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  • Christian Ghibaudo (France) – La Journée nationale de la lecture

    Christian Ghibaudo (France) – La Journée nationale de la lecture

    La nouveauté, c’est que ce mois-ci, plus précisément le 15 février, a été célébrée en première la Journée nationale de la lecture. En effet, en 2021, le Sénat et la Chambre des députés roumains adoptaient une proposition de loi de plusieurs parlementaires en ce sens. L’initiateur de la loi avait souligné la situation de Roumanie et mis en exergue pourquoi une proposition afin d’encourager la lecture était nécessaire. En l’occurrence, la Roumanie a une consommation de livres de plus en plus faible. Moins de 10 % des citoyens achètent un livre par an. Selon les statistiques, les Roumains, et notamment les enfants et les jeunes, « lisent très peu : 68,5 % d’entre eux n’ont même pas lu un seul livre cette dernière année, 20 % des Roumains lisent une fois par mois et 8 % lisent tous les jours. Par ailleurs, 38,7 % des personnes de 15 ans ne comprennent pas ce qu’elles lisent, le taux d’analphabétisme fonctionnel se monte à 40 % en Roumanie et près de 50 % des lycéens ne réussissent pas leur bac, indique la Chambre des députés citée par les agences roumaines de presse. Or, selon le ministre de l’Education, la lecture construit des liens profonds et pérennes dans le mental des gens, qu’ils soient adultes ou enfants.



    La date a été choisie parce que c’est la date de naissance de deux grandes personnalités roumaines : Titu Maiorescu et Spiru Haret. Le premier a été un avocat, essayiste, critique littéraire, franc-maon, homme dEtat, ministre de lintérieur et membre fondateur de lAcadémie roumaine et de la société littéraire Junimea. Spiru Haret a été un scientifique, mathématicien, astronome, pédagogue, ministre de lEducation et académicien roumain.



    La loi précise que des activités culturelles, sociales et éducatives peuvent être organisées ce jour-là, mettant en évidence l’importance de la lecture, notamment dans la formation des enfants et des jeunes. Des activités pour promouvoir et encourager la lecture peuvent être organisées dans les établissements d’enseignement, au cours des classes ce jour-là. Les bibliothèques peuvent être invitées à présenter leurs services, les élèves peuvent s’y inscrire, collecter et faire des dons de livres, y compris en organisant leurs propres stands à l’intérieur des établissements d’enseignement.



    Par ailleurs, les associations et fondations qui mènent des activités éducatives peuvent être invitées à organiser des clubs de lecture, des ateliers d’écriture créative, d’illustration de livre, des discussions sur la littérature ou des programmes similaires. Les autorités de l’administration publique, les services publics déconcentrés ayant des attributions dans les domaines de l’éducation et de la culture ainsi que les établissements d’enseignement supérieur peuvent accorder un soutien matériel, financier et logistique aux bibliothèques, aux musées, aux établissements d’enseignement, aux ONG, aux maisons d’édition et à d’autres institutions qui œuvrent dans le domaine de l’éducation et de la culture afin d’organiser des évènements pour encourager la lecture », lit-on dans cette disposition législative.



    Le 15 février dernier, de 11 h à 14 h 00, des activités de lecture ont été organisées pour tous les élèves, sous le slogan « Lisons ensemble ! ». Au préalable, le professeur aura recommandé à tous d’apporter leur livre préféré ou d’en emprunter un à la bibliothèque et de lire soit individuellement, soit par petits groupes, pendant 15 minutes. L’idée, c’est de promouvoir la lecture en tant qu’habitude quotidienne, pas de faire une analyse du texte.



    Et selon la loi, à l’occasion de cette Journée, Radio Roumanie et la Société roumaine de télévision produisent, diffusent ou rediffusent des émissions pour promouvoir et encourager la lecture. L’Institut culturel roumain, le Département pour les Roumains du monde, les ambassades et consulats de la Roumanie sont invités à mener des projets culturels et/ou éducatifs consacrés à la Journée nationale de la lecture.

  • Georgeta Dumont, présidente de l’Association ORIUNDE de Lyon

    Georgeta Dumont, présidente de l’Association ORIUNDE de Lyon

    Depuis déjà quatre ans, cette communauté dispose aussi d’une association, appelée ORIUNDE (partout, en roumain), basée à Lyon. Quelle est sa mission? Quelles sont ses activités, outre le Salon de produits roumains de Lyon, dont nous avons récemment eu l’occasion de parler ? Découvrez les réponses de Mme Georgeta Dumont, présidente de l’association, au micro de Ligia.

  • 01/06/2021 (mise à jour)

    01/06/2021 (mise à jour)

    Allègement — De nouvelles restrictions imposées en Roumanie dans le contexte de la pandémie ont été levées ce 1er juin. Les fêtes privées avec un nombre limité de personnes peuvent reprendre, alors que les compétitions sportives peuvent à nouveau se tenir aussi dans des espaces clos, en présence du public. Les clubs et discothèques, tout comme les aires de jeux et les piscines rouvrent à l’intérieur. Le nombre des participants est encore limité, mais il peut être plus grand que prévu si toutes les personnes présentes sont vaccinées. Des activités culturelles peuvent être organisées en plein air, avec maximum 1 000 participants. La condition, pour ces activités, c’est que le taux d’infection de la localité en question soit inférieur à 3 par mille habitants. En plus, dans les bureaux où un maximum de 5 personnes travaillent et si toutes sont complètement vaccinées, elles sont autorisées à renoncer au port du masque.



    Pandémie – En Roumanie, le nombre des cas de Covid-19 reste très bas. Tout le territoire national est actuellement est dans le scénario dit « vert », avec un taux d’incidence des infections inférieur à 1 cas par 1 000 habitants dépisté en 14 jours. Mardi, 241 nouveaux cas de Covid-19 ont été rapportés en Roumanie sur près de 28 000 tests effectués. Les autorités ont annoncé que l’immunisation des adolescents de 12 à 15 ans pourrait commencer mercredi, vu que lAgence européenne des médicaments a recommandé lutilisation du vaccin anti-Covid Pfizer/BioNTech pour cette tranche d’âge. La plateforme électronique est désormais optimisée pour permettre leur inscription en vue de se faire vacciner par le biais des comptes de leurs parents ou des tuteurs. Depuis le début de la campagne de vaccination en décembre dernier, quelque 4 millions 300 mille Roumains ont été immunisés, dont plus de trois quarts ont reçu les deux injections.



    Diplomatie — Le chef de la diplomatie roumaine, Bogdan Aurescu, a participé ce mardi à la réunion spéciale des ministres des Affaires étrangères des Etats de l’OTAN, organisée en visioconférence, et dont l’agenda visait à préparer le Sommet de l’Alliance de l’Atlantique Nord prévu le 14 juin. Le ministre Aurescu a parlé du processus de réflexion OTAN 2030 et de la décision qui se préfigure au Sommet relative à un nouveau Concept stratégique allié, estimant que ces processus offriront à l’Alliance la vision stratégique nécessaire à l’accroissement de son rôle en tant qu’alliance politique et militaire. Le responsable roumain a souligné la nécessité de consolider la dimension politique de l’Alliance et de la renforcer du point de vue militaire. Il a plaidé pour un renforcement de la posture de dissuasion et de défense de l’Alliance, une présence alliée plus étoffée étant nécessaire à la mer Noire, dans le sud du Flanc est, et aussi une intensification du soutien pour les partenaires de l’OTAN. Le ministre Aurescu a informé les participants sur l’inauguration, le 31 mai, à Bucarest, du Centre euro-atlantique en matière de résilience, une initiative stratégique concrète de la Roumanie, qui contribuera à accroître la résilience de l’OTAN, de ses alliés, et des partenaires de l’Alliance, mais aussi de l’UE, des Etats membres et des partenaires de l’Union. D’autre part, le ministre roumain de la Défense, Nicolae Ciucă, a participé, ce mardi, à la réunion des homologues des Etats de l’OTAN. Organisée en format virtuel, elle a été coordonnée à partir du Quartier général de Bruxelles de l’Alliance par le secrétaire général de l’OTAN, Jens Stoltenberg.



    Exercice — Noble Jump 2021, la séquence d’instruction la plus importante exécutée par la Roumanie pour l’exercice Steadfast Defender 21, a prouvé une fois de plus que les militaires roumains sont prêts à faire face aux risques et aux menaces ainsi qu’à la promotion de la paix internationale, a déclaré mardi à Cincu (centre) le chef de l’Etat major de la défense, Daniel Petrescu. Plus de 4 000 militaires de 12 pays alliés ont pris part à cet exercice. Noble Jump 2021 est planifié par le Commandement suprême des forces alliées en Europe et dirigé par le Commandement des Forces réunies de Naples. C’est la troisième étape de l’exercice Steadfast Defender 21 de l’OTAN.



    Enfance — Pour célébrer la Journée internationale de l’enfance, des spectacles de théâtre, concerts, ateliers de création ou encore des tours guidés ont été organisés en Roumanie. Au Musée national de Cotroceni, l’exposition L’Enfance fantastique, réalisée avec la participation de jeunes artistes des lycées d’art du pays, a été inaugurée en présence du président Klaus Iohannis. La Chambre des députés a aussi fêté les enfants. Les petits, accompagnés par leurs parents ou leurs grands-parents, ont pu visiter gratuitement les salles dans lesquelles a lieu l’activité parlementaire, mais aussi le cabinet du président, la salle des réunions plénières, la galerie de la presse ou la galerie d’honneur. Les enfants des centres régionaux d’hébergement des demandeurs d’asile n’ont pas été oubliés non plus. Ils ont assisté à des spectacles de théâtre, concerts et ateliers de création. La plupart des demandeurs d’asile proviennent d’Afghanistan, de Somalie, de Syrie et d’Irak.



    Parquet européen — Le Parquet européen a entamé son activité ce 1er juin à Luxembourg, sous la coordination de la Roumaine Laura Codruţa Kövesi, ancienne cheffe du Parquet national anticorruption de Roumanie. Il est centré sur la lutte contre la fraude aux fonds communautaires et sur la récupération des montants constituant des préjudices au budget de l’Union. Le Parquet européen devrait enquêter 3 000 dossiers par an environ, à l’aide des procureurs qui travailleront aussi dans les Etats membres. Selon les estimations du premier procureur-chef européen, la corruption, le détournement de fonds et la fraude sous ses multiples facettes causent des pertes annuelles de quelque 500 millions d’euros au budget de l’UE. Pour mener à bonne fin sa mission, la nouvelle institution dispose d’un budget annuel d’environ 45 millions d’euros. Cinq Etats de l’UE ne participent pas au nouveau Parquet européen.



    Cour européenne des droits de l’homme — La Cour européenne des droits de l’homme a condamné, mardi, la Roumanie pour les incidents de 2013 au Musée du paysan roumain, lorsque la projection du film The Kids Are Alright a été interrompue par des groupes extrémistes qui ont occupé la salle de cinéma du musée, ont scandé des slogans homophobes, ont employé en public des symboles légionnaires (soit de l’extrême droite de l’entre-deux-guerres) et néonazis et ont proféré des menaces de mort à l’adresse du public et des organisateurs. Selon la Cour, la police a échoué à prévenir une invasion de l’extrême droite et des abus homophobes. La requête a été déposée par l’association ACCEPT, de promotion des intérêts des lesbiennes, des homosexuels, des bisexuels et transgenre (LGBT) en Roumanie et par cinq requérants. La Cour a statué que la Roumanie avait violé le droit à la non-discrimination, à la dignité humaine et à une réunion pacifique de la communauté LGBT.



    Tennis — Le duo roumano-allemand Horia Tecău/Kevin Krawietz s’est qualifié, mardi, au second tour de l’épreuve masculine de double au tournoi de Roland-Garros, après s’être imposé devant le couple Ariel Behar (Uruguay)/Gonzalo Escobar (Equateur). A l’épreuve de simple dames, la Roumaine Ana Bogdan a accédé au 3e tour, après le retrait de la Japonaise Naomi Osaka (2e du monde). Les autres Roumaines qui restent dans le tournoi de simple sont, Mihaela Buzărnescu, qui doit rencontrer mercredi la célèbre joueuse américaine Serena Williams, et Sorana Cîrstea, qui aura pour adversaire l’Italienne Martina Trevisan le même jour. Accidentée, Simona Halep, n° 3 mondiale et championne en 2018 à Roland-Garros, ne participe pas cette année à la compétition française.



    Météo – Météo très capricieuse en Roumanie, avec une alerte jaune aux pluies très abondantes et à linstabilité atmosphérique marquée, valable jusquà mercredi matin sur près de l’ensemble du pays. Quelques départements de l’ouest, du nord-ouest et du nord-est ne sont pas concernés. Dans les zones en vigilance jaune, des averses, des phénomènes électriques fréquents, des orages et même des chutes de grêle seront signalés par endroits. Les quantités d’eau iront de 20 l/m² à 50 l/m². Les météorologues ont également émis une nouvelle alerte orange pour la même période pour deux comtés du sud-est et de la zone montagneuse des Carpates méridionales, où les pluies seront abondantes et les quantités d’eau dépasseront les 50, voire 70 l/m².


  • Vacances à Râșnov

    Vacances à Râșnov

    En 2009, Râșnov devenait la première ville touristique de Roumanie promue à
    l’aide de fonds européens. C’est un endroit chargé d’histoire, surtout que sa
    première attestation documentaire remonte à 1331. L’emblème de la ville, choisi
    au Moyen Age, c’est la rose. Sans doute, la principale attraction touristique
    de Râșnov est sa citadelle médiévale qui accueille chaque année de nombreux
    visiteurs et nombre d’événements culturels. Et puis, elle est aussi une des
    villes préférées des amateurs de vacances actives.

    Pour plus de détails, nous
    nous sommes adressés à Daniela Bonta, présidente de l’Association Rosenau
    Turism de Râșnov. Elle nous donne des raisons pour visiter cette ville
    transylvaine sise au cœur même de la Roumanie : « Cette une ville propre
    et accueillante, avec des espaces ouverts très larges, avoisinée par des forêts,
    est à l’abri de l’agitation urbaine. Depuis le début de la pandémie, elle a eu
    un taux d’infection au coronavirus très bas, en dessous de 2 cas par millier
    d’habitants, ce qui prouve notre préoccupation pour la sécurité et pour la
    santé. Par conséquent, les touristes sont invités à visiter les principales
    attractions de la ville, telles la forteresse, la grotte Valea Cetatii,
    l’Eglise ancienne roumaine et l’Eglise évangélique, à loger en toute sécurité
    dans les maisons d’hôtes et les hôtels de Râșnov, à dîner dans nos restaurants
    ou à faire des randonnées à pied ou à vélo, à profiter des programmes
    d’équitation ou à se balader dans les forêts. Nos gîtes touristiques et hôtels
    sont ouverts, leur capacité est d’environ 2 700 places d’hébergement. Les
    restaurants fonctionnent à 30% de leur capacité et la plupart proposent aussi
    des repas à emporter ou des services de livraison à domicile. Tous les
    restaurants de Râșnov ont des terrasses ouvertes avec vue sur la montagne, la
    forêt ou la citadelle. Au printemps, nous allons marquer les cinq itinéraires
    de randonnée à vélo. Nous comptons en permanence sur l’ouverture et le soutien
    de l’administration locale pour développer le potentiel touristique de la
    ville, dans l’esprit d’un tourisme durable et de qualité. »


    Depuis des siècles, la citadelle de Râșnov veille sur la ville du haut de
    sa montagne, précise Daniela Bonta qui nous en fait le tour : « Notre forteresse
    est une attraction touristique nationale dont l’attestation documentaire
    remonte au 12e siècle. On peut toujours voir les éléments
    architecturaux qui ont aidé cette cité à résister avec succès aux sièges. Elle
    n’a été conquise qu’une seule fois, par trahison. Comme elle n’avait pas
    d’alimentation en eau, elle a été conquise parce que ses habitants risquaient
    de mourir de soif. A présent, elle est en travaux de restauration, grâce à un
    projet financé de fonds européens. Ces travaux devraient être finalisés d’ici
    un an. On peut accéder à la citadelle à l’aide d’un funiculaire qui part du
    centre-ville et qui est un moyen de transport écologique à 100%. Cela permettra
    aux touristes de garer leurs voitures dans le parking aménagé au centre-ville. La
    visite est gratuite. La citadelle est ouverte tous les jours de 9h à 17h. »


    Quittons la belle forteresse de Râșnov pour découvrir un autre objectif
    touristique important de la ville : son Eglise évangélique, le lieu de culte de
    la communauté saxonne de la région. Notre invitée, Daniela Bonta, ajoute :
    « Avant la Réforme, elle avait pour patron le Saint Apôtre Mathieu
    (Matei). L’attestation documentaire de l’Eglise évangélique date du 12e
    siècle, tout comme celle de l’Eglise ancienne roumaine. Elle a servi d’église
    paroissiale pour le quartier de Dobrice de Râșnov. »




    Nous continuons notre visite par la grotte de Valea Cetatii (La Vallée de
    la cité). Elle fut découverte en 1954 par des jeunes de la ville. A présent,
    c’est un endroit incontournable de Râșnov, affirme Daniela Bonta : « En
    2010, il a fallu excaver manuellement la grotte pour la rendre accessible au
    public. D’un point de vue géologique, c’est une grotte jeune, car elle n’a que
    2 millions d’années. Mais les roches dont elle est formée sont très anciennes,
    datant du Jurassique, soit d’il y a 160-170 millions d’années. Grâce à son
    acoustique exceptionnelle, pendant l’été, 5 membres de la Philharmonie de Braşov
    y organisent toutes les semaines des concerts de musique traditionnelle
    ancienne roumaine ou des concerts de jazz, qui ne nécessitent pas de micros, ni
    d’amplificateurs. Durant l’été, on peut visiter la grotte de 10h à 20h, alors
    que pendant l’hiver elle ferme à 18h. Pandémie oblige, désormais l’accès est
    possible par petits groupes et se fait toutes les 30 minutes en hiver et toutes
    les 20 minutes en été. »


    Notre dernier arrêt est un endroit adoré par les grands mais aussi et
    surtout par les petits : le Parc des dinosaures de Râșnov, l’endroit idéal
    pour passer une journée inoubliable en famille. Daniela Bonta nous y
    emmène : « C’est le plus grand parc d’attractions aux dinosaures de
    toute l’Europe du Sud-Est. Il s’étale sur 3 hectares de forêt, tout près de la
    citadelle de Râșnov. C’est à la fois un parc d’attractions et un musée en plein
    air. A part un itinéraire impressionnant parsemé d’une centaine de dinosaures
    grandeur nature, il dispose d’aires de jeux pour les enfants, de maisonnettes bâties
    dans des arbres, d’un cinéma en 9D et un cinéma à 360 degrés, d’itinéraires
    d’aventure, d’expositions uniques et de nombreuses zones interactives. C’est là
    que l’on a reproduit en première l’animal volant le plus grand au monde et le
    plus grand dinosaure jamais découvert : le seismosaure, un géant de 45 m
    de longueur. »


    Enfin, on ne saurait oublier le fait que Râșnov est une station de sports
    d’hiver depuis plus d’un siècle. A présent elle s’enorgueillit de la base de
    sauts à skis et de biathlon la plus moderne de Roumanie. Qui plus est, du 18 au
    20 février, la base olympique de Râșnov accueillera une étape de la Coupe du
    monde de sauts à skis et deux compétitions individuelles. Dans le contexte de
    la pandémie, le public n’y aura pas accès cette année, mais les télévisions
    pourront transmettre l’événement en direct. Voilà donc autant de raisons pour choisir la ville de Râșnov comme
    destination de vacances en toute saison. (Trad. Valentina Beleavski)

  • Vatra Dornei, station de ski et station thermale

    Vatra Dornei, station de ski et station thermale

    Notre destination
    du jour est située en montagne, à 800 m d’altitude, et elle convient tant à
    ceux qui cherchent la détente, qu’aux plus actifs des vacanciers. La station thermale
    Vatra Dornei est parue sur les cartes au 18e siècle. C’est à ce moment-là qu’ont
    été bâtis les premiers immeubles de ce petit bourg : la poste, les thermes et
    l’hôtel de ville. Devenue entre temps une populaire station de ski du nord-est
    de la Roumanie, on y pratique beaucoup d’autres sports. Mais une promenade dans
    le parc du centre ville sera tout aussi efficace pour vous faire respirer l’air
    pur de la montagne.




    Pour savoir ce que
    la région du Pays des Dorne a à offrir, nous nous sommes entretenus avec
    Maricica Cazimirciuc, responsable de cette destination d’écotourisme : « Vous avez ici des forêts sans fin, de hauts
    sommets, des aires protégées. Vous pouvez choisir une balade thématique ou
    explorer les centaines de kilomètres de chemins de randonnée et de VTT, vous
    pouvez y pratiquer le rafting et le kayak, le cheval, l’escalade et
    l’alpinisme, la marche nordique ou la tyrolienne. En hiver, on propose le ski alpin ou le ski de fond, le patinage, la
    luge, l’escalade de glace ou encore les balades en traîneau à cheval. Il y a un
    peu partout des chambres d’hôte qui proposent une bonne cuisine du terroir. On
    compte sur un hiver enneigé pour pouvoir se détendre et rester en forme en
    pratiquant du sport en plein air. On espère aussi que les restrictions mises en
    place pour gérer la crise sanitaire permettent aux vacanciers de profiter des
    fêtes et coutumes d’hiver.
    Surtout que chez
    nous, on organise de véritables spectacles artistiques et gastronomiques !
    Comme chaque année, les hôtes du Pays des Dorne attendent les visiteurs avec
    des chambres accueillantes, des plats délicieux et de la musique
    traditionnelle. »




    Avis aux amateurs
    de folklore et de tradition, à Vatra Dornei il y a aussi un Musée d’ethnographie.
    Quelques 2.000 pièces de grande valeur y sont conservées : des costumes
    traditionnels aux outils et objets pour la maison, tous créés par des artisans
    locaux. Le tout est exposé au rez-de-chaussée d’un bel immeuble de patrimoine
    qui date de la fin du 19e, représentatif lui aussi des traditions locales, qui
    accueille également la mairie de Vatra Dornei.




    Mais avant de
    quitter cette charmante station, faisons halte aussi dans le parc central dont
    on parlait au début de notre visite. Étendu sur 50 hectares, et ayant le statut
    de réserve dendrologique, on y trouve des espèces rares d’arbres et plusieurs
    sources d’eau minérale. Petite particularité amusante de cet arboretum : les nombreux écureuils qui y vivent répondent
    tous au nom de Mariana (écureuil étant un nom féminin en roumain).

    Voilà l’argument qui manquait pour vous faire vous décider de découvrir Vatra Dornei ! (Trad. Elena Diaconu)



  • La menace de la surprotection

    La menace de la surprotection

    Un rapport paru il y a quatre ans avertissait déjà qu’une espèce de mammifères sur quatre et une espèce d’oiseaux sur huit étaient menacées d’extinction. Il semblerait, en effet, que les espèces, qu’elles soient végétales ou animales d’ailleurs, s’éteignent mille fois plus rapidement qu’avant l’apparition de l’humain. La cause évidente n’est autre que l’impact des activités humaines sur les autres habitants de la Terre. La situation est d’autant plus préoccupante que le phénomène s’accélère, et que l’on parle de la « sixième extinction massive », après celle des dinosaures, il y a 65 millions d’années. De nombreuses espèces de mammifères semblent vouées à l’extinction, affirment des spécialistes danois et suédois dans une étude parue récemment dans « Proceedings of the National Academy of Sciences ».

    Les chercheurs nordiques démontrent que l’on est en train de vivre à l’heure actuelle cette 6e extinction massive, dont l’humain est à l’origine. Selon les chercheurs, l’extinction est tellement rapide qu’il est impossible que l’adaptation puisse intervenir. Que faire dans ces conditions? Selon le scénario le plus optimiste, les hommes vont brusquement arrêter de détruire l’habitat des animaux et d’éradiquer les espèces. Mais, même ainsi, les mammifères auraient besoin de 3 à 5 millions d’années pour se diversifier suffisamment afin que l’arbre de l’évolution régénère ses branches qu’il perdra les 50 prochaines années, selon les spécialistes. Grâce à son relief et à sa situation géographique, la Roumanie compte parmi les pays avec une faune encore fournie. Aussi, pour garder ce trésor, la variété des espèces qui vivent sur le sol roumain, des lois de protection de certaines espèces sont en vigueur. L’ours brun, le cerf, le chevreuil, le coq de bruyère, le lynx, le renard, le sanglier, le bison d’Europe en font partie. Mais la surprotection peut mener à une surpopulation difficilement gérable. Cela était déjà arrivé pour la population d’ours qui, selon les chiffres officiels, compterait 6.800 exemplaires, alors que les évaluations donneraient pour probable une population de 8.000 exemplaires, bien au-delà de 6.000 que la Roumanie avait déclarée devant la Commission européenne.

    L’universitaire Mircea Duţu, président de l’Université écologique de Bucarest, précise « il existe toujours un équilibre dans la nature. Lorsque cet équilibre est rompu, l’on sort de l’état naturel et l’on entre dans une situation de déséquilibre dommageable pour tout le monde, d’une part pour l’homme, de l’autre pour la biodiversité. Pour ce qui est de la situation particulière de la Roumanie, chez nous, l’ours et même le loup sont fortement connotés culturellement, et représentent de véritables symboles. On les trouve toujours à l’origine des conflits locaux, des campagnes médiatiques, de celles lancées pour la sauvegarde de l’habitat naturel. Dans une perspective européenne, il s’agit de protéger ces espèces rares et menacées. En Roumanie, l’on risque de se voir confronté à un problème différent : il s’agit du risque de la surpopulation d’une certaine espèce, ce qui menace de rompre l’équilibre écologique et avec des conséquences d’ordre économique ou sur la vie humaine. »

    L’ours constitue une espèce d’un grand intérêt communautaire, et il faut évidemment lui assurer les meilleures conditions. Pourtant, selon le professeur Dutu, ce n’est pas tant une situation de surprotection qui pourrait causer en Roumanie la surpopulation de l’espèce qu’un ensemble de facteurs. Ce qui fait que cette espèce a outrepassé la capacité naturelle qui assurait l’équilibre optimum.

    Mircea Duţu affirme « Nous sommes en période de crise. A compter de 2016, les quotas annuels n’ont plus été prélevés et l’équilibre de l’espèce a été rompu. Si on laisse la situation se dégrader, il est fort à parier que les choses vont nous échapper. Ce dont on a besoin, c’est d’une étude qui fasse l’inventaire de la population actuelle, qui détermine les causes et les conséquences de cette situation, mais qui mette aussi au point un mode d’intervention, à court, moyen et long terme, pour maîtriser le problème dans un laps de temps raisonnable. Voyez-vous, on est devant un dilemme : l’Europe entière manque d’exemplaires d’ours brun, alors que la Roumanie est confrontée actuellement à une surpopulation. Et cette surpopulation devient une menace pour l’équilibre écologique, pour l’économie et pour la population, ce qui risque de devenir une situation absurde. »

    Dernièrement, dans certaines zones de Roumanie, les ours descendent de plus en plus volontiers au milieu des villages, menaçant les biens, les animaux, voire la vie des villageois. Ces derniers se font de plus en plus pressants pour demander leur relocalisation. (Trad. Ionut Jugureanu)

  • Ecoles d’été

    Ecoles d’été

    Adieu l’école, bonjour les grandes vacances ! Les écoliers et les lycéens roumains ont 3 mois à leur disposition pour bien s’amuser avant la rentrée du 11 septembre. Entre le soleil, la mer ou la montagne, il y a souvent des périodes avec pas trop d’activités, des périodes pendant lesquelles les parents vont au travail. Pour bon nombre de familles roumaines, il existe toujours la possibilité d’envoyer les enfants chez les grands parents, éventuellement à la campagne. Mais que faire si on n’a pas cette option ? Alors, les parents roumains cherchent souvent différentes activités pour leurs enfants. D’ailleurs, ils sont bien servis : cours de langues étrangères, ateliers de dessin et de peinture, cours d’informatique, de musique, découvertes urbaines, ateliers de théâtre etc. Les différents clubs pour enfants, les centres de langues étrangères, les musées et les instituts culturels proposent toute une variété d’activités par tranches d’âge. Décidemment, les parents d’une grande ville comme Bucarest ont de quoi remplir le temps libre des petits. Nous découvrons quelques-unes des offres de cours les plus intéressantes de l’été 2017.

  • Etude et détente au troisième âge

    Etude et détente au troisième âge

    Le vieillissement de la population mondiale, secondé par le déclin démographique est de nos jours une réalité que les spécialistes ne sont pas les seuls à constater. L’espérance de vie augmente, pouvant atteindre 81 ans avant la fin du siècle, selon l’ONU. Actuellement plus de 700 millions de personnes ont dépassé la soixantaine et on estime qu’en 2050, elles représenteront plus de 20% de la population mondiale. Dans l’UE, le nombre des personnes âgées de plus de 65 ans progressera rapidement, pouvant atteindre 150 millions de personnes en 2050. Toujours en 2050, le taux de dépendance économique des personnes âgées, soit le rapport entre la population inactive et la population en âge de travailler passera à 50%.

    Raison d’inquiétude qui devrait nous pousser à trouver rapidement des solutions. L’une d’entre elle serait de maintenir les seniors aussi longtemps que possible sur le marché du travail. Le Conseil économique et social européen (CESE) avance déjà des projets pour prévenir une crise démographique. Ionuţ Sibian, directeur exécutif de la Fondation pour le développement de la société nous en parle: « Selon une récente étude menée par l’OCDE, des pays comme le Royaume Uni pourraient augmenter de 5% leur PIB en 2017 s’ils adoptaient à présent des politiques visant à maintenir les seniors sur le marché de l’emploi. Dans le cadre du Conseil économique et social européen nous avons émis un avis sur l’accès à la numérisation des personnes âgées de plus de 50 ans. Plus de 150 millions de citoyens de l’UE rentreront dans cette catégorie d’ici 2050. Pour eux, l’accès au marché du travail offert par Internet est important pour qu’ils puissent rester en activité. Jusqu’ici, les Etats de l’Union avaient envisagé cette question uniquement du point de vue de l’accès de ces personnes aux services sociaux et médicaux. On doit pourtant élargir cet accès à d’autres domaines et offrir aux personnes âgées des opportunités de s’informer et de se former, ainsi que d’obtenir un complément de revenu au moment de la retraite.

    Demeurer actif – physiquement et mentalement – est essentiel pour une personne âgée, tout comme se détendre et s’épanouir. Retourner à l’école, sans avoir à subir le stress des examens ou celui provoqué par la nécessité d’obtenir un diplôme pourrait être un bon moyen de combler ces besoins. L’«Université du Bas Danube » de Galaţi leur a offert cette opportunité pour l’année académique 2016-2017. Le projet de cette « Université du troisième âge » a été conçu justement pour répondre aux défis du vieillissement démographique. La vice-doyenne de cette université, Violeta Puşcaşu explique: « Parmi les grandes villes roumaines, Galaţi est la plus vieillie. Pour des raisons économiques, politiques et démographiques, les personnes âgées de plus de 60 ans représentent près d’un tiers de la population de notre ville. J’enseigne la démographie depuis une vingtaine d’années et j’ai pu constater l’évolution des indicateurs démographiques en Roumanie et en Europe. La proportion de personnes âgées progresse visiblement et la société doit se mobiliser et ne pas toujours adopter les solutions classiques : la maison de retraite ou l’isolement de la personne dans sa propre maison, devant la télé, avec un animal pour toute compagnie.

    L’Université du troisième âge de Galaţi ne perçoit pas de taxe. A la fin de leur période d’étude, les séniors qui ont fréquenté ses cours se voient accorder un certificat qui, bien que sans valeur sur le marché de l’emploi, a une valeur sentimentale et scientifique: ils ont maintenu leur intellect actif et l’ont même enrichi, évitant les éventuelles dépressions causées par la solitude et le manque d’occupation. Qu’est-ce que les personnes âgées de Galaţi peuvent y étudier? Violeta Puşcaşu : « Nous leur offrons 10 modules choisis dans une liste plus ample d’options exprimées par des éventuels étudiants-seniors lors d’une enquête menée au printemps et en été. La liste initiale comptait une vingtaine de sujets. Nous en avons choisi 10, compte tenu aussi de la disponibilité de mes collègues de l’université à s’impliquer sans être payés dans une telle activité. Aussi, nos étudiants-séniors peuvent-ils suivre des cours de: droit, économie et les relations internationales, kinésithérapie, médecine, art, culture et civilisation, nutrition, histoire, philosophie, théologie, tourisme, science et ingénierie. »

    160 étudiants-séniors âgés de plus de 55 ans fréquentent ces cours, étant inscrits à l’Université du Bas Danube de Galaţi. L’étudiant le plus âgé a 85 ans. Une fois les nouvelles connaissances acquises grâce à ces cours, elles peuvent fournir à ces « diplômés» âgés la chance de trouver un emploi. Ionuţ Sibian, membre du Conseil économique et social européen, considère l’embauche des séniors comme une priorité : « Une fois sortie de la crise économique, l’UE doit trouver une solution aux problèmes démographiques. Une partie de la solution suppose le maintien, le plus longtemps possible des seniors sur le marché du travail et l’octroi d’opportunités aux employeurs qui embauchent des séniors. L’économie sociale peut s’avérer un bon employeur pour cette tranche d’âge. »

    (Trad.: Dominique)

  • Inginericum

    Inginericum

    « Aux questions amusantes, Eematico t’aide à trouver des réponses sérieuses ». C’est le slogan d’un programme extrascolaire qui, depuis une année et demie, se propose de créer des ingénieurs en herbe en mettant l’accent aussi sur les aptitudes sociales – communication, négociation, travail en équipe, coordination et coopération – sur le développement cognitif, à savoir la pensée sous toutes ses formes, la capacité de résoudre des problèmes, la mémoire et l’imagination, sans oublier le développement de la motricité. Une petite boîte, une petite voiture, des poulies ou des circuits électriques – tout objet peut servir de prétexte pour faire découvrir aux enfants les notions de géométrie, le mouvement des corps, différents mécanismes ou encore l’électricité. Ion Neculai est un des coordinateurs de l’organisation Eematico Research. Il nous explique plus en détail à qui s’adressent ces ateliers et en quoi ils consistent: « Nous croyons que le jeu est le principal mécanisme de l’apprentissage. Par conséquent nous développons des programmes éducationnels ciblés sur le jeu et l’expérimentation active. Certains ateliers s’adressent aux enfants de 3 à 6 ans, d’autres à des enfants de 7 à 12 ans. Nous déroulons aussi des activités pour d’autres tranches d’âge et même pour les adultes. Nous avons 3 grands programmes. Le premier s’intitule « I Can Be » (Je peux être). C’est un atelier qui aide les petits de 3 à 6 ans à découvrir, par le jeu, l’univers des occupations des grands. Ensuite, le programme « Maker Exploratorium » familiarise les enfants de 7 à 12 ans avec les sciences naturelles par le biais du bricolage. Enfin, « Inginericum » est une véritable aventure dans les 4 domaines de l’ingénierie, à savoir l’ingénierie chimique, électrique, civile et mécanique. A part tout cela, nous menons également d’autres projets, notamment des colonies de vacances d’architecture et de constructions pendant l’été. »

    Connaître et reconnaître des notions et des phénomènes dans la vie quotidienne – c’est l’objectif de l’atelier « Maker Exploratorium », dont les activités sont ciblées sur le bricolage. En fabriquant leur propre matériel didactique, les enfants découvrent les formes, les corps géométriques et leurs propriétés, le mouvement de rotation, des éléments d’aérodynamique, différents types de mécanismes et leur utilité dans la vie quotidienne, les composantes d’un circuit électrique, la lumière, l’électromagnétisme et la liste se poursuit. Ion Neculai ajoutait que: « Nos projets sont structurés par modules de quatre leçons d’une durée variable. Le principe essentiel est de donner une place de premier choix à l’activité, qu’il s’agisse de bricolage, comme c’est le cas du Maker Exploratorium (Constructeur explorateur), qui permet aux enfants de découvrir la géométrie et le mouvement des corps ou de l’électricité, par exemple. Dans ce dernier cas de figure, les petits construisent des mini-projets: avions, voitures équipées d’un moteur électrique en miniature. Grâce à ces projets de bricolage, ils mettent en pratique les notions apprises à l’école. Autrement dit, l’information est assimilée à l’aide de l’activité et du matériel utilisé. »

    Qu’est-ce qui donne à la pluie une odeur si agréable? Pourquoi la colle est-elle gluante, pourquoi les éclairs font-ils du bruit? Comment fait papa pour soulever la voiture à l’aide d’un cric, quelle explication pour la résistance de la terre cuite? Autant de questions auxquelles le cours Inginericum offre des réponses. Les organisateurs ont préparé quatre modules, à savoir ingénierie chimique, ingénieur en électricité, ingénieur en mécanique et ingénieur en génie civil. Tout cela pour montrer aux juniors comment ils peuvent transformer le monde à leur gré, en prenant conscience des lois qui le régissent et de ses ressources. Pendant les cours d’ingénierie chimique, les enfants se familiarisent avec la chimie, apprennent quelles sont les substances qui composent l’univers, sous quels états elles se présentent, de quelle manière les gens parviennent à les différencier, grâce à leurs sens ou aux mesurages, comment elles se combinent ou se dissocient, où se trouve la frontière entre les mondes minéral et organique. En parcourant le module consacré à l’ingénierie électrique, les petits apprennent les noms de Coulomb, Volta, Ampère et de Ohm, en reproduisant les expérimentations qui ont rendu célèbres ces scientifiques. Le levier, le plan incliné, la roue, l’axe, la poulie et la vis sont les protagonistes de l’unité dédiée à l’ingénierie mécanique, tandis que le module d’ingénierie civile se penche sur des notions telles la statique, la mécanique, la structure des matériaux, les facteurs et les phénomènes qui dont il faut tenir compte lors d’une construction.

    Les ateliers proposés par les colonies de vacances adaptent l’apprentissage au rythme des vacances. Ion Neculai: « Les ateliers de nos colonies de vacances ont a abordé deux thèmes. Le premier consistait à construire un parc d’attractions, avec des stands et toutes sortes d’activités. La vedette du parc a sans doute été la montagne russe. Cette année, la colonie de vacances a porté le nom de Green Galaxy, Galaxie verte. L’idée, c’était d’aider les enfants à explorer le domaine des constructions durables. Nous avons donc pensé créer un fil narratif qui les transporte dans uns galaxie formée de planètes avec différents type de constructions durables que les petits découvraient lors de ce voyage imaginaire. La construction et le travail en équipe sont des éléments -clé de ces ateliers. »

    Ce ne sont là que quelques-unes des activités proposées aux enfants par cette poignée de gens débordant d’idées et d’envie de jouer. (Trad. Valentina Beleavski, Mariana Tudose)

  • 08.12.2016 (mise à jour)

    08.12.2016 (mise à jour)

    Décision — L’Institut pour l’investigation des crimes du communisme et la mémoire de l’exil roumain (ICCMER) pourra dorénavant organiser des activités muséales ou de témoignage ou encore des expositions nationales et internationales, a décidé, ce jeudi, le gouvernement de Bucarest. L’Institut sera chargé de gérer la base nationale de données concernant la biographie du communisme roumain, les monuments et les espaces de mémoire, les combattants anti-communistes et les victimes du communisme.

  • Jacques Augustin (France) – Les parents participent-ils au suivi de leurs enfants à l’école?

    Jacques Augustin (France) – Les parents participent-ils au suivi de leurs enfants à l’école?

    Les parents roumains, mamans et papas en égale mesure, veulent savoir tout ce que leur enfant étudie, fait, apprend. C’est pourquoi les éducateurs des maternelles mettent à leur disposition toutes les fiches sur lesquelles les enfants travaillent en classe et affichent tous les travaux de petites – dessins, découpages, coloriages, bricolages. Tout cela, pour les tenir au courant de l’évolution de leur enfant.

    On reçoit par email, le programme d’étude de la semaine. En plus, toutes les maternelles proposent des cours optionnels des plus divers qui complètent les activités du programme officiel : peinture, dance, développent intellectuel, théâtre, chant, piano, nage, aïkido et la liste se poursuit. En plus, ils ont des classes de langue moderne (d’anglais, le plus souvent) au moins deux fois par semaine. Les parents roumains veulent tout savoir, je vous assure. Ils en parlent avec les éducateurs tous les jours. Par-dessus tout cela, ils ont à leur disposition une large offre d’ateliers extra-scolaires pour enfants : cours de langues étrangères, classes de danse, ateliers de création en tout genre, etc.

    Les parents roumains inscrivent leurs enfants à toutes sortes de classes justement pour diversifier leurs options, leurs habilités, leurs talents. Dans mon enfance, cela n’existait pas. On n’avait même pas de cours optionnels à la maternelle. Certes, pour moi, cela se passait dans les années 80. Dans les années 90, le démarrage a été plus lent, vu la décennie de transition du communisme à la démocratie. Toutes ces options se sont multipliées avec l’arrivée du nouveau millénaire et surtout ces 5 – 10 dernières années.

    Si bien qu’il existe même une vague de parents et de psychologues qui estiment que les enfants sont surchargés d’activités dès leurs premières années de vie, alors que leur principale préoccupation à cet âge-là devrait être le jeu. Au moment où les enfants commencent l’école, les parents sont encore plus impliqués. Ils n’ont pas le choix. L’horaire surchargé, les devoirs de plus en plus longs, l’impossibilité pour les profs de s’occuper de tous les enfants en classe, ou juste manquant de motivation pour bien faire leur métier, la matière de plus en plus dense et difficile – tout cela oblige les parents roumains à aider leurs enfants avec les devoirs ou bien à faire appel à des cours particuliers.

    En plus, vu que les générations d’enfants sont de plus en plus émancipées, les parents se voient obligés de surveiller de près leurs activités et leur parcours scolaire, autrement les jeunes risquent de passer tout leur temps sur les réseaux sociaux ou en jouant des jeux sur l’ordinateur. Par conséquent, en Roumanie, être parent est un métier à plein temps. D’une part, les parents sont contraints par le système à s’impliquer activement dans l’éducation des petits. D’autre part, avoir le contrôle total sur ses enfants, même lorsqu’ils deviennent des adultes – c’est une mentalité roumaine qui vient de loin et qui ne va pas disparaître bientôt.

  • 02.12.2013

    02.12.2013

    Gaz de schiste – Environ 200 gendarmes sont intervenus ce matin contre les activistes et villageois de la commune de Pungeşti, dans le nord-est de la Roumanie, qui s’étaient installés dans un camp pour protester contre le projet de la compagnie américaine Chevron d’explorer le gaz de schiste dans la région. Ce matin la compagnie a déployé des outillages dans la zone. Plusieurs dizaines de personnes qui avaient bloqué une route départementale ont tenté de bloquer leur accès. Les gendarmes ont retenu plusieurs personnes pour « trouble à l’ordre public ». Les villageois de Pungesti s’opposent à l’extraction du gaz de schiste par fracturation hydraulique utilisée à grande échelle aux Etats-Unis. De l’avis des environnementalistes, cette technologie pourrait nuire à la nappe phréatique et provoquer des séismes. Rappelons que sous la pression des manifestants, Chevron avait suspendu en octobre ses activités, redémarrées ce matin.



    Décentralisation – La Chambre des députés doit débattre aujourd’hui de la motion simple déposée par l’opposition démocrate-libérale et populiste qui critique le projet de décentralisation soutenu par le gouvernement de l’Union sociale-libérale. Les initiateurs de la motion affirment que la loi de la décentralisation est censée renforcer encore plus la position des présidents de conseils départementaux au lieu de conférer le choix au citoyen. Les démocrates-libéraux ont saisi la Cour constitutionnelle invoquant le fait que la procédure de l’engagement de la responsabilité du cabinet en ce cas ne serait pas conforme à la constitution. Par ailleurs, le premier ministre Victor Ponta a affirmé que cette loi contribuerait à simplifier et à rendre plus efficace l’appareil administratif. Rappelons que le 19 novembre, le cabinet de Bucarest a engané sa responsabilité devant le Parlement au sujet de la loi de la décentralisation.



    Budget – Le plénum du Parlement de Bucarest débat à partir d’aujourd’hui les projets du budget de l’Etat et du budget de la sécurité sociale, une semaine après leur adoption par les commissions spécialisées. L’opposition démocrate-libérale n’a pas réussi à imposer ses amendements qui auraient pu, à son avis, produire la relance économique. Le président Traian Basescu a menacé de ne pas promulguer le budget 2014 si l’exécutif dirigé par le social-démocrate Victor Ponta ne renonce pas à l’introduction d’une accise de 7 centimes d’euro appliquée au litre de carburant. Le budget est basé sur une croissance économique de 2,2% et sur un déficit de 2,2%.



    Accord – Le ministre roumain de la Défense, Mircea Duşa, et son homologue moldave Vitalie Marinuţă ont signé aujourd’hui à Bucarest un accord sur la protection des informations secrètes et conclu un protocole de collaboration dans le domaine de l’enseignement militaire. Mircea Duşa a rappelé qu’en 2013, des soldats roumains avaient participé en République de Moldova à des exercices conjoints de formation et que leurs homologues moldaves avaient également pris part à des exercices en Roumanie. Les deux responsables ont également évoqué l’adhésion de la République de Moldova à l’UE et le début des négociations d’adhésion à l’OTAN.



    Eurosur – Le système européen de surveillance des frontières, Eurosur, est désormais opérationnel. Il s’agit d’un réseau de communication dont le but est la détection, la prévention et la lutte contre la migration illégale mais aussi contre la criminalité transfrontalière. La mise en œuvre de l’EUROSUR a impliqué plusieurs étapes et à partir d’aujourd’hui le système inclut les 18 pays membres de l’UE situés aux frontières extérieures méridionales et orientales de l’UE dont la Roumanie, mais aussi la Norvège, qui ne fait pas partie de l’UE, mais qui est associée à l’espace Schengen.



    Festival – Le festival du film estudiantin, CineMAiubit commence aujourd’hui à Bucarest. Quatre jours durant, les spectateurs auront l’occasion de suivre un ample panel de visions cinématographiques provenant de différentes zones culturelles du monde. Le jury international du festival réunit des personnalités du monde du cinéma tant roumains qu’étrangers. Avec trois sections : « fiction », « documentaire » et « animation /expérimentation », Cinemaiubit est le plus important festival international du film estudiantin de Roumanie.