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  • Nouveau commandant du bouclier antimissile américain

    Nouveau commandant du bouclier antimissile américain

    La facilité navale de soutien de Deveselu, dans le sud de la Roumanie, qui fait partie du bouclier anti-missile américain, a désormais un nouveau commandant à sa tête. Le changement s’est réalisé dans le cadre d’une cérémonie à laquelle ont participé le ministre roumain de la Défense Angel Tîlvar et l’ambassadrice des Etats Unis à Bucarest, Kathleen Kavalec. Elle a précisé que « la mission du système de défense anti-missile Aegis Ashore est plus importante que jamais aujourd’hui. Il ne faut pas sous-estimer les défis de l’OTAN et de la défense collective si nous nous confrontons à l’agression illégale de la Russie contre l’Ukraine ». La capitaine de marine Elizabeth Clifton, commandante de l’unité de février 2023 à avril 2024, a déclaré en fin de mission : « Aujourd’hui je dis au revoir à ma maison et à mes camarades de la Marine qui ont été ma famille pendant la dernière année. Il est évident pour moi que je laisse dernière la meilleure équipe de la Marine et les meilleurs partenaires roumains de la Base militaire 99. Ce fut vraiment un honneur et un privilège de pouvoir servir ici en ma qualité de commandante ». Le nouveau commandant américain, le capitane de marine Bruce Golden, a remercié son équipe : « Vous êtes ici, loin de vos familles, vous veillez 24 heures sur 24, 7 jours sur 7 ! Continuez à faire un si bon travail ! »

     

    Deveselu, un élement du bouclier antimissile américain

     

    L’unité navale d’appui est située à l’intérieur de la base militaire 99 de Deveselu et elle assure un soutien essentiel au système américain de défense anti-missile Aegis Ashore de Roumanie. Ce système constitue une contribution commune des Etats-Unis et de la Roumanie à l’OTAN et facilite la défense contre les menaces à l’adresse de l’Alliance venue de l’extérieur de l’espace euro-atlantique. Vous vous demandez peut-être pourquoi parle-t-on de facilités militaires gérées par la Marine américaine, alors que Deveselu est au beau milieu d’une pleine, dans le sud de la Roumanie. Eh bien parce que les éléments du bouclier antimissile américain déployés en Roumanie et en Pologne, radars et missiles d’interception, sont en fait ceux qu’utilisent la Marine américaine. Les radars Aegis sont normalement installés sur des bâtiments de guerre de la Marine américaine.

     

    Swift Response 24

     

    Par ailleurs, 5 000 militaires et 320 moyens techniques de sept Etats alliés et partenaires participent du 5 au 24 mai à l’exercice multinational Swift Response 24/ Defender 24. L’exercice prévoit une des opérations de débarquement aérien les plus importantes depuis la Seconde guerre mondiale, impliquant 2 000 parachutistes de France, Allemagne, Roumanie, Espagne, Etats-Unis et Pays-Bas.

    Les principales séquences de l’exercice se dérouleront sur la Base 71 aérienne « Général Emanoil Ionescu » de Câmpia Turzii, sur le polygone de Bogata, à Turda, les deux se trouvant dans le nord-ouest de la Roumanie, dans le Centre national d’instruction au combat Getica, à Cincu (dans le centre) et sur le polygone de la commune de Știuca (dans l’ouest). Les participants utiliseront aussi les facilités de la Base 90 de transport aérien Commandeur aviateur Gheorghe Bănciulescu d’Otopeni (près de Bucarest), de la Base aérienne d’instruction et de formation du personnel aéronautique «Aurel Vlaicu» à Boboc (dans l’est) et sur l’aéroport Banat de Carasebeș (sud-ouest).
    Swift Response 24 est mené par le 5e corps des Forces terrestres des Etats-Unis et implique des opérations aériennes communes visant à augmenter le niveau de formation et d’interopérabilité avec les forces alliées, contribuant aux efforts de dissuasion de l’OTAN.

     

    L’exercice implique quelque 3 650 militaires des Etats-Unis et 9 500 d’Etats alliés et partenaires et devrait commencer par des opérations aériennes et de débarquement aérien. Cette année, Swift Response est lié aux exercices nationaux Quadriga South d’Allemagne, Dacia 24 de Roumanie et Spring Strike de Suède.

     

  • 14.10.2022

    14.10.2022

    Gaz – Les réserves de gaz naturel de la Roumanie ont dépassé vendredi le seuil de 90% de la capacité de stockage du pays et les Roumains et l’économique disposeront de toute la quantité de gaz nécessaire pour dépasser cet hiver, qu’elle que soit la météo, a annoncé le premier ministre roumain, Nicolae Ciucă. Il a demandé aux institutions responsables de continuer ce processus de constituer des dépôts de gaz et de gérer avec attention les quantités nécessaires. Au mois de juin, le Parlement européen a approuvé les plans visant à refaire les stocks de gaz de tous les Etats membres à un niveau d’au moins 80%. Les capacités de stockage du gaz ont été classifiées structure critique et les Etats membres ont été conseillés à atteindre si possible des stocks de 90% de la capacité des dépôts.

    République de Moldova – A compter d’aujourd’hui, la Roumanie approvisionnera la République de Moldova voisine d’un tiers de ses besoins en électricité. Les deux états ont signé un accord de 100 megawatt/heure permettant à la République de Moldova d’acheter de l’électricité à un prix inférieur à celui du marché. L’approvisionnement du pays a été rendu possible après que son système a été raccordé au réseau européen en mars dernier.

    Sofia – Le ministère des AE de Sofia accueille aujourd’hui une réunion trilatérale Bulgarie – Grèce – Roumanie sur des thèmes d’affaires européennes. La Roumanie est représentée par le secrétaire d’Etat aux Affaires européennes, Daniela Gîtman. La dernière réunion des trois Etats a eu lieu au mois de mai à Athènes, sur le fond des défis générés par l’agression militaire de la Russie contre l’Ukraine voisine. La réunion a suivi la consolidation de la coopération entre la Roumanie, la Grèce et la Bulgarie au niveau européen et régional. A l’agenda : les évolutions régionales dans le contexte de l’agression militaire de la Fédération de Russie contre l’Ukraine, les perspectives de l’élargissement de l’UE, la situation actuelle dans les Balkans, la crise énergétique et la gestion de la migration.

    Justice – A Bucarest, la Commission parlementaire spéciale en charge des lois de la Justice a achevé le débat par articles sur le projet relatif au paquet de trois lois élaboré par le gouvernement et sur la loi de l’organisation du Conseil supérieur de la Magistrature concernant l’organisation judiciaire. Les trois documents soumis aux débats de la Commission spéciale n’ont pas souffert des modifications importantes par rapport à la forme adoptée par la Chambre des Députés. Sur les plusieurs milliers d’amendements déposés seuls ceux du Conseil supérieur de la magistrature et de la Haute cour de cassation et de Justice ont été admis. La Commission parlementaire spéciale doit présenter les rapports sur les trois lois de la Justice lundi. Le vote final sur les nouvelles lois aura lieu dans le plénum du Sénat qui est chambre décisionnelle dans ce dossier.

    OTAN – L’OTAN fournira prochainement à l’Ukraine des équipements de combat contre les drones, suite aux attaques aux drones opérés par les russes ces derniers jours qui ont fait de nombreuses victimes civiles. Jeudi, dans le cadre d’une réunion du Conseil de l’atlantique nord, le secrétaire général de l’Alliance, Jens Stoltenberg a précisé que l’OTAN ne serait pas intimidée par la rhétorique nucléaire dangereuse du président russe Vladimir Poutine et continuera à soutenir Kiev. Il a averti à nouveau qu’il y aura des conséquences si Moscou utilise toute arme nucléaire contre l’Ukraine. Egalement au QG de l’OTAN, le chef de la diplomatie européenne, Josep Borell, a annoncé l’approbation d’un nouveau financement de plus de 3 millions d’euros dans le cadre du soutien militaire que l’UE accorde à l’Ukraine depuis le début de la guerre. Sur le terrain, les forces russes ont frappé aujourd’hui la ville de Zaporojie, dans le cadre d’une attaque contre l’infrastructure. Les forces ukrainiennes ont libéré plus de 600 localités de l’occupation russe, y compris 75 du sud dans la région de Kherson, illégalement annexée par Moscou, annoncent les autorités de Kiev.

    Bouclier – 14 Etats de l’OTAN, dont la Roumanie et la Finlande ont signé une lettre d’intention pour développer un bouclier commun de défense aérienne – appelé European Sky Shield. L’initiative appartient à l’Allemagne et le bouclier européen pourrait être doté du système d’interception des missiles Arrow 3, développé par Israël et les Etats Unis et de missiles Patriot. L’emplacement de telles batteries anti-missiles dans plusieurs Etats pourrait permettre une défense de l’espace aérien européen complète et efficace et les couts seront plus réduits pour chaque Etat à part, a dit à Bruxelles, où le document a été signé, l’adjoint au secrétaire général de l’Alliance de l’Atlantique Nord, Mircea Geoana.

    Agriculture – En 2021, la valeur de la production agricole annuelle se chiffre à environ 21 milliards d’euros, selon les chiffres de l’Institut national de la statistique. La production végétale arrive en tête, représentant plus de 71 % de la production totale, suivi par l’élevage, 27 % . Les régions de du sud-est, d’Ilfov, de Sud-Munteni, du Nord-Est et du sud-Ouest, sont celles ayant enregistré la croissance la plus importante, par rapport aux chiffres de 2020.

    Météo – Retour aux normales saisonnières sur la plupart du territoire roumain. Le ciel sera variable, légèrement couvert dans le sud, l’est et le centre du pays. De légères averses sont attendues dans les régions montagneuses. Les températures maximales seront comprises entre 14 et 22 degrés. 15 degrés et un ciel légèrement couvert ce midi à Bucarest.

  • 14.05.2016

    14.05.2016

    Bouclier – La Russie a haussé le ton dans sa dispute avec les Etats-Unis au sujet du bouclier anti-missile américain, dont une composante vient dêtre rendue opérationnelle dans le sud de la Roumanie. “Maintenant que ces éléments antimissiles ont été déployés, nous allons devoir réfléchir à la manière de contrecarrer les menaces qui sont apparues pour la sécurité de la Russie”, a déclaré le président Vladimir Poutine lors dune réunion avec des responsables du complexe militaro-industriel russe. Selon lui, ce bouclier est un pas “supplémentaire vers la déstabilisation du système de sécurité international et vers une nouvelle course aux armements”, a-t-il précisé cité par lAFP. Toutefois, Vladimire Poutine a exclu que son pays sengage dans cette course, tout en mettant en garde contre un réarmement des forces armées et de la flotte russes “dans les plans de financement actuels” qui seront pour autant “corrigés” de manière à faire face aux menaces pour la sécurité de la Russie. “Nous ferons tout ce qui est nécessaire pour assurer et conserver léquilibre stratégique des forces, qui est la garantie la plus sûre contre lapparition de conflits dampleur”, a-t-il encore souligné.



    Les Etats-Unis ont activé jeudi la composante roumaine de leur bouclier antimissile en Europe de lEst, soit un investissement denviron 800 millions de dollars. Vendredi, une autre phase du projet a été démarrée en Pologne, ces facilités devant devenir opérationnelles en 2018. Les pays occidentaux et la Russie sont en froid depuis lannexion par Moscou, en 2014, de la péninsule de Crimée, suite à un référendum visant lautodétermination de cette province ukrainienne, consultation qui na pas été reconnue par la communauté internationale.



    Euro – Lintégration à la zone euro doit rester un projet de pays pour la Roumanie, parce quelle contient la réponse à une “question fondamentale” – celle du faire partie ou non du “noyau dur” de lUE, y compris dun point de vue décisionnel. Cest qua affirmé Leonard Orban, conseiller du président roumain pour les Affaires européennes, lors dune réunion organisée par la représentation du Parlement européen en Roumanie. La poursuite du processus dintégration européenne de la Roumanie est essentielle, a estimé Leonard Orban, précisant quil était important que les autorités roumaines arrêtent et maintiennent des objectifs clairs pour le pays, tels lentrée dans lespace Schengen et celui de la monnaie unique. Bien que lUE se trouve face à “un défi existentiel”, il ny a pas dalternative à lactuelle construction européenne, a précisé le conseiller du président roumain. “Les tendances politiques centrifuges” ainsi que les discours eurosceptiques arguant des avantages supposés dune sortie de lUE représentent les deux risques principaux encourus actuellement par la communauté, a conclu Leonard Orban, spécialiste des questions de lUnion.



    Médias – Le Conseil consultatif pour les médias Roumanie-République de Moldova sest réuni en présence du ministre délégué pour les Relations avec la diaspora roumaine et de ladjoint au ministre moldave des Affaires étrangères et de lintégration européenne, Lilian Darii. Les membres de cet organisme ont mis en exergue la nécessité dune baisse des coûts des programmes de télévision roumains et internationaux doublés en roumains, afin quils puissent être rachetés aussi par les câblodistributeurs moldaves. Les représentants de la République de Moldova ont également demandé à la partie roumaine de réfléchir à un programme dassistance au développement du secteur médiatique de lex-pays soviétique. Le Conseil consultatif pour les médias est un organisme qui vise à mettre en relation les ONG, les médias et les journalistes des deux pays, afin daboutir à une harmonisation des cadres législatifs et de développer des politiques publiques ciblées sur ce secteur.



    Pèlerinage – Des dizaines de milliers de pèlerins participent à Şumuleu Ciuc, au centre de la Roumanie, à un grand rassemblement organisé à loccasion de la Pentecôte. Le président hongrois Ader Janos et son épouse ont rejoint la procession. La famille présidentielle hongroise est en visite privée, lOrdre des franciscains refusant dinviter à cet événement des responsables politiques, afin déviter que ce rassemblement ait une autre connotation que celle religieuse. Des milliers de pèlerins se sont rassemblés à Şumuleu Ciuc – ils y sont venus de plusieurs pays européens, mais aussi dAustralie et du continent américain. La procession de la Pentecôte est organisée dans cette région depuis 449 ans précisément.



    Eurovision – La finale de lEurovision de la chanson 2016 se tient ce samedi à Stockholm, en Suède. Les représentants de 26 pays doivent se produire lors dun show grandiose. La Roumanie a récemment été exclue de cette compétition à cause de la quinzaine de millions deuros de dette quelle a envers lUnion européenne de radio et de télévision, organisatrice de lévénement.



    Tennis – La joueuse roumaine de tennis, Irina Begu, affronte aujourdhui lAméricaine Serena Williams, leader mondiale, dans les demi-finales du tournoi WTA de Rome. Dans les quarts, la Roumaine, n°35 WTA, avait dépassé la Japonaise Misaki Doï. Cest pour la première fois quIrina Begu rencontre Serena Williams sur le court de tennis.

  • 18.12.2015

    18.12.2015

    Bouclier — Le bouclier antimissile de Deveselu, dans le sud de la Roumanie, confirme les relations extraordinaires entre les Etats-Unis et la Roumanie, a déclaré aujourd’hui l’ambassadeur américain à Bucarest Hans Klemm, présent à une cérémonie d’inauguration de cette facilité, qui est désormais capable de fonctionner du point de vue technique. M. Klemm a souligné à nouveau le caractère défensif du système et précisé que ce dernier visait exclusivement les menaces en provenance de l’extérieur de l’espace euro-atlantique et notamment du Moyen Orient. Pour sa part, le ministre roumain de la Défense, Mihnea Motoc a déclaré que le système antimissile était le plus important projet stratégique bilatéral roumano-américain.



    Conseil — Réunis à Bruxelles, les leaders européens se penchent aujourd’hui sur la lutte contre le terrorisme, mais aussi sur l’avenir de l’union économique et monétaire ainsi que sur l’union énergétique. Hier, lors du premier jour du Conseil, les chefs d’Etat et de gouvernement ont décidé de renforcer la sécurité aux frontières de l’espace de libre circulation Schengen et de remédier les déficiences apparues dans la gestion du flux de réfugiés. La mesure soutenue par la France et l’Allemagne d’agir par le biais d’une agence spécialisée dans les pays membres incapables de sécuriser leurs frontières a été ajournée de 6 mois, puisque pour de nombreux pays membres, elle constituait une transgression inacceptable de la souveraineté nationale. Aucun consensus n’a été trouvé non plus dans le cas des propositions du Royaume Uni de renégocier son statut de membre de l’Union, les discussions à ce sujet devant se poursuivre au mois de février.


    La Roumanie est représentée à Bruxelles par le premier ministre Dacian Ciolos qui doit rencontrer aujourd’hui Frans Timmermans, premier vice-président de la Commission européenne. Le responsable roumain a qualifié de très positive l’idée de constituer une garde européenne des frontières. Hier, M Ciolos s’est entretenu avec Federica Mogherini, haut représentant de l’UE aux Affaires Etrangères et à la politique de sécurité et avec le président du Parlement européen Martin Schulz.



    Statistique – L’institut national des statistiques a révisé à la hausse la croissance économique enregistrée en 2014, de 2,8% à 3%, alors que la valeur du PIB a atteint les 148,6 milliards d’euros. Dans ses estimations antérieures publiées en avril dernier, l’Institut national des statistiques avait révisé à la baisse la croissance économique de 2014 de 2,9% à 2,8%, alors que le PIB se chiffrait à 148,4 milliards d’euros. Rappelons-le, en 2013, l’économie roumaine enregistrait une croissance de 3,5%. INS – L’institut national des Statistiques a révisé à la hausse la croissance économique enregistrée en 2014, de 2,8% à 3%, alors que la valeur du PIB a atteint les 148,6 milliards d’euros. Dans ses estimations antérieures publiées en avril dernier, l’Institut national des statistiques avait révisé à la baisse la croissance économique de 2014 de 2,9% à 2,8%, alors que le PIB se chiffrait à 148,4 milliards d’euros. Rappelons-le, en 2013, l’économie roumaine enregistrait une croissance de 3,5%.



    Révolution — Poursuite aujourd’hui à Timisoara des événements qui commémorent les 26 ans écoulés depuis la révolte anti-communiste ayant éclaté dans cette ville de l’ouest de la Roumanie. Des couronnes et des gerbes de fleurs seront posés à la Cathédrale Métropolitaine, sur les marches de laquelle des dizaines de protestataires ont été tués par balles le 18 décembre 1989. Ce jour-là, l’armée a tiré sur les habitants de Timisoara sortis protester dans les rues de cette ville où la loi martiale avait été instituée. Déclenchée par la colère des habitants de la ville contre une mesure abusive des autorités locales, la Révolution s’est rapidement propagée dans toute la Roumanie, pour culminer le 22 décembre par la fuite du dictateur Nicolae Ceausescu. Un millier de personnes sont décédées et 3400 blessées du 16 au 25 décembre 1989. La Roumanie a été l’unique pays de l’Europe de l’Est où le changement du pouvoir s’est fait par la violence et où le principal leader communiste a été exécuté. Le 21 décembre, le Parlement roumain se réunira pour une séance solennelle pour marquer les 26 ans écoulés depuis la révolte de 1989.



    Handball — La sélection nationale féminine de handball de la Roumanie doit rencontrer aujourd’hui la Norvège dans les demi-finales du Championnat du monde, accueilli par le Danemark. Dans les quarts de finale de la compétition, les sportives roumaines avaient battu la sélection du pays hôte après une victoire dans les huitièmes contre le Brésil, champion du monde en-titre. Dans l’autre demi-finale, les Pays-Bas jouent contre la Pologne. La Roumanie est le seul pays à avoir participé à toutes les éditions du Championnat du monde. Depuis 1957, elle a remporté une médaille d’or et deux d’argent.

  • Le bouclier antimissile, mise en service

    Le bouclier antimissile, mise en service

    Cela fait déjà plusieurs années que Bucarest et Washington ne cessent de prouver que leurs rapports soient des plus spéciaux. Malgré l’absence des grands investisseurs américains en Roumanie et l’exclusion de la Roumanie du programme Visa Waiver permettant aux citoyens étrangers de voyager sans visa, à travers les Etats Unis, pour une période de 90 jours, les rapports politiques et militaires bilatéraux connaissent leur apogée, opinent les analystes de politique étrangère de Bucarest.



    Le dernier succès consiste en la mise en service à partir de ce vendredi des éléments du bouclier antimissile américain sur la base de Deveselu. Ce site militaire accueillant un radar sophistiqué, des missiles d’interception balistiques et d’équipement moderne de communication sera un des principaux piliers d’une construction sécuritaire plus ample sous l’égide de l’OTAN.



    Pour saluer le succès des rapports roumano-américains, la diplomatie de Bucarest a organisé une cérémonie en présence des ministres roumains de la Défense et des Affaires Etrangères, Mihnea Motoc et respectivement Lazăr Comănescu, de l’ambassadeur américain à Bucarest, Hans Klemm, du directeur de l’Agence pour la défense antimissile, le vice-amiral James D. Syring et de l’assistant au secrétaire général de l’Alliance, Patrick Auroy.



    Une occasion pour le chef de la diplomatie roumaine de contrecarrer, une fois de plus, les affirmations de Moscou selon lesquelles les éléments du bouclier antimissile américain installé à Deveselu représentent une menace à l’adresse de sa sécurité. La base de Deveselu a un rôle purement défensif, a lancé Lazăr Comănescu soutenu dans ses propos par Bogdan Aurescu, ancien ministre des Affaires Etrangères et négociateur en chef de la Roumanie dans les discussions précédant la signature de l’accord visant la mise en place en Roumanie des éléments du bouclier antimissile américain.



    Bogdan Aurescu: “Le déploiement des éléments du bouclier antimissile américain répond à la nécessité de protéger nos territoires, nos populations et les forces alliées contre les éventuels missiles hostiles provenant de l’extérieur de l’espace euro atlantique, notamment du Moyen Orient”.



    Véritable élément apportant un plus de valeur ajoutée au Partenariat stratégique bilatéral, le système de défense de Deveselu est devenu opérationnel au moment où Bucarest et Washington marque 135 années de relations diplomatiques. Un moment important marqué par des résolutions de la Chambre des Représentants et du Sénat américain. Après avoir attribué à la Roumanie, il y a deux semaines, le statut d’allié clé des Etats-Unis, la Chambre des représentants a exprimé ces jours-ci son appréciation envers le partenariat ferme entre Bucarest et Washington. A leur tour, les Roumains considèrent les Etats-Unis comme le meilleur ami de leur pays à même de leur garantir la sécurité. (trad.: Ioana Stancescu)

  • 15.07.2015

    15.07.2015

    Grève — Plusieurs vols prévus ce matin à partir de et vers l’aéroport international Henri Coanda de Bucarest ont été perturbés par une grève de deux heures des aiguilleurs du ciel. Cette protestation intervient après l’échec mardi des négociations entre les syndicats et le patronat. Selon la législation roumaine en vigueur, dans de telles situations, un tiers du trafic aérien est assuré. Parmi les revendications des grévistes figurent la protection des salariés, la sécurité du trafic aérien, mais aussi certains droits tels celui lié à l’âge de la retraite. Le patronat contestera au tribunal la décision des syndicats. Les représentants des aiguilleurs du ciel ont déclaré qu’ils n’excluaient pas une grève générale à l’avenir.



    Assistance — La Roumanie achèvera le programme d’assistance financière avec la Commission européenne, la Banque Mondiale et le FMI avant la fin septembre, lorsque celui-ci devrait expirer, a déclaré à Bruxelles le ministre des finances Eugen Teodorovici. Celui-ci a participé mardi à la réunion des ministres des Finances des 28, lors de laquelle la Commission a exprimé ses inquiétudes relatives aux conséquences que l’allégement fiscal pourrait avoir sur le déficit budgétaire. Eugen Teodorovici affirme pourtant que la Roumanie devrait accomplir tous ses engagements envers la Commission européenne, la Banque Mondiale et le FMI et que l’allègement fiscal a été fait pour réduire le décalage financier entre la Roumanie et d’autres pays européens.



    Bouclier antimissile — L’accord avec l’Iran n’annulait pas le besoin d’installer le système de défense antimissile, a affirmé un porte parole du Département américain d’Etat. La Russie insiste qu’après la réglementation du dossier iranien, la préoccupation pour la défense anti-missile n’est plus d’actualité. Selon la diplomatie américaine, l’Iran dispose toujours des plus importantes réserves de missiles balistiques du Moyen Orient, ce qui constitue une source d’inquiétude pour les Etats Unis et pour la communauté internationale et qui rend nécessaire la création d’un système de défense anti-missile. Les plans des Etats-Unis de déployer des éléments de leur système de défense anti-missile en Roumanie afin de contrecarrer les menaces provenant de l’Iran constituent une source majeure de dissensions entre Moscou et Washington, selon les agences de presse.



    Foot — Le club de foot champion de Roumanie, Steaua Bucarest, a vaincu mardi soir les Slovaques d’AS Trencin sur le score de 2 buts à 0 dans le match aller du deuxième tour préliminaire de la Ligue des Champions. Le match retour aura lieu mercredi prochain. Deux autres équipes sont présentes dans l’autre compétition continentale : la Ligue Europa. Jeudi, Astra Giurgiu rencontre les Ecossais d’Iverness CT et le FC Botosani rencontre les Polonais de Legia Varsovie. La troisième équipe roumaine de la Ligue Europa, ASA Tg Mures, est automatiquement qualifiée au troisième tour.

  • 18.03.2014 (mise à jour)

    18.03.2014 (mise à jour)

    Transnistrie — Ce serait une erreur si Moscou acceptait la demande de la Transnistrie de se rattacher à la Fédération de Russie, a affirmé mardi le président de la République de Moldova, Nicolae Timofti, qui a qualifié ces actions de contreproductives. Il a réagi ainsi à la démarche du chef du Parlement de Tiraspol, Mihail Burlà, qui a envoyé une lettre en ce sens à Sergueï Naraski, chef de la Douma d’Etat (Chambre basse du Parlement russe). Notons que la Transnistrie est sortie de facto en 1992 de sous le contrôle de Chisinau, au bout d’un conflit qui a fait des centaines de morts et qui a été tranché par l’intervention de l’armée russe du côté des séparatistes. Par ailleurs, Nicolae Timofti a réaffirmé la position de Chisinau qui ne reconnaît pas le résultat du référendum de Crimée. Le président moldave a fait savoir qu’il examinerait la situation géopolitique de la région, mercredi, à Iasi, avec son homologue roumain Traian Basescu.



    Bouclier — Le système de défense antimissile en Roumanie deviendra opérationnel en 2015, au délai fixé. Dans une déclaration à la radio publique roumaine, Richard Lehner, le porte-parole de l’Agence américaine de défense antimissile, a précisé que le système Aegis, qui sera installé à Deveselu, dans le sud de la Roumanie, sera soumis prochainement à plusieurs essais censés prouver sa capacité d’action en mer et sur la terre ferme. La Cour des Comptes des Etats-Unis avait fait savoir, la semaine dernière, que pour des raisons techniques, la mise en place d’éléments du bouclier antimissile en Roumanie et en Pologne pourrait enregistrer des retards.



    Extrémisme — 4 ressortissants hongrois, dont deux membres du parti d’extrême droite Jobbik, soupçonnés d’activités de nature nationaliste — extrémiste, sont interdits d’entrée sur le territoire roumain pendant une année. Le Ministère roumain de l’Intérieur vise également d’autres personnes qui mènent de manière systématique en Roumanie des actions contrevenant aux normes communautaires et à la législation nationale en la matière.



    Coopération — Le premier ministre roumain Victor Ponta a entamé ce mardi une visite à Athènes, en Grèce, pays qui assure la présidence tournante de l’UE au premier semestre 2014. Les pourparlers ont porté sur la coopération bilatérale et l’identification de nouveaux projets communs dans les domaines économique, social, touristique, culturel et de l’éducation. Après l’entretien avec son homologue grec, Antonis Samaras, le premier ministre roumain a déclaré que la Roumanie et la Grèce resteraient alliées dans les projets régionaux et européens, des projets qui bénéficient de toute leur confiance. Victor Ponta a par ailleurs souligné que les deux pays soutenaient également toutes les décisions prises aux niveaux européen et transatlantique qui assurent le développement démocratique et l’intégrité territoriale de l’Ukraine.



    Financement — Le ministre roumain des Fonds européens, Eugen Teodorovici, entamait mardi une visite de trois jours à Bruxelles, où il doit s’entretenir avec les représentants de la Commission européenne chargés des politiques régionales, de l’emploi, des affaires sociales et de l’inclusion. A l’agenda des discussions figurent notamment l’accord de partenariat 2014-2020, la réforme du système de gestion et une meilleure absorption des fonds européens. En 2013, Bucarest a redoublé d’efforts pour rattraper le retard pris dans l’absorption de l’argent communautaire. Le taux d’absorption se monte à présent à 33,5%, chiffre quatre fois supérieur à celui de mai 2012.



    Automobiles — Les ventes à bas prix d’automobiles Dacia, produites en Roumanie, ont augmenté de 34% en février dernier. C’est la hausse la plus importante enregistrée sur le marché européen. Selon l’Association des constructeurs européens d’automobiles, les immatriculations de voitures neuves dans lUnion européenne ont connu en février leur sixième mois consécutif de hausse, progressant de 8% sur un an, mais elles sont restées à un niveau historiquement bas. Près de 862 mille véhicules ont été vendus le mois dernier dans lUE. Parmi les principaux marchés, seule la France sest inscrite en recul.

  • 18.03.2014

    18.03.2014

    Ukraine – Le président russe Vladimir Poutine a informé officiellement le Parlement et le gouvernement russes de la demande de la Crimée de faire partie de la Russie, première étape législative nécessaire pour pouvoir incorporer la péninsule dans la Fédération russe, a annoncé mardi le Kremlin cité par l’AFP. Lundi, le leader du Kremlin a signé un décret reconnaissant l’indépendance de la péninsule séparatiste ukrainienne, malgré le fait que l’Occident n’accepte pas les résultats du référendum de ce dimanche, le considérant comme illégal. L’UE et les Etats-Unis ont adopté des sanctions contre certains officiels russes et ukrainiens considérés comme responsables du rattachement de la Crimée à la Russie. Bruxelles a annoncé des restrictions de voyage au sein de l’UE et le gel des biens détenus dans l’espace communautaire par 21 personnes, alors que Washington a pris des mesures similaires contre 11 personnes. A leur tour, le Canada et le Japon ont introduit des sanctions contre la Russie. Pour sa part, le chef de la diplomatie roumaine, Titus Corlăţean, a réitéré lundi à Bruxelles, lors de la réunion des ministres des Affaire étrangères, que Bucarest soutenait la souveraineté, l’indépendance et l’intégrité territoriale de l’Ukraine à l’intérieur des frontières reconnues au niveau international.



    Transnistrie — Ce serait une erreur si Moscou acceptait la demande de la Transnistrie de se rattacher à la Fédération Russe, a affirmé aujourd’hui le président de la République de Moldova, Nicolae Timofti, qui a qualifié ces actions de contreproductives. Il a réagi ainsi à la démarche du chef du Parlement de Tiraspol, Mihail Burlà, qui a envoyé une lettre en ce sens à Serghei Naraski, chef de la Douma d’Etat (Chambre basse du Parlement russe). Notons que la Transnistrie est sortie de facto en 1992 de sous le contrôle de Chisinau, au bout d’un conflit qui a fait des centaines de morts et qui a été tranché par l’intervention de l’armée russe du côté des séparatistes. Par ailleurs, Nicolae Timofti a réaffirmé la position de Chisinau qui ne reconnaît pas le résultat du référendum de Crimée. Le président moldave a fait savoir qu’il examinerait la situation géopolitique de la région, mercredi, à Iasi, avec son homologue roumain Traian Basescu.



    Bouclier — Le système de défense antimissile en Roumanie deviendra opérationnel en 2015, au délai fixé. Dans une déclaration à la radio publique roumaine, Richard Lehner, le porte-parole de l’Agence américaine de défense antimissile, a précisé que le système Aegis, qui sera installé à Deveselu, dans le sud de la Roumanie, sera soumis prochainement à plusieurs essais censés prouver sa capacité d’action en mer et sur la terre ferme. La Cour des Comptes des Etats-Unis avait fait savoir, la semaine dernière, que pour des raisons techniques, la mise en place d’éléments du bouclier antimissile en Roumanie et en Pologne pourrait enregistrer des retards.



    Extrémisme — 4 ressortissants hongrois, dont deux membres du parti d’extrême droit Jobbik, soupçonnés d’activités de nature nationaliste — extrémiste, sont interdits d’entrée sur le territoire roumain pendant une année. Le Ministère roumain de l’Intérieur vise également d’autres personnes qui déroulent de manière systématique en Roumanie des actions contrevenant aux normes communautaires et à la législation nationale en la matière.



    Coopération — Le premier ministre roumain Victor Ponta a entamé ce mardi une visite à Athènes, en Grèce, pays qui assure la présidence tournante de l’UE au premier semestre 2014. Les pourparlers ont porté sur la coopération bilatérale et l’identification de nouveaux projets communs dans les domaines économique, social, touristique, culturel et de l’éducation. Après l’entretien avec son homologue grec, Antonio Samaras, le premier ministre roumain a déclaré que la Roumanie et la Grèce resteraient alliées dans les projets régionaux et européens, des projets qui bénéficient de toute leur confiance. Victor Ponta a par ailleurs souligné que les deux pays soutenaient également toutes les décisions prises aux niveaux européen et transatlantique qui assurent le développement démocratique et l’intégrité territoriale de l’Ukraine. Dans l’après-midi, Victor Ponta se rendra à Tirana, en Albanie, pour des pourparlers au plus haut niveau.



    Financement — Le ministre roumain des fonds européens, Eugen Teodorovici, entame aujourd’hui une visite de trois jours à Bruxelles, où il doit s’entretenir avec les représentants de la Commission européenne chargés des politiques régionales, de l’emploi, des affaires sociales et de l’inclusion. A l’agenda des discussions figurent notamment l’accord de partenariat 2014-2020, la réforme du système de gestion et une meilleure absorption des fonds européens. En 2013, Bucarest a redoublé d’effort pour rattraper le retard pris dans l’absorption de l’argent communautaire. Le taux d’absorption se monte à présent à 33,5%, chiffre quatre fois supérieur à celui de mai 2012.



    Automobiles — Les ventes à bas prix d’automobiles Dacia, produites en Roumanie, ont augmenté de 34% en février dernier. C’est la hausse la plus importante enregistrée sur le marché européen. Selon l’Association des constructeurs européens d’automobiles, les immatriculations de voitures neuves dans lUnion européenne ont connu en février leur sixième mois consécutif de hausse, progressant de 8% sur un an, mais elles sont restées à un niveau historiquement bas. Près de 862 mille véhicules ont été vendus le mois dernier dans lUE. Parmi les principaux marchés, seule la France sest inscrite en recul.

  • A la Une de la presse roumaine du 29.10.2013

    A la Une de la presse roumaine du 29.10.2013

    Premiers coups de pelle à la future base de Deveselu (sud) qui accueillera les composantes roumaines du bouclier antimissile américain. La presse bucarestoise se penche sur les enjeux de ce nouvel instrument de défense, sur ses bénéfices inattendus pour la communauté locale, mais aussi sur une affaire retentissante d’évasion fiscale — le démantèlement d’un réseau de fraudeurs ayant préjudicié l’Etat roumain d’une cinquantaine de millions d’euros.


  • 28.10.2013 (mise à jour)

    28.10.2013 (mise à jour)

    Bouclier — La Roumanie rejoint le club des Etats membres de l’OTAN qui vont assurer une des solutions les plus perfectionnées de protection des citoyens européens et américains contre les menaces réelles de l’attaque aux missiles balistiques. C’est ce qu’a déclaré ce lundi le président roumain, Traian Basescu, lors de la cérémonie officielle marquant le démarrage des travaux principaux de construction à Deveselu, dans le sud du pays, d’une facilité composante du bouclier antimissile américain en Europe. Y ont été présents officiels américains, responsables de l’OTAN et représentants des ministères des affaires étrangères de Pologne et de Turquie, pays qui accueillent ou vont accueillir des éléments de ce système de défense antimissile. C’est en septembre 2011 que la Roumanie a accepté l’installation sur son sol de cette base, où seront déployés quelque deux cents soldats et techniciens américains.



    Danube — Le commissaire européen à la politique régionale, Johannes Hahn, a qualifié lundi ’’dhistoire à succès’’ la Stratégie de l’UE pour la région du Danube. Et lui d’ajouter que la stratégie comporte 400 projets, estimés à près de 49 milliards d’euros, censés amener la croissance économique et générer de nouveaux emplois. Toujours lundi, le premier ministre roumain, Victor Ponta, a fait savoir que les gouvernements roumain et bulgare se réuniraient dans deux semaines en séance commune, l’un des sujets à l’ordre du jour étant la coopération liée à la Stratégie du Danube. Le forum de la stratégie accueilli par Bucarest réunit des officiels des 14 pays riverains du Danube, dont 9 sont membres de l’UE, les 5 autres se trouvant en dehors de l’espace communautaire. La Stratégie de l’UE pour la région du Danube a été lancée en avril 2011 sur l’initiative de la Roumanie et de l’Autriche.



    Syndicats – Les syndicalistes roumains de l’éducation nationale protesteront jusqu’à mercredi devant les sièges du gouvernement et de l’Union sociale-libérale. Parmi leurs revendications : l’octroi à l’enseignement d’un budget d’au moins 6% du PIB à partir de 2014, la modification de la loi de l’éducation et l’adoption d’une nouvelle loi des salaires dans le domaine. Les enseignants demandent également au gouvernement de dépolitiser l’éducation nationale, de réviser les programmes scolaires et le système d’évaluation des élèves.



    Privatisation – Les députés de Bucarest ont débattuce lundi de la motion simple déposée par les principaux partis de l’opposition, le Parti démocrate-libéral de centre droit et le Parti du peuple Dan Diaconescu, populiste, au sujet de la privatisation de la compagnie de fret ferroviaire CFR Marfa. Les initiateurs de la motion demandent au cabinet de Bucarest de démarrer une enquête censée identifier les causes et les responsables de l’échec de cette privatisation. Cet objectif stratégique du gouvernement compte aussi parmi les engagements assumés par la Roumanie, conformément aux accords conclus avec le FMI et l’UE en 2011 et 2013. Le gouvernement et la délégation du FMI à Bucarest ont décidé de ré-analyser toutes les étapes de la procédure de privatisation de CFR Marfa, afin d’identifier les raisons de son échec.



    Corruption – Les procureurs roumains chargés de la lutte contre la corruption ont perquisitionné 160 sièges de sociétés commerciales et immeubles privés à Bucarest et dans 5 départements du pays, dans un dossier de corruption et d’évasion fiscale. Le préjudice est estimé à une cinquantaine de millions d’euros. Selon les enquêteurs, parmi les personnes poursuivies figurent un procureur, un sénateur, ainsi que plusieurs employés du ministère roumains des Finances. Les personnes enquêtées figurent dans un dossier d’évasion fiscale avec des produits alimentaires.



  • 28.10.2013

    28.10.2013

    Bouclier – La construction du bouclier anti-missile américain commence officiellement aujourd’hui à Deveselu, dans le sud de la Roumanie. L’Etat roumain devrait réaliser le système de surveillance de la base et l’éclairage, et construire les immeubles où seront hébergés les soldats américains. Les Etats-Unis construiront à Deveselu différentes installations, ainsi que l’infrastructure nécessaire, y compris les routes. En septembre 2011 la Roumanie acceptait d’installer sur son territoire certains éléments du bouclier antimissile américain en Europe. Environ 200 soldats et techniciens américains seront déployés dans la base de Deveselu.



    Syndicats – Les syndicalistes roumains de l’éducation nationale protestent à partir d’aujourd’hui et jusqu’à mercredi devant les sièges du gouvernement et de l’Union sociale-libérale. Parmi leurs demandes : l’allocation d’un budget d’au moins 6% du PIB à l’enseignement à partir de l’année 2014, la modification de la loi de l’éducation et l’adoption d’une nouvelle loi des salaires dans le domaine. Les enseignants demandent également au gouvernement de dépolitiser l’éducation nationale, de réviser les programmes scolaires et le système d’évaluation des élèves.



    Exploitation – Les contestataires du projet de l’exploitation aurifère à base de cyanures de Rosia Montana ont protesté ce dimanche à Bucarest et dans d’autres villes roumaines pour la 9e semaine consécutive. Par ailleurs, les leaders de l’Union Sociale-libérale, la coalition gouvernementale de Bucarest, ont décidé de prolonger pour 30 jours supplémentaires le mandat da la Commission parlementaire spéciale chargée du dossier Rosia Montana. La commission examine un projet de loi élaboré par l’exécutif et censé réglementer l’exploitation de l’or dans la région.



    Corruption – Les procureurs roumains chargés de la lutte contre la corruption ont perquisitionné 160 sièges de sociétés commerciales et immeubles privés à Bucarest et dans 5 autres départements du pays, dans un dossier de corruption et d’évasion fiscale. Le préjudice est estimé à une cinquantaine de millions d’euros. Selon les enquêteurs, parmi les personnes poursuivies figurent un procureur, un sénateur, ainsi que plusieurs employés du ministère roumains des Finances. Les personnes enquêtées figurent dans un dossier d’évasion fiscale avec des produits alimentaires.



    Privatisation – Les députés de Bucarest débattent aujourd’hui de la motion simple déposée par les principaux partis de l’opposition, le Pardi démocrate-libéral de centre droit et le Parti du peuple Dan Diaconescu, populiste, au sujet de la privatisation de la compagnie de fret ferroviaire CFR Marfa. Les initiateurs de la motion demandent au cabinet de Bucarest de démarrer une enquête censée identifier les causes et les responsables de l’échec de cette privatisation. Cet objectif stratégique du gouvernement compte aussi parmi les engagements assumés par la Roumanie, conformément aux accords conclu avec le FMI et l’UE en 2011 et 2013. Le gouvernement et la délégation du FMI à Bucarest ont décidé de ré-analyser toutes les étapes de la procédure de privatisation de CFR Marfa, afin d’identifier les raisons de son échec.



    Danube – Le forum de la stratégie de l’UE pour la région du Danube se déroule aujourd’hui et demain à Bucarest. Parmi les invités figurent le commissaire européen à l’agriculture, le roumain Dacian Ciolos, celui au développement régional Johannes Hahn et le ministre autrichien des Affaires Etrangères Michael Spindelegger. Y participent également les représentants de 14 pays, dont neuf membres de l’UE et 9 pays extra-communautaires. Parmi les sujets de la réunion : le rôle de la stratégie du Danube dans le développement économique et la création d’emplois, le rapport entre le développement économique et l’écologie et la gestion des risques environnementaux. Cette stratégie de l’UE est une initiative roumano-autrichienne lancée en avril 2011.

  • Le bouclier antimissile de Roumanie, nouvelle étape

    Le bouclier antimissile de Roumanie, nouvelle étape

    En 2011, la Roumanie annonçait l’installation sur son territoire, à Deveselu, dans le sud du pays, d’une base militaire, faisant partie du bouclier antimissile en Europe. Les travaux seront entamés lundi, l’Etat roumain étant en charge de l’aménagement, et les partenaires américains de l’équipement de la base qui doit être opérationnelle à partir de 2015.



    L’annonce a été faite par le ministre de la Défense, Mircea Duşa, qui précisait, tout de suite après son retour de Washington : « Nous avons un partenariat sérieux avec les Etats Unis. C’est la première facilité de ce genre qui sera mise en place ici, dans l’est de l’Europe, vu que la Roumanie est un Etat de frontière de l’OTAN et de l’UE. Dans ce partenariat, une partie des travaux est réalisée par la partie roumaine, par le ministère de la Défense nationale, et ceux ayant trait aux radars proprement-dits, par la partie américaine. »



    Cette année, Bucarest a alloué 8 millions de lei, l’équivalent de 2,5 millions de $, pour aménager la base de Deveselu, et des fonds seront prévus à cet effet en 2014 et en 2015 aussi. La réalisation du système de surveillance est à la charge de la partie roumaine, ainsi que l’éclairage et la construction des pavillons où seront accueillis les militaires. Il incombe aussi à la partie roumaine d’aménager la voie d’accès à la base et de construire une station d’épuration, d’assainissement et d’adduction de l’eau. La Roumanie a lancé les travaux l’été dernier, et certains ont déjà été finalisés. D’autres doivent être terminés l’année prochaine. Le ministre Mircea Duşa assurait que toutes les opérations préparatoires sont dans les délais.



    Quant à la partie américaine, elle devra muter, de la côte est des Etats Unis en Roumanie la structure d’un bâtiment de 4 étages, où un radar sera installé. Une installation de lancement des missiles sera également construite, ainsi que des réserves de carburant pour les générateurs, des bâtiments pour le commandement, le stockage et les transmissions, et des systèmes de sécurité physique devront être créés. Dans une conversation téléphonique que le président Traian Băsescu a eue avec le vice président américain, Joe Biden, à la demande de ce dernier, Washington donne une haute appréciation à la manière dont la Roumanie s’investit dans les projets politiques et militaires en matière de sécurité internationale.



    Expert en problèmes de sécurité, le professeur Claudiu Degeratu pense que le commencement des travaux à la base de Deveselu consacre le mûrissement de la Roumanie en tant qu’allié : « Du point de vue stratégique, nous assumerons une responsabilité supplémentaire, reconnue au niveau de l’Alliance, parce que cette facilité ne mettra pas en évidence la Roumanie uniquement dans la relation stratégique avec les Etats Unis, mais avec tout le flanc est de l’Alliance. »



    Bucarest, supporter actif du développement d’une capacité de l’OTAN de défense antimissile, estime que l’emplacement de Deveselu est un des piliers du partenariat stratégique entre la Roumanie et les Etats-Unis dans le domaine de la sécurité et une contribution importante au développement des capacités de l’Alliance dans ce domaine…(trad. : Ligia Mihaiescu)