Tag: appartement

  • Un spectacle chez vous, ça vous dit ?

    Un spectacle chez vous, ça vous dit ?

    Si la pandémie nous fait rester à l’intérieur et peut-être loin des salles de spectacles, il est maintenant possible de profiter d’un projet chorégraphique à part. « Private Bodies », tel est le nom du projet de danse contemporaine qui se déroule à Bucarest, Cluj-Napoca et Braşov, avec la participation des artistes Anamaria Guguianu, Oana Mureşanu, Cristina Lilienfeld et Cosmin Manolescu.


    Cristina Lilienfeld nous a aidés à comprendre de quoi il s’agit :



    « C’est un spectacle un peu plus spécial qui s’appuie beaucoup sur cette relation, appelons-la un peu plus proche, entre l’artiste et le public. L’invitation est venue de Cosmin Manolescu, qui a fait voici 20 ans un spectacle appelé « Private Show », qu’il souhaite transmettre à d’autres d’une certaine manière. A cet effet, il a invité trois artistes, dont moi. Nous avons aussi Anamaria Guguianu, à Braşov, et Oana Mureşanu, à Cluj, et sinon il nous a donné toute la liberté. La seule chose qu’il nous ait dite, c’est qu’il doit se dérouler dans un appartement, avec peu de participants, et qu’il souhaite que ce soit un spectacle interactif. C’étaient les seules indications qu’il nous ait données. Après, chacun de nous a commencé à faire des choses et à aller dans des directions différentes. Bien sûr, je ne peux parler que de ma direction, qui contient effectivement de l’interaction, une interaction assez fine, dans laquelle j’invite mon public à m’accompagner et à faire des choses à mes côtés. Mon concept est allé un peu plus loin, parce que je suis partie de cette idée de ce que privé et public veut dire. J’ai lu un peu, j’ai fait des recherches dans la littérature de spécialité sur ce sujet, et je suis progressivement arrivée à l’idée de limites et ce que sont les limites, où nous plaçons nos limites. Qu’est-ce que cela signifie si vous travaillez avec la limite de votre propre corps, où il s’arrête réellement, s’arrête-t-il à la peau ou plus loin, au muscle ? Et aussi avec la limite émotionnelle. Cela ne veut pas dire que j’essaie de provoquer un passage au-delà de la limite du spectateur, ce n’est pas ce que je fais, mais avec mon propre corps et mon propre émotionnel. J’essaie de me remettre en question et de voir ce que privé veut dire pour moi et ce que je peux rendre visible, pas public, ce que je peux montrer au public. »



    Le chorégraphe Cosmin Manolescu nous en dit plus :



    « Tout d’abord, je pense que l’expérience de danser dans la ville, dans les parcs, dans les rues, d’adresser la danse à des gens qui ne sont pas nécessairement des spectateurs courants de la danse contemporaine est quelque chose de très libérateur et de très fort. C’est extraordinaire quand quelqu’un vous sourit ou quand vous voyez que votre danse suscite une émotion pure et simple. C’est pratiquement une pause dans le temps, pendant laquelle vous pouvez profiter du moment présent. J’aime m’inspirer de la ville dans mes projets, de toute façon cela fait un moment que je n’ai plus dansé dans des salles de spectacles. Il me semble que la ville, avec ses rues, ses appartements, avec tout ce qu’elle est, avec l’architecture de l’espace, offre beaucoup pour la danse et pour moi en tant qu’artiste. En ce moment, nous préparons un projet qui s’appelle « Private Bodies », qui se produira en même temps dans trois villes, Bucarest, Braşov et Cluj Napoca, projet dans lequel nous partons d’une pièce très ancienne, une pièce unique, dans laquelle je dansais pour un seul spectateur. Avec mes collègues féminines, nous ferons un performance pour des spectateurs, mais chez eux, un format adapté aux temps pandémiques que nous vivons. Mais plus que cela, je trouve intéressante cette proximité des artistes, de danser avec les spectateurs. Nous attendons avec intérêt cette première qui aura lieu à la mi-novembre, en même temps dans les trois villes, où nous parlerons un peu de cette aventure du corps et de la danse. »



    Un appel a également été lancé aux spectateurs, car c’est ainsi que seront sélectionnés les hôtes des premiers spectacles de ce type. J’ai demandé à Cristina Lilienfeld quels étaient les prérequis pour les soi-disant « candidats » :



    « Ce n’est pas vraiment une sélection proprement dite, plutôt un appel. Ce qui est important pour nous, c’est d’avoir un espace. Bien sûr, nous avons pensé à un appartement. Nous n’avons pas besoin d’une scène maintenant, mais nous avons besoin d’un minimum d’espace. En outre, chacun de nous a également besoin de certaines choses spécifiques – en fonction de ce que la chorégraphie a conçu. Par exemple, je vais avoir besoin d’un coin de la maison qui puisse être plongé dans les ténèbres. Certains d’entre nous ont besoin d’une fenêtre. Chacun a besoin de certains éléments spécifiques, qui ne tiennent pas tant au spectateur qu’à la maison. On pourrait dire que ce casting est plutôt de maisons que d’hôtes. Sinon, nous sommes ouverts à tout type de public qui souhaite nous accueillir. »



    Toutefois, la nécessité d’un espace permettant le mouvement ne devrait pas non plus vous retenir, si vous êtes tentés de postuler pour inviter les artistes, le spectacle, à la maison, précise Cristina Lilienfeld :



    « Nous avons même pensé à des studios, s’ils sont assez grands, nous n’avons pas besoin d’avoir un palais. N’importe quel type d’espace peut être performatif et nous sommes ouverts à toute offre. C’est pourquoi une courte vidéo de l’espace proposé est également nécessaire pour déterminer si nous pouvons vraiment danser dans cet espace ou pas. Oui, je pense que nous pouvons nous adapter à la plupart des espaces, et nous sommes prêts à nous adapter et à aller de l’avant, au-delà de ce paradigme de la scène classique. »



    Selon le succès qu’ils auront, les artistes réfléchiront à l’opportunité de poursuivre ce genre de spectacles.


    (Trad. : Ligia)

  • Le bonheur dans le rire

    Le bonheur dans le rire

    Cela fait plusieurs dizaines de jours que la plupart d’entre nous, on est confiné à la maison et cette situation n’est pas facile à gérer. Alors, aujourd’hui, je vais vous raconter deux choses amusantes, pour dédramatiser un peu l’ambiance.

    Je ne sais pas si vous savez, mais on dit qu’un nouveau Guide du routard vient d’être lancé. C’est le « Guide du routard votre appartement, l’édition 2020 », qui vous permettra de découvrir « les plus beaux coins insolites » de votre maison. Et, si les voyages vous manquent, vous pouvez vous amuser avec un collage d’images ultra sympas, qui circulent sur Internet: dans la première, une femme regarde rêveuse par le hublot de l’avion, tandis que dans la seconde, la même femme regarde, apathique, par le hublot de sa machine à laver. Question de perspective et d’humour !

  • Un couple, un nouvel appartement, des meubles, des projets, un risque sismique de niveau 1…

    Un couple, un nouvel appartement, des meubles, des projets, un risque sismique de niveau 1…

    Pierre et Gabriela sentaient qu’ils avaient droit au bonheur, ils voulaient l’arracher à tout prix et le garder jalousement pour eux, accélérant les choses, les précipitant même. C’était aussi, et ils le sentaient tous les deux, leur dernière chance pour sauver leur couple d’un quotidien déjà bien entaché par les reproches.



  • Montants des loyers en Roumanie

    Montants des loyers en Roumanie

    Fin août et septembre, cest la grande effervescence pour ceux qui commencent à chercher une bonne location, notamment étudiants. La plupart sont à la recherche dappartements deux pièces, quils partagent avec quelquun. Selon le site imobiliare.ro, les loyers sont plus chers de 10% cette année.



    Cest dans les villes de Cluj-Napoca, Bucarest et Timişoara que les loyers sont les plus élevés. Cluj a la plus grande université du pays, et pour un studio une pièce, on vous demandera au moins 180 euros par mois, mais il nest pas exclu que cela aille jusquà 360 ; les prix sont négociables. Il va sans dire que les appartements à ce dernier prix sont modernes, et bien situés par rapport aux exigences des étudiants. Vous pouvez obtenir un deux pièces à un prix moyen de 300 euros, qui peut aller jusquà 500 euros pour un appartement de luxe.



    Bucarest est la ville où le niveau de vie est le plus élevé du pays, selon lInstitut national de la statistique ; ici, vous pouvez trouver un appartement une pièce pour 200 à 320 euros par mois. Les appartements deux pièces sont loués pour le même montant quà Cluj : 300 euros. Bien sûr, des exceptions existent, et on peut vous demander même 800 euros par mois pour un appart grand luxe. Enfin, pour un studio vous débourserez pas moins de 150 euros par mois à Timişoara, et qui peut aller jusquà 300 euros. Pour les deux pièces, comptez entre 250 et 490 euros, ou même au-delà de 600 euros dans le cadre des appartements de luxe.



    Bien entendu, dans les centres universitaires de moindre envergure, les loyers sont plus amicaux. Ainsi, à Constanţa, on peut avoir un studio pour 90 euros par mois. A vous de choisir !

  • A la Une de la presse roumaine 11.08.2016

    A la Une de la presse roumaine 11.08.2016

    La possibilité que le Parti social-démocrate dépose une motion de censure est largement analysée par la presse roumaine, parce que cette démarche pourrait profiter aux sociaux-démocrates e, en égale mesure, même si paradoxalement, au premier ministre Dacian Ciolos. Entre temps, le gouvernement impose aux municipalités de respecter la loi relative à la superficie minimale des nouveaux apparts.


  • A la Une de la presse roumaine du 16.07.2013

    A la Une de la presse roumaine du 16.07.2013

    Tandis qu’une cinquantaine de magistrats, hommes d’affaires et responsables politiques sont accusés de corruption, selon Evenimentul zilei, le journal Gandul nous informe qu’un Roumain a besoin d’économiser 15 années de suite avant de s’acheter un appartement à quatre pièces. Des détails dans la revue de la presse.


  • A la Une de la presse roumaine du 17.01.2013

    A la Une de la presse roumaine du 17.01.2013


    « Pourquoi sommes-nous les derniers en Europe ? » c’est une question qui revient dans les pages des quotidiens roumains.


    Aujourd’hui elle figure à la Une d’Adevarul qui publie une interview avec l’historien Lucian Boia, celui qui démantèle des mythes et dont les ouvrages connaissent des ventes record, selon Adevarul. Quelles sont les causes réelles de notre retard historique ? La Roumanie a-t-elle été fondée sur une série de mensonges et surtout que peut-on remédier, ce sont les sujets qui se retrouvent dans l’entretien avec un des historiens les plus appréciés à l’heure actuelle. « Le monde occidental est un monde basé sur des règles, alors que le monde roumain ne fait que mimer ces règles. Nos règles sont faites pour être mieux transgressées et nous simulons leur respect », c’est ainsi que l’historien Lucian Boia caractérise la société roumaine, des paroles douloureuses, mais constamment confirmées par l’actualité.


    La grève des cheminots, qui a carrément bloqué tout le trafic ferroviaire mercredi matin est en fait un exemple qui illustre le caractère à part de la Roumanie. Selon Romania libera, les cheminots ont déclenchée une grève spontanée pour protester contre le retard dans le paiement de leurs salaires. Ils auraient dû recevoir l’argent la veille, soit mardi, le 15 janvier, précise Romania libera. « Oui grève spontanée, mais tout le monde savait ce qui allait se passer », a déclaré le premier ministre Victor Ponta. Et pourtant, les seuls à ne pas être au courrant de cette grève ont été les voyageurs des 138 trains arrêtés et qui ont enregistré des retards cumulés de plus de 10 mille minutes, selon Romania libera. Le même quotidien précise que “les syndicalistes ont montré leurs muscles, en début d’année et de mandat du ministre des transports Relu Fenechiu, mais aussi pendant la visite en Roumanie de la délégation du FMI”. Evenimentul zilei estime que la grève spontanée des cheminots n’est que la pointe de l’iceberg, puisque la vraie bataille se donne entre la compagnie de transport ferroviaire de voyageurs CFR et les compagnies privées. « Les opérateurs privés touchent des subventions de 80% alors que la compagnie d’Etat ne se voit allouer que 40% » déclarait Rodrigo Maxim, président de la Fédération des syndicats ferroviaires, cité par Evenimentul zilei.


    Une autre réalité spécifique à la société roumaine contemporaine : le statut des appartements et villas appartenant à la Régie du protocole d’Etat, situées dans les quartiers chic de la capitale roumaine. Ce sont théoriquement des logements de fonction pour les dignitaires de l’Etat. Selon Adevarul, toute une série de VIPs figurent sur la liste des locataires de ces villas, rendue publique mercredi par le cabinet de Bucarest. Ce qui plus est, certains d’entre eux n’ont jamais été dignitaires de l’Etat. Pour d’autres “locataires de luxe”, selon Evenimentul zilei, la fin du mandat n’a pas signifié aussi la fin du privilège d’habiter une telle maison, puisque la Régie du protocole a conclu de nouveaux contrats de location, à des prix bien des fois dérisoires par rapport au marché.