Tag: Arcalia

  • Le château d’Arcalia

    Le château d’Arcalia

    Et pourtant, un tel bâtiment est à retrouver dans la localité d’Arcalia, près de la ville de Bistrita. Son apparence exotique date des années 1880, mais le domaine d’Arcalia, sur lequel se trouve aujourd’hui le château, est mentionné dans des documents du 14e siècle. A la fin du 17e siècle, le domaine est la propriété de la famille Banffy, et suite au mariage d’une des filles du gouverneur Gheorghe Banffy avec un représentant de la famille Bethlen, c’est cette dernière qui arrive à le posséder. Des informations sur l’existence d’une résidence sur ce domaine apparaissent également vers la fin du 17e siècle et le début du 18e.

    L’actuel château a été érigé en 1880 et c’est l’unique monument en style mauresque-byzantin de Transylvanie. Le nom de ce style architectural est donné par un des éléments architecturaux du toit qui a la forme d’un bulbe qui rappelle en quelque sorte de la forme des casques que portaient jadis les soldats des armées musulmanes et ottomanes. Malheureusement, on ne connait pas le nom de l’architecte qui a construit le château d’Arcalia, mais uniquement celui de la société qui a effectué les travaux. Elle était enregistrée à Cluj.

    Mais pourquoi ce style ? Réponse avec Ana Maria Stan, chercheuse au Musée de l’Université Babes-Bolyai de Cluj : « Il y a peu d’informations qui puissent expliquer ce choix. Mais le style mauresque-byzantin était un des styles utilisés dans l’Empire d’Autriche-Hongrie à la fin du 19e siècle. Par exemple, il existe un autre bâtiment érigé dans un style similaire : le palais métropolitain de Cernauti, dans le nord de la Bucovine, qui à l’époque faisait partie de l’Autriche-Hongrie. A mon avis, ce style était à la mode parmi les élites de l’époque. Ce fut probablement aussi une option personnelle du propriétaire du domaine, car le bâtiment était une résidence privée. On ne sait pas si c’était la résidence principale, puisque la famille Bethlen avait plusieurs propriétés à travers la Transylvanie. Mais tenant compte de l’ampleur des travaux d’aménagement du bâtiment, et aussi du parc, il est possible que la famille y ait passé beaucoup de temps. Malheureusement, les pièces de mobilier, les livres et d’autres objets ayant appartenu à la famille Bethlen n’existent plus, puisque le château a partagé le sort d’autres édifices similaires après l’installation du régime communiste roumain. Il a été nationalisé et utilisé à d’autres fins. Les seuls éléments d’origine qui ont été préservés sont les cheminées en terre cuite décorées avec les armoiries de la famille, un serpent avec un globe qui porte une croix dans sa bouche. Le château est formé en fait d’un bâtiment central et de deux annexes. Le bâtiment central renferme des salles de conférence, alors que les annexes disposent de chambres à coucher et de salons. »

    Vers le début des années 1960, le château et le domaine d’Arcalia sont confiés à l’Université Babes-Bolyai de Cluj.

    Le château en style mauresque est entouré d’un parc dendrologique, explique Ana Maria Stan de l’Université de Cluj : « Le parc et le domaine qui entoure le château ont fait partie de la propriété d’origine, mais il fut aménagé en deux étapes. Au début du 19e siècle, en 1801, le comte Janos Bethlen imagine un parc à l’anglaise, une nouveauté pour la Transylvanie de l’époque. Qu’est-ce qu’un parc à l’anglaise ? Eh bien, à travers la forêt qui entourait à l’époque le château, il dessine des allées et fait aménager des coins où ses invités pouvaient passer quelques instants. Par exemple, un tel endroit de repos est formé d’un banc, couvert par une pergola naturelle, d’où on pouvait admirer la maison du comte. Dans un autre endroit du parc, il a fait bâtir une cabane en bois qui s’appelait « la maison de l’ermite » et c’était un endroit propice à la méditation. C’étaient des éléments spécifiques pour un jardin à l’anglaise du début du 19e siècle. Des arbres exotiques sont ensuite introduits, des citronniers et des orangers. La deuxième étape a été la transformation de ce jardin public en parc dendrologique, après la construction du château en style mauresque byzantin. »

    Conformément au plus récent inventaire du parc dendrologique d’Arcalia, effectué en 2014, celui-ci accueille une centaine d’espèces de plantes et 3500 arbres et arbustes. La majorité des espèces sont des conifères, mais il y a également 6 espèces d’érable et huit espèces de chêne. Les créateurs du parc ont souhaité que ses couleurs soient variées à travers l’année. Mais les espèces les plus spectaculaires sont le tulipier, le cyprès chauve, le chêne à feuille simple lobée, le chêne du Caucase, ainsi que le pin canadien Douglas. (Trad. Alex Diaconescu)

  • The Arcalia Compound in Bistrita

    The Arcalia Compound in Bistrita

    Arcalia castle is located near the northern Romanian town of Bistrita. The exotic structure we see today dates from around 1880, but the entire Arcalia estate where the castle was built is mentioned in historical records as early as the 14th century. Towards the end of the 17th, century the castle came into the possession of the Banffy family and later of the Bethlen family, when one of the daughters of governor Gheorghe Banffy married into this family. The first records about the existence of this residence also date to around this time, late 17th and early 18th centuries. The castle we see today was built in 1880 and it is the only example of Moorish-Byzantine architecture in Transylvania. The name of this style comes from an architectural element found on the roof, a bulb-like feature in the shape of a helmet similar to those worn by the troops of the Muslim or Ottoman armies. Unfortunately, the name of the architect is not known. We only know the name of the building company from Cluj.


    Ana Maria Stan, a researcher from the Babes Bolyai University Museum in Cluj, has more on the choice of architectural style: “There are few documents that could explain this. However, the Moorish-Byzantine style was one of the architectural styles used in the Austro-Hungarian Empire in late 19th century. Another structure with a similar style is the Metropolitan Palace in Czernowitz, which was part of the empire at the time. I think it was probably en vogue among the elites of the day. It may also have been a choice made by the owner of the estate. It was only a private residence and Im not even sure it was used a lot throughout the year, because the Bethlen family had other properties across Transylvania. However, given the amount of works done on the building and its gardens, the family must have spent some time there. Unfortunately, no pieces of furniture, objects or books belonging to the Bethlen family have been preserved. Like many other properties, the castle was nationalised and used for a different purpose when the communists came to power in Romania. The only elements that have survived are the tiles stoves featuring the family emblem, a serpent with a cross-marked globe in its mouth. In fact, the castle consists of a main building and two adjacent structures.



    At the beginning of the 1960s, the Arcalia castle and estate were returned to the Babes Bolyai University in Cluj Napoca. The Moorish castle is surrounded by a garden with its own historical importance.



    Researcher Ana-Maria Stan: “The garden and the land surrounding the castle were part of the initial estate, but its restoration took place in two stages. In 1801, Count Janos Bethlen wanted an English garden, which was a first in Transylvania at the time. Footpaths were created in the forest surrounding the castle, as well as small areas where guests could rest. One such place had a bench with a roof made up of branches that provided a view of the counts residence. In another area, a folly was built consisting of a wooden hut, called the Hermits House, a quiet place conducive to meditation. These are the typical elements of an English garden in the early 19th century. In time, exotic trees were planted, as well as lime and orange trees. Later, the garden was turned into a dendrological park after the building of the Moorish-Byzantine structure.



    According to the most recent study carried out in 2014, the dendrological park in Arcalia is home to 101 species and 3,500 trees and shrubs. Most of them are coniferous, but there are also six species of maple tree and eight species of oak tree. When the garden was first designed, the intention was to ensure a variety of colourful vegetation during all the four seasons. The most spectacular species are the tulip tree, the bald cypress, the English oak, the Caucasus oak tree and the Douglas Canadian fir tree.(Translated by E. Nasta)

  • Ferien in Bistriţa-Năsăud

    Ferien in Bistriţa-Năsăud

    Liebe Freunde, wir laden Sie ein, sich an unserem neuen Preisausschreiben Ferien in Bistriţa-Năsăud“ zu beteiligen. Der aktuelle Hörerwettbewerb ist also einem Landkreis im Norden Rumäniens gewidmet, das über ein hohes touristisches Potential verfügt, dank seiner besonderen Landschaften und der sehr wertvollen kulturellen, historischen und natürlichen Sehenswürdigkeiten.



    Im Zeitraum 106-271 nach Christus gehörte ein Gro‎ßteil des aktuellen Landkreises Bistrița-Năsăud (dt. Bistritz-Nassod) zur römischen Provinz Dacia (Dakien) — den Beweis dafür liefern die römischen Castra in Orheiu Bistriței, Ilișua und Livezile. Aus dem Jahr 1264 stammt die erste urkundliche Erwähnung der Stadt Bistrița (Bistritz), der heutigen Kreishauptstadt. Sigismund von Luxemburg gewährt den Bewohnern von Bistritz 1409 das Recht, eine Festungsmauer rund um die Stadt zu bauen.



    Schlie‎ßlich wird 1440 auch die Siedlung Năsăud in den Urkunden erwähnt. Jenseits der reichen Geschichte und der beeindruckenden Landschaften bietet der Landkreis zahlreiche Sehenswürdigkeiten. Darunter das Silberschmied-Haus und der Böttcher-Turm in Bistritz, die Burgruinen in Rodna, die Ruine des Castrums in Orheiu Bistriței, das Bistritztal und die Bistritzklammen, der dendrologische Park in Arcalia, die Evangelische Kirche und die Synagoge in Bistritz, das Kreismuseum Bistrița-Năsăud, das Museum für Vergleichende Kunst in Sângeorz-Băi, die Gedenkhäuser der Dichter Andrei Mureșanu und George Coșbuc oder das des Romanciers Liviu Rebreanu, die Höhle Izvorul Tăușoarelor (die tiefste Höhle in Rumänien), die Höhle Grota Zânelor, zahlreiche Naturreservate und botanische Reservate (einschlie‎ßlich Waldlichtungen mit Narzissenblüten) oder die Schlammvulkane. Und zum Schluss das Wichtigste: Bram Stokers berühmte Romanfigur Dracula. Die Büste des irischen Schriftstellers steht vor dem Hotel Castel Dracula in Piatra Fântânele, im Tihuța-Pass, wo die Gewinner unseres Preisausschreibens zwei Nächte verbringen werden.



    Wir laden Sie ein, die Sendungen von RRI, unsere Webseite www.rri.ro und unsere Facebook-, Twitter-, Google+ und LinkedIn – Profile zu verfolgen und einige Fragen schriftlich zu beantworten. Der Wettbewerb läuft bis zum 15. Juli 2016, es gilt das Datum des Poststempels.



    Der Gro‎ße Preis für die richtige Beantwortung aller Fragen ist ein 8-Tage- (bzw. 7-Nächte-) Aufenthalt mit Vollpension für zwei RRI-Hörer im Zeitraum 15.–30.09.2016 im Landkreis Bistriţa-Năsăud. Die Gewinner werden in der Stadt Bistritz, in Piatra Fântânele (im Hotel Castel Dracula) und in Colibița, am Ufer des gleichnamigen Stausees, untergebracht. Für diejenigen, die nicht die gro‎ßen Preise gewinnen, haben wir auch weitere Preise und Sonderpreise in Gegenständen, die von unseren Partnern zur Verfügung gestellt werden.



    Sponsoren unseres Preisausschreibens sind das Hotel Castel Dracula in Piatra Fântânele, das Hotel Coroana de Aur“ in Bistritz und das Fisherman’s Resort in Colibiţa. Mitgetragen wird das Hörerquiz von dem Kreisrat Bistriţa-Năsăud, dem Bürgermeisteramt der Stadt Bistritz, der Rumänisch-Orthodoxen Propstei Năsăud, der Bistritz-Filiale des Rumänischen Verbandes der Bildenden Künstler, dem Kreiskulturzentrum Bistriţa-Năsăud, dem Museum für Vergleichende Kunst in Sângeorz Băi und der Kulturstiftung Societatea de Concerte“ in Bistritz.



    Wie immer müssen die Gewinner die international anfallenden Reisekosten — und eventuelle Visumskosten — selbst tragen.




    Und nun zu den Fragen unseres Preisausschreibens:




    Welche ist die Hauptstadt des Kreises Bistriţa-Năsăud?



    Wie hei‎ßt der Stausee, an dessen Ufer sich die Pension befindet, in der die Gewinner des Hauptpreises übernachten werden?



    Welche berühmte Roman- und Filmfigur wird mit Bistriţa-Năsăud in Verbindung gebracht?





    Wir bitten Sie wie jedes Mal, uns mitzuteilten, was Sie dazu veranlasst hat, bei unserem Preiswettbewerb mitzumachen. Wir wollen vor allem herausfinden, warum Sie die Sendungen von RRI hören oder unsere Programme im Internet verfolgen.




    Unsere Kontaktdaten bleiben unverändert:


    Radio România Internaţional,


    G-ral Berthelot Str. Nr. 60-64, Sektor 1, Bukarest, PO Box 111, PLZ 010171.


    Fax: 00.40.21.319.05.62


    E-Mail: germ[at]rri.ro.




    Der Einsendeschluss Ihrer Antworten ist der 15. Juli 2016. Es gilt wie immer das Datum des Poststempels. Der Name des Hauptgewinners wird kurz nach Einsendeschluss bekanntgegeben, damit er oder sie genug Zeit hat, sich auf seinen/ihren Rumänien-Aufenthalt vorzubereiten. Wir wünschen Ihnen viel Erfolg und Spa‎ß und freuen uns, wenn Sie mitmachen.

  • QSL 11 / 2014: Schloss Bethlen in Arcalia (Kallesdorf)

    QSL 11 / 2014: Schloss Bethlen in Arcalia (Kallesdorf)

    Auf der QSL-Karte für den Monat November ist das weniger bekannte Schloss Bethlen in der Ortschaft Arcalia im Landkreis Bistriţa-Năsăud (dt. Bistritz-Nassod) abgebildet. Arcalia wird auf deutsch Kallesdorf genannt, im siebenbürgisch-sächsischen Dialekt Kallesdref. Das Schloss wurde um das Jahr 1850 herum errichtet und war das Eigentum des Grafen Balázs Bethlen. Es liegt 15 Km von der Stadt Bistritz entfernt, mitten in einem dendrologischen Park, der rund 150 einheimische und exotische Ziergehölze beherbergt. Die Gesamtfläche des Areals beträgt 16,5 Ha und umfasst den dendrologischen Park und die drei Gebäudeflügel des Schlosses.



    Über die Familie des Grafen Balázs Bethlen ist nur wenig bekannt, weil nach der Machtübernahme durch die Kommunisten im Jahr 1945 die meisten im Schloss aufbewahrten Bücher und Manuskripte bei einem Brand vernichtet wurden. Bethlen wurde enteignet und musste Rumänien verlassen. 1947 wurde das Schloss zunächst zu einem Einkaufsladen umfunktioniert, später wurde es als Fuhrpark für landwirtschaftliche Maschinen und als Ferienlager für Schüler genutzt.



    Im Jahr 1963 übernahm die Klausenburger Babeş-Bolyai-Universität die Verwaltung des Parks und richtete im Schloss ein Zentrum für biologische und geologische Forschungen ein. In dieser Zeit durften hier auch die Studenten der einschlägigen Fakultäten ihr Sommerpraktikum absolvieren.



    Das Schloss Bethlen in Arcalia umfasst heute einen 80 Quadratmeter gro‎ßen Konferenzsaal, der bis zu 70 Teilnehmer aufnehmen kann, und einen 40 Quadratmeter gro‎ßen Seminarraum für 20-25 Personen. Das Schloss beherbergt au‎ßerdem die Bibliothek der Frankophonie und den dazugehörenden Lesesaal. Die historischen Heizöfen stammen aus Wien, es wird gesagt, dass sie seinerzeit mit Ochsenkarren sechs Monate lang bis nach Siebenbürgen gebracht worden seien.



    Der dendrologische Park in Arcalia ist eines der schönsten Naturparks dieser Art in ganz Rumänien und gilt als wissenschaftliche, pädagogische und touristische Attraktion. Zu den exotischen Gehölzen, die hier bewundert werden können, gehören die Silbertanne, die kaukasische Fichte, diverse Pinienarten, die amerikanische Eiche, die Balsam-Tanne, die Magnolie, der Schwarznussbaum, die Sommerlinde, der Japanische Apfelbaum und der Tulpenbaum. Dieser wunderbare Park war ursprünglich nur als kleiner Schlosspark gedacht, doch wuchs er beständig seit seiner Anlegung bis zur Zeit des Zweiten Weltkriegs.



    Mit seinem maurisch-byzantinischen Stil ist dieses Schloss das einzige dieser Art in Siebenbürgen.