Tag: alliance

  • 05.12.2024

    05.12.2024

    Alliance –  Les responsables de quatre partis parlementaires pro-européens, le PSD, le PNL, l’USR et l’UDMR, épaulés par le groupe des minorités nationales autres que celle magyare de Roumanie ont décidé mercredi de former une alliance au Parlement censée assurer une direction stable et pro-européenne. Les signataires s’engagent à éviter l’isolement international du pays et se disent prêts à oeuvrer ensemble pour continuer le parcours européen de Bucarest. Ils affirment soutenir le rythme solide du développement économique, la poursuite de l’absorption des fonds européens, les réformes du Plan national de relance et de résilience et l’intégration du pays à Schengen et l’OCDE. Le projet d’une future coalition sera décidé après le second tour des élections présidentielles.

     

    DIICOT– Les procureurs de la Direction de l’enquête sur le crime organisé (DIICOT), ont placé en détention provisoire un citoyen colombien de 34 ans, accusé de tentative de diversion. Selon les enquêteurs, cet individu aurait mis en danger la sécurité nationale après avoir élaboré en juillet dernier un plan pour détruire des objectifs nationaux à forte importance. Selon les premières données, le Colombien aurait été incité par un citoyen russe “d’incendier ou de faire exploser plusieurs objectifs d’importance stratégique en Roumanie”. La DIICOT montre que le Colombien, instruit dans son pays d’origine à recueillir des informations, a fait des photos et des enregistrements vidéo avec des objectifs qu’il envisageait de détruire. Le plan est tombé à l’eau suite à l’intervention de la Police.

     

    Ingérences – Le Ministère roumain des Affaires étrangères a déclaré jeudi avoir informé les pays alliés sur les tentatives d’ingérence étrangère dans la campagne électorale de Roumanie. « Les autorités roumaines analysent cette immixtion qui est en plein déroulement. Nous avons informé nos alliés quant à ces tentatives et nous allons adopter toutes les mesures nécessaires pour protéger la démocratie, la sécurité nationale et la souveraineté » peut-on lire dans le communiqué du MAE. Et lui d’ajouter que la Roumanie continue à rester fermement engagée dans la protection de ses institutions et des processus démocratiques face aux ingérences et aux manipulations étrangères sans précédent. C’est la raison qui a poussé les autorités publiques à déclassifier et à rendre publiques les rapports comportant des informations importantes quant à des opérations étrangères dangereuses, des financements illégaux et des attaques cybernétiques qui ont pris pour cible les élections présidentielles roumaines.

     

    Moldova – La République de Moldova risque d’instaurer l’état d’urgence dans le domaine énergétique, a annoncé le ministre de tutelle, Victor Parlicov. L’annonce survient dans le contexte où le fournisseur russe Gazprom pourrait suspendre les livraisons de gaz. Le premier ministre pro-occidental, Dorin Recean, a déclaré annoncer dans le courant de la journée les décisions du gouvernement visant la sécurité énergétique. Et lui d’assurer la population que le pays ne procédera pas à une majoration des tarifs du gaz dans la période à venir.

     

    Handball – Au tableau de l’Euro de handball féminin 2024 accueilli par l’Autriche, la Hongrie et la Suisse, la Roumanie débute ce soir au tour principal avec un premier match contre la France, vice-championne olympique. Le deuxième match, les Tricolores roumaines le disputeront vendredi, contre la Suède, et le troisième dimanche, contre la Hongrie. Pour la première fois, le championnat féminin se déroule selon un format similaire à celui des hommes, avec 24 équipes participantes. La Roumanie a participé déjà 14 fois au Championnat européen de handball féminin, mais dans son palmarès, ne se trouve qu’une seule médaille de bronze, en 2010.

     

    Météo – En Roumanie, le temps demeure morose, avec des températures proches des moyennes propres au mois de décembre. Des pluies éparses tombent par-ci, par-là, notamment sur la moitié sud du territoire. Le vent souffle légèrement sur le relief et plus fort sur la côte roumaine à la mer Noire et en altitude. Les températures vont ce jeudi de -1 à 7 degrés. Temps morose, ciel nuageux et 5 degrés seulement à midi, dans la capitale roumaine.

  • La Roumanie célèbre ses vingt ans au sein de l’Alliance de l’Atlantique Nord.

    La Roumanie célèbre ses vingt ans au sein de l’Alliance de l’Atlantique Nord.

    Le parcours de la Roumanie pour adhérer à l’OTAN

    Lors du Sommet de Prague en novembre 2002, l’OTAN a invité sept nouveaux états à adhérer à l’Alliance : la Bulgarie, l’Estonie, la Lettonie, la Lituanie, la Roumanie, la Slovaquie et la Slovénie. Et le 29 mars 2004, la Roumanie rejoignait officiellement l’Alliance de l’Atlantique Nord, soumettant des instruments de ratification au Département d’État américain. Adrian Năstase, Premier ministre roumain de l’époque, fût le premier à figurer aux côtés du président américain George W Bush. « Lorsque l’Alliance de l’Atlantique Nord a été créée, les peuples de ces sept pays étaient captifs d’un empire. Ils ont enduré une terrible tyrannie, se sont battus pour leur indépendance et ont conquis leur liberté grâce au courage et à la persévérance », a déclaré à l’époque George Bush. Ce fût l’un des jours les plus importants dans l’histoire de la Roumanie.

    Un refus en 1997 qui conduira à la création d’un partenariat stratégique avec les Etats-Unis

    Le président des États-Unis d’alors a réaffirmé catégoriquement la mission centrale de l’OTAN, celle de défendre ses membres contre toute agression. Récemment, le secrétaire général adjoint de l’OTAN, le roumain Mircea Geoană, a rappelé à la communauté roumaine de Washington D.C. les démarches effectuées par Bucarest pour son adhésion, soulignant qu’après le refus de l’Alliance d’intégrer la Roumanie dans ses rangs en 1997, il avait lancé, en tant que jeune ambassadeur aux États-Unis, l’idée d’un partenariat stratégique avec les États-Unis. Un partenariat qui a constamment renforcé la relation bilatérale avec l’allié le plus fort de l’OTAN et, après 7 ans d’efforts, de persévérance et de courage, la Roumanie a officiellement rejoint l’OTAN.

    L’une des plus importantes bases militaires de l’OTAN en Europe

    Outre le partenariat stratégique avec les États-Unis, conclu à l’époque du président Emil Constantinescu (1996-2000), la coopération de la Roumanie avec l’OTAN pendant la guerre en Yougoslavie est considérée comme une autre étape importante dans le processus politique d’adhésion à l’Alliance de l’Atlantique Nord, principal garant de la sécurité du pays. Les valeurs de l’OTAN, la défense de la paix, de la liberté et de l’attachement aux valeurs de démocratie, sont les acquis les plus importants de cette alliance politico-militaire. L’adhésion à l’OTAN à la frontière orientale du bloc militaire a fait de la Roumanie un allié important pour les 31 autres membres.En outre, l’OTAN a choisi la Roumanie pour accueillir quatre de ses structures importantes, dont trois sont des structures de commandement. En outre, à Deveselu (sud), les Etats-Unis ont placé, en 2016, une partie du bouclier antimissile américain qui, par la suite, a été intégré à celui de l’OTAN. L’invasion de l’Ukraine par la Russie, en février 2022, a conduit l’Alliance à créer immédiatement un groupement tactique sur le territoire roumain. Parallèlement, l’OTAN a décidé d’agrandir la base aérienne militaire Mihail Kogălniceanu (sud-est), utilisée de manière intensive par l’armée américaine lors des missions en Afghanistan. Celle-ci deviendra la plus grande base de l’Alliance en Europe et pourra accueillir jusqu’à 10 000 soldats et leurs familles. Dans le nouveau contexte géopolitique, le développement de la base renforce ainsi le flanc oriental de l’OTAN. Actuellement, environ 5 000 soldats alliés se trouvent sur le territoire roumain. (Trad : Charlotte Fromenteaud)