Tag: air

  • January 4, 2021 UPDATE

    January 4, 2021 UPDATE

    TALKS The government of Romania will hold talks this week on the 2021 state budget. According to Liberal Prime Minister Florin Citu, the budget is going to be based on a 7% deficit and will be submitted for Parliament approval by the end of the month. According to the Prime Minister, the 7% target is proof of the firm commitment to fiscal consolidation without hindering the economy. The budget will allow for an extension to June 30th of economic measures triggered by the pandemic, including compensations to employees during the suspension of employment and financial support for employers. A state aid scheme for the hospitality industry and travel agencies, totalling 500 million euros and financed from EU funds, will also be in place. The government might also discuss this week a bill raising the national minimum wage, while all wages in state-owned companies are to be frozen at the level of December 2020.




    COVID-19 – In the past 24 hours Romania has reported over 3,100 fresh cases of Covid-19 infections, out of 10,000 tests carried out nationwide, the Strategic Communication Group announced on Monday. Roughly 644,000 people have been infected with the virus since the first case was reported in Romania in February last year. Out of these, 577,000 have recovered. Another 78 people died to the virus in the past 24 hours, bringing the death toll since the onset of the pandemic to 16,057. 1,100 are in intensive care and the authorities are bracing up for a new wave of infections after the winter holidays. According to Raed Arafat, head of the Department for Emergency Situations, although the immunization campaign in Romania has commenced, prevention measures, like face covering, hand washing and social distancing remain mandatory. The vaccination campaign has been extended in Romania, which is to activate over 90% of the 376 centres for healthcare personnel and care centres. Nearly 13,500 medical workers were immunized in the first week since the vaccine was brought to Romania, with authorities targeting a daily 20,000 vaccination rate in the forthcoming period. The coordinator of the vaccination programme, Valeriu Gheorghiţă, says the second stage of the programme, targeting patients in care centres, may be initiated in mid-January.




    FLIGHTS The National Committee for Emergency Situations in Romania has updated their list of countries and areas in the COVID-19 red zone and decided to resume flights to and from the UK. People coming to Romania from this country are to isolate themselves for 10 days and must have taken a Covid-19 test at least 48 hours before their arrival. Flights to the UK were suspended on December 20th after a fresh, more contagious virus strain had been discovered in Britain. Italy has been included on the list of countries with a higher risk of transmission.




    AUTOMOTIVE The number of new car registrations went up 16% in Romania in December 2020 compared to December 2019, to 15,974 units, according to the Romanian Association of Automotive Makers (ACAROM). However, for the entire year 2020 the number dropped by 22%. As regards used vehicles registered in Romania for the first time, the number dropped by 5% in December 2020 compared to 2019, to 34,174 units. The best selling new cars in Romania in 2020 are Dacia, followed by Skoda, Renault, Volkswagen and Ford.




    ENERGY The European Commission Monday greenlighted the acquisition by the Europe Division of MIRA investment fund (Macquarie Infrastructure and Real Assets) of electricity production and supply assets held by the Czech group CEZ. In October 2020, CEZ Group announced the sale of its assets in Romania to MIRA, the worlds largest infrastructure management company. The transaction involved 7 companies, including electricity distribution and supply networks and Europes largest onshore wind farm, in Fântânele – Cogealac (south-eastern Romania).




    SAVINGS Four out of ten Romanians managed to save during the pandemic, as compared to two-thirds before. A survey conducted by the Romanian Research and Strategy Institute (IRES), and commissioned by the Romanian Banks Association, also shows that two-thirds of the household and corporate savings are in the local currency, mostly in short-term deposits. According to the survey, if they had money to spare, 28% of Romanians would invest in their or their familys education, 23% would keep the money in banks, 16% would start up a company and 10% would buy hard currency. The poll was conducted in December 2020.




    AIR FORCES MQ-9 Reaper Remotely Piloted Aircraft and around 90 US Air Force personnel are deployed for the next few months to ‘Gen. Emanoil Ionescu’ 71st Air Base in Câmpia Turzii, north-western Romania. According to the Romanian Defence Ministry, the Romanian Air Forces will provide technical, logistic and operational support to the MQ-9 Reapers intelligence, surveillance and recon missions as part of NATO operations. The US-Romanian cooperation is designed to strengthen the defence capacity and enhance security in the region. (tr. A. M. Popescu)

  • Peintures murales écologiques

    Peintures murales écologiques

    En septembre 2019 était inaugurée à Bacău la première fresque de Roumanie qui purifie l’air. La peinture écologique utilisée pour la réaliser transforme les substances polluantes présentes dans l’air – tels les oxydes d’azote et de soufre – en nitrates et nitrites inoffensifs. Ceux-ci se déposent sur la surface peinte, étant éliminés, au bout d’un certain temps, par la pluie ou l’humidité de l’atmosphère. Cette peinture diminue la quantité de gaz à effet de serre contenue dans l’atmosphère environnante. Elle empêche en même temps l’accumulation de saleté sur les murs : d’une part, l’air décompose les substances huileuses déposées sur la surface du mur, d’autre part, en raison de l’hydrophilicité de cette peinture, une fine pellicule d’eau se forme à la surface du mur, à laquelle la poussière et d’autres particules ne peuvent pas adhérer. Comment le projet ZidART (MurART) a-t-il commencé ?

    Le manager de Lucian Popa, explique: Ce projet est né du désir de donner un nouveau sens à l’espace public de Bacău et de ma passion pour l’art de rue. Le côté écologique est dû à une découverte faite à Rome, en Italie, où un artiste a peint un mur et l’air s’est purifié autour de cette peinture. C’est ce que nous nous sommes proposé de faire et, deux ans après la mise en œuvre de ce projet, Bacău est la ville du monde qui compte le plus grand nombre de peintures murales qui assainissent l’air. S’agit-il de peintures murales de grandes dimensions ? Et qu’est-ce qu’elles représentent ? Lucian Popa. La ville compte à présent une vingtaine de fresques réalisées avec cette peinture écologique qui fonctionne comme une éponge, absorbant la pollution environnante. Les murs peints vont d’environ 60 ou 70 m² jusqu’à 330 m² ; la superficie totale peinte dans toute la ville couvre 3.000 m². Chaque année nous abordons un thème différent et nous invitons les artistes à créer des peintures murales pour transmettre un message à la communauté. L’année dernière c’était l’inclusion sociale. Les artistes ont donc consacré leurs ouvrages aux groupes défavorisés – personnes malvoyantes ou malentendantes, enfants autistes, communautés de Roms. C’était un moyen de rappeler les besoins de ces groupes et les défis qu’ils doivent relever.

    « Intuition », œuvre de l’artiste Obie Platon, a été la première fresque réalisée dans le cadre du projet ZidART. Elle couvre une superficie d’environ 250 m² et elle a le pouvoir nettoyant d’une forêt de la même superficie. Peinte sur un immeuble situé à proximité de l’Île d’agrément de Bacău, « Intuition » est aussi la première œuvre dédiée aux non-voyants traduite en Braille. C’est le portrait d’un non-voyant qui, malgré sa déficience, s’imagine son univers. La peinture « Intuition » attire l’attention sur la nécessité d’agir pour l’inclusion sociale des personnes touchées par des déficiences. Lucian Popa. En effet, l’année dernière nous avons commencé par un ouvrage consacré aux non-voyants, illustrant la vie de ces personnes, qui doivent se laisser guider par leur intuition. La fresque est décrite en Braille. Les non-voyants présents à l’inauguration ont donc pu la « lire », élément par élément, couleur par couleur, forme par forme. Une autre peinture murale a été réalisée par l’artiste Monk Ink avec le concours de l’Association des malentendants de Bacău. L’artiste a choisi de rendre, par le langage des signes, le mot « aime ». Une fresque consacrée à l’inclusion sociale de Roms couvre un mur de la Banque Centrale. Elle a été réalisée par Kaps Crew, deux artistes de Iaşi, qui ont choisi de peindre une jeune fille dans toute la splendeur des traditions spécifiques de leur ethnie.

    En 2020, un nouveau défi a été lancé aux artistes. Lucian Popa.Cette année nous avons proposé comme thème la responsabilité sociale et la façon dont nous, les humains, nous nous rapportons à nous-mêmes et à cette planète qui nous supporte de plus en plus difficilement. Chaque peinture réalisée a lancé un message très clair aux habitants de la ville de Bacău et non seulement. Notre projet est devenu viral, nous espérons donc que notre message pourra toucher un très grand nombre de personnes à travers le pays. Cette idée pourrait être appliquée au niveau national – estime l’initiateur du projet, Lucian Popa: Nous souhaitons continuer ce projet et lui donner plus d’envergure. Nous sommes en quête de partenaires, de sponsors, en espérant voir cette expérience se répéter au niveau national. Beaucoup de personnes nous cherchent et souhaitent que nous nous rendions dans leurs villes, mais pour cela nous avons besoins de ressources. Nous sommes en train de les chercher et nous espérons que l’année prochaine, nous pourrons aller dans un grand nombre de villes du pays. Rendre les villes plus colorées et leur air plus pur : voilà un projet à soutenir !
    (Trad.: Dominique)

  • November 23, 2020 UPDATE

    November 23, 2020 UPDATE

    COVID-19 President Klaus Iohannis announced Monday that the anti-COVID-19 vaccination campaign will be endorsed by the Supreme Defence Council in the forthcoming period. On Monday Iohannis had talks with ministers of Defence, Healthcare and Interior Affairs to discuss the campaign. Under the strategy, priority groups will include healthcare staff, vulnerable people, and personnel in key sectors. Klaus Iohannis emphasised that once approved by relevant international bodies, the vaccines will be safe, efficient and are the only viable solution to end the pandemic. Romania will receive 10.7 million anti-COVID-19 shots from the European Commission in several batches. On Monday another 4,207 new infections with SARS-CoV-2 and 130 related deaths were reported in Romania. The national death toll has reached 10,177. Since the beginning of the outbreak, 422,825 people got infected with coronavirus, over two thirds of whom have recovered.



    ELECTION Citizens living in quarantined areas will be able to vote in the December 6 legislative election. On Monday Prime Minister Ludovic Orban said there will be no restrictions in this respect, adding that citizens infected with COVID-19 and those in quarantine or home isolation will be able to vote with the help of mobile ballot boxes. More and more towns and villages across Romania are going into lockdown as the infection rate continues to grow.



    CoD Foreign Minister Bogdan Aurescu Monday opened the 32nd meeting of the Council of Democracies (CoD), held online this year. Aurescu reiterated Bucharests firm commitment to promoting the principles of the Warsaw Declaration, and its support for countries undergoing democratic transition processes. Romania is holding the Council presidency until September 2021. Founded in 2000 and totaling 106 member states, the Council of Democracies is the widest platform for exchanging views and know-how in the field of global democracy.



    AID The European Commission approved a nearly 4.4 million EUR aid scheme for Romanian regional airports, to cover net losses incurred because of the pandemic between March and June this year. The scheme is open to Romanian airports with 200,000 to 3 million passengers per year.



    TELEWORK Almost half (48%) of the Romanians currently working from home say they appreciate no longer wasting time in traffic, but over 26% say their emotional state is worse, according to a survey made public by Reveal Marketing Research on Monday. Among the advantages of teleworking, 45% of the interviewees list the flexible working hours and 42% the time spent with their families. Also, although 79% of Romanians believe they are as efficient or even more efficient than they were at the office, 44% say they are now working more. The survey was conducted this October, and included 600 people from big cities who are working fully or partly from home.



    POLLUTION In Europe, better air quality led to a drop in the number of premature deaths between 2009 and 2018, but Europeans are still affected by air pollution, reads a European Commission report released on Monday. Six EU Member States (Bulgaria, Croatia, the Czech Republic, Italy, Poland and Romania) exceeded the ceiling for fine particulate matter in 2018. According to the report, there remains a gap between EU’s legal air quality limits and WHO guidelines, an issue that the European Commission seeks to address with a revision of the EU standards under the Zero Pollution Action Plan. (translated by: A.M. Popescu)

  • October 13, 2020 UPDATE

    October 13, 2020 UPDATE

    COVID-19 Romania is in a difficult stage, in a second wave of the COVID-19
    pandemic, which is reported in most European countries as well, and it is vital for us to reverse this negative trend,
    president Klaus Iohannis told a press conference on Tuesday night.Without a collective effort, overcoming this unprecedented crisis will
    be impossible, the head of state added. He once again called on citizens to be
    cautious and observe current regulations. The appeal comes as the number of
    coronavirus infection cases is on the rise in Romania. The health minister Nelu Tataru announced
    on Tuesday at the end of a National Committee for Emergencies meeting that the
    state of alert in Romania will be
    extended by another 30 days as of October 15. In turn, the head of the
    Department for Emergencies Raed Arafat announced new measures to contain
    the coronavirus pandemic. Face covering will be worn in crowded areas with
    under 3 infections per thousand people, and over this level face masks will be
    compulsory outdoors.
    Arafat also announced that all private events (weddings, anniversaries and so
    on) are banned across the country. 3,109 new cases were reported on Tuesday, out of 26,718 tests conducted
    nationwide, the Strategic Communication group announced.Another
    68 SARS-COV-2 patients died, taking the death toll to 5,535. Since the start of
    the pandemic, over 160,000 cases have been confirmed in Romania, with more than
    120,000 patients having recovered.




    ECONOMY The International Monetary Fund (IMF) has improved slightly its estimates on the Romanian economy in 2020 and 2021, according to the latest World Economic Outlook report, made public on Tuesday. While in April the IMF estimated a 5% economic contraction this year, the new forecasts point to a 4.8% drop and a 4.6% growth rate in 2021. The IMF estimates are more optimistic than those released by the World Bank, which last week predicted a 5.7% contraction for Romania in 2020. For next year however the WB expects a 4.9% growth. Also, according to the IMF, the unemployment rate in Romania will rise to 7.9% this year, which is significantly lower than the 10.1% estimated in April.



    BONUS The Chamber of Deputies Tuesday passed a bill concerning bonuses for teaching staff and other school personnel exposed to COVID-19 infection risks. The bill, endorsed in an emergency procedure, will be sent to the president for promulgation. The bonus amounts to around 400 euro per month for teachers and 300 euro per month for school personnel, and will be paid throughout the state of emergency and alert.



    COMMUNICATIONS Vlad Stoica was appointed by Parliament on Tuesday as head of the National Communication Regulatory Authority (ANCOM), with 283 votes in favour and 36 against. Three other candidates were considered for the post. Vlad Stoica, former chief of staff for ex-PM Victor Ponta in 2013-2015, is replacing Sorin Grindeanu, who stepped down in order to become vice-president of the Social Democratic Party. Under current legislation, Grindeanu had to choose between the 2 positions, which are incompatible.



    AIR QUALITY The National Air Quality Monitoring Network is extending further to an investment of roughly 17 million euro, which will also cover the set up of an air quality forecast system. Most of the amount comes from the EU under the Large Infrastructure Operational Programme, Priority 4, the Romanian minister for the environment, waters and forestry Costel Alexe said on Tuesday. The National Air Quality Monitoring Network currently consists in 148 stations, 8 of them in Bucharest. Under the financing agreement signed on Tuesday, the Network will be extended by 60 stations. An air quality forecast system will also be implemented. The system, accessible to the public on a daily basis, will provide information on air pollutant levels for 24, 48 or 72 hours anywhere in the country. (translated by A.M. Popescu)

  • July 20, 2020

    July 20, 2020

    SUMMIT The EU leaders convened in Brussels to carry on negotiations on a post-crisis economic recovery plan, in one of the largest EU summits in 2 decades. According to European sources, a new plan will be presented to the 27 delegations, proposing 390-billion euro subsidies. This is a substantial decrease from the 500 billion euro stipulated in the original plan of the European Commission and rejected by the Netherlands, Austria, Sweden, Denmark, and Finland. The initial plan was worth a total 750 billion euro, with 250 billion euro in loans and 500 billion in subsidies. Attending the summit, the president of Romania Klaus Iohannis said intensive talks are held within the European Council with respect to the conditions for granting the amounts, with some Member States pleading for more relaxed conditions and others for strict control by the Council or the Commission. He also added that many states agreed to make the allotment of funds conditional on compliance with the rule of law. Klaus Iohannis said that the rule of law is not a problem in Romania and he is not against such conditions.



    AIR FORCES Ceremonies have been held today, in a low-key form in keeping with the coronavirus containment measures, to celebrate the Day of the Romanian Aviation and Air Forces. PM Ludovic Orban attended an event in Bucharest, where he thanked all professionals in the field for their work, courage and professionalism. 15 military aircraft flew over the Air Heroes Monument in Bucharest, where a religious service was also held.



    COVID-19 Romania reports a total of over 38,100 COVID-19 cases, with 681 new infections confirmed in the last 24 hours, the Strategic Communication Group announced today. The total number of deaths caused by SARS CoV-2 has reached 2,038. Nearly 22,700 patients have recovered, accounting for 60% of the total number. Abroad, 5,215 Romanian nationals have tested positive for the virus, with the death toll standing at 122. The health minister Nelu Tătaru said he was concerned with peoples disregard for health protection measures at the seaside and in the mountain resorts where many Romanians are on holiday. He does not rule out reducing the working hours of outdoor restaurants and bars, which are highly popular in Romania at this time of the year.



    PARLIAMENT The Parliament of Romania is working this week as well in a special session. The agenda of the Senate includes a citizen initiative under which convicted criminals are no longer allowed to hold public office. The bill has already been endorsed by the Chamber of Deputies, but has been pending on Parliaments agenda for over a year.



    CRISIS In Bulgaria, the COVID-19 crisis overlaps a political crisis, with Parliament scheduled to discuss today an anti-corruption motion initiated by the Socialist Party and backed by the ethnic Turkish party. The vote will most likely be held on Wednesday. Meanwhile, anti-corruption protesters are set for a new week of rallies, demanding the resignation of PM Boiko Borisov and of prosecutor general Ivan Gheshev, whom they see as working with the organised crime networks in Bulgaria.



    PANDEMIC The total number of coronavirus infections worldwide passes 14.6 million, with the death toll in excess of 600,000, according to worldometers.info. The US and Brazil remain the worst hit countries, and the global daily rate of new cases is still on the rise. The scientific coordinator of the World Health Organisation (OMS), Soumya Swaminathan, said researches into the coronavirus genome started in January and great progress has been made so far. The WHO is currently testing over 20 vaccines, and the chances of all of them failing are rather slim, Soumya Swaminathan added. She explained that a vaccine might be available as of early next year, with hopes for mass production and distribution in mid-2021. Oxford Universitys coronavirus vaccine, which is apparently already being slated for production by a pharmaceutical company, is in the most advanced stage in Europe. Amind growing tensions between the UK and Russia, the British foreign secretary Dominic Raab accused Russia of attempting to steal information used by the coronavirus vaccine researchers, while the Russian Ambassador to London, Andrei Kelin, dismissed the accusations.


    (translated by: Ana-Maria Popescu)

  • Le bonheur dans l’air

    Le bonheur dans l’air

    Après plusieurs semaines de confinement d’affilée, j’ai proposé à ma fille de faire un tour de
    quelques minutes autour de l’immeuble, histoire de prendre de l’air et d’acheter
    du pain. J’habite dans un quartier qui commence par une lignée d’HLM censée
    protéger un dédale de ruelles bordées de maisonnettes
    colorées.

    Aujourd’hui, je vous emmène dans mon quartier pour profiter
    ensemble de la beauté printanière des jardins fleuris. Magnolias aux fleurs
    roses, tulipes rouges et jaunes, lilas parfumé, jacinthes, en cette période de
    l’année mon quartier est plus vivant que jamais. Les merles sifflent, les
    pigeons roucoulent, seuls les rires des enfants manquent pour l’instant. Si
    vous vous sentez le moral à marée basse, sortez un peu, prenez de l’air. La
    nature fait toujours des merveilles. Et si cela n’est pas possible, restez avec
    nous et voyageons ensemble dans l’imagination.

  • 20.01.2020 (mise à jour)

    20.01.2020 (mise à jour)

    Parlement – Le Parlement de la Roumanie se réunira le 29 janvier, en séance commune ; le gouvernement libéral de Bucarest souhaite engager sa responsabilité sur le projet de loi sur lélection des maires en deux tours de scrutin. Cette décision a été prise par les Bureaux permanents du Sénat et de la Chambre des députés. Le gouvernement a envoyé au Législatif la proposition de loi en question, affirmant que la démarche était déterminée par l’affaiblissement de la démocratie au sein des communautés locales. A son avis, l’élection des maires en deux tours renforcera la légitimité de l’élu. Le président Klaus Iohannis avait demandé antérieurement au Législatif de se réunir en session extraordinaire pour modifier la législation électorale. En réplique, le PSD, d’opposition, et l’UDMR souhaitent déposer une motion de censure contre le gouvernement libéral.



    Diplomatie – Le chef de la diplomatie roumaine, Bogdan Aurescu, a participé ce lundi à Bruxelles à la réunion du Conseil Affaires Etrangères de lUE. A lagenda des discussions : la situation dans la région du Sahel et le climat. Lors du déjeuner de travail, les participants ont examiné les évolutions au Moyen Orient. Au sujet du Sahel, Bogdan Aurescu a fait référence à la détérioration dramatique de la situation sécuritaire et humanitaire et a soutenu la nécessité d’un engagement plus consistant de l’UE. Il a souligné l’importance de la mise en œuvre conséquente et plus rapide de l’Accord de paix au Mali. D’autre part, le chef de la diplomatie roumaine a affirmé qu’il était nécessaire que l’UE promeuve les mesures de lutte contre les changements climatiques au niveau du G20 et des grands pollueurs, mais aussi par une approche régionale. Au sujet du dossier nucléaire iranien, Bogdan Aurescu a salué la décision des Etats européens, E3, de déclencher le mécanisme de règlement des différends.



    Qualité de l’air — Le ministre de l’Environnement, des Eaux et des Forêts, Costel Alexe, a rencontré lundi les représentants des trois grandes villes de Roumanie qui ont des problèmes de qualité de l’air et risqueraient des sanctions européennes. Il a déclaré que les administrations publiques locales ont compris que le plan de mesures assumé devait être mis en place à un rythme beaucoup plus alerte. La maire de Bucarest, Gabriela Firea, a déclaré que des mesures drastiques seraient prises à l’égard des compagnies de salubrité, qui doivent laver les rues plus souvent. Elle a affirmé que la poussière de Bucarest provient tout premièrement des chantiers privés, mais aussi de ceux de la municipalité et des secteurs. Le maire de Iasi, Mihai Chirica, a opiné quant à lui que les pouvoirs locaux ne pouvaient pas prendre à eux seuls toutes les mesures nécessaires pour réduire la pollution de l’air, le soutien gouvernemental étant nécessaire.



    Grippe aviaire — Quelque 23.000 volailles ont été incinérées après la confirmation d’un 2e foyer de grippe aviaire dans une ferme du nord de la Roumanie. Le premier foyer avait été dépisté 6 jours auparavant, dans la même zone. Depuis, des mesures strictes de circulation des personnes, des animaux et des moyens de transport pour toutes les fermes de la plate-forme ont été mises en place. Le 17 janvier, la Commission européenne a fait savoir que des produits provenant de fermes de dindons hongroises où le virus de la grippe avait été dépisté, étaient arrivés dans plusieurs Etats-membres, dont la Roumanie. A lheure actuelle, des foyers de grippe aviaire ont été confirmés en Pologne, en Slovaquie, en Hongrie et en Irlande du Nord. Cette maladie ne concerne pas l’homme, mais elle peut causer des dégâts économiques importants.



    Film – Le long-métrage « Malmkrog », réalisé par le Roumain Cristi Puiu, une coproduction entre la Roumanie, la Serbie, la Suisse, la Suède, la Bosnie et la Macédoine du Nord, a été choisi dans la compétition Encounters, une nouvelle section du Festival international du film de Berlin. La 70e édition du festival aura lieu du 20 février au 1er mars. Précisons que les films réalisés par Cristi Puiu ont été récompensés de nombreux prix internationaux, dont celui de la section Un Certain Regard, du Festival de Cannes, en 2005 (« La Mort de Dante Lazarescu ») ou encore lOurs dOr du meilleur court – métrage au Festival de Berlin, en 2004 (pour « Une cartouche de Kent et un paquet de café »).



    Tennis — La joueuse roumaine de tennis Sorana Cîrstea s’est qualifiée ce lundi au 2e round de l’Open d’Australie, après avoir vaincu la Tchèque Barbora Strycova. La prochaine adversaire de la Roumaine sera l’Américaine Cori Gauff. Trois autres Roumaines figurent au tableau principal de ce premier tournoi du Grand Chelem de l’année. Simona Halep (4e favorite du tournoi), affrontera l’Américaine Jennifer Brady (49e WTA), Irina Begu (105e WTA) aura pour adversaire la Néerlandaise Kiki Bertens (10e WTA), alors que Monica Niculescu (129e WTA), jouera contre la Française Alizé Cornet (61e WTA).

  • La pollution à Bucarest, un problème

    La pollution à Bucarest, un problème

    Ces deux dernières années, la qualité de l’air à Bucarest a souvent dépassé les limites admises. Selon les normes de l’UE, au cours d’une année, il ne faudrait pas avoir plus de 35 jours de pollution accrue. Toutefois, en 2018, à Bucarest l’on a recensé pas moins de 70 jours où le niveau de pollution a dépassé de 30% les valeurs maximales permises. Dans ce contexte, ce lundi, le ministre libéral de l’Environnement, CostelAlexe, a visité la station de monitoring de la qualité de l’air se trouvant au centre-ville de la capitale.

    L’occasion pour le responsable de lancer des critiques dures à l’adresse de lla maire générale de Bucarest, la sociale-démocrate Gabriela Firea, notamment pour n’avoir mis en œuvre aucune des mesures promises pour remédier à la situation. La réaction de la municipalité n’a pas tardé. Dans un communiqué, Gabriela Firea affirme qu’il est impossible de récupérer en 36 mois ce qui n’a pas été fait pendant des décennies. Qui plus est, selon elle, les réseaux indépendants qui mesurent la qualité de l’air et qui sont gérés par le ministère de l’Environnement, ne sont ni homologués, ni autorisés. Les niveaux invoqués sont des valeurs instantanées enregistrées par les stations fixes de surveillance par des méthodes autres que celle gravimétriques, et donc ils ne sont pas valides, explique encore la maire générale de la capitale.

    Parmi les mesures déjà prises par la municipalité afin de réduire la pollution, Mme Firea met en avant la modernisation des services de transport en commun de la capitale, par le rachat de 830 nouveaux moyens de transport, un projet de 474 millions d’euros provenant du budget local et de fonds européens non remboursables. 400 nouveaux bus circulent déjà en ville et 130 autres bus hybrides s’y ajouteront ce printemps, tout comme 100 trolleybus, 100 bus électriques et 100 tramways. L’édile de la capitale rappelle aussi que les voies des 5 lignes de tram les plus utilisées ont été délimitées et que, dans la période 2017-2019, 30.000 éco-chèques mobilité ont été alloués aux Bucarestois qui souhaitaient s’acheter un vélo. De même, un projet pour la création de 4 trajets de pistes cyclables s’étalant sur 48 km a été démarré en 2018.

    Et ce n’est pas tout. La municipalité de Bucarest a également lancé un programme de bonus écologique censés éliminer du trafic de la capitale les automobiles très polluants et un projet-pilote de bus scolaire est en cours de préparation. Enfin, début janvier, la vignette Oxigen(Oxygène) est entrée en vigueur à Bucarest, une autre tentative de la ville se s’aligner sur les tendances d’autres capitales européennes par la mise en place de taxes sur la pollution. Une pratique qui a eu des résultats spectaculaires dans d’autres pays, aidant à limiter le trafic routier dans les zones centrales et à y améliorer la qualité de l’air. A Bucarest, l’argent collecté par cette vignette sera utilisé uniquement pour la mise en place de mesures pour la protection de l’environnement. (Trad. Valentina Beleavski)

  • Pollution, a big problem in Bucharest

    Pollution, a big problem in Bucharest

    Two years ago, the air quality in Bucharest fell below the accepted standards. Whereas according to measures implemented across the EU, there must not be more than 35 days a year with pollution values above normal limits, in Bucharest there were 70 days when levels were over 30% above the limit.



    After the information concerning the air quality in Bucharest was circulated heavily in the media, on Monday the Minister for Environment, Waters and Forestry Costel Alexe visited the air quality monitoring unit in central Bucharest, and took the opportunity to lash at the Bucharest Mayor General, Gabriela Firea, for failing to implement any of the measures proposed in this respect.



    The City Hall was no late in retorting. In a news release, Gabriela Firea says what has not been done in decades cannot be made up for in 36 months. According to her, the independent air quality measurement networks, administered by the Environment Ministry, are not authorised or certified. The quality indices the Ministry mentioned are temporary values recorded in the monitoring units by other methods than gravimetric analysis, and as such they are not validated.



    The Mayors list of measures already taken includes the upgrade of the public transport system in Bucharest over the past 3 years. The Municipality earmarked 474 million euros from the local budget and non-reimbursable EU funds for the purchase of 830 new buses and other transport means. As many as 400 new buses are already in circulation in Bucharest, while another 130 Mercedes Benz hybrid buses will reach the city this spring, and plans are afoot for the procurement of another 100 trolleybuses, 100 electric buses and 100 trams.



    Mayor Gabriela Firea also mentioned that the routes of 5 heavily used tram lines have been separated from the rest of the traffic, that nearly 30,000 vouchers for bicycle purchases were distributed between 2017 and 2019, and that in 2018 a project was launched targeting the construction of 4 bicycle lanes totalling over 48 km. An eco-voucher system has been initiated, in order to eliminate highly polluting vehicles, and a pilot project has been put in place with respect to school buses.



    Last but not least, as of this month Bucharest has introduced the OXIGEN vignette sticker programme, aimed at introducing road taxes resulting in reducing traffic in the city centre and consequently in improving air quality. The money collected under this programme will be used exclusively for environment protection measures.


    (translated by: Ana-Maria Popescu)

  • La pollution de l’air et la santé des Roumains

    La pollution de l’air et la santé des Roumains

    La ville de Bucarest est la capitale européenne la plus embouteillée et une des 5 capitales les plus embouteillées du monde. La pollution de l’air tue plus de 23.000 Roumains annuellement, provoquant des maladies telles que le cancer du poumon, la cardiopathie ischémique, ainsi que l’accident vasculaire cérébral, les infections des voies respiratoires inférieures et la maladie pulmonaire obstructive chronique. Voilà une partie des conclusions – brutales et dramatiques – des récentes études réalisées par l’ONG « Observatoire roumain de la santé » sur la lutte contre la pollution dans les 10 plus grandes villes de Roumanie. Une lutte qui, à en juger les résultats, n’est pas très efficace.

    L’Organisation mondiale de la santé confirme ces données, tout en précisant que le trafic embouteillé de ces villes est devenu un grave problème de santé publique à cause de la pollution de l’air par des particules en suspension, les fameuses PM10 et PM2,5 émises par les moteurs diesel. Et, en effet, en 2017, la Roumanie a importé près de 520.000 voitures d’occasion sans aucune restriction légale depuis que la taxe de pollution appliquée antérieurement a été déclarée illégale par la Cour Européenne de Justice. Cette taxe n’a pas été remplacée par une autre mesure visant à réduire l’importation de voitures d’occasion trop polluantes.

    Ştefan Voinea, représentant de l’Observatoire roumain de la santé explique : « En l’espace de deux ou trois ans, la Roumanie est devenue une sorte de cimetière des vieilles voitures d’Europe, car des pays comme l’Allemagne et la France essaient de se débarrasser des voitures polluantes et en achètent des nouvelles. Et les vieilles voitures arrivent en Roumanie, parce que les gens les achètent à des prix très accessibles et il n’y a aucune stratégie pour bloquer ces importations. Un tiers des cancers du poumon sont provoqués directement par la pollution diesel. Le problème, c’est que dans tous les cas de maladie, la pollution est considérée comme un facteur contribuant au déclenchement de la maladie et non pas responsable de cette maladie ou de la mort qui s’ensuit. Pourtant, il y a des méthodologies qui permettent de prouver clairement l’impact de la pollution sur la santé et le nombre d’années de vie qu’elle nous ravit. Le Centre international de recherche sur le cancer créé par l’OMS a classé les particules diesel parmi les éléments cancérigènes du groupe 1, soit les plus dangereux. »

    A Bucarest, la toxicité de l’air a mis en alerte ses habitants. 4.600 personnes ont récemment signé une pétition, devenue par la suite une demande d’ouverture d’une enquête déposée au tribunal le 9 mai dernier. La pétition « Le droit à l’air » évoque le droit constitutionnel des gens de respirer de l’air pur et la législation européenne en vertu de laquelle d’ailleurs la Commission européenne a démarré une procédure d’infraction contre notre pays pour ne pas respecter les niveaux acceptés de pollution. L’avocat Marius Petroiu, initiateur de la pétition et de l’action en justice contre la municipalité de Bucarest nous offre des détails, précisant que les responsables étaient depuis longtemps au courant de la déplorable qualité de l’air et que des rapports sur les niveaux de pollution de l’air leur avaient été envoyés par le Ministère de l’Environnement. De tels rapports ont également été envoyés, dès 2007, à la Commission européenne en vertu de l’acquis communautaire.

    Marius Petroiu : « Ces rapports font état de la forte pollution de l’air dans plusieurs grandes villes roumaines. Une des substances cancérigènes les plus dangereuses est le dioxyde d’azote, responsable entre autres de l’effet de serre et de l’apparition du smog dans certaines villes. C’est pourquoi, la municipalité de Bucarest, en tant qu’autorité locale, aurait dû adopter un plan d’amélioration de la qualité de l’air, contenant des mesures efficaces, susceptibles de protéger notamment les catégories les plus vulnérables : les enfants et les personnes âgées. La municipalité adoptait un tel projet – appelé « Le Plan intégré pour la qualité de l’air » – à peine en juin 2018, bien que des rapports sur les niveaux alarmants de pollution aient été transmis à la Commission européenne dès 2007. Pendant 11 ans donc, les habitants de Bucarest ont respiré un air toxique. Quant à ce « Plan intégré », la municipalité affirme avoir mis en œuvre et appliqué toutes les mesures prévues. Elle prétend même que les niveaux de pollution ont baissé depuis. »

    Pourtant, tout habitant de la ville peut l’infirmer. Les niveaux de pollution sont plus élevés, on le sent, on le constate. Le nombre de voitures a augmenté considérablement. Les mesures prises par les responsables n’ont eu aucun effet et le projet mis en œuvre en 2018 devrait être remplacé par un autre, plus efficace, exigé par les signataires de la pétition « Le droit à l’air ».

    Marius Petroiu : « Ce projet aurait dû reposer sur une étude concernant la qualité de l’air. Le projet adopté en 2018 a pris en compte les conclusions d’une étude effectuée en 2013, qui ne reflétait pas le nombre actuel de véhicules circulant dans les rues de la capitale. En outre, les auteurs de cette étude de 2013, mentionnent ne pas avoir évalué la pollution due aux chantiers de construction et aux démolitions, qui sont des sources très importantes de pollution de l’air. Selon une estimation récente, un tiers de la pollution est engendré par les chantiers, les deux autres tiers provenant du trafic routier. »

    Le fait que la dégradation de l’état de santé de la population va de pair avec les niveaux de pollution de l’air due au trafic routier est un fait connu par les responsables de la municipalité et il est mentionné dans les documents – affirme Marius Petroiu : « En 2013, le nombre de personnes touchées par des maladies des voies respiratoires était très élevé. En 2018, la Cour des Comptes publiait un rapport sur la gestion de la qualité de l’air dans les grandes villes roumaines, selon lequel, à Bucarest, la durée moyenne de vie d’une personne est plus courte de 22 mois par rapport à la durée moyenne sur l’ensemble du pays, en raison de la pollution. Suite à une demande que nous avons adressée, nous avons obtenu une information encore plus intéressante et plus dramatique : fin décembre 2018, le nombre de cas de cancer enregistrés à Bucarest aurait augmenté de 24% par rapport à 2013. On ne saurait dire si la pollution est l’unique cause de ces cancers, pourtant, la municipalité reconnaît, dans son propre projet d’amélioration de la qualité de l’air, que les polluants visés sont cancérigènes : l’azote, le benzène et les PM10. Or, tous ces polluants sont produits par le trafic routier et par les émissions des moteurs diesel. »

    Les mesures doivent donc viser le trafic routier, notamment les moteurs diesel et elles doivent être appliquées le plus vite pour que les habitants de la capitale puissent enfin respirer un air qui ne nuise pas à leur santé. (Trad. : Dominique)

  • Le Courrier des auditeurs du 09.11.2018

    Le Courrier des auditeurs du 09.11.2018


    Aujourd’hui, je voudrais vous entretenir d’un problème important et parfois invisible, mais qui est bien là, qui écourte notre vie : la pollution. Le dernier rapport de l’Agence européenne pour l’environnement sur la pollution atmosphérique note qu’« en Europe, les émissions de nombreux polluants ont sensiblement diminué ces dernières décennies, entraînant une amélioration de la qualité de l’air de la région. Cependant, les concentrations de polluants atmosphériques demeurent trop élevées et les problèmes dus à la qualité de l’air persistent. Une proportion importante de la population en Europe, surtout dans les villes, vit toujours dans des zones où les standards fixés pour la qualité de l’air sont dépassés : l’ozone, le dioxyde d’azote et les particules de matière constituent les polluants les plus nocifs pour la santé.



    La pollution atmosphérique dépasse toujours les limites établies par l’Union européenne et les lignes directrices de l’Organisation mondiale de la santé.» « En ce qui concerne la pollution atmosphérique, les émissions issues du transport routier sont généralement plus nocives que celles provenant d’autres sources, car elles se produisent au niveau du sol et le plus souvent en ville, à proximité de la population», a déclaré Hans Bruyninckx, directeur exécutif de l’AEE. L’Agence indique le transport routier comme une des principales sources de pollution atmosphérique en Europe, mais les émissions issues de l’agriculture, de la production d’énergie et de la consommation d’énergie par l’industrie et les ménages contribuent également à la pollution atmosphérique », lit-on sur le site de l’Agence, qui note les répercussions considérables de la pollution : réduction de l’espérance de vie, augmentation des frais médicaux et abaissement de la productivité dans l’économie à cause des arrêts de travail. A noter aussi l’incidence négative sur les écosystèmes, en endommageant les sols, les lacs, les forêts, les rivières, et en réduisant les rendements agricoles.



    Selon le dernier rapport de l’Agence « Qualité de l’air en Europe — 2018 », les concentrations de particules fines ont été responsables d’environ 422.000 décès prématurés dans 41 pays en 2015, dont 391.000 dans les Etats de l’UE. A la mi-mai dernier, six pays ont été renvoyés par la Commission européenne devant la Cour de justice de l’UE pour manquement aux obligations en matière de qualité de l’air. Aux côtés de la France, l’Allemagne, l’Italie et la Hongrie, on retrouve aussi la Roumanie. Car elle n’y fait pas exception, la vie des 19 millions de Roumains a été écourtée de 292.300 ans en raison de la pollution en 2015, selon le rapport. Cela veut dire qu’en l’espace d’une année seulement, la vie de chacun de nous a été écourtée de près de 5,5 jours. « C’est pourquoi il est important que l’Europe redouble d’efforts pour réduire les émissions causées par le transport, l’énergie et l’agriculture et investisse pour rendre ces secteurs plus propres et plus durables », a conclu Hans Bruyninckx, directeur exécutif de l’AEE.



    J’en arrive à la lecture de vos lettres et autres messages. Gilles Gautier, de France, salut. Merci pour ton bulletin de réception, et pour ces appréciations : « Excellent sujet sur la taragote et vraiment de très jolis morceaux que lon a pu écouter. Je suis donc allé sur Google pour en savoir plus. Jaime beaucoup ce genre de sujet qui nous force un peu à en savoir plus. Pour finir, quand on entend la famille qui fait le tour de lEurope, je les envie aussi! » En effet, il y a certains métiers qui le permettent ; tant mieux pour eux ! Bien des choses à toi, Gilles !



    Notre ami Nouari Naghmouchi, d’Algérie, nous a envoyé un petit mot qui nous ravit : « Bonne continuation et bravo à toute léquipe du Service français de Radio Roumanie Internationale, félicitations de tout mon cœur ». Merci beaucoup !



    Nous revenons en France, et je salue M Bernard Watelet. Merci pour la très belle carte postale de votre région. Vous nous disiez dans cette lettre : « Il y a des jours quand « ça ne va pas, ça ne va pas ». D’abord des difficultés de démarrage de l’émetteur, sur la meilleure fréquence chez moi. Puis vint l’heure de Pro Memoria qui au bout de trois minutes s’interrompt, remplacée par Planète verte. Et à nouveau diffusion de Pro Memoria dans son intégralité. Mais le sujet traité (l’histoire du processus de l’électrification de la Roumanie) avait déjà été diffusé il y a deux mois, mi-mai 2018. Un peu court comme délai », commente notre auditeur. Cher Monsieur, l’été est la période des vacances et des rediffusions. RRI y procède comme d’autres médias, et choisit de rediffuser des sujets considérés bien traités. Il est vrai que parfois le délai de rediffusion est court, et même plus court que cette fois-ci. M Watelet poursuit : « Dans le Club affaires, j’ai suivi avec attention la présentation des différentes formes pour promouvoir les offres touristiques en période estivale. Très agréable quart d’heure de chansons traditionnelles au cours du magazine musical. Dans le programme Société, j’ai écouté avec intérêt le reportage sur la création de comités civiques informels et sur l’augmentation de l’engagement de la société civile roumaine. Au cours du magazine Visiter la Roumanie, j’ai bien aimé le survol du défilé du Danube. » Pour nous aussi, vous lire nous est toujours agréable. A la prochaine !



    Bienvenue sur nos ondes à M Andreas Mueklich, d’Allemagne, qui nous a déjà envoyé son premier rapport d’écoute. Merci d’avoir suivi notre émission, et oui, effectivement, votre bulletin de réception est correct, donc vous recevrez notre carte QSL. Nous espérons réussir à maintenir votre intérêt sur nos ondes par nos programmes. A bientôt !



    M Jean-Marie Monplot, de France, très heureuse d’avoir de vos nouvelles. Avons bien noté votre nouvelle adresse. Au plaisir de vous retrouver par la voie des ondes et dans des messages. Portez-vous bien, à bientôt !


    Bien le bonjour à notre cher Christian Ghibaudo, de France. Et voici ce qu’il nous disait : « L’automne très doux est arrivé sur la Côte d’Azur. Un peu de fraicheur en soirée mais les journées sont encore assez chaudes. J’ai toujours grand plaisir à vous écouter, au moins 3 fois par semaine. » Merci beaucoup, Christian. « La rubrique consacrée “A la découverte de Bucarest d’hier” était très intéressante. » Nous espérons que tu as pleinement pu profiter du festival du film roumain à la cinémathèque de Nice. Son nom “un siècle de cinéma roumain”, avec la description que le cinéma roumain est actuellement le plus dynamique en Europe. Partagez-vous cet avis ? », nous demande notre auditeur. Franchement, Christian, je ne suis pas la bonne personne pour répondre à cette question ; je ne me souviens pas quand j’ai été au cinéma pour la dernière fois, mais ça date… En plus, je ne connais pas la cinématographie des autres pays européens. « Quoiqu’il en soit, nous allons avoir plusieurs films des années 50 à 2000 », se réjouissait Christian. L’ouverture sera avec le film “La Noce de Pierre”, normalement, je vais aller le voir. La séance à la cinémathèque de Nice, coûte 2,50 euros. Un très bon prix pour le cinéphile ! A propos, combien coûte la séance à Bucarest, dans les cinémas “normaux”, c’est 12 euros à Nice… » A Bucarest, c’est 25 lei (5,40 euros) pour les films normaux et 33 lei pour les 3D (7,10 euros), mais il faut les rapporter au salaire moyen net qui était de 2688 lei en septembre 2018, selon l’Institut national de la statistique, soit 578 euros. « Dernièrement, dit Christian, j’ai parcouru le site de locations d’appartements “Airbnb”, j’utilise ce site pour louer des appartements, quand je voyage en Italie. Et j’ai regardé les prix à Bucarest, c’est financièrement très intéressant par rapport aux prix des hôtels du centre. Mais qu’en pensent les autorités municipales à Bucarest, ces locations d’appartements n’enlèvent-elles pas des appartements pour les Bucarestois ? » En fait, Christian, il faut savoir que dans la capitale roumaine, on dénombre des dizaines de milliers d’appartements vides. Pour ce qui est de ta question sur la newsletter, depuis le GDPR, nous n’envoyons plus de newsletter. Valentina envoie les questions des concours. Les as-tu reçues ? Sinon, c’est que le problème du site persiste. Bien des choses à toi, Christian.



    Voilà, nous arrivons à la fin de ce Courrier des auditeurs. Merci de l’avoir suivi, et à très bientôt sur RRI.


  • Françoise Hacart (France) – Avez-vous beaucoup de pollution ?

    Françoise Hacart (France) – Avez-vous beaucoup de pollution ?

    La Roumanie aurait beaucoup de mal à remettre en place un système interdisant aux voitures anciennes de circuler au centre-ville, une idée de triste souvenir pour ses habitants. Il faut savoir que du temps de Ceauşescu, il y avait ce type de circulation alternée. A cette époque, les propriétaires de véhicules se voyaient attribuer un quota de 40 litres de carburant par mois. En plus, il fallait faire la queue pour les avoir, quand il y en avait. Imaginez comment une telle mesure serait accueillie ici !


    L’OMS a averti que les particules émises dans l’atmosphère par les voitures, les centrales électriques et autres tuent 3 millions de personnes à travers le monde. En fait, selon un rapport de l’OMS, 92% des habitants de la planète vivent à des endroits où le niveau de qualité de l’air ambiant ne respecte pas les imites de pureté établies par l’organisation mondiale.La Chine, l’Inde et la Russie sont les pays où le plus de gens sont morts suite à la pollution de l’air. Mais Bucarest ne se porte pas très bien non plus au chapitre pollution. La ville est suffoquée par le trafic, la poussière et les déchets.


    L’Agence européenne pour l’environnement a estimé que la Roumanie enregistrait en 2013 28.000 décès prématurés suite à la pollution de l’air. Parmi les principales sources de pollution de l’air en Roumanie, Greenpeace liste le fait de brûler les combustibles fossiles dans le secteur énergétique, les activités industrielles, le transport routier, les chantiers du bâtiment, les haldes et les dépôts de déchets industriels et les décharges publiques, les systèmes de chauffage individuels. Ainsi, les estimations pour 2012 indiquaient que 11,6% de tous les décès dans le monde étaient associés à la pollution de l’air extérieur et à la pollution de l’air intérieur.


    La Commission européenne pourrait infliger à Bucarest des amendes importantes parce que le réseau de suivi de la qualité de l’air n’est pas fonctionnel à 100%, la municipalité n’a pas élaboré le Plan pour la qualité de l’air, des pistes pour les vélos n’ont pas été construites, ni des couloirs réservés aux transports publics, et la gestion des déchets pose un grand problème. Bucarest est dans une procédure de pré-infraction. Ce sont surtout les particules fines en suspension qui polluent le plus dans la capitale roumaine. Si on entre dans la procédure d’infraction, l’amende est de 1,7 millions d’euros, et ultérieurement jusqu’à 120.000 euros par jour, jusqu’à ce que la situation trouve une solution.

    Selon une étude pour l’année 2015, Bucarest occupait la 6e place parmi 174 villes du monde, avec une congestion de 43%, en hausse de 2% par rapport à l’année précédente. Cet indice montre combien les chauffeurs passent de temps en plus de la normale dans le trafic, par rapport à un trafic sans blocages. Les lundis, entre 8 et 9h du matin, le taux de congestion est de 91%. Vendredi entre 17h et 18h, le taux de congestion atteint 94%. Les 5 places avant Bucarest sont occupées par des villes ayant beaucoup plus d’habitants – Rio de Janeiro, Mexico City, Bangkok, Istanbul et Moscou.

    Comment en est-on arrivé là ? Alors que d’autres capitales européennes ont investi massivement dans les transports publics et le transport alternatif, Bucarest est à l’opposé. Au sujet de la gestion des déchets, il faut remarquer que le tri sélectif ne se fait pas. La municipalité se proposait de construire un incinérateur. Oui, mais il faudra l’alimenter en quantités de déchets triés, et cela ne se fait pas. Ailleurs en Roumanie où le tri sélectif est organisé, les opérateurs ferment boutique parce que les habitants ne sont pas assez consciencieux. La Roumanie ne souhaite pas, non plus, importer des déchets. La pollution avec de la poussière à Bucarest est causée par les terrains laissés en friche et les chantiers abandonnés ainsi que par le nettoyage superficiel de la partie carrossable. En plus, l’élimination du timbre d’environnement permet qu’un nombre impressionnant de tacots très polluants entrent en Roumanie. Tous ces aspects demandent à être remédiés. Merci de votre intérêt, Mme Hacart.

  • La qualité de  l’air à Bucarest

    La qualité de l’air à Bucarest

    La poussière abonde elle aussi dans la ville, ce qui ne fait qu’accélérer la pollution de l’air. D’ailleurs en raison de l’air extrêmement pollué de trois grandes villes roumaines (Bucarest, Iasi, Brasov) et de l’absence d’un plan concret pour résoudre ce problème, la Commission européenne a démarré la procédure d’infraction à la législation communautaire visant la Roumanie.

    Les ONGs environnementalistes demandent aux autorités de mettre en marche les équipements de suivi de la qualité de l’air, de réduire le trafic automobile et de veiller au respect des normes environnementales sur les chantiers bucarestois. La ministre de l’Environnement, Cristiana Pasca Palmer, admet que Bucarest se confronte à de graves problèmes de pollution et que les capteurs qui suivent la qualité de l’air sont très anciens.

    Ecoutons Cristiana Pasca Palmer :A Bucarest, le réseau national de suivi de la qualité de l’air ne fonctionne pas comme il devrait pour de nombreuses raisons, et ceci depuis plusieurs années. Afin de réaliser un suivi correct, une station devrait analyser au moins trois types de polluants. A Bucarest, sur les 8 stations de surveillance, seulement 2 sont vraiment fonctionnelles pour les trois types de polluants, les autres sont plus ou moins fonctionnelles. C’est vrai, cette année, nous avons utilisé une ligne de financement mise à notre disposition par l’Administration du Fonds d’Environnement, qui vise à mettre à jour ce réseau national de suivi de la qualité de l’air. Le budget s’élève à 35 millions de lei, soit près de 8 millions d’euros, dont près de 700 mille euros sont alloués à la ville de Bucarest. Donc nous nous attendons à mettre en marche ce réseau avant la fin de l’année et à voir ainsi certains résultats concrets. C’est à dire que nous nous attendons à un meilleur suivi de ces types de polluants. La situation est un peu meilleure à Brasov, donc nous espérons recevoir un message positif afin de mettre fin la procédure d’infraction à la législation communautaire concernant cette ville. A Iasi les choses avancent assez lentement, tout comme à Bucarest, puisque chaque mairie doit réaliser une étude d’impact censée déterminer une série de mesures visant à améliorer ou au moins à maintenir la qualité de l’air. A Bucarest, nous sommes arrivés à l’étape où cette étude est finalisée, et désormais les mesures figurent dans un plan d’action alors qu’à Iasi, cette étude est en train d’être réalisée.

    Selon une recherche de l’Officie européen de la statistique, Eurostat, rendu publique cet été, sur les habitants des capitales de l’UE, ce sont les Bucarestois qui se sont déclarés en 2015 les plus mécontents de la qualité de l’air. Seuls 22% des Bucarestois ont déclaré qu’ils étaient satisfaits de la pureté de l’air qu’ils inspirent. En Europe, le classement est mené par Vienne, Helsinki et Dublin. 88% des habitants des trois capitales européennes ont déclaré être satisfaits de la qualité de l’air. Malheureusement, Bucarest se trouve au pôle opposé. (Trad. Alex Diaconescu)