Tag: aide humanitaire

  • 27.02.2023

    27.02.2023

    Luxemburg – Le président roumain, Klaus Iohannis fait aujourd’hui une visite au Luxemburg, où il rencontrera le premier ministre Xavier Bettel et participera au forum de la Banque européenne des investissements. Dans le cadre des entretiens avec le chef du gouvernement luxembourgeois, Klaus Iohannis évoquera des problématiques liés à la coopération économique, notamment les finances, le tourisme et les technologies de pointe, mais aussi des sujets d’actualité, tel le conflit en Ukraine. Dans le cadre du forum de la Banque des investissements, dédié à l’agenda d’investissements de l’UE, le chef de l’Etat doit prononcer un discours sur les nouveaux défis au niveau mondial. Klaus Iohannis doit également s’entretenir avec le chef de la Banque européenne d’investissements et avec celui de la Banque européenne pour la reconstruction et le développement.

    Ukraine – Le Sénat et la Chambre des Députés de Bucarest se réunissent aujourd’hui dans le cadre d’une séance commune consacrée à la commémoration d’une année depuis le début de l’agression militaire de la Fédération de Russie contre l’Ukraine. La guerre a éclaté le matin du 24 février 2022 lorsque la Russie a lancé une vague de missiles, avant que ses troupes terrestres n’avances depuis trois directions : depuis le sud, l’est et le nord, via le Belarus. Ce conflit a fait jusqu’ici des dizaines de milliers de victimes. Plusieurs villes ont été détruites et quelque 8 millions d’ukrainiens ont dû chercher refuge ailleurs.

    Bakou – Le président de la Chambre des Députés de Bucarest, Marcel Ciolacu, fait une visite de deux jours en Azerbaïdjan, à l’invitation du président de l’Assemblée nationale de cet Etat, Sahiba Gafarova. Aujourd’hui à Bakou, Marcel Ciolacu s’est entretenu avec le président azéri Ilham Aliyev, sur trois projets énergétiques majeurs, par le biais desquels la Roumanie pourrait devenir la porte vers l’Union européenne pour le gaz et l’énergie d’Azerbaïdjan. Le premier projet vise le contrat d’achat depuis ce pays d’un milliard de mètres cubes de gaz, à commencer par ce mois d’avril pour une période d’une année. Le deuxième concerne la construction en mer Noire de deux terminaux de gaz naturel liquéfié et le troisième – le développement d’un câble sous-marin de transport de l’énergie verte de la mer Caspienne, via la Roumanie, vers l’Europe. Aujourd’hui également, le président de la Chambre des Députés Marcel Ciolacu rencontre Sahiba Gafarova, mais aussi des membres de la direction de la compagnie pétrolière azérie d’Etat SOCAR.

    Syrie – Un avion C 130 Hercules des Forces aériennes roumaines a réalisé aujourd’hui une mission d’assistance humanitaire internationale à l’appui de la Syrie, pour le transport de médicaments et de produits sanitaires, dans le contexte des efforts visant à combattre les effets négatifs du tremblement de terre dévastateur du 6 février. Selon un communiqué du Ministère de la défense de Bucarest la mission a été réalisée à la demande du Département des Situations d’urgence de Bucarest et le don de médicaments a été effectué par le biais du ministère de la Santé, par des compagnies pharmaceutiques privées. La Roumanie continuera d’honorer ses engagements internationaux, pour être un partenaire solidaire des Etats confrontés à des situations majeures d’urgences – lit-on dans le communiqué.

    UE – La présidente de la Commission européenne rencontre aujourd’hui près de Londres le premier ministre britannique, Richi Sunak. Dans le cadre d’une déclaration commune, les deux responsables ont promis de coopérer pour résoudre toute dispute liée aux accords commerciaux impliquant l’Irlande du nord apparue après le retrait du Royaume Uni de l’Union européenne. La visite de Mme von der Leyen suggère que l’UE et le Royaume Uni étaient sur le point de sceller un accord – notent les agences de presse. Pour Rishi Sunak, un accord signifierait éviter une guerre commerciale avec Bruxelles. Des relations meilleures ouvrent aussi de nouvelles possibilités telles l’accès du Royaume Uni à Horizon, le programme de recherche de L’Union et une meilleure coopération avec la France pour arrêter la traite de personnes.

    Bruxelles – Un nouveau round de négociations entre la Serbie et le Kosovo est prévu pour aujourd’hui à Bruxelles, visant la normalisation de relations entre les deux parties. La réunion dont le médiateur a été le chef de la diplomatie européenne, Josep Borrell, implique aussi le président serbe, Aleksandar Vučić, et le premier ministre kosovare, Albin Kurti. Les point commun des deux parties est l’intention d’intégrer l’Union européenne pour bénéficier de toutes les avantages politiques et économiques qui y découlent, alors que le point faible est la position de la Serbie qui ne reconnait pas l’indépendance du Kosovo et la position du Kosovo de ne pas reconnaitre des organisations politiques minoritaires serbes sur son territoire.

    Météo – Il fait froid et le ciel est couvert sur la moitié nord de la Roumanie. Des chutes de neige sont signalées, alors que les maximas iront de 0 à 5 degrés. Malgré une baisse des températures sur le sud, les maxima sont toujours supérieures aux moyennes pluriannuelles et iront de 8 à 15 degrés. Des pluies sont signalées sur la majorité des régions du sud du pays.

    Varsovie – Le sportif roumain, Mircea Croitoru a remporté l’or dans la catégorie des plus de 100 kilogrammes ce dimanche à l’open européen de judo à Varsovie, en Pologne, après une victoire contre le slovaque Marius Fizel. Le sportif roumain a débuté dans les huitièmes par une victoire contre l’allemand Daniel Udsilauri, et a disposé dans les quarts de finale du monténégrin Anto Dubreta, pour battre en demi-finale le marocain Mohammed Lahboub.

  • 14.02.2023 (mise à jour)

    14.02.2023 (mise à jour)

    Séisme – Ce mardi, une nouvelle secousse de 5,7 sur l’échelle ouverte de Richter a eu lieu dans le sud de la Roumanie, à une profondeur de 28 km. Le tremblement de terre a été ressenti notamment à Targu Jiu, mais aussi à Bucarest. C’est le plus fort séisme des 5 dernières années de notre pays. Il a été suivi par deux répliques. De même, lundi, un tremblement de terre de 5,2 sur l’échelle ouverte de Richter s’est produit toujours dans le sud de la Roumanie, à 15 km de profondeur. Il a été ressenti en Bulgarie et en Serbie voisines, étant suivi de plusieurs répliques d’une intensité inférieure. Dans ce contexte, mais aussi vu les désastres sismiques en Turquie et en Syrie, le gouvernement de Bucarest est en train de se pencher sur plusieurs mesures visant à accélérer la mise en oeuvre du Plan national de consolidation des immeubles à haut risque sismique, dont la plupart sont à retrouver à Bucarest. Les autorités affirment que les programmes de consolidation visent tant les immeubles résidentiels que ceux publics, notamment les écoles, les maternelles et les hôpitaux. En attendant, les spécialistes affirment qu’en cas de tremblement de terre majeur, comme celui de 1977, d’une magnitude de 7,2, des centaines de bâtiments s’écrouleraient dans la capitale roumaine. A noter aussi qu’une centaine de séismes d’une magnitude de plus de 3 sur l’échelle ouverte de Richter sont rapportés chaque année en Roumanie.

    Espace aérien – Le système de surveillance aérienne de l’armée de l’air roumaine a détecté mardi, à midi, une cible aérienne de petites dimensions similaire à un ballon météorologique qui volait à une altitude de quelque 11 000 mètres au-dessus du sud-est de la Roumanie, informe le ministère roumain de la Défense. Dans ce contexte, les autorités roumaines sont appliqué toutes les procédures standard, dès le moment où l’objet a été détecté deux avions MIG 21 Lancer des Forces aériennes roumaines faisant partie du service de combat de la Police de l’air sous commandement de l’OTAN ayant été déployés depuis la base aérienne 86 de Fetesti vers la zone où la cible a été signalée. Les équipages n’ont pas confirmé la présence de la cible aérienne, ni visuellement, ni sur les radars se trouvant à bord. Les avions sont restés dans la zone une trentaine de minutes afin de pleinement clarifier la situation aérienne, avant de rentrer à la base. Le ministère roumain de la Défense rappelle que les Forces aériennes roumaines surveillent en permanence, en coopération avec les forces alliés l’espace aérien national et la zone de proximité.

    Moldova – La République de Moldova a fermé ce mardi pendant près de trois heures son espace aérien, les médias citent « des raisons sécuritaires » sans autres précisions sur toile de fond de tensions entre cette ex-république soviétique et Moscou. « Chers passagers, l’espace aérien moldave est actuellement fermé », a écrit mardi Air Moldova sur son compte Facebook, en annonçant l’arrêt des vols. Ensuite dans l’après-midi, l’Autorité aéronautique civile de la République de Moldova a annoncé l’ouverture de l’espace aérien de cet Etat. Ce mardi encore, Moscou a rejeté les accusations de la présidente moldave Maia Sandu, qui avait affirmé la veille, que les autorités de Moscou tenteraient dans la période à suivre de forcer le changement du pouvoir politique de Chisinau par des actions violentes censées déstabiliser la République de Moldova. « Ces accusations sont complètement fausses et non fondées », a déclaré la cheffe de la diplomatie russe, Maria Zakharova, dans un communiqué cité par les agences de presse internationales. De l’avis de Moscou, c’est l’Ukraine envahie par les troupes russes qui cause des tensions entre la Russie et la République de Moldova, estimant que c’est le président ukrainien Volodymyr Zelensky qui a lancé la théorie « du plan russe pour la déstabilisation de la Moldova ». Les réactions à ce sujet s’enchaînent. Depuis la Washington, le porte-parole du du Conseil de Sécurité nationale des Etats-Unis, John Kirby a qualifié de « profondément inquiétantes » les informations concernant un supposé complot russe contre le gouvernement de Chisinau. Il a pourtant avoué que le supposé complot n’a pas été confirmé de sources indépendantes, estimant que cela « n’était sans doute pas hors les limites du comportement russe ». Il a également réitéré le soutien de Washington pour le gouvernement et le peuple moldave. Rappelons-le, lundi, la présidente pro-occidentale de la République de Moldova, Maia Sandu avait déclaré que la Russie souhaitait utiliser des diversions, des attaques contre des institutions et des prises d’otages afin de « remplacer le pouvoir légitime de Chisinau par un pouvoir illégitime, qui puisse mettre ce pays à la disposition de la Russie, afin d’arrêter son processus d’intégration européenne, mais aussi pour que la République de Moldova puisse être utilisée par la Russie dans la guerre contre l’Ukraine».

    OTAN – Le ministre roumain de la Défense, Angel Tîlvar, participe ces mardi et mercredi, à Bruxelles, à la Réunion du Groupe de Contact pour l’Ukraine (en format Ramstein) et à la réunion des ministres de la Défense des Etats membres de l’OTAN. Selon un communiqué du ministère de la Défense de Bucarest, le chef de l’Etat-major de la Défense, le général Daniel Petrescu, sera lui aussi présent à la Réunion du Groupe de Contact pour l’Ukraine. Puis, les pourparlers des ministres alliés porteront principalement sur le soutien offert à l’Ukraine et la mise en œuvre des décisions prises lors du Sommet de l’OTAN de Madrid de l’année dernière, ainsi que sur les préparatifs du Sommet de Vilnius l’été prochain. A l’agenda des responsables des pays-membres de l’OTAN également : comment de partager de manière équitable les responsabilités au niveau des alliés et les moyens de renforcer l’Engagement pour les investissements dans la défense, précise le même communiqué.

    Ambassadeurs – La nouvelle ambassadrice des Etats-Unis en Roumanie, Kathleen Ann Kavalec, a présenté ce mardi, à Bucarest, ses lettres d’accréditation. La diplomate américaine a été reçue par le président roumain Klaus Iohannis. Arrivée en Roumanie le jeudi dernier, Son Excellence Kathleen Ann Kavalec a été déjà reçue par le chef de la diplomatie roumaine, Bogdan Aurescu. Et c’est toujours ce mardi que le président roumain a reçu les ambassadeurs de Turquie, de Slovaquie et du Mexique, qui ont présenté eux aussi leurs lettres d’accréditation.

    Aide humanitaire – La Roumanie a envoyé mardi deux avions militaires de transport, avec à bord des produits nécessaires à la population syrienne touchée par les séismes de la semaine dernière. Le premier se rendra à Gaziantep en Turquie, le second atterrira à Beyrouth, au Liban. Cela, parce que la Syrie fait l’objet de plusieurs sanctions internationales à cause de sons régime autoritaire, qui n’a demandé de l’aide qu’il y a quelques jours. Par ailleurs, lundi, un 2e train de la Société roumaine des chemins de fer comportant une vingtaine de wagons des produits de première nécessité est parti de Bucarest pour la Turquie. Le premier train roumain transportant de tels produits y était arrivé le 11 février. En même temps, une équipe du Centre d’éducation canine de Craiova (sud) s’est rendue en Turquie. La Roumanie continue donc d’aider ce pays dévasté par les séismes, la semaine dernière. Déjà, plusieurs équipes de sauveteurs roumains sont sur place et de nombreux Roumains ont répondu aux appels de l’Ambassade de Turquie offrant leur aide.

    Séismes – Le PE vient d’adopter la déclaration appelée « La réponse européenne à la tragédie qui a frappé la Turquie et la Syrie », en signe de solidarité les victimes des tremblements de terre du 6 février dernier. La déclaration a été présentée par la présidente du PE, Roberta Metsola, qui a précisé que le Mécanisme européen de protection civile avait été activé, des aides ayant été tout de suite envoyées sur place. Pour sa part, le commissaire européen à la gestion des crises, le Slovène Janez Lenarčič, a annoncé l’organisation, le mois prochain, d’une conférence des donateurs pour la reconstruction. Les députés européens ont observé une minute de silence à la mémoire des victimes. Entre temps, sur le terrain, les équipes d’intervention poursuivent la recherche des survivants, mais 8 jours après le désastre, les chances d’en trouver sont de plus en plus réduites. Le bilan des victimes a dépassé les 31 000 morts en Turquie et 5 700 en Syrie.

    Timisoara – Timisoara, ville de l’ouest de la Roumanie, se prépare pour l’ouverture officielle de son programme en tant que Capitale européenne de la culture 2023. A compter de ce vendredi, 17 février, les plus grandes personnalités du théâtre, du cinéma et de la musique internationale et locale sont attendues à Timisoara. Le spectacle marquant le lancement du programme a été réalisé par Bobi Pricop, un des metteurs en scène les plus en vogue actuellement en Roumanie et collaborateur des plus grands théâtres à travers le pays. De même, sur la scène installée Place de l’Union de Timisoara, monteront ce vendredi plusieurs artistes importants, dont la chanteuse hip-hop Aliona Aliona d’Ukraine. Le spectacle se poursuivra avec des moments d’acrobatie et de la musique rock. Samedi, le fameux compositeur suédois-britannique Jay-Jay Johanson donnera un concert dans la Salle du Palais de la Culture.

    Météo – Les températures seront légèrement à la hausse en Roumanie dans les jours à venir. Les chutes de neige seront assez isolées et limitées à l’arc des Carpates, alors que la pluie sera au rendez-vous sur le reste du territoire. Les minimas iront de -8 à 2 degrés et les maximas de 2 à 12 degrés.

  • 13.01.2023

    13.01.2023

    Viroses – Le nombre de cas d’infections respiratoires rapportés en Roumanie du 2 au 8 janvier s’est élevé à 102 884, alors que la semaine précédente celui-ci était de 74 567 cas enregistrés durant la semaine précédente, selon les chiffres de l’Institut national de santé publique. Y sont touchés aussi les enfants, qui arrivent à être hospitalisés avec des diagnostics de pneumonie. Par ailleurs, 15 décès des suites de l’infection au virus de la grippe ont également été rapportés. Les cas d’infection amplifient la crise provoquée par l’absence des pharmacies de certains médicaments utilisés dans le cas d’infections respiratoires.

    Schengen – L’adhésion à l’espace Schengen de libre circulation européenne est une priorité majeure pour la Roumanie a déclaré le ministre roumain des Affaires Etrangères, Bogdan Aurescu, hier à Bucarest à l’occasion du lancement officiel de la présidence suédoise de l’UE. Dans ce dossier, la Roumanie compte sur l’appui de la Suède, en tant que médiateur, a dit le chef de la diplomatie de Bucarest. L’ambassadrice de la Suède à Bucarest, Therese Hydén, a affirmé que le dossier Schengen figurera à l’agenda d’une réunion officielle lorsque l’Autriche ne s’opposera plus à l’adhésion de la Roumanie et les Pays-Bas à l’adhésion de la Bulgarie.

    Visite – Le premier ministre roumain, Nicolae Ciucă a rencontré hier à Bucarest, Alfonso Garcia Mora, le vice-président de l’International Financial Corporation. Membre du groupe de la Banque mondiale et spécialisé dans le financement du secteur privé, l’IFC a développé en Roumanie le plus important volume des investissements de la région, plaçant la Roumanie parmi les dix plus importants bénéficiaires au niveau mondial, précise l’exécutif de Bucarest. Le premier ministre a expliqué que selon les analyses de Harvard, la Roumanie est 19e au monde dans le classement des économies les plus complexes et les plus sophistiquées et elle pourrait figurer au top 10 avant 2030. Selon les analyses réalisées au niveau gouvernemental, les investissements ont joué un rôle crucial dans la croissance économique enregistrée, cela nous encourage de continuer aux côtés de nos partenaires d’encourager les investissements, tels ceux publics que ceux privés. Parmi les avantages que la Roumanie possède figurent les ressources énergétiques, la main d’œuvre particulièrement bien préparée et une approche respectueuse des investisseurs au niveau de l’exécutif de Bucarest a déclaré Nicolae Ciuca.

    Inflation – Le taux annuel d’inflation a baissé en Roumanie de 16,8% en novembre à 16,4% en décembre 2022 sur le fond de la majoration du prix des produits alimentaires de 22,05%, des marchandises non-alimentaires de 14,95% et des services de 9,78%, selon les chiffres de l’Institut national de la statistique. En novembre dernier, la banque centrale roumain avait majoré à 16,3% ses prévisions sur le taux d’inflation en fin d’année et a estimé un taux d’inflation de 11,2% pour la fin 2023. Hier, le porte parole de la Banque nationale de Roumanie, Dan Suciu a annoncé que cette année la Roumanie éviterait la récession, malgré une croissance économique inférieure à celle de 2022. Selon le responsable de la Banque centrale roumaine, une baisse significative de l’inflation est prévue pour le troisième trimestre et par conséquent, la Roumanie aura une inflation à un chiffre seulement.

    Aide humanitaire – Une aide humanitaire américaine pour l’Ukraine est passée pour la première fois par le centre logistique roumain de Suceava, dans le nord, a annoncé l’ambassade des Etats Unis à Bucarest. Il s’agit d’une trentaine de camions chargés de vêtements, chaussures, produits d’hygiène personnelle, couches, et kits de premier secours. Ces aides fonds partie d’une campagne lancée au mois de mars 2022 dans l’Etat américain d’Utah.

    Fête de la culture nationale – La Roumanie célèbre ce 15 janvier la Fête de la culture nationale, à l’occasion de l’anniversaire de la naissance du poète Mihai Eminescu (1850 – 1889). Une multitude d’événements sont organisés partout en Roumanie, mais aussi dans l’espace virtuel. Plusieurs musées proposent des entrées gratuites ce dimanche alors que d’autres ont annoncé des programmes de visite prolongés. L’opéra national de Bucarest organise un concert spécial. Certaines institutions commencent la série d’événements dès aujourd’hui. La Bibliothèque nationale de Roumanie à Bucarest accueille un récital de poésie et de musique, alors que le musée national de la littérature roumaine à Iasi propose un atelier enligne sous le titre « l’époque d’Eminescu » qui invite les élèves à mieux connaitre le poète.

    AWACS – Des avions AWACS, de détection et de commandement aéroporté des Forces aériennes de l’OTAN se poseront mardi prochain sur la base 90 de transport aérien d’Otopeni, près de Bucarest, a fait savoir ce vendredi le ministère de la Défense. La base permanente de ces avions est l’Allemagne et leur déploiement en Roumanie vise à renforcer la posture défensive de l’Alliance dans la région de la mer Noire. Les avions AWACS devront effectuer dans la période qui suit des vols de reconnaissance sur le territoire des Etats membres de l’Alliance de l’Atlantique Nord. Oana Lungescu, porte-parole de l’OTAN a précisé que les avions AWACS peuvent détecter des avions en vol depuis une distance de plusieurs centaines de kilomètres et sont un instrument clé de la mission de dissuasion et de défense de l’OTAN. Elle a également ajouté que 180 militaires otaniens seraient également déployés sur la base aérienne d’Otopeni.

    Météo – Temps morose en Roumanie aujourd’hui avec un ciel couvert et des précipitations sur le sud, le centre et l’est du pays. Des pluies verglaçantes sont également possibles. Les maxima vont de 1 à 10 degrés alors qu’à Bucarest les maximas tournent autour des 5 degrés.

  • La Roumanie est mieux préparée à accueillir les réfugiés ukrainiens

    La Roumanie est mieux préparée à accueillir les réfugiés ukrainiens

    La plupart de ces réfugiés ont continué leur route vers des pays
    occidentaux mais une partie est restée en Roumanie. Depuis le début de l’invasion russe, l’Etat roumain a pris
    une série de mesures humanitaires, sociales et économique pour les soutenir.
    Cependant les citoyens, les Ong, les propriétaires d’hotels ou de restaurants
    ont également grandement contribué à aider les nouveaux venus à s’adapter à
    leur nouvelle réalité. Raed Arafat, le secrétaire d’Etat au ministère des
    affaires intérieures a déclaré à Suceava que, La Roumanie est mieux préparée à accueillir
    des réfugiés d’Ukraine, mais actuellement, nous n’enregistrons pas
    d’augmentation d’arrivée à la frontière.


    Le secrétaire d’Etat était présent, dimanche,
    lors de la cérémonie de remise de dons en provenance de France à destination de
    l’Ukraine, dans le centre logistique humanitaire de Suceava, fondé dans le
    contexte de la guerre russo-ukrainienne et coordonné par Bruxelles. A cette cérémonie,
    étaient également présents l’ambassadrice de France à Bucarest, Laurence Auer
    et l’ambassadeur ukrainien, Ihor Prokopchuk.

    Cette aide humanitaire est constituée d’un
    millier de tonnes de produits donnés à l’Ukraine par la France mais aussi de 15
    véhicules de pompiers et de secours amenés par les militaires de la sécurité
    civile française. Raed Arafat a dit son espoir que la situation s’améliore en
    Ukraine mais il n’existe à ce jour aucune certitude sur l’évolution de la
    situation dans les temps à venir. Il a déclaré, je cite : Nous espérons que (l’évolution)
    sera favorable pour l’Ukraine et que nous verrons la situation se calmer plutôt
    que s’aggraver. (Quoiqu’il arrive) Nous avons l’obligation de nous préparer
    pour l’avenir
    . Le secrétaire
    d’Etat au ministère des Affaires interieures a ajouté que si le nombre de
    réfugiés venait à augmenter de nouveau, les autorités seraient mieux préparées
    parce que mieux équipées. Il a entre autres mentionné l’augmentation du nombre
    de lieux d’hébergement et de centres de transit. D’autre part, Raed Arafat a
    affirmé qu’il n’y avait pas de risque sécuritaire pour les centres logistiques
    européens d’aide à l’Ukraine car ils contenaient du matériel civil. Il a
    précisé, je cite : C’est un centre logistique qui fonctionne sous la
    protection civile européenne. Nous allons continuer à le faire fonctionner.
    Nous venons d’en prolonger le fonctionnement jusqu’en mars prochain et nous
    pouvons prendre cette décision de prolongation autant de fois que nécessaire.

    A son tour, l’ambassadrice de France en Roumanie,
    Laurence Auer, a affirmé que son pays se tenait auprès du peuple ukrainien
    et que l’aide humanitaire distribuée par le centre logistique européen de
    Suceava avait pour but de faciliter la relance économique des villes détruites
    et des zones sinistrées d’Ukraine. Elle a précisé qu’il s’agissait de
    l’opération Un bateau pour l’Ukraine, lancée par le président français et
    soutenue par 1700 collectivités et environ 60 entreprises.



  • Aide humanitaire française sans précédent pour l’Ukraine

    Aide humanitaire française sans précédent pour l’Ukraine

    Les plus d’un millier de tonnes d’aide humanitaire que la France envoyera à l’Ukraine commencent à arriver au centre logistique de Suceava, dans le nord de la Roumanie. Il s’agit de l’aide humanitaire la plus importante envoyée par la France à l’Ukraine. Il s’agit entre autres de véhicules d’intervention, de médicaments et de rations alimentaires. Ces aides ont été acheminées à bord d’un navire qui a quitté le port de Marseille le 28 septembre pour arriver à Constante le 5 octobre. Le transfert des aides vers le centre logistique de Suceava se fait à l’aide d’un détachement de 34 sapeurs-pompiers et de deux marins pompiers français.

    En coopération avec les ambassades de France en Roumanie et en Ukraine, les dons seront distribués aux bénéficiaires ukrainiens dont le Service ukrainien d’urgences, le Ministère ukrainien de la Santé mais aussi les municipalités de Tchernihiv, Kharkiv, Odessa et Stryi.

    Les aides humanitaires sont constituées de :

    – 15 véhicules de pompiers et de sauvetage ukrainiens et 19 tonnes d’équipement spécifique.

    – 25 tonnes de médicaments et un véhicule médical doté d’un appareil mobile de radiologie qui permet à réaliser des examens médicaux sur le terrain.

    – 60 000 rations alimentaires, soit deux repas par ration, 48 tonnes d’aliments et 13 tonnes de lait.

    – 5 générateurs électrique, des matériaux de construction

    – Plus de 200 mètres de ponts d’urgence, utilisables pour des opérations de réhabilitation rapide des infrastructures civiles ukrainiennes.

    Cette opération appelée « Un bateau pour l’Ukraine » est coordonnée par le Centre de crise et de soutien du ministère français de l’Europe et des Affaires Etrangères. Ce transport maritime sans précédent est réalisé avec l’appui de la fondation CMA CGM.

  • Coordination européenne dans la crise ukrainienne

    Coordination européenne dans la crise ukrainienne

    L’agression militaire de la Russie contre l’Ukraine a déterminé les Etats européens à se préparer et à mettre en œuvre des mesures visant à gérer la situation provoquée par cette crise. C’est justement pour coordonner ces efforts que, mardi, le président du Conseil européen, Charles Michel, a tenu une réunion en visioconférence à laquelle a participé aussi le chef de l’Etat roumain, Klaus Iohannis.

    Cette visioconférence organisée en préparation de la réunion informelle du Conseil européen de jeudi et vendredi a réuni le premiers ministres néerlandais Mark Rutte, grec – Kyriakos Mitsotaskis, croate – Andrej Plenkovic et estonien – Kaja Kallas. Les pourparlers ont ciblé les efforts de gérer et appuyer les flux de réfugiés et les mesures d’assistance humanitaire pour l’Ukraine et la République de Moldova. Cette dernière se voit confronter à un afflux majeur de réfugiés ukrainiens. Également à l’ordre du jour : le renforcement de la dimension défensive de l’UE, la sécurité énergétique avec un accent particulier sur la réduction des dépendances, la diversification de l’approvisionnement et l’identification de solutions européennes à la flambée des prix de l’énergie.

    Le président roumain, Klaus Iohannis, a présenté les mesures entreprises par la Roumanie pour appuyer l’Ukraine voisine. Parmi elles, la décision d’accueillir un centre logistique pour la coordination et la collecte de l’assistance humanitaire internationale destinée à l’Ukraine et à la République de Moldova. Le premier convoi humanitaire partira vers l’Ukraine les prochains jours, a annoncé Klaus Iohannis, qui a également souligné l’appui que la Roumanie accorde à la demande d’adhésion de l’Ukraine, de la République de Moldova et de la Géorgie à l’UE. Pour ce qui est de la sécurité énergétique, le président Iohannis a évoqué des mesures à moyen et long terme qui visent à arrêter la dépendance envers la Russie et à diversifier les sources d’approvisionnement en énergie.

    Le chef de l’État roumain a souligné l’importance de l’interconnexion des États membres et a donné l’exemple de l’interconnecteur entre la Grèce et la Bulgarie ainsi que le gazoduc BRUA – Bulgarie-Roumanie-Hongrie-Autriche. Enfin, le président Iohannis a souligné l’importance de mettre à profit le potentiel des combustibles de transition dans la sécurité énergétique. Klaus Iohannis a également évoqué la situation des tarifs énergétiques qui demeure un sujet prioritaire du point de vue de leur impact sur la population et les économies dans leur ensemble, et le besoin d’identifier des solutions européennes censées protéger le consommateur. Par ailleurs, il a soutenu aussi le besoin de consolider le secteur de la défense au niveau européen et a annoncé la décision de Bucarest de porter le budget de la défense à 2,5 % du PIB l’année prochaine.

  • Bucarest – Ukraine

    Bucarest – Ukraine

    Il a participé à la réunion extraordinaire des ministres des AE des Etats de l’Alliance, à laquelle ont également pris part les chefs des diplomaties suédoise et finlandaise et le Haut représentant de l’UE pour les affaires étrangères et la politique de sécurité, Josep Borrell. Selon le ministère des Affaires étrangères de Bucarest, les discussions se sont concentrées sur l’agression militaire de la Russie contre l’Ukraine, l’impact de cette crise sur la sécurité dans le Voisinage oriental de l’Alliance, notamment dans la région de la mer Noire et au niveau européen et euro-atlantique, avec un accent sur les mesures censées consolider la posture de dissuasion et de défense sur le flanc est de l’OTAN. Le chef de la diplomatie roumaine a souligné les implications graves de sécurité, sans précédent, qui découlent directement de la décision de la Russie de violer l’ordre international fondé sur des règles, tant pour la région de la mer Noire qu’au niveau européen, euro-atlantique et mondial. Bogdan Aurescu a insisté sur la nécessité d’un renforcement substantiel, du moins à moyen terme, de a posture de dissuasion et de défense sur le flanc est, notamment à la mer Noire, par le déploiement de forces alliées. Il a plaidé de nouveau pour la création rapide du Groupe de combat de Roumanie. Le ministre roumain des Affaires étrangères a souligné la nécessité de continuer à soutenir l’Ukraine voisine et a présenté les mesures prises par Bucarest en ce sens, y compris la création d’un centre logistique régional pour collecter et faciliter le transit de l’aide humanitaire vers ce pays. Bogdan Aurescu a également fait état de l’importance de continuer à consolider le soutien accordé aux partenaires de l’Alliance — l’Ukraine, la République de Moldova et la Géorgie, afin d’accroître leur résilience.


  • La situation des réfugiés, sous la loupe des organisations internationales

    La situation des réfugiés, sous la loupe des organisations internationales

    La Roumanie deviendra un centre pour l’aide humanitaire accordée à l’Ukraine, ce qui permettra la collecte et le transport du don international vers les zones les plus touchées par la guerre. Parallèlement, les autorités accèderont aux fonds disponibles au niveau européen pour gérer la crise humanitaire d’Ukraine. Il s’agit du Fonds asile, migrations et intégration et du Fonds pour la gestion des frontières et des visas. C’est ce qu’a annoncé le président roumain, Klaus Iohannis, qui a reçu jeudi à Bucarest Ursula von der Leyen, présidente de la Commission européenne. Klaus Iohannis : « C’est un centre logistique pour l’aide humanitaire qui se mettra en place sous l’ombrelle RescEU, soit l’aide humanitaire européenne. La Roumanie jouera évidemment le rôle d’hôte et fera la plus grande partie des tâches. Le centre commencera à travailler par étapes. Nous commencerons par un centre qui recevra les premières aides et se développera par la suite. Finalement, ce sera une entreprise très étendue et très compliquée, puisqu’il travaillera avec tous les acteurs impliqués dans l’aide humanitaire », a déclaré Klaus Iohannis.

    La Roumanie est un exemple de solidarité en Europe, a affirmé la présidente de la Commission européenne, qui a également apprécié l’implication du grand public dans le problème des réfugiés. Ursula von der Leyen : « La Roumanie a offert un exemple touchant pour tout le monde. Lorsque la guerre a démarré, la Roumanie a aidé tous les réfugiés du poste-frontière de Siret, offrant des couvertures, de l’eau, de la nourriture, du lait formule pour les nouveau-nés. Les Roumains ont ouvert les portes de leurs propres maisons aux réfugiés. Non seulement que la Roumanie reçoit dans ses maisons les réfugiés, mais elle aide aussi la République de Moldova, et je vous remercie de tout mon cœur pour l’exemple que vous avez donné », a déclaré Ursula von der Leyen.

    Conformément à l’Organisation des Nations Unies, au moins un million d’habitants d’Ukraine ont quitté leur pays en seulement sept jours, et la Roumanie a fourni abri et aliments pour nombre d’entre eux. Parallèlement, les autorités de Bucarest annoncent que plus de 1 400 ressortissants ukrainiens ont demandé l’asile en Roumanie depuis le début du conflit, il y a plus d’une semaine. Jeudi à Bucarest, le Haut-Commissaire de l’ONU pour les réfugiés, Filippo Grandi, a salué la réaction rapide des autorités roumaines et les efforts d’aider les réfugiés ukrainiens. Il a précisé que le temps était venu de réduire au silence les armes, pour que l’assistance humanitaire puisse arriver à sauver des vies à l’intérieur de l’Ukraine aussi.

    Rappelons que l’Assemblée générale des Nations Unies a adopté en début de semaine, à une large majorité, une résolution demandant à la Russie de cesser immédiatement l’utilisation de la force en Ukraine. « Les civils et l’infrastructure civile devraient être protégées et ménagées. Enfin, l’accès devrait être assuré à ceux qui délivrent de l’assistance aux personnes touchées par la guerre. Si cela ne se réalise pas, le niveau déjà extraordinaire de la souffrance humaine ne fera que s’aggraver », a déclaré le Haut-Commissaire de l’ONU.

  • 03/03/2022

    03/03/2022

    Ursula von der Leyen – Le président de la Roumanie, Klaus Iohannis, a discuté, jeudi, à Bucarest, avec la présidente de la Commission européenne, Ursula von der Leyen, de l’intensification du soutien humanitaire pour l’Ukraine voisine. Le chef de l’Etat a précisé que l’on œuvre pour rendre opérationnel le plus vite possible le centre logistique accueilli sur son territoire pour permettre la collecte et le transport de dons internationaux en aide humanitaire à l’Ukraine envahie par els troupes russes. Il a annoncé que la Roumanie avait l’intention d’accéder aux fonds disponibles au niveau européen, afin de gérer au mieux les flux massifs de réfugiés présents sur son territoire. A son tour, la cheffe de la Commission européenne a affirmé que la Roumanie avait fourni un exemple pour le monde entier, par sa mobilisation rapide afin d’aider les réfugiés ukrainiens. Elle a également mentionné les sanctions très dures mises en place par la communauté internationale à l’encontre de la Russie, qui ont eu un impact sur l’économie. Le Haut Commissaire des Nations Unies pour les Réfugiés, Filippo Grandi, est également présent à Bucarest aujourd’hui.



    Bruxelles — Une réunion des ministres de l’Intérieur de l’Union européenne se tient aujourd’hui à Bruxelles, afin d’établir un plan d’action commun pour les réfugiés d’Ukraine. Selon les Nations Unies, 1 million d’Ukrainiens ont quitté leur pays depuis le début de l’invasion russe, et la plupart d’entre eux sont arrivés dans les États voisins : la Pologne, la Roumanie, la Slovaquie et la Hongrie. Selon les plans, les réfugiés ukrainiens se verront accorder des permis de séjour et un accès à l’emploi, aux soins de santé et à l’éducation. La nouvelle législation, dont la création est en cours pour gérer les flux massifs de personnes, s’appliquera dans tous les pays de l’UE. Une fois adoptée, la protection temporaire des réfugiés durera un an et pourra être prolongée jusqu’à trois ans.



    Ukraine – La guerre de la Russie contre l’Ukraine se poursuit jeudi, au huitième jour après son début, avec des troupes d’occupation bombardant des quartiers résidentiels dans les grandes villes. Une délégation ukrainienne est partie pour une deuxième série de pourparlers avec des responsables russes sur le cessez-le-feu. À Kiev et dans d’autres grandes villes, les bombardements destructeurs se sont poursuivis, sans mouvements de troupes importants, probablement en raison de problèmes logistiques, selon les analystes. Moscou intensifie ses efforts pour occuper la capitale, et le convoi blindé russe de plusieurs dizaines de kilomètres de long continue de se tenir près de Kiev. La ville méridionale de Kherson, conquise par l’armée russe, ouvre la voie à l’offensive terrestre vers Odessa. Sur la mer d’Azov, l’armée russe a capturé un autre port ukrainien clé, Berdiansk, et attaque toujours avec une intensité accrue le dernier grand port ukrainien en mer d’Azov, Marioupol. Bien que la Russie annonce des « frappes d’armes de haute précision », de très nombreux bâtiments civils ont été bombardés. Selon l’ONU, 227 civils ont été tués au cours des cinq premiers jours de l’invasion russe en Ukraine, mais leur nombre augmente de jour en jour. Les autorités ukrainiennes ont annoncé leur propre bilan des victimes civiles causées par l’invasion russe, citant au moins 2 000 civils morts. La Cour pénale internationale a annoncé « l’ouverture immédiate » d’une enquête sur la situation en Ukraine, où des crimes de guerre auraient été commis, après avoir reçu le feu vert de 39 États, dont la Roumanie. L’Ukraine n’a pas signé le Statut de Rome, le traité international qui a créé la Cour pénale internationale, mais a officiellement reconnu la compétence de la Cour pour les crimes commis sur son territoire.



    Gouvernements – Les gouvernements roumain et polonais ont aujourd’hui à Varsovie une réunion conjointe. A l’agenda – des projets bilatéraux et la situation en Ukraine. Le premier ministre roumain Nicolae Ciucă a souligné que la réunion conjointe revêt une importance particulière dans le contexte international actuel, à la fois pour renforcer les relations entre la Roumanie et la Pologne et pour le problème de sécurité en Europe de l’Est, après l’invasion russe en Ukraine. Une série d’accords bilatéraux seront signés à l’occasion. La Roumanie et la Pologne coopèrent à la fois au sein de l’OTAN et de l’UE ainsi que dans des formats régionaux, tels que l’Initiative des Trois mers, qui réunit 12 États entre la mer Adriatique, la mer Baltique et la mer Noire, et Bucarest 9, qui est une initiative des présidents Klaus Iohannis et Andrzej Duda. Aujourd’hui, 101 ans se sont écoulés depuis la conclusion de la Convention défensive roumano-polonaise, la première alliance de sécurité régionale signée par la Roumanie après la Première Guerre mondiale. Cette alliance a été l’axe autour duquel les relations de l’entre-deux-guerres entre les deux États se sont développées.



    Chasseur et hélicoptère – Le pilote d’un avion militaire roumain MiG-21 LanceR et sept soldats envoyés pour le retrouver, dans une opération de recherche et de sauvetage, avec un hélicoptère IAR 330-Puma, ont perdu la vie mercredi soir. Les aéronefs ont été impliqués dans des accidents distincts. Le chasseur du MiG était en patrouille aérienne lorsqu’il a disparu des radars, dans le sud-est de la Roumanie. Le pilote de l’hélicoptère IAR 330-Puma, envoyé pour le retrouver, a signalé du mauvais temps et avait été rappelé à la base avant de s’écraser, a déclaré le ministère de la Défense. La Roumanie, membre de l’OTAN, dispose actuellement de moins de deux escadrilles complètes d’avions de chasse MiG-21 LanceR, ainsi que des 17 F-16 récemment achetés, pour ses propres missions de police aérienne et de combat. D’origine soviétique, le MiG-21 est en service depuis plus de 40 ans et a été modernisé il y a environ 20 ans. Les hélicoptères IAR 330-Puma volent également depuis près de 40 ans, et ont été modernisés ces dernières années.



    Covid – L’épidémie de Covid poursuit sa tendance à la baisse en Roumanie. Jeudi, plus de 5 950 nouveaux cas ont été rapportés, et 114 décès, dont 9 plus anciens. Le nombre de patients hospitalisés en soins intensifs a également diminué, il y en a environ 850 à l’heure actuelle. En termes de vaccination, le dernier rapport indique que seulement environ 700 personnes ont reçu la première dose en 24 heures. Le ministre roumain de la Santé, Alexandru Rafila, a présenté une série de propositions visant à assouplir les restrictions anti-COVID. Il s’agit notamment de renoncer à l’obligation de porter le masque à l’extérieur, de l’accès sans certificat Covid aux centres commerciaux, hôtels, restaurants ou institutions publiques, de l’augmentation du taux d’occupation des cinémas, des salles de sport et de spectacles et de la possibilité d’organiser des événements privés avec un plus grand nombre de participants.



    Tennis – La joueuse de tennis roumaine Sorana Cîrstea s’est qualifiée mercredi dans les quarts de finale du tournoi WTA 250 à Lyon, après avoir disposé de la Suisse Stefanie Voegele en deux sets. Cîrstea, la deuxième favorite, affrontera la Hongroise Anna Bondar en quarts de finale. Le seul duel entre Cîrstea et Bondar a été remporté par la Roumaine. En double, Monica Niculescu et la Russe Alexandra Panova se sont qualifiées en demi-finales.


  • Afghanistan, 20 ans plus tard

    Afghanistan, 20 ans plus tard

    Pour rappel, les troupes américaines et leurs alliés de l’OTAN étaient intervenus peu après et en réponse aux attentats du 11 septembre 2001, et ont achevé leur retrait total fin août. Le retrait annoncé des troupes étrangères avait été accueilli dans la liesse par les militants islamistes, ce qui, avec la dégradation accélérée de la situation sur le terrain, continue de questionner sur l’avenir du pays. Cette évolution était-elle prévisible ? Décodage de la situation afghane avec l’analyste militaire Radu Tudor, invité sur les ondes de Radio Roumanie :



    « Elle était tout à fait prévisible. Cette mission, que je considère à succès pendant plus de 20 années, d’abord sous commande américaine, lorsqu’elle s’appelait Enduring Freedom, impliquant par la suite l’ONU et la coordination de l’OTAN, cette mission donc était parvenue à éliminer la présence d’Al-Qaïda sur le terrain. Elle était parvenue à éliminer le cerveau des attentats du 11 septembre, Oussama ben Laden. Et enfin, et c’est l’élément le plus important peut-être, elle était arrivée à offrir une certaine stabilité et prospérité, un certain accès aux bienfaits de la modernité à la société afghane. Eh bien, cette mission s’était finalement heurtée à un plan de retrait extrêmement mal ficelé. Il s’agit des décisions peu réfléchies prises par les deux dernières administrations américaines, tant celle de M Trump que celle de M Biden. Des décisions irréfléchies, et qui ont eu pour effet d’instiller un sentiment d’échec dans le chef de l’opinion publique. On constate l’émotion ressentie par l’opinion devant les images et les nouvelles en provenance d’Afghanistan. C’est la fin malheureuse d’une mission, certes très difficile, mais nécessaire, et avec un bon bilan pour la stabilisation de l’Afghanistan. Voyez-vous, l’effroi que la poussée des talibans inspire ne fait que réconforter l’idée qu’il s’était agi d’une guerre qu’il fallait mener. Mais la réalité, c’est qu’il fallait aussi y mettre un terme un jour. Il ne s’agit pas seulement du prix de cette mission, du coût en vies humaines, en termes militaires et financiers, mais aussi du fait qu’il fallait laisser l’Afghanistan prendre son sort entre ses propres mains ».



    Certes, des alternatives existaient à la formule de retrait choisie par l’administration américaine. Le président Biden aurait pu prolonger le mandat de ses troupes, par exemple jusqu’au mois de septembre 2022, et conditionner ce retrait par un accord scellé entre le gouvernement afghan et les talibans, comme l’affirme Nargis Nehan, ancienne membre du gouvernement de Kaboul, renversé par les talibans. Elle ne se prive pas de charger l’administration américaine, qualifiant d’« irresponsable » le plan de retrait mis en œuvre. Et de poursuivre, dans l’interview qu’elle avait donnée à l’AFP, 6 jours après s’être échappée d’Afghanistan, je cite : « Les Etats-Unis ont bien été capables d’y rester pendant 20 ans. Une année de plus ou de moins n’aurait pas eu d’impact, d’un point de vue financier et politique, pour les Américains ».



    Nargis Nehan déplore ce qu’elle appelle le gaspillage de plus de 2 000 milliards de dollars et de tant de vies humaines, qui représente le coût de l’opération payé par la communauté internationale en Afghanistan. Et de renchérir : « Le sentiment d’avoir été abandonnés, ignorés, trahis, tout cela ne fait qu’accroître la rancune envers la communauté internationale. Et je crains que cela ne renforce l’extrémisme en Afghanistan », avait-elle poursuivi.



    Pour sa part, le secrétaire général de l’ONU, Antonio Guterres, avertit : « Une catastrophe humanitaire pointe à l’horizon », tirant la sonnette d’alarme devant la menace d’un effondrement total des services de base dans le pays. Le patron de l’ONU rappelle dans le contexte que, je cite, « près de la moitié de la population afghane dépend de l’aide humanitaire pour sa survie », et que « les enfants, les femmes et les hommes d’Afghanistan ont besoin plus que jamais de la solidarité de la communauté internationale ».



    Quant aux talibans, ils s’étaient engagés à garantir la sécurité des équipes d’aide humanitaire dans le pays, ainsi que l’accès de l’aide humanitaire. Ils avaient par ailleurs clamé à cor et à cri vouloir fonder un régime qui soit reconnu tant par la communauté internationale que par le peuple afghan. Dans sa première intervention suivant la prise du pouvoir, un des porte-paroles des talibans a déclaré que la liberté de la presse et le droit des femmes seraient respectés, selon les préceptes de la loi islamique, sans plus de précisions sur ce que cela représentera dans les faits. Il est vrai que les restrictions imposées par les talibans aux femmes s’étaient relaxées dès 2001, alors même que la communauté internationale poursuivait toujours la guerre contre le pouvoir taliban de l’époque. Le droit des femmes, promu par ladite communauté, avait été consolidé par la suite dans les textes, durant ces 20 ans. En 2009, la législation visant l’élimination de la violence faite aux femmes avait mis hors la loi le viol, le mariage forcé, ouvrant grand aux femmes les portes des universités et du marché du travail. Mais aujourd’hui, les femmes afghanes craignent que les droits acquis durant ces 20 années ne soient jamais recouvrés, en dépit des déclarations des talibans selon lesquelles « les écoles seront ouvertes, et les filles et les femmes iront à l’école, en tant qu’enseignantes et en tant qu’élèves ».



    Entre temps, l’Europe s’attend à une migration afghane qui mettra à rude épreuve ses capacités d’accueil, mettant sous pression les systèmes publics. La crise de 2015, lorsque l’Europe a dû faire face à l’assaut des réfugiés clandestins chassés par la guerre de Syrie, est encore dans toutes les mémoires. Et même si les deux situations ne sont pas comparables, l’Europe doit s’organiser, demeurer vigilante face aux risques terroristes que la prise du pouvoir par les talibans en Afghanistan ne fait que renforcer.


    (Trad. Ionut Jugureanu)

  • 29.05.2021

    29.05.2021

    Coronavirus – De nouveaux marathons de vaccination ont lieu dans toute la Roumanie en cette fin de semaine. A Bucarest, par exemple, c’est la deuxième étape d’un événement de ce type – les personnes ayant reçu la première dose début mai sont attendues pour recevoir leur rappel avant lundi matin. Des personnes n’ayant pas reçu la première injection sont également attendues. A Braşov, dans le centre du pays, une caravane de la vaccination se rendra durant cinq jours dans différents endroits de la ville, marchés ou autres coins populaires. A Petroşani, dans la région minière de la Vallée du Jiu, on a ouvert un vacci-drive. Dans les dernières 24 heures, près de 70.000 personnes ont été vaccinées contre la Covid-19 et 265 ont été testées positives au Sars-Cov-2.

    Vaccination – L’Agence européenne des médicaments a approuvé hier l’utilisation du vaccin anti-Covid Pfizer/BioNTech pour les 12-15 ans. La Roumanie devrait proposer les premiers rendez-vous pour ce groupe d’âge à partir de la semaine prochaine, a annoncé le coordinateur de la campagne nationale de vaccination Valeriu Gheorghiţă. Pfizer/BioNTech devient ainsi le premier vaccin à être autorisé pour les adolescents au sein des 27 pays de l’Union européenne. Le vaccin est « bien toléré » par les jeunes et il n’y a « pas d’inquiétudes majeures » concernant d’éventuels effets secondaires, a assuré Marco Cavaleri, responsable de la stratégie vaccinale de l’Agence européenne des médicaments, qui recommande aux Etats membres de décider les modalités et le calendrier de la vaccination des adolescents.


    Economie – Le Fonds monétaire international estime qu’en 2021 la Roumanie connaîtra une croissance économique de 7%, soit trois points de pourcentage de plus rapporté aux estimations précédentes. Le déficit budgétaire est revu à la baisse, 6,8% contre 7,2% initialement. Les prévisions du FMI placent ainsi la Roumanie en tête de la croissance économique dans l’UE cette année, écrit le premier ministre roumain Florin Cîţu sur sa page Facebook. D’après M. Cîţu, on commence à voir les résultats des réformes menées par le gouvernement, et ce n’est que le début d’une très bonne période pour les Roumains.

    Diplomatie – La Roumanie a fait don à la région de Tchernivtsi, en Ukraine, de 40 tonnes d’équipements de protection médicale (masques, combinaisons, visières et désinfectants) afin de la soutenir dans la lutte contre le coronavirus. L’aide de 1,2 millions d’euros est destinée au personnel médical de cette région située à la frontière nord de la Roumanie et où vit une minorité roumaine. Selon le secrétaire d’Etat auprès du ministère roumain des Affaires étrangères Dan Neculăescu, présent à la cérémonie de remise de dons, « la pandémie de Covid-19 est un défi global, qui ne connaît pas de frontières ». De son côté, le vice-ministre ukrainien des Affaires étrangères Vasyl Bodnar a souligné que « l’aide humanitaire accordée à l’Ukraine représente un fort signal de solidarité de la part d’un pays qui n’est pas seulement notre voisin, mais aussi un membre important de l’Union européenne et de l’OTAN ».

    Tennis – La joueuse roumaine de tennis Sorana Cîrstea rencontre aujourd’hui, dans la finale des Internationaux de Strasbourg, la Tchèque Barbora Krejčíková, cinquième tête de série du tournoi. Dans les demi-finales, Cîrstea a vaincu la Polonaise Magda Linette, score 3-6, 6-4, 6-2. La Roumaine a disputé six finales jusqu’à présent dans sa carrière et en a remporté deux, celle de Tashkent en 2008 et celle d’Istanbul le mois dernier.

    Météo – Ciel couvert et pluies aujourd’hui sur la Roumanie, notamment en montagne, dans le nord-ouest, le nord et le centre du territoire. Toutefois, les températures continuent de grimper, les maximales allant, dans la journée, de 16 à 26°. 19° et un ciel couvert à midi à Bucarest.

  • 28.04.2021 (mise à jour)

    28.04.2021 (mise à jour)

    Coronavirus en Roumanie – En Roumanie, le nombre de nouveaux cas de Covid 19 est toujours à la baisse par rapport à la situation d’il y a quelques semaines, avec un quelqu plus de 2200 contaminations en 24 heures rapportées mercredi. Moins de 10.000 personnes sont hospitalisées en ce moment, dont quelque 1300 en soins intensifs. Depuis le début de la pandémie en Roumanie le nombre total des malades de Covid a dépassé un million 50 mille personnes infectées et alors que celui des décès est de 27.800. Pour ce qui est du taux d’infection, la moyenne nationale dépasse légèrement les 2 cas par mille habitants en 14 jours et les seules zones rouges – Bucarest, les départements d’Ilfov et de Cluj dépassent de peu le seuil des 3 cas par mille habitants. Le président roumain, Klaus Iohannis, a appelé une nouvelle fois la population à se faire vacciner, soulignant que c’était l’unique moyen de mettre fin à la pandémie.

    Vaccination – De nouveaux centres de vaccination devraient ouvrir dans les jours à venir en Roumanie afin d’accélérer la campagne de vaccination. Jeudi, le premier centre du type « vaccidrive » de Bucarest sera ouvert pour que la population puisse se faire vacciner sans prise de rendez-vous et depuis son automobile. Qui plus est, du 7 au 9 mai un marathon de la vaccination sera organisé dans la Capitale, à l’exemple de celui de Timisoara tenu le weekend dernier. A présent, un millier de centres de vaccination anticovid sont ouverts en Roumanie, avec une capacité d’immuniser 120 mille personnes par jour. Jusqu’ici quelque 3,2 millions de Roumains ont été immunisés.

    Inde – La Roumanie se joint aux pays qui ont décidé d’accorder une aide humanitaire à l’Inde, pays sévèrement touché par une nouvelle vague de Covid-19. Un avion Spartan des Forces Aériennes Roumaines y transportera 80 concentrateurs d’oxygène, 75 bouteilles d’oxygène médical et 20 dispositifs pour l’oxygénothérapie. Selon le ministère de la Défense de Bucarest, les équipements fournis par la Roumanie arriveront les premiers à New Delhi et seront suivis par des transports d’équipements et de médicaments envoyés par d’autres Etats membres de l’UE, dans le cadre du Mécanisme européen de protection civile, récemment activé au niveau de l’espace communautaire. Notons que l’Inde enregistre des chiffres quotidiens record de contamination au coronavirus et de décès : plus de 360 000 nouveaux cas et plus de 3000 morts en 24 heures seulement.

    Décisions – Deux projets visant la réparation et la modernisation des chemins de fer roumains ont été approuvés mercredi par l’Exécutif de Bucarest, ainsi qu’un crédit de 150 millions d’euros auprès la Banque internationale pour la reconstruction et le développement, censé aider à réformer le système sanitaire. Ce mercredi encore, le gouvernement roumain a approuvé un décret d’urgence visant à protéger les travailleurs roumains à l’étranger et à lutter d’une manière plus efficace contre les cas de placement illégal de la main d’œuvre. Ce qui plus est, l’acte normatif se propose de prévenir et de réduire les éventuels effets provoqués par des situations de force majeure et de crise sanitaire.

    Minorités – Le ministre roumain des Affaires Etrangères, Bogdan Aurescu a effectué mercredi une visite de travail à Gyula, en Hongrie, où vit une importante communauté roumaine. Il s’y entretenu avec son homologue Péter Szijjártó. Les deux responsables ont signé un protocole de coopération sur des questions liées aux minorités nationales, ayant pour objectif la création de deux nouveaux points de passage de la frontière. A cette occasion, le ministre Aurescu a déclaré que Bucarest s’attendait à ce que la partie hongroise soutienne financièrement l’enseignement en langue roumaine, qu’elle développe le réseau d’écoles et de lycées roumains et accorde un terrant à l’Evêché de l’Eglise Orthodoxe Roumaine à Budapest. Les discussions entre Bogdan Aurescu et Péter Szijjártó ont également porté sur l’embauche de personnel parlant le roumain par les institutions publiques des localités où vit la minorité roumaine, sur la restauration des églises roumaines de Hongrie et sur les manières d’encourager et de financer la presse écrite et audiovisuelle en langue roumaine pour les communautés roumaines du pays voisin. Lors de sa visite à Gyula, le ministre roumain Bogdan Aurescu s’est également entretenu avec des représentants de la communauté roumaine de Hongrie sur la protection et la promotion de leurs droits identitaires, ethniques, linguistiques, culturels et religieux.

    Chisinau – La présidente de la République de Molodva voisine, la pro-européenne Maia Sandu a signé le décret portant dissolution du Parlement de Chinsiau et a convoqué les élections législatives anticipées le 11 juillet prochain, fait savoir Radio Chisinau. Cette décision survient quelques heures après que la Cour Constitutionnelle de la République de Moldova ait déclaré non constitutionnelle la décision du Parlement qui mettait en place l’état d’urgence pendant 60 jours, jusqu’au 30 mai, période durant laquelle il était impossible de dissoudre le Législatif et implicitement de convoquer des élections parlementaires anticipées.

    Tennis – Deux sportives roumaines
    jouent jeudi au premier tour du tournoi WTA de 1000 de Madrid. Simona Halep (n°3
    mondiale), qui a déjà remporté deux fois le trophée de Madrid, affrontera l’Espagnole
    Sara Sorribes Tormo. De même, Sorana Cîrstea, qui vient de remporter le titre
    du tournoi d’Istanbul, jouera contre Jessica Pegula des Etats-Unis. Mercredi,
    deux autres roumaines ont accédé au tableau principal de la compétition
    espagnole : Ana Bogdan et Irina Begu.

    Emetteur en panne – Amis des ondes courtes, l’émetteur en OC de Galbeni (est) est à nouveau fonctionnel, fait savoir la compagnie Radiocom responsable de l’émission des programmes de RRI. Par contre, l’émetteur de Ţigăneşti (Près de Bucarest) est toujours en panne et ne pourra pas transmettre les émissions en français vers le Montréal, l’Afrique Centrale et le Maghreb. Nous vous tiendrons au courant de la situation et nous vous invitons à nous suivre entre temps sur notre site, à la rubrique Ecoutez RRI, via l’application RRI ou bien par satellite.

    Météo – Dans les 24 prochaines heures les températures seront à la hausse partout en Roumanie. On n’attend que des pluies éparses sur le sud et le sud-est. Les maxima iront de 14 à 23 degrés.

  • Nouvelle aide pour la République de Moldova

    Nouvelle aide pour la République de Moldova

    La Roumanie a envoyé un nouveau lot
    de 132.000 doses de vaccin en République de Moldova, pour aider cet État à population roumanophone
    majoritaire à combattre la Covid-19. Le gouvernement de Bucarest a approuvé le
    document par lequel cette aide humanitaire gratuite va à l’Agence nationale de
    la santé publique du pays voisin, pour l’aider à gérer l’épidémie de Covid-19. Les
    doses de vaccin sont achetées par le ministère roumain de la santé et livrées
    par les laboratoires AstraZeneca, après l’activation du Mécanisme de protection
    civile de l’Union européenne. Le transport a été assuré par les moyens de l’Inspection
    générale des situations d’urgence, composante du ministère roumain de l’intérieur.
    L’aide humanitaire offerte à la République de Moldova, sous forme d’équipements
    médicaux et de vaccins contre le coronavirus, fait partie du paquet de soutien
    annoncé par le chef de l’État roumain, Klaus Iohannis, lors de sa visite à Chișinău, en décembre
    dernier, peu après l’installation de la présidente moldave élue, Maia Sandu.

    Début
    février 2021, l’Inspection générale des situations d’urgence de Bucarest, en
    tant que point de contact national, avait reçu, via le Centre de coordination
    de la réaction d’urgence (ERCC), la demande d’assistance internationale formulée
    par les autorités de Chişinău, pour soutenir les efforts de combattre la propagation
    du virus SARS-CoV-2. Les 132.000 doses de vaccin qui viennent d’être envoyées s’ajoutent
    aux 72.000 déjà livrées par la Roumanie à la République de Moldova en février
    et en mars. La Roumanie a ainsi tenu, et même largement, la promesse faite par
    le président Klaus Iohannis, déclarait l’ambassadeur roumain à Chișinău, Daniel
    Ioniță, lors de la réception du don de sérums au point de passage frontalier de
    Leușeni. Et lui d’ajouter qu’en plus de la santé, cela apportait aussi de l’espoir
    aux citoyens de la République de Moldova. Présente également à Leușeni, la
    conseillère présidentielle moldave pour le domaine de la santé, Ala Nemerenco, a
    remercié la Roumanie, affirmant que le lot de vaccins permettrait de mettre
    plus rapidement un terme à la pandémie.

    L’Exécutif de Bucarest rappelle, dans
    un communiqué de presse, que la Roumanie a toujours soutenu les citoyens
    de la République de Moldova, en accordant constamment de l’aide en cas
    de besoin, dans le cadre de la relation bilatérale spéciale, basée sur une
    langue, une histoire et une culture communes, et reposant sur la coopération au
    sein du Partenariat stratégique pour l’intégration européenne de la République
    de Moldova.

    (Trad. Ileana Ţăroi)

  • 31.12.2020

    31.12.2020

    Vaccin – La campagne de vaccination
    contre le SARS CoV-2 continue en Roumanie, 5.666 personnes ayant été immunisées
    jusqu’à présent. Des effets secondaires mineurs ont été signalés dans 17 cas. Les
    autorités exhortent la population à s’informer de sources médicales officielles
    et à se faire vacciner. La présidente de la Société roumaine d’épidémiologie, Doina
    Azoicăi, est rassurante pour ce qui est de l’efficacité du vaccin Pfizer
    Biontech, utilisé en Roumanie, y compris contre des mutations du virus. Dans ce
    contexte, le nombre de nouveaux cas de COVID-19 a encore augmenté, plus de 4.300
    nouvelles infections ayant été identifiées sur un total de près de 21.500 tests
    de dépistage effectués. Depuis le début de la pandémie, la Roumanie a enregistré
    plus de 632.000 malades et plus de 15.760
    décès. À l’étranger, 7.056 ressortissants roumains ont été dépistés
    positifs au SARS CoV-2, dont 130 ont perdu la vie.




    Aide – La Roumanie a envoyé de l’aide
    humanitaire à la Croatie, dont la région de Petrinja a été frappée par une
    série de tremblements de terre. Le gouvernement de
    Bucarest a décidé mercredi de répondre ainsi à la demande des autorités croates,
    dans le contexte de l’activation du mécanisme de protection civile de l’Union
    européenne. Le convoi humanitaire, parti aujourd’hui de la ville d’Arad
    (ouest de la Roumanie) vers la Croatie, transporte des biens de première
    nécessité : containers habitables, tentes, lits, matelas et sacs de
    couchage. 30 personnes accompagnent ce convoi. Samedi, la Croatie observera une
    journée de deuil national, à la mémoire des victimes.




    Syndicats
    – Plusieurs syndicats du secteur de la défense et de l’ordre public, ainsi que
    et des greffiers de Roumanie manifestent, aujourd’hui, devant le siège du
    ministère de l’intérieur de Bucarest ainsi que devant les sièges des
    préfectures à travers le pays, contre la décision de l’Exécutif de geler les
    salaires dans le secteur public sur l’année 2021. Cette décision, adoptée hier,
    est aussi critiquée par les syndicats de la santé et des fonctionnaires du ministère
    de l’intérieur.




    Electricité – La Roumanie ouvre, à
    partir de demain, son marché de l’électricité à la concurrence, mais les
    analystes accusent les autorités d’avoir mal géré le sujet, avec pour
    conséquence une augmentation des tarifs allant jusqu’à 26% pour certains consommateurs.
    La cause en serait le manque d’information de la population, dont les
    catégories les plus menacées sont les clients du marché régulé, qui ne
    négocient aucun contrat sur le marché concurrentiel, quel que soit le
    fournisseur. Le marché régulé de l’électricité de Roumanie compte environ six
    millions de consommateurs individuels. Ceux qui négocient une offre avec un
    fournisseur devront prendre en compte une majoration maximale de 5% du tarif,
    tandis que les autres auront automatiquement un contrat de service universel, le plus cher du marché,
    quel que soit leur fournisseur d’électricité.






    Travailleurs étrangers – Le contingent de travailleurs étrangers temporaires
    recrutés sur le marché de l’emploi de Roumanie sera de 25.000 personnes en 2021,
    par rapport aux 30.000 de cette année. Le gouvernement de Bucarest a pris cette
    décision, en prenant en compte les données les plus récentes fournies par l’Inspection
    générale de l’immigration, selon lesquelles le nombre d’avis d’embauche ou de
    détachement, délivrés pour les ressortissants étrangers au cours de 10 premiers
    mois de cette année, a baissé de près de 6.000, par rapport aux plus de 23.000
    délivrés pendant la même période de 2019. A cela s’ajoute la suppression de l’obligation,
    pour les employeurs, d’obtenir un avis d’embauche pour les ressortissants d’Ukraine,
    République de Moldova et Serbie, titulaires d’un contrat de travail à plein
    temps, de 9 mois maximum.






    Égalité des chances
    – En une seule année, la Roumanie a réussi la chute la plus brutale en
    matière de présence des femmes au gouvernement, indique une étude réalisée par
    l’Initiative pour la compétitivité. Avec une seule femme membre de l’équipe
    gouvernementale en place à Bucarest, la Roumanie chute à la 175-e place dans le
    monde, alors qu’elle en avait occupé la 102-e, se classant aussi dernière parmi
    les Etats membres de l’Union européenne. Les femmes sont absentes des
    gouvernements de 9 pays, dont l’Arabie Saoudite, le Sultanat de Brunei, la Thaïlande
    ou le Vietnam. Il existe aussi 14 Etats, tels l’Espagne, la Finlande, l’Autriche,
    la Suède, la France ou le Canada, où les femmes détiennent au moins la moitié
    des portefeuilles ministériels.


    Brexit – Le Royaume Uni se sépare définitivement
    de l’Union européenne, cette nuit, à 1 heure (heure de Bucarest). L’accord
    post-Brexit a enfin été signé mercredi par la présidente de la Commission
    européenne, Ursula von der Leyen, et
    par le président du Conseil européen, Charles Michel. Le document a été
    approuvé par le parlement britannique et devra être ratifié par le Parlement
    européen et par les parlements nationaux des 27. Grâce à cet accord,
    Londres et Bruxelles n’appliqueront pas de taxes sur la circulation des
    marchandises entre les deux parties.

  • 07.05.2020 (mise à jour)

    07.05.2020 (mise à jour)

    Covid-19 en Roumanie – En Roumanie, le nombre de décès liés au Covid-19 est arrivé à 886, a informé le Groupe de communication stratégique. Parmi les dernières victimes, il y a aussi un camionneur bulgare, qui est le premier ressortissant étranger à décéder en Roumanie à cause du nouveau coronavirus. Dailleurs, le nombre total des personnes infectées approche les 14.500, dont plus de 6.100 ont guéri et ne sont plus hospitalisées. Quant aux Roumains de létranger, 2.419 ont attrapé le Sars-Cov-2, la plupart se trouvant en Italie et en Espagne. Depuis le début de la pandémie, 96 ressortissants roumains sont décédés à létranger, principalement au Royaume Uni. Par ailleurs, le ministre roumain de lintérieur, Marcel Vela, a annoncé, via une vidéo postée sur les réseaux sociaux, quau-delà du 15 mai, date de fin de létat durgence, les déplacements entre les villes et les communes du pays seraient autorisés sans limitation de distance géographique. La procureure générale, Gabriela Scutea, a déclaré quaprès la levée de létat durgence, le système judiciaire roumain allait devoir faire face à une « énorme » vague de plaintes en justice déposées par les gens sanctionnés pour navoir pas respecté les ordonnances militaires. La Cour constitutionnelle de Roumanie avait décidé mercredi que les amendes infligées aux citoyens sous le régime de létat durgence étaient inconstitutionnelles. 300.000 ont été ainsi sanctionnés, le montant total des amendes appliquées par les forces de lordre approchant les 120 millions deuros.



    Déclaration – Le président roumain, Klaus
    Iohannis, a vivement critiqué les sociaux-démocrates, d’opposition, affirmant
    qu’« avec leurs acolytes, ils font tout leur possible pour faire échouer
    l’effort de reconstruction déployé par la nation tout entière ». Klaus
    Iohannis a fait référence, entre autres, à deux lois adoptées ces jours-ci par le
    Parlement. « Aujourd’hui, le PSD veut défendre les malfaiteurs, ceux qui
    font fi des règles et qui enfreignent la loi, avec l’appui des mêmes
    satellites », a martelé Klaus Iohannis. En réplique, le président par intérim
    du PSD, Marcel Ciolacu, a affirmé que Kaus Iohannis est un homme politique aux
    accents de dictateur, qui ne cesse de s’en prendre aux institutions
    fondamentales de l’Etat, comme le Parlement et la Cour constitutionnelle. Il a
    également déclaré que le gouvernement libéral n’était plus crédible et que,
    bientôt, il n’y aurait plus d’argent pour payer les salaires et les pensions de
    retraite. Toujours jeudi, le chef de l’Etat a déploré la
    satisfaction avec laquelle certains hommes politiques avaient accueilli la
    décision de la Cour constitutionnelle. Celle-ci avait décidé, mercredi, que les
    amendes infligées aux citoyens pendant l’état d’urgence imposé pour limiter
    l’épidémie de coronavirus étaient inconstitutionnelles.« C’est là un signe
    d’indifférence, d’inconscience et d’incompréhension de leur mission », a
    affirmé le président du pays. Il a qualifié de « surprenante » la « perspective
    des autorités qui, de par leur mission ou leur statut juridique, ont
    l’obligation constitutionnelle de ne pas perdre de vue, dans la prise de
    décisions, l’intérêt général de la société ». Il a par ailleurs souligné
    qu’en l’absence des sanctions appliquées durant l’état d’urgence il y aurait eu
    plus de morts.

    Economie – Lobjectif le plus important du gouvernement roumain, une fois dépassé le pic de lépidémie de Covid-19, cest de soutenir fortement léconomie pour quelle rattrape au plus vite son niveau antérieur à la crise sanitaire. Cest ce qua déclaré le premier ministre, Ludovic Orban, qui a visité jeudi les Usines automobiles Ford et Dacia Groupe Renault, fortement impactées par la pandémie. Les deux c constructeurs automobiles ont repris graduellement l‘activité. Le président de Ford Roumanie, Ian Pearson, a déclaré que la priorité lors de la reprise du travail à Craiova a été dassurer la sécurité sanitaires des salariés. Dans ce contexte, il a fait savoir que, hormis les normes standardisées, une large série de mesures permettant la distanciation sociale a été mise en place. Même cas de figure pour les Usines automobiles Dacia, de Mioveni, où lactivité a été reprise à compter du 21 avril, dans un premier temps sur la base du volontariat. Lindustrie automobile compte pour plus de 10 % du PIB de la Roumanie et pour plus de 14% de ses exportations. Le chef du gouvernement de Bucarest a appelé les Roumains à acheter surtout des voitures fabriquées en interne.



    Aide humanitaire – Un convoi de 20 camions chargés déquipements sanitaires offerts par la Roumanie à la République de Moldova voisine pour laider à combattre lépidémie de Covid-19, est arrivé aujourdhui à destination. Le convoi a été accompagné par une délégation officielle composée du ministre de la santé, Nelu Tătaru, du chef du Département pour les situations durgence, Raed Arafat, et de la secrétaire dEtat au Département pour la relation avec la République de Moldova, Ana Guţu. La semaine dernière, le gouvernement de Bucarest a décidé de fournir à lEtat voisin une aide humanitaire de 16,5 millions de lei (soit plus de 3 millions deuros), sous forme déquipements et dispositifs médicaux et de médicaments. La Roumanie a également envoyé une équipe de 52 médecins et infirmiers, qui travaillent dans les hôpitaux de la République de Moldova accueillant des malades de Covid-19.



    Météo – Dans le prochain intervalle de 24 heures, il fera beau mais frais pour cette période de lannée. Les températures maximales iront de 13° à 22°.