Tag: ALTFEM

  • Das Frauenbild in den rumänischen Massenmedien

    Das Frauenbild in den rumänischen Massenmedien

    Das Projekt ALTFEM wurde vor zwei Jahren auf die Beine gestellt. Es geht um eine Kampagne für die Veränderung des Images der Frau in der Gesellschaft. Finanziert wurde es von durch das Operationelle Programm für Entwicklung der Humanressorucen (POSDRU) der EU. Das Projekt wurde von regierungsfreien Organisation umgesetzt und enthält eine Analyse des Frauen- und Männerbildes in den Medien, so wie es widerspiegelt wird. Monatelang hat man TV-Sendungen, Beiträge und Werbung studiert. Im Jahr 2011, als die ersten Forschungen durchgeführt wurden, waren die Schlussfolgerungen über das Bild der Frau alles andere als positiv. 2013 wurde die Forschung fortgesetzt. Wie hat sich das Frauenbild im Fernsehen in der Zwischenzeit verändert? Ionuţ Codreanu, Programmleiter bei ActiveWatch — der Agentur für die Monitorisierung der Medien, einer Organisation, die im ALTFEM-Projekt involviert ist –, hat eine Antwort:



    Im Jahr 2011 haben wir gemerkt, dass im Fernsehen bei den Debatten sehr wenige Frauen auf dem Bildschirm waren, rund 12%. 2013 war eine deutliche Entwicklung merkbar. Heute sehen wir zahlreiche Frauen in den TV-Sendungen. Dafür gibt es mehrere Erklärungen. Auf politischer und auf Regierungsebene sind die Frauen ganz schwach vertreten, so dass es kompliziert ist, viele Politikerinnen einzuladen, wenn ihre Zahl eigentlich klein ist. 2011 war das Verhältnis der Anwesenheit der Politiker und der Politikerinnen von 15 zu 1. 2013 können wir eine höhere Teilnahme der Frauen feststellen. Hinsichtlich der Geschlechterverhältnisses im Beruf des Journalisten können wir für das Jahr 2011 über ein Gleichgewicht sprechen. 2013 entstanden hingegen leichte Ungleichgewichte. Obwohl zahlreiche Frauen Journalismus studieren, sind diese auf dem Bildschirm viel seltener zu sehen.“



    Ionuţ Codreanu hat auch den Diskurs und die Agenda der TV-Gäste analysiert:



    Im Jahr 2011 dominierte die persönliche Dimension, die Frauen waren eingeladen, Aspekte aus ihrem persönlichen Leben zu erzählen. 2013 bleibt diese Tendenz erhalten. Wenn man über das persönliche Leben sprechen soll, dann nehmen die Frauen den ersten Platz ein.“



    Unter die Lupe nahm man auch die Verwendung sexueller Andeutungen und der Bemerkungen über das physische Aussehen. Ionuţ Codreanu mit Einzelheiten:



    Es kommen immer seltener Sätze mit sexuellen Andeutungen vor. 2011 war das Privatleben ein Dauerthema bei den Nachrichtensendern. Leider ist die Zahl der Andeutungen auf das physische Aussehen gestiegen. In diesem Jahr gibt es eine Inflation von Sendungen, besonders von Unterhaltungssendungen, wo man viel Wert auf die physischen Eigenschaften der mondänen Gestalten legt. Man spricht über Verletzung der Privatsphäre. Wir können behaupten, dass es eigentlich um Selbstdarstellung geht. Die Gäste sind einverstanden, über ihr Leben zu sprechen.“



    Das Team ALTFEM hat auch die Zeitungen und Zeitschriften analysiert und kam zu folgenden Schlussfolgerungen: Die Medienpräsenz der Männer betrug 72% und die der Frauen 28%. In den Ergebnissen steht auch, dass die Männer und Frauen auf Expertenebene im gleichen Ma‎ße vertreten wurden (50% – 50%). Was die Werbung anbelangt, kommen Frauen häufiger als Männer vor. Das Drehbuch handelt im allgemeinen über Familien, in denen sich die Frau um alles kümmert.



    Das Image der Frau, das von den Medien transportiert wird, nähert sich der Realität — so eine Studie des Instituts für Gleichstellungsfragen der Europäischen Kommission. Untersucht wurde die Art und Weise, in der die Gleichberechtigung auf EU-Ebene vorkommt. Analysiert wurden dabei der Arbeitsmarkt, die Bildung, die Freizeit, der Zugang zu Führungspositionen und zu Gesundheitsdiensten. Irina Sorescu, Vertreterin des Partnerschaftszentrums für Gleichberechtigung, bringt Einzelheiten über diese Studie:



    Rumänien nimmt leider den letzten Platz ein, mit 35 Prozentpunkten von 100 auf einer Skala von 1 zu 100, wo 1 der totale Mangel an Gleichberechtigung und 100 die absolute Gleichberechtigung bedeutet. Ganz schlecht stehen wir bei der Freizeit der Frauen und dem Zugang zur einer politischen Karriere. Die meisten Punkte haben wir beim Zugang zu Gesundheitsdienstlesitungen und Arbeitsstellen erhalten. Es ist bekannt, dass die Zahl der Frauen, die einen Arbeitsplatz haben, immer grö‎ßer ist.“



    Audiobeitrag hören:





  • L’image des femmes dans les médias

    L’image des femmes dans les médias

    Le projet «ALTFEM» – une campagne pour changer l’image de la femme dans la société – a été lancé il y a deux ans par des ONGs et bénéficie de financement européen par le biais du Programme Opérationnel Sectoriel pour le développement des ressources humaines (POSDRH). Il comporte aussi une étude, plus précisément l’analyse de l’image des femmes et des hommes dans les médias.



    L’enquête, qui s’est étalée sur plusieurs mois, a pris en compte les émissions télévisées, les articles de presse et la publicité. Les conclusions des premières recherches à ce sujet, réalisées en 2011, n’étaient pas du tout favorables aux femmes. En 2013, on a repris cette étude pour voir si des changements avaient eu lieu dans ce laps de temps en ce qui concerne, par exemple, l’apparition des femmes à la télé.



    Voici la réponse de Ionuţ Codreanu, coordinateur de programmes à l’Agence de suivi de la presse ActiveWatch, une des organisations qui s’investissent dans le projet ALTFEM. « En 2011, nous avons constaté une très faible présence des femmes aux débats télévisés, respectivement 12% environ. En 2013 on peut remarquer une évolution significative de ce point de vue, les femmes qui participent à ces débats étant plus nombreuses. Il y a plusieurs explications à cela. Il faut noter tout d’abord que sur le plan politique, au niveau gouvernemental, les femmes sont sous-représentées. Difficile donc d’inviter beaucoup de femmes politiques du moment qu’elles sont plutôt rares. En 2011, le rapport hommes-femmes politiques était de 15 à 1. Depuis lors, la présence de la gent féminine sur la scène politique a légèrement augmenté. Dans un autre domaine, celui des médias, le rapport était équilibré en 2011. Entre temps, certains déséquilibres se sont fait jour, en ce sens que, même si les facultés de journalisme sont fortement féminisées, la réalité est toute autre sur le petit écran. »



    Quel discours ou bien quel agenda présentent-ils aujourd’hui ou présentaient-ils, il y a deux ans, les invités des débats télévisés? Ionuţ Codreanu: « En 2011, comme à présent, c’est la dimension personnelle qui prévaut. En clair, les femmes étaient présentes seulement pour exposer des aspects de leur vie personnelle. Encore que plus faible aujourd’hui, cette tendance existe toujours. »



    La recherche mentionnée a également visé la présence des stéréotypes de genre, des allusions sexuelles, des références à l’aspect physique dans les émissions diffusées à la télé. Ionuţ Codreanu. « Le nombre des énoncés potentiellement stéréotypés ont considérablement diminué. Il en va de même pour les renvois à l’approche traditionnelle de la relation homme-femme ou pour l’incidence des allusions sexistes. En 2011, ces allusions on les rencontrait jusque dans les débats sur les chaînes d’informations. Pourtant, ce qui préoccupe c’est le nombre croissant d’allusions à l’aspect physique. Cette année, on a pu observer, surtout dans les émissions de divertissement, un accent démesurément grand mis sur les qualités physiques des personnages de la vie mondaine. L’immixtion dans la vie privée va un peu trop loin, mais dans une égale mesure il y est tout aussi vrai que les personnes en question s’exposent elles-mêmes. Autrement dit, les invités de ces émissions s’y plaisent eux aussi. »



    Voici les conclusions que l’équipe ALTFEM a tirées de sa recherche sur la représentation des femmes dans la presse écrite: Sur l’ensemble des publications analysées, la présence des hommes était de 72%, contre seulement 28% pour les femmes. Dans les publications généralistes près de 33% de ces femmes étaient invitées en tant qu’experts. Par contre, le poids des experts femmes cités par les journalistes de la presse tabloïde a été beaucoup plus significatif, à savoir 65%. Le résultat final relève un pourcentage égal, de 50 %, de femmes et hommes présents dans la presse écrite en qualité d’experts.



    Tel n’est pas le cas pour la publicité, où les femmes sont plus présentes que les hommes. C’est que les pubs abondent en scénarios liés au foyer, au milieu familial, où, en règle générale, c’est la femme qui assume les tâches domestiques.



    Il semble que l’image des femmes dans les médias n’est pas trop loin de la réalité. C’est du moins ce que laisse entendre le premier index sur l’égalité des genres au niveau de l’UE. Cette étude, réalisée par l’Institut Européen pour l’égalité des genres, a pris en compte plusieurs domaines: le marché de l’emploi, l’éducation, les loisirs, l’accès au pouvoir et aux services de santé.



    Détails avec Irina Sorescu du Centre Partenariat pour l’Egalité. « La Roumanie est en queue du peloton à tous les chapitres analysés sur l’ensemble de l’UE, avec un score de 35 points sur 100. Sur cette échelle qui va de 1 à 100, 1 signifie l’absence totale d’égalité, et 100 c’est la parfaite égalité entre femmes et hommes. La situation la plus inquiétante est enregistrée aux chapitres loisirs et accès au pouvoir politique. En échange, la Roumanie a engrangé son meilleur score dans la zone des services de santé et de l’emploi. En effet, le nombre des femmes actives occupées va croissant.”



    La prochaine étude ALTFEM portant sur l’égalité des genres et la place de la femme dans les médias roumains est attendue dans deux ans. ( trad.: Mariana Tudose)

  • Imaginea femeilor în mass-media

    Imaginea femeilor în mass-media

    În urmă cu doi ani, în 2011, debuta proiectul ALTFEM. O campanie pentru schimbarea imaginii femeii în societate”. Finanţat prin Programul Operaţional Sectorial Dezvoltarea Resurselor Umane (POSDRU) al UE şi implementat de o serie de organizaţii neguvernamentale, proiectul include şi un studiu. Este vorba de o analiză a imaginii femeilor şi bărbaţilor în mass-media, aşa cum e reflectată în agenda instituţiilor de presă. Timp de câteva luni, s-au studiat emisiunile TV, articolele din presa scrisă şi reclamele. În 2011, cu ocazia primei cercetări, concluziile nu erau deloc favorabile femeilor. În 2013, cercetarea a fost reluată. Ce s-a întâmplat în aceşti ani, în privinţa apariţiei femeilor la televizor, de pildă? Ne spune Ionuţ Codreanu, coordonator de programe la ActiveWatch — Agenţia de Monitorizare a Presei, una dintre organizaţiilor implicate în proiectul ALTFEM:



    În 2011, am constatat că, la dezbaterile de la televizor erau foarte puţine femei, în jur de 12%. În schimb, în 2013, observăm o evoluţie semnificativă, au apărut mai multe femei în dezbaterile televizate. Sunt mai multe explicatii. La nivel politic, guvernamental, femeile sunt subreprezentate, aşa că e dificil să inviţi multe femei-politician, când ele sunt puţine. În 2011, raportul prezenţei politicienilor-bărbaţi şi a politicienilor-femei era de 15 la 1, dar în 2013, vedem o prezenţă uşor crescută a femeilor. Reprezentaţii mass-media — femei şi bărbaţi — se aflau într-un raport echilibrat în 2011. Pentru ca în 2013, să observăm că au apărut uşoare dezechilibre. Deşi facultăţile de jurnalism sunt puternic feminizate, la televizor vedem cu totul altceva.



    Cu ce discurs sau cu ce agendă se prezintă în faţa publicului invitaţii dezbaterilor televizate, atât azi, cât şi acum doi ani?



    Ionuţ Codreanu: Şi în 2011, predomina dimensiunea personală. Cel mai adesea femeile erau prezente doar pentru a expune aspecte din viaţa personală. Deşi a mai scăzut în 2013, tendinţa aceasta se menţine totuşi. Când e vorba de expunerea vieţii private, femeile sunt pe primul loc.



    A fost cercetată, de asemenea, prezenţa stereotipurilor de gen, a aluziilor sexuale şi a referirilor la aspectil fizic în emisiunile TV. Ce s-a constatat, aflăm tot de la Ionuţ Codreanu: S-au redus semnificativ acele enunţuri cu potenţial stereotipal. Nu s-au mai făcut multe referiri la viziunea tradiţională cu privire la relaţia dintre bărbat şi femeie. Tot ca aspect pozitiv, am observat că s-a redus şi incidenţa aluziilor sexuale. În 2011, de pildă, aluziile sexuale erau întânite, inclusiv, în dezbaterile de la televiziunele de ştiri. Totuşi, e îngrijorător faptul că a crescut incidenţa aluziilor privitoare la aspectul fizic. Anul acesta este o inflaţie de materiale, în special în emisiunile de divertisment, se insistă foarte mult pe calităţile fizice ale personajelor mondene. Se mizează foarte mult pe încălcarea vieţii private, dar în egală măsură, e vorba şi de auto-expunere. E şi ceva benevol din partea invitaţilor la aceste emisiuni.



    Analizând presa scrisă, echipa ALTFEM a ajuns la următoarele concluzii:


    la nivelul tuturor publicaţiilor analizate, ponderea bărbaţilor a fost de 72%, iar cea a femeilor de 28%. În publicaţiile generaliste, aproximativ 33% dintre femeile menţionate au fost prezentate în calitate de expert. Iar în presa tabloidă, peste 65% dintre experţii citaţi de jurnalişti au fost femei. De aceea, rezultatul general indică faptul că femeile şi bărbaţii au fost prezenţi în calitate de experţi în ponderi egale (50% – 50%).



    În schimb, în reclame şi în campanii publicitare femeile sunt mai prezente decât bărbaţii. Predomină scenariile domestice şi reproduceri ale mediului familial unde rolurile domestice şi de îngrijire sunt, de regulă, alocate femeilor.



    Se pare că imaginea femeilor prezentată de mass-media nu este, de fapt, departe de realitate. Cel puţin asta transpare din primul index al egalităţii de gen de la nivelul UE, cercetarea realizată de către Institutul European de Gen din cadrul Comisiei Europene. Cu această ocazie, s-a analizat felul în care se manifestă egalitatea între femei şi bărbaţi la nivelul statelor-membre în mai multe domenii: piaţa muncii, educaţie, timp liber, accesul la putere şi accesul la servicii de sănătate.



    Irina Sorescu de la Centrul Parteneriat pentru Egalitate ne prezintă acest studiu: ”România este pe ultimul loc la toate capitolele care au fost luate în calcul din toate ţările UE, având un scor de 35 de puncte procentuale din 100, scara fiind de la 1 la 100 unde 1 înseamnă lipsa totală egalităţii, iar 100 acordându-se pentru egalitatea absolută între femei şi bărbaţi. Zonele unde stăm cel mai prost sunt zona de timp liber a femeilor şi zona de acces la puterea politică. Cel mai bun punctaj l-am înregistrat la accesul la serviciile de sănătate şi la ocuparea forţei de muncă. Ştim că numărul femeilor care au în prezent, un loc de muncă este din ce în ce mai mare.”



    Rămâne de văzut cum vor fi reflectate relaţiile de gen şi locul femeilor în societate în mass-media la o nouă cercetare de tip ALTFEM, realizată, poate, peste alţi doi ani.