Tag: analyse

  • L’OTAN et la mer Noire

    L’OTAN et la mer Noire

    Présent à un récent débat international en ligne, le chef de la
    diplomatie roumaine, Bogdan Aurescu, y a rendu une analyse de l’environnement
    sécuritaire et des évolutions géopolitiques dans la région de la mer Noire,
    mettant en évidence les priorités de la Roumanie. M. Aurescu a souligné le rôle
    de la coopération régionale à la mer Noire en tant que moyen essentiel de
    consolider la confiance mutuelle et de promouvoir la paix, la stabilité, la
    prospérité et la sécurité dans la région. Il y a aussi présenté les résultats
    les plus importants de la réunion des ministres des affaires étrangères de la Trilatérale
    Roumanie-Pologne-Turquie, consacrée à des thèmes de sécurité et accueillie par
    la capitale roumaine, en avril dernier. Le ministre roumain a insisté sur l’importance
    de ce format pour la coordination des positions des trois États au sein de l’OTAN,
    y compris en ce qui concerne la consolidation de la posture de dissuasion et de
    défense sur l’ensemble du flanc oriental de l’Alliance.

    Il a aussi attiré
    l’attention sur les conflits gelés ou prolongés de la région, qui peuvent recommencer
    à tout moment, avec des conséquences désastreuses pour la population locale. Le chef de la diplomatie
    roumaine a expliqué que l’existence de ces conflits gelés était une source
    permanente de tension et d’instabilité, avec des effets négatifs sur les droits
    fondamentaux et les opportunités économiques et sociales dans l’ensemble de la
    région de la mer Noire. Pour ce qui est de la Russie, le ministre Bogdan
    Aurescu a précisé que la Roumanie ne se sentait pas menacée, mais que Bucarest s’inquiétait
    de la présence militaire renforcée de Kremlin dans la région. « Nous ne ressentons pas de menace. La Roumanie est
    membre de l’OTAN, l’alliance militaire la plus forte et la plus solide de l’histoire.
    Nous ne ressentons pas de menace, mais le déploiement massif de troupes, une telle
    démonstration de force militaire dans la région, nous inquiète. Il nous est
    impossible de ne pas nous demander quelle en est la raison, quel type d’inquiétude
    la Russie veut-elle transmettre à nous autres alliés otaniens de la région ? »
    , a dit le
    ministre roumain des affaires étrangères. Il a aussi mis en exergue la solidité
    du Partenariat stratégique entre la Roumanie et les États-Unis, reposant sur la
    confiance réciproque, la crédibilité, la prédictibilité, des valeurs et des
    intérêts partagés.



    Jeudi, le président de la Chambre des députés du Parlement roumain,
    Ludovic Orban, s’est entretenu avec David Muniz, le chargé d’affaires des États-Unis
    en Roumanie. Lors de cet échange, M. Orban a souligné l’importance de continuer
    et d’approfondir le Partenariat stratégique bilatéral, un des piliers de la
    politique étrangère de Bucarest, ainsi la coopération militaire et de sécurité
    avec Washington au sein de l’Alliance atlantique. (Trad.
    Ileana Ţăroi)

  • 22.08.2019

    22.08.2019

    Coalition – En
    Roumanie, les représentants du Parti social-démocrate (PSD) et de l’Alliance
    des libéraux et des démocrates (ALDE) se sont à nouveau rencontrés pour
    analyser le fonctionnement de la coalition au pouvoir. Les sociaux-démocrates
    ont émis un communiqué de presse où ils font des précisions sur le contenu des
    discussions, consacrées notamment aux fonctions à pourvoir au gouvernement
    ainsi qu’à la session extraordinaire du parlement. Selon le communiqué, il a
    été décidé que, lors de la session extraordinaire, la majorité parlementaire
    rejette le projet de loi de l’amnistie et de la grâce. La série de rencontres
    entre le PSD et l’ALDE se poursuivra la semaine prochaine, avec l’analyse d’un
    paquet de mesures de gouvernance, est-il encore précisé dans le communiqué
    mentionné. De son côté, l’ALDE indique, également dans un communiqué de presse,
    que le paquet de mesures doit inclure une restructuration en profondeur de l’Exécutif.
    L’ALDE annonce la convocation, au début du mois prochain, de ses structures
    dirigeantes pour analyser les résultats, les perspectives et les options du
    gouvernement. La première ministre et présidente du PSD (principale composante
    de la coalition gouvernementale de Bucarest), Viorica Dăncilă, annonçait, la
    semaine dernière, un remaniement de son Cabinet et une actualisation du
    programme de gouvernement. Mme Dăncilă a déclaré que le PSD n’acceptait pas un ultimatum
    de son partenaire de coalition, l’ALDE ayant sollicité la mise en page, jusqu’au
    20 août, des mesures de réforme des institutions d’Etat, un nouveau programme économique
    et une équipe gouvernementale restructurée sur la base du critère de compétence.






    Revenus – En Roumanie, les revenus nets annuels
    par habitant ont connu une hausse de 18%, l’année dernière, jusqu’à 5.083 euros,
    indique une analyse récemment rendue publique par la compagnie GfK Roumanie.
    Bucarest et les départements de Cluj (centre-ouest), Timiş (ouest) et Ilfov
    (sud) sont les régions les plus développées du pays. A l’opposé, les plus
    faibles revenus nets par habitant sont à retrouver dans des départements tels
    que Botoşani (nord-est), Vaslui (est), Călăraşi (sud-est) et Giurgiu (sud). L’étude
    constate une augmentation du niveau de vie dans les départements de Braşov et
    Sibiu (centre), où une nouvelle région industrielle prend contour et attire des
    investissements massifs. L’indice relatif au pouvoir d’achat mesuré par GfK représente
    les revenus nets annuels disponibles par habitant, provenant de salaires,
    retraites, allocation chômage et allocations familiales, après le paiement des
    impôts et des contributions sociales.


























    Mémorandum – Le mémorandum signé par la Roumanie
    et les États Unis, à Washington, le 20 août, à l’occasion de la visite du
    président Klaus Iohannis, recommande une évaluation rigoureuse des fournisseurs
    en vue d’assurer la sécurité sans faille de l’implantation de la technologie
    5G, selon le ministère des Affaires étrangères de Bucarest. Le document met en
    exergue l’importance de protéger les réseaux de communications électroniques
    contre l’accès non autorisé ou contre les interférences, précise la source
    citée. Le chef de l’Etat a annoncé mardi, à l’issue de la rencontre avec son
    homologue américain, Donald Trump, qu’un mémorandum bilatéral avait été signé
    relativement à la technologie 5G. M Iohannis a précisé que ce document ne
    portait pas sur une certaine compagnie, mais qu’il visait à éclaircir des critères
    de transparence et de compatibilité avec l’Etat de droit. Une procédure
    publique pour la mise en place de la technologie 5G est en préparation en
    Roumanie.






















    Festival – La 19-e édition du Festival international de la chanson « Le
    Cerf d’or » s’ouvre aujourd’hui à Braşov (centre de la Roumanie). Le
    concours d’interprétation se déroulera les deux premiers soirs. 12 interprètes de
    10 pays se disputeront le Grand Trophée du festival. Ils respecteront plus d’un
    demi-siècle de tradition et chanteront une chanson de leur répertoire et une
    création roumaine. Les gagnants seront annoncés au Gala du samedi soir. Dimanche,
    le spectacle final sera dédié à la musique traditionnelle roumaine. L’affiche
    du Festival international « Le Cerf d’or » inclut aussi des récitals
    de vedettes de la pop roumaine et internationale. Le festival, débuté en 1968, a connu 18 éditions,
    celle de 2018 marquant son 50-e anniversaire.












    Football – Le FCSB
    (Bucarest), vice-champion de Roumanie, joue, ce soir,
    à domicile, contre les Portugais de Vitoria Guimarães, en match-aller du play-off de qualification dans les poules de la Ligue
    Europa. C’est la première rencontre officielle de l’équipe portugaise
    avec une équipe roumaine. Le
    match-retour aura lieu la semaine prochaine. Le champion de Roumanie, CFR Cluj, a été
    vaincu à domicile, par le champion tchèque Slavia Prague, au score de 0
    à 1, en match-aller du play-off de la Ligue des champions. Le match-retour est
    prévu le 28 août, à Prague.

    Météo – Il fait
    très chaud, aujourd’hui en Roumanie, notamment dans les plaines du sud et du
    sud-ouest. Les températures de la mi-journée se situent entre 26° et 36°. A
    Bucarest, il y avait 32° à midi.

  • A la Une de la presse roumaine 29.05.2019

    A la Une de la presse roumaine 29.05.2019

    La crise qui secoue le PSD,
    suite aux résultats du scrutin européen et du référendum sur la justice ainsi
    qu’à l’incarcération de son chef de file, Liviu Dragnea, est analysée sous toutes les coutures par les rédactions de presse en ligne.


  • Conflit armé aux frontières de la Roumanie

    Conflit armé aux frontières de la Roumanie


    « Nous sommes consternés de cet usage de la force par la Russie qui, dans un contexte de militarisation rampante, est inacceptable », ont déclaré à lunisson les gouvernements des 28 Etats membres de lUE. Cest la cheffe de la diplomatie européenne, Federica Mogherini, qui a rendu publique cette position, à la fin des trois jours de débats au sujet de lescalade militaire entre Moscou et Kiev. LOccident a condamné les actions russes, demandant la libération des trois bateaux arrêtés dans le détroit de Kertch et des 24 marins ukrainiens retenus, qui se trouvent actuellement sous le coup dun mandat de dépôt, accusés davoir traversé illégalement la frontière russe. Moscou avait reconnu avoir ouvert le feu pour forcer larrêt des bateaux, alors que Kiev affirme avoir préalablement averti du passage de ses navires dans la zone, dans leur route vers le port de Marioupol, sur la mer dAzov.



    Invité par Radio Roumanie, Iulian Chifu, président du Centre pour la prévention des conflits, de Bucarest, fait une analyse du conflit du détroit de Kertch: « La fédération de Russie a ouvert un troisième front en rapport avec lUkraine. Plus grave encore, cette nouvelle agression a eu lieu sous le drapeau russe. Cest différent de lannexion de la Crimée, déroulée par lintermédiaire de petits hommes verts, ou encore de lagression militaire à lest de lUkraine, où les combattants sont un mix de mercenaires, de militaires électrons libres, comme les appelait M Lavrov (le ministre russe des affaires étrangères). La Russie considère que la Crimée est son territoire, et elle essaye de la sorte de laffirmer haut et fort, en annexant la mer dAzov. Pratiquement, elle a fait ériger ce pont, qui est lui aussi illégal, et elle commence à considérer cette mer telle une mer intérieure, en interdisant laccès à tous ceux qui ne demandent pas la permission de passage. Dans ce cas, il sagit de trois navires ukrainiens, partis dun port ukrainien, et rentrant dans un port ukrainien, et auxquels on a bloqué le passage dans la mer dAzov. Cela a commencé par des chicanes, pour déboucher sur des tirs et des victimes. », a-t-il dit



    Lincident a eu lieu près de la péninsule de Crimée, que Moscou avait annexée en 2014, faisant monter dun cran la pression, après la guerre de la région du Donbass, soldée par des milliers de victimes. Aborder lincident de Kertch de manière isolée est hors propos, apprécie Dan Dungaciu, professeur des universités et directeur de lInstitut des Sciences politiques et des Relations internationales de lAcadémie roumaine: « Il ne sagit que dun épisode dune série qui a débuté en 2014, lorsque la Fédération de Russie a annexé la Crimée, envahi la partie Est de lUkraine et contrôlé de la sorte, indirectement, deux régions ukrainiennes. Kertch, de quoi sagit-il en fait ? Avant lannexion de la Crimée, cétait un détroit entre, dune part, lUkraine, la Crimée, partie de lUkraine et, dautre part, la Fédération de Russie. Du côté russe, il y avait un commandement qui vérifiait le passage par le détroit. Maintenant, la Crimée est de facto une partie de la Russie, et lon retrouve la Russie encore de lautre côté du détroit. Donc, la Russie contrôle lentrée dans le détroit. A cet élément, rappelons le pont reliant les deux bords du détroit, et qui a été érigé dans un délai record. », a-t-il précisé.



    Il sagit du pont qui relie la presquîle à la Russie, une construction stratégique, comme le souligne le professeur Dan Dungaciu : « Lorsquils avaient fait construire ce pont, les Russes ont pris soin à ce que sa hauteur ne dépasse surtout pas 30 mètres. Alors, les navires qui dépassent en hauteur les 30 mètres du pont ne peuvent plus sortir de la mer dAzov ; ils restent bloqués dans cette mer qui, dans la situation actuelle, est transformée de facto en mer russe. Mais le problème de fond date de 2014. Il fallait stopper les Russes à ce moment-là. Les pays de la région ont bien compris quaussi longtemps quils ne sont membres daucune alliance forte, de lOTAN ou de lUE, personne ne viendra les défendre. La qualité de membre de lONU est largement insuffisante. De ce point de vue, lUkraine na fait que passer par une expérience que dautres avaient connue avant elle. Evidemment, linstabilité, labsence de vision, la tentative de concilier lirréconciliable, à la fois lEst et lOuest, ont encore une fois montré leurs limites. LUkraine, tout comme la République de Moldova, est victime de ses propres actes. Il sagit de leurs visions défaillantes, dune approche qui tire son inspiration dun proverbe russe qui prétend que le veau malin suce aux deux pies. De la sorte, elles se sont retrouvées entre les chaises, et ne sont ni partie de lUE, ni membres de lOTAN. », a-til ajouté.



    Suite aux dernières évolutions, lUE a fait appel à la retenue, sollicitant à Moscou de restaurer la liberté de circulation dans le détroit de Kertch. Le secrétaire général de lOTAN, Jens Stoltenberg, a rappelé que lUkraine nétait pas membre de lAlliance atlantique, dont la principale mission est dassurer la défense collective de ses membres. Il a en revanche affirmé que lAlliance soutenait fermement la souveraineté et lintégrité territoriale de lUkraine face aux menaces de la Russie. Pendant ce temps, à Kiev, le parlement ukrainien avait décrété létat durgence pour une période limitée. (Trad.: Ionut Jugureanu)


  • Le retour de l’extrême-droite (IV) : le cas de la Roumanie

    Le retour de l’extrême-droite (IV) : le cas de la Roumanie

    Cette semaine nous achevons notre tour d’horizon du retour des extrêmes-droites. Après avoir traité du Brésil et de la Turquie, nous revenons en Roumanie. De ce point de la thématique abordée, cette société est assez particulière. En effet, pendant presque quinze ans, après la chute du communisme, un parti extrêmiste puissant, le Parti de la Grande Roumanie, s’est maintenu sur le devant de la scène politique. Puis il a disparu.
    Qu’est donc devenue l’extrême-droite en Roumanie ? C’est à cette question que nous répondons avec notre invité, le professeur et analyste politique Sergiu Miscoiu.



  • Vers un retour de l’extrême droite (II)

    Vers un retour de l’extrême droite (II)

    La semaine dernière, nous avons abordé la situation politique du Brésil marqué par un retour du conservatisme et d’un Etat autoritaire. Mais on voit émerger ce type de mouvement partout dans le monde. S’agit-il d’une multitude d’épiphénomènes indépendants les uns des autres, ou existe-t-il des causes globales à ces émergences ?

    La réponse est nuancée, comme l’explique notre invité Sergiu Miscoiu, politologue et professeur des Universités à Cluj et à Paris.


  • A la Une de la presse roumaine 11.09.2018

    A la Une de la presse roumaine 11.09.2018

    Au lendemain de la rentrée
    des classes, Adevărul.ro revient sur le sujet pour parler de deux Roumanies
    parallèles, qui évoluent entre voitures de luxe et bâtiments à la toiture
    trouée. Un rapport de la Banque nationale indique le fait que notre pays est en tête des Etats
    membres de l’Union européenne en matière de citoyens expatriés. On est moins nombreux et de
    plus en plus pauvres, à en croire EVZ.ro, qui titre « L’inflation gonfle,
    les prix montent, la population économise sur l’électricité ». Ziarul financiar.ro livre
    une analyse des dix ans passés depuis la crise économique et financière de 2008. România liberă.ro annonce que la ministre de l’intérieur fait face à une motion déposée par l’opposition
    parlementaire.



  • Die Woche 03.07.-07.07.2017 im Überblick

    Die Woche 03.07.-07.07.2017 im Überblick

    Landesverteidigungsrat beschließt Aufstockung des Auslandskontingents



    Der Oberste Landesverteidigungsrat ist zum ersten Mal nach Amtsantritt des neuen Regierungskabinetts von Sozialdemokrat Mihai Tudose zusammengekommen. Rumänien sei interessiert und bereit, an der Strategie der EU zu Verteidigung und Sicherheit teilzunehmen, so der anwesende Präsident Klaus Iohannis. Er stellte klar, dass es in einer ersten Phase um die Militärforschung gehe. Die Frage sei, wie man die europäische Rüstungsindustrie verbessern könnte und wie die jeweiligen nationalen Streitkräfte besser kooperieren können.


    Der Landesverteidigungsrat genehmigte auch die Anzahl der Soldaten und die Mittel, die das Innen- bzw. Verteidigungsministerium für Auslandseinsätze bereitstellen können, wie Staatschef Iohannis erklärte.



    Die bereitzustellenden Kräfte sind verstärkt worden – maximal 1.793 Personen, Soldaten und zivile Fachkräfte vom Verteidigungsministerium und noch einmal 971 Personen vom Innenministerium, die sich an Auslandseinsätzen beteiligen können. In Wirklichkeit ist heute die Zahl niedriger und sie wird auch 2018 wahrscheinlich unter diesem Niveau sein, aber wir sehen alle, dass sich die Lage von heute auf morgen verändern kann und wir wollten deshalb sicher gehen, dass wir Handlungsspielräume einbauen und falls nötig, für diese Einsätze mehr Leute einplanen können.



    Noch warten die Streitkräfte auf angemessene Ausrüstung. Der Ausstattungsplan für 2017–2026 wurde von der Tagesordnung genommen, weil er nicht die zwei Prozent vom BIP vorsah, auf die sich die Parteien als Mindestzuwendung für diesen Bereich über einen Zeitraum von mindestens zehn Jahren geeinigt hatten. Der Plan soll in einer späteren Sitzung verabschiedet werden. Die Absicht besteht laut Präsident Klaus Iohannis darin, nicht nur Panzer, Flugzeuge oder Munition zu kaufen, sondern auch für richtige Logistik zu sorgen.



    Rumänien wird Gastgeber des nächsten Gipfels der Drei-Meere-Initiative



    Rumänien wird 2018 den Gipfel der Drei-Meere-Initiative der 12 Länder ausrichten, die sich zwischen der Ostsee, der Adria und dem Schwarzen Meer befinden. Das verlautete am Donnerstag in Warschau, wo die diesjährige Ausgabe in Anwesenheit von 12 Staats-und Regierungschefs aus Zentral-und Osteuropa stattfand, darunter Präsident Klaus Iohannis. Sondergast des Gipfels war US-Präsident Donald Trump. Iohannis sagte, dass Rumänien weiterhin die transatlantische Beziehung fördere – sie sei vital als Rückgrat der westlichen Zivilisation. Dass US-Präsident Donald Trump in Warschau sei, belege das amerikanische Engagement für die Sicherheit und den Wohlstand des gesamten Europa. US-Präsident Trump verurteilte in einer Pressekonferenz mit Polens Präsident Andrzej Duda das destabilisierende Verhalten Russlands. Er drängte wiederum darauf, dass alle Länder der NATO zu ihren finanzielle Verpflichtungen stehen.



    Regierung plant umstrittene Umsatzsteuer für Unternehmen



    Die rumänischen Unternehmen sollen zukünftig anstelle der Profit-Steuer, Umsatzsteuer zahlen. Das sieht das neue Regierungsprogramm der Regierungskoalition gebildet aus der sozialdemokratischen Partei und der Allianz der Liberalen und Demokraten vor. Die Maßnahme soll am 1. Januar 2018 in Kraft treten. Großunternehmen sollen nicht mehr 16 % Profit-Steuer zahlen sollen, je nach Fall 1, 2 oder 3 % Umsatzsteuer. Finanzexperten meinten derweil, die Maßnahme würde negative Folgen haben. Zudem sind die Experten der Meinung, dass die Einführung unterschiedlicher Umsatz-Steuerquoten zu wettbewerblichen Unstimmigkeiten zwischen Ländern führen könnte. Und das werde sich im Preis des Endproduktes widerspiegeln. Brüssel könnte somit ein Vertragsverletzungs-Verfahren gegen Rumänien einleiten, so die Experten. Den meisten Unternehmen in Rumänien, insbesondere Unternehmen mit einem Umsatz von über 1 Million Euro, werde es schwer fallen die Umsatzsteuer zu zahlen. Das ist die Schlussfolgerung einer Analyse, die vom rumänischen Verband der Finanzanalysten durchgeführt wurde. Ministerpräsident Mihai Tudose wäre mit der Einführung der Umsatzsteuer einverstanden. Die Einführung sollte aber stufenweise und nur in manchen Bereichen erfolgen, verlautete aus Regierungskreisen. Laut diesen warte der Premier auf das Ergebniss der Simulationen, die vom Finanzministerium durchgeführt werden. Anschließend soll dieser eine Entscheidung treffen.


    Unterdessen ist der US-Botschafter in Rumänien, Hans Klemm, zu einem Gespräch mit dem Vorsitzenden der Abgeordnetenkammer und der stärksten Koalitionspartei PSD, Liviu Dragnea, zusammengekommen. Dabei erklärte Klemm, dass die rumänische Exekutive positive Signale an amerikanische und andere Fremdinvestoren senden sollte. Dragnea versicherte im Gegenzug, dass sich keine Änderung des Steuergesetzbuches negativ auf das Unternehmertum auswirken dürfte.

  • 17.10.2015 (mise à jour)

    17.10.2015 (mise à jour)

    Congrès – Le Parti Social-démocrate, principale formation politique de la coalition au pouvoir en Roumanie, doit élire dimanche, en Congrès extraordinaire, le nouveau Bureau permanent national et valider Liviu Dragnea dans son poste de président du parti. Après sa victoire aux élections organisées la semaine dernière, Liviu Dragnea a proposé une nouvelle structure de direction du PSD, avec un Bureau permanent national plus restreint et des attributions légèrement modifiées. Pour le deuxième poste dans la hiérarchie du parti, celui de président exécutif, sont en lice le président de la Chambre des députés, Valeriu Zgonea et l’ex ministre de l’économie, Constantin Niţă. Le Congrès doit également entériner les propositions de modification du statut du PSD, dont l’interdiction du cumul des fonctions au sein du parti. Par ailleurs, le Conseil National deviendra l’organisme spécialisé dont le rôle consiste à coordonner l’activité des différents départements.



    Etude — En Roumanie, le PIB va croître de 3,3 % cette année, tandis que l’inflation moyenne annuelle sera de 0,3 %, selon l’analyse de risque pays réalisée par la COFACE, numéro 1 mondiale de l’assurance-crédit. L’étude mentionnée révèle que la demande interne sera stimulée par l’allègement fiscal, ainsi que par la majoration des pensions de retraite et des salaires dans le secteur public. La consommation va s’accroître grâce aussi aux programmes d’assistance sociale aux ménages à faible revenu. Les spécialistes de la COFACE estiment pour autant que les investissements dans le secteur public se maintiendront à un bas niveau en raison de la lourde bureaucratie pour ce qui est de l’accès aux fonds européens et de l’absence d’une structure locale appropriée.



    Accord — L’accord commercial entre l’Europe et l’Amérique comporte aussi une composante géostratégique, puisqu’il offre de la stabilité dans la zone, estiment la commissaire européenne au commerce, Cecilia Malmström et l’ambassadeur des Etats-Unis auprès de l’UE, Anthony Gardner. Les deux officiels ont participé vendredi à Bucarest à la conférence internationale au sujet des cibles de l’Accord de partenariat et d’investissement entre les Etats-Unis et l’UE, que les deux parties sont en train de négocier. Selon Cecilia Malmström, le premier effet tangible dudit document sera la suppression des taxes, des tarifs ou des procédures redondantes et coûteuses, ce qui devrait impulser l’activité des compagnies. Si le Partenariat transatlantique de commerce et d’investissement entrait en vigueur, plusieurs sociétés basées dans 130 villes à travers la Roumanie qui exportent aux Etats-Unis bénéficieraient de meilleures conditions à l’exportation, a souligné la commissaire européenne Cecilia Malmström. Pour sa part, l’ambassadeur des Etats-Unis auprès de l’UE, Anthony Gardner soutient que l’accord en question répond dans une égale mesure aux besoins économiques et géostratégiques.



    Sport — Les sportifs du club Minaur Baia Mare (nord-ouest), champions de Roumanie de handball masculin, rencontreront dimanche à domicile les Macédoniens du Metalurg Skopje, dans le Groupe D de la Ligue des champions. Par ailleurs, les handballeuses du HCM Baia Mare (nord-ouest), vice – championnes de Roumanie, ont vaincu les Slovènes du RK Krim Ljubljana (score 33-27), lors du match en déplacement comptant pour le Groupe A de la Ligue des champions. Les championnes de Roumanie, du club bucarestois CSM ont débuté par une victoire dans le Groupe D de la compétition, en triomphant de l’équipe polonaise MKS Selgros Lublin, lors du match disputé à Bucarest (score 33-21).

  • 17.10.2015

    17.10.2015

    Etude — En Roumanie, le PIB va croître de 3,3 % cette année, tandis que l’inflation moyenne annuelle sera de 0,3 %, selon l’analyse de risque pays réalisée par la COFACE, numéro 1 mondiale de l’assurance-crédit. L’étude mentionnée révèle que la demande interne sera stimulée par l’allègement fiscal, ainsi que par la majoration des pensions de retraite et des salaires dans le secteur public. La consommation va s’accroître grâce aussi aux programmes d’assistance sociale aux ménages à faible revenu. Les spécialistes de la COFACE estiment pour autant que les investissements dans le secteur public se maintiendront à un bas niveau en raison de la lourde bureaucratie pour ce qui est de l’accès aux fonds européens et de l’absence d’une structure locale appropriée.



    Accord — L’accord commercial entre l’Europe et l’Amérique comporte aussi une composante géostratégique, puisqu’il offre de la stabilité dans la zone, estiment la commissaire européenne au commerce, Cecilia Malmström et l’ambassadeur des Etats-Unis auprès de l’UE, Anthony Gardner. Les deux officiels ont participé vendredi à Bucarest à la conférence internationale au sujet des cibles de l’Accord de partenariat et d’investissement entre les Etats-Unis et l’UE, que les deux parties sont en train de négocier. Selon Cecilia Malmström, le premier effet tangible dudit document sera la suppression des taxes, des tarifs ou des procédures redondantes et coûteuses, ce qui devrait impulser l’activité des compagnies. Si le Partenariat transatlantique de commerce et d’investissement entrait en vigueur, plusieurs sociétés basées dans 130 villes à travers la Roumanie qui exportent aux Etats-Unis bénéficieraient de meilleures conditions à l’exportation, a souligné la commissaire européenne Cecilia Malmström. Pour sa part, l’ambassadeur des Etats-Unis auprès de l’UE, Anthony Gardner soutient que l’accord en question répond dans une égale mesure aux besoins économiques et géostratégiques.



    Sport — Les handballeuses du HCM Baia Mare (nord-ouest), vice – championnes de Roumanie, ont vaincu les Slovènes du RK Krim Ljubljana (score 33-27), lors du match en déplacement comptant pour le Groupe A de la Ligue des champions. Les championnes de Roumanie, du club bucarestois CSM, ont débuté par une victoire dans le Groupe D de la compétition, en triomphant de l’équipe polonaise MKS Selgros Lublin, lors du match disputé à Bucarest (score 33-21).



    Météo — Il fait froid et le ciel est plutôt couvert. Des pluies sont signalées dans l’ouest et le nord-ouest de la Roumanie. Les températures maximales de la journée s’étaleront entre 12 et 19 degrés. 16 degrés à midi dans la capitale, Bucarest.

  • 15.07.2015 (mise à jour)

    15.07.2015 (mise à jour)

    Déclaration — Le président roumain, Klaus Iohannis, a déclaré ce mercredi que les autorités du pays devraient être préoccupées non seulement par la baisse des taxes mais aussi par la manière d’opérer cette baisse. Une telle modification est utile, mais sans mettre en danger certains bénéfices, tels la solidité des finances publiques, consolidées dernièrement grâce à des efforts soutenus, a estimé le chef de l’Etat. M. Iohannis a ajouté qu’il était en train d’analyser le Code fiscal afin de décider si sa promulgation était opportune. La Commission européenne a exprimé son inquiétude quant aux effets que la relaxation fiscale prévue par le nouveau Code pourrait avoir sur le déficit budgétaire. Le ministère des finances de Bucarest affirme que la Roumanie pourra tenir ses engagements vis-à-vis de la CE, de la Banque Mondiale et du FMI pour ce qui est du déficit, l’objectif de la relaxation fiscale étant de réduire l’écart financier entre la Roumanie et d’autres Etats communautaires.


    Grève — Plusieurs vols prévus mercredi matin au départ et à destination de l’aéroport international Henri Coanda de Bucarest ont été perturbés par une grève de deux heures des aiguilleurs du ciel. L’action syndicale a eu pour résultat la démission du président du Conseil d’administration de ROMATSA (l’Administration roumaine des services de trafic aérien), Marcel Pârvu. Cette protestation intervient après l’échec mardi des négociations entre les syndicats et le patronat. Selon la législation roumaine en vigueur, dans de telles situations, un tiers du trafic aérien est assuré. Parmi les revendications des grévistes figurent la protection des salariés, la sécurité du trafic aérien, mais aussi certains droits tels celui lié à l’âge de la retraite. Le patronat contestera au tribunal la décision des syndicats. Les représentants des aiguilleurs du ciel ont déclaré qu’ils n’excluaient pas une grève générale à l’avenir.


    Visite — Le ministre délégué aux Roumains de l’étranger, Angel Tîlvăr, fait une visite officielle en Autriche. A l’agenda, des rencontres avec les communautés roumaines de plusieurs communes autrichiennes, ainsi qu’avec les représentants des pouvoirs locaux et centraux de ce pays, et le dépôt d’une couronne de fleurs au monument érigé au Cimetière centrale de la capitale de l’Autriche à la mémoire des militaires roumains tombés dans la première guerre mondiale. Un communiqué ministériel rendu public à Bucarest fait savoir que cette visite montrait l’attention accordée par l’Etat roumain aux communautés roumaines d’Europe et du monde, pour l’affirmation et la préservation de leur identité.

  • A la Une de la presse roumaine 20.01.2015

    A la Une de la presse roumaine 20.01.2015

    Le terrorisme sarroge des parts importantes des pages des journaux roumains, après le dernier Conseil Affaires étrangères de lUE de ce lundi, où le chef de la diplomatie roumaine, Bogdan Aurescu, était aussi présent. Sur cette toile de fond, les journaux publient damples analyses à ce sujet, se penchant notamment sur les évolutions en Turquie ainsi que sur les vulnérabilités de la Roumanie face aux éventuelles attaques terroristes.


  • A la Une de la presse roumaine 16.05.2014

    A la Une de la presse roumaine 16.05.2014

    Les quotidiens de Bucarest évoquent la visite à Bucarest du secrétaire général de l’OTAN, Anders Fogh Rasmussen, mais aussi l’avertissement de l’analyste américain Robert Kaplan. Côté finances et investissements, les euro-obligations roumaines et hongroises sont de plus en plus rentables. De plus, l’agence de notation Standard&Poor’s a amélioré la note de la Roumanie. Détails, dans la revue de presse de RRI.


  • Michel Beine (Belgique) – le niveau de vie des salariés roumains

    Michel Beine (Belgique) – le niveau de vie des salariés roumains


    Une analyse élaborée par Econtext tire des conclusions qui ne sont pas vraiment favorables à la Roumanie. Avant de connaître le classement des pays européens en fonction du nombre de fonctionnaires pauvres, voyons quelle est la définition européenne de la pauvreté. L’étude susmentionnée nous rappelle que l’UE a fixé le seuil de pauvreté à 60% du niveau de vie médian. Et maintenant, grâce aux données fournies par Econtext, voyons ensemble où se trouve la Roumanie dans le top des pays européens recensant le plus de salariés pauvres ? Surprise, notre pays se trouvait en 2012 en tête du classement, avec un pourcentage de 17,20% salariés touchant en dessus du seuil européen de pauvreté.




    Pour vous faire une petite idée, rien que les charges pour une famille à trois membres vivant dans un appartement à trois pièces, à Bucarest, s’élève en hiver à presque 70 euros par mois. Si l’on ajoute qu’une boîte de lait est un euro, un kilo de pommes – un euro, le kilo de porc quelque 8 euros, un litre d’huile — un euro 50, vous imaginez un peu la vie d’un salarié pauvre de Roumanie, un pays où le SMIC dépasse de peu les 150 euros. Le reste du classement est aussi intéressant. La deuxième position revient à la Grèce avec 13,80% des salariés considérés comme pauvres et la troisième position est occupée par l’Espagne avec un pourcentage de 12,70%. Nos voisins, les Bulgares, se classent en dixième position devançant de 5 positions seulement la France où 6,60% des salariés touchent moins de 60% du salaire médian.




    Alors, on ne saurait être surpris d’apprendre grâce à une étude élaborée par l’Institut Roumain pour l’Evaluation et la Stratégie que plus de 40% des salariés roumains affirment avoir du mal à économiser, tandis que 24% d’entre eux disent que leur salaire s’avère insuffisant pour vivre. Sur le total des sondés, seulement 21% ont affirmé se débrouiller tant bien que mal avec les revenus mensuels.

    Comme vous le voyez, cher Michel Beine, le niveau de vie des Roumains est plutôt en berne et pourtant ce ne sont pas les salariés qui sont les plus touchés par la pauvreté, mais les jeunes. Ce sont les moins de 17 ans qui risquent le plus de tomber victimes de la précarité et de l’exclusion sociale. Le phénomène est présent sur l’ensemble de l’UE, relève un rapport sur 2012 au sujet de l’occupation de la main d’œuvre élaboré par la Commission européenne.




    Selon la source citée, 40,3% des citoyens roumains risquaient la pauvreté, fin 2011, un pourcentage en baisse pourtant par rapport à l’année 2007 quand presque 46% des citoyens roumains se confrontaient à ce phénomène. Sur l’ensemble des Roumains considérés comme pauvres, 49,1% sont des jeunes de moins de 17 ans, la catégorie la plus vulnérable face à la récession et au chômage. Le rapport publié par Bruxelles tire la sonnette d’alarme quant aux écarts existants entre les différents Etats de l’Union. Cette fois-ci, la Roumanie est donnée comme exemple positif, car tandis que le nombre de jeunes roumains menacés par la précarité a diminué progressivement ces 4 dernières années, celui de jeunes bulgares ou lettons, par exemple, a augmenté de 11 et respectivement de 6% depuis 2008. Le rapport indique également qu’à part les jeunes, ce sont les chômeurs, les parents célibataires et les immigrants qui risquent le plus de tomber victimes de la pauvreté.




    Le rapport européen s’attarde aussi sur les compétences de la main d’œuvre au sein de l’UE. Ainsi, nous apprenons qu’en Roumanie seulement 10% des salariés sont sous qualifiés pour le job qu’ils exercent, tandis que d’autres pays, comme la France ou l’Irlande, recensent un pourcentage de 30%. Disons également que 4% des salariés roumains sont surqualifiés, un pourcentage très bas par rapport à celui rapporté par Chypre (16%), la Grèce (15%), la Belgique, la France, l’Irlande ou les Pays Bas (11%).