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  • Le courrier des auditeurs du 15.09.2023

    Le courrier des auditeurs du 15.09.2023

    Bonjour à tous et à toutes
    qui nous écoutez où que vous soyez ! Vous êtes en compagnie de Ioana
    qui a le plaisir de répondre aujourd’hui à vos lettres et messages. J’espère
    que tout le monde se porte bien, notamment nos auditeurs du Maroc. Sachez,
    chers amis, que nous sommes de tout cœur avec vous dans cette période très
    difficile.


    Je vais commencer notre
    édition d’aujourd’hui par une réponse à notre cher Paul Jamet de France. En
    fait, passionné de lecture et à l’écoute de ma rubrique « Le coup de cœur
    du libraire », M. Jamet nous signale la parution en France du dernier
    livre de Lionel Duroy , « Mes pas dans leur ombre » où l’écrivain
    se penche sur le Pogrom de Iasi quand le régime fasciste de Roumanie a
    exterminé 40.000 Juifs. Cher ami, sachez que ce bouquin fera l’objet du Coup de
    cœur du 26 septembre quand je vais en parler avec Elena Diaconu. Un peu de
    patience et vous allez pouvoir écouter les opinions de la gérante de la
    librairie Kyralina sur le dernier titre de Lionel Duroy. J’espère que votre
    femme sera également à l’écoute et je profite de l’occasion pour lui remercier
    de nous avoir signalé ce roman. Bien des choses à vous et à vos proches !


    Restons toujours en France
    pour un petit coucou à notre ami Philippe Marsan qui le 14 Juillet dernier, à
    l’occasion de la Journée de la France, nous a envoyé un message pour nous
    remercier pour le Courrier des auditeurs, une émission « intéressante,
    interactive et vivante ». Merci à vous aussi bien pour vos compliments qui
    font chaud au cœur que pour les rapports d’écoute très détaillés. Je suis
    contente de vous savoir à l’écoute de nos émissions de tourisme ou encore de
    musique. Je vous passe le bonjour de toute l’équipe et au plaisir de vous
    lire !


    Madame, Monsieur, dans les
    minutes suivantes, je voudrais m’attarder un peu sur la consommation des
    drogues dans les rangs des jeunes roumains. Hé bien, si vous avez écoutez
    dernièrement nos flash infos, vous avez appris que fin août, un chauffeur
    roumain de 19 ans a consommé des substances interdites et a pris le volant, en
    tuant deux personnes et en blessant trois autres. Les sondages qui ont succédé
    à cet accident terrible montrent tous qu’en Roumanie, la consommation des
    substances illégales est à la hausse. Quelques jours avant la rentrée des
    classes, le ministre de l’Intérieur, Catalin Predoiu, a véhiculé la possibilité
    que les élèves affichant une conduite étrange soient soumis à des tests de
    dépistage anti-drogue dans les écoles. Pour sa part, le préfet de la capitale,
    Bucarest, M. Rareș Hopincă, a proposé que chaque année, le jour de la rentrée,
    les élèves se rendent à l’école munis d’un document qui atteste qu’ils ont subi
    un test de dépistage anti-drogue. De son côté, le ministre de la Santé,
    Alexandru Rafila, affirme que la Roumanie devrait suivre l’exemple d’autres
    démocraties pour voir comment lutter contre la consommation des stupéfiants
    parmi les élèves.


    Interrogée par le site HotNews.ro, le pédopsychiatre
    Eugen Hriscu affirme que les mesures envisagées par les autorités roumaines ne
    feront que pousser les jeunes vers la consommation des substances indétectables
    lors d’une prise de sang. D’ailleurs, la question des substances illicites
    n’entre pas dans les compétences du Ministère des Affaires Intérieures, affirme
    Eugen Hriscu, mais dans celles du Ministère de la Santé, car il s’agit d’une
    question de santé publique. A la différence d’autres pays, la Roumanie
    incrimine beaucoup la consommation des substances interdites ce qui fait que
    les jeunes consommateurs seront vite stigmatisés et mis à l’écart. Voilà
    pourquoi, une grande partie d’entre eux finiront par consommer des drogues
    indétectables. « A la différence des autres pays européens où le cannabis
    reste la drogue la plus consommée par les jeunes, en Roumanie, ce sont les
    ethnobotaniques qui demeurent les substances les plus utilisées. Or, ces
    substances ne sont pas détectables dans le sang. Finalement, on parle d’un
    cercle vicieux : de peur de ne pas être montrés du doigt et mis à l’écart,
    les jeunes toxicomanes roumains privilégieront les ethnobotaniques ou l’alcool,
    ou encore la consommation des narcotiques encore plus forts » s’inquiète
    le pédopsychiatre. Interrogé par les journalistes de HotNews sur l’idée des
    autorités de demander aux élèves de faire la rentrée munis d’un résultat
    négatif à un test de dépistage, Eugen Hriscu considère que par cette mesure,
    les autorités se déresponsabilisent. Il faudrait que la Roumanie mette en place
    des programmes de prévention » ajoute-t-il.


    La principale du lycée
    bucarestois I.L. Caragiale citée par le même
    site affirme qu’ils seront nombreux les parents qui s’opposent à des tests de
    dépistages anti-drogue dans les écoles. Il se peut qu’un enfant ait l’air
    triste ou en détresse tout simplement parce qu’il est fatigué ou amoureux, ce
    n’est pas une raison de l’obliger à passer un test de dépistage. Pour sa part,
    le président de la Fédération nationale des Parents, Iulian Cristache,
    considère que les programmes de prévention restent essentiels, même s’il ne
    rejette pas complètement l’idée d’un dépistage à l’école des jeunes soupçonnés
    de consommer des substances interdites. Ce qui plus est, le résultat du test
    devrait rester confidentiel, affirme-t-il. La principale du lycée I.L.Caragiale
    de Bucarest plaide pour la mise en place dans toutes les écoles d’un cours où
    les enfants discutent avec les experts des risques de la consommation des
    drogues.


    Interrogée par le site HotNews, la
    présidente du Conseil national des élèves, Miruna Croitoru, plaide pour la
    prévention et la prise de conscience.


    Enfin, Ramona Dabija, à la tête de
    l’Agence nationale anti-drogue rassure les parents et leurs enfants que
    l’institution qu’elle dirige n’envisage pas des contrôles inopinés dans les
    écoles.



    Retour à vos lettres et à vos
    messages. Merci bien à Timofeyev Uhra Alexandrovitch, du Kazakhstan, à Antonio
    Santos du Brésil, à Marc Soens de Belgique, à Ratan Kumar Paul d’Inde et à
    Savini Fabrizio pour nous avoir envoyé des rapports d’écoute bien fournis,
    comportant des détails intéressants sur nos programmes. Merci à tous !


    Retour en France pour un petit
    bonjour amical à Christian Ghibaudo. Je vois que vous avez suivi notre
    chronique sur les risques sismiques à Bucarest. Effectivement, à voir ce qui
    s’est passé au Maroc, j’avoue que nous sommes particulièrement inquiets. Comme
    vous le dites très bien, nous avons beaucoup de bâtiments qui ne respectent pas
    des normes anti-sismiques. Vous dites et je cite « c’est la même chose en
    France, rien qu’à voir le tremblement de terre dans les Charentes. Secousses
    dans une région qui n’est pas cataloguée à risques, et résultat un village
    pratiquement rayé de la carte. Sur la
    Côte d’Azur (et à Monaco), il y a tellement de constructions d’immeubles et de
    tours depuis 50 ans, que l’on peut craindre une catastrophe en cas de séismes. En
    fait, comme partout ailleurs, on ne prend pas en compte les expériences du
    passé », fin de citation. Effectivement, on espère que les catastrophes ne
    se produisent pas au lieu de faire en sorte pour les prévenir. Bon et voilà, cher
    ami. En espérant des jours meilleurs, je vous souhaite un excellent weekend en
    compagnie de RRI !


    Direction l’Algérie pour apprendre
    des nouvelles de notre auditeur fidèle, Nouari Naghmouchi qui déplore la
    canicule de ce dernier temps. En fait, aujourd’hui, en écoutant la radio dans
    ma voiture, j’ai appris que l’été 2023 a été le deuxième été le plus chaud de
    l’histoire roumaine des 60 dernières années. A la différence de l’Europe
    occidentale qui n’est pas trop habituée à des fortes vagues de chaleur comme ce
    fut le cas dernièrement, la Roumanie a déjà connu des pic de température de 40
    degrés en été. C’est la raison pour laquelle, au moins en milieu urbain, les
    appartements sont prévus de climatisation. Malheureusement, à force de
    combattre la canicule, on consomme trop d’électricité. Mais, c’est vrai que cet
    été fut particulièrement difficile à supporter la chaleur en raison notamment
    de l’inconfort thermique et de la forte humidité dans l’air. Même si le beau
    temps est toujours de la compagnie, l’automne s’installe déjà doucement et
    bientôt, je parie que nous allons regretter les belles journées estivales.
    Merci de rester à l’écoute de nos émissions et à très bientôt sur nos ondes.


    Madame Monsieur, c’est tout pour
    aujourd’hui. Merci de votre attention. Prochain rendez-vous avec moi au micro
    du courrier en octobre. En attendant, prenez soin de vous et continuez à
    écouter RRI.