Tag: AGRI

  • Strategia ,,De la fermă la consumator” în atenția comisiilor AGRI și ENVI din P.E.

    Strategia ,,De la fermă la consumator” în atenția comisiilor AGRI și ENVI din P.E.

    La începutul acestei săptămâni comisiile AGRI și ENVI din Parlamentul European au votat mai multe amendamente la strategia ,, De la fermă la consumator. Acestea se referă la noi propuneri privind viitorul PPP-urilor (produse de protecția plantelor), precum și taxele pentru anumite produse alimentare.

    (Voce: Nicolae Ditaru, fermier, Alina Crețu, director executiv Asociația producătorilor de porumb din România (APPR)


  • Deputații cer UE și statelor membre să investească mai mult în protejarea sănătății albinelor

    Deputații cer UE și statelor membre să investească mai mult în protejarea sănătății albinelor

    Rezoluția adoptată la începutul lunii de Parlamentul European pune accentul pe nevoia unei strategii pe termen lung de sprijinire a apicultorilor.

    În momentul de față, Uniunea Europeană este al doilea cel mai mare producător de miere din lume, după China. În întreg spațiul comunitar sunt peste 600 de mii de apicultori, iar producția anuală ajunge la aproape 250 de mii tone de miere pe an. Cea mai mare cantitate provine din România, Spania și Ungaria. Cele trei țări sunt urmate de Germania, Italia și Grecia.

    În fiecare an însă sunt importate aproape 200 de mii tone de miere, adesea la un preț mai mic și de o calitate inferioară sau contrafăcută.

    În plus, epidemiile, agricultura intensivă, expunerea la substanțe chimice și condițiile meteo nefavorabile amenință capacitatea de producție a stupilor din statele membre.

    Trebuie să facem tot ce putem pentru a proteja mierea și albinele, întrucât 76 la sută din producția alimentară din Europa se bazează pe polenizare, albinele fiind indispensabile pentru securitatea noastră alimentară, a afirmat europarlamentarul maghiar, Norbert Erdos.

    Iar rezoluția adoptată în baza raportului întocmit de el cere executivului comunitar să crească bugetul pentru programele naționale apicole cu 50 la sută și să creeze scheme specifice de ajutor pentru crescătorii de albine în politica agricolă de după 2020.

    Prezent în plenul legislativului comunitar, Comisarul European pentru agricultura, Phil Hogan, a evitat să dea un răspuns clar: Prin politica agricolă comună Uniunea Europeană susține programele apicole naționale ale statelor membre. Contribuția este de 50 la sută din valoarea acestora. Acest lucru înseamnă 36 de milioane de euro în fiecare an. Considerați că această contribuție ar trebui mărită. Însă toată lumea cere mai mulți bani. Este un subiect pe care trebuie să îl discutăm la stabilirea viitorului buget multianual al Uniunii și în negocierile pentru reforma politicii agricole comune.

    Parlamentul European cere totodată un plan de acțiune la nivel comunitar pentru a combate mortalitatea albinelor şi programe pentru a crește rezistența la specii invadatoare. Este nevoie totodată de noi medicamente și de interzicerea tuturor pesticidelor cu efective negative asupra sănătății albinelor.

    Rezoluția legislativului comunitar conține totodată prevederi în privința mierii de import și a standardelor de calitate care trebuie respectate. În această privință, europarlamenarii cer o armonizare a inspecțiilor la frontieră, proceduri de testare în laborator mai eficiente și sancțiuni mai aspre pentru cei care încalcă regulile.

    Nu în ultimul rând, cred membrii Parlamentului European, Statele membre are trebui să facă mai mult pentru a informa publicul, și mai ales pe copiii, despre beneficiile consumului de miere și despre utilizările terapeutice ale produselor apicole.


  • Projets d’infrastructure énergétique

    Projets d’infrastructure énergétique

    Notons qu’en 2010 ont été jetées les bases de l’inter connecteur Azerbaïdjan – Géorgie – Roumanie – Hongrie ou AGRI. Il devrait acheminer le gaz azéri par la Géorgie et puis sous la mer Noire. Cela suppose aussi la construction d’un terminal de liquéfaction en Géorgie et d’un terminal de re gazéification en Roumanie. A partir de là le gaz transiterait par la Roumanie, vers la Hongrie en direction de l’Europe centrale. Le 22 avril dernier, la Bulgarie, la Grèce et la Roumanie ont signé un accord portant sur la connexion de leurs réseaux nationaux de gaz. Le projet nécessitera environ 220 millions d’euros d’investissements.

    On estime que ce « corridor vertical » sera opérationnel à l’horizon 2018. Par ailleurs, en mai 2015, à Riga, les ministres des Affaires étrangères de la République tchèque, de la Roumanie, de la Slovaquie et de la Hongrie ont signé une déclaration d’intention portant sur l’interconnexion et le développement des réseaux gaziers. Voici ce que déclarait le chef de la diplomatie roumaine, Bogdan Aurescu: « Ce qui est très important, c’est que le texte fait référence à la diversification des sources et des routes d’approvisionnement en gaz et même à la proposition de la Commission européenne relative à l’union de l’énergie. Enfin, mais pas en denier lieu, il se donne pour but principal de promouvoir la mise en place des connexions gazières bidirectionnelles entre les pays signataires. Cette déclaration d’intention a un caractère politique. C’est sur cette base que les parties prenantes pourront travailler à l’avenir aux projets déjà connus. Je rappelle en ce sens le projet BRUA, qui implique la Bulgarie, la Roumanie, la Hongrie et l’Autriche. La Slovaquie rejoint elle aussi ce système d’interconnexions. Un autre projet, promu par la Roumanie, est celui du corridor vertical. Tous ces projets ont trait aux interconnexions entre les réseaux nationaux de transport de gaz naturel. »

    Dans un entretien à la Radio publique roumaine, Dumitru Chiseliţă, expert en matière de gaz naturel, s’est référé aux interconnexions déjà existantes entre la Roumanie et les pays voisins et à celles dont les travaux de construction sont en cours: « La jonction entre la Roumanie et l’Ukraine de leurs réseaux de transport du gaz s’effectue à la hauteur des localités de Medieşu Aurit, du comté de Satu Mare, dans le nord de la Roumanie et d’Isaccea, dans l’est. Dans l’ouest du pays, il y a la connexion gazière avec la Hongrie. La quatrième interconnexion, de petites dimensions, avec la République de Moldova, a été mise en service le 27 août 2014. Des travaux sont actuellement en cours à Giurgiu-Roussé, pour l’interconnexion entre la Roumanie et la Bulgarie. Trois des quatre connexions gazières existantes sont unidirectionnelles. Deux d’entre elles relient la Roumanie à l’Ukraine, le flux unidirectionnel allant de l’extérieur vers notre pays. »

    Il s’agit des interconnexions qui acheminent en Roumanie du gaz importé de Russie. Dumitru Chisăliţă: « La troisième interconnexion va de Roumanie en République de Moldova et passe par un seul point de sortie. Enfin, la quatrième, bidirectionnelle, avec la Hongrie, est l’unique interconnexion avec un Etat membre de l’UE. Il existe quand même une disproportion entre la capacité d’entrée du gaz d’importation et celle de sortie du gaz d’exportation, 1,75 milliards de m3 et respectivement 0,087 milliards de m3. Quant à la future interconnexion Giurgiu-Roussé, elle devrait avoir une capacité égale d’entrée – sortie, à savoir 1,5 milliards de m3. »

    Dumitru Chisăliţă a également évoqué la déclaration d’intention, signée en mai dernier par les chefs des diplomaties roumaine, hongroise, slovaque et tchèque, et qui concerne la coopération en matière de transport du gaz. La question qui se pose est de savoir si oui ou non l’interconnexion entre la Roumanie et la Hongrie serait suffisante. « Compte tenu des 0,087 milliards de m3 qui représentent la capacité de sortie vers la Hongrie, on ne saurait parler que d’un petit trafic de frontière, permettant l’échange de gaz naturel entre les régions frontalières des deux pays, du moins pour le gaz acheminé depuis la Roumanie vers la Hongrie. Les capacités à construire ou à reconsidérer en vue de ce projet, comme celle de Medieşu Aurit, par exemple, devraient être de l’ordre de plusieurs milliards de m3. En outre, le système national de transport devrait lui aussi être adapté, de sorte à correspondre aux paramètres techniques des réseaux de transport des pays voisins. »

    Depuis le 5 mars 2015, la Roumanie exporte du gaz naturel en République de Moldova, par le biais du gazoduc Iaşi – Ungheni, officiellement inauguré en août 2014. Cette année, Chisinau devrait importer de Roumanie plus d’un million de m3 de gaz, au prix de 255 dollars pour mille m3, alors qu’il paie actuellement à la Fédération de Russie 332 dollars pour mille m3 de gaz. Des discussions sont en cours avec les partenaires de l’étranger pour l’élargissement du gazoduc Iaşi – Ungheni, par le tronçon Ungheni – Chişinău. Le budget total estimé s’élèverait à 60 millions d’euros, dont 10 millions proviendraient de fonds européens. (trad. Mariana Tudose)

  • A la Une de la presse roumaine 28.06.2013

    A la Une de la presse roumaine 28.06.2013

    Ainsi la plupart des quotidiens reviennent-ils sur l’accident au Monténégro, en apportant des informations aussi bien sur les funérailles des personnes décédées que sur l’évolution de l’état de santé des blessés. Evenimentul zilei revient sur le fil des événements et note qu’une multitude de questions attendent toujours une réponse, surtout que certaines déclarations des témoins ayant survécu à l’accident sont contradictoires. Par exemple, poursuit le quotidien, on ne sait toujours pas avec certitude lequel des deux chauffeurs conduisait l’autocar de la mort. Ce qui est sûr, c’est que l’autocar s’est renversé dans un ravin, juste après être sorti du tunnel sur le Pont Grlo, qui enjambe la rivière Morava, explique Evenimentul zilei.



    Sur le même sujet, Adevarul fait savoir que le tachygraphe de l’autocar a été démonté jeudi par les enquêteurs et que 18 survivants ont déjà été interrogés par les policiers, 8 autres devant donner des déclarations vendredi. Enfin, selon une information de dernière heure à retrouver dans l’édition en ligne de Romania libera, qui cite la chaîne de télévision Realitatea, le chauffeur de l’autocar roulait à 80 kilomètres à l’heure, alors que la limite était de 40.



    Le projet de gazoduc Nabucco — un autre grand sujet de la semaine demeure en bonne place dans les quotidiens de ce vendredi et ce grâce aussi à la tournée asiatique que le premier ministre roumain, Victor Ponta fait ces jours-ci.



    Gândul note en ce sens qu’après l’échec Nabucco, un gazoduc qui se serait traduit par des investissements en Roumanie d’un milliard et demi d’euros et par une nouvelle source d’énergie bon marché, la Roumanie s’accroche à un projet oublié dans les stratégies énergétiques de ces dernières années, et intitulé AGRI. Il s’agit d’un système de pipelines et terminaux de liquéfaction et de re gazéification qui connecte la Roumanie à la source des gaz azéris, sur le trajet Géorgie-Mer Noire, explique Gandul. Lequel poursuit : Agri a été initié en 2010, suite à un mémorandum signé à Bucarest par la Roumanie, l’Azerbaïdjan et la Géorgie, la Hongrie rejoignant le projet par la suite. Selon Gândul, le chef du gouvernement de Bucarest, Victor Ponta, en tournée asiatique, a rencontré les officiels azéris jeudi, soit au lendemain de l’annonce sur l’élimination de Nabucco de la course pour la deuxième étape de l’exploitation d’un des gisements les plus importants au monde, dans les conditions où les ressources officielles de la Roumanie vont s’épuiser dans les 50 prochaines années.



    De son côté Jurnalul National fait savoir que lors de la visite officielle de Victor Ponta au Kazakhstan, les responsables de ce pays ont proposé une formule qui assure la livraison de gaz kazakh par l’extension en Bulgarie vers la Roumanie du gazoduc qui sera construit dans le cadre du projet South Stream.



    Et on termine sur une information de Adevarul, qui raconte l’histoire d’un Français, ancien membre du commando Les Bérets verts, qui a vendu toutes ses propriétés en France pour pouvoir voyager en Roumanie et en Europe dans une roulotte attelée.





  • Premierul român, în Asia Centrală

    Vulnerabile, în genere, când este vorba de securitate energetică, statele UE s-au înscris într-o adevarată goană a căutarilor de surse alternative. Printre concurente se află, şi nu de acum, România, stoarsă de preţurile mari pe care este obligată să le plătească pentru gazele primite din Rusia. Deşi o mare parte din necesarul de consum intern, în scădere în ultimii ani, şi-l asigură din propria-i producţie, România încearcă, individual, aidoma multora dintre statele comunitare, să scape de dependenţa de gazele furnizate de gigantul rus Gazprom.



    Continentul asiatic, în general, bazinul Marii Caspice, în particular, este considerat de europeni un El Dorado al resurselor energetice. Tocmai de aceea, vizitele pe care premierul român, Victor Ponta, le-a facut în Azerbaidjan şi Kazahstan, ca escale-cheie în turneul său asiatic, nu par întâmplătoare. Coincidenţă sau nu, Ponta a aterizat la Baku, capitala azeră, tocmai în ziua în care marele Nabucco, promovat cu surle şi trâmbiţe de UE şi în care România era direct implicată, s-a transformat, dintr-un mega-proiect, într-un eşec răsunător. Consorţiul internaţional care operează exploatarea din Azerbaidjan a anunţat că Nabucco, gazoductul care urma să lege Turcia de Austria, via Bulgaria, România şi Ungaria, nu a fost ales ca rută de transport către Europa.



    Rămasă cu buza umflată, după ce făcuse o mulţime de paşi premergători, atât legislativi, cât şi financiari, România are, totuşi, ocazia de a juca, tot în compania Azerbaidjanului, o altă carte energetică, poate câştigatoare de aceasta dată: AGRI. Azerbaijan–Georgia–Romania Interconnector este un proiect menit să asigure transportul gazelor provenite din Azerbaidjan, prin Georgia, către România şi, apoi, către pieţe din UE. Proiectul prevede, între altele, construcţia unei unităţi de regazeificare în Romania.



    Pe lângă AGRI, în discuţiile pe care le-a avut cu preşedintele azer, Ilham Aliyev, Ponta a abordat şi posibilele investiţii pe care Societatea Naţională de Petrol din Azerbaidjan (SOCAR) le-ar putea face în România. Marele combinat petrochimic Oltchim Rm-Valcea, a cărui privatizare a eşuat până acum, a fost indicat de premierul Ponta că potenţială ţintă pentru SOCAR.



    O propunere interesantă i-a fost făcuta lui Ponta de către responsabilii de la Astana, care au evocat ideea livrărilor de gaz din Kazahstan în România, printr-o o extensie a South Stream (un alt gazoduct) din Bulgaria vecină.



    De discuţii, România nu a dus lipsă nici în trecut. Iar că distanţa între discuţii şi fapte este, uneori, enormă, o demonstrează chiar Nabucco.