Comment la Roumanie a-t-elle fait pour devenir le leader de l’armement en Europe centrale et orientale, s’interroge ce mardi Adevarul, alors que l’Ukraine vient de décréter la loi martiale pour une période de 30 jours. Toute la presse en parle.
Comment la Roumanie a-t-elle fait pour devenir le leader de l’armement en Europe centrale et orientale, s’interroge ce mardi Adevarul, alors que l’Ukraine vient de décréter la loi martiale pour une période de 30 jours. Toute la presse en parle.
Les chefs de la coalition au pouvoir n’ont pas hésité de mentionner que l’inflation et la stabilité des prix était une des responsabilités de la Banque centrale. Pourtant de l’avis des analystes, l’inflation est une conséquence directe des politiques de majoration des salaires, de baisse des taxes et d’encouragement de la consommation menées par le PSD.
La plupart des grands journaux roumains parlent de « l’expérimentation » que représente le « super-manuel » de 300 pages pour 15 disciplines, proposé par le ministère roumain de l’Education aux élèves de première année de collège. Les journalistes bucarestois parlent amplement des raisons qui sous-tendent cette solution extrême, de même que les dessous des contrats visant l’acquisition d’armement américain ou encore des « sinécures » d’anciens élus parlementaires.
Une nouvelle Stratégie nationale de défense pour la Roumanie
Le Parlement de la Roumanie a adopté, mardi, la Stratégie nationale de défense pour 2015-2019, présentée la veille par le président Klaus Iohannis. Le chef de l’Etat a précisé que la stratégie vise entre autres à protéger les droits et libertés des citoyens et à garantir leur sécurité, puisqu’elle concerne aussi des domaines tels que l’économie, l’éducation, la santé ou l’environnement. La Stratégie nationale de défense réaffirme également le partenariat stratégique avec les Etats-Unis et l’appartenance à l’OTAN comme des piliers de la politique étrangère et de sécurité de la Roumanie. Par ailleurs, le Législatif a approuvé l’installation à Bucarest de deux structures de l’OTAN: l’Unité d’intégration des Forces de l’Alliance et le Commandement de la division multinationale.
La Roumanie accueillera sur son sol de l’armement lourd américain
La Roumanie compte parmi les pays d’Europe Centrale et Orientale où les Etats — Unis vont déployer temporairement, de concert avec leurs alliés, près de 250 chars de combat, des blindés Bradley, des mortiers autopropulsés et de l’équipement associé. Le Département américain de la Défense a précisé que cette mesure était censée appuyer les entraînements et exercices des unités militaires déployées par rotation en Europe. Plus de 1.000 soldats de 25 pays membres de l’OTAN ont participé à compter du 17 juin, dans le polygone de Cincu, au centre de la Roumanie, à un ample exercice de défense collective. Dans le cadre de cet exercice, plusieurs structures dun commandement allié interarmées seront déployées pour la première fois en Roumanie. La commande et le contrôle de la Force de réaction de lOTAN seront également transférés pour la première fois vers une position temporaire.
Le ministre roumain de la Défense au Sommet de l’OTAN
Les ministres de la Défense des pays membres de l’OTAN ont décidé d’accroître les effectifs de la Force de réaction rapide, qui passeraient de 13 à 40 mille hommes. La Roumanie compte parmi les sept Etats alliés qui devraient assurer la direction de cette force les prochaines années. Présent à la réunion de Bruxelles, le ministre roumain de la Défense, Mircea Duşa, a souligné la nécessité d’accélérer le processus d’ouverture d’un Bureau de liaison de l’OTAN à Chisinau. L’officiel roumain a également réitéré la positon ferme de la Roumanie à l’égard de l’indépendance politique, de la souveraineté et de l’intégrité territoriale de l’Ukraine à l’intérieur des frontières internationalement reconnues.
Mesures d’allègement fiscal dans le nouveau Code de profil
Les députés de Bucarest ont voté mercredi les projets des nouveaux Codes fiscal et de procédure fiscale, qui devraient entrer en vigueur à partir du 1er janvier 2016. Précisons que la Chambre des députés est une assemblée décisionnelle. Un des principaux points de la nouvelle loi, c’est la réduction de la TVA de 24 à 19% à partir du 1er janvier 2016. Le nouveau Code fiscal prévoit également la suppression de la taxe sur les constructions spéciales, de l’accise supplémentaire sur les carburants et du taux d’imposition de 16% sur les dividendes.
Le FMI et la CE ont mis en garde contre le risque de dépasser la cible du déficit budgétaire convenue dans l’accord de type préventif, en cours. Ces mesures entraîneront une croissance temporaire de ce déficit, mais celui-ci sera maintenu en dessous de 3% du PIB – a assuré le ministre roumain des Finances, Eugen Teodorovici. Il a fait savoir qu’après les discussions menées avec les experts européens à Bucarest, les autorités roumaines n’étaient pas parvenues à un accord avec les représentants de la CE sur le Code fiscal. La question devrait être débattue à la réunion des ministres des Finances (Ecofin), prévue le 14 juillet.
Nouvelle loi électorale en Roumanie
Mercredi encore, les députés de Bucarest ont approuvé le projet de la loi relative aux élections parlementaires. Le document prévoit notamment le retour au scrutin proportionnel, par listes, et le maintien du seuil électoral de 5% et établit les normes de représentativité des élus par rapport au nombre d’électeurs. Dans ce dossier aussi, la Chambre des députés est une assemblée décisionnelle. En 2016, le Législatif roumain comptera 134 sénateurs et 308 députés, ainsi que 18 représentants des minorités nationales, autres que magyare, et 6 parlementaires pour la diaspora. Le projet a été soutenu par tous les groupes parlementaires.
Situation du premier ministre Victor Ponta
La Commission des libertés civiles, de la justice et des affaires intérieures du Parlement européen a discuté, jeudi, la situation du premier ministre roumain Victor Ponta (PSD), pour qui les députés de Bucarest n’ont pas approuvé la demande du Parquet national anticorruption de levée de l’immunité parlementaire. Les procureurs avaient demandé l’approbation pour lancer la procédure pénale contre le député Victor Ponta pour un possible conflit d’intérêts. Le premier ministre avait également été accusé de faux en écritures sous seing privé, de complicité d’évasion fiscale de façon continue et de blanchiment d’argent, faits qu’il aurait commis à l’époque où il était avocat. Le chef de l’exécutif de Bucarest est en convalescence après une intervention chirurgicale. Pendant ce temps, le vice-premier ministre Gabriel Oprea assure l’intérim à la tête du gouvernement.
La président Klaus Iohannis au Conseil européen dété
Au bout d’intenses discussions en marge de plusieurs dossiers européens urgents, les leaders des 28 ont décidé de transférer, durant les deux années à venir, 40 mille immigrants arrivés en Grèce et en Italie vers d’autres pays. Fin juillet, les ministres de l’Intérieur devraient finaliser le schéma de cette opération. 20 mille autres personnes seraient également réinstallées. Ce n’est qu’une des décisions prises lors du Conseil européen d’été, où la Roumanie a été représentée par le président Klaus Iohannis. Avant son départ pour Bruxelles, le chef de l’Etat roumain avait nommé Mihai Răzvan Ungureanu à la tête du Service de renseignements extérieurs. Historien de formation, M Ungureanu avait déjà occupé cette fonction entre 2007 et 2012 lorsque Traian Basescu était chef de l’Etat. Mihai Razvan Ungureanu a également été ministre des Affaires étrangères entre 2004 et 2007 et premier ministre dans la première moitié de l’année 2012. (trad.: Mariana Tudose)
Plein de sujets économiques ce jeudi dans la presse nationale en ligne, qui parlent de l’industrie roumaine de l’armement, de l’exploitation et la transformation du cuivre et du bois. Le sort des producteurs roumains de lait et la flambée des prix à la veille de la réduction de la TVA se trouvent également sous la loupe de la presse roumaine, qui n’oublie pas de mentionner aussi que cet été la bière pression sera moins chère en Roumanie.
Armement – Le ministère roumain des Affaires étrangères a catégoriquement rejeté les propos quil qualifie de “diffamatoires” du chef de la Commission de défense du Parlement irakien, Hakim Zamili, visant une vente supposée darmement roumain au groupement terroriste Etat islamique. La diplomatie roumaine demande à lélu irakien de présenter des excuses publiques pour ses accusations “totalement infondées”, qui peuvent porter atteinte aux relations bilatérales, apprend-on dun communiqué du ministère roumain. Ce dernier précise que la Roumanie continuera dappuyer lEtat irakien dans sa lutte contre le terrorisme et pour rétablir un climat de stabilité et de sécurité pour toutes les composantes ethniques et confessionnelles de ce pays. Le ministère des Affaires étrangères de Bucarest rappelle que la Roumanie fait partie de la Coalition internationale contre Etat islamique et réaffirme lengagement de Bucarest de lutter contre le terrorisme international et les phénomènes extrémistes violents.
Enquête – Le procureur général de Roumanie, Tiberiu Niţu, a remis à la Chambre haute du Parlement de Bucarest ainsi quau chef de lEtat, Klaus Iohannis, les requêtes de la Direction dinvestigation des infractions liées au crime organisé et au terrorisme visant la mise en examen du sénateur libéral Varujan Vosganian, et dun ancien leader démocrate-libéral, Adriean Videanu, tous les deux ex-ministres de léconomie. Poursuivis dans laffaire dite Romgaz-Interagro, les deux hommes sont accusés par les procureurs dabus de fonction, complicité à la dilapidation, constitution de et action en bande organisée. Cest pour la deuxième fois quune démarche visant la levée de limmunité de Varujan Vosganian est entreprise dans ce dossier. En octobre 2013, la saisine en ce sens du Parquet près la Haute Cour de cassation et de justice avait été rejetée par le Sénat roumain.
Les procureurs de la Direction dinvestigation des infractions liées au crime organisé et au terrorisme affirment que les deux hommes, alors quils exerçaient leurs fonctions de ministres (à savoir de décembre 2006 à décembre 2008, pour Varujan Vosganian et de décembre 2008 à septembre 2010, pour Adriean Videanu), les deux responsables, donc, avaient pris une série de décisions grâce auxquelles la société détenue par un puissant homme daffaires aurait bénéficié de prix préférentiels pour le gaz fourni par la compagnie dEtat Romgaz. Adriean Videanu se trouve actuellement en détention provisoire pour 30 jours, dans un autre dossier de corruption.
Corruption — La députée roumaine Elena Udrea, ex-ministre du Développement et du Tourisme, suspectée de corruption dans un dossier visant lorganisation dun important gala de boxe professionnel, a affirmé lundi à la presse quelle navait fait rien dillégal et que son nom se retrouve dans cette affaire suite aux accusations quelle avait formulées la semaine dernière à légard du chef par intérim du Service roumain dinformation, à savoir les renseignements généraux. Les procureurs roumains anti-corruption ont demandé ce lundi laval de la Chambre des députés visant les poursuites pénales contre Elena Udrea, quils accusent dabus de fonction et de trafic dinfluence pour obtenir des gains illégaux.
Une demande similaire a été également adressée au Sénat, visant Ion Ariton, ex-ministre de léconomie, actuellement élu du Parti démocrate-libéral. Les procureurs ont procédé à des perquisitions à Bucarest et dans 4 départements de Roumanie aux sièges de plusieurs sociétés et aux domiciles de personnes suspectées de corruption dans le dossier « Le Gala Bute 2011 ». Parmi les personnes visées figurent plusieurs anciens fonctionnaires au Ministère du Développement Régional et du Tourisme, dirigé à l’époque par Elena Udrea. Selon les procureurs, les infractions ont eu lieu dans le cas des procédures d’attribution de marchés publics pour des programmes financés de fonds publics et européens.
Dans ce dossier, des poursuites pénales ont été lancées contre l’ancien président de la Fédération roumaine de Boxe, Rudel Obreja, arrêté lundi par les procureurs qui laccusent d’abus de fonctions après que la société qu’il dirige a organisé en 2011 le Gala « Champion pour la Roumanie » à l’affiche de laquelle a figuré aussi le match entre le boxeur roumain Lucian Bute et le Français Jean-Paul Mendy. Notons quElena Udrea, députée indépendante, a figuré sur la liste des candidats à la présidence de la Roumanie en 2014. Elle a récemment été placée sous contrôle judiciaire dans une autre affaire retentissante en Roumanie, Microsoft, visant lattribution de licences de logiciels éducationnels.
Sommet — Le sommet de lOTAN de Newport est lun des plus importants dans lhistoire de lAlliance”, a déclaré jeudi le secrétaire général, Anders Fogh Rasmussen, dans son discours d’ouverture de la réunion. Il a précisé que les décisions à prendre viseront le maintien de la sécurité des Etats membres et du lien étroit entre l’Europe et l’Amérique du nord, ainsi que la stabilité dans les zones dangereuses. L’agenda du sommet, qui s’achèvera vendredi, est dominé par la crise ukrainienne. En marge de la réunion de Newport, le président ukrainien, Petro Poroşenko s’est entretenu avec les leaders occidentaux auxquels il a fait savoir quun plan prévoyant un cessez-le-feu dans lest séparatiste de lUkraine devrait être signé vendredi à Minsk, au Bélarus. La Roumanie est représentée au sommet de l’OTAN par une délégation ayant à sa tête le chef de l’Etat, Traian Băsescu. A Bucarest, le Conseil Suprême de Défense du Pays a approuvé mercredi la présence sur le territoire roumain d’avions de combat des pays membres de lOTAN, dans le contexte où le sommet va entériner un plan de réactivité devant permettre daugmenter la rapidité de déploiement de troupes en cas de crise; plusieurs milliers de soldats seront ainsi déployés dans les pays du flanc oriental de lAlliance. Le président Traian Basescu a précisé que Bucarest assumait aussi le plan de lOTAN visant la cyberdéfense de lUkraine.
Moldova – La République de Moldova participe en première au sommet de lAlliance nord-atlantique qui a débuté jeudi au Royaume-Uni. Chisinau y est représenté par son ministre de la Défense, Valeriu Troenco. Ce pays ex-soviétique, à population roumanophone majoritaire, coopère déjà avec lOTAN dans le cadre du Partenariat pour la paix et bénéficie dun programme individuel daction élaboré conjointement avec lAlliance. Dans le même temps, un contingent militaire moldave participe à la mission de maintien de la paix au Kosovo. Aux termes de sa loi fondamentale, la République de Moldova est un pays neutre, mais un nombre de plus en plus important de voix politiques prônent un rapprochement avec lOTAN, sur la toile de fond de la crise ukrainienne.
Accord – Le Cabinet de Bucarest a donné son feu vert, jeudi, à un projet de loi visant la ratification de laccord entre les gouvernements roumain et ukrainien pour le renforcement de la confiance et de la sécurité mutuelles. Le document, signé en mars dernier à Kiev par les chefs des diplomaties des deux pays, a une validité de cinq ans. Il stipule que chaque partie doit notifier lautre au moins 42 jours avant dentreprendre des activités militaires dans les régions frontalières. Pour ce qui est de lÎle des serpents en mer Noire, petit territoire ukrainien situé dans la zone côtière roumaine, Kiev soblige à ne pas y détenir ni déployer darmement offensif, tels chars, avions ou hélicoptères de combat. Et toujours ce jeudi, le gouvernement roumain a avalisé le protocole conclu entre les ministères roumain et serbe de lIntérieur visant la création et le fonctionnement dun Point commun de contact à la frontière entre les deux pays, accord signé à Bucarest, en mai 2013.
Minorités – Le ministre russe des Affaires étrangères, Sergueï Lavrov, a affirmé jeudi que le sud-est russophone de lUkraine était la région la plus sensible, mais quil ne fallait pas non plus oublier dautres zones où il y a des problèmes similaires, telles les régions habitées par des communautés roumaine et hongroise. Cest pour la deuxième fois que le chef de la diplomatie moscovite tient de tels propos après que, la semaine dernière, il eut plaidé pour une Ukraine où les minorités russe, roumaine et hongroise puissent vivre en paix et voient leurs droits respectés. Concentrée notamment dans louest de lUkraine, sur les territoires annexés par lURSS en 1940, la communauté roumaine de ce pays compte environ un demi-million de personnes. Depuis le début de la crise actuelle en Ukraine, Bucarest a appelé les autorités de Kiev à garantir les droits des ethniques Roumains, tout en militant pour le maintien et le respect de la souveraineté et de lintégrité territoriale de lEtat voisin.
Aviation – Le gouvernement roumain et le constructeur aéronautique européen Airbus ont signé un accord visant la construction dune usine de modernisation des hélicoptères à Braşov, à lhorizon 2015. Les flottes dhélicoptères des ministères roumains de la Défense et de lIntérieur seront ainsi mises à jour, sest félicité le premier ministre roumain, Victor Ponta, lors de la signature du document. Et lui dajouter que grâce aux appareils fabriqués par Airbus, la Roumanie a mis en place le système dintervention médicale durgence le plus perfectionné en Europe. La nouvelle usine apportera de nombreux bénéfices à la Roumanie, depuis les nouveaux emplois jusquaux opportunités dexportation, ont fait savoir, à leur tour, les représentants dAirbus.
Compétitivité – La Roumanie arrive 59e dans le monde pour ce qui est de sa compétitivité économique, peut-on lire dans un classement élaboré par le Forum économique mondial. Bucarest monte ainsi 17 places par rapport aux évaluations antérieures. Dans sa région, la Roumanie se place derrière la Turquie ou la Bulgarie, mais devance la Hongrie et la Croatie. Dans le monde, la Suisse, Singapour et les Etats-Unis senorgueillissent des économies les plus performantes, selon ce Rapport de la compétitivité mondiale pour 2014-2015, qui prend en compte les opinions exprimées par une quinzaine de milliers de dirigeants de compagnies, dans plus de 140 pays.
Commerce – Au mois de juillet, le volume du commerce de détail en Roumanie a augmenté de 6,3% par rapport à la même période de lannée dernière, selon lOffice statistique européen, Eurostat. Il sagit de la troisième hausse la plus importante au sein de lUE, après celles du Luxembourg (14,1%) et lEstonie (9,2%). Ces chiffres viennent entériner une tendance déjà signalée auparavant par les statistiques. Au premier semestre de cette année, le commerce de détail roumain avait ainsi connu une progression de 8,2%, par rapport aux six premiers mois de 2013. A Bucarest, lInstitut national des statistiques a par ailleurs fait savoir que cest le secteur industriel qui a le plus contribué à la croissance économique du pays, au premier semestre de 2014, tandis que lagriculture et le secteur du BTP ont connu des évolutions négatives.
Auditions — Le futur président de la Commission européenne, Jean Claude Juncker, a poursuivi, jeudi à Bruxelles, l’audition des candidats au poste de commissaire européen. La députée européenne roumaine Corina Creţu (parti social-démocrate) figure parmi les candidats. Selon la porte-parole de la Commission européenne, par la nomination de Corina Creţu, vice-présidente du Parlement européen, le nombre des femmes au sein de la future Commission est porté à 9, sur un total de 28, soit le chiffre minimal établi par le Parlement européen pour que la nouvelle équipe de Juncker puisse obtenir le vote du Législatif communautaire. Les différents portefeuilles seront attribués après l’audition de tous les candidats.
Nucléaire – Des responsables américains et iraniens ont repris jeudi à Genève les discussions sur le programme nucléaire iranien. Ces consultations bilatérales se déroulent dans le cadre des négociations nucléaires 5+1 (Etats-Unis, France, Royaume-Uni, Russie, Chine et Allemagne), conduites par le Haut représentant de lUE Catherine Ashton. En juillet dernier, les parties se sont donné jusquau 24 novembre pour sceller un accord définitif qui doit permettre de garantir la nature exclusivement pacifique du programme nucléaire iranien en échange de la levée totale des sanctions occidentales et de lONU, précise lAFP. Les puissances occidentales et Israël soupçonnent lIran de vouloir se doter de larme atomique, alors que Téhéran affirme que son programme nucléaire est purement civil. Lors dune récente visite à Téhéran, la secrétaire dEtat roumaine aux Affaires globales, Carmen Burlacu, avait réaffirmé lappui ferme de Bucarest à la poursuite des négociations sur le dossier nucléaire iranien. Elle a souhaité que ces pourparlers aboutissent à un accord élargi jusquà la date convenue.
Sommet – Le sommet de lOTAN souvre jeudi à Newport (Royaume-Uni) avec la crise ukrainienne comme dominante. La Roumanie y est représentée par le chef de lEtat, Traian Băsescu, et les ministres de la Défense, Mircea Duşa, et des Affaires étrangères, Titus Corlăţean. Mercredi, à Bucarest, le Conseil suprême de défense de la Roumanie avait avalisé le stationnement sur le territoire roumain davions de combat des pays membres de lOTAN, alors que le sommet du Pays de Galles doit entériner un plan de réactivité devant permettre daugmenter la rapidité de déploiement de troupes en cas de crise; plusieurs milliers de soldats seront ainsi déployés dans les pays du flanc oriental de lAlliance. Lors de la réunion du Conseil suprême de défense de la Roumanie, le président Traian Basescu a précisé que Bucarest assumait aussi le plan de lOTAN visant la cyberdéfense de lUkraine.
Moldova – La République de Moldova participe en première au sommet de lAlliance nord-atlantique qui commence jeudi au Royaume-Uni. Chisinau y sera représenté par son ministre de la Défense, Valeriu Troenco. Ce pays ex-soviétique, à population roumanophone majoritaire, coopère déjà avec lOTAN dans le cadre du Partenariat pour la paix et bénéficie dun programme individuel daction élaboré en coopération avec lAlliance. Dans le même temps, un contingent militaire moldave participe aussi à la mission de maintien de la paix au Kosovo. Aux termes de sa loi fondamentale, la République de Moldova est un pays neutre, mais un nombre de plus en plus important de voix politiques prônent un rapprochement avec lOTAN, sur la toile de fond de la crise ukrainienne.
Accord – Le Cabinet de Bucarest doit donner son feu vert, ce jeudi, à un projet de loi visant la ratification de laccord entre les gouvernements roumain et ukrainien pour le renforcement de la confiance et de la sécurité mutuelles. Le document, signé en mars dernier à Kiev par les chefs des diplomaties des deux pays, a une validité de cinq ans. Il stipule que les deux parties doivent notifier lautre au moins 42 jours avant dentreprendre des activités militaires dans les régions frontalières. Pour ce qui est de lÎle des serpents en mer Noire, petit territoire ukrainien situé dans la zone côtière roumaine, Kiev soblige à ne pas y détenir ni déployer darmement offensif, tels chars, avions ou hélicoptères de combat.
Et toujours ce jeudi, le gouvernement roumain doit avaliser le protocole conclu entre les ministères roumain et serbe de lIntérieur visant la création et le fonctionnement dun Point commun de contact à la frontière entre les deux pays, accord signé à Bucarest, en mai 2013.
Minorités – Le ministre russe des Affaires étrangères, Sergueï Lavrov, a affirmé jeudi que le sud-est russophone de lUkraine était la région la plus sensible, mais quil ne fallait pas non plus oublier dautres zones où il y avait des problèmes similaires dans ce pays, telles les régions habitées par des communautés roumaine et hongroise. Cest pour la deuxième fois que le chef de la diplomatie moscovite tient de tels propos après que, la semaine dernière, il eut plaidé pour une Ukraine où les minorités russe, roumaine et hongroise puissent vivre en paix et voient leurs droits respectés. Concentrée notamment dans louest de lUkraine, sur les territoires annexés par lURSS en 1940, la communauté roumaine de ce pays compte environ un demi-million de personnes. Depuis le début de la crise actuelle en Ukraine, Bucarest a appelé les autorités de Kiev à garantir les droits des ethniques Roumains, tout en militant pour le maintien et le respect de la souveraineté et de lintégrité territoriale de lEtat voisin.
Aviation – Le gouvernement roumain et le constructeur aéronautique européen Airbus ont signé un accord visant la construction une usine de modernisation des hélicoptères à Braşov, à lhorizon 2015. Les flottes dhélicoptères des ministères roumains de la Défense et de lIntérieur seront ainsi mises à jour, sest félicité le premier ministre roumain, Victor Ponta, lors de la signature du document. Et lui dajouter que grâce aux appareils fabriqués par Airbus, la Roumanie a mis en place le système dintervention médicale durgence le plus perfectionné en Europe. La nouvelle usine apportera de nombreux bénéfices à la Roumanie, depuis les nouveaux emplois jusquaux opportunités dexportation, ont fait savoir, à leur tour, les représentants dAirbus.
Compétitivité – La Roumanie arrive 59e dans le monde pour ce qui est de sa compétitivité économique, peut-on lire dans un classement élaboré par le Forum économique mondial. Bucarest monte ainsi 17 places par rapport aux évaluations antérieures. Dans sa région, la Roumanie se place derrière la Turquie ou la Bulgarie, mais devance la Hongrie et la Croatie. Dans le monde, la Suisse, Singapour et les Etats-Unis senorgueillissent des économies les plus performantes, selon ce Rapport de la compétitivité mondiale pour 2014-2015, qui prend en compte les opinions exprimées par une quinzaine de milliers de dirigeants de compagnies, dans plus de 140 pays.
Commerce – Au mois de juillet, le volume du commerce de détail en Roumanie a augmenté de 6,3% par rapport à la même période de lannée dernière, selon lOffice statistique européen, Eurostat. Il sagit de la troisième hausse la plus importante au sein de lUE, après celles du Luxembourg (14,1%) et lEstonie (9,2%). Ces chiffres viennent entériner une tendance déjà signalée auparavant par les statistiques. Au premier semestre de cette année, le commerce de détail roumain avait ainsi connu une progression de 8,2%, par rapport aux six premiers mois de 2013. A Bucarest, lInstitut national des statistiques a par ailleurs fait savoir que cest le secteur industriel qui a le plus contribué à la croissance économique du pays, au premier semestre de 2014, tandis que lagriculture et le secteur du BTP ont connu des évolutions négatives.
Nucléaire – Des responsables américains et iraniens reprennent jeudi à Genève les discussions sur le programme nucléaire iranien, ont déclaré mercredi des responsables américains. Ces consultations bilatérales se déroulent dans le cadre des négociations nucléaires 5+1 (Etats-Unis, France, Royaume-Uni, Russie, Chine et Allemagne), conduites par le Haut représentant de lUE Catherine Ashton. En juillet dernier, les parties se sont donné jusquau 24 novembre pour sceller un accord définitif qui doit permettre de garantir la nature exclusivement pacifique du programme nucléaire iranien en échange de la levée totale des sanctions occidentales et de lONU, précise lAFP. Les puissances occidentales et Israël soupçonnent lIran de vouloir se doter de larme atomique, alors que Téhéran affirme que son programme nucléaire est purement civil. Lors dune récente visite à Téhéran, la secrétaire dEtat roumaine aux Affaires globales, Carmen Burlacu, avait réaffirmé lappui ferme de Bucarest à la poursuite des négociations sur le dossier nucléaire iranien. Elle a souhaité que ces pourparlers aboutissent à un accord élargi jusquà la date convenue.
L’industrie de défense de la Roumanie a traversé ces 23 dernières années des transformations profondes. De toute évidence, on n’a pas pu produire n’importe quoi, n’importe comment et pour n’importe qui, quel que soit la pays, comme les choses se passaient jusqu’à décembre 1989. Les commandes de l’armée roumaine ont diminué au début de la période, surtout à la suite de la baisse des allocations budgétaires pour la défense sur la toile de fond du déclin économique. Ensuite, l’armée a subi, elle même, un processus de réorganisation et de modernisation, implicitement de réductions de ses effectifs, en vue de l’adhésion à l’OTAN, ce qui, d’ailleurs, a eu lieu en 2004. Par conséquent, l’armée n’a plus acquis que la technique militaire et les équipements assurant la compatibilité avec les armées des pays membres de l’Alliance Nord Atlantique.
Donc, une bonne partie des sociétés de l’industrie de défense de Roumanie ont réduit leur activité et ont procédé aux nombreux licenciements de personnel. Certaines sociétés ont modifié leur structure de production en faveur du secteur civile, d’autres se sont transformés en parcs industriels et la chance de développement des sociétés qui continuent d’avoir une production destinée à la défense n’est représentée que par l’assimilation de produits et technologies performantes, y compris par la coopération avec des sociétés de l’étranger.
Le directeur général de la Compagnie Nationale ROMARM, Dan Tache, nous parle d’exportations : « Je peux vous dire que nous avons couvert toutes les zones de la planète. Certes, nos partenaires d’Europe sont prioritaires ainsi que nous partenaires de l’OTAN, y compris les Etats Unis. Les marchés non pas été perdus à 100%. Nous sommes présents partout, dans le monde entier, mais il faut tenir compte du fait que notre adhésion à l’Union Européenne, notre adhésion à l’OTAN signifie le passage à un autre calibre de l’armement , à certaines compatibilités avec d’autres armements que ceux que nous avions et, donc, il est bien normal que notre production soit orientée vers nos partenaires stratégiques, il s’agit des partenaires militaires. Nous vendons également à nos partenaires militaires stratégiques l’armement conventionnel pour d’autres calibres tout en tenant compte du fait que toutes nos exportations se réalisent en base des licences d’exportation gérées par le Ministère des Affaires Etrangères à travers l’agence spécialisée de contrôle des importations et des exportations dont le nom est ANCEX. Donc, tout produit roumain à caractère stratégique et militaire est licencié à l’exportation pour un certain marché exclusivement par ANCEX. En 2012, les exportations ont représenté 95,9% de la production de la compagnie nationale ROMARM. Son directeur, Dan Tache, a relevé que 2012 a été la pire année de l’histoire de la compagnie car enregistrant des manques à gagner de 800 000 lei(quelques 180 000 euros) dans les circonstances où l’année précédente, 2011, a été très bonne. Il a encore dit que pour la compagnie dont il est directeur, l’année 2013 est comme 2011, une bonne année. »
2013 se situe dans la même tendance croissante. « C’est mon objectif, qu’on puisse dire à la fin de l’année que nous pouvons être fières d’avoir des exportations au moins deux fois et demie supérieures vis-à-vis de l’année dernière » – nous a dit Dan Tache. Et d’ajouter que cette année la compagnie a fait preuve d’une grande ouverture à l’égard des demandes des partenaires, à l’égard des nouveautés du domaine et est venue à la rencontre des exigences des partenaires civiles : « A l’Usine Mécanique Moreni nous avons réalisé un véhicule d’intervention à partir de la plate-forme du transporteur amphibie blindé SAUR II. Il s’agit d’un véhicule sans équipement militaire, sans blindage mais amphibie qui va faire partie des équipements de l’Inspection pour Situations d’Urgence de Bulgarie. Les huit régions bulgares ont besoin , en cas de calamités naturelles — inondations, chutes massives de neige, récupération de sinistrés, accidents, avalanches, etc , de ce véhicule. Ce n’est pas un véhicule militaire tout en ayant pour point de départ une plate-forme militaire, nous nous sommes conformés à leurs exigences, nous avons avancé une proposition qu’ils non pas pu refuser ».
A son tour, le directeur général du patronat de l’industrie der défense PATROMIL, Viorel Manole, nous a parlé des partenariats des firmes du domaine : « Dans notre tentative de nous présenter comme une industrie disposant d’une masse critique suffisante pour être prise en compte, les partenariats commencent à se former entre les joueurs à capital d’Etat et les joueurs privés. C’est une bonne chose, on peut faire de belles choses au bénéfice de nos clients par les sociétés roumaines. Je pourrais signaler des programmes et des équipements dans lesquels la Compagnie Nationale ROMARM est impliquée. Nous nous orientons, aussi, vers les domaines à grande valeur ajoutée, il y a, donc, une collaboration entre ROMARM et AUTOMECANICA Moreni, leur filiale, et la société PROOPTICA pour un équipement destiné à la sécurité des frontières et il semble que nous nous trouvons dans le bon chemin. Il y a , également, un programme de développement d’une arme de calibre 12,7 qui a déjà passe les tests. CN ROMARM collabore, à son tour, avec une firme privée. Autre histoire de succès, la privatisation de l’Institut d’Etudes ROMARM en partenariat avec le groupe UTI où, en première, on a eu accès aux fonds européens pour développer cette capacité mais, certes, la partie d’utilisation dans le domaine civile car nous savons qu’on obtient plus difficilement des fonds européens pour des destinations militaires ».
La Compagnie Nationale ROMARM a été fondée en 2000 par réunification de l’industrie roumaine d’armement qui a une tradition des 75 ans et , devenant, ainsi le plus grand fournisseur d’équipements militaires, de munitions et de services de maintenance en matière de Roumanie. Le capital ROMARM est roumain d’Etat à 100% se trouvant sous l’autorité du Ministère roumain de l’Economie. (trad. : Costin Grigore)