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  • A la Une de la presse roumaine du 25.01.2013

    A la Une de la presse roumaine du 25.01.2013


    Adevarul signale « Le feu vert donné aux gaz de schistes ». Le Conseil départemental de Vaslui a publié sur son site un document datant du 20 décembre 2012 et attestant la délivrance à la Société américaine Chevron d’un certificat d’urbanisme pour des travaux d’aménagement et forage nécessaires au puits d’exploration Paltinis 1A, un village dans le nord du département de Vaslui. Ce qui veut dire, explique le journal, que la compagnie américaine s’est vu pratiquement accorder le droit d’installer ses équipements de forage et d’entamer les tests du sous-sol de la localité en question. Adevarul donne la parole aux experts pour s’exprimer sur le sujet: parmi eux Ionel Blànculescu, expert financier et ancien ministre de la Santé en 2003. Selon lui, tant que les Etats-Unis, la Pologne et la Grande Bretagne exploitent en toute sécurité les gaz de schiste, « discuter des risques de ces opérations n’a plus aucun sens ». Et lui d’ajouter que le refus d’exploiter les gaz de schiste entraînerait la délocalisation de l’activité industrielle de Roumanie. De sont côté, Vasile Simileanu, vice-président de l’Association de géopolitique « Ion Conea », affirme que toute ressource doit être exploitée et à la fois conservée. Quant aux gaz de schiste, ceux-ci pourraient nous assurer une indépendance vis-à-vis du gaz russe et aboutir à une baisse des tarifs du gaz pour la population et les grands consommateurs, estime encore Vasile Simileanu.


    Et c’est le même quotidien qui consacre sa Une à un sujet qui fait pleurer d’un œil et rire d’un autre. Rire parce qu’il nous apprend qu’en Roumanie, le nombre d’enfants dotés d’un QI exceptionnel est double par rapport à la moyenne mondiale. Pleurer parce qu’en l’absence d’un soutien, qui n’existe qu’en théorie, ces esprits brillants sont contraints à la médiocrité, commente le quotidien. Lequel pointe du doigt, analyse sur le terrain à l’appui, le manque de programmes d’éducation spéciaux, qui fait que ces enfants surdoués finissent soit par être assimilés aux autres, soit par être considérés comme des créatures bizarres, qui ont du mal à s’intégrer d’un point de vue social.


    Et on reste dans le domaine de l’excellence à l’aide de Romania libera. Sous le titre «Succès roumain au Championnat du monde des avocats», le journal nous apprend que deux étudiants de la ville roumaine de Timisoara, Diana Moise et Raul Teodor Mazilu ont figuré parmi les lauréats d’un prestigieux concours mondial consacré aux étudiants en droit. Une occasion pour les deux de montrer, en pratique, leur capacité à gagner un procès concernant les droits de l’homme ou le droit international. Leur résultat est d’autant plus méritant que les jeunes de Roumanie, où l’éducation est sous-financée, ont devancé des équipes d’universités renommées, telles Yale, aux Etats-Unis, Sao –Paolo, au Brésil ou encore «Carol » en République Tchèque. Ce qui plus est, le jury a été formé de grands noms du domaine, tels des juges du Tribunal Pénal International, commente România libera.


    De retour dans les pages de Adevarul on apprend qu’en 2012, le marché de l’art de Roumanie a augmenté de 20% en 2012, étant évalué à environ 25 millions d’euros, les ventes privées comprises. Le quotidien explique qu’en 2012 les performances financières les plus importantes ont été obtenues par les œuvres mineures des artistes de patrimoine. Bien que le rythme de croissance ait baissé par rapport aux années précédentes, l’art demeure le marché ayant le plus progressé depuis le début de la crise.


    Egalement dans la presse: l’année musicale dédiée au compositeur italien Giuseppe Verdi s’ouvre vendredi à la Salle de concerts de la Radio roumaine avec l’opéra Don Carlo, une création rarement interprétée en Roumanie. C’est l’information de Jurnalul National qui fait aussi savoir que plusieurs événements seront organisés à la Radio publique pour marquer le bicentenaire de la naissance du compositeur italien.


    Enfin Evenimentul zilei informe que le long-métrage «Pozitia copilului» – « la Position de l’enfant » du réalisateur Calin Peter Netzer est le seul film roumain inclus dans la sélection officielle de la 63e édition de la Berlinale. Il a été réalisé en 30 jours seulement, aux alentours de la capitale roumaine.

  • A la Une de la presse roumaine

    A la Une de la presse roumaine


    Dans la presse roumaine, cette semaine commence dans la controverse. En témoignent les titres à la Une des quotidiens: «Révolution communiste dans la santé»! s’exclame par exemple Evenimentul zilei. « Est-ce qu’on réintroduit le monopole de l’Etat dans la santé ? », s’interroge pour sa part Romania libera. En effet, pour combler le manque d’argent des hôpitaux publics, le ministre roumain de la Santé, Eugen Nicolaescu souhaite, que les fonds de la Caisse nationale d’assurance maladie soient dirigés exclusivement vers le système public. Ainsi, les assurés ne pourront-ils bénéficier de services médicaux dans les établissements privés qu’en payant davantage, explique România libera.


    Pour Evenimentul zilei, « récemment installé à la tête du Ministère de la Santé, Eugen Nicolàescu annonce des mesures censées accabler davantage la classe moyenne, qu’il se vante de représenter, en tant que libéral. » «Dans le contrat — cadre sur 2013, qui entrera en vigueur le plus probablement le 1er mars, le financement des hôpitaux privés provenant des fonds de la Caisse nationale d’assurance maladie sera arrêté, pour que les fonds publics soient utilisés par les hôpitaux publics », a annoncé samedi le ministre, cité par Evenimentul zilei. Ainsi, les près de 10% destinés à présent au secteur médical privé, iront aux hôpitaux publics, poursuit Evenimentul zilei. Les réactions des managers des unités médicales privées n’ont pas tardé, explique de son côté Romania libera. Selon eux, les déclarations du ministre sont hâtives et ne tiennent pas compte des effets réels d’une telle mesure. Toutefois, « notre décision est bien claire », renchérit le ministre dans le même quotidien. Et lui de mettre en garde: le secteur public vit de l’argent public, le secteur privé de l’argent privé. Une opinion que le président du Conseil d’Administration du réseau médical privé, Medlife, Mihail Marcu, ne partage pas: « Nulle part en Europe ou aux Etats-Unis, le financement des hôpitaux privés ne se fait uniquement de fonds privés. Ce que monsieur le ministre souhaite représente une tendance anti-européenne ». Selon le représentant de cette unité privée, la mesure ne pourra pas être mise en place, justement en raison de ses effets négatifs trop importants et des résultats non significatifs pour la santé en Roumanie. De son côté, Adevarul donne la parole au président de l’Association nationale pour la protection des patients, Vasile Barbu. D’après lui, la principale catégorie de patients qui en serait le plus touchée est celle des femmes enceintes. Plusieurs maternités privées se sont développées ces derniers temps en Roumanie, les femmes enceintes y bénéficiant de réductions importantes et de meilleures conditions d’accouchement. Si le contrat de ces unités avec la CNAM se voit annuler, alors les tarifs pour un accouchement seront beaucoup trop élevés », estime encore le président de l’Association nationale pour la protection des patients, dont les propos sont repris par Adevarul.


    Par ailleurs, Jurnalul National annonce l’arrivée mardi du « docteur » FMI en Roumanie. Le quotidien note que les discussions avec les autorités de Bucarest seront centrés sur le projet de budget 2013. Et ce dans les conditions où un rapport réalisé par l’économiste en chef de l’institution, Olivier Blanchard a reconnu qu’on a exagéré avec l’austérité dans les politiques imposées aux Etats avec lesquels le FMI déroule des accords ».


    Enfin, Adevarul raconte l’histoire de celui qu’il appelle « Henri Coanda du vélo ». Un inventeur roumain, âgé de 19 ans, a imaginé un moteur à réaction pour les bicyclettes. Trois ans et 5 mille euros — voilà l’investissement du jeune Raul Oaida dans son invention. Il s’agit d’un moteur à réaction en miniature qui peut être attaché à n’importe quel véhicule à deux roues. Cette bicyclette pouvant atteindre les 40 kilomètre à l’heure a attiré l’admiration de la presse étrangère: « Monsieur Oaida marche sur les pas de son compatriote, Henri Coanda, un réputé inventeur », écrit à ce sujet le journal britannique The Daily Mail, cité par Adevarul.