Tag: Adevarul

  • Spre o Europă cu două viteze?

    Spre o Europă cu două viteze?

    Informaţia provoacă frisoane
    în Est: Bruxelles-ul ar avea în vedere o
    Uniune Europeană cu două viteze sau, mai puţin depreciativ spus, o Europă
    diferenţiată. Cu alte cuvinte, ar exista posibilitatea ca o parte din statele
    membre să se dezvolte împreună mai rapid, fără ca restul blocului comunitar să
    fie nevoit să urmeze acelaşi ritm.

    În semn că aşa ar sta lucrurile, recent,
    preşedintele Franţei, François Hollande, a anunţat că, pe 6 martie, el şi
    liderii Germaniei, Italiei şi Spaniei se vor întâlni la Versailles, pentru a
    discuta despre reformele necesare Uniunii. Citat de Euractiv.com, liderul de la
    Elysée a simţit nevoia să menţioneze că: nu e vorba să decidem noi patru
    cum trebuie să arate Europa. Suntem, totuşi, patru ţări importante şi ne revine
    nouă să decidem ce vrem să facem cu celelalte, împreună.

    O Europă cu mai
    multe viteze există, însă, deja! Potrivit unei cunoscute editorialiste a
    cotidianului Adevărul de la
    Bucureşti, prin forţa
    împrejurărilor, blocul comunitar este alcătuit din ţări de prima, a doua şi chiar
    a treia mână – unele euro, altele non-euro, unele Schengen, altele non-Schengen
    etc. România – spune ziarista – face parte din ultima categorie, cu observaţia
    că, spre deosebire de vecinii estici, nici nu s-a străduit să obţină un loc mai în faţă, crezând că
    apartanenţa la UE şi la NATO ţine loc de program de politică externă şi de
    diplomaţie.

    Pe fondul prezentării, miercuri, de către preşedintele Comisiei
    Europene, Jean-Claude Juncker, a viziunii sale privind Europa post-Brexit, europarlamentarul
    social-democrat Victor Boştinaru, i-a solicitat preşedintelui Klaus Iohannis să
    organizeze o dezbatere cu reprezentanţii României în Parlamentul European, dar şi
    în Parlamentul naţional pe marginea conceptului Europei cu două viteze, care ar
    adânci decalajele între ţările din
    aşa-numitul nucleu tare şi celelalte state
    europene. Chiar dacă preşedintele Iohannis are atribuţii
    constituţionale, nu este normal ca el să meargă la Bruxelles şi să decidă de
    unul singur – a atras atenţia şi europarlamentarul ALDE Renate Weber.

    Liberala
    Adina Vălean spune că o Europă cu mai multe viteze ar crea disensiuni în
    interiorul unei Uniuni care ar trebui, dimpotrivă, să fie mai unită şi mai
    coerentă în faţa ameninţărilor şi provocărilor vremurilor în care trăim. La
    rândul ei, independenta Monica Macovei crede că, da, UE are nevoie să se
    reformeze; da, este
    necesară o mai mare transparenţă;
    da, banii trebuie cheltuiţi cu grijă; dar nu, în niciun caz, Uniunea nu
    poate fi cu două viteze.

    Toamna trecută, la Bucureşti a fost înfiinţată o
    comisie prezidenţială care să elaboreze un proiect de ţară. Şeful statului a
    anunţat, atunci, că acesta va fi finalizat în aproximativ un an. Amicii şi inamicii vor fi
    înţelegători să aştepte până se va finaliza ! – conchide aceeaşi editorialistă
    de la Adevărul.

  • Qu’est-ce qui inquiète les Roumains?

    Qu’est-ce qui inquiète les Roumains?

    La hausse des prix, la perte de l’emploi et la diminution des revenus constituent les principales inquiétudes des Roumains. S’y ajoutent l’angoisse liée à un mauvais état de santé et la peur des calamités naturelles, d’un conflit ou d’une guerre dans la zone.



    Même si le pourcentage des personnes inquiétées par la hausse des prix a baissé de plus de 34 à moins de 30%, il continue d’être assez élevé. La majorité des sujets questionnés constate que les tarifs de l’énergie et des carburants ont grimpé par rapport à l’année dernière, qu’ils sont plus grands que dans d’autres pays européens et qu’en hiver, quasiment la moitié des revenus moyens de la plupart des ménages est allouée au paiement des factures afférentes.



    Quant à la perte de l’emploi, cela préoccupe 6% de plus des Roumains, leur nombre passant de 22,4% en février à 28,6% en juillet. En légère hausse aussi, le pourcentage des Roumains inquiétés par la réduction des revenus, qui passe de 16 à 17,5%.



    En tout et pour tout, un peu plus de 22% seulement des personnes interrogées n’ont pas d’inquiétude pour l’avenir, estimant que la Roumanie va dans la bonne direction. La majorité écrasante — 65,5% – considère, au contraire, que le pays fait fausse route. Et le mécontentement ne date pas d’hier. Il est traditionnel et c’est le résultat tant d’une inertie des perceptions négatives accumulées ces dernières années de crise économique, mais aussi celui des retards des mesures de redressement économique et social que la population attend.



    D’autre part, parmi les questions du sondage, figurent aussi certaines liées à la forme de gouvernement souhaitée par les Roumains. Dans le cas d’un référendum concernant le retour de la monarchie en Roumanie, 41% des personnes questionnées voteraient en faveur du maintien de la république. Et si toutefois la Roumanie devenait une monarchie — une option pour 27,2% des citoyens — près d’un tiers des Roumains pensent que l’ancien souverain Michel devrait monter sur le trône, alors que 19% expriment leur option pour sa fille, la princesse Margarita. Si plus de la moitié des Roumains sont d’accord avec l’idée que la république présente l’avantage d’une élection périodique du président par les citoyens, 4 citoyens sur 10 pensent que la monarchie présente l’avantage que le roi ne dépend pas des partis et qu’il peut ainsi servir d’arbitre équidistant de la vie politique.



    Le sondage a été commandé par un quotidien national de Roumanie et réalisé du 12 au 21 juillet sur un échantillon de 1050 personnes de 37 départements du pays et de Bucarest. L’erreur maximale des données est de 3%, en plus ou en moins. (trad. : Ligia Mihaiescu)

  • A la Une de la presse roumaine 15.02.2013

    A la Une de la presse roumaine 15.02.2013


    Sous le titre « Comment la Roumanie est sortie du scandale de la viande de cheval », Adevarul entre une fois de plus dans les coulisses de l’affaire et résume: le scandale semblait porter atteinte à la crédibilité de la Roumanie sur le marché européen. Néanmoins, la réaction prompte des autorités, les enquêtes de la presse et celles des responsables de Bruxelles ont avéré le contraire : la Roumanie ne se rend coupable de rien dans cette affaire, et elle a été accusée à tort. Le coupable a été identifié: il s’agit justement de la société Spanghero, note Adevarul. Lequel refait le fil des événements et s’attarde sur une déclaration du premier ministre roumain, Victor Ponta : «Je ne crois pas qu’en faisant preuve de transparence et en respectant toutes les normes, la Roumanie puisse et doive accepter le statut de suspect de service. » Et les enquêtes des inspecteurs sanitaires vétérinaires ont confirmé que les abattoirs roumains qui ont exporté de la viande de cheval sont innocents, vu que les documents des sociétés roumaines précisaient très clairement que c’était de la viande de cheval que l’on exportait, poursuit Adevarul. « On n’a aucune raison de mettre en doute la bonne foi du fournisseur roumain » a reconnu le porte parole du gouvernement français, cité par le même quotidien. Lequel reproduit aussi une déclaration du ministre français à la Consommation, Benoît Hamon : « La compagnie Spanghero savait qu’elle revendait de la viande de cheval estampillée comme bœuf ».


    Un coup de main nous a été donné aussi par la presse britannique, poursuit encore Adevarul. Si dans un premier temps elle nous a bombardés d’accusations, son ton a radicalement changé après avoir mené ses propres enquêtes aux abattoirs mis en cause ».


    Enfin, Jurnalul National note que « c’est un commerçant néerlandais de viande, siégeant à Chypre, qui est considéré comme le suspect clé dans cette affaire ». Le quotidien ouvre son article sur le sujet avec une déclaration du premier ministre roumain Victor Ponta pour la BBC, selon laquelle si la Roumanie n’avait pas réagi promptement, elle aurait pu finir en « victime » ou encore « en bouc émissaire ».


    Egalement dans la presse: la Roumanie a évité au dernier moment la récession, fait savoir Adevarul dans son dossier économique. Le PIB roumain a progressé de 0,2% en 2012, et au dernier trimestre de l’année dernière, grâce seulement à la croissance de la consommation interne. Le bâtiment et l’industrie ont stagné alors que l’agriculture a freiné la croissance économique, explique le journal qui passe au crible les données que l’Institut National de la Statistique a rendues publiques jeudi. Le quotidien donne la parole au président de l’Association Business Accelerator, Marian Dusan. « La croissance engendrée seulement par le commerce confirme une fois de plus que depuis plusieurs années, la Roumanie s’est transformée d’un pays créateur en un pays de consommation ; c’est une tendance qui s’est accentuée en 2012 » fin de citation. Sur le même sujet, România libera note aussi que sans l’aide de l’agriculture et de l’industrie, avec des investissements étrangers en baisse et un taux d’absorption des fonds européens déficitaire, l’économie a miraculeusement évité la récession. Et il paraît que la consommation privée et les dépenses gouvernementales ont sauvé, dans la dernière ligne droite, la croissance économique, informe România libera.


    Enfin, tous les quotidiens signalent le coup d’envoi de ce qu’ils appellent le plus grand événement sportif pour la jeunesse de Roumanie: en effet, le Festival olympique d’hiver pour la jeunesse européenne s’ouvre ce dimanche dans le département de Brasov et réunira 1505 sportifs de 45 pays. Pour Adevarul, hormis son impact positif sur le pays, le Festival peut jeter les bases d’un brillant avenir pour les sports d’hiver en Roumanie. Opinion partagée aussi par România libera qui note que bon nombre de stars européennes des sports d’hiver ont fait leurs débuts aux festivals d’hiver de la jeunesse.

  • A la Une de la presse roumaine 13.02.2013

    A la Une de la presse roumaine 13.02.2013


    « Les juges ont décidé : Adrian Nastase peut être libéré » titre Jurnalul national qui explique que le tribunal de 2e instance du 4e arrondissement de Bucarest a approuvé la demande de l’ex-premier ministre Adrian Nastase d’être mis en liberté. L’ancien dignitaire roumain subit depuis le 26 juin 2012, une peine de deux ans de prison ferme pour corruption, rappelle Jurnalul national, qui précise que la décision des juges a déjà été attaquée par les procureurs de la direction nationale anti-corruption. « Un seul pas sépare Adrian Nastase de la liberté », annonce aussi Evenimentul zilei. Sous le titre « Nastase, la voie vers la liberté », Romania libera se demande si celui-ci ne fera pas son retour en politique. Adevarul affirme également que les leaders du Parti social démocrate évitent de dire « non » à Adrian Nastase, qui est toujours attendu au sein des sociaux-démocrates. En effet aux termes des statuts du parti, l’ex-premier ministre a été automatiquement exclu du PSD lorsqu’il a été condamné, explique Adevarul.


    Entre temps, selon Romania libera, la guerre des magnats des médias annonce une guerre entre les deux partis au pouvoir, le parti social démocrate et celui national libéral. Dan Voiculescu et Sebastian Ghita, s’accusent réciproquement d’avoir des relations avec les anciennes et les actuelles structures de renseignement roumaines. Ils s’appuient sur deux télévisions d’informations dont les sympathies politiques pour les partis que forment l’Union sociale-libérale, au pouvoir, sont de plus en plus claires, explique Romania libera. Pour Evenimentul zilei, l’enjeu de la guerre entre les deux chaînes de télévision serait le contrôle des renseignements entre « les anciens » et « les actuels ». Le social-démocrate Sebastian Ghita est membre de la Commission parlementaire de contrôle du Service roumain de renseignements alors que Dan Voiculescu a eu des liens solides avec la Securitate, la police politique du régime communiste, conclut Evenimentul zilei.


    Du pouvoir passons à l’opposition, où les tensions au sein du Parti démocrate-libéral augmentent à l’approche des élections internes, titre Romania libera, qui annonce : Elena Udrea, la candidate surprise à la tête du parti. Les démocrates libéraux doivent élire leur président lors du congrès qui aura lieu le 23 mars. « Coup d’envoi à la bataille pour la direction du PDL » titre aussi Jurnalul national selon lequel Elena Udrea se bat contre l’actuel leader du parti Vasile Blaga. « Je peux me battre avec Ponta et Antonescu », les présidents de la coalition au pouvoir, déclarait Elena Udrea à la une d’Evenimentul zilei.


    Entre temps, le même quotidien annonce une hausse des prix des produits alimentaires au mois de janvier et annonce la majoration des tarifs de l’énergie et du gaz. Sous le titre « La crise nous met dans les assiettes des ordures au goût de pauvreté», Adevarul explique qu’en raison de la crise, les Roumains consomment de plus en plus de pain et de pommes de terre, alors que les produits de charcuterie à bas prix remplacent la viande. C’est ainsi que s’explique l’ampleur de l’obésité en Roumanie. Autant de sujets qui ne figurent pas à l’agenda des hommes et femmes politiques de Roumanie.