tirer les marrons du feu. S’il savait, le bœuf, quelle vile main le mène à l’abattoir ! Mais il ne le sait pas, pauvre bête. Il souffre et se tait ».



    Le récital prévu au Canada aura deux représentations et il sera présenté à l’occasion des Journées de la langue roumaine, organisées par 8 associations roumaines de la Grande Région de Montréal. Le premier spectacle aura lieu le 31 août, dans la Grande salle du Centre communautaire, le second, le 1er septembre, à l’Eglise Saint Elie.



    L’acteur Constantin Chiriac nous parle de sa mission: « J’estime que la fête de la langue roumaine devrait être conçue comme un dialogue. Et moi, je me suis donné pour tâche de créer un tel dialogue — notamment dans les universités où je dois me rendre à titre personnel. Là, j’essaierai, dans la mesure du possible, de réciter des poèmes roumains traduits dans d’autres langues, car il est important que la poésie roumaine soit entendue dans des versions accessibles à un public plus large, il est important que la langue roumaine, si belle, si sonore et si poétique, entre en dialogue avec les langues les plus parlées dans le monde. »



    Entre 2004-2007, Constantin Chiriac a été vice-président de l’Association « Sibiu — capitale culturelle européenne 2007 ». Depuis 2010, il est membre du comité de sélection des villes candidates au titre de « Capitale européenne de la culture ». (trad. : Dominique)