Tag: armoiries

  • 23.12.2017

    23.12.2017

    Manifestations – De nouvelles
    manifestations antigouvernementales sont annoncées pour cet après-midi à
    Bucarest et dans de nombreuses autres villes de Roumanie, à l’appel d’organisations
    non-gouvernementales qui accusent le gouvernement et la majorité parlementaire
    Parti social-démocrate – Alliance des libéraux et des démocrates de vouloir
    contrôler la justice en modifiant la législation. Hier, le secrétaire général
    du Conseil de l’Europe, Thorbjorn Jagland, a envoyé au président de la
    Roumanie, Klaus Iohannis, une lettre où il lui suggère de demander à la Commission
    de Venise de formuler un point de vue sur les réformes législatives déjà
    adoptées par le parlement roumain. Antérieurement, les ambassades d’Allemagne, Belgique,
    Danemark, Finlande, France, Pays-Bas et Suède à Bucarest avaient publié un communiqué
    commun où elles appelaient toutes les parties impliquées dans la réforme de la
    justice « à éviter toute action à même d’affaiblir l’indépendance du
    système judiciaire et la lutte contre la corruption ». Le ministère roumain
    des affaires étrangères y a répondu en précisant que le renforcement de l’Etat
    de droit et la lutte contre la corruption étaient des priorités assumées par le
    gouvernement de Bucarest. A leur tour, les leaders de la majorité, le
    social-démocrate Liviu Dragnea et le libéral-démocrate Călin Popescu-Tăriceanu,
    ont promis que les ministres de la justice, Tudorel Toader, et des affaires
    étrangères, Teodor Méléşcanu, allaient fournir aux ambassades, des informations
    correctes concernant la modification des lois du domaine de la justice.

    Commémoration -
    Une cérémonie militaire et un service religieux de commémoration ont eu lieu ce matin à l’aéroport
    international Henri Coandă Otopeni, dans la banlieue de Bucarest, à la mémoire
    des gendarmes tués là-bas, pendant la Révolution anticommuniste d’il y a 28
    ans. Le 23 décembre 1989, une unité de la gendarmerie stationnée à Câmpina (sud
    de la Roumanie) a reçu la mission de défendre l’aéroport, qui aurait été la
    cible d’attaques terrestres et aériennes attribuées aux soi-disant terroristes
    loyaux à l’ancien dictateur Nicolae Ceauşescu. Les troupes du ministère de la
    défense déployées à Otopeni ont ouvert le feu sur les gendarmes, tuant 37
    officiers, sous-officiers, cadets et recrues. Déclenchée par l’opposition des habitants de la ville de
    Timisoara à une décision abusive du pouvoir local, la révolution s’est
    rapidement répandue dans toute la Roumanie, culminant, le 22 décembre 1989, par
    la fuite du dictateur Nicolae Ceauşescu. Un millier de personnes ont perdu la
    vie et quelque 3.400 ont été blessées du 16 au 25 décembre 1989.

    Banque – La Banque nationale de Roumanie a annoncé qu’elle
    lancerait, en 2018, des billets de banque et des pièces de monnaie imprimés et
    frappées avec les nouvelles armoiries du pays, comportant un aigle couronné, et avec la
    date « le 1er janvier 2018 ». Les nouveaux billets et pièces
    de monnaie circuleront en parallèle avec les anciens et seront mis en
    circulation graduellement, en fonction des besoins. Les autres éléments
    graphiques et de sécurité resteront inchangés.

    Migrants – Un citoyen
    syrien et un autre soudanais, accusés de trafic de migrants, ont été arrêtés en Roumanie et
    placés en détention provisoire pour 30 jours. Les policiers roumains aux
    frontières ont interpellé les deux passeurs lorsqu’ils tentaient d’introduire
    illégalement en Roumanie, depuis la Serbie, six ressortissants iraniens. La
    police aux frontières a précisé aujourd’hui aux médias que les migrants avaient
    l’intention de se rendre en Occident.

    Tennis – La joueuse roumaine de tennis, Simona Halep, (numéro 1
    WTA) affronte aujourd’hui la Britannique Johanna Konta, 9e joueuse
    mondiale, en demi-finale du tournoi de démonstration Intercontinental World
    Tennis Championship, en Thaïlande. L’autre demi-finale oppose la Tchèque
    Karolina Pliskova, 4e WTA, à la Lettonne Jelena Ostapenko, 7e
    joueuse mondiale.

    Météo – Le temps est plutôt couvert
    en Roumanie, mais les températures d’aujourd’hui sont un peu plus élevées que
    les jours précédents. Les maximales de la journée vont de – 2 à 8°, avec 3° à
    Bucarest à midi.

  • 22.12.2017 (mise à jour)

    22.12.2017 (mise à jour)

    Révolution – La Journée de la victoire de la révolution roumaine et de la liberté a été marquée ce vendredi. Déclenchée en décembre 1989 par l’opposition des habitants de la ville de Timisoara à une décision abusive du pouvoir local, la révolution s’est rapidement répandue dans toute la Roumanie, culminant, le 22 décembre 1989, par la fuite du dictateur Nicolae Ceauşescu. Un millier de personnes ont perdu la vie et quelque 3.400 ont été blessées du 16 au 25 décembre 1989. Pour rendre hommage à ceux qui sont décédés voici 28 ans, des cérémonies militaires et religieuses ont eu lieu ce vendredi aussi à Bucarest et dans d’autres grandes villes roumaines.

    Budget – Le Parlement de Bucarest a voté ce vendredi les projets de budget de l’Etat et de la sécurité sociale pour 2018, avec 255 voix pour et 95 contre. L’opposition, qui n’a réussi à imposer aucun de ses milliers d’amendements, n’a pas voté. Le budget pour 2018 repose sur une croissance économique de 5,5%, une inflation moyenne annuelle de 3,1%, sur un taux de change moyen de 4,55 lei pour un euro et un salaire mensuel moyen de 2.614 lei (565 euros). Le déficit du budget est estimé à 2,97% du PIB, donc en dessous de la cible de 3%. Le gouvernement affirme qu’il s’agit du budget le plus généreux des 28 dernières années, ciblé sur la santé, l’éducation et l’infrastructure. Pour sa part, l’opposition le décrit comme un budget d’austérité.

    COE – Le secrétaire général du Conseil de l’Europe, Thorbjorn Jagland, a envoyé, vendredi, une lettre au président de la Roumanie, Klaus Iohannis, l’exhortant à demander à la Commission de Venise un point de vue sur les réformes législatives déjà adoptées par le parlement en matière de justice. Le représentant de l’organisme paneuropéen écrit avoir suivi attentivement le processus législatif d’adoption des modifications de trois lois dans le domaine de la justice et qu’il sait que ces réformes sont amplement discutées par les intéressés et par la société roumaine dans son ensemble. M Jagland considère qu’une opinion de la Commission de Venise serait de nature à éclaircir si les modifications législatives sont compatibles avec les normes fondamentales de l’Etat de droit. L’opinion de la Commission européenne pour la démocratie par la loi, appelée en bref la Commission de Venise, serait complémentaire à l’évaluation urgente de ces modifications préparée par le Groupe d’Etats contre la corruption (GRECO) sous l’angle des normes anticorruption, est-il encore dit dans la lettre.

    Justice – Le ministère des Affaires étrangères de Bucarest a annoncé, vendredi, avoir pris note de la position exprimée par les 7 partenaires et alliés de la Roumanie à l’égard des évolutions dans le domaine de la justice. Le ministère des Affaires étrangères a réassuré au sujet de l’attachement ferme de la Roumanie pour les valeurs de l’Union européenne et a exprimé son ouverture pour un dialogue réel et concret avec les partenaires européens. Les ambassades en Roumanie de plusieurs Etats communautaires ont lancé un appel, jeudi, à toutes les parties prenantes dans le processus de réforme de la Justice d’éviter toute action qui pourrait mener à l’affaiblissement de l’indépendance du système judiciaire et de la lutte contre la corruption en Roumanie. Dans leur lettre ouverte, les missions diplomatiques ont exprimé leur conviction que les lois adoptées récemment en matière de réforme de la justice, dans leur forme actuelle, ainsi que les récents amendements proposés au Code pénal et au Code de procédure pénale risquent de mettre en danger les progrès entrepris par le pays ces dernières années.

    Institut – L’Institut national de recherche Cantacuzène de Bucarest, qui est aussi le plus important producteur de vaccins de Roumanie, est entré officiellement ce vendredi sous la tutelle du ministère de la Défense, alors que jusqu’ici il se trouvait au ministère de la Santé. Cette décision a été prise par le gouvernement en septembre dernier, par un décret d’urgence. Créé en 1921, l’Institut Cantacuzène a été un des meilleurs instituts de recherche en Europe, ayant produit de millions de doses de vaccins. Ses trois principaux domaines d’activité sont la production de vaccins, la recherche et la santé publique. Toutefois, en l’absence d’un financement adéquat, l’institution est entrée en déclin.

    UE – Chaque Roumain doit sentir que la présidence tournante du Conseil de l’UE début 2019 vise les citoyens et leurs attentes en ce qui concerne l’Europe communautaire, a affirmé le ministre délégué aux Affaires européennes, Victor Negrescu. Bucarest doit profiter de ce moment pour rendre la Roumanie plus connue. Toutes les ressources disponibles au niveau national et local seront utilisées en ce sens, a affirmé le ministre. « Notre objectif est que tout Roumain, où qu’il se trouve, sente qu’il détient, pour 6 mois, une partie de cette présidence de l’UE », a souligné Victor Negrescu.

    Chômage – En Roumanie le taux de chômage atteint son plus haut niveau parmi les jeunes de 15 à 24 ans, alors que la population active de Roumanie compte 9,291 millions de personnes. C’est ce que constate l’Institut national de la statistique. Entre juillet et septembre 2017, le taux d’emploi des 15 à 64 ans était de 65,3%, soit une baisse de 0,2% par rapport à la même période de l’année précédente. Au niveau national, entre juillet et septembre 2017, le taux de chômage a été de 4,7%. Plus précisément, le taux de chômage des hommes était de 5,3% alors que celui des femmes était plus réduit, à savoir de 4%. L’enquête constate également que le chômage concerne davantage le milieu rural (5,3%) que celui urbain (4,3%).

    Armoiries
    – La Banque nationale de
    la Roumanie lancera, à partir du 1er janvier, des billets de banque
    et des pièces de monnaie avec les nouvelles armoiries du pays, qui circuleront
    parallèlement à ceux qui existent à présent. Dans les nouvelles armoiries,
    l’aigle a une couronne sur la tête. Les nouvelles coupures et pièces de monnaie
    seront mises en circulation selon les besoins réels de monnaie. Les nouveaux
    billets de banque porteront aussi sur l’avers la date du 1er janvier
    2018. Selon un communiqué de la BNR, tous les autres éléments graphiques et de
    sécurité seront identiques à ceux des billets et des pièces déjà en
    circulation.

  • Symboles nationaux sicules

    Symboles nationaux sicules


    Les Sicules constituent la plus ancienne minorité de l’espace roumain. En 1116, ils sont mentionnées comme une avant-garde de la chevalerie magyare tout comme les Petchénègues, un autre peuple nomade d’origine turque. Guerriers chevronnés au Moyen Age, les Sicules ont été colonisés par le Royaume de Hongrie sur la frontière est longeant les Carpates Orientales afin de la défendre contre les invasions des peuples migrateurs provenant d’Asie. Le premier document qui les mentionne à l’intérieur de l’arc carpatique date de 1210 et affirme qu’une armée formée de Sicules, Saxons, Roumains et Petchénègues a participé à la répression d’une révolte contre le tsar bulgare Borila.


    Ce fut toujours à cette même époque, plus précisément en 1217, que les Sicules figurent parmi les combattants de l’armée du roi hongrois André II, lors de la 5e croisade contre les Arabes. Dès lors, les Sicules habitent sans interruption les mêmes territoires appelés le pays Sicule, qui s’étend sur les actuels départements de Harghita, Covasna et Mureş. Ils comptent aujourd’hui 650 mille personnes, soit environ 45% des 1.430.000 membres de l’ensemble de la communauté magyare et 6,6% de l’entière population de la Roumanie.


    L’Académicien Pál Antal Sándor explique quelle était la place et la condition sociale des Sicules dans la Hongrie médiévale, mais aussi après l’occupation autrichienne : « S’ils remplissaient des tâches militaires, ils ne payaient plus d’impôts. Les premières obligations fiscales envers la cour royale hongroise étaient celles que les sujets devaient payer trois fois pendant le règne d’un roi : à son intronisation, à la naissance de son héritier et lors de son mariage. Cette tradition a été valable jusqu’en 1555, quand à eu lieu la dernière collecte. Sur six bœufs, par exemple, il fallait en donner un. Les obligations fiscales n’ont pas existé jusqu’en 1657, lorsque les Sicules ont commencé à payer des taxes à la Sublime Porte ottomane, suite à la campagne militaire entreprise par Gyorgy Rakoczy II en Pologne, qui s’est achevée par une défaite cinglante. Pendant l’occupation autrichienne, ils ont été exemptés de la prestation de tâches militaires en 1711, parce que leurs façon de lutter était déjà obsolète. Ils sont devenus contribuables, mais leur état social était celui de personnes libres, bénéficiaires de tous leurs anciens droits. Devant la justice par exemple, ils bénéficiaient des mêmes droits que la noblesse. »


    Après 1989, des présences publiques des Sicules ont facilité l’expression des sentiments de nationalisme les plus exacerbés, alimentés par les perceptions de leur passé. Le plus récent épisode de ce genre date de février 2013, lorsque le drapeau hissé dans la ville de Sfântu Gheorghe, département de Covasna, a provoqué un nouveau scandale. Ce geste a été vu comme une nouvelle tentative des Sicules de demander l’autonomie territoriale sur des critères ethniques. Même s’il est une création récente, les origines du drapeau Sicule datent de plusieurs siècles. Pál Antal Sándor explique comment ce drapeau est apparu : « La bannière a été instituée en 2004, sur l’initiative du Conseil national Sicule, d’après un projet imaginé par Konya Adam, muséographe de la ville de Sfântu Gheorghe. Ce drapeau s’inspire d’un étendard militaire de 1601, celui des fantassins de Moïse Secuiul, le seul prince transylvain d’origine sicule. Les couleurs jaune et bleu en ont été puisées dans les documents historiques, tandis que l’étoile à huit branches est une innovation récente. Jadis, on utilisait plutôt des étoiles à cinq ou six branches… La symbolique renvoie aux huit régions habitées par des Sicules, des contrées appelées aussi « chaises ». Le croissant de lune, lui, a la forme et la signification traditionnelles. »


    Bien que très anciens, les symboles nationaux des Sicules n’ont pas été constamment utilisés tels quels. Ils ont été adaptés aux différents contextes historiques, explique Pál Antal Sándor : « Au fil des siècles, les Sicules n’ayant pas d’origines hongroises ont été magyarisés vu notamment les missions militaires qu’ils devaient assumer ; ils bénéficiaient d’un statut particulier au sein de la communauté de souche hongroise. Les Sicules vivaient sur un territoire très bien délimité, mais durant la révolution de 1848, ils ont explicitement renoncé aux droits qui les différenciaient des autres Magyars, intégrant la nation hongroise. En octobre 1848, après le rassemblement national de Agyagfalva–Lutiţa,les assemblées des régions Sicules ont reconnu toutes les lois hongroises et ont déclaré leur appartenance à la nation hongroise unique. Depuis, au sein de la Hongrie, les Sicules n’ont plus utilisé de bannière spécifique. »


    Après 1918, lorsque s’est constituée la Grande Roumanie, les symboles Sicules ont été inclus sur les armoiries de la Transylvanie. Peu de monde est cependant au courant du fait que certains d’entre eux étaient identiques à ceux faisant partie des armoiries des Principautés roumaines médiévales. Pál Antal Sándor: « Moi, j’attends la réponse des historiens roumains à ce sujet. La question est de savoir quelle est l’origine de ces symboles. En tout cas, ils sont orientaux, turcs le plus probablement. Ils ont été utilisés par les populations d’origine turque et la Valachie a subi la domination des Coumans pendant 200 ans. Il est tout à fait normal que ces symboles soient également présents dans l’héraldique de la Valachie. De telles influences existent probablement aussi dans le cas de la Moldavie. Ce n’est pas une affirmation de ma part, c’est une question que je pose. Le croissant de lune apparaît partout, mais il est possible que nous rencontrions une étoile à la place du Soleil. »


    Les Sicules sont une minorité à forte conscience ethnique, qu’ils entendent conserver. Ils investissent donc leurs symboles nationaux de la même importance que d’autres communautés ethniques et nations attribuent à leurs propres symboles. (trad. : Ileana Taroi, Alexandru Diaconescu, Andrei Popov)

  • Tout sur la Roumanie ou presque

    Tout sur la Roumanie ou presque

    Chapitre 1 : Informations générales


    Chapitre 2 : Armoiries, fête nationale, jours fériés, heure officielle, monnaie


    Chapitre 3 : Séparation des pouvoirs, pouvoirs dans l’Etat


    Chapitre 4 : Informations sociales-démographiques


    Chapitre 5 : Division administrative du territoire, principales villes


    Chapitre 6 : Histoire


    Chapitre 7 : Relief, eaux, climat, végétation, faune, aires protégées, ressources minérales


    Chapitre 8 : Transports


    Chapitre 9 : Préfixe téléphonique, domaine Internet





    Chapitre 1: Informations générales




    Nom officiel: Roumanie (appellation adoptée dès 1862, après l’union en 1859 des principautés de Moldavie et de Valachie).



    Forme de gouvernement: République



    Statut international: membre de l’ONU (depuis 1955), de l’UNESCO (1956), du Conseil de l’Europe (1993), de l’OTAN (29 mars 2004), membre de l’Union Européenne (depuis le 1er janvier 2007).



    Capitale: Bucarest (dans le Sud du pays, superficie de 228 km²). Attestation documentaire de 1459.



    Position géographique: Etat du Sud-Est de l’Europe Centrale, situé dans la partie Nord de la péninsule des Balkans, dans le bassin inférieur du Danube, avec une petite façade sur la mer Noire. Entre son extrémité Est et celle de l’Ouest, la Roumanie couvre 9 méridiens environ. Du Nord au Sud, le pays couvre 5 parallèles.



    Superficie: 238.391 km². (91.843 milles carrés). La Roumanie est le 12e plus grand pays d’Europe.



    Frontières: ~3150 kilomètres, dont un tiers environ de frontières terrestres et deux tiers de frontières sur l’eau (les rivières de Tisza et Prout, le Danube et la mer Noire). La côte roumaine de la Mer Noire s’étend sur près de 245 kilomètres.



    Voisins: La Hongrie (à l’Ouest et au Nord-Ouest), l’Ukraine (au Nord et à l’Est), la République de Moldova au Nord-Est et à l’Est), la mer Noire (au Sud-Est), la Bulgarie (au Sud) et la Serbie (au Sud-Ouest et à l’Ouest).



    Langue officielle: le roumain, qui est une langue néo-latine.





    Chapitre 2: Armoiries, fête nationale, jours fériés, heure officielle, monnaie




    Fête nationale: Le 1er Décembre (le 1er décembre 1918, les provinces historiques à population roumaine prépondérante envoyèrent leurs représentants à Alba Iulia, au centre du pays pour décider de leur union à la Roumanie).



    Drapeau: Le drapeau roumain est tricolore (bleu, jaune, rouge) et n’a pas connu de transformations majeures le long de l’histoire; la disposition des couleurs est verticale, en trois bandes de largeur égale, dans l’ordre suivant à partir de la hampe: bleu-cobalte, jaune-chrome, rouge-vermillon.



    Hymne national: “Réveille-toi Roumain!”, sur les vers du romantique roumain quarante-huitard Andrei Muresanu et la musique du poète et musicien Anton Pann.



    Armoiries: Les armoiries actuelles ont pour élément central l’aigle d’or des croisés, sur un écu d’azur, tenant dans ses serres un sceptre et une épée. Sur la poitrine de l’aigle se trouve un blason partagé en champs héraldiques représentant les provinces historiques roumaines (Valachie, Moldavie, Transylvanie, Maramureş, Crişana, Banat, territoires adjacents de la mer Noire).



    Heure officielle: l’heure de l’Europe orientale: (TU+2 (hiver), TU+3 (été). L’heure d’été est valable depuis le dernier dimanche du mois de mars et jusqu’au dernier dimanche du mois d’octobre.



    Jours fériés: Les 1er et 2 janvier (Nouvel An), le dimanche et le lundi de Pâques, le 1er mai, (Journée Internationale du Travail), le 24 juin (la Pentecôte), le 15 août (Fête de l’Assomption de la Vierge Marie), le 30 novembre (la Saint André), le 1er décembre (Fête nationale), les 25 et 26 décembre (Noël).



    Monnaie: Le leu (pluriel “lei”; symbole international RON) divisé en 100 bani. Le taux de change du leu par rapport à d’autres monnaies est disponible sur notre site.





    Chapitre 3: Séparation des pouvoirs, les pouvoirs dans l’Etat




    L’Etat roumain est organisé suivant le principe de la séparation et de l’équilibre des pouvoirs – législatif, exécutif (le Gouvernement et le Président de la république) et judiciaire — dans le cadre de la démocratie constitutionnelle (aux termes de la Constitution roumaine de 2003).



    Le président est élu au suffrage direct pour un mandat de 5 ans. Une personne peut occuper la fonction de président de la Roumanie pour deux mandats maximum.



    Les gouvernements roumains ont été pour la plupart issus de coalitions politiques, notamment depuis la première succession au pouvoir de la période postcommuniste, en 1996.



    Le Parlement bicaméral, formé de la Chambre des Députés et du Sénat (Chambre Supérieure), est élu au suffrage universel, dans un système uninominal à un seul tour de scrutin, pour un mandat de 4 ans. Les citoyens roumains résidant à l’étranger désignent par vote 4 députés et 2 sénateurs qui représentent leurs intérêts.



    Selon la Constitution, les minorités ethniques qui ne peuvent pas accéder directement au Parlement, se voient réserver un siège à la Chambre des Députés, à condition d’obtenir un nombre minimum de voix au niveau national.



    18 minorités sont ainsi représentées à la Chambre des Députés. La seule minorité ethnique qui parvient à accéder directement au Législatif est celle magyare, la plus nombreuse de Roumanie.



    La Roumanie est représentée au Parlement européen par 33 eurodéputés, pour un mandat de 5 ans.





    Chapitre 4: Informations sociales-démographiques




    Selon le recensement de la population et des immeubles, d’octobre 2011 (résultats partiels), la population stable était d’un peu plus de 19 millions (19.043.000) de personnes, dont 18,38 millions étaient présentes et 659 mille temporairement absentes. 910 mille autres étaient parties pour une longue période, (plus de 12 mois), et 300 mille temporairement présentes. Le recensement général de 2002 faisait état de 21,68 millions de personnes, la population ne cessant de baisser, en raison du déclin accentué de la natalité et d’un solde migratoire extérieur négatif.



    52,8% de la population stable de la Roumanie habitaient dans des grandes villes (appelées « municipes ») et villes et 47,2% dans des communes rurales.



    16,87 millions de personnes de la population stable (88,6%) se sont déclarées Roumains. La population d’ethnie magyare s’est chiffrée à 1,24 millions de personnes, (6,5%). 619 mille personnes (3,2%) se sont déclarées Roms.



    Autres groupes ethniques plus nombreux : Ukrainiens (51,7 mille personnes), Allemands (36,9 mille), Turcs (28,2 mille), Russes – Lipovènes (23,9 mille) et Tatares (20,5 mille).



    Les plus importantes communautés de Roumains ou de personnes originaires de Roumanie au delà des frontières nationales se trouvent en République de Moldova, aux Etats-Unis, au Canada, en Ukraine, Serbie, Allemagne, Israël et Australie. S’y ajoutent les nombreuses communautés de Roumains parties travailler à l’étranger, notamment en Italie et en Espagne.



    La population par sexe, selon l’Institut National de la Statistique ( le 1er janvier 2011): 51,3% de sexe féminin, 48,7% de sexe masculin. L’espérance de vie était de 70,1 ans pour les hommes et de 77,5 pour les femmes. L’âge moyen estimé de la population était de 39,8 ans.





    Chapitre 5: Division administrative du territoire, principales villes




    Divisions administratives : 41 départements et Bucarest, la capitale, qui a le rang de département; 320 villes (dont 103 grandes villes portant le nom de “municipes”) et 2861communes rurales.



    Principales villes: Bucarest (1,94 millions d’habitants environ) suivie par Iasi, Cluj-Napoca, Timisoara et Constanta (de plus de 300 mille habitants).





    Chapitre 7: Relief, eaux, climat, végétation, faune, aires protégées, ressources minérales




    Les différentes formes de relief dessinent un amphithéâtre, à trois niveaux importants. Le plus élevé est représenté par les Carpates (avec un sommet atteignant les 2544 mètres – le Pic Moldoveanu, dans les Monts Fagărăş). La chaîne montagneuse, qui entoure le Plateau de la Transylvanie, se prolonge vers l’est et le sud, par les Subcarpates, zone de collines hautes de 1000 à 1500 mètres. Viennent ensuite les plaines, les vallées et le Delta du Danube, la région la plus jeune du pays qui subit des transformations permanentes, atteignant une altitude moyenne de 52 centimètres.



    La particularité du relief de la Roumanie est sa proportionnalité — les montagnes représentent 31% du territoire, les collines et les plateaux — 36%, alors que les plaines et les régions basses occupent 33% du territoire du pays.



    Le climat de la Roumanie est de type semi-continental de transition, avec des influences océaniques (dans l’ouest de la Roumanie), méditerranéennes, (dans le sud-ouest) et continentales excessives (dans l’est). Les températures moyennes pluriannuelle varient en fonction du relief, 8°C dans le nord, plus de 11°C dans le sud, moins 2,5°C à la montagne et 11,6°C dans les plaines.



    Ces dernières années, la Roumanie a connu des phénomènes météorologiques extrêmes — chutes abondantes et rapides de neige, pluies diluviennes, tornades, vagues de chaleur extrême et sécheresse prolongée, qui ont fait de nombreuses victimes et des dégâts matériels.



    Les eaux courantes de Roumanie forment un réseau radial. La plupart d’entre elles prennent leur source dans les Carpates et se jettent dans le Danube, directement ou par leurs affluents. Ce fleuve est le plus important cours d’eau du pays, qu’il arrose sur une longueur de 1075 kilomètres. Avant de se jeter dans la Mer Noire, le Danube forme un delta.



    Les lacs de Roumanie sont notamment naturels et se retrouvent à tous les niveaux du relief : lacs glaciaires (tel le Lac Mioarelor, à 2282 mètres d’altitude, dans les monts Fagaras), lacs fluviaux et maritimes (comme le lac Techirghiol, à 1 mètre et demi d’altitude).



    La végétation a une distribution étagée, suivant les caractéristiques du sol et du climat. Les régions montagneuses sont couvertes de forêts de conifères (notamment des épicéas), de forêts mixtes (hêtre, sapin et épicéa) et de forêts de hêtre. Les sommets des montagnes sont couverts de pâturages alpins et de buissons variés — genévriers, airelles (myrtilles), buis etc. Le hêtre, le chêne, le rouvre dominent les forêts de feuillus couvrant surtout les régions collinaires et les plateaux. La végétation de steppe et de sylvosteppe, occupant jadis les aires peu humides, a été en grande partie remplacées par des cultures agricoles.



    Variée, en fonction de la végétation, la faune de la Roumanie reste parmi les plus riches en Europe. A la montagne, on peut toujours rencontrer le chamois ou l’aigle. Les principaux locataires des forêts des Carpates sont — l’ours, le cerf, le lynx, le loup, le sanglier, le chevreuil, l’écureuil et de nombreuses espèces d’oiseaux. Dans certaines régions montagneuses, on peut encore observer le coq de bruyère ; les collines et les plaines, elles, sont notamment peuplées de lièvres, taupes, hérissons, reptiles, batraciens et un grand nombre d’espèces d’oiseaux. Les zones de steppe sont surtout le territoire des rongeurs — dont le souslik d’Europe et le hamster d’Europe. Du côté des eaux, les poissons dominants sont la truite (en montagne), le chevesne et le barbeau (dans les régions collinaires), la carpe, la perche, le brochet, le silure glane et le carassin argenté (dans les eaux des basses régions ainsi que dans le Delta du Danube) ou encore plusieurs espèces d’esturgeons (sur le cours du Danube inférieur ou dans les eaux marines).



    Les ressources minérales sont plutôt bien variées également : pétrole — avec une importante tradition d’exploitation — gaz naturels, charbon (la houille, le charbon brun ou le lignite), minerais ferreux et non ferreux, gisements d’or, d’argent et de bauxite, sel et ainsi de suite. S’y ajoutent les plus de 2000 sources d’eaux minérales et thermales utilisées dans la consommation courante ou pour des cures médicales.



    Plusieurs centaines d’aires sont protégées en Roumanie, totalisant quelque 20% du territoire du pays. En 2011, il y avait 3 réserves de la biosphère, inscrites au patrimoine de l’UNESCO (le Delta du Danube, les Parcs Nationaux des Monts Retezat et Rodnei), 8 zones humides d’importance internationale, 13 parcs nationaux, 15 parcs naturels, 206 monuments de la nature, 64 réserves de préservation scientifique, 699 réserves naturelles et 148 aires de protection spéciale des populations d’animaux et d’oiseaux.





    Chapitre 8: Transports




    La Roumanie dispose d’un peu plus de 500 kilomètres d’autoroutes ou routes en régime d’autoroutes, groupés sur 3 directions : A1 (Bucarest – Piteşti–Sibiu–Deva–Timişoara–Arad–Nădlac), A2 (Bucarest — Constanta), A3 (Bucureşti–Braşov–Oradea–Borş).



    Les routes européenne classe A qui traversent la Roumanie sont : E58; E60; E68; E70; E79; E81; E85; E87. En Roumanie les routes s’étendent sur 198.930 kilomètres.



    La longueur totale des voies ferrées est d’environ 10.785 kilomètres, dont près de 4.020 kilomètres électrifiées.



    Principaux ports : à la Mer Noire – Constanţa, Mangalia ; sur le Danube – Orşova, Drobeta-Turnu Severin, Calafat, Corabia, Turnu Mãgurele, Zimnicea, Giurgiu, Olteniţa, Cãlãraşi, Cernavodã, Brãila, Galaţi, Tulcea, Sulina.



    Principaux aéroports : Bucarest (“Henri Coandã” – Otopeni et Aurel Vlaicu” — Bãneasa pour des vols charters et vols privés), Constanta, (Mihail Kogãlniceanu”), Timişoara (Traian Vuia”), Cluj-Napoca, Târgu Mureş (Transilvania”), Bacău, Iaşi, Sibiu, Arad, Oradea, Baia Mare, Suceava.





    Chapitre 9: Préfixe téléphonique, domaine Internet




    Le préfixe téléphonique international pour la Roumanie est 0040 (ou +40)



    Le préfixe de Bucarest est 0040.21 si on appelle de l’extérieur de la Roumanie. Le préfixe est suivi d’un numéro à 7 chiffres.



    Le domaine Internet pour la Roumanie est .ro .