Tag: agriculture

  • Patrick Vander Linden (Belgique)

    Patrick Vander Linden (Belgique)

    Patrick Vander Linden vient de Belgique. Il est agriculteur et
    propriétaire d’une ferme biologique en Roumanie située dans le département
    d’Arges (sud), au cœur de la nature, près de la forêt et de la montagne. Il
    nous raconte les circonstances de son arrivée dans notre pays :


    « Avant,
    j’avais une entreprise de construction en Belgique, mais au début des années
    90, j’ai décidé de mettre fin à mon activité. J’ai pris cette décision car je
    voulais travailler davantage dans le domaine de l’écologie, et à l’époque, il
    n’y avait pas beaucoup d’intérêt pour ce type de construction. J’ai alors
    déménagé en Suisse pour suivre une formation agricole, un cours de trois
    semaines sur la transformation du lait de vache. J’ai beaucoup travaillé en
    Suisse au début des années 90, puis j’ai suivi une formation de boulanger en
    Belgique, avant de retourner travailler en Suisse au début des années 2000.
    C’est à ce moment-là que j’ai pensé : pourquoi ne pas travailler pour moi-même
    ? C’est donc ainsi que je suis venu en Roumanie. La première fois que je suis
    arrivé ici, c’était en 2004, et j’ai fait le tour de tout le pays. J’ai
    beaucoup voyagé dans le département de Hunedoara et un an plus tard, je me suis
    installé dans le département d’Arges. J’ai commencé la construction de ma
    maison écologique en utilisant des ballots de paille. Elle est vraiment géniale
    ! J’ai commencé à la construire en 2009 et je l’ai terminée vers 2012. Quant à
    mes vaches, je les ai achetées en 2015 et c’est comme ça que j’ai commencé à
    fabriquer du fromage. »



    Patrick Vander
    Linden fait également la promotion du tourisme écologique. Il accueille ainsi
    des volontaires du monde entier dans sa maison. Ceux-ci apprennent à vivre dans
    la nature et à s’occuper des animaux.


    « Ils viennent de partout. Récemment, une
    jeune femme du Mexique est venue en tant que bénévole et une autre du Brésil
    lui suivra. Les volontaires viennent d’Europe, de partout en fait. J’ai eu même
    des visiteurs d’Asie et d’Australie lorsque j’ai construit la maison. La maison
    n’étant pas reliée à l’électricité ni à l’eau, les bénévoles doivent s’adapter
    en ce qui concerne l’utilisation de ces ressources et s’habituer à ne pas s’en servir
    en permanence. C’est donc très bien, car cela leurs apprend à utiliser moins
    d’énergie. La ferme est un espace restreint et certains sont très sensibles à
    l’odeur du fumier. Cela dépend aussi de la saison : en hiver, nous
    travaillons davantage avec le bois ; en été, nous travaillons
    principalement dans le jardin, avec toutes sortes de légumes et des fruits,
    dont nous faisons de la confiture et du jus. »



    Pourquoi Patrick
    Vander Linden a-t-il choisi de s’installer en Roumanie, le pays qui est
    maintenant devenu le nouveau chez-soi?


    « Pourquoi la Roumanie ? J’étais un peu
    fatigué de la Belgique, où je ne pouvais pas construire de manière écologique à
    la fin des années 80 et au début des années 90. C’est pourquoi j’ai décidé de
    partir pour la Suisse, où il a plus de nature. Ensuite, j’ai travaillé en
    France, j’ai voyagé en République tchèque, en Slovaquie et en Espagne à la
    recherche de terrains. En Belgique, un ami de Iași m’a demandé pourquoi je n’allais
    pas en Roumanie. Lorsque j’y suis venu, j’ai adoré la nature de ce pays.
    Maintenant j’habite à Brădet, et au-dessus de ma maison, il n’y a que des
    prairies pour les animaux jusqu’au sommet de Moldoveanu. C’est principalement
    pour cela que j’ai décidé de m’y installer. »



    Maintenant, la vie
    de Patrick a considérablement changé par rapport à celle qu’il avait en
    Belgique. Il raconte:


    « En
    Belgique j’avais une entreprise de construction que j’ai fermée depuis
    longtemps, en ’91. À l’époque, j’étais obligé de voyager beaucoup d’un client à
    l’autre. Maintenant, je travaille chez moi, je vais dans mon étable, je ramène
    du lait à la maison, je le transforme, je n’ai plus besoin de me déplacer
    beaucoup d’un endroit à l’autre, et cela me fait tellement plaisir. Je vais en
    ville une fois par semaine, j’apporte de la marchandise et je fais les
    courses. »



    Nous avons demandé à
    Patrick ce qu’il pense des Roumains et s’il s’est lié d’amitié avec les
    habitants de sa région.


    « Oui,
    je parle avec eux et j’ai quelques amis. Chaque pays est bien sûr différent,
    mais la bureaucratie et la corruption existent partout. Par exemple, j’ai eu
    beaucoup de problèmes avec l’administration locale. Sinon, on dirait que les
    habitants ont encore le temps de profiter de leur vie. En Belgique, il n’y a
    plus de temps, les gens courent dans tous les sens. En Roumanie, c’est comme si
    je voyageais à l’époque de la génération de mes parents. Bien sûr, maintenant
    avec l’Union Européenne, tout a changé très rapidement, et le niveau de vie est
    presque le même partout sur le continent. Mais je trouve qu’ici les gens savent
    encore cultiver la terre et élever des animaux. Dans d’autres pays européens,
    il n’y a plus de fermes, il n’y a que des usines laitières, que des usines de
    viande. Ici, tout est différent, c’est plus petit. Dans les montagnes, il y a
    beaucoup plus d’humanité, tout n’est pas qu’une grande entreprise. »



    La Belgique ne
    manque pas à Patrick. Il ne ressent aucun manque du confort d’une vie plus
    moderne.


    « Eh bien, pour moi, non, je ne suis pas
    du tout le genre de personne à avoir beaucoup d’appareils de cuisine. Je n’aime
    pas tout ce qui est nouveau en matière de cuisine. On peut avoir même dix
    appareils faits pour nous aider, je les trouverais quand même inutiles. Ce qui
    me manque, ce sont mes amis de Belgique. »



    Que changerait-il en
    Roumanie ? Patrick répond :


    « On le sait très bien,avoir de meilleures routes c’est efficace pour
    l’économie, car le transport se fait plus facilement, c’est le cas partout.
    Autrement, je pense qu’il est nécessaire que les gens travaillent davantage
    ensemble, qu’ils s’entraident, surtout maintenant que les temps changent si
    rapidement. Ici en Roumanie, beaucoup de gens ont encore un potager qui leur
    permet de manger plus sain. La nourriture dans les supermarchés abonde en
    additifs et on tombe plus souvent malade si on en consomme. Si les choses
    peuvent rester comme elles étaient auparavant, ce serait mieux pour la
    population. Quand je suis arrivé ici, j’ai pensé qu’avec le temps je pourrais
    vivre avec plus de personnes, que nous nous aiderions mutuellement, que nous
    construirions une communauté. Je pense que c’est une bonne vision des choses,
    on ne peut pas tout faire seul. »


    Que dirait Patrick
    Vander Linden à quelqu’un qui ne connaît pas du tout
    la Roumanie ? Comment
    présenterait-il sa nouvelle patrie ?


    « Bref, pour moi, la Roumanie est avant tout synonyme de la nature
    abondante, de montagnes majestueuses. C’est un pays d’une beauté
    extraordinaire. La Roumanie abrite de nombreuses espèces d’animaux sauvages, et
    leur présence signifie que la nature est encore intacte. Par exemple, dans ma
    région, je constate qu’il y a beaucoup plus d’insectes qu’en Belgique, où tant
    de pesticides ont été utilisés qu’ils les ont tous tués. Ici, c’est différent,
    c’est plus pur. »
    (Trad. Rada Stănică)







  • La pollinisation des plantes

    La pollinisation des plantes

    Partie intégrante des écosystèmes sains, les pollinisateurs jouent un rôle essentiel
    sinon irremplaçable dans la reproduction du vivant. Mais les statistiques des
    dernières années s’avèrent plutôt terribles, le déclin en termes de nombre et en
    terme de variété d’espèces des insectes pollinisatrices sur le territoire de l’Union
    européenne étant alarmant. Parmi les causes de cette évolution inquiétante notamment
    les conséquences des activités humaines, dont l’usage à grande échelle des pesticides
    et des engrais par les promoteurs de l’agriculture intensive. Cette approche ne
    manque pourtant pas de mettre en danger la santé humaine, la sécurité alimentaire,
    et jusqu’à la qualité de vie de nos sociétés. La société civile pourtant, à l’instar
    du monde scientifique, se mobilise de plus en plus. Plus d’un million de
    citoyens européens ont appelé des mesures fermes de la part de Bruxelles, pour
    arrêter l’hécatombes des pollinisateurs. La dernière initiative citoyenne en
    date, intitulée « Sauvons les abeilles et les agriculteurs », présentée
    devant la Commission européenne au mois d’octobre 2022, plaide pour une transition
    soucieuse de la sauvegarde des abeilles. Quatre années auparavant, la même
    Commission européenne avait en effet adopté le cadre européen censé combattre
    le déclin des pollinisateurs sauvages. L’initiative visait des objectifs précis
    pour 2030, précisant les actions à entreprendre pour y parvenir. Une nouvelle
    étape a encore été franchie par la Commission européenne récemment.

    Le commissaire européen en charge de l’Environnement, le Lituanien Virginius Sinkevicius :

    « Les pollinisateurs sauvages
    demeurent essentiels pour parer aux effets du changement climatique. En leur
    absence, nos assiettes seront plus pauvres, nos fermiers également. Malgré tout
    nos efforts, il faut bien reconnaître que les populations de pollinisateurs se
    trouvent en déclin, certaines même en danger. Or, quatre des cinq espèces de
    plantes à fleurs ont besoin de ces pollinisateurs. Les scientifiques tirent
    pourtant la sonnette d’alarme, avertissant du déclin inquiétant d’un tiers des
    espèces d’abeilles, de papillons, de bourdons. Cet état de fait est
    véritablement inquiétant. Les pollinisateurs doivent être protégés. Leur
    extinction mènerait à l’effondrement des écosystèmes. L’on se trouve devant le
    scénario catastrophe, qu’il faut éviter à tout prix. Le nouveau pacte doit
    renverser la tendance et cela avant 2030.
    »


    En effet, près de 80% des cultures et des plantes à fleurs dépendent directement du processus
    de pollinisation. C’est pourquoi la perte des pollinisateurs représente une des
    plus importantes menaces à l’égard de la nature, menaçant par ailleurs notre
    sécurité alimentaire et le bien-être des sociétés humaines par la diminution inévitable
    des productions agricoles.

    Il faudrait regarder sans doute de plus près le
    phénomène, martèle encore le commissaire européen chargé de l’Environnement, Virginius Sinkevicius :


    « Il
    nous faut nous munir d’abord de ce que l’on apprécie comme l’objectif principal de
    notre intervention, soit renverser le déclin avant 2030. Il nous faut ensuite
    identifier les trois mécanismes principaux pour y parvenir, en abordant à
    chaque fois les causes. A cet égard, il s’agira tout d’abord d’arriver à une
    meilleure conservation des espèces menacées et de leur habitat. Nous allons
    donc identifier les pollinisateurs caractéristiques aux habitats protégés, en
    vertu de la Directive habitats. Ensuite, nous comptons aménager un réseau de passages
    destiné spécifiquement aux pollinisateurs. Enfin, nous allons fixer des règles
    pour améliorer l’habitat des pollinisateurs qui vivent en milieu urbain. La
    deuxième direction d’action vise la reconstitution des habitats des zones
    agricoles. Nous l’oublions trop souvent, mais une partie significative de la
    superficie de l’Union est occupée par les cultures. Il nous faut donc intégrer ce
    desiderata d’une agriculture protectrice avec les pollinisateurs dans le cadre de
    notre Politique agricole commune. Le dernier axe de notre intervention visera
    la diminution de l’usage des pesticides, qui constituent une menace majeure pour
    un grand nombre d’espèces. »




    Parmi les actions
    envisagées par la CE, notons encore la
    mise sur pied d’un système de monitoring, l’appui à la recherche et à l’évaluation,
    en identifiant sur les cartes les principales zones de pollinisation avant
    2025, sans oublier les actions censées accroître le degré d’information et de
    promouvoir la dissémination des connaissances scientifiques. Mais la mobilisation de la société civile dans la défense du vivant, tout
    comme la promotion de la coopération demeurent des éléments indispensables. Bruxelles appuiera par ailleurs les efforts des Etats membres dans l’élaboration
    de leurs stratégies nationales, mais aussi les entreprises et les citoyens
    désireux de faire avancer la question. (Trad. Ionut Jugureanu)



  • Customs duty waiver for Ukraine

    Customs duty waiver for Ukraine


    In order to support Ukraines economy, severely hit by the Russian invasion, the EU trade ministers Thursday approved the Commissions proposal to extend by another year the trade facilities granted for Ukraines exports. All import duties are therefore lifted until June next year.



    By renewing the measure, the EU continues to prove its unwavering political and economic support for Ukraine, Brussels explained, and added that this form of support, concurrently with the military, financial and humanitarian aid, is vital for the countrys long-term recovery. The EC said the further lifting of safeguard measures will help mitigate the difficult situation facing the Ukrainian producers and exporters following the Russian invasion.



    The measures apply to fruits and vegetables subjected to the entry price system, as well as agricultural products and processed products subject to tariff quotas. And because certain effects of this decision have a dramatic impact on several economic sectors in Member States, the package also includes measures to protect these sectors.



    The EU leaders call for solidarity from the European society, and argue that while EU countries are paying to help war-hit Kyiv in money, Ukrainians are paying for this conflict caused by Moscow both financially, and in human lives.



    The suspension of import duties triggered complaints from farmer associations in 5 EU member states, including Romania, on grounds of the unfair competition with the exports of grains from these countries, which are subject to duties and restrictions. The discontent culminated with the decision made by Poland and Hungary last month to ban certain grain imports from Ukraine.



    Moreover, early this week, several hundred farmers from EU countries neighbouring Ukraine, Romania included, protested in Brussels, demanding measures to avoid the bankruptcy of thousands of European farmers. Romanian farmers, for instance, argued that traders and producers in the agrifood sector prefer the grains imported from Ukraine to the ones produced locally, due to the lower prices. In this context, the European Commission approved an additional EUR 100 mln in aid for the farmers in the 5 most affected countries-Hungary, Poland, Bulgaria, Romania and Slovakia.Romania is set to receive nearly EUR 30 mln of the total amount. (AMP)


  • Rising Trade, Falling Interest Rates

    Rising Trade, Falling Interest Rates

    In Romania, trading businesses registered a 9% increase in the first two months of this year as compared to the same period in 2022, show the latest data from the National Institute of Statistics. Thus, in February compared to January, trading of agricultural products had an increase of almost 27%, while trading of foodstuffs by only 4.6%. These indicators are important, in the opinion of economic analyst Constantin Rudniţchi, because they show the dynamics of the economy and consumption.



    Constantin Rudniţchi: “We can see that, despite these discussions and complaints about the Ukrainian cereals, this year, at least the agricultural products trading area is on first place in terms of growth, which points to the dynamism of this field. We also see lower figures in relation to food products, which is certainly the result of inflation. Also this lower growth figure shows us that consumption is also slowing down. We could expect this situation, because inflation almost forces consumers to reduce their consumption or buy cheaper products.



    In addition, analyst Constantin Rudniţchi says, in the next period there could be a slowdown in trading activities, given that inflation remains high and economic growth forecasts are decreasing compared to last year. According to the National Institute of Statistics, the annual inflation rate dropped to a little over 14.5% in March, from 15.5% in February, as foodstuffs prices rose by over 21%, and the prices of non-foods and services by 11%. However, the National Bank of Romania expects the annual inflation rate to decrease faster than previously anticipated, especially starting from the third quarter of this year, against the background of the extension of energy price capping and compensation schemes.



    On the other hand, Romanias central bank announces that the ROBOR indices continue their downward trend, and the rates should decrease slightly as of the middle of the year. The three-month ROBOR, according to which the basket of consumer loans in lei with variable interest is calculated, fell to the lowest value since July last year. In early 2023, the index was over 7.5%. According to the national bank data, the six-month ROBOR, used to calculate interest on mortgage loans in lei with a variable interest rate, also fell below 7% per year. (LS)

  • La Roumanie et les produits agricoles ukrainiens. 

    La Roumanie et les produits agricoles ukrainiens. 

    La guerre russo-ukrainienne provoque des controverses en Roumanie aussi à cause des produits agricoles du pays voisin. Suite au déclenchement du conflit armé qui a bloqué la plupart des routes commerciales, l’Ukraine s’est vue obligée de recourir à l’aide des Etats européens. Depuis le début de l’invasion russe, février dernier et jusqu’ici, l’Ukraine a majoré considérablement ses exportations par le biais de ses trois ports danubiens à 1,5 millions de tonnes de céréales par mois. Les fermiers de Roumanie, mais aussi d’autres Etats d’Europe de l’est sont touchés par les importations à bas prix, affirmant être au bord de la faillite, puisqu’ils ne pouvaient pas faire face à cette compétition.

    Les fermiers roumains, qui ont récemment protesté, déplorent le fait que leurs pertes s’élèvent à plus de 200 millions d’euros, justement à cause des importations en provenance d’Ukraine, dont le prix est de 100 euro par tonne inférieur. Dans une lettre à la Commission européenne, cinq Etats – la Roumanie, la Pologne, la Hongrie, la Slovaquie et la Bulgarie ont demande de l’appui supplémentaire pour les fermiers touchés par l’arrivée sur le marché des produits agricole ukrainiens à bas prix, ainsi que la réintroduction des taxes de douane aux produits agricoles d’Ukraine. Et c’est d’ailleurs ce qu’ont fait quatre de ces Etats : Pologne, Hongrie, Bulgarie et Slovaquie qui ont annoncé la suspension des importations de céréales et d’autres produits agricoles en provenance de cet Etat.

    La Roumanie est actuellement l’unique Etat voisin de l’Ukraine à permettre l’importation de ses produits agricoles. Et pourtant, les autorités roumaines ont commencé à contrôler la qualité des céréales qui entrent sur le territoire du pays, à opérer des scellements et à suivre les chargements en transit. Le premier ministre Nicolae Ciuca a déclaré que les autorités de Bucarest n’avaient pas décidé de bloquer les importations de produits agricoles d’Ukraine puisqu’en adoptant de telles mesures dans l’actuel contexte, il faut envisager l’ensemble des conséquences possibles. Pour sa part, le ministre roumain de l’agriculture, Petre Daea a rencontré la semaine dernière son homologue ukrainien, Mikola Solski.

    Les deux hommes ont décidé de communiquer chaque semaine au sujet des quantités de céréales qui quittent l’Ukraine dans une tentative de limiter les importations. Petre Daea a souligné le fait qu’il était important de prendre des décisions relatives à la limitation des importations d’une manière concertée, avec Bruxelles et non pas unilatéralement, comme ce fut le cas de la Pologne, de la Hongrie, de la Slovaquie et de la Bulgarie. « Ces décisions ont été adoptées pour que la Commission puisse entrer dans le jeu légitime d’établir des règles, censées protéger nos fermiers et nous sommes solidaires avec les fermiers d’autres pays. » a également dit le ministre Daea.

    La Commission européenne a annoncé mettre à la disposition des agriculteurs d’Europe centrale et de l’est, touchés par l’afflux de produits agricoles à bas pris d’Ukraine une aide supplémentaires d’une centaine de millions d’euros. La possibilité d’interdire l’importation de certaines catégories de produits ukrainiens a également été évoquée.

  • 21.04.2023

    21.04.2023

    Dépenses – Le gouvernement roumain présentera la semaine prochaine un projet de décret d’urgence sur la réduction des dépenses publiques. Celui-ci inclura des mesures tant fiscales que budgétaires, qui ne doivent pas êtres perçues en tant que mesures d’austérité, a précisé le ministre des finances, Adrian Câciu. Selon le premier ministre Nicolae Ciucă, la réduction dépenses budgétaires a comme de respecter les limites du déficit en fin d’année et n’affectera pas les investissements, ni les salaires. Il a également lancé un appel aux grands contribuables de payer leurs contributions à l’Etat.

    Céréales – La Roumanie n’interdira pas d’une manière unilatérale l’importation de céréales ukrainiennes et attendra que la Commission européenne applique des mesures de soutien des fermiers d’Europe centrale et de l’Est, a déclaré vendredi le ministre de l’agriculture, Petre Daea. Selon lui, la Roumanie et l’Ukraine auront des consultations hebdomadaires sur les volumes de céréales sur le marché dans une tentative de limiter les importations. A la fin d’une réunion à Bucarest avec son homologue ukrainien, Mykola Solsky, Petre Daea a dit que la Roumanie était solidaire avec les agriculteurs de Pologne, Hongrie, Bulgarie et Slovaquie mais que les règles devraient être élaborées en commun. Pour sa part, Mykola Solsky a remercié au ministre pour « le dialogue sincère et constructif » et au peuple roumain pour « le soutien sincère » qu’il a senti ces deux dernières années. « La situation actuelle nécessite des décisions très rapides », a ajouté le responsable de Kiev. Dans le cadre d’une réunion enligne il y a deux jours, les deux responsables ont également évoqué la crise des céréales. M Daea a présenté à son homologue la situation grave à laquelle se confrontent les agriculteurs roumains et les mesures adoptées par la Roumanie au sujet du transit des céréales ukrainiennes.

    Défense – Le ministre roumain de la défense, Angel Tîlvăr, participe, aujourd’hui à la réunion du groupe de contact pour l’Ukraine, qui est tenue à Ramstein, en Allemagne. Le ministre allemand de la défense, Boris Pistorius, a rejeté une décision rapide sur l’adhésion de l’Ukraine à l’OTAN, fait savoir Reuters. Kiev souhaite que l’Alliance de l’Atlantique nord lui offre la qualité de membre. La possible adhésion de l’Ukraine à l’OTAN ou à l’Union européenne ne sera pas évoquée durant la réunion d’aujourd’hui du groupe de contact pour la défense de l’Ukraine. Le secrétaire général de l’OTAN, Jens Stoltenberg, a invité le président Volodymyr Zelensky au Sommet de l’OTAN qui sera accueilli par Vilnius au mois de juillet. L’adhésion à l’OTAN et des garanties solides de sécurité à l’Ukraine seront prioritaires à l’agenda du sommet, a précisé M Stoltenberg.

    Santé – Le ministre roumain de la Santé, Alexandru Rafila, a signé jeudi les contrats de financement du Plan national de relance et de résilience pour la nouvelle infrastructure hospitalière. Les hôpitaux militaires de Roumanie, ainsi que d’autres de la capitale et de Constanta sur la côte de la mer Noire bénéficieront de nouveaux pavillons et de nouveaux immeubles. Egalement à Bucarest ces financements contribueront à la construction d’un nouveau centre de diagnostique et de traitement de la tuberculose. L’objectif général du Plan national de relance et de résilience est de développer la Roumanie par des programmes et des projets essentiels, censés soutenir la résilience, le niveau de préparation pour des situations de crise, la capacité d’adaptation et le potentiel de croissance par des réformes majeures et des investissements clé avec des fonds alloués par la Commission européenne dans le cadre du mécanisme.

    Sportlight – Coup d’envoi aujourd’hui à Bucarest de la septième édition du festival Spotlight – la géométrie de la ville, qui doit s’étendre sur l’intégralité de ce weekend. Au programme : des spectacles de mapping vidéo, des projections de lumière et des installations multimédia de France, d’Autriche de Hongrie et de Roumanie. Parmi les attractions figure aussi Neutrino, une reproduction à grande échelle d’une particule subatomique proposée par le cirque Lumineszenz d’Autriche ainsi que les installations Talking Heads de Hongrie qui remplacent les muscles faciaux avec plus de 4 000 lumières LED et reproduisent une gamme variée d’émotions par l’intermédiaires des lumières et des couleurs.

    Météo – Les températures tournent autour des moyennes pluriannuelles, avec des maxima allant de 12 à 21 degrés. Ciel couvert avec des pluies sur le sud et en montagne. Des orages sont également au rendez-vous sur le sud-ouest. Des chutes de neige sont également possibles en haute montagne. Ciel couvert, des pluies et des maxima de 17 degrés à Bucarest.

  • 20.04.2023

    20.04.2023

    Céréales – Le gouvernement de Bucarest se prépare à accorder son propre soutien aux fermiers qui cultivent des céréales, qui devrait s’ajouter aux compensations proposées par la Commission européenne dans le contexte de la crise des céréales d’Ukraine. Un projet de décret gouvernemental figure à l’ordre du jour de la réunion d’aujourd’hui, lorsque l’exécutif devrait évoquer aussi d’autres mesures liées à la situation créé par l’importation et le transit de céréales de l’Etat voisin en guerre actuellement. Hier, la Roumanie a décidé de continuer à permettre le transit des céréales d’Ukraine, mais a introduit des mesures supplémentaires de contrôle afin de protéger les fermiers. Les décisions ont été annoncées à l’issue des pourparlers entre le ministre roumain de tutelle, Petre Daea avec son homologue ukrainien, Mikola Solski. Le même jour, les ministres en charge du commerce et respectivement de l’agriculture de cinq Etats : Pologne, Hongrie, Slovaquie, Bulgarie et Roumanie ont analysé la situation avec le vice-président de la Commission européenne, Valdis Dombrovskis, et avec le commissaire européen à l’agriculture, Janusz Wojciechowski. Et la cheffe de l’exécutif communautaire, Ursula von der Leyen, a annoncé des mesures intégrées et promis une nouvelle aide financière d’une centaine de millions d’euros aux fermiers touchés par les facilités offertes aux producteurs de céréales d’Ukraine.

    Brésil – En visite officielle au Brésil, le président roumain, Klaus Iohannis a rencontré le vice-gouverneur de l’Etat de Rio de Janeiro et avec le vice – maire de la ville et signé un mémorandum qui vise la coopération dans le domaine de l’environnement. Selon l’envoyée spéciale de la Radio publique roumaine, durant les entretiens avec les autorités locales de la métropole Rio de Janeiro, le président Iohannis a présenté les opportunités économiques offertes par la Roumanie et a invité les investisseurs de la région d’y venir, soulignant le fait que des projets communs dans plusieurs domaines pourraient être déroulés. Le chef de l’Etat a apprécié l’implication intense des autorités dans des aspects liés à la protection de l’environnement et a encouragé l’intensification de la collaboration dans ce domaine qui pourrait devenir un des piliers de la coopération sectorielle entre les deux Etats. Ce fut le dernier point à l’agenda de la visite du président roumain au Brésil. Sa tournée en Amérique du Sud se poursuivra par des visites officielles au Chili et en Argentine.

    Chisinau/expulsion – La République de Moldova a expulsé un diplomate russe qui accompagnait le président du Tatarstan, Rustam Minnihanov, dans sa tentative d’arriver sur le territoire de la Moldavie. Le diplomate, déclaré persona non grata et un autre employé de l’ambassade de Russie ont été accusés de comportement inapproprié envers les agents de la police aux frontières, qui n’ont pas permis au leader du Tatarstan d’entrer en République de Moldova. Le Tatarstan est une république autonome russe et son président est un partisan de la guerre que la Russie mène en Ukraine. Aux dires du premier ministre moldave, Dorin Recean tous ceux qui contribuent au meurtre des enfants et des femmes en Ukraine, n’ont rien à chercher sur le territoire de la République de Moldova. Le chef du gouvernement a également déclaré que les autorités de Chisinau n’accepteraient point que la République de Moldova soit associée aux autorités de la guerre en Ukraine.

    Moldavie/UE – Le Parlement européen a adopté mercredi à Strasbourg, avec une large majorité une résolution qui affirme que l’adhésion de la République de Moldova constituerait un investissement stratégique dans une Europe unie et puissante et plaide pour le déclenchement des négociations d’adhésion avant la fin de l’année. Le document précise aussi que la République de Moldova est toujours exposée à la pression russe et à son chantage énergétique, aux troubles économiques causées par la guerre en Ukraine voisine ainsi qu’aux tentatives soutenues par le Kremlin de déstabiliser le gouvernement pro-européen du pays.

    Navire – Un navire maritime de surveillance de la Police roumaine aux frontières participe dans les eaux de l’Italie à l’opération commune « Themis 2003 » organisée par l’agence Frontex de l’UE. L’équipage roumain constitué de 28 membres réalise des missions de patrouille, de recherche et sauvetage en mer Méditerranée, selon les déclarations faites au micro de la correspondante de la radio publique roumaine en Italie par le commandant du navire, le commissaire de police Nicolae Stignei.

    Ballet – Le théâtre de ballet de Sibiu, dans le centre de la Roumanie a été invité à la troisième édition du Festival international de théâtre et danse de Poznan en Pologne, appelé « les frontières de la nature – les frontières de la culture », organisé par le théâtre de danse polonais. Le ballet de Sibiu présentera à Poznan le 23 avril pour le grand public et le 26 avril dans le cadre d’un événement restreint, la production de danse contemporaine la plus récente réalisée à Sibiu – le spectacle « One way ticket » / « Un billet aller », créée par la chorégraphe Sandra Mavhima. Le spectacle est un essai chorégraphique sur les défis auxquels se confrontent les européens qui choisissent d’émigrer en Occident à la recherche d’une vie meilleure. Les spécytacles invitées superposent différents styles et compréhensions du concept de frontière. Des artistes et des compagnies de danse d’Ukraine, de République Tchèque et de Pologne se produiront sur la scène du festival aux côtés du théâtre de ballet de Sibiu.

    Météo – Météo toujours instable en Roumanie avec des pluies sur le sud, l’est, sur le relief ainsi que dans une moindre mesure sur le centre. Les maxima iront de 12 à 21 degrés. 11 degrés en ce moment à Bucarest.

    Ukraine – Un porte-parole de l’armée ukrainienne a accusé Moscou de « provocation » après les déclarations faites par les forces séparatistes qui lui sont alliés conformément auxquelles les militaires ukrainiens auraient fait sauter quatre immeubles de la ville minière de Bakhmout, dans l’est du pays tuant aussi une vingtaine de civils. Il a précisé que les troupes ukrainiennes ne ciblaient jamais des civils. La Russie nie avoir été impliquée dans ces explosions. L’armée russe d’invasion assiège la ville de Bakmout depuis plus de six mois. Selon l’Ukraine, les combats menées dans la région sont essentiels pour bloquer les forces russes sur l’intégralité du front est, alors que les analystes militaires sont d’avis que l’importance stratégique de la ville était assez limitée.

  • L’Union européenne et les produits agricoles ukrainiens

    L’Union européenne et les produits agricoles ukrainiens

    La Roumanie a décidé de continuer à autoriser le transit des céréales provenant d’Ukraine, mais Bucarest a introduit des mesures de contrôle supplémentaires pour protéger les agriculteurs locaux. Il s’agit de la mise en place de contrôles douaniers pour tous les produits agro-alimentaires qui proviennent d’Ukraine, ainsi que du scellement et d’une surveillance stricte des camions céréaliers lors de leur transit sur le territoire roumain. Les mesures ont été annoncées après les pourparlers de mercredi entre les ministres de l’agriculture des deux pays.

    Essayons d’expliquer cette situation. Pour aider l’Ukraine confrontée à une invasion déclenchée par la Russie en février dernier, l’Union européenne a suspendu les droits de douane et autres mesures de protection commerciale appliqués aux importations de céréales et autres produits alimentaires ukrainiens. La décision a cependant provoqué des distorsions sur les marchés des États d’Europe centrale et orientale, et cinq pays – la Bulgarie, la Hongrie, la Pologne, la Roumanie et la Slovaquie – ont notifié la Commission européenne, sur fond de mécontentement des agriculteurs, qui ont organisé des manifestations.

    Dans une lettre commune, les cinq pays ont proposé une série de mesures visant à réduire significativement les déséquilibres créés sur le marché par les importations massives de céréales ukrainiennes. Ils ont également demandé un soutien financier européen pour le développement des infrastructures de transport dans leurs États, mais aussi pour les opérateurs du marché qui ont besoin de véhicules supplémentaires. Selon le document, grâce à un réseau de transport bien développé, les produits ukrainiens peuvent être envoyés plus rapidement vers les pays importateurs d’autres régions du monde. Qui plus est, Bruxelles, en collaboration avec le programme alimentaire mondial, doit créer une solution par le biais de laquelle les céréales ukrainiennes devraient être achetées pour ne pas rester dans l’Union européenne, ont déclaré les premiers ministres des cinq pays dans la lettre adressée à la chef de la Commission européenne, Ursula von der Leyen.

    Plus tard, la Pologne et la Hongrie ont été les premières à prendre des mesures unilatérales, interdisant les importations de céréales ukrainiennes et d’autres produits alimentaires, pour protéger leurs secteurs agricoles respectifs. Des décisions similaires ont suivi en Slovaquie et en Bulgarie, alors qu’une véritable avalanche de l’offre a fait baisser les prix dans toute la région.

    Qui plus est, la récolte des céréales a commencé deux mois plus tard et les producteurs se sont confrontés à un manque de capacité de stockage, compte tenu des quantités supplémentaires de céréales en provenance d’Ukraine. A Bruxelles, la Commission européenne a demandé aux quatre Etats de renoncer à toutes les mesures restrictives adoptées individuellement, mesures considérées par Bruxelles comme illégales et contraires au traité d’adhésion, mais aussi à l’accord d’association conclu entre l’UE et l’Ukraine.

    En même temps, la présidente Ursula von der Leyen a envoyé, mercredi, une lettre aux premiers ministres de Roumanie, de Pologne, de Slovaquie, de Bulgarie et de Hongrie dans laquelle elle promettait une nouvelle aide financière de 100 millions d’euros. Elle serait accordée aux agriculteurs des pays touchés par les facilités fiscales et de transit accordées aux céréales en provenance d’Ukraine. Cette nouvelle aide financière s’ajoute à une autre aide similaire, d’un montant de 56,3 millions d’euros, déjà en vigueur. (trad. Andra Juganaru)

  • April 19, 2023

    April 19, 2023

    VISIT The president of Romania
    Klaus Iohannis is carrying on his visit to Brazil today. He travels to Rio
    de Janeiro, where he has meetings scheduled with the deputy governor and the deputy
    mayor of the city, and will pay tribute to the World War II heroes. On Monday, Mr.
    Iohannis met with his counterpart Luiz Inácio Lula da Silva. The two officials
    signed a joint statement on the development of bilateral relations. Klaus
    Iohannis assured his counterpart, Luiz Inácio Lula da Silva, of Romania’s
    support for advancing the EU – Brazil agenda through projects designed to
    benefit citizens. This is the first stage of the Romanian president’s
    south-American tour, which also includes Chile and Argentina. The goal is to rekindle
    the top-level dialogue with these countries and to present Romania’s position,
    as an EU and NATO member, with respect to the war launched by Russia in
    neighbouring Ukraine.


    AGRICULTURE A
    simple motion tabled by the opposition against the agriculture minister Petre
    Daea has been dismissed in the Chamber of Deputies today. The motion was
    discussed in parliament on Tuesday. The initiators argued that
    Daea
    was directly responsible for the steep rise in the prices of basic foodstuffs, for
    the poor handling of the swine fever and avian influenza crises, and also for
    the failure to secure EU funding for the Romanian farmers affected by the grain
    imports from Ukraine. The agriculture minister said none of the allegations
    were based on actual figures. On the other hand, he is set to discuss with his
    Ukrainian counterpart Mykola Solskyi today, about the situation created by the duty-free
    Ukrainian grain imports to the EU. Last week, Poland and Hungary, followed by
    Slovakia, announced a temporary ban on these imports. Poland also suspended
    grain transit on its territory, but following talks between the two parties an
    agreement was reached on Tuesday to resume transit, provided that the grains
    are not sold in that country. Hungary also announced that Ukrainian grain
    shipments would be sealed and monitored while on Hungarian territory. In
    Bucharest, the Social Democratic Party intends to persuade the ruling coalition
    to temporarily suspend these imports, in order to protect Romanian farmers, in
    the absence of sufficient compensation from the European Commission. Brussels
    on the other hand finds the measure unacceptable and has called for coordinated
    decisions, while promising a new aid package for the affected farmers.


    ART Since the
    start of the Timisoara – 2023 European Capital of Culture programme this
    February, over 12,000 Romanian and foreign art lovers have visited the National
    Art Museum in Timişoara, western Romania, to see the first retrospective
    exhibition devoted to Victor Brauner. Probably no other exhibition in the
    history of the museum has attracted so many visitors as ‘Victor Brauner: Inventions
    and magic did in only two months, the museum director Filip Petcu said on
    Monday. Some 100 works, including paintings, drawings, sketches, etchings and
    documents by the Romanian surrealist artist are on display in Timişoara. Of
    these, 40 are on loan from the Pompidou Centre in Paris, while others have been
    made available by Saint-Etienne Metropole, Musee Cantini Marseilles and other
    museums or private collections in Romania and abroad.


    FINANCE One of
    the indicators taken into account by Fitch Agency when improving Bucharest’s
    long-term issuer default rating was the adjustment of expenditure to revenues, the
    mayor Nicuşor Dan announced on Wednesday. In a Facebook post, he says that the
    municipality’s efforts to achieve financial stability are beginning to yield
    fruit, given that Fitch has improved Bucharest’s standalone credit profile from
    ‘BBB+’ to ‘A’, a class higher than the national rating, which means a good
    capacity to meet financial obligations. On April 15, Fitch Ratings reconfirmed
    Bucharest’s ‘BBB-‘ ratings for long-term foreign and local currency debt and
    upgraded the outlook from negative to stable. Last month Fitch had also
    reconfirmed Romania’s BBB-/F3 rating for long and short-term foreign currency
    debt and upgraded the outlook from negative to stable. With a population of approx.
    2.16 million, Bucharest accounts for over 30% of
    Romania’s economy, and its local wealth level is more than four times the
    national average.



    USA
    Fox News, the TV channel of choice of US Conservatives, has agreed to pay USD
    787.5 million to the voting technology company Dominion, after a last-minute
    settlement to avoid a lawsuit concerning its coverage of the 2020 presidential
    elections, France Presse reports. Dominion had originally claimed USD 1.6 bln.
    The settlement saves the pearl of Rupert Murdoch’s media empire from what the New
    York Times described as the defamation trial of the century. The lawsuit was generally
    viewed in the US as a test for the limits of the freedom of expression
    guaranteed by the First Amendment of the US Constitution, and of the fight
    against misinformation. (AMP)

  • April 18, 2023 UPDATE

    April 18, 2023 UPDATE

    VISIT Romanian president
    Klaus Iohannis on Tuesday began an official visit to Brazil as part of a Latin
    American tour that will also take him to Chile and Argentina. The aim of the
    trip is to relaunch high-level dialogue with these states and to present
    Romania’s position, as a member of the European Union and NATO, on the war
    begun by Russia in the neighbouring Ukraine. The visit to Brazil is the first
    at this level in the last 23 years. Iohannis held talks with his counterpart Luiz Inácio Lula da Silva about the stage
    and prospects of bilateral relations and topical issues on the regional and
    international agenda. The main purpose of the visit is to instill more dynamism
    into the relationship with Brazil, Romania’s biggest trading partner in Latin
    America.






    DEBATES The Chamber of Deputies in Bucharest debated
    the simple motion tabled by the opposition MPs against Agriculture Minister
    Petre Daea. They are blaming the minister for the insufficient European funds
    received for supporting the Romanian famers affected by the cheap grain imports
    from Ukraine. The motion’s signatories are also blaming Daea for the price
    hikes in the basic foodstuffs and the mismanagement of the crises caused by the
    swine and bird flues. The minister says though that all the allegations aren’t
    based on real figures and has given assurances that the Romanian farmers aren’t
    running the risk of not getting their subsidies this year.






    CUTS The Romanian government is this week analysing the proposals
    of ministries to cut budget expenses, at the request of Prime Minister Nicolae
    Ciucă as a result of the budget deficit exceeding the forecast level. Cuts are
    expected on goods and services, travel and acquisitions, with the prime
    minister emphasizing there will be no cuts in salaries and investments.
    According to finance minister Adrian Câciu, the finance ministry is also
    working on a package of measures that may include a ban on receiving both a
    state pension and salary at the same time or on freezing salaries and new
    employment in the public sector. He said the collection of budget revenues
    should also be improved.



    PLAN The European Parliament on Tuesday endorsed, with a large majority, the essential elements of the Union’s ambitious climate plan. Among them: the reform of the trading system of emissions certificates, including for the air and maritime sectors, a new instrument for the border adjustment of carbon dioxide emissions and a fund to mitigate the social impact of climate actions. Thus, the free certificates for companies will be gradually eliminated and a new scheme will be created for fuels from road transport and for buildings. For imports of iron, steel, cement, aluminum, fertilizers, electricity and hydrogen, the difference between the price of carbon paid in the country of production and that of carbon emission certificates must be paid. The measures must be formally approved by the European Council.


    (bill&CM)

  • March 31, 2023

    March 31, 2023

    DEFENCE The strategic partnership between
    the US and Romania has never been stronger, said the US secretary of defence,
    Lloyd Austin, during the talks with his Romanian counterpart Angel Tîlvăr in
    Washington on Thursday. According to a news release from the Pentagon, the US
    official praised the excellent relations between the two countries’ armed
    forces and thanked Romania for hosting thousands of US and Allied troops to
    bolster deterrence on NATO’s eastern flank, and for its role as a leader in the
    Black Sea region. The two officials condemned Russia’s reckless war of choice
    in Ukraine and reiterated their firm support for Ukraine. The Romanian defence
    minister is on a visit to the US for several days, and has meetings scheduled
    with senior US officials in the following days.

    B9 The meeting of foreign
    ministers in the Bucharest 9 format carries on today in Łódź (Poland),
    co-chaired by the head of the Romanian diplomacy Bogdan Aurescu and his Polish counterpart, Zbigniew Rau. On
    Thursday, the Romanian official announced that the first high-level conference
    on security in the Black Sea region will take place in Bucharest on April 13.
    During the talks in Lodz, B9 ministers focused on the consequences of Russia’s
    war of aggression against Ukraine at regional and Euro-Atlantic level, with an
    emphasis on the need to continue supporting Ukraine and to consolidate
    trans-Atlantic ties, the Romanian foreign ministry said. In his address, Mr.
    Aurescu called on B9 ministers to maintain increased Allied attention and
    involvement in the Black Sea region, which has strategic importance for the
    entire Euro-Atlantic space, as well as to strengthen trans-Atlantic
    coordination. Bogdan Aurescu reiterated Romania’s firm commitment to
    further provide multidimensional support to Ukraine. He also encouraged the
    Allies on the eastern flank to continue supporting Ukraine’s neighbours, which
    are vulnerable to Russia’s aggressive moves, especially Georgia and the
    Republic of Moldova, which is facing hybrid threats designed to destabilise the
    country and to undermine its EU accession efforts.


    VISIT The PM of Romania Nicolae Ciucă travels
    to Sweden today, the country that holds the rotating presidency of the EU. His
    agenda includes a meeting with his Swedish counterpart Ulf Kristersson. According
    to Radio Romania’s correspondent, talks will focus on Russia’s aggression
    against Ukraine and its impact on the countries in the region, on the
    enlargement of the Schengen area, on the priorities of the Swedish presidency
    of the EU Council and on bilateral cooperation, which PM Nicolae Ciucă has
    recently described as very good. Nicolae Ciucă will also have a meeting with
    the speaker of the Swedish parliament, Andreas Norlén. Also today, the Romanian
    head of government will attend a public conference on Threats and
    opportunities in the Black Sea region, which will also mark the end of his
    visit to Sweden.


    GREEN ENERGY The European Commission
    vice-president Frans Timmermans travels to Bucharest today, for talks on
    the European Green Deal and the bloc’s strategy to switch to a zero-emission
    economy. The agenda of the visit includes meetings with president Klaus
    Iohannis, with the environment minister Tánczos Barna, and with other
    government officials. Frans Timmermans will also have meetings with civil
    society members, to discuss ways to fight climate change in Romania and the
    role of the European Commission in this respect.


    AGRICULTURE
    The European Commission intends to revise the amount of compensations granted
    to farmers from 5 countries affected by the imports of cheap grains from
    Ukraine. The Commission is to disburse another EUR 75 mln, of which Romania
    might get EUR 15mln, in addition to the EUR 10mln earmarked already. In an open
    letter to the government, Romanian farmers argue however that Romania has lost
    a lot more because of the priority and advantages received by Ukrainian
    producers in the European market.


    TENNIS The Romanian player Sorana Cîrstea
    (74 WTA) today takes on Petra Kvitova of the Czech Republic (12 WTA), in the
    semis of the WTA 1000 tournament in Miami (Florida). Twice a Wimbledon champion (2011,
    2014), Kvitova qualified into the semifinals on Thursday, when she defeated
    Russia’s Ekaterina Alexandrova in 3 sets. On Wednesday Sorana Cîrstea had outplayed Arina Sabalenka of
    Belarus, no 2 in the world. This will be the 11th direct
    match between Sorana Cîrstea and Petra Kvitova, with
    the Czech athlete winning 6 of them so far. The winner will take on Elena Rybakina
    of Kazakhstan in the final. (AMP)

  • Les agriculteurs roumains protestent

    Les agriculteurs roumains protestent

    C’est une somme dérisoire, s’est révolté
    récemment le ministre roumain de l’Agriculture, Petre Daea après la décision de
    Bruxelles de débloquer une aide de 56,3 millions d’euros, financée par la
    réserve de la Politique agricole commune (PAC), pour compenser les pertes
    économiques subies par les fermiers polonais, roumains et bulgares, suite à
    l’augmentation des importations de céréales et d’oléagineux venues
    d’Ukraine. La Commission européenne a décidé d’allouer presque 30 millions d’euros à la
    Pologne, plus de 16 millions à la Bulgarie et 10 millions à la Roumanie, une
    somme dérisoire par rapport aux pertes souffertes par les agriculteurs
    roumains. Présent à Bruxelles à l’occasion du dernier Conseil européen, le chef
    de l’Etat roumain, Klaus Iohannis, a exigé de la part de l’Exécutif européen
    une réévaluation de l’appui financier. Bruxelles aurait dû prendre en
    considération les sacrifices faits par la Roumanie pour faciliter le transport
    des céréales ukrainiennes, a fait savoir M. Iohannis qui a trouvé
    « étrange que la somme a été décidée en l’absence de toute négociation. Ce
    genre de choses ne se décident pas au terme des formules mathématiques » a
    lancé le chef de l’Etat roumain.


    Quelques jours plus tard, le ministre de
    l’Agriculture de Bucarest, Petre Daea, annonçait que la CE a décidé de majorer
    la somme attribuée à la Roumanie, à travers un nouveau mécanisme de crise.
    Selon le correspondant Radio Roumanie à Bruxelles, L’Exécutif européen
    débloquera 75 millions d’euros pour soutenir les cultivateurs en Pologne,
    Roumanie, Bulgarie, mais aussi ceux de Hongrie et de Slovaquie. Les
    négociations démarreront bientôt afin de fixer la part à verser à chacun des
    pays mentionnés. Au premier abord, la Roumanie pourrait se voir attribuer entre
    15 et 20 millions d’euros ce qui lui ferait une somme totale allant de 25 à 30
    millions d’euros. En attendant la décision de la CE, les agriculteurs roumains organisent
    des mouvements de protestation afin de maintenir la pression sur les décideurs
    politiques.

    Cela fait quelques jours que le transit de marchandises à la
    frontière roumano- bulgare se déroule difficilement, après que les agriculteurs
    bulgares ont décidé de s’insurger contre l’afflux de produits agricoles bon
    marché et exonérés de droit de douane, de leur voisin ukrainien. Considérée
    comme l’un des exportateurs de blé les plus importants du monde, l’Ukraine a vu
    ses ports à la mer Noire bloqués par l’invasion russe ce qui l’a poussée à
    chercher des routes alternatives pour ses céréales. Sauf que, de quantités
    importantes de céréales bon marché sont restées bloquer dans des pays tels la
    Roumanie, la Bulgarie ou la Pologne, en déstabilisant les marchés locaux au
    détriment des agriculteurs. La CE qui se propose de soutenir l’Ukraine jusqu’à
    la fin, se voit obliger à présent, de soutenir ses propres cultivateurs qui
    préconisent une mobilisation générale le 7 avril.







  • 24.03.2023

    24.03.2023

    Bruxelles – Poursuite à Bruxelles d’une réunion de deux jours des leaders européens, avec à l’agenda des problèmes énergétiques et la stimulation de la compétitivité des économies européennes. La Roumanie a réussi à obtenir à ce sommet davantage de fonds pour aider les agriculteurs touchés par les importations de céréales à bas prix d’Ukraine. Hier, le président Klaus Iohannis a déploré cette situation et a reçu la permission de la Commission d’augmenter les fonds accordés initialement à la Roumanie. Au début de la semaine dernière, dans le cadre du conseil Agrifish, à Bruxelles, la Pologne, la Roumanie et la Bulgarie se verraient accorder les premiers fonds pour les fermiers touchés. Conformément à la formule de calcul appliquée la Pologne recevait 30 millions d’euros, la Bulgarie 16 et la Roumanie seulement 10 millions. Bucarest avait demandé initialement quelque 25 millions d’euros.

    Enseignement – Vendredi le gouvernement de Bucarest a approuvé le projet de loi relatif à la participation de la Roumanie au Programme d’évaluation internationale des élèves PISA 2025. Selon les représentants de l’Exécutif, la participation de la Roumanie à ce programme vise « de corréler l’enseignement en Roumanie avec les systèmes d’éducation performants au niveau international et, par conséquent, d’améliorer ses performances par rapport aux autres pays participants. » Les initiateurs affirment que cette participation est importante étant donné le statut de la Roumanie de membre de l’Union européenne, d’observateur et de futur membre de l’OCDE. Les tests PISA indiquent le niveau de formation des élèves pour faire face aux défis de la société actuelle et mesure les compétences de base des enfants de 15 ans, dans des domaines tels la lecture, les mathématiques et les sciences.

    Premier ministre – Le premier ministre roumain, Nicolae Ciuca a réitéré à Chisinau l’appui de la Roumanie aux aspirations européennes de la République de Moldova voisine. Lors d’un entretien avec son homologue moldave, Dorin Recean, M Ciuca a annoncé la construction de nouveaux ponts traversant la rivière Prut qui sépare les deux pays et la création de nouveaux postes-frontière. Pour sa part, le premier ministre Recean a annoncé que très prochainement, la République de Moldova utilisera 25 millions d’euros d’un financement non remboursable de 100 millions offert par la Roumanie pour le développement des écoles et de l’infrastructure rurale.

    Automobile – Les programmes de renouvellement du parc automobile national ont été relancés ce vendredi en Roumanie. Ils visent à remplacer les voitures vieilles de plus de 15 ans par des voitures nouvelles, aux émissions réduites, voire zéro. Les primes à la casse payées par le gouvernement peuvent dépasser même les 10 000 euros dans le cas de l’achat d’une voiture purement électrique. Pourtant, le gouvernement de Bucarest a imposé une limite supérieure de 75 000 euros du prix de catalogue d’un véhicule électrique dont l’achat est subventionné via le programme de renouvellement du parc automobile national.

    Pensions de retraite – Le syndicats des cadres militaires à la retraite et le syndicat national des policiers organisent ce vendredi à Bucarest une protestation et une marche de protestation. Les sollicitations des protestataires – policiers, réservistes et civils – visent principalement l’application immédiate de la Loi des salaires au niveau de toutes les structures du système de défense, ordre public et sécurité nationale, mais aussi pour toutes les catégories professionnelles civiles. Les syndicalistes du domaine demandent également l’application immédiate de la Loi des pensions de retraite militaires d’Etat, l’exclusion des réservistes tant du Plan national de relance et de résilience que du Projet des Lois des pensions de service, afin de permettre une majoration des pensions civiles jusqu’à 9,4% du PIB et le respect des statuts des militaires, des policiers, des cheminots et des autres catégories socio-professionnelles et de l’intégralité des droits et des bénéfices obtenus jusqu’ici.

    Tennis – La joueuse roumaine de tennis Sorana Cîrstea affronte aujourd’hui Caroline Garcia de France, 4e mondiale, dans le deuxième tour du tournoi WTA 1 000 à Miami. La Roumaine a battu la semaine dernière la sportive française en trois sets, à Indian Wells, en Californie. Cîrstea est l’unique sportive roumaine présente à l’Open de Floride, après l’élimination jeudi d’Irina Begu.

    Foot – La sélection nationale de foot de Roumanie affronte samedi l’Andorre dans le premier match des préliminaires de l’Euro 2024, tournée accueillie par l’Allemagne. Le 28 mars, la Roumanie affrontera le Belarus à Bucarest. Les deux premières équipes des 10 groupes préliminaires sont automatiquement qualifiées, alors que les trois places suivantes se décideront en mars 2024 après une phase des play-offs de la Ligue des nations.

    Météo – Météo particulièrement douce pour cette fin mars en Roumanie avec des maxima allant de 17 à 23 degrés. Le ciel est variable, plutôt dégagé. Une météo superbe à Bucarest, où le soleil brille. 20 degrés dans la Capitale.

  • 30.01.2023

    30.01.2023

    Santé – Le nombre des cas de grippe et de virose respiratoire est à la baisse en Roumanie, a déclaré dimanche dans la soirée le ministre de la Santé, Alexandru Rafila, dans une interview sur une chaine de télévision roumaine. Selon le responsable roumain, l’épidémie de grippe devraient s’achever en deux ou trois semaines. Alexandru Rafila a précisé que cette semaine le nombre de cas d’infection a baissé de 25%, soit quelque 100 000 nouveaux cas de viroses respiratoires et de grippes par rapport à 140 000 il y a une semaine. Il a également souligné qu’aucun problème ne visait les stocks de médicaments utilisés dans le cas des viroses respiratoires, malgré une hausse notable de la consommation.


    Agriculture – Le ministre roumain de l’agriculture et du développement rural, Petre Daea, participe aujourd’hui à Bruxelles à la réunion du Conseil agriculture et pêche. A l’ordre du jour de cette réunion figurent des thèmes importants pour les producteurs agricoles de Roumanie : la situation des marchés, la bio-économie, l’étiquetage du miel, la directive sur les émissions industrielles, le transport des animaux. En ouverture de la réunion, la présidence suédoise présentera son programme pour ce semestre dans le domaine de l’agriculture et de la pêche.

    Parlement – Cette semaine c’est la rentrée pour les sénateurs et députés de Bucarest qui commencent la première session parlementaire de 2023. Parmi les priorités des élus nationaux figurent des projets de loi sensibles, tels le régime spéciaux des retraites, qui ne devraient plus dépasse le niveau du salaire payé durant la période active et les propositions de modifier les lois de l’éducation, qui suscitent toujours des débats parmi les partis de la coalition gouvernementale, Parti Social-démocrate – Parti national libéral – Union démocrate magyare de Roumanie.

    Energie – En Roumanie, les premières cartes « Energie » devraient parvenir cette semaine aux personnes se trouvant en difficulté financière, afin de les aider à payer leurs factures à partir du 20 février. Les cartes « Energie » ne sont pas un moyen de paiement, elles attestent du fait que le bénéficiaire peut recevoir le soutien de l’Etat, par l’intermédiaire de la Poste Roumaine qui sera chargée du décompte. Les bénéficiaires sont des retraités et des personnes vulnérables dont les revenus n’excèdent pas les 2000 lei par mois, soit 400 euros. La première aide, d’une valeur de 700 lei sera versée fin février, un second versement de la même valeur interviendra en septembre. Selon les chiffres officiels, environ 4 millions de personnes devraient bénéficier de cette mesure qu’il leur permettra de faire face aux dépenses d’électricité, de gaz de ville, de bouteilles de gaz, de bois de chauffage, de mazout, de granulés ou de tout autre matériau de chauffage, selon les cas.

    Mines – L’Exécutif de Bucarest doit se pencher cette semaine sur l’amélioration des conditions de travail dans les entreprises qui appartiennent au Ministère de l’Energie. C’est la troisième fois que le sujet est mis à l’agenda du gouvernement depuis l’accident survenu dans la mine de Jilţ, à Gorj, dans le sud-ouest du pays. Mais cette fois les discussions porteront sur l’amélioration des conditions de travail dans l’ensemble des exploitations minières. Le premier ministre Nicolae Ciuca a demandé au ministre de l’Energie, Virgil Popescu, et au ministre du travail, Marius Budăi de lui remettre leur plan cette semaine. Le rapport préliminaire sur l’accident survenu le 17 janvier dans la mine de Jilt indique que le transport des mineurs dans un véhicule non adapté au transport de personnes et roulant sur des chemins couverts de boue et impraticables en cette saison, sont les causes qui ont mené à cet accident qui a couté la vie à trois personnes et blessé 10 autres.

    Ukraine – Le secrétaire général de l’OTAN, Jens Stoltenberg, a demandé aujourd’hui à la Corée du sud de majorer son aide humanitaire accordée à l’Ukraine. Le leader de l’Alliance de l’Atlantique Nord est à Séoul, dans le cadre d’une visite qui inclut aussi une halte au Japon. Selon la BBC, M Stoltenberg vise à renforcer les liens de l’OTAN avec les alliés asiatiques des Etats Unis. Il a énuméré la guerre en Ukraine, aux côtés du programme nucléaire et de missiles de la Corée du Nord et l’assertivité croissante de la Chine parmi les raisons d’inquiétude tant des pays de l’est que celui de l’Occident. Par ailleurs, dimanche à Berlin, le chancelier Olaf Scholz a déclaré que l’Allemagne ne devrait pas envoyer des avions de combat à l’Ukraine, alors que les autorités de Kiev continuent à demandent aux Occidentaux de l’armement pour contrecarrer l’invasion russe. Mercredi, l’Allemagne a décidé d’envoyer à l’Ukraine 14 chars de combat Leopard 2 de fabrication allemande et de permettre aux autres Etats européens de fournir des chars similaires à Kiev. Dimanche également, le président Volodymyr Zelensky s’est déclaré confiant sur une victoire contre la Russie cette année et cela malgré les difficultés auxquelles se confronte actuellement l’Ukraine sur le front.

    Culture – L’institut culturel roumain a annoncé le lancement du programme de financement et des partenariats culturels Cantemir, destiné aux projets internationaux. Le principal objectif est de connecter les opérateurs culturels roumains avec des partenaires à l’étranger. Par le biais du programme Cantemir, déroulé de 2006 à 2012 et repris en 2023 avec quelques modifications, l’Institut culturel roumain accordera des financements non-remboursables pour des initiatives culturelles du domaine des arts visuels, du théâtre, de la musique et de la danse.

    Météo – Ciel couvert en Roumanie aujourd’hui. Il neige sur le nord-ouest, le centre, l’ouest et sur le relief. Quelques précipitations sont enregistrées sur l’ouest. Les maxima iront de – 4 à 5 degrés. Ces trois derniers jours, les chutes de neige et le vent fort ont affecté le trafic routier sur le sud-est de la Roumanie. Les autorités sont intervenues pour débloquer plusieurs véhicules immobilisés dans la neige, pour évacuer l’eau qui a inondé des maisons et des rues, mais aussi pour dégager les arbres et les poteaux électriques abattus sur certaines rues. Ciel dégagé aujourd’hui à Bucarest. 2 degrés dans la Capitale roumaine.

  • 12.12.2022

    12.12.2022

    Bruxelles – Le ministre roumain des AE, Bogdan Aurescu, participe, aujourd’hui, à Bruxelles, à la réunion des chefs des diplomaties des Etats membres de l’UE – Conseil Affaires Etrangères. A l’agenda figurent la lutte contre les effets de l’agression de la Russie contre l’Ukraine, la situation en République de Moldova dans ce contexte – sujet introduit à l’ordre du jour des pourparlers à la demande de la Roumanie, la situation en Iran, des aspects relatifs aux droits de l’homme, les évolutions dans le voisinage au sud et la situation en Tunisie. En marge du Conseil des Affaires Etrangères, une réunion informelle sur l’avenir du Partenariat oriental est également prévue. Il s’agit d’une initiative du ministre Aurescu et de ses homologues de République Tchèque, Suède et Pologne, qui censée esquisser une position claire et unitaire de l’UE au sujet de l’avenir du Partenariat à l’est et générer des idées visant à le revitaliser, d’une manière pratique et efficace. Egalement aujourd’hui les ministres des AE des Etats du Partenariat à l’est se réunissent en compagnie du ministre roumain Bogdan Aurescu et les ministres des AE des Etats membres de l’UE et des homologues des Etats partenaires – Arménie, Azerbaïdjan, Géorgie, République de Moldova et Ukraine.

    Schengen – Le ministre roumain de l’Intérieur, Lucian Bode a transmis une lettre ouverte à son homologue autrichien, Gerhard Karner, afin d’exprimer sa profonde indignation face au vote de l’Autriche la semaine dernière contre l’adhésion de la Roumanie à l’espace de libre circulation européenne Schengen. Lucian Bode affirme que le responsable autrichien avait fait un jeu politique indigne et exprimé son étonnement quant au changement radical de position de celui-ci, qu’il accuse d’avoir traité les Roumains d’une manière injuste. Lucian Bode est d’avis que le problème de la migration invoqué par l’Autriche ne pourrait pas être imputé à la Roumanie, situation comprises par tous les autres Etats membres. Suite au véto de l’Autriche à l’adhésion de la Roumanie à l’espace Schengen de libre circulation européenne, des fermiers, des syndicats et des hommes d’affaires de Roumanie ont annoncé boycotter les entreprises et les stations service appartenant à des compagnies autrichiennes. La Fédération nationale des syndicats de l’Industrie alimentaire Sindalimenta a déjà décidé de fermer ses comptes dans une banque autrichienne. A Bucarest, les autorités poursuivent les démarches en vue de l’adhésion de la Roumanie à l’Espace Schengen, malgré le vote négatif enregistré lors de la réunion des ministres européens la semaine dernière à Bruxelles. Selon le premier ministre roumain Nicolae Ciucă, les autorités de Bucarest déroulent des consultations avec les institutions communautaires sur l’opportunité de remettre le sujet de l’adhésion de Roumanie à Schengen à l’agenda du Conseil européen du 15 décembre. Entre autres, les responsables roumains évaluent aussi la possibilité de découpler la Roumanie de la Bulgarie dans le processus d’adhésion. Nombre d’Etats européens se sont déclarés extrêmement déçus du veto à l’entrée de la Roumanie et de la Bulgarie dans Schengen.

    Programme régional – Le ministère des investissements et de projets européens de Bucarest a reçu le feu vert de la Commission européenne pour le programme régional Bucarest – Ilfov. Celui-ci bénéficie d’une enveloppe totale de 1,4 milliards d’euros et vise principalement la transformation de la région en un espace compétitif par le biais de l’innovation, de la numérisation et des entreprises dynamiques, tout en protégeant l’environnement. La carte de la décentralisation des fonds européens est actuellement complète, précise le ministère des investissements et des projets européens.

    Suisse – Le chef de l’Etat roumain Klaus Iohannis reçoit aujourd’hui à Bucarest le président de la confédération suisse, Ignazio Cassis. Les deux hommes doivent évoquer les relations bilatérales et la coopération économique avec un accent particulier sur la stimulation des investissements et l’identification de nouveaux domaines de collaboration. Il y aura aussi un échange d’opinions sur des thèmes d’actualité à l’agenda international, y compris l’évolution de la guerre en Ukraine, les mesures d’appui humanitaire pour la population ukrainienne et les réfugiés, les implications du conflit sur le plan énergétique, ainsi que dans celui de la sécurité alimentaire mondiale. Egalement à l’ordre du jour de la réunion : la coopération roumano – suisse et les perspectives du prochain mandat suisse de membre non-permanent dans le Conseil de sécurité de l’ONU, en 2023 et 2024. Un accord cadre roumano-suisse sera également signé afin de mettre en place la deuxième contribution financière suisse visant à réduire les disparités économiques et sociales au sein de l’UE.

    Gaudeamus – Tombée de rideau, dimanche sur la foire du Libre Gaudeamus, un des plus grands événements du domaine, organisé par Radio Roumanie. Cinq jours durant des centaines de lancements de livres ont eu lieux, des débats, des dialogues entre les lecteurs et les auteurs, des ateliers et plein d’autres activités. Somme toute, Gaudeamus a réuni cette année plus de 200 maisons d’édition qui ont proposé plus de 600 événements. Comme d’habitude, le public a été invité à voter le livre le plus convoité de la foire. Cette année, c’est le roman du fameux auteur roumain Mircea Cărtărescu, « Teodoros » qui a reçu ce titre. A remarquer aussi une importante présence francophone à cette édition de la foire Gaudeamus. Plus de détails, après les infos.

    Agriculture – Le ministre roumain de l’agriculture, Petre Daea, participe aujourd’hui à Bruxelles à la réunion du Conseil agriculture et pêche (AGRIFISH). A l’ordre du jour de la réunion figurent des aspects importants du secteur agricole roumain : la situation du marché, les plans stratégiques de la Politique agricole commune, le bien-être des animaux, les possibilités de pêche en 2023, les indications géographiques, l’utilisation des pesticides. Les ministres évoquent également les progrès enregistrés dans la mise en application de la nouvelle stratégie de l’UE relative aux forêts pour 2030 et auront un échange d’opinions sur les actions entreprises au niveau de l’UE et au niveau national. Ils doivent également débattre de la situation actuelle du marché dans les Etats membres, dans le contexte de la guerre déclenché par la Russie contre l’Ukraine, analysant les principales problématiques qui visent la crise énergétique et celle des engrais, les prix élevés des facteurs de production ainsi que la pression que la crise exerce tant sur les fermiers que sur les consommateurs. Les plans stratégiques inclus dans la politique agricole commune dans le contexte de la situation actuelle en Ukraine et des nouveaux défis auxquels se confrontent tant le secteur de l’agriculture que celui de la pêche figurent également à l’ordre du jour de la réunion.

    Kosovo – L’OTAN et l’UE ont fermement condamné l’attaque perpetrée dans le nord du Kosovo contre une patrouille des forces de l’ordre de l’UE, EULEX. L’Otan, qui dispose d’une mission de 4.000 membres au Kosovo sous mandat de l’Onu, a jugé ces attaques inacceptables. Nous appelons toutes les parties a éviter les provocations et a contribuer au calme et a la stabilité, a tweeté la porte-parole de cette mission Oana Lungescu. Le chef de la diplomatie européenne, Josep Borrell, a condamné ces attaques et a appelé les Serbes du Kosovo a retirer immédiatement les barricades. Le calme doit etre rétabli, a tweeté dimanche M. Borrell, appelant tous les protagonistes a éviter l’escalade. Dimanche, des dizaines de Serbes, protestant contre l’arrestation d’un ancien policier, se sont réunis a nouveau dans la matinée sur des barrages édifiés la veille et qui paralysent le trafic a deux passages frontaliers entre le Kosovo et la Serbie. Plusieurs heures apres la mise en place des blocages routiers, la police a indiqué avoir subi trois attaques successives avec des armes a feu, samedi soir, sur l’une des routes menant a la frontiere. L’ancienne province serbe du Kosovo, en majorité peuplée d’Albanais, a proclamé son indépendance en 2008. Cette proclamation d’indépendance a été reconnue par les Etats-Unis et la majorité des pays de l’UE mais pas par Belgrade qui encourage la majorité serbe du nord du Kosovo a défier l’autorité de Pristina.

    Radio – La radio publique roumain accueille aujourd’hui à Bucarest la réunion de la Conférence permanente de l’audiovisuel méditerranéen COPEAM. Y participent des représentants de toutes les radios et les télévisions publiques membres de l’organisation de Croatie, Italie, France, Palestine, Espagne et de Turquie. Radio Roumanie est présente au Comité directeur de la COPEAM dès 2009 et les projets déroulés dans le cadre de ce partenariat ont créé au cours d’une décennie de coopération de nombreuses opportunités d’échanges de programmes radiophoniques et d’expérience pour les journalistes. Météo – Températures à la baisse par rapport au jour précédent en Roumanie pour devenir très réduites sur l’ouest et le nord-ouest et similaires aux moyennes pluriannuelles sur le reste du territoire. Le ciel est couvert et il neige en montagne. Les neiges sont également présentes sur l’ouest, le centre et le nord du pays et d’autres précipitations mixtes (pluie-neige) sont attendues sur le reste du territoire, dont le sud et le sud-est. Les maximas vont de – 2 à 10 degrés.

    Budget – Le budget d’Etat et celui de la sécurité sociale doivent être soumis cette semaine au vote du Législatif. Les Sénateurs et Députés tant du Pouvoir que de l’Opposition ont déposé des amendements et les débats ont commencé dans le cadre des commissions spécialisées. Selon le calendrier établi par la direction du Législatif, le vote final est prévu pour jeudi. Le budget d’Etat repose sur une croissance économique de 2,8% et prévoit un déficit de 4,4% du Produit intérieur brut. Les dépenses destinées aux investissements s’élèvent à quelque 22,7 milliards d’euros. Parmi les ministères qui bénéficieront de davantage de fonds figurent la Défense, le Développement, l’Agriculture, les Transports et l’Education. Au pôle opposé, l’Energie, la Justice et la Santé verront leurs budgets diminuer. Parmi les mesures envisagées mentionnons aussi la majoration de 10 % des salaires bruts dans le secteur public, la croissance de 12,5 % du point de retraite et l’augmentation du SMIC à 3 000 lei (610 euros). Dans l’opposition, le parti ultra-nationaliste l’Alliance pour l’Union des Roumains (AUR) a déjà fait part de son intention de déposer des amendements, n’étant pas d’accord avec les projets de budget proposés par l’Exécutif.

    Corruption – Le Haut représentant de l’UE pour les Affaires Etrangères, Josep Borrell, a jugé « d’extrêmement inquiétant » le fait que nombre de personnes liées au Parlement européen ont été inculpés en Belgique. La vice-présidente hellène du Parlement européen, Eva Kaili et trois autres personnes ont été inculpées et incarcérées en Belgique dans le cadre d’une enquête visant des faits présumés de corruption impliquant le Qatar. Les quatre ont été accusés d’appartenance à une organisation criminelle, blanchiment d’argent et corruption. Dans l’appartement d’Eva Kaili les hommes de la loi ont trouvé des sacs entiers d’argent selon des sources judiciaires.