Tag: Arc de Triomphe

  • 10.06.2023 (mise à jour)

    10.06.2023 (mise à jour)

    Grève – Les enseignants du préuniversitaire roumain sont attendus à répondre s’ils acceptent oui ou non la nouvelle offre du gouvernement, censée mettre fin à leurs amples protestations et à la grève générale initiée il y a trois semaines déjà. Vendredi, à l’issue d’un nouveau round de négociations, le Gouvernement a offert aux salariés du secteur une majoration des salaires supérieure de 5% à celle de 40% promise pour le 1er janvier 2024. S’y ajoute un bonus annuel de 300 euros accordés au cours des cinq prochaines années chaque 5 octobre, à l’occasion de la Journée internationale de l’Education. Avant cela, l’exécutif a adopté aussi un mémorandum portant sur les majorations salariales accordées au personnel de l’Education nationale par le biais de la prochaine loi de la grille unique des salaires dans le système public. Par ailleurs, le gouvernement de Bucarest se réunira dimanche pour adopter des mesures censées permettre la conclusion de l’année scolaire en conditions de grève. Les membres du gouvernement analyseront un décret d’urgence soumis actuellement au débat public, selon lequel les épreuves orales du Baccalauréat de cette année seront annulées et les lycéens se verront noter avec les moyennes obtenues durant les quatre ans de lycée. L’évaluation nationale prévue pour la deuxième année de collège sera également annulée.

    Politique – Les leaders de la coalition gouvernementale PNL-PSD-UDMR doivent décider de la rotation des premiers ministres et le parlement pourrait voter la semaine prochaine le nouvel Exécutif. Selon certaines sources politiques, des réunions informelles des libéraux et des sociaux-démocrates ont été convoquées ce weekend, dans la perspective de la rotation, qui devrait se dérouler le 26 mai, mais qui a été ajournée à cause de la grève des professeurs. Le premier ministre libéral Nicolae Ciucă devrait déposer son mandat pour être remplacé par le leader social-démocrate, Marcel Ciolacu. Rappelons qu’aux termes d’un accord politique datant de la fin 2021 entre le PNL et le PSD, chacun des deux partis détiennent pour une année et demi les fonctions de premier ministre.

    TIFF – 200 films de 45 pays, 380 projections et plus de mille invités, voici les chiffres du Festival International du Film Transilvania qui se déroule ces jours-ci à Cluj dans le nord-ouest de la Roumanie. L’événement a débuté vendredi par la projection de la comédie « Confort nordique » (Islande, Royaume Uni/Allemagne 2023). Le programme des premiers jours du festival inclut la projection de plusieurs dizaines de films. A ne pas rater : deux productions américaines primées aux Oscar : Tár (réalisation Todd Field) et The Whale » (réalisation Darren Aronofsky). Et c’est également en cette fin de semaine qu’ont commencé les activités et les projections pour enfants et adolescents. La semaine prochaine la ville de Cluj recevra l’acteur australien Geoffrey Rush, le cinéaste américain Oliver Stone, le réalisateur méxicain Michel Franco ainsi que l’acteur serbe sârb Darko Perić. Le cinéaste roumain Cristi Puiu et l’actrice Maria Marinca sont de retour au TIFF. S’y ajoutent d’autres professionnels roumain – acteurs, réalisateurs et producteurs. Le Festival International du film Transilvania se déroule jusqu’au 18 juin

    Aéroport Brasov – En cette fi de semaine, l’aéroport le plus récent de Roumanie, celui de Brasov – Ghimbav, dans le centre de la Roumanie organise une « opérations portes-ouvertes ». Au programme : tours guidés, un meeting aérien, des concerts et évidemment des feux d’artifices. L’inauguration officielle de l’Aéroport international Braşov-Ghimbav est prévue pour la semaine prochaine, le 15 juin lorsque le premier avion commercial se posera sur son tarmac. L’aéroport est le premier de Roumanie à posséder une tour de contrôlé opérée à distance, l’aide de plusieurs caméras.

    Arc de Triomphe – A Bucarest, l’Arc de Triomphe, un des symboles de la Capitale roumaine les plus connus est ouvert aux visiteurs à commencer par ce samedi et jusqu’au 29 octobre. Le monument historique, consacré à la victoire obtenue par l’armée roumaine dans la Première guerre mondiale, peut être visité en chaque fin de semaine. Sa construction a commencé en 1922 et l’édifice a été inauguré en 1936. De 2014 à 2016, l’arc de Triomphe a été soumis à des travaux de consolidation. La hauteur du bâtiment est de 27 mètres et à l’intérieur des deux pieds il y a des escaliers qui mènent à la terrasse sur le toit du monument.

  • 10.06.2023

    10.06.2023

    Grève – Les enseignants du préuniversitaire roumain sont attendus à répondre s’ils acceptent oui ou non la nouvelle proposition du gouvernement, censée mettre fin à leurs amples protestations et à la grève générale initiée il y a trois semaines déjà. Vendredi, à l’issue d’un nouveau round de négociations, le Gouvernement a offert aux salariés du secteur une majoration de salaires supérieure de 5% à celle de 40% promise pour le 1er janvier 2024. S’y ajoute un bonus annuel de 300 euros accordés au cours des cinq prochaines années chaque 5 octobre, à l’occasion de la Journée internationale de l’Education. Avant cela, l’exécutif a adopté aussi un mémorandum portant sur les majorations salariales accordées au personnel de l’Education nationale par le biais de la prochaine loi de la grille unique des salaires dans le système public. Par ailleurs, le gouvernement de Bucarest se réunira dimanche pour adopter des mesures censées permettre la conclusion de l’année scolaire en conditions de grève. Les membres du gouverneront analyseront un décret d’urgence soumis actuellement au débat public, selon lequel les épreuves orales du Baccalauréat de cette année seront annulés et les lycéens se verront noter avec les moyennes obtenues durant les quatre ans de lycée. L’évaluation nationale prévue pour la deuxième année de collège sera également annulée.

    Politique – Les leaders de la coalition gouvernementale PNL-PSD-UDMR doivent décider de la rotation des premiers ministres et le parlement pourrait voter la semaine prochaine le nouvel Exécutif. Selon certaines sources politiques, des réunions informelles des libéraux et des sociaux-démocrates ont été convoquées ce weekend, dans la perspective de la rotation, qui devrait se dérouler le 26 mai, mais qui a été ajournée à cause de la grève des professeurs. Le premier ministre libéral Nicolae Ciucă devrait déposer son mandat pour être remplacé par le leader social-démocrate, Marcel Ciolacu. Rappelons qu’aux termes d’un accord politique datant de la fin 2021 entre le PNL et le PSD, chacun des deux partis détiennent pour une année et demi les fonctions de premier ministre.

    Arc de Triomphe – A Bucarest, l’Arc de Triomphe, un des symboles de la Capitale roumaine les plus connus est ouvert aux visiteurs à commencer par ce samedi et jusqu’au 29 octobre. Le monument historique, consacré à la victoire obtenue par l’armée roumaine dans la Première guerre mondiale, peut être visité en chaque fin de semaine. Sa construction a commencé en 1922 et l’édifice a été inauguré en 1936. De 2014 à 2016, l’arc de Triomphe a été soumis à des travaux de consolidation. La hauteur du bâtiment est de 27 mètres et à l’intérieur des deux pieds il y a des escaliers qui mènent à la terrasse sur le toit du monument.

    TIFF – Le centre historique de Cluj, dans le centre-ouest de la Roumanie s’est transformé vendredi dans la soirée en une cité du cinéma. La place Unirii a été transformée en une salle de cinéma en plein air qui a accueilli la cérémonie d’inauguration de la 22e édition du plus important festival du film de Roumanie – TIFF. Au programme de l’inauguration : la projection du film « Confort nordique » (Islande/Royaume Uni/Allemagne, 2023), en présence d’une partie de l’équipe. Le festival international du film Transilvania se déroule jusqu’au 18 juin avec à l’affiche quelque 200 production de 45 Etats. Un millier de personnalités du cinéma roumain et international ont été invitées au festival TIFF.

    Météo – Météo généralement instable aujourd’hui notamment dans les régions à l’intérieur de l’arc des Carpates et en montagne, où le ciel est couvert et des pluies et des orages sont attendues durant l’après-midi. Dans les autres régions le ciel est variable et de tels phénomènes seront plutôt limités au sud et au nord-est du pays. Plus de la moitié du pays a été placée sous des alertes jaune ou orange à l’instabilité atmosphérique. Les maxima vont de 23 à 31 degrés. 26 degrés à Bucarest.

  • Le Triomphe du livre

    Le Triomphe du livre

    « La Journée internationale de la lecture à haute voix », marquée le 1er février, « Le livre au métro » et, à présent, « Le Triomphe du livre » – voilà quelques événements imaginés pour stimuler la lecture en Roumanie et organisés depuis le début de l’année. Chaque 23 avril, les passionnés de littérature du monde entier fêtent la Journée internationale du livre et des droits d’auteur. A Bucarest, la municipalité, en collaboration avec le Groupe éditorial Litera, a organisée cette année la campagne « Le Triomphe du livre ». Doté pour l’occasion d’espaces de lecture et d’un centre multimédias d’information culturelle, l’Arc de Triomphe de Bucarest, symbole de l’Etat national et unitaire roumain, a ouvert ses portes aux livres et aux lecteurs, offrant aux visiteurs une expérience d’apprentissage inédite. Oana Zaharia, directrice de l’Administration des monuments et du patrimoine touristique de la municipalité, nous présente cette campagne.



    « Le Triomphe du livre est une idée que nous avons développée avec nos partenaires des Editions Litera. Depuis 6 ans, cette maison d’édition organise, le 23 avril, la Nuit des livres ouverts, pour marquer la Journée internationale du livre. Puisque 2019 est aussi l’Année du livre en Roumanie, nous avons pensé à lui dédier un événement à part, en transformant l’Arc de Triomphe en une bibliothèque ouverte aux lecteurs de tous les âges. »



    L’Arc de Triomphe est un monument qui se trouve depuis longtemps sur la carte touristique de la capitale, pourtant peu de personnes savent qu’il est possible de le visiter.



    « Beaucoup de personnes ignorent que l’Arc de Triomphe peut être visité et que l’on peut monter au sommet. Tous ceux qui le font sont très impressionnés. Non seulement le panorama qui s’ouvre de là-haut est magnifique, mais on est également surpris par l’intérieur du monument, qu’on est loin d’imaginer en regardant de l’extérieur. Sur la terrasse de l’Arc de Triomphe on monte par l’un des pieds et on redescend par l’autre. Actuellement, des espaces de lecture y ont été aménagés, ainsi que des espaces destinés aux tout-petits, où ils peuvent s’asseoir pour colorer, dessiner ou lire — s’ils savent déjà lire. Le décor est réalisé de manière à attirer l’attention sur le livre. C’est très original et tout le monde a très bien accueilli cet événement. C’est ce que nous avions souhaité, mais nous n’avons pas pensé qu’il allait rencontrer un tel succès. »



    A l’ouverture de l’Arc de Triomphe ainsi aménagé pour la lecture, des projections cartographiques ont transformé l’extérieur du monument en une bibliothèque virtuelle. L’animation tridimensionnelle a eu pour principaux thèmes l’histoire, le livre et l’art, plongeant les participants dans un univers magique. Des œuvres célèbres de l’humanité, des livres rares et des nouveautés ont constitué les éléments d’un spectacle son et lumière. Quant à la « Nuit des livres ouverts » — événement qui a marqué le lancement du projet, Oana Zaharia se souvient :



    « Le premier soir, celui du 23 avril, il y a eu beaucoup de monde, nous avons accueilli environ 5.000 visiteurs. Tous ceux qui entraient s’attardaient, pour regarder et savourer le moment, alors que d’autres visiteurs attendaient dehors. Il a été plutôt difficile d’assurer l’accès de toutes les personnes venues visiter l’Arc de Triomphe. La soirée a vraiment été un succès. »



    L’Arc de Triomphe de Bucarest ainsi aménagé demeure ouvert jusqu’à la mi-juin. Les personnes qui souhaitent le visiter sont invitées à y apporter un livre de leur bibliothèque. Ces livres seront classés et offerts aux communautés défavorisées. Oana Zaharia nous promet d’autres surprises.



    « Cette année nous avons prévu plusieurs autres campagnes visant à encourager la lecture. L’Arc de Triomphe restera peut-être la vedette des prochains événements. Des lancements de livres et d’autres événements y seront organisés jusqu’au 15 juin. Après la mi-juin, l’Arc de Triomphe transformé en bibliothèque accueillera des expositions thématiques, visant toutes à encourager notamment les enfants et les jeunes à lire et à accumuler ainsi des informations les aideront à se définir.



    Voilà donc un projet complexe, grâce auquel les personnes intéressées peuvent découvrir l’univers fascinant des livres dans l’ambiance historique de l’Arc de Triomphe de Bucarest.


    (Trad. : Dominique)

  • Les monuments perdus de Bucarest

    Les monuments perdus de Bucarest

    Comme toute agglomération urbaine vivante, Bucarest a constamment changé de visage, tout particulièrement depuis la seconde moitié du 19e siècle. Foncièrement orientale et dépourvue de monuments publics jusque vers l’année 1800, la ville avait à l’époque des logements précaires et une mauvaise qualité de vie. Cette triste réalité était racontée par les voyageurs étrangers de passage dans la région, mais aussi par les peintures et gravures. C’est au 19e siècle que les personnalités et les moments historiques commencent à être immortalisés dans des monuments publics.

    Un grand nombre de ces édifices n’existent plus, explique le muséographe Cezar Petre Buiumaci, du Musée de la ville de Bucarest, mais leurs traces montrent le parcours de la capitale roumaine depuis la bourgade orientale à la ville aux aspirations européennes d’aujourd’hui : « C’est sur la place appelée Vorniciei (des Gouverneurs), une statue monumentale de « la Roumanie délivrée », réalisée par l’artiste Constantin Daniel Rosenthal, a été installée le 23 juin 1848, à l’endroit où se trouve actuellement le Musée des collections d’art, avenue Victoriei. Le journal ‘Pruncul român’ (L’enfant roumain) décrivait l’œuvre en question comme une représentation de la déesse romaine Fama, drapée dans une toge, avec une couronne de laurier dans ses longs cheveux dénoués et des morceaux de ses anciennes chaînes autour des poignets ; elle tient la crosse dans une main et la balance dans l’autre, symboles de la foi et respectivement de la justice, et elle foule aux pieds un serpent représentant les ennemis. Cette première statue bucarestoise reste en place seulement 55 jours, car le « caimacam » (une sorte de régent) donne l’ordre de la déboulonner, puisqu’il craint une intervention militaire russo-turque. Le journaliste et homme politique C.A. Rosetti écrivait, dans le même ‘Pruncul român’, que « l’acte de vandalisme » avait été justifié avec « des mots d’une bassesse que le papier ne supporte pas ». Un monument qui aurait dû perdurer n’a eu ainsi qu’une existence éphémère. »

    L’avenue de la Victoire d’aujourd’hui, appelée à l’époque « le Pont de Mogoşoaia », a longtemps été le principal lieu d’accueil des monuments publics bucarestois, ajoute le muséographe Cezar Petre Buiumaci : «Devant le nouvel édifice de l’Athénée roumain se trouvait ‘La colonne de l’aigle’ du sculpteur Karl Storck, que le maire de Bucarest de la fin du 19e siècle décida de réinstaller, en 1890, sur une petite place du centre-ville, d’où elle allait disparaître en 1903, remplacée par la statue de C.A. Rosetti. Le parvis de l’Athénée roumain a accueilli, plus tard, une copie de la sculpture « Les Coureurs » du Français Alfred Boucher, mais un nouveau changement se produit assez rapidement et « Les Coureurs » laissent la place à la statue d’Eminescu et emménagent sur l’avenue Victoriei. Quant à la « Colonne de l’aigle », elle trouve refuge Place Regina Maria, où elle se sera irrémédiablement abîmée lors du grand tremblement de terre de 1977. Le square de l’Athénée était bordé de monuments transférés par la suite au Jardin de Cişmigiu, sauf celui consacré au poète du 19e siècle Ienăchiţă Văcărescu, qui s’est perdu. »

    Le muséographe Cezar Petre Buiumaci décrit aussi l’évolution d’un lieu emblématique du centre-ville de Bucarest, la place appelée du Tricolore: « Sur l’avenue Victoriei, la fontaine dite de la Paix fait son apparition en 1896, lors de la visite à Bucarest de l’empereur austro-hongrois François Joseph ; construite sur l’ancien emplacement du monastère Sărindar, la fontaine était très belle, mais la mauvaise qualité des matériaux de construction utilisés a pratiquement causé sa disparition. Quelque temps plus tard, c’est le Cercle militaire qui est également érigé sur la même avenue, et la municipalité décide de rappeler aux passants la fontaine abîmée en en construisant une autre, qui existe de nos jours encore, devant l’édifice du Cercle militaire, sur la place du Tricolore. »

    L’Arc de Triomphe, monument représentatif de la capitale roumaine, a lui aussi connu une série de modifications du projet, racontée par Cezar Petre Buiumaci, du Musée de la ville de Bucarest : «Dans le contexte du couronnement, en 1922, du roi Ferdinand et de la reine Marie en tant que souverains de la Grande Roumanie, l’architecte Petre Antonescu est choisi pour construire un arc de triomphe dans un délai plutôt bref, de moins d’un an. Il décide d’utiliser le béton pour les piliers et l’arche, et le plâtre patiné, matériau assez fragile, pour les éléments décoratifs. Petre Antonescu fait à son tour appel aux grands sculpteurs roumains de l’époque pour réaliser ces éléments, dont les principaux sont huit soldats hauts de 5 mètres et demi chacun. Alexandru Călinescu est l’auteur des effigies du couple royal, Ferdinand et Marie, les seuls éléments qui ont été préservés et intégrés au nouvel arc de triomphe, que nous admirons de nos jours à Bucarest. L’ancien tombe en ruine avant de disparaître, à cause de l’indifférence des institutions dont il aurait dû être la responsabilité, malgré les fonds alloués à la rénovation: le ministère de la culture, la mairie de la ville, la commission des monuments historiques, le ministère des travaux publics, le ministère de l’agriculture ou celui de la défense. C’est le roi Carol II qui a souhaité un nouvel arc triomphal dans la capitale ; projeté par le même Petre Antonescu, il a été inauguré en 1936. »

    La liste des monuments bucarestois disparus est bien plus longue, mais tant que leur souvenir persiste, ils ne sont pas entièrement perdus. (Trad. Ileana Taroi)

  • City break à Bucarest

    City break à Bucarest

    Amis auditeurs, aujourd’hui nous vous invitons à découvrir la capitale de la Roumanie, Bucarest, une ville située dans le sud-est du pays, avec une histoire longue de plus de 500 ans. C’est une destination recommandée aussi bien aux familles qu’à ceux en quête d’amusement.



    Traian Bàdulescu, opérateur de tourisme, nous dit pourquoi on devrait choisir Bucarest comme destination de vacances : « Bucarest devient de plus en plus intéressant: opportunités de loisirs, sites culturels, prix attrayants, festivals, y compris dans la rue, une vie de nuit très riche, avec des magasins, clubs et restaurants ouverts même après minuit. »



    Les virées urbaines à Bucarest semblent gagner de plus en plus de terrain ces derniers temps, comme nous l’explique Traian Badulescu : « Les Israéliens manifestent un vif intérêt pour la capitale et la Roumanie en général en tant que destination touristique. Ceci étant, un des tour-opérateurs les plus importants d’Israël a ouvert une ligne charter hebdomadaire Tel-Aviv — Bucarest. Il s’agit des touristes qui s’intéressent uniquement aux loisirs et à la culture. Ces programmes s’étalent sur 5 jours, dont quelques jours à Bucarest et une visite sur la Vallée de la Prahova, à Brasov ».



    Traian Badulescu passe en revue les objectifs touristiques à ne pas rater à Bucarest : « Une virée urbaine dans la capitale roumaine sera bien remplie, car les objectifs à visiter ne font pas défaut. Certains sont plus visibles, tels le Palais du Parlement, soit le deuxième plus grand bâtiment au monde, après le Pentagone. Il y a ensuite les musées, très nombreux d’ailleurs, celui du Paysan roumain ou le Musée du village n’étant que quelques exemples. De même, l’architecture du centre-ville est elle aussi très intéressante, notamment celle sur l’Avenue Victoria qui rappelle de nos jours encore l’époque où Bucarest était surnommé « le Petit Paris ». L’endroit idéal pour finir en toute beauté une journée touristique à Bucarest est décidément le centre-ville, qui n’a rien à envier à ceux d’autres villes européennes. A ne pas oublier non plus la vie culturelle, qui est elle aussi très variée : festivals, spectacles de théâtre, d’opéra, concerts — les touristes auront sans aucun doute l’embarras du choix. En plus, chez nous les billets sont beaucoup moins chers que dans des villes telles Vienne, Paris, Milan etc. »



    Découvrir la culture, l’histoire et les traditions de Bucarest en un seul voyage ? C’est à nouveau possible à partir du mois de mai. Il suffit de prendre un des bus à étage qui traversent la ville et faire halte aux objectifs qui vous intéressent.



    Brânduşa Răeceanu, porte parole de la Régie Autonome des Transports de Bucarest nous donne des détails: « Le tour en bus à étage est merveilleux, il offre une nouvelle perspective sur la capitale, un regard différent. Il vous fait découvrir la plupart des objectifs culturels et historiques de la ville. Il y a 14 arrêts sur un trajet de 15 km et demi. Point de départ : la Place de la Presse. Premier arrêt: le Musée du village. Puis on passe à côté de l’Arc de triomphe, pour arriver à la Piata Victoriei (la Place de la Victoire) et parcourir ensuite l’avenue Calea Victoriei jusqu’au Palais du Parlement. On se dirige ensuite vers Piata Unirii (la Place de l’Union), la Place de l’Université, la Place Romana, pour retourner sur la Place de la Victoire et gagner quelques minutes plus tard la Place Charles de Gaulle (devant le parc de Herastrau). Enfin, on prend le boulevard Kiseleff pour revenir la Place de la Presse. Ce tour met en valeur tout le centre — ville de Bucarest. Les tarifs n’ont pas changé, les adultes doivent payer 25 lei (6 euros environ) pour un ticket, les enfants de 7 à 14 ans paient 10 lei (soit un peu plus de 2 euros), alors que le tour est gratuit pour les enfants de moins de 7 ans ».



    Voici maintenant plusieurs monuments que vous pouvez voir du bus et que vous retrouverez également sur la carte que vous recevrez en achetant un ticket aux côtés d’un guide audio disponible en français, en anglais et en italien. L’arrêt numéro 3 vous fait découvrir l’Arc de triomphe, construit entre 1921 et 1922 sur le modèle de celui de Paris. Si vous descendez au 4e l’arrêt vous pouvez visiter le Musée du paysan roumain, un bâtiment en style néo-roumain construit entre 1912 et 1941. Et c’est toujours ici que se trouve le Musée d’histoire naturelle Grigore Antipa qui témoigne de la dynamique de la vie sur terre depuis le moment de son apparition jusqu’à l’époque contemporaine. Sur la célèbre avenue Calea Victoriei, l’arrêt numéro 5 vous donne l’occasion de visiter l’église Kretzulescu, un des monuments d’architecture les plus importants de la ville, datant de l’époque du règne de Constantin Brancovan (1688 – 1714). Pas loin de l’église vous trouverez l’Athénée roumain, un symbole de la culture roumaine, construit il y a plus d’un siècle, et le Palais royal, résidence du roi Carol II, qui accueille actuellement le Musée national d’Art de la Roumanie, considéré comme le musée le plus important du pays. Sur la même Place de la Révolution, vous pouvez voir également l’édifice impressionnant de la Bibliothèque centrale universitaire.



    Vous pouvez quitter le bus et prendre le temps de visiter tous ces édifices, précise Brânduşa Răeceanu, porte parole de la Régie autonome des transports de Bucarest: « Le ticket est valable pendant 24h. Par conséquent, si vous trouvez sur la route le pub ou le resto où vous souhaitiez aller ou le musée que vous aviez l’intention de visiter, vous pouvez descendre, faire une visite et puis revenir sur le trajet pour continuer le voyage. Les bus circulent de 10h à 22h ».



    Une fois la randonnée terminée, vous pouvez faire choix d’un spectacle, un restaurant traditionnel roumain ou d’un pub moderne, la plupart se trouvant dans le centre historique de la ville. Vous n’allez pas le regretter, je vous assure! (Trad. Alexandra Pop, Valentina Beleavski)