Tag: Arnaud Perrein

  • Agriculture roumaine

    Agriculture roumaine


    Après 1990, la Roumanie a accumulé un immense déficit dans le commerce extérieur aux produits agroalimentaires, par rapport à des pays tels la Bulgarie, la Hongrie ou la Pologne qui ont exporté ce type de produits beaucoup plus qu’ils n’en ont importé. Ce déficit aurait pu être encore plus important si la Roumanie n’avait pas exporté des animaux vivants, des céréales et des semences. Force est de constater que le pays aurait enregistré un avantage compétitif s’il avait choisi de vendre à l’étranger des produits avec de la valeur ajoutée, pas des matières premières. L’Institut national de la statistique a calculé qu’entre 1990 et 2018, chaque Roumain a consommé en moyenne, à crédit, des produits agroalimentaires pour 1000 euros. Donc 1000 euros de plus par rapport à l’exportation réalisée, soit 35 eurospar an. C’est ainsi qu’un déficit de 21 milliards d’euros s’est accumulé au fil des ans. Par exemple, selon les données de l’Institut, comme les exportations ont été devancées par les importations, on peut considérer que chaque Roumain a vendu des animaux vivants à l’étranger pour 135 euros, mais a consommé à crédit de la viande pour 325 euros. Selon les mêmes données, la personne moyenne conventionnelle de ce pays cultive la terre, exporte les céréales et importe des produits de panification. Elle élève des animaux avec soin, mais ne valorise pas bien les résultats de cette activité, donc ne procède pas à une transformation par la fabrication de produits alimentaires à base de viande et de lait.



    Par comparaison, la Bulgarie, avec un poids nettement inférieur des surfaces agricoles utilisées, du taux d’exploitations agricoles et de la production de céréales, la Bulgarie a enregistré un excédent de 11,6 milliards d’euros entre 2000 et 2018, la Hongrie a fait même mieux, avec 41 milliards, tandis que l’excédent de la Pologne a été de 65 milliards d’euros. Pendant la même période, la Roumanie a importé pour 17,5 milliards d’euros plus qu’elle n’a exporté.





  • L’agriculture roumaine à l’heure du Pacte vert européen

    L’agriculture roumaine à l’heure du Pacte vert européen

    Avec 7,2% de la surface agricole des Etats de l’Union, la Roumanie compte parmi les pays avec un potentiel agricole élevé au niveau européen. Elle totalise 32,7% de l’ensemble des exploitations agricoles, et 10,7% de la production de céréales, par exemple. L’agriculture constitue aussi un secteur stratégique de l’économie roumaine. Son poids dans le PIB est de 5,2%, alors que 23% de la population est occupée dans ce secteur. Le chiffre d’affaires des compagnies travaillant dans l’agriculture s’est accru de 500 millions d’euros en 2019 par rapport à 2018, pour s’élever, selon la compagnie KeysFin, à 43,5 milliards d’euros. Ce secteur a le plus profité de l’accession de la Roumanie à l’UE, dont des fonds non remboursables destinés aux agriculteurs, pour moderniser leurs exploitations. Ainsi, l’agriculture roumaine a bénéficié de 26 milliards d’euros de fonds européens et nationaux depuis son adhésion à l’UE en 2007.



    Pour différentes cultures, les productions agricoles roumaines placent le pays premier dans l’UE. Ainsi, la production végétale s’est accrue de 26% ces cinq dernières années, pour atteindre 13,9 milliards d’euros, et occuper la 6e place dans l’Union. En 2018, la Roumanie a été première de toute l’UE pour la production de maïs, 18,7 millions de tonnes. La Roumanie se classe 4e de l’Union pour la production de blé, et 2e pour celle de soja.



    Selon le gouvernement en place, le développement des fermes familiales constitue une priorité. Toutefois, les petites fermes peinent à trouver des débouchés pour leur production, elles n’arrivent pas à s’associer pour que leur voix – et leur poids – compte. En plus, l’année en cours est affectée par une sécheresse sévère ; elle sera certes compliquée pour l’agriculture roumaine, car la Commission européenne modifie la Politique agricole commune. Des baisses importantes des budgets pour l’agriculture et le développement rural sont prévues, selon les propositions avancées par la Commission européenne. Dans ce contexte, nous avons discuté avec Arnaud Perrein, vice-président et ancien président de l’Association des producteurs de maïs de Roumanie, qui a une position singulière puisqu’il est Français, et fermier en Roumanie.




  • Ce rol va avea porumbul în viitoarea Politică Agricolă Comună?

    Ce rol va avea porumbul în viitoarea Politică Agricolă Comună?

    Săptămâna
    trecută, la sediul Copa-COGECA din Bruxelles, s-a desfășurat primul congres
    organizat de Confederația Europeană Maiz’Europ’,
    dedicat culturii porumbului.


    Venind
    imediat după publicarea propunerilor Comisiei privind Cadrul Financiar
    Multianual 2021-2027, respectiv politica sectorială agricolă post-2021,
    Congresul a avut pe afiș, în mod legitim, întrebarea Care va fi rolul
    porumbului în viitoarea PAC?
    .


    Conferința
    a fost marcată de îngrijorări privind scăderile alocărilor bugetare pentru
    agricultură și glisarea către o renaționalizare a politicilor agricole,
    potențial factor de distorsiune a pieței unice europene.


    Președintele
    Asociației Producătorilor de Porumb, Arnaud Perrein,
    ales cu această ocazie vicepreședinte în cadrul Confederației Europene
    Maiz’Europ’, a spus: Nu este vorba numai de porumb, este
    vorba despre sănătatea financiară a tuturor producătorilor agricoli din Europa.
    Porumbul face parte din asolamentul marii majorități a producătorilor agricoli
    din Europa și trebuie să facă parte în continuare din acest asolament. Deci,
    este foarte important pentru toți producătorii, fie din Spania, Italia, Franța
    sau România, să avem și această cultură care este la fel de importantă ca
    grâul, floarea-soarelui sau soia. Încercăm să o menținem cât mai mult, cu cât
    interzicem mai mult produsele fitosanitare, cu atât ne va fi mai greu să
    diversificăm culturile în țara noastră.
    În general, îngrijorările pe care le
    avem la porumb sunt și la alte culturi și sunt comune la foarte multe țări, și
    aceasta ne dă și o forță.
    La porumb, este vorba de interzicerea
    pesticidelor. S-a vorbit foarte mult despre glifosat, până acum. S-a amânat
    pentru o perioadă de cinci ani, dar deja vorbim despre interzicerea substanței
    tribenuron metil, este vorba despre produsele din clasa neonicotinoidelor,
    care, acum, au fost interzise a se utiliza și la celelalte culturi, nu numai la
    floarea-soarelui, porumb și rapiță, au fost interzise acum la toate culturile,
    inclusiv la cereale și la sfecla de zahăr. Deci, sunt foarte multe teme,
    tendințe, care ne pun la încercare, și trebuie să luptăm întruna, să venim cu
    argumente, ca să arătăm că agricultura nu se face numai ecologic, dar, pentru
    noi, ne trebuie timp ca să ne adaptăm, și trebuie timp și pentru producătorii
    de pesticide să găsească altă cale pentru a combate acest tanimecus, care face
    ravagii în România.



    Confederația
    Europeană a Producătorilor de Porumb
    nu este de acord nici cu extinderea
    constrângerilor de climă și mediu prin eco-schemele propuse pentru următoarea
    perioadă de programare, care vor eroda în continuare competitivitatea acestui
    sector european deficitar.