Tag: agriculture écologique

  • L’agriculture écologique

    L’agriculture écologique

    Les autorités attribuent cette baisse aux modifications de la législation en matière dans le sens du durcissement de ses stipulations. Plus que cela, la plupart des agriculteurs certifiés bio ne sont pas associés et ne s’occupent pas de la transformation de la matière première qu’ils produisent mais la vendent telle-quelle — disent les spécialiste du Ministère roumain de l’Agriculture et du Développement Rural. Le président de l’Association des Opérateurs de l’Agriculture Ecologique Marian Cioceanu parle du Programme National de Développement Rural (PNDR) qui, selon lui, de prévoit pas des montants accrus pour les agriculteurs bio: « Malheureusement, on a publié récemment une proposition de ce PNDR dans laquelle nous avons constaté avec stupeur qu’on est revenu au montant de 100 millions d’euros 7 année durant, ce qui veut dire moins de 100 euros par an et par hectare compte tenu de notre actuelle superficie qui est de plus de 300 milliers de hectares de terrain arable travaillé en régime écologique. Mais si Politique Agricole Commune était correctement implémentée en Roumanie, certainement on parviendrait à plus de 2 millions de hectares en 2020 compte tenu des subventions du potentiel du terrain agricole roumain pour l’agriculture écologique et non pas en dernière instance , compte tenu de l’énorme demande qui augmente chaque année tant en UE qu’aux Etats Unis d’Amérique. »



    Voici la déclaration en ce sens pour Radio Roumanie du commissaire européens à l’agriculture Dacian Ciolos : « Le secteur de l’agriculture écologique est un des secteurs qui , en dépit du fait qu’il est marginal du point de vue des volumes de production écologique vis-à-vis du total de la production alimentaire, est un des secteurs ayant une dynamique très accentuée de croissance ces dernières années et nous sommes toujours dans la situation dont la demande des produits écologiques certifiées du marché excède l’offre de ces produits vis-à-vis de la production actuelle des agriculteurs européens. C’est la raison pour laquelle la PAC(Politique Agricole Commune) prévoit des instruments d’appui financier tant pour la conversion de l’agriculture classique en production bio certifiée qu’un soutien financier annuel pour les superficies couvertes par la production bio. Dans la PAC actuelle on a introduit une mesure spécifique pour l’agriculture bio dans les programmes de développement rural qui dit que les Etats membres qui veulent soutenir ce type d’agriculture puissent le faire de façon explicite en réservant une partie des montants d’argent du Programme de développement rural spécialement pour l’agriculture écologique. »



    Pendant la première moitié du mois de février 40 firmes roumaines ont participé à Nuremberg à la plus ample foire du monde d’agriculture et de produits organiques BIOFACH. Par différence vis-à-vis des année antérieures, les firmes roumaines y ont présenté beaucoup plus de produits transformés et le président de BIO ROUMANIE, Marian Cioceanu nous en a donné quelques exemples : « Si nous parlons de produits uniques au monde, on en trouve les Bulgares qui ont la confiture de roses , mais on n’a pas encore trouvé de la confiture de roses bio. Il y a des pâtes que nous vendons également en Roumanie et leur producteur ne peut pas faire face aux demandes à l’exportation. Il y a des produits tout à fait spéciaux comme les champignons de bois, l’épinard aux tomates, il y a des produits en farine intégrale de blé écologique. Ensuite, toute une gamme de thés écologiques, il y a des vins écologiques très appréciés et médaillés, quelques types de miel de menthe, de coriandre , sans parler du miel des fleurs de bois, poly-flore ou d’acacia, des fromages, il y a 7 ou 8 types de fromages écologiques traditionnels de la zone de Mures, de Bistrita, des huiles pressés à froid extra-vierges de sésame, de noix, de coriandre, de céréales, des plantes oléagineux et cette gamme de produits écologiques s’élargit chaque année. »



    Il n’y a pas longtemps, l’Association bio Roumanie a signé un partenariat avec le propriétaire de la plus grande chaîne de super-marchés de Roumanie de sorte que les produits écologiques de plus de ses 500 membres puissent bénéficier de superficies dédiées d’exposition et de vente… (trad. : Costin Grigore)

  • L’agriculture écologique

    L’agriculture écologique

    Le domaine de l’agriculture écologique est particulièrement dynamique en Roumanie comme, d’ailleurs, dans beaucoup d’autres pays de l’Union Européenne. Ainsi, selon l’Association Des Opérateurs de l’Agriculture Ecologique, le nombre des opérateurs certifiés du système dans notre pays s’est, presque, triplé en 2012 par rapport à l’année précédente jusqu’à un nombre de 26700 et la hausse des subventions dans ce domaine pourrait mener à une hausse considérable du nombre d’agriculteurs qui veulent intégrer le système de certification écologique.



    La plupart de ces opérateurs sont, pourtant, de petits fermiers, de subsistance qui détiennent des superficies de terrain de 3 jusqu’à 20 hectares ou possesseurs de 3 jusqu’à 5 vaches, 50 jusqu’à 100 moutons ou 10 ruches d’abeilles. Voici la déclaration pour Radio Roumanie du ministre roumain de l’Agriculture, Daniel Constantin à l’égard du secteur d’agriculture écologique dans notre pays : “Nous allons faire de notre mieux pour continuer d’appuyer le développement de ce secteur qui, hormis les bénéfices pour la santé humaine et pour l’environnement, représente également une bonne affaire pour ceux qui la pratiquent et une bonne affaire pour la Roumanie. Les fermiers du secteur d’agriculture écologique se sont assez bien organisés. Ils ont mis sur pieds des associations professionnelles très bien développées qui aident les producteurs à faire leur promotion des producteurs car il y a des programmes de promotion dans le cadre du Ministère de l’Agriculture et des agences de payements, ces programmes sont utilisés de sorte que les produits roumains soient promues le mieux possible à l’exportation. »



    Selon les statistiques de l’Association « Bio Roumanie », les producteurs roumains du domaine exportent de quelques deux fois davantage à l’exportation que sur le marché autochtone, les livraisons vers l’étranger étant estimées à un montant de 200 à 300 millions d’euros dont plus de 90% sont des matières premières. Les exportations les plus massives sont celles des céréales, des fruits de la forêt et de vin.



    Les principaux marchés d’exportation sont les Etats de l’Europe Occidentale tels l’Allemagne, l’Autriche, la France et le Danemark ainsi que les Etats Unis d’Amérique où on exporte surtout des céréales. Selon l’association citée la Russie et la Suisse vont s’y ajouter.



    Quant au montant totalisé du marché interne, celui-ci est estimé à 100-150 millions d’euros et marque une constate croissance. Remarquons qu’au mois de février courant la Roumanie a été représentée par 55 sociétés à la réputée Foire de commerce des produits écologiques BIOFACH de Nuremberg où notre pays a été désigné comme « pays partenaire » le pavillon roumain ayant une superficie de 600 mètre carrés, y compris un restaurant où étaient préparés des plats traditionnels roumains, les sociétés présentes présentant des produits certifiées bio tels les céréales, les semences d’oléagineuses, des huiles, des fruits de la forêt n des champignons secs, des plantes médicinales, des grains de plantes aromatiques et des épices, des fourrages, des fromages, des produits laitiers, des vins, des fruits et des jus de fruits, des produits de panification, des confitures, des cosmétiques, du miel et des produits dérivés ainsi que des produits de la culture aquatique, comme explique le ministre Daniel Constantin : « En Allemagne, 5% de ces produits, à savoir les céréales bio, viennent de Roumanie. Certes, j’aurais voulu ne pas exporter des céréales mais des produits à valeur ajoutée ce qui voudrait dire les transformer en Roumanie et exporter ensuite les produits ainsi obtenus. Nous avons également utilisé cette filière, mais non pas en suffisante mesure. Actuellement, nous avons des produits de panification obtenus dans un système d’agriculture écologique ainsi que d’autres types de produits pareils. Le miel a connu un bon développement, les fruits de la forêt se sont, également très bien développés, les vins roumains ont , même , obtenu des prix à cette foire internationale et ceci représente aussi une raison d’être fiers au delà des bénéfices matériels. »



    Le ministre roumain de l’Agriculture garantit, également, que les produits présentés comme bio sont véritablement bio: « Les mécanismes de certification ainsi que les mécanismes de contrôle fonctionnent très bien. Par le passé , il y a eu des problèmes , effectivement, dans cette zone mais maintenant je peux certifier que tous les produits qui portent le label bio sont absolument obtenus dans un système écologique. Donc, aujourd’hui, nous sommes préparés du point de vue institutionnel à présenter des garanties de ne pas tromper nos consommateurs. »



    Voici les détails fournis par le président de l’Association « BIO –ROUMANIE « Marian Cioceanu: « Cette agriculture écologique se trouve pour la première fois au sommet de la pyramide de l’appui financier , pour ainsi dire. Une autre première, tous les fermiers , soient-ils Roumains, Bulgares ou Allemands ou Français touchent, s’ils pratiquent l’agriculture écologique des montants égaux dans l’Union Européenne. On parle de 600 euros pour les cultures annuelles et de 900 euros pour les cultures pérennes, par an et par hectare, ce qui veut dire, du moins pour nous, un montant extraordinaire, compte tenu, également, du potentiel particulier de la terre en Roumanie, fertile et propre, donc, un potentiel idéal pour l’agriculture écologique. Ceci veut dire que, si le gouvernement roumain choisit la voie qui lui permet de mettre en valeur l’avantage compétitif de la Roumanie à la suite de ce type de sol, propre et très fertile à la fois, alors la Roumanie peut devenir un véritable leader européen et un modèle d’agriculture écologique. »



    En Roumanie, la superficie exploitée en système écologique a augmenté en 2012 jusqu’à 450 000 hectares par rapport aux 300 000 hectares, une année auparavant…(trad. : Costin Grigore)