Tag: Alexandra Turcu

  • Soutien civique aux autorités dans la lutte contre la pandémie

    Soutien civique aux autorités dans la lutte contre la pandémie

    Les directions locales de santé publique, chargées du dépistage des cas de contamination et de la mise en quarantaine des personnes infectées par le nouveau coronavirus, continuent davoir du mal à faire face aux demandes de tests, au besoin de mener des enquêtes épidémiologiques ou dinformer la population. Cette situation sexplique entre autres par le manque de personnel. Cest pourquoi une organisation non gouvernementale a eu linitiative de venir en aide à la Direction de santé publique de Bucarest, en mettant en place un point de soutien et en prenant en charge une partie des appels téléphoniques des citoyens. La coordinatrice de ce centre dappels, Diana Voicu, sen souvient : « Lidée nous est venue l’été dernier. Au mois de juillet, nous nous sommes rendu compte du fait que le relâchement allait être bientôt suivi par une explosion de cas. Vers la fin de lété, on avait du mal à joindre par téléphone la Direction de santé publique, alors que le nombre de cas dinfection avait déjà commencé à augmenter. Cest pourquoi, à ce moment-là, nous avons annoncé publiquement notre intention de partager leffort de reprendre ces appels. Nous nous sommes appuyés sur lexpérience que Geeks for Democracy avait acquise pendant le confinement imposé au printemps, lorsque nous avions mis sur pied le projet “Aide aux courses à domicile”. Un projet dans lequel nous achetions de la nourriture, des produits de première nécessité et des médicaments pour les personnes qui ne pouvaient pas sortir de chez elles. Nous avons également ouvert un centre dappels et, comme nous avions déjà de lexpérience, nous avons proposé dy donner un coup de main. Malheureusement, notre initiative ne sest concrétisée que le 3 novembre. Ce nest quen octobre que le Service de télécommunications spéciales nous a fourni téléphones, ordinateurs, lignes dédiées et 30 postes dopérateurs, dans lespace mis à disposition par une autre ONG, Impact HUB de Bucarest. Depuis lors, le taux dappels répondus par la Direction de santé publique de la capitale a augmenté de 90%. »


    Depuis son ouverture, le centre de support fonctionne sur la base du bénévolat, de 8 h à 22 h, intervalle dans lequel les équipes se relaient. Actuellement, plus de 170 bénévoles y sont présents au moins trois heures, mais certains y restent même 6 heures, selon leurs emplois du temps respectifs, car, parmi les bénévoles, on retrouve aussi des salariés, des étudiants et des retraités.


    Comment cette aide a-t-elle été reçue ? Voici la réponse de Diana Voicu : « Les collègues de la DSP ont pu concentrer leurs efforts sur les équipes qui travaillent derrière les téléphones pour maintenir les choses sous contrôle, car cette direction est appelée à remplir beaucoup de rôles. Les équipes denquête épidémiologique ont elles aussi été renforcées. Nous avons maintenant une bonne collaboration. En plus, il y a de bons retours de leur part et surtout des personnes qui se sentent désormais écoutées. Beaucoup de gens apprécient le fait que quelquun soit à lécoute. Nous recevons des appels de personnes qui veulent se faire tester car elles ont des symptômes suspects. Certaines autres, placées en quarantaine pour être entrées en contact rapproché avec une personne dépistée positive, sollicitent une ambulance. Enfin, il y en a qui veulent connaître le résultat du test ou obtenir la décision disolement qui, entre autres, est une condition pour loctroi dun arrêt maladie. Ou bien, sils sont déjà en quarantaine, ils souhaitent savoir quoi faire sils doivent voyager ou en cas durgence dentaire. En conséquence, nous recevons plusieurs centaines dappels par jour, allant de 500 à 800. »


    Les personnes qui sadressent à la Direction de santé publique de Bucarest et dont les appels sont repris par les bénévoles du centre de soutien ouvert par Geeks for Democracy reçoivent les informations requises. Elles sont par la suite dirigées vers le personnel qui peut les aider concrètement. De plus, Geeks for Democracy a développé une application gratuite pour enregistrer toutes les demandes auprès de la Direction de santé publique. Les formulaires type de requête reçoivent un numéro denregistrement et sont envoyées, pour traitement, à la Direction de santé publique. Lapplication permet à cette dernière de cocher les cases indiquant si oui ou non une suite a été donnée à la demande, information à laquelle le signataire du formulaire a lui aussi accès. Le travail au centre dappels procure à certains bénévoles non seulement la satisfaction de pouvoir aider les autres, mais aussi loccasion de se soumettre à un exercice de patience et de tact. Alexandra Turcu étudie lingénierie du logiciel aux Pays-Bas et fait partie de ces bénévoles. Pendant cette période de crise sanitaire, où les cours se déroulent en ligne, elle a décidé de rentrer en Roumanie. Elle est maintenant coordinatrice des écoutants bénévoles qui travaillent de 8 h à 14h. Voici ce quelle a répondu à la question de savoir pourquoi elle avait fait ce choix : « Jai choisi de faire du bénévolat car beaucoup de mes connaissances mont raconté quelles avaient appelé la Direction de santé publique et que personne ne leur avait répondu. Et puis, je fais du bénévolat dès lâge de 15-16 ans. Chaque fois que je peux aider quelquun, je le fais de tout mon cœur. Je pense aussi au fait quen plus dêtre aux prises avec cette maladie, les gens sont également confrontés à la bureaucratie. »


    Quels sont les problèmes les plus courants dont les gens souhaitent discuter lorsquils appellent la Direction de santé publique ? Alexandra Turcu : « Actuellement, le plus gros problème, ce sont les décisions de mise en quarantaine. Beaucoup de gens ne peuvent pas bénéficier de l’arrêt maladie ou ne touchent pas largent auquel ils ont droit dans cette situation. Et cela leur fait peur, car ils doivent rembourser des crédits et quils ont des enfants à charge. En plus, les vacances dhiver approchent. Tout cela les désespère. Nous tentons de les calmer et de les aider en leur fournissant des renseignements. Les premiers jours de mon bénévolat ici, je nentendais que des remerciements. Les gens étaient heureux de trouver au bout du fil quelquun qui les écoute et qui soit en empathie avec eux. Ils étaient très heureux davoir un retour et de pouvoir sinformer sur telle ou telle situation. Il y a aussi des appelants irrités ou mécontents, mais, à la fin de lappel, ils retrouvent leur sourire. »


    Pour que de plus en plus de personnes aient le sourire aux lèvres pendant cette période sombre, il faudrait davantage de centres de soutien dans dautres villes aussi, affirment les représentants de lassociation Geeks for Democracry. Cette décision dépend aussi bien de la manière dont sont gérées les Directions locales de santé publique que de la disponibilité des personnes en bonne santé à se porter volontaires. (Trad. Mariana Tudose)

  • Sofia-Nădejde-Preise für von Frauen verfasste Literatur verliehen

    Sofia-Nădejde-Preise für von Frauen verfasste Literatur verliehen

    Sputnik im Garten“ von Gabriella Eftimie (OMG Verlag, 2020), Sonia hebt die Hand“ von Lavinia Branişte (Polirom Verlag, 2019), Fotocrom Paradis“ von Deniz Otay (OMG Verlag, 2020) und Marcels Kinder“ von Ema Stere ( Polirom Verlag, 2020) sind die Bücher, die bei der dritten Ausgabe der Preisverleihungsgala Sofia Nădejde“ für Autorinnen-Literatur in Bukarest ausgezeichnet wurden. Der Name, der für diese Gala zur Verleihung der Preise für Autorinnen gewählt wurde, ist die Ehrung einer wichtigen Persönlichkeit der rumänischen Kultur, Sofia Nădejde: Es handelt sich um die erste Frau in Rumänien, die in einem Gymnasium für Jungen das Abitur ablegen durfte, die erste Frau, die eine Literaturzeitschrift leitete, und die Autorin des ersten feministischen Romans in der Geschichte der rumänischen Literatur. Die Preisverleihung für Frauenliteratur fand im Rahmen der Sofia-Nădejde-Tage“ statt, die Ende August mit einer Filmvorführung mit Kurzfilmen von rumänischen Regisseurinnen begann. Mehr dazu sagte uns die Dichterin und Journalistin Elena Vlădăreanu, die Initiatorin der Gala der Sofia-Nădejde-Preise für Frauenliteratur:



    Von Anfang an waren wir an dieser Überschneidung der Künste interessiert, und in diesem Jahr haben wir eine Partnerschaft mit dem rumänischen Verband der Frauen im Kinobereich, so dass Schriftstellerinnen, die für Prosa und Debüt-Prosa nominiert sind, an einer Reihe von Treffen mit Regisseurinnen teilgenommen haben. Es ist auch wichtig, dass wir seit letztem Jahr eine Partnerschaft mit Scena.ro haben, mit der wichtigsten Plattform in Rumänien, die sich dem Theater widmet. Seit der letzten Ausgabe vergibt Scena.ro einen Sonderpreis für Dramaturgie im Rahmen der »Sofia-Nădejde-Tage«. Diese Auszeichnung ging dieses Jahr an Alexandra Pâzgu, eine äu‎ßerst interessante rumänische Dramatikerin, die seit mehreren Jahren in Österreich, in Wien lebt und begonnen hat, auf Deutsch zu schreiben. Im Hinblick auf diese Überschneidung der Künste möchte ich auch die Partnerschaft mit tranzit.ro hervorheben, eine dauerhafte Partnerschaft, denn gemeinsam mit ihnen haben wir mehrere Debatten und Rundtischgespräche geführt. Mehr noch: tranzit.ro ist unser Partner bei dieser Ausgabe und hilft uns finanziell durch das Anbieten eines Preises. Diese Überschneidungen erscheinen mir sehr wichtig, ich hoffe, dass wir auch den Workshop mit der Künstlerin Liliana Basarab abhalten können, einen Workshop, der von den nominierten Gedichtbänden ausgeht und in dessen Mittelpunkt das Buch als Gegenstand steht.“




    Im Rahmen der Gala erhielt die Schriftstellerin Sanda Cordoş den Sonderpreis A Room of One’s Own“ für die Hingabe, mit der sie seit Jahrzehnten mit ihren kritischen Artikeln die zeitgenössische rumänische Literatur unterstützt. Dazu Graţiela Benga-Ţuţuianu, Literaturkritikerin und Historikerin, Mitglied der Jury für die Verleihung der Sofia-Nădejde-Preise“ für Autorinnen-Literatur:



    Meiner Meinung nach ist dies eine sehr geeignete Wahl, da Sanda Cordoş ein ausgezeichnetes, überzeugendes kritisches Werk veröffentlicht hat. Darüber hinaus ist ihre Wahl die Antwort auf eine Realität, die uns oft betrübt. Denn wir sehen bei verschiedenen Gelegenheiten, wie Literaturkritiker und Historiker die von Frauen geschriebene Literatur und Kritik immer noch kleinreden oder auf thematische und stilistische Stereotypen reduzieren. Alles, was Sanda Cordoş geschrieben hat, ist eine angemessene Antwort auf diese Vorurteile. Leider wird die Literatur immer noch in Gender-Kategorien eingeteilt, in männliche und weibliche Literatur, und ich finde diese Abgrenzung völlig unangemessen, denn Literatur sollte die ganze Welt widerspiegeln. Man kann sich nicht auf ein bestimmtes Schema beschränken.“




    Die Dichterin und Übersetzerin Alexandra Turcu und die bildende Künstlerin Liliana Basarab gehören seit der ersten Ausgabe zum Team der Sofia-Nădejde-Literaturpreise für Frauen. Alexandra Turcu möchte dazu beitragen, dass Vorurteile gegen Schriftstellerinnen und generell gegen Frauen abgebaut werden:



    Mir wurde klar, dass ich mehr als nur schreiben will. Ich möchte die Literatur und insbesondere die von Frauen geschriebene Literatur unterstützen. Aus diesem Grund schloss ich mich der von Elena Vlădăreanu ins Leben gerufenen Initiative an. Ich erhielt sehr unterschiedliche Reaktionen, einige von ihnen waren nach der ersten Ausgabe negativ, und ich war im Moment entmutigt, aber mit der Zeit wurde mir klar, dass diese Auszeichnungen willkommen sind und dass sie von einer Ausgabe zur anderen zugenommen haben. Auch wenn es immer noch ungünstige Reaktionen auf dieses Projekt gibt, halte ich es für sehr wichtig, es fortzusetzen. Dies ist genau die Idee der Preise: Wir wollen mehr, als nur Auszeichnungen vergeben, wir zielen darauf ab, Vorurteile gegenüber Autorinnen und Frauenliteratur, generell Vorurteile gegenüber dem Platz der Frauen in der Welt abzubauen.“



    Und Liliana Basarab engagiert sich dafür, dass die Arbeit von Literatinnen und Künstlerinnen besser anerkannt wird:



    Ich habe das Gefühl, dass ich durch die Arbeit im Team der Sofia-Nădejde-Preise viel dazu lerne und dass wir gemeinsam ein schönes Projekt aufbauen. Wie bereits erwähnt, handelt es sich nicht nur darum, einige Preise zu vergeben. Die Sofia-Nădejde-Tage umfassen auch weitere Aktivitäten, die darauf abzielen, das Schaffen von Frauen in der Literatur und auch in anderen Kunstbereichen anzuerkennen, und ich hoffe, diese Aktivitäten fortsetzen zu können. Ich bin der Meinung, dass sich auch aufgrund dieser Auszeichnungen ein Mentalitätswandel vollzogen hat. Deshalb glaube ich, dass wir weitermachen und auch andere Wege finden müssen, um das Schaffen von Frauen hervorzuheben, das manchmal nicht anerkannt oder als minderwertige Kunst behandelt wird.“

  • La troisième édition du Gala des Prix „Sofia Nădejde” pour la littérature écrite par des femmes

    La troisième édition du Gala des Prix „Sofia Nădejde” pour la littérature écrite par des femmes

    Fin septembre, l’Association indépendante ART NO MORE avec le concours de l’Administration du Fond culturel national, a organisé la troisième édition du Gala des Prix Sofia Nădejde pour la littérature écrite par des femmes. Plusieurs romancières et poétesses se sont vu récompenser lors d’un événement accueilli par le Théâtre Apollo 111 de Bucarest – Gabriella Eftimie pour son recueil de poèmes « Sputnik dans le jardin », Lavinia Branişte pour son roman « Sonia lève la main » ou encore la journaliste radio Ema Stere pour son roman de début « Les enfants de Marcel ». Portant le nom de la première femme de Roumanie autorisée à passer le baccalauréat dans un lycée réservé aux garçons, les prix pour la littérature féminine Sofia Nădejde ont été précédés d’une soirée de courts-métrages signés par des réalisatrices de Roumanie.

    La poétesse et journaliste, Elena Vlădăreanu, initiatrice du Gala des Prix Sofia Nădejde pour la littérature écrite par des femmes raconte :« Dès le début, on a été attiré par cette idée de rencontre entre les différents arts. Or, cette année, suite à un partenariat avec l’Association roumaine des femmes au cinéma, on est arrivé à mettre en place une série de rencontres des romancières nommées dans les sections Prose et Début en prose avec les réalisatrices de film choisies par l’association. Ensuite, depuis une année déjà, on a mis en place un partenariat avec Scena.ro, la plus importante plate-forme de théâtre de Roumanie, ce qui fait qu’à partir de 2019, on décerne un prix spécial pour la Dramaturgie. Cette année, ce fut le tour d’Alexandra Pâzgu de se voir remettre ce prix. Il s’agit d’une dramaturge extrêmement intéressante qui vit à Vienne et qui, dernièrement, s’est mis à écrire en allemand. Et puisque j’ai invoqué cette rencontre entre différents arts, je voudrais mentionner aussi le partenariat avec transit.ro, une collaboration de longue durée qui nous a permis de mettre en place une série de débats. Transit.ro a d’ailleurs figuré parmi les partenaires de l’édition 2020 et il nous a aidés à financer un de nos prix. Personnellement, je trouve toutes ces rencontres extrêmement importantes. J’espère pouvoir organiser aussi l’atelier proposé par l’artiste Liliana Basarab, un atelier qui tourne autour du livre en tant qu’objet et qui part des œuvres littéraires sélectionnées. »

    Lors du Gala de cette année, l’écrivaine Sanda Cordoș a reçu le prix spécial « Une chambre à soi», qui récompense l’effervescence avec laquelle elle soutient depuis des décennies la littérature roumaine contemporaine. Grațiela Benga-Țuțuianu, critique et historienne littéraire, membre du jury des Prix Sofia Nădejde pour la littérature écrite par des femmes :« Personnellement, je considère le choix de Sanda Cordoş comme étant très juste, puisque personne ne pourrait reprocher quoi que ce soit aux ouvrages critiques qu’elle laisse derrière. En plus, par le fait d’avoir choisi Sanda Cordos, on donne aussi une réplique à une réalité souvent bien triste. Parce qu’on continue de voir différents critiques et historiens littéraires s’embrouiller en toute sorte de stéréotypes thématiques ou de style et employer des termes inappropriés à chaque fois qu’ils parlent de la littérature ou de la critique faites par les femmes. Or, par tout ce que Sanda Cordoş a écrit, en admettant qu’on fait une lecture honnête de ses œuvres, on arrive à donner la réplique à tous ces préjugés. Malheureusement, on a à faire à une littérature partagée en deux catégories – masculine et féminine- et je trouve complètement inadéquate cette délimitation, puisque la littérature devrait refléter le monde entier, l’humanité dans son ensemble, ce qui est beaucoup plus qu’une limitation en fonction d’un schéma fixé d’avance. »

    La poétesse et traductrice littéraire Alexandra Turcu et l’artiste visuelle Liliana Basarab font partie, toutes les deux, de l’équipe à laquelle nous devons l’initiative des Prix Sofia Nădejde pour la littérature écrite par les femmes. Nous avons voulu apprendre pourquoi une telle idée était si importante et quelles ont été les réactions que cette démarche a provoquées. Alexandra Turcu. « Je me suis rendue compte que, pour ma part, encore plus fort que le désir d’écrire était celui de donner un coup de main à la littérature, notamment à celle écrite par les femmes. Ce fut la raison qui m’a poussée à rejoindre Elena Vlădăreanu dans cette initiative. Les réactions lors de la première édition ont été de très diverses, parfois négatives et, sur le coup, je me suis sentie découragée. Mais, petit à petit, j’ai remarqué que ces prix ont leur place et qu’ils gagnent de l’importance d’une édition à l’autre. Malgré les réactions négatives qui persistent, je pense que ce projet vaut vraiment le coup d’être continué. D’ailleurs, c’est ça le principal enjeu de tous ces Prix. Pas forcément d’accorder des distinctions, mais de lutter contre les préjugés envers la littérature écrite par des femmes et envers la place des femmes dans le monde. »

    A la fin, l’artiste visuelle Liliana Basarab ajoute :« J’ai l’impression d’apprendre énormément de choses à force de travailler dans l’équipe organisatrice des Prix Sofia Nadejde. Comme on l’a déjà dit, cette initiative ne se résume pas à accorder quelques distinctions. Les Journées Sofia Nădejde comportent plusieurs activités dont le but est de reconnaître la valeur des créations des femmes et j’espère que de telles démarches se poursuivent. Je pense que ce gala est arrivé à produire des changements de mentalité. Voilà pourquoi il est impératif de le continuer et de chercher d’autres moyens censés mettre en valeur l’art fait par les femmes, trop souvent méconnu ou considéré comme un art mineur. »