Tag: Algérie

  • L’écrivain algérien Boualem Sansal

    L’écrivain algérien Boualem Sansal


    Grand prix de la
    Francophonie de l’Académie française, en 2013, Prix de la Paix des Libraires
    allemands, en 2011, Prix Édouard-Glissant, pour l’ensemble de son œuvre, en
    2007 ou encore Prix Méditerranée, 2021, Boualem Sansal, auteur desbest sellers tels 2084, Le village de l’Allemand,
    l’Armistice ou Le train d’Erlingen a été invité à la 10e édition du
    Festival international de littérature et de traduction littéraire FILIT,
    déroulé en octobre, à Iasi. L’occasion de nous entretenir au micro de RRI.



  • Maurice Attia et sa trilogie noire

    Maurice Attia et sa trilogie noire

    Né en 1949 à Alger et installé
    quelques années plus tard, avec sa famille, sur Marseille, Maurice Attia fera
    des études de médecine, se spécialisant dans la psychiatrie, puis plus tard la
    psychanalyse. Après un premier livre de
    récits cliniques, il allait publier en 2000 un premier roman noir, Rue
    Oberkampf sorti aux Éditions Hors Commerce et adapté pour la télévision la même
    année par l’auteur lui-même qui rédige là son premier scénario. L’auteur se
    livre alors à une écriture intensive et voilà qu’en 2006 voit son livre Alger
    la Noire, paru chez Actes Sud, premier
    tome d’une trilogie qui comporte aussi Pointe Rouge et Paris Blues. En fait, c’est sur ces trois volumes que
    Mathieu Fabre, libraire chez Kyralina, la librairie française de Bucarest,
    se penchera dans les minutes suivantes, au micro de RRI.

  • L’Algérie à l’heure de la révolution (2)

    L’Algérie à l’heure de la révolution (2)

    Quels sont les participants à la révolution ? Le pouvoir a-t-il vraiment lâché prise ? Peut-on être optimiste ? C’est à ces questions que nous allons répondre avec notre invité Hicham Rouibah qui est socioéconomiste à Oran.



  • L’Algérie à l’heure de la révolution (I)

    L’Algérie à l’heure de la révolution (I)

    Aujourd’hui nous allons parler de ce grand pays qu’est l’Algérie. Là où semble régner un souffle de liberté; de solidarité et de révolution depuis plusieurs semaines. Pourtant cette société paraissait complètement bloquée par un régime politique sclérosé. Comment donc en est-on arrivé là ? C’est à cette question que nous allons tenter de répondre avec notre invité Hicham Rouibab, qui est socioéconomiste à Oran.



  • Le terrorisme, l’Etat et les médias

    Le terrorisme, l’Etat et les médias

    Le café des francophones tente de comprendre les logiques liées au traitement médiatiques et politiques du terrorisme en France. Le problème est complexe. Qu’entend-on par terrorisme ? Est-ce qu’il existe une histoire du terrorisme ? Et dans ce cas peut-on en tirer des enseignements ? Avec Mathias Delori, chercheur au Centre Emile Durkheim.



  • Passage par l’Algérie

    Passage par l’Algérie

    Comment cette société fonctionne-t-elle aujourd’hui ? D’un côté l’Etat s’est contenté d’exploiter la rente pétrolière sans pour autant développer l’économie. De l’autre il s’est donné pour objectif d’acheter la paix sociale par le développement de l’immobilier. Mais cette situation est précaire dans la mesure où la santé de son économie est dépendante du cours du pétrole. En conséquence la situation semble de plus en plus délicate.



  • Passage par l’Algérie.

    Passage par l’Algérie.

    Aujourd’hui nous allons parler d’un grand pays francophone : l’Algérie. A l’époque du socialisme, ce pays avait des relations de coopération suivies avec la Roumanie notamment dans le domaine de l’exploitation du pétrole. Pourtant, cette société est très particulière : ancienne colonie française, elle a gagné son indépendance suite à une longue guerre avec l’ancienne puissance coloniale avec des répercussions majeures sur un plan interne pour cette dernière. Puis elle a évolué vers un modèle politique double intégrant le socialisme et une forme d’islam radical, modèle qui s’est effondré ultérieurement et a donné lieu à une guerre civile sanglante. Pour en parler nous recevons Laurent Bazin, anthropologue au Centre national de la recherche scientifique et qui a vécu pendant plusieurs années dans cette société.



  • 25.07.2014 (mise à jour)

    25.07.2014 (mise à jour)

    Crash – Le ministère roumain des Affaires étrangères na pas obtenu la confirmation de la présence dun Roumain à bord de lavion dAir Algérie qui sest écrasé jeudi au Mali, apprend-on dun communiqué de la diplomatie de Bucarest. Les informations visant le nombre de passagers et leurs nationalités respectives sont contradictoires, selon le ministère qui assure poursuivre les démarches visant à clarifier la situation à travers les missions diplomatiques roumaines dans les pays de départ et darrivée de lavion. L’appareil, qui volait entre Ouagadougou et Alger, avait 110 passagers à bord, dont 51 Français, et 6 membres de l’équipage — tous Espagnols. C’est la 3e catastrophe aérienne en 7 jours, après le crash de l’avion malaisien en Ukraine et l’écrasement d’un avion TransAsia Airways à Taiwan, avec un bilan total de 460 morts.



    Rapatriement — 15 touristes roumains, qui étaient bloqués en Cisjordanie, sont arrivés dans la nuit de jeudi à vendredi à Bucarest, a annoncé le ministère roumain des Affaires étrangères. Le ministère conseille aux citoyens roumains d’éviter les voyages dans les zones à proximité de la bande de Gaza, scène d’un conflit israélo-palestinien. Rappelons que les deux dernières semaines, suite à l’aggravation de l’état d’insécurité dans la région, le ministère roumain des Affaires étrangères a rapatrié 103 autres ressortissants roumains et membres de leurs familles.



    Alerte – Le ministère des Affaires éttrangères de Bucarest met en garde les ressortissants roumains qui se trouvent ou ont lintention de voyager en Norvège contre les risques dune attaque terroriste. Les autorités dOslo avaient annoncé avoir reçu des informations crédibles visant un attentat terroriste qui pourrait se produire dans la prochaine période, dans ce pays. La diplomatie de Bucarest appelle les Roumains à la prudence et à la vigilence.



    Tourisme – Une campagne de promotion de la Roumanie en tant que destination touristique sûre dans lactuel contexte géopolitique a été démarrée par les autorités roumaines. Les ressortissants étrangers, notamment ceux non-européens, doivent comprendre par ce biais que la Roumanie nest pas affectée par le conflit en cours en Ukraine voisine, a précisé le ministre délégué au tourisme, Florin Jianu. Le nombre de touristes étrangers a augmenté de plus de 10% dans les six premiers mois de cette année, sest félicité le responsable ajoutant que lOrganisation mondiale ainsi que la Commission européenne du tourisme avaient choisi Bucarest pour leurs réunions, à la rentrée.



    Candidature – Les libéraux et les démocrates-libéraux roumains, en opposition, se réunissent samedi à loccasion dun congrès commun qui doit entériner leur alliance électorale, lAlliance chrétienne-libérale PNL-PDL. Celle-ci sera le support dappui dun candidat unique des deux formations aux élections présidentielles de novembre prochain. Celui-ci devrait être désigné suite à une enquête sociologique qui devrait soumettre aux électeurs potentiels les propositions, en ce sens, des directions de chacun de ces partis. Selon les analystes, le candidat le plus probable de la droite semble être le leader du Parti national libéral, Klaus Iohannis. Roumain de souche allemande, celui qui est le maire de Sibiu depuis 2000 a le plus de chances daffronter le premier ministre roumain, Victor Ponta, au deuxième tour de la présidentielle. Victor Ponta a dailleurs annoncé sa candidature jeudi de la part du Parti social-democrate, au pouvoir. Davantage juste après les infos.



    Corruption – Le tribunal de Constanta (principale ville-port roumaine à la mer Noire) a rejeté vendredi la demande de révocation de la détention préventive formulée par lhomme daffaires Mircea Basescu, frère cadet du président roumain. Il avait demandé dêtre placé en détention à domicile, après quil y a dix jours, il eut été mis en examen pour trafic dinfluence, après avoir touché 250 mille euros pour intervenir auprès de magistrats en faveur dune figure du crime organisé, Sandu Anghel, accusé de tentative de meurtre. L’arrestation le mois dernier de Mircea Basescu a provoqué un tollé sur la scène politique roumaine. Le Parlement a adopté une déclaration politique appelant à la démission d’honneur du président Traian Basescu. Lequel a refusé de démissionner, arguant que les services de renseignement ne l’avaient pas informé des connexions mafieuses de son frère.



    Enquête — Le vice président de la Chambre des députés du Parlement roumain, Viorel Hrebenciuc, a été auditionné vendredi au siège du Parquet national anticorruption de Bucarest, sur fond de scandale dans lequel est impliquée la direction du Conseil national de l’audiovisuel (CNA). Hrebenciuc a précisé qu’il avait été cité comme témoin dans le dossier dans lequel le PP-DD (parlementaire, populiste) a déposé une plainte pénale contre la présidente du CNA, Laura Georgescu. L’accusant de corruption, pour avoir protégé certaines chaînes de télévision, le PP-DD demande sa démission.



    Rencontre – Le premier ministre conservateur hongrois, Viktor Orban, se rend samedi à Tusnad les Bains, au centre de la Roumanie, pour participer aux travaux lUniversité dété de la jeunesse magyare. En marge de ce déplacement, il doit également rencontrer les représentants de la communauté de souche hongroise de Roumanie. Habitant notamment les régions centrales et occidentales de la Roumanie, les Magyars sont la première minorité ethnique du pays, comptant environ un million cinq cent mille personnes, soit 6% de la population du pays. Leur formation politique principale, lUnion démocratique des Magyars de Roumanie est membre de la coalition au pouvoir à Bucarest.



    Défense — L’adjoint au commandant suprême des Forces alliées en Europe, le général Sir Adrian Bradshaw, en visite de travail en Roumanie, a rencontré aujourd’hui le secrétaire d’Etat pour la politique de défense et de planification, Valeriu Nicuţ. Selon un communiqué du ministère de la Défense, les deux officiels ont passé en revue des aspects ayant trait à l’agenda du Sommet de l’OTAN prévu en septembre, au Pays de Galles, et ont examiné les évolutions de la situation en Afghanistan. Sir Adrian Bradshaw, qui a également discuté avec le chef de l’Etat major général, le général lieutenant Ştefan Dănilă, a mis en exergue l’excellente coopération entre l’armée roumaine et le Commandement suprême des Forces alliées d’Europe, ainsi que la contribution des militaires roumains aux missions de l’OTAN en Afghanistan et au Kosovo.



    Water-polo – Léquipe nationale de water-polo de la Roumanie a eu raison vendredi de la sélection française, 15 points à 8, au Championnat européen accueilli par Budapest, la capitale hongroise. Samedi, les joueurs roumains doivent rencontrer lEspagne, dans un match comptant pour les 7e et 8e places dans la hiérarchie continentale. Les Roumains avaient terminé sur la 4e place du groupe A, sétant inclinés devant lItalie, le Monténégro et la Grèce.

  • La semaine du 21 au 26 janvier

    La semaine du 21 au 26 janvier


    Le gouvernement avalise le budget de la Roumanie pour 2013


    L’exécutif de Bucarest a donné son feu vert aux projets du budget de l’Etat et du budget de la sécurité sociale pour 2013. A compter de lundi prochain, ces documents seront examinés par les commissions parlementaires spécialisées, et que les sénateurs et les députés les débattront à partir du 5 février. Concrètement, le projet du budget table sur une croissance économique de 1,6%, un taux d’inflation moyen annuel de 4,3%, un taux de change de 4 lei et demi pour un euro, ainsi que sur un déficit budgétaire de 2,1% du PIB.


    Selon le ministre des Finances, Daniel Chitoiu, le budget vise le développement économique du pays, étant construit sur des indicateurs macroéconomiques revus à la hausse par rapport à l’année dernière.


    Par ailleurs, le ministre délégué au Budget, Liviu Voinea, a précisé que le projet du budget envisageait des dépenses plus élevées que celles de 2012, chiffrées à quelque 3,5 milliards d’euros, orientées notamment vers la revalorisation salariale des travailleurs du secteur public ainsi que vers les arriérés dans le domaine de la santé.


    A son tour, le premier ministre Victor Ponta estime que ce budget est réaliste, permettant de maintenir les investissements et d’allouer plus d’argent au cofinancement des projets européens. Equilibré et rationnel, le budget 2013 permet à la Roumanie d’observer ses engagements assumés face aux principaux bailleurs de fonds internationaux, mais aussi de majorer le salaire minimum à 800 lei (180 euros) et les pensions de retraite de 4% – a encore dit le chef de l’exécutif.


    Les bailleurs de fonds de nouveau à Bucarest


    Les experts du FMI, de la Commission européenne et de la Banque Mondiale discutent à Bucarest avec des responsables roumains sur les perspectives économiques internes et internationales, de la réforme des compagnies d’Etat et des problèmes dans le domaine de la santé publique. La Roumanie a enregistré des retards dans la privatisation des compagnies d’Etat qui travaillent à pertes.


    Le ministre des Transports Relu Fenechiu a déclaré que la privatisation de la compagnie de fret ferroviaire CFR Marfa était la priorité de son ministère. Selon lui, vu la situation économique difficile de la compagnie, aucun redressement n’est possible en l’absence d’une infusion de capital privé. Pour ce qui est de la compagnie aérienne Tarom, l’Etat envisage de vendre dans six moisun paquet minoritaire de 20% des actions. Pour les deux entreprises du ministère des Transports, la date butoir est dans six mois. Le conseil d’administration d’Oltchim Râmnicu Vâlcea, dans le sud de la Roumanie, a décidé de déclarer l’insolvabilité afin de permettre aux usines de se redresser. Le personnel, qui s’oppose à cette solution, menace de protester.


    Corneliu Cernev, leader syndical : « J’aurais voulu davantage d’implication de la part des hauts responsables du ministère et du gouvernement dans la question Oltchim. A l’heure actuelle, nous n’avons aucune certitude, nous n’avons que des engagements » .


    Par ailleurs, le ministère de l’Energie envisage de redresser aussi le transporteur et le producteur de gaz Transgaz et respectivement Romgaz, ainsi que le producteur d’électricité d’origine nucléaire NuclearElectrica.


    Des droits et des responsabilités pour les parlementaires roumains


    Le plénum de la Chambre des députés et du Sénat a adopté cette semaine à une large majorité le projet de modification du statut des parlementaires. Au terme du nouveau statut, les élus se voient imposer certaines restrictions de dépenses et interdire d’embaucher des membres de leur famille au cabinet parlementaire. Pourtant, la nouvelle loi permet en première aux parlementaires d’avoir d’autres fonctions dans plusieurs domaines fixés par la loi tels l’éducation ou la recherche.


    Sur l’ensemble des modifications opérées dans le statut des élus, la plus controversée vise l’immunité parlementaire. Bien que la procédure judiciaire en cas de mise en examen, arrestation ou perquisition reste la même, le nouveau texte prévoit que la suspension du mandat intervienne seulement suite à une décision définitive qui constate l’incompatibilité ou le conflit d’intérêts. Au terme des prévisions antérieures, les commissions juridiques du Parlement étaient obligées d’examiner toute sollicitation visant l’ouverture d’une enquête pénale contre un parlementaire pour donner un avis consultatif avant le vote obligatoire au plénum du Parlement. Or, au terme du nouveau document, si les commissions rejettent les sollicitations des procureurs, le vote ne s’impose plus.


    Aux dires du président de la Chambre des Députés, Valeriu Zgonea, un changement du statut s’imposait, le précédant datant de 2006 depuis l’époque où la Roumanie n’était pas membre de l’UE. Les principaux partis d’opposition, le PDL et le PP-DD ont critiqué les modifications de statut. Par ailleurs, cette semaine encore les deux Chambres du Parlement ont adopté leurs budgets d’un montant similaire à celui de 2012.


    Roumains, victimes du terrorisme


    Deux Roumains sont décédés dans la crise des otages d’Algérie aux côtés de dizaines de spécialistes étrangers qui se trouvaient dans le site gazier d’In Amenas au moment de l’attaque terroriste. Près de 700 ouvriers algériens et une centaine d’étrangers dont trois Roumains se sont sauvés ou ont été libérés par l’armée algérienne. Le président Traian Basescu a déclaré que le terrorisme avait déjà franchi la frontière sud de l’UE : « Les événements d’Algérie confirment à nouveau le fait que des groupes terroristes puissants sont capables de tuer nos ressortissants et c’est pourquoi nous devons nous poser une question : comment défendons-nous nos citoyens ? Nous ne pouvons pas passer outre les événements d’Algérie sans nous poser cette question. Lorsqu’ils partent travailler avec nos entreprises dans des territoires étrangers, ils partent avec le sentiment que leur pays les protégera. »


    A son tour, le premier ministre roumain, Victor Ponta, a souligné qu’il n’avait rien à reprocher à la cellule de crise constituée à Bucarest. L’attaque terroriste a été revendiquée par un groupe, « Les Signataires par le Sang », ayant des liens avec la mouvance terroriste d’al-Qaïda, en guise de représailles à l’offensive française sur les bastions islamistes du Mali, voisin de l’Algérie. ( trad.: Ioana Stancescu, Alex Diaconescu, Andrei Popov)

  • Des Roumains, victimes du terrorisme en Algérie

    Des Roumains, victimes du terrorisme en Algérie


    Les corps sans vie des deux Roumains morts pendant la crise des otages en Algérie ont été rapatriés à bord d’un avion militaire. Ils faisaient partie de ces dizaines de travailleurs étrangers tués sur un grand site d’exploitation du gaz naturel dans le sud-est de l’Algérie. Environ 700 salariés algériens et une centaine d’étrangers, dont trois Roumains, ont réussi à s’en sortir seuls ou sauvés par l’armée algérienne. A ce sujet, le président roumain Traian Băsescu a déclaré que le terrorisme se trouvait désormais à la frontière sud de l’UE, soulignant que les autorités roumaines ne pouvaient pas laisser passer les événements d’Algérie sans en fournir une réponse. Celle-ci sera livrée à coup sûr après l’évaluation de cette crise.


    Traian Băsescu: « Les événements dAlgérie ont confirmé une fois de plus que les groupes terroristes forts sont capables de tuer nos citoyens, ce qui nous amène à nous poser la question suivante : comment défendons-nous nos citoyens? Nous ne pouvons pas laisser derrière nous les événements dAlgérie sans nous poser cette question. Quand ils partent travailler avec nos compagnies en terre étrangère, ils sen vont avec le sentiment que leur Etat les défendra. »


    A son tour, le premier ministre Victor Ponta a affirmé navoir rien à reprocher à la cellule de crise constituée à Bucarest pour secourir les otages roumains dAlgérie. Il a évité de parler de la manière dont léchange dinformations avec la partie algérienne sétait déroulé. Victor Ponta : « Selon moi, la cellule de crise a fait son devoir. Pour le reste, ce qui sest passé sur place ne tient pas des autorités roumaines, ni de nos partenaires européens. Lintervention a appartenu aux autorités algériennes. »


    Après laudition du chef de la diplomatie roumaine, Titus Corlăţean, par les commissions parlementaires de politique étrangère, leurs membres ont également estimé que la cellule de crise avait rempli sa mission. LeMAE de Bucarest a exprimé son mécontentement à l’égard du manque de coopération de la part dAlger dans la crise des otages. Le ministre Titus Corlăţean a précisé que Bucarest déplorait les défaillances dinformation au sujet du deuxième ressortissant roumain décédé à lhôpital. Lambassadeur algérien en Roumanie, Habib Hamraoui, a infirmé lerreur de communication de la part des autorités de son pays dans le cas des otages roumains : « Larmée a été obligée à intervenir au moment opportun pour libérer les personnes algériennes et étrangères, pour quil ny ait pas de précédent dans les négociations avec les terroristes. Je présente les condoléances et la position claire de lAlgérie. Pas de négociations avec les terroristes et une lutte implacable contre le terrorisme. »


    Lattaque terroriste contre le site algérien dexploitation du gaz a été revendiquée par un groupe lié à la nébuleuse Al-Qaïda, qui la présentée comme des représailles contre loffensive militaire française sur les bastions islamistes du Mali voisin.

  • 21.01.2013

    21.01.2013


    Rapatriement – Le chef de la diplomatie roumaine, Titus Corlatean, sera présent mardi au Parlement pour faire le point sur la situation en Algérie. Deux Roumains sont morts dans la prise d’otages sur un site gazier dans ce pays et leurs dépouilles mortelles seront rapatriées dans le courant de la journée. Le ministère roumain des Affaires étrangères a accusé les autorités algériennes de ne pas avoir sufissamment coopéré durant la crise des otages. Des dizaines de citoyens étrangers ont perdu la vie lors pendant les opérations de sauvetage entreprises par l’armée algérienne contre le groupe terroriste affilié d’al-Qaïda. L’action des terroristes s’est voulu une réplique à l’offensive militaire française contre les bastions des islamistes du Mali, voisin de l’Algérie.



    Schengen – Le chef de l’Etat roumain, Traian Basescu, a appelé lundi les Etats membres de l’UE à revenir à une approche technique du dossier de l’adhésion roumaine à l’espace Schengen. Lors d’une réunion avec les ambassadeurs accrédités à Bucarest, le président roumain a souligné que la Roumanie pense avoir répondu à tous les critères d’adhésion en matière de défense des frontières européennes. D’autre part, Basescu a réaffirmé que le partenariat avec les Etats-Unis restait prioritaire pour Bucarest qui accorderait son soutien à l’Afghanistan après 2014 aussi. Quant à la situation en Algérie, le chef de l’Etat roumain a déclaré que la Roumanie devrait se poser des questions quant à la sécurité de ses citoyens vivant dans ce pays et prendre les mesures nécessaires.



    Parlement – Le nouveau Parlement roumain, issu des élections du 9 décembre, commence son activité cette semaine. Les Bureaux Permanents des deux Chambres se réunissent aujourd’hui pour convoquer une session plénière extraordinaire. Ce lundi est la dernière journée du dépôt des amendements au projet de loi sur la modification du statut des parlementaires, qui devrait être voté avant la fin de la semaine.



    Entretiens
    – Les représentants des 5 grandes confédérations syndicales de Roumanie rencontrent ce lundi, à Bucarest, la délégation du FMI. Les discussions porteront notamment sur la situation économique actuelle, sur le projet de budget 2013, le niveau du SMIC et les réformes des entreprises publiques. Tandis que les syndicats plaident en faveur d’un SMIC supérieur à 190 euros, le gouvernement ne souhaite pas dépasser le seuil de 185 euros par mois. Une mission commune du FMI, de la CE et de la BM se trouve à Bucarest jusqu’au 29 janvier pour examiner avec les responsables roumains l’accord de précaution d’un montant de 5 milliards d’euros signé avec la Roumanie.

  • A la Une de la presse roumaine 21.01.2013

    A la Une de la presse roumaine 21.01.2013


    «Nous nous sommes sauvés seuls, par nos propres forces ».C’est le témoignage d’un des cinq Roumains impliqués dans la prise d’otages qui a commencé mercredi sur un site gazier à In Amenas, en Algérie.


    Selon Jurnalul national, le bilan de cette prise d’otages qui s’est achevée par l’intervention en force des forces armées algériennes est 23 personnes décédées dont deux Roumains. Liviu Floria, un des survivants de l’attaque terroriste, a déclaré avoir réussi à se sauver en se cachant dans un bureau du site gazier qu’il a quitté ensuite pendant la nuit aux côtés de sept autres collègues. Les fugitifs ont parcouru à pied plus de 30 kilomètres et après 15 heures ils ont rencontré un groupe de soldats algériens.


    La crise des otages en Algérie finie, place maintenant aux questions. « Qui a tué les Roumains en Algérie ? » se demande Adevarul, selon lequel il n’existe toujours pas de réponse à cette question. L’un a été retrouvé mort sur le site de In Amenas, tandis que l’autre est décédé dans un hôpital algérien. Adevarul pense que les deux auraient pu être tués soit par les terroristes, soit par l’armée algérienne. Ce qui est clair c’est que deux vies ont été détruites dans l’enfer algérien, conclut Adevarul.


    Romania libera se demande « pourquoi deux Roumains sont décédés en Algérie » dans cette prise d’otages qui s’est terminée par un bain de sang. D’après ce quotidien qui cite des experts britanniques, les opérations de l’armée algérienne n’ont jamais eu comme objectif de sauver les otages, mais d’anéantir le groupe de terroristes islamistes rapidement et d’une manière décisive. Autrement dit, les autorités algériennes n’auraient jamais accepté de prolonger la crise jusqu’à permettre aux gouvernements occidentaux d’essayer de négocier avec les islamistes une libération de leurs ressortissants. Plusieurs experts roumains cités par Adevarul jugent l’intervention de l’armée algérienne justifiée et ceci malgré les critiques internationales que celle-ci a engendrées. Parmi les différentes opinions figurant dans les pages d’Adevarul notons celle de Mircea Geoana, ancien ambassadeur de Roumanie à Washington et chef de la diplomatie roumaine, selon lequel l’Etat roumain n’a pas réussi à gérer la présence des Roumains dans le monde.


    La Roumanie a enregistré des retards notables pour ce qui est de la création de capacités consulaires pour des millions de Roumains se trouvant à l’étranger et le résultat est visible de nos jours, explique Mircea Geoana, ancien ambassadeur de Roumanie à Washington, cité par le quotidien Adevarul.


    Changeons de cap maintenant pour la capitale américaine, où le président américain Barack Obama a officiellement inauguré son deuxième mandat dans le cadre d’une cérémonie privée à la Maison Blanche, annonce Evenimentul zilei.


    Sous le titre « Nous et Obama 2 », Adevarul se demande ce que la Roumanie pourrait demander et même obtenir de la part des Etats — Unis en échange des troupes roumaines impliquées dans la guerre contre le terrorisme, de la présence militaire américaine sur le territoire roumain et de l’exploitation des ressources naturelles roumaines par des compagnies américaines. Sujet à suivre.