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  • A la Une de la presse roumaine du 21.02.2013

    A la Une de la presse roumaine du 21.02.2013


    Plein de sujets politiques et économiques dans les pages des quotidiens parus ce jeudi à Bucarest. L’Union sociale libérale parle officiellement deux langues, lit-on à la une du quotidien Romania libera. Celui-ci explique que le maire de la ville de Sibiu, Klaus Johannis, est devenu membre du Parti national libéral, qui se prépare à lui offrir une fonction de direction au Congrès du parti qui s’ouvre ce vendredi. Rappelons que le PNL et le PSD forment l’USL, la coalition au pouvoir en ce moment en Roumanie. Cette manœuvre politique surprenante ne fait que renforcer l’idée selon laquelle, les libéraux chercheraient à avoir leur propre tandem de candidats aux fauteuils de chef de l’Etat et de premier ministre, estime Romania libera. « L’adhésion de monsieur Johannis n’influence pas notre soutien au premier ministre Victor Ponta », a déclaré le président libéral Crin Antonescu, cité par Adevarul. Le même journal rappelle que, ces derniers mois, Klaus Johannis a figuré parmi les critiques du gouvernement dirigé par le social-démocrate Victor Ponta.


    Entre temps, 6 mille salariés de la sidérurgie roumaine sont en danger de perdre leurs emplois. Le groupe russe Mechel a décidé de vendre à une minuscule société détenue par deux Russes les actions détenues à quatre usines sidérurgiques roumaines pour la somme symbolique de 52 euros, annonce Romania libera. Sous le titre « Le secret derrière la vente surprise des aciéries Mechel », Evenimentul zilei explique qu’en effet la société souhaiterait ne pas voir son image se détériorer à cause des licenciements qu’elle envisage de faire. Le premier ministre Victor Ponta à déclaré ne pas pouvoir intervenir dans cette transaction, puisqu’il s’agissait d’une société privée, explique aussi Adevarul.


    Les quotidiens roumains parlent aussi de la démission du gouvernement du premier ministre bulgare Boiko Borisov, un « gouvernement abattu par l’électricité », selon Adevarul, ou même « électrocuté juste avant les élections » selon Evenimentul zilei. A Sofia, ou les Bulgares ont protesté pendant six jours, contre l’austérité et notamment contre la majoration du prix de l’électricité, le premier ministre Boiko Borisov a démissionné, un acte qui risque de provoquer un chaos institutionnel, explique Romania libera. Selon le même quotidien, à Bucarest, l’homologue roumain de M. Borisov a déclaré que l’instabilité politique bulgare pourrait influencer l’adhésion de la Roumanie et de la Bulgarie à l’espace Schengen.


    En Roumanie aussi l’électricité figure parmi les sujets du jour. « La bulle de l’énergie verte commence à se dégonfler » titre Romania libera, selon lequel l’Autorité nationale de régulation de l’énergie propose la réduction du nombre de certificats verts délivrés pour les fermes solaires et les micro-centrales hydrauliques. L’énergie verte produit des pertes de compétitivité pour l’industrie locale, des coûts supplémentaires pour les ménages, mais aussi des profits généreux pour les investisseurs et les fournisseurs extérieurs de composantes, explique Romania libera qui précise que la Roumanie possède un des schémas de compensation les plus généreux pour les producteurs d’énergie renouvelable. Et la Roumanie ne se permet pas d’être généreuse.

  • A la Une de la presse roumaine du 08.02.2013

    A la Une de la presse roumaine du 08.02.2013


    L’affaire du drapeau sicule, hissé sur un bâtiment officiel de Covasna (dans le centre de la Roumanie), se retrouve dans tous les quotidiens parus ce vendredi à Bucarest.« La guerre du drapeau » a provoqué des tensions entre Budapest et Bucarest, lit-on dans le quotidien Adevarul selon lequel le véritable enjeu de cette affaire ce sont les votes que pourrait collecter le premier ministre hongrois Viktor Orban. Les élections législatives en Hongrie sont prévues pour l’année 2014, explique Adevarul qui précise qu’à l’heure actuelle le parti Fidesz du premier ministre Orban ne recense que 40% des intentions de vote. C’est pourquoi les votes des Magyars de Roumanie lui sont, estime Adevarul.


    Selon Jurnalul national, cette opinion est partagée aussi le premier ministre roumain Victor Ponta, de l’avis duquel il s’agirait également d’une « provocation sur la toile de fond des élections en Hongrie ». Pour l’éditorialiste de Romania libera, Cristian Câmpeanu, toute cette affaire n’est que du « délire à Bucarest et à Budapest ». « Deux petits pays, à la périphérie de l’Europe, sont dirigés par des leaders provinciaux et quasi – autocratiques. Les deux Etats, confrontés à de sérieux problèmes de respect de l’Etat de Droit et à des difficultés économiques, ont plongé avec enthousiasme dans le populisme le plus rudimentaire pour que l’opinion publique n’observe pas leurs propres échecs », écrit Cristian Câmpeanu dans son éditorial de Romania libera.


    Et la conclusion est à retrouver dans les pages d’Evenimentul zilei : « Sur la toile de fonds des querelles entre les politiciens roumains et hongrois autour du drapeau sicule, les habitants de la ville de Vesprèm en Hongrie, commémorent quatre ans depuis la mort du handballeur roumain Marian Cosma. Celui-ci avait été poignardé en 2009 dans une boite de nuit de la ville hongroise », rappelle Evenimentul zilei.


    Retour aux choses sérieuses, c’est à dire à l’argent. Le budget de l’Etat pour 2013 a été adopté par le législatif de Bucarest, annonce Jurnalul national qui cite le premier ministre Victor Ponta : « Ce n’est pas un budget parfait, mais c’est le meilleur que nous puissions avoir ». Sans commentaires donc. Par contre, des négociations tendues se déroulent à Bruxelles au sujet du prochain exercice budgétaire de l’UE, annonce Romania libera. De nouvelles réductions de dépenses, d’environ 15 milliards d’euros, figuraient à l’agenda des négociations. Plusieurs milliards d’euros seront pourtant alloués à l’emploi et à la recherche, précise Romania libera.


    Adevarul estime que les leaders européens cherchent le domaine à priver de pas moins de 30 milliards d’euros. La Roumanie ne souhaite pas que ces coupes touche aussi le budget de la Politique agricole commune, ni celui des politiques de cohésion, précise Adevarul. La bonne nouvelle en provenance de Bruxelles figure dans les pages d’Evenimentul zilei, qui annonce le déblocage des remboursements dans le cadre du Programme opérationnel sectoriel de développement des ressources humaines. Et pourtant cette mesure ne constitue pas une solution aux ennuis financiers des sociétés qui risquent de déposer le bilan en raison du blocage de ce programme pendant plusieurs mois, conclut Evenimentul zilei.


    Et cette revue de presse s’achève sur deux invitations pour ce week-end, lancées par le quotidien Adevarul. La flamme olympique doit traverser les stations la Vallée de la Prahova qui accueilleront en ce mois de février le Festival olympique de la jeunesse européenne. Si vous n’êtes pas vraiment sportifs, mais plutôt passionnés de bonne bouffe, alors vous serez servis à Slanà-Fest, le Festival du lard de Cluj. Son organisation quelques jours avant la Saint Valentin confirme le fait qu’en Roumanie l’amour passe par l’estomac.

  • A la Une de la presse roumaine du 04.02.2013

    A la Une de la presse roumaine du 04.02.2013


    « L’étiquette est un code de comportement basé sur l’honnêteté et le respect », lit-on à la une du quotidien Adevarul. Ce sont les paroles de Sandra Gatejeanu Gheorghe, une jeune roumaine de 26, qui gère le protocole de la famille royale de Roumanie. Elle a expliqué dans un interview accordé au journal Adevarul, que les Roumains se situent au milieu du classement de la politesse européenne. Le manque de ponctualité, l’utilisation des téléphones portables durant les rencontres ou dans les espaces publics où cela est interdit et le fait de ne pas confirmer à temps la participation aux différents événements, voici les principaux problèmes des Roumains en matière de bonnes manières affirme Sandra Gatejeanu Gheorghe, dans l’interview qu’elle a accordé au quotidien Adevarul.


    L’étiquette et la politesse ne caractérisent pas la classe politique roumaine. En témoigne les controverses issues autour du rapport sur la justice élaboré par la Commission Européenne dans le cadre du Mécanisme de coopération et de vérification. L’interprétation que le président roumain Traian Basescu a donné au document figure dans les pages de tous les quotidiens parus en ce début de semaine à Bucarest. « Le rapport est un miroir juste de l’activité des institutions de l’Etat, basé sur les faits et les actions politiques des politiciens roumains », a déclaré Traian Basescu cité par Adevarul. « Un miroir dans lequel nous n’aimons pas regarder », titre Evenimentul zilei citant aussi le chef de l’Etat qui s’exprimait lors d’une conférence de presse organisée ce dimanche. Traian Basescu a également constaté les aspects positifs signalés dans ce rapport, comme l’activité de la Haute cour de cassation et de justice, le Conseil supérieur de la magistrature, le Parquet anticorruption, le Parquet général et l’Agence nationale d’intégrité. Les hommes politiques, le gouvernement et le Conseil national de l’audiovisuel figurent parmi les personnages négatifs du rapport aux yeux du président Traian Basescu, qui recommande aux hommes politiques roumains d’envoyer à Bruxelles une liste de choses à faire pour corriger les critiques du Rapport sur la Justice, explique Evenimentul zilei. « Prestidigitations de propagande et exercices de démagogie », c’est ainsi que caractérise Jurnalul national les déclarations du chef de l’Etat. Celui-ci a joué à nouveau son rôle de politicien démocrate inquiet de l’avenir de son pays, martèle Jurnalul national. Le quotidien cite le porte-parole du Parti social démocrate selon lequel les déclarations du chef de l’Etat faites en marge du rapport de la Commission européenne ne font qu’illustrer « les obsessions de Traian Basescu ».


    « L’apocalypse de l’immigration »c’est l’obsession de la presse britannique, explique Jurnalul national, selon lequel les vagues de chômeurs roumains et bulgares qui s’apprêtent à profiter de la prospérité britannique constituent un sujet qui revient quotidiennement dans la presse du royaume. A commencer par la fin 2013, les Roumains et les Bulgares bénéficieront des mêmes droits de circulation et de travail dont jouissent les ressortissants des autres 25 pays de l’UE, explique Jurnalul national. C’est une question épineuse du point de vue politique aussi, puisque les autorités britanniques envisagent de limiter l’accès des Roumains et Bulgares aux aides sociales par exemple. « La presse ne fait que semer la panique puisqu’elle ne dispose pas d’estimations claires au sujet du nombre de Roumains et Bulgares qui se préparent à chercher un emploi au Royaume-Uni », lit-on dans Jurnalul national. Par contre à Bucarest, le quotidien en-ligne gandul.info poursuit cette sa campagne d’invitations lancées aux britanniques de se rendre en Roumanie, avec des messages tels : « notre bière pression est moins chère qu’une bouteille d’eau chez vous ». Argument imbattable !

  • A la Une de la presse roumaine 21.01.2013

    A la Une de la presse roumaine 21.01.2013


    «Nous nous sommes sauvés seuls, par nos propres forces ».C’est le témoignage d’un des cinq Roumains impliqués dans la prise d’otages qui a commencé mercredi sur un site gazier à In Amenas, en Algérie.


    Selon Jurnalul national, le bilan de cette prise d’otages qui s’est achevée par l’intervention en force des forces armées algériennes est 23 personnes décédées dont deux Roumains. Liviu Floria, un des survivants de l’attaque terroriste, a déclaré avoir réussi à se sauver en se cachant dans un bureau du site gazier qu’il a quitté ensuite pendant la nuit aux côtés de sept autres collègues. Les fugitifs ont parcouru à pied plus de 30 kilomètres et après 15 heures ils ont rencontré un groupe de soldats algériens.


    La crise des otages en Algérie finie, place maintenant aux questions. « Qui a tué les Roumains en Algérie ? » se demande Adevarul, selon lequel il n’existe toujours pas de réponse à cette question. L’un a été retrouvé mort sur le site de In Amenas, tandis que l’autre est décédé dans un hôpital algérien. Adevarul pense que les deux auraient pu être tués soit par les terroristes, soit par l’armée algérienne. Ce qui est clair c’est que deux vies ont été détruites dans l’enfer algérien, conclut Adevarul.


    Romania libera se demande « pourquoi deux Roumains sont décédés en Algérie » dans cette prise d’otages qui s’est terminée par un bain de sang. D’après ce quotidien qui cite des experts britanniques, les opérations de l’armée algérienne n’ont jamais eu comme objectif de sauver les otages, mais d’anéantir le groupe de terroristes islamistes rapidement et d’une manière décisive. Autrement dit, les autorités algériennes n’auraient jamais accepté de prolonger la crise jusqu’à permettre aux gouvernements occidentaux d’essayer de négocier avec les islamistes une libération de leurs ressortissants. Plusieurs experts roumains cités par Adevarul jugent l’intervention de l’armée algérienne justifiée et ceci malgré les critiques internationales que celle-ci a engendrées. Parmi les différentes opinions figurant dans les pages d’Adevarul notons celle de Mircea Geoana, ancien ambassadeur de Roumanie à Washington et chef de la diplomatie roumaine, selon lequel l’Etat roumain n’a pas réussi à gérer la présence des Roumains dans le monde.


    La Roumanie a enregistré des retards notables pour ce qui est de la création de capacités consulaires pour des millions de Roumains se trouvant à l’étranger et le résultat est visible de nos jours, explique Mircea Geoana, ancien ambassadeur de Roumanie à Washington, cité par le quotidien Adevarul.


    Changeons de cap maintenant pour la capitale américaine, où le président américain Barack Obama a officiellement inauguré son deuxième mandat dans le cadre d’une cérémonie privée à la Maison Blanche, annonce Evenimentul zilei.


    Sous le titre « Nous et Obama 2 », Adevarul se demande ce que la Roumanie pourrait demander et même obtenir de la part des Etats — Unis en échange des troupes roumaines impliquées dans la guerre contre le terrorisme, de la présence militaire américaine sur le territoire roumain et de l’exploitation des ressources naturelles roumaines par des compagnies américaines. Sujet à suivre.