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  • L’Europe soutient l’Ukraine

    L’Europe soutient l’Ukraine

    Le Parlement européen soutient l’Ukraine

     

    Le Parlement européen a reconfirmé son avis selon lequel l’Union européenne doit continuer à soutenir l’Ukraine « aussi longtemps que nécessaire pour assurer la victoire contre l’invasion russe ». Une résolution à cet égard, adoptée mercredi dernier, établit la première position officielle du Parlement européen nouvellement élu concernant la guerre d’agression menée par la Russie contre l’Ukraine. Le document réaffirme l’appui assidu des eurodéputés à l’indépendance, à la souveraineté et à l’intégrité territoriale de l’Ukraine à l’intérieur de ses frontières internationalement reconnues. La résolution a été pleinement soutenue par cinq des huit groupes du Parlement communautaire, à savoir les sociaux-démocrates, les libéraux, les verts et les conservateurs. Les délégations des souverainistes et ultranationalistes roumains de l’Alliance pour l’Union des Roumains et de SOS Roumanie se sont déclarés contre la résolution concernant l’appui de l’UE à l’Ukraine.

     

    Prévisions de la résolution

     

    Dans la résolution, les eurodéputés demandent à l’Union de maintenir et d’élargir ses sanctions à l’encontre de la Russie et de la Biélorussie, ainsi que de surveiller et d’examiner leur efficacité et impact. Tout en réaffirmant leur ferme conviction que la Russie devrait compenser financièrement les destructions qu’elle a causées en Ukraine, les députés saluent les récents efforts de l’UE visant à diriger les recettes provenant des actifs russes gelés au soutien de l’effort de guerre ukrainien. Les élus européens souhaitent également mettre en place un « régime juridique solide pour la confiscation des avoirs publics russes gelés par l’UE ».

    Le Parlement salue également les résultats du récent sommet de l’OTAN et réaffirme sa position selon laquelle l’Ukraine est sur la voie irréversible de l’adhésion à l’OTAN. Les députés demandent aussi à l’UE et aux Etats membres d’accroître leur soutien militaire à l’Ukraine aussi longtemps que nécessaire et dans toutes les formes nécessaires.

    Ils appellent également la Commission européenne à proposer une aide financière à long terme pour la reconstruction de ce pays, en s’appuyant sur l’expérience de la facilité pour l’Ukraine récemment créée.

     

    Une nouvelle aide financière à l’Ukraine

     

    Entre temps, l’exécutif communautaire, a constaté que le gouvernement de Kiev avait rempli les conditions requises et annoncé mercredi dernier avoir débloquer d’une nouvelle tranche de 4,2 milliards d’euros d’aides à l’Ukraine, dans le cadre de l’aide  macro-financière de 50 milliards d’euros offerts par l’UE jusqu’en 2027. Les conditions réunissent 69 réformes et 10 investissements prévus dans le plan convenu entre Kiev et Bruxelles, y compris des mesures issues du processus d’adhésion au bloc européen. Le plan comprend des réformes dans plusieurs domaines, notamment l’énergie, l’agriculture, les transports, la transition verte, la transformation numérique, ainsi que des objectifs à atteindre en vue d’une éventuelle adhésion à l’UE, à savoir l’adoption de l’acquis communautaire, la gestion des finances publiques, la lutte contre la corruption et le blanchiment d’argent. Avec le déblocage de la nouvelle tranche, l’Ukraine a reçu jusqu’à l’heure où l’on parle plus de 12 milliards d’euros de l’aide financière promise par l’UE.

  • La semaine du 21 au 27 mars 2022

    La semaine du 21 au 27 mars 2022

    Sommets ciblés sur
    la guerre en Ukraine




    Mobilisation diplomatique sans précédent des démocraties
    occidentales cette semaine à Bruxelles, où pas moins de trois sommets ont
    été consacrés à la situation en Ukraine : celui de l’OTAN, de l’UE et des
    sept pays les plus industrialisés du monde. Dans le cadre d’une déclaration
    commune, les leaders du G7 ont demandé à la Russie de respecter la décision de
    la Cour Internationale de Justice et de mettre immédiatement fin à ses opérations
    militaires en Ukraine. Le G7 exige aussi un retrait des forces russes et promet
    de s’assurer que les sanctions imposées à la Russie soient strictement
    appliquées. Dans le cadre du sommet de l’OTAN, l’Alliance de l’Atlantique Nord
    a décidé d’offrir une aide complémentaire à l’Ukraine. « C’est la plus
    grande crise de sécurité depuis une génération, nous sommes unis pour que notre
    Alliance reste forte et que nos peuples soient en sécurité », a déclaré
    Jens Stoltenberg, secrétaire général de l’OTAN, dont le mandat a été prolongé
    jusqu’au 30 septembre 2023. Il a annoncé la création de quatre nouveaux groupes
    de combat en Roumanie, Hongrie, Bulgarie et Slovaquie, censés consolider les
    quatre groupes qui existent déjà en Pologne et dans les Etats baltes. Cette décision
    est censée renforcer le flanc est de l’OTAN de la mer Baltique à la mer Noire.
    Les leaders de l’Alliance de l’Atlantique Nord élaboreront également des plans
    pour créer des forces et des capacités supplémentaires avant le sommet de juin,
    a précisé le président américain Joe Biden. Le leader de la Maison Blanche
    s’est rendu cette semaine en Europe pour participer aux trois sommets déroulés
    à Bruxelles avant de se rendre ensuite en Pologne, Etat vers lequel se sont
    dirigés la plupart des réfugiés d’Ukraine. Dans le cadre de la réunion de
    l’OTAN, le président Klaus Iohannis a souligné que le renforcement de la
    présence alliée en Roumanie, à la mer Noire et sur l’ensemble du flanc est
    constituait un objectif stratégique des autorités de Bucarest et une réponse
    aux conséquences de l’agression russe sur la sécurité européenne et
    euro-atlantique.






    Décisions
    concernant la sécurité énergétique de l’Europe





    L’impact économique de la guerre en Ukraine, la crise des
    réfugiés et la sécurité énergétique de l’Europe, sur la toile de fond des
    mesures de réduction de la dépendance envers la Russie – c’étaient les thèmes à
    l’ordre du jour du Conseil européen de Bruxelles. La Commission européenne
    souhaite que les Etats membres achètent en commun du gaz dans une tentative de renforcer
    la sécurité énergétique de l’Union et de réduire la dépendance des
    hydrocarbures russes. Une stratégie à ce sujet a été publiée mercredi par
    l’exécutif communautaire, à la veille de la réunion à Bruxelles des chefs
    d’Etats et de gouvernements de l’Union européenne. Un nouveau groupe de travail
    devrait s’occuper de la conclusion de partenariats avec des Etats
    extracommunautaires et l’activité de cette équipe devrait s’inspirer de
    l’expérience acquise durant la pandémie, lorsque des vaccins anti-Covid 19 ont
    été achetés en commun pour tous les Etats membres, précise la Commission
    européenne. C’est justement dans les efforts de réduire la dépendance du gaz
    russe que s’inscrit aussi l’annonce du président Joe Biden et de la cheffe de
    la Commission européenne, Ursula von der Leyen, sur un accord visant à accroître
    les quantités de gaz liquéfié fournies par les Etats-Unis à l’Europe. Les
    autorités de Bruxelles souhaitent s’assurer qu’avant le 1er novembre
    prochain, tous les Etats membres remplissent leurs dépôts de gaz à hauteur de 80
    % de leur capacité. Pour l’hiver suivant, les réserves devraient s’élever à 90 %
    de la capacité de stockage.
    Parallèlement, en raison de la crise énergétique générée par la guerre
    en Ukraine, les responsables européens ont repensé leur position à l’égard de
    l’énergie à base de charbon. Même la Roumanie, pays qui est moins dépendant des
    ressources énergétiques en provenance de la Fédération de Russie, se prépare à
    extraire plus de charbon.




    Appui pour les
    réfugiés d’Ukraine





    L’Union européenne propose une majoration de 3,4
    milliards d’euros des fonds destinés aux Etats membres qui reçoivent des
    réfugiés d’Ukraine. Les fonds seront acheminés aux Etats qui partagent une
    frontière avec ce pays – la Hongrie, la Pologne, la Roumanie et la Slovaquie,
    mais aussi à ceux qui ont reçu un très grand nombre de personnes par rapport à
    leur population – l’Autriche, la Bulgarie, la République Tchèque et l’Estonie.
    Selon un communiqué de l’exécutif communautaire, à l’heure actuelle les efforts
    se concentrent sur la protection des enfants, l’accès à l’éducation, les
    services de santé mais aussi sur l’accès aux emplois et au logement. 10
    millions d’Ukrainiens, soit un quart de la population du pays, ont été obligés de
    quitter leur maison à cause de la guerre déclenchée par la Russie, le 24
    février. Plusieurs centaines de milliers de réfugiés ont traversé la frontière
    en Roumanie et tous les partenaires de Bucarest ont loué les efforts des
    autorités et de la population de les accueillir. La Commission européenne a
    décidé d’envoyer en Roumanie une équipe en charge d’évaluer les dépenses du
    gouvernement et d’établir un mécanisme de décompte. Par ailleurs, l’exécutif de
    Bucarest a élaboré un plan national d’appui des réfugiés et il a mis en place
    six groupes de travail qui devraient gérer les problèmes de ceux qui décident
    de rester en Roumanie. De l’autre côté de la frontière, les combats se
    poursuivent. L’Ukraine commence son deuxième mois de guerre et sa résistance à
    l’assaut de l’armée russe. Le nombre de victimes, militaires des deux côtés et
    civiles ukrainiennes ne fait qu’augmenter, alors que les négociations de paix
    n’ont pas abouti à des résultats concrets.




    L’ex-président de la Roumanie, Traian Băsescu,
    collaborateur confirmé de la police politique communiste




    L’ex-président
    roumain, Traian Băsescu, a collaboré avec la Securitate en tant que police
    politique, a décidé cette semaine la Haute Cour de Cassation et de
    Justice, qui a maintenu ainsi par arrêt définitif la décision rendue en
    première instance. Cela fait des années que le Conseil national d’étude des
    archives de la Securitate vérifie Traian Băsescu, qui a reçu d’ailleurs
    plusieurs certificats attestant le fait qu’il n’avait pas collaboré avec
    l’ancienne Securitate, dont le dernier en 2014. Pourtant, en 2019, lorsque
    Traian Băsescu a été élu eurodéputé, le Conseil national d’étude des archives
    de la Securitate a constaté en vertu de toute une série de documents que
    l’ex-président de la Roumanie avait en fait été collaborateur de la Securitate.
    Traian Băsescu a refusé de commenter l’arrêt de la Haute Cour de Cassation et
    de Justice et annoncé son intention de le contester devant la Cour européenne
    des droits de l’Homme. (Trad. Alexandru Diaconescu)

  • Le choc pandémique et la crise de la main d’œuvre

    Le choc pandémique et la crise de la main d’œuvre

    Il s’agit de sans-emploi qui ne cherchent même pas un emploi stable et par conséquent ne sont pas inscrits dans les statistiques des bureaux d’occupation de la main d’œuvre. Et dans les statistiques officielles, ces personnes constituent une catégorie distincte de celle des chômeurs, explique l’analyste économique Cătălin Ghinăraru.



    « Le chômeur n’est pas découragé. Il n’a pas d’emploi, mais il cherche toutefois un job, alors qu’une personne découragée ne cherche plus d’emploi parce qu’elle pense qu’au moins pour l’instant, il n’y a aucune autre opportunité ou bien que les opportunités auxquelles il s’attendait n’existent plus. Voici donc le portrait d’une personne découragée. Différents autres phénomènes sont apparus suite à la pandémie. Au début, les choses étaient moins claires, puisqu’on croyait avoir à faire à un choc à durée limitée. Mai nous voilà déjà fin 2021 et les choses ne sont pas réglées du tout. Certains emplois dans l’économie ont définitivement disparu, il y a beaucoup d’entrepreneurs qui ont dû mettre la clef sous la porte pour ne jamais rouvrir, notamment dans des secteurs qui utilisaient beaucoup de main d’œuvre, même s’il ne s’agissait pas d’emplois hautement qualifiés dans des domaines tels le commerce de détail, l’hôtellerie et la restauration et même les transports … Il est évident que certains emplois qui ont été supprimés ne sont pas réapparus. C’est ainsi qu’apparaissent des personnes qui ne cherchent plus d’emploi car elles sont sûres que ces emplois n’existent plus. »



    Selon l’Institut national de la statistique, le nombre des travailleurs découragés a triplé cette année en Roumanie. Si en 2020, quelque 30 mille personnes étaient découragées à accéder au marché de l’emploi, à présent elles sont plus de 144 mille. Ce qui est même plus grave, c’est le fait que la moyenne d’âge de ces personnes va de 35 à 49 ans, donc c’est un segment de population qui devrait être en pleine activité. Et pourtant, les statistiques, qui enregistrent uniquement des données concrètes, peuvent être interprétées autrement en fonction de la situation et des raisons de chaque individu à part. Quelles sont ces raisons ? Réponse avec le spécialiste en Ressources humaines Petru Pacuraru.



    « Il y a toute une série de raisons. D’un côté il y a les attentes des employeurs qui cherchent des salariés typiques, c’est-à-dire des jeunes avec certaines compétences et pas nécessairement des personnes matures prêtes à acquérir les compétences nécessaires durant une période plus longue. Le fait que les employeurs cherchent un certain modèle décourage les gens et mène à l’apparition de cette couche des découragés. Par ailleurs, je crois qu’il existe un nombre considérable de métiers libéraux qui ne se déroulent pas par le biais des personnes salariées ou embauchées par une entreprise. Si vous voulez, il y a une zone grise entre les différents types de salariés et les indépendants, par exemple. Mais j’ai également connu des employés ou des ex-employés qui ne veulent plus travailler et ont cette attitude de décourageante et démoralisante. Ce sont des gens qui se sentent isolés et cette couche est en progression. »



    S’y ajoutent aussi les personnes qui, après avoir travaillé longtemps dans une organisation rigide, ne veulent plus réintégrer un lieu de travail qui présuppose trop de pression sur l’employé. Ces personnes attendent, puisqu’elles ne souhaitent pas passer par un processus de requalification. D’ailleurs, la situation incertaine du point de vue économique et social créée par la pandémie n’encourage point la réorientation professionnelle, affirme Cătălin Ghinăraru.



    « Si une personne est découragée, cela signifie qu’elle ne cherche plus à se faire embaucher, elle sait qu’elle ne peut plus travailler, qu’aucun emploi ne lui convient plus, qu’elle n’a plus de qualification. Et cette théorie de la requalification a aussi certaines limites. Par exemple, les gens ont une certaine perception du marché et parfois elle est supérieure de beaucoup à celle qu’ont les analystes économiques. Ils perçoivent celle insécurité qui existe dans l’économie et ne peuvent pas identifier un domaine approprié. Les choses sont assez incertaines. Les programmes de formation ou de requalification devraient viser l’avenir et ne pas regarder vers le passé. Toutefois, lorsque l’avenir est incertain, il est très difficile de concevoir de tels projets. »



    Mais comment les autorités pourraient-elles aider ces personnes ? Les spécialistes en ressources humaines invoquent l’expérience d’autres Etats confrontés au même phénomène, qui est loin d’être purement local. Petru Pacuraru :



    « De nombreux Etats ont mis au point des centres d’appui pour ces personnes, ont mis à leur dispositions des numéros verts, il y a plein de services sociaux qui pourraient être copiés en Roumanie. Imaginez seulement un centre d’appui local où tous ces gens pourraient retrouver d’autres personnes qui sont dans la même situation afin de regagner la confiance d’entreprendre des petits pas dans la direction qu’ils souhaitent. Mais à l’heure actuelle, cela n’existe pas. Ces personnes sont comme des orphelins, malheureusement. »



    Hormis cet appui plutôt émotionnel ou social, une stratégie purement économique est pour l’instant difficile à mettre sur pied, opine l’analyste Cătălin Ghinăraru.



    « Pour le moment, il est assez difficile d’identifier ce qu’il faut faire. Il est clair que certaines activités disparaîtront complètement. Nous n’allons pas revenir à la situation d’avant. Le monde a changé et il changera à l’avenir aussi. Le choc pandémique a provoqué un changement systémique. Si nous voulons former ou bien reformer la main d’œuvre, nous devrons prendre en compte aussi les changements en cours et le fait que nombre d’activités qui auparavant généraient des emplois ont été très touchées par toutes ces périodes de restrictions, quarantaines et couvre-feu. Quelles seront les conditions de vie après la pandémie ? Difficile d’y répondre, mais on peut supposer que ce problème des personnes découragées devrait se perpétuer pour une période de temps assez importante. Donc, nous allons sans doute nous confronter à des problèmes assez importants », conclut l’analyste Cătălin Ghinăraru.


  • 08.06.2020

    08.06.2020

    Coronavirus en Roumanie – En Roumanie, près de 20.500 personnes ont été testées positives au COVID-19 depuis le début de la pandémie, dont près de 14.700 ont guéri, selon le dernier bilan du Groupe de communication stratégique. 1.334 personnes sont décédées. Le nombre des ressortissants roumains infectés au nouveau coronavirus est également à la hausse. Selon le Groupe de communication stratégique, 3304 de ces ressortissants roumains ont été dépistés positifs au coronavirus. La plupart des cas ont été enregistrés en Italie, près de 1900, mais la plupart des décès ont eu lieu au Royaume-Uni, plus de 40, alors que le nombre de cas de Roumains infectés dans ce pays est inférieur à 100. Ces données sont remontées par les missions diplomatiques et les offices consulaires de la Roumanie à l’étranger, par les autorités compétentes des Etats de résidence ou directement par les citoyens roumains de la diaspora, précisent les autorités de Bucarest. D’autre part, le ministre roumain de la Santé, Nelu Tătaru, a estimé qu’une deuxième vague de l’épidémie de Covid-19 n’aurait pas la même ampleur que la première. Selon Nelu Tătaru, on pourrait arriver à une vie quasi-normale vers la fin juillet – début août si la population respecte les mesures de précaution.

    Tourisme Forbes – La Roumanie occupe la 57e place dans le classement des pays les plus surs à visiter actuellement, selon un rapport publié par la revue Forbes, qui a analysé des donnés de 200 pays et analysé quelque 130 paramètres. Le pays le plus sur est la Suisse, suivi par l’Allemagne. A l’heure actuelle, les pays les plus à risque sont ceux d’Afrique subsaharienne et d’Amérique du Sud, ainsi que certains pays du proche orient et d’Asie.

    Restoration – Les patronats de l’ensemble du secteur touristique roumain demandent au gouvernement que le 15 juin apporte la levée de toutes les restrictions pour le fonctionnement des terrasses et la reprise partielle de l’activité à l’intérieur des restaurants. Rater cette date – est-il dit dans une lettre ouverte – mènerait à un approfondissement des pertes enregistrées jusqu’ici par les hôtels et restaurants, de 30% par rapport au chiffre d’affaires des années antérieures, estimée à 6 milliards d’euros. Les signataires de ce document demandent entre autres, la suspension de l’impôt spécifique au deuxième semestre, la possibilité du paiement en mensualités des taxes et impôts pour les années 2020 et 2021, l’octroi d’aides européennes non-remboursables, la réduction des taxes pour la location des places à moitié cet été et une législation censée réduire à moitié les taxes locales en 2020. Plusieurs variantes d’appui pour le redressement du tourisme roumain, tant par le biais des fonds gouvernementaux qu’avec des fonds européens se retrouvent sur la table du gouvernement, a annoncé la vice-première ministre Raluca Turcan.

    Pentecôte – Ce lundi, les chrétiens orthodoxes et gréco-catholiques fêtent le deuxième jour de la Pentecôte, y compris en Roumanie, pays majoritairement orthodoxe. Le lundi de Pentecôte donne lieu à un week-end de trois jours, que les Roumains ont décidé de passer sur le littoral de la mer Noire ou à la montagne, notamment, pour les bucarestois, sur la Vallée de la Prahova. Beaucoup de gens ont également choisi le Delta du Danube, dans le sud-est du pays, où les agences de tourisme annoncent un taux d’occupation des hébergements qui dépasse les 80%.

    TAROM – La compagnie nationale de transport aérien TAROM réintroduira ce lundi les vols entre Bucarest et Londres. Selon une annonce publiée sur la page facebook de la compagnie, depuis le Royaume Uni vers la Roumanie seuls les voyageurs qui souhaitent se rapatrier seront acceptés alors que depuis Bucarest vers Londres seules les voyageurs ressortissants britanniques seront acceptés. Le prix des billets commence à 267 euros. Lundi, le Royaume Uni introduit la quarantaine obligatoire pour tous ceux qui souhaitent entrer sur son territoire.

    Météo – En Roumanie les météorologues ont émis une alerte code jaune à l’instabilité accentuée, valable aujourd’hui sur l’ouest et le nord du pays. On s’attend à des pluies et des orages, avec des chutes de grêle et des quantités d’eau dépassant les 25 à 30 litres par mètre carré pour arriver à 40 litres par mètre carré. Une alerte aux pluies torrentielles est en vigueur jusqu’à mardi matin. Ce lundi les températures vont de 22 à 32 degrés avec 22 degrés en ce moment à Bucarest.

  • A la Une de la presse roumaine ce 18.04.2019

    A la Une de la presse roumaine ce 18.04.2019

    La demande de départ à la retraite du procureur général de la Roumanie fait également couler des flots dencre. Pendant ce temps, dans les campagnes, un nombre impressionnant décoles ont encore des toilettes au fond de la cour, et cela ne va pas (beaucoup) changer.

  • La Roumanie et la situation en Ukraine

    La Roumanie et la situation en Ukraine

    La Roumanie est profondément intéressée à s’avoisiner avec une Ukraine forte, unie, démocratique, souveraine, fermement engagée sur la voie européenne par le biais des réformes, a déclaré le ministre roumain des Affaires Etrangères Bogdan Aurescu, après son entretien avec son homologue de Kiev, Pavlo Klimkin, qui a fait mardi une visite à Bucarest. Ce dernier a souligné que l’Ukraine souhaitait avoir avec la Roumanie voisine une relation stratégique, similaire a celle qu’elle a avec la Pologne.



    Le dialogue du responsable de Kiev avec le président Klaus Iohannis et avec le chef de la diplomatie de Bucarest a été centré sur l’évolution de la situation dans l’est de l’Ukraine, sur la toile de fond du récent accord de cessez-le-feu de Minsk, et sur le développement des relations bilatérales. Les responsables de Bucarest ont réitéré leur appui ferme à la souveraineté et à l’intégrité territoriale de l’Ukraine, dans le cadre de ses frontières reconnues sur le plan international. M Iohannis espère que le récent armistice soit respecté par toutes les parties impliquées dans le conflit, et qu’il aide à stabiliser la situation dans la région.



    Dans ce contexte, le ministre Aurescu a exprimé à nouveau les inquiétudes des autorités de Bucarest au sujet de la mobilisation partielle qui a lieu en Ukraine. Bucarest souhaite que la mobilisation n’aie pas un caractère sélectif et discriminatoire, sur des critères ethniques. Rappelons-le, selon certaines rumeurs, les autorités militaires ukrainiennes choisiraient surtout des ethniques roumains pour être envoyés dans les premières lignes pour combattre les séparatistes pro-russes dans l’est du pays. M Klimkin a assuré pourtant que les ethniques roumains d’Ukraine n’étaient pas discriminés lors des procédures de mobilisation.



    Le président roumain et le ministre des Affaires étrangères de Bucarest ont également exprimé l’appui ferme de la Roumanie pour la poursuite du parcours européen et démocratique de l’Ukraine. M Klimkin a remercié à la Roumanie pour son soutien accordé jusqu’ici et souligné le fait que la Roumanie avait été le premier Etat de l’UE à ratifier l’Accord d’association UE — Ukraine, en juillet 2014.



    Pour ce qui est des priorités à l’agenda bilatéral, le ministre Aurescu a plaidé pour l’entrée rapide en vigueur de l’Accord intergouvernemental relatif au petit trafic frontalier, document que la Roumanie a déjà ratifié le mois dernier. Bogdan Aurescu : « L’accord prévoit aussi la création d’offices consulaires d’un côté et de l’autre de la frontière, censés délivrer les permis de petit trafic frontalier. Les responsables roumains ont déjà informé leurs homologues ukrainiens sur le désir de Bucarest d’installer le futur office consulaire à Solotvino », a précisé M Aurescu.



    Celui-ci a souligné que la mise en oeuvre de l’accord donnerait un signal positif aux communautés roumaine et ukrainienne qui habitent les régions bordant la frontière commune. Bogdan Aurescu et Pavlo Klimkin ont également décidé de l’organisation d’une réunion conjointe des gouvernements des deux pays et de la relance de l’activité de la commission économique mixte roumano-ukrainienne et de la Commission intergouvernementale en charge des minorités nationales.(trad.Alex Diaconescu)