Tag: Art Nouveau

  • A la découverte du patrimoine architectural d’Oradea

    A la découverte du patrimoine architectural d’Oradea


    Oradea surprend toujours par la multitude de ses monuments classés au patrimoine. Le site European Best Destinations, connu pour promouvoir le tourisme, a inclus Oradea dans sa top liste des meilleures destinations pour venir passer le week-end, décrivant Oradea comme une concentration de larchitecture Art nouveau dEurope. En vous promenant dans le centre ville, vous découvrirez dimportants bâtiments, dont certains datent du 16ème siècle.


    Durant des siècles, la ville dOradea était un lieu de référence dans la région, puisquelle en était le principal centre culturel et commercial. Au Moyen-Age, sa citadelle accueillait un observatoire astronomique. Les astronomes qui venaient y travailler utilisaient même, le méridien dOradea comme celui de référence (comme celui de Greenwich aujourdhui). Même si certains documents attestent de la construction de la ville en 1113, la citadelle est officiellement mentionnée pour la première fois en 1241. Ionuț Ciorba, directeur adjoint du Musée de la ville dOradea, nous raconte lhistoire incroyable de cette ville vieille de plus de mille ans :


    « Dès le début de son histoire et au fil des années, notre citadelle a servi de base militaire, mais aussi de siège titulaire pour lEglise et de centre religieux. Elle a aussi accueilli un chapitre religieux ainsi que lépiscopat romano-catholique dOradea. Ensuite, Oradea est devenue un lieu de repos éternel pour les monarques de lépoque. Mais tout ne sest malheureusement pas passé comme prévu. De nombreux rois et reines ont été enterrés dans la citadelle. Ils ny sont plus malheureusement. Parmi eux, Ladislas 1e de Hongrie, dont le nom est associé à la création de la ville. Il y eut ensuite André II roi de Hongrie, Ladislas IV Cuman, Sigismond de Luxembourg roi de Hongrie et Empereur de lEmpire romain-germanique ainsi que son épouse, la reine Marie, mais aussi la reine Béatrice, épouse du roi Charles Robert dAnjou, et même lune des filles du prince valaque Nicolas Alexandre. »


    Dans le centre-ville se trouvent danciennes bâtisses, certaines construites au 16ème siècle. Oradea accueille aussi une série de constructions baroques, dont le Palais Baroque est lune des plus caractéristique. Son centre-ville se distingue par la présence de nombreuses œuvres architecturales en style art nouveau, toutes plus belles les unes que les autres. Parmi elles, on retrouve le Théâtre dEtat, la mairie et les palais Apollo, Stern et Moskovits. La ville a même intégré le réseau européen Art Nouveau en 2012, aux côtés de Vienne, Budapest et Barcelone. Un musée consacré à ce style architectural a même ouvert ses portes lannée dernière, le premier du genre en Roumanie. En vous promenant à pied dans le centre, vous pourrez découvrir la Maison Darvas-La Roche. Celle-ci est un véritable symbole de la ville dOradea, inscrite au patrimoine Art nouveau et chef dœuvre darchitecture, elle se caractérise par son style Sécession géométrique des frères József et László Vágó, raconte Angela Lupșa, directrice exécutive de la Fondation pour la protection des monuments historiques du département de Bihor.


    « Ils étaient très connus au début du siècle pour tout ce quils avaient proposé et construit. Après un ample processus de rénovation entre 2018 et 2020, la Maison Darvas-La Roche a ouvert ses portes durant la première année de pandémie grâce à un aménagement spécial. On parle dune restauration intégrale des décorations de la maison, de la céramique de la façade, de la ferronnerie, soit de tous les éléments Art nouveau caractéristiques de ce patrimoine. À lintérieur les salles qui ont été rénovées ont pu retrouver leur fonction antérieure. Leur aménagement peut être considéré comme inédit, car il représente une incursion dans le temps. »


    Les visiteurs se promènent dans le salon et découvrent, par exemple, un buffet dépoque joliment orné et réalisé dans les moindres détails dans le style de lépoque, poursuit Angela Lupșa.


    « Limmersion se dans les moindres détails du buffet, comme par exemple les tiroirs, où vous allez trouver un couvert spécial pour un type particulier de menu ou une théière dépoque. Evidemment, la promenade dans ces espaces situés à létage continue avec le salon des messieurs, où nous découvrons leur passion pour le tabac ou pour dautres objets utilisés par les hommes de cette époque. De même, dans le salon des dames, nous découvrons de petites bouteilles de parfum et dautres accessoires utilisés déjà au début du siècle pour se mettre en valeur dans la société. Nous parlons dun espace qui vous fait voyager dans le temps et vous connecte à tout ce qui se passait dans la société des années 1910. Comme Oradea était déjà pleine de palais en style Art nouveau, la société osait également étaler ses objets et sadonner à certaines activités tout à fait innovantes pour lépoque. »


    Au rez-de-chaussée, un endroit spécial est consacrés aux Juifs qui habitaient cette maison et qui ont été déportés à Auschwitz. Angela Lupșa nous en parle :


    « Il sagit dune chambre qui nest pas dans le style Art nouveau, mais qui, ayant appartenue aux propriétaires de lépoque, a été conservée en létat en souvenir de ceux qui nen sont jamais revenus. Il sagit des propriétaires et des commanditaires de lépoque, à la tête dune fortune extraordinaire, comme létait par exemple Imre Darvas, un Juif néologue qui a souhaité que cette maison soit située sur deux fronts de rue, afin que la synagogue néologue dont il était membre soit visible depuis la terrasse. Cette visite de la maison vous invite donc à découvrir un autre monument, la synagogue néologue, que notre site internet Oradea Heritage recommande, car il sagit dun autre trésor du patrimoine de la ville. »


    Enfin, voici une bonne nouvelle pour les touristes. Pour la 3e année consécutive, la municipalité leur offre plusieurs avantages et accès gratuits dans le cadre de la campagne « Bon baisers dOradea » (Oradea, cu drag) qui se déroule jusquau 31 décembre. Il sagit en fait dun paquet touristique comportant deux nuitées dans un hôtel de la ville et laccès gratuit à toutes les sections du Musées du Pays des Criș (Muzeul Țării Crișurilor Oradea) et aux activités touristiques administrés par Oradea Heritage, le transport public gratuit pendant 24 h et ainsi que de nombreuses réductions dans différents cafés et restaurants de la ville. Pour davantage dinformations, rendez-vous simplement sur le site www.oradealifenouveau.ro.


    (Trad : Valentina Beleavski & Charlotte Fromenteaud)




  • La Maison Darvas – La Roche

    La Maison Darvas – La Roche

    Aujourd’hui, nous nous rendons à Oradea. À seulement 20
    km de la frontière hongroise et a une distance relativement égale de Vienne,
    Prague ou Bucarest, la ville peut être une destination romantique parfaite. Sans
    impressionner par leur grandeur ou par leur opulence, les bâtiments d’Oradea se
    sont toujours fait remarquer par leur beauté. Lors d’une promenade à pied, vous
    pourriez découvrir la Maison Darvas-La Roche. Celle-ci est déjà connue comme un
    symbole de la ville d’Oradea, faisant partie du patrimoine Art nouveau et étant
    un chef d’œuvre dans le style Sécession géométrique des frères József et László Vágó,
    raconte Angela Lupșa, directrice exécutive de la Fondation pour la protection
    des monuments historiques du département de Bihor.






    Angela Lupșa : « Ils étaient très connus au début
    du siècle pour tout ce qu’ils avaient proposé et construit. Après un ample processus
    de qui a eu lieu de 2018 à 2020, la Maison Darvas-La Roche a ouvert ses portes
    dans l’année de la pandémie grâce à un aménagement spécial. On parle d’une
    restauration intégrale des décorations de la maison, de la céramique de la
    façade, de la ferronnerie, soit de tous les éléments Art nouveau spécifiques à
    ce patrimoine. À l’intérieur on retrouve des salles que la restauration a
    ramené à leur fonction antérieure et dont nous pouvons juger l’aménagement
    comme inédit, car il représente une incursion dans le temps. »


    Le visiteur se promène dans le salon et découvre, par
    exemple, un buffet d’époque joliment orné et réalisé dans les moindres détails
    dans le style de l’époque, poursuit Angela Lupșa : « L’immersion
    continue jusqu’au plus petit endroit du buffet, comme par exemple les tiroirs,
    où vous allez trouver un couvert spécial pour un type particulier de menu ou
    une théière d’époque. Evidemment, la promenade du visiteur dans ces espaces situés
    à l’étage continue avec un salon des messieurs, où nous découvrons leur passion
    pour le tabac ou pour d’autres objets utilisés par les hommes à cette époque.
    Pareil, dans le salon des dames, nous allons voir des petites bouteilles de
    parfum et d’autres accessoires utilisés déjà au début du siècle pour se mettre
    en valeur dans la société. Nous parlons d’un espace qui vous transpose dans le
    temps et qui vous connecte à tout ce qui se passait dans la société des années
    1910. Comme Oradea était déjà pleine de palais d’époque dans le style Art
    nouveau, la société osait également étaler ses objets et mener certaines
    activités tout à fait nouvelles pour ces temps. »






    Le rez-de-chaussée peut être utilisé en tant qu’espace de
    conférences ou pour des expositions temporaires pour tous ceux qui souhaitent
    entreprendre des activités muséales, autant que celui du sous-sol, où ont lieu
    des ateliers de création. Angela Lupșa, directrice exécutive de la Fondation
    pour la protection des monuments historiques du Bihor : « Au
    rez-de-chaussée, une nouvelle technologie accueille le visiteur de cette maison.
    Il s’agit d’un panneau interactif qui présente Oradea et le musée. Ensuite, si
    on a le salon des messieurs et des dames, on a également un endroit spécial
    dédié aux Juifs qui sont partis de cette maison à Auschwitz. Il s’agit d’une
    chambre qui n’est pas dans le style Art nouveau, mais qui, ayant appartenu aux
    propriétaires de l’époque, a été conservée telle quelle en souvenir de ceux qui
    n’en sont jamais revenus. Il s’agit des propriétaires et des commanditaires de
    l’époque, avec un potentiel financier extraordinaire, comme a été par exemple
    Imre Darvas, un Juif néologue qui a souhaité que cette maison soit située sur
    deux fronts de rue, et que la synagogue néologue dont il était membre soit
    visible depuis la terrasse de la maison. Une visite dans cette maison vous invite
    donc à visiter un autre monument qu’Oradea Heritage (soit notre nom sur
    internet) recommande, car c’est un autre trésor du patrimoine de la ville. »






    Dans la chambre de l’enfant, au premier étage de la
    maison Darvas-La Roche, les petits auront une surprise. Ceux-ci vont se
    divertir avec une projection mapping de dix minutes qui les aidera à
    découvrir des éléments Art nouveau de la flore et de la faune à travers le rêve
    d’un enfant. Comme nous le savons, les enfants rêvent de voyager à l’autre bout
    du monde et d’être des princes et des princesses. C’est surtout cet aspect-là qui
    est évoqué dans la projection de dix minutes, projection qui a également un
    rôle éducatif par rapport aux éléments stylistiques de la Maison Darvas-La
    Roche d’Oradea. (Trad. Rada Stanica)

  • Art Nouveau la Pelișor

    Art Nouveau la Pelișor

    Pe firul Art Nouveau în România, Castelul Pelișor din Sinaia este prima oprire a unei expoziții itinerante excelent puse în valoare în mijlocul obiectelor ce au aparținut Reginei Maria și aflate în patrimoniul Muzeului Național Peleș. Evenimentul face parte din proiectul Art Nouveau 2 – Strengthening the cultural identity of the Danube region by building on common heritage of Art Nouveau inițiat de Municipalitatea Oradea în parteneriat cu Institutul Naţional al Patrimoniului (INP) și cu alte organizații. Detalii de la : Irina Iamandescu – director INP , Narcis Dorin Ion – director Muzeul Național Peleș.









  • Oradea, la «capitale de l’Art nouveau»

    Oradea, la «capitale de l’Art nouveau»

    La forteresse médiévale, les musées, les bâtiments historiques restaurés figurent sur la liste des attractions culturelles de la ville située à une distance quasiment égale de Vienne, Prague ou Bucarest. Une ville aux ruelles médiévales étroites et typiques, qui a reçu en 2019 du président de la Fédération internationale des journalistes et écrivains du tourisme, Tijani Haddad, le trophée « Pomme dor ». Un argument en faveur de la candidature dOradea pour le prestigieux trophée, cétait que, au cours des 10 dernières années, cette ville est devenue un joyau darchitecture, étant considérée comme la « capitale de lArt nouveau ».



    Une ville dont la première mention documentaire remonte à 1113, et qui a connu environ cinq périodes de développement importantes. Dabord le XIIe siècle ; cest à ce moment-là que, sur lemplacement actuel de la ville dOradea, Saint Ladislas, lempereur hongrois qui est aussi le fondateur et saint patron de la ville, élève un monastère, consacré à la Vierge Marie. Puis vint le XVe siècle, la période dor de la ville, lorsque lévêque catholique dOradea était originaire de Florence et le méridien zéro du monde fut établi à Oradea. Au XVIIIe siècle, la ville était après loccupation turque et a été libérée par larmée autrichienne. Cest alors que commence le développement administratif. Nous avons ensuite la période des années 1900, la Belle Epoque, la période Art nouveau, la période bohème de la ville, pendant laquelle ont été construits la plupart des bâtiments du centre historique, qui définissent la ville aujourdhui.



    Le bâtiment Art nouveau le plus représentatif, cest le Palais de lAigle noir, situé sur la place principale dOradea. Un autre point important de la ville, cest lÉglise catholique. Construite entre 1752 et 1780, elle a été déclarée basilique mineure par le Pape Jean-Paul II en 1991. Beaucoup sont davis que cest lune des plus belles basiliques dEurope. Créée sur le modèle de léglise du Saint Nom de Jésus de Rome, léglise mère de lordre jésuite, lÉglise épiscopale vous invite à la découvrir. Lakatos Attila, directeur de la collection du musée de lEvêché dOradea, explique :



    « Ce Centre épiscopal est lun des héritages les plus importants du diocèse catholique dOradea. Il se compose dune haute cathédrale, dun palais épiscopal, tous deux construits dans le style baroque du XVIIIe siècle, respectivement plusieurs bâtiments annexes. Il sagit des Arcades des chanoines, un ensemble de bâtiments résidentiels, emblématique de la ville, et du Séminaire. Ils forment ensemble le coin le plus intéressant de la ville, du moins dun point de vue architectural et en termes de patrimoine culturel. Nous essayons de le mettre en évidence exactement la forme sous laquelle il a été construit, tant le Palais épiscopal que le parc. »



    Ce qui impressionne, cest labondance des sanctuaires, des crucifix avec des centaines de pierres semi-précieuses et dautres objets de culte très anciens, mais aussi lacoustique parfaite, que vous pouvez apprécier quand il y a un concert. Et par curiosité, nous pouvons vous dire que le premier chef de fanfare militaire était Michael Haydn, le fils même du compositeur Joseph Haydn.



    Si le temps vous le permet, vous pouvez profiter dautres éléments liés à lunicité de cet endroit, parce que cest une ville qui se trouve sur un lac souterrain deau thermale. À partir de cette merveilleuse ressource, un certain nombre de zones se sont développées, telles que lAquapark dOradea et les zones de spa, à retrouver dans presque tous les hôtels de la ville.



    A une heure et quelque dOradea, les visiteurs peuvent découvrir les tentations des Monts Apuseni, dune grande beauté, et avec la plus grande concentration de grottes visitables du pays : Meziad, Farcu, la Grotte des ours et celle du vent. Laissez-vous envoûter !


    (Trad.: Ligia)

  • Казино у місті Констанца

    Казино у місті Констанца




    Після того як протягом багатьох років був закритим та залишеним напризволяще, казино в місті Констанца нещодавно
    вступило в заслужений процес реставрації. Його силует на узбережжі моря, з
    величезними вікнами у формі раковин і структурою,що, здається, ніби-то виходить з води, є
    емблемою румунського узбережжя. Історія будівлі переплітається з історією
    розвитку міста, яке стало туристичною і курортною туристичною атракцією, особливо після об’єднання Добруджі із Румунією в 1878 році. Після 1880 року все більше жителів королівства Румунії стали приїжджати до Констанци, щоб засмагати і відпочивати на пляжі або проходити різні процедури лікування, а місту довелося знаходити способи для їх максимально комфортного розміщення у та зробити їх перебування
    максимально приємнішим.

    Дойна Пеуляну, генеральний директор Художнього музею Констанца розповість історію Казино на
    румунському узбережжі: «У 1880 році на високій прибережній бульвару Єлизавети
    було збудовано перший лікувальний санаторій. Він був збудований з дерева, був
    відкритий лише в літній сезон, мав танцювальний зал і терасу, з якої відкривався
    вид на море. Це перше казино прославився за короткий період, бо бальнеологічний
    курорт не міг існувати без лікувального центру, де можна було читати й газети,
    люди могли розмовляти, танцювати та зустрічатися. Однак сильна буря знищила
    казино, так що в 1892 році мерія м.Констанца побудувала іншу будівлю з більш
    стійких матеріалів, але й ця будівля не була остаточною. Вона була побудована
    поруч із сьогоднішнім казино, але теж на давній набережній, тому що тоді ще не було
    сучасної набережної. Коли інженер Скарлат Вирнав став керівником команди з
    префектури м. Констанца, постала проблема розширення міста новою набережною, і
    ця набережна – нинішня – має в спеціально облаштованому місці платформу, яка
    заходить у море і на якому вони планували побудувати казино».





    Перший проект
    Казино датується 1903 роком і належав команді Скарлата Вирнава, у якого був власний архітектор: Даніель Ренар, молодий
    чоловік, який народився в Молдові, з матері-румунки та батька швейцарця. У 1903 році проєкт був схвалений ліберальним керівництвом місцевого управління міста того часу. Пізніше лібералів
    замінили при владі консерватори, які управляли містом, а консерватори прийшли з власним архітектором – Петре Антонеску, який був
    прихильником неорумунського чи національного стилю. У цьому стилі
    Антонеску спроектував іншу будівлю Казино. Стиль Арт Нуво (Art Nouveau), який характеризував оригінальний проєкт, створений Даніелем Ренаром, тільки що з’явився в Європі і здавався занадто авангардним. Через які страждання та аватари пройшов проєкт будівлі Казино в м. Констанца розповість Дойна Пеуляну: «Так, в 1906 році, Петре Антонеску зробив новий проєкт. Мені пощастило знайти
    малюнок цього проєкту, який я нещодавно навіть опублікувала його. Це була
    прекрасна споруда, з функціями казино, розрахована на всі пори року, тобто вона
    мала бути відкритою і взимку. Очевидно, для цього нового проєкту робиться
    другий ряд фундаментів. Але й консерватори покинули владу досить швидко, і на їх
    місце повернулися ліберали. Отже, вони повернулися до проєкту Даніеля Ренара,
    який виявив, що два ряди фундаментів насправді зруйнували структуру його
    проекту та збудував третій фундамент. Тому казино має одну з найміцніших основ,
    і на цій основі була зведена сама будівля, починаючи з 1906-1907 років. Це
    коштувало набагато дорожче, ніж було заплановано спочатку, і виглядало трохи
    інакше, ніж сьогодні. На першому поверсі, Даніель Ренар спочатку думав збудувати
    зал із видом як на набережну, так і на море, через величезне вікно у формі мушлі.
    Пізніші роботи призвели до обмурування цієї частини з видом на море та
    розширення казино на терасі. Звичайно, це втручання було здійснено теж за
    посередництвом Даніеля Ренара, якому, мабуть, ідея ця не сподобалася, але він
    повинен був згодитися з цим на звернення спонсорів, які хотіли перетворити Казино
    на рентабельне місце. Фактично будівля вже була передана в оренду приватним підприємцям.
    Він керував командою, яка між 1912-1913 роками змурувала частину з видом на
    море і розширила казино.»





    Наприкінці ХІХ
    століття письменник Петру Вулкан писав про цю будівлю ось так: Насамперед
    приваблює нас бальний павільйон, який ніби-то піднімається з морських хвиль, у
    той час як тераса розташована над морем. Всередині звучить музика, веселі пари
    танцюють вальс-бостон, а надворі феєрічне світло – все схоже на тисячу й одну ніч. У перші роки
    ХХ-го століття Казино було головною атракцією Констанци. У монографії міста від
    1907 року під назвою Мальовнича Констанца, письменник Іон Адам писав: Однією
    з атракцій, яка збирає разом багато людей є Казино. Мерія турбується про те,
    щоб найняти на літній сезон один з найпопулярніших румунських оркестрів. Щоб
    слухати щоденні концерти, відвідувачі платять певну суму грошей міській раді. У
    спокійних вечорах обидві тераси давнього казино переповнюються людьми, які
    бажають слухати музику. Протягом дня в казино подавали чай або каву, читали газети, також проводилися різноманітні шоу, так щоб з приходом вечора починалися азартні ігри. Після появи, на невеликій відстані,Казино в Мамаї та перетворення цього
    старовинного району Констанци на курорт, будівля, спроектована Даніелем Ренаром, втратила свою прибутковість. Поступово азартні ігри почали конкурувати з культурними заходами,
    організованими у будівлі, в міжвоєнний період. Ситуація знову зміниться під час
    комунізму, розповідає Дойна Пеуляну: «Коли комуністи перейняли будівлю, вони
    розпочали реставрацію за допомогою політв’язнів 50-х років минулого століття. А нещодавно було виявлено мішок з
    цементом, на якому були написані імена політв’язнів, які працювали над будівництвом Казино в 1950 році. Під час двох світових воєн будівлю сильно бомбили. А за комуністичний період будівля мала кілька функцій. Був такий період
    коли, зона ця була закрита для громадськості. Пізніше він отримав
    функцію громадського харчування, тривалий час будучи найелегантнішим і найдорожчим рестораном того часу.
    Також там було відкрито нічне
    місце, призначене спеціально для іноземних моряків, які прибували у портову зону.»





    На початку ХХ-го
    століття Казино вважалось своєрідним місцем, куди мали доступ лише заможні
    люди, однак між його стінами іноді відбувались справжні драми, бо неодноразово
    пристрасних гравців азартних ігор поглинали морські хвилі. Проблема Казино
    була широко обговорена в Парламенті Румунії, але незважаючи на це азартні ігри
    не були заборонені. Під час першої і другої Світових війн будівлю цю
    перетворено на шпиталь і піддано сильним бомбовим ударам. Після повалення комунізму,казино проходить крізь період позовів і суперечок щодо права власності. Зрештою, його будо відведено мерії м. Констанца, оскільки будівля була побудована виключно за державні кошти. Зараз, завдяки
    широкомасштабному процесу реставрації, який розпочався як всередині, так і
    зовні, архітектори та інженери-будівельники планують повернути будівлі колишній стиль Art Nouveau.

  • Jahrhundertwende: Junge Künstlergruppe revolutioniert Kunstverständnis um 1900

    Jahrhundertwende: Junge Künstlergruppe revolutioniert Kunstverständnis um 1900

    Die in den 1860er Jahren gegründete Literatengruppe Junimea“ — die übersetzt sinngetreu Jugend“ bedeutet — war nur der Anfang. Noch radikaler und westlicher orientiert war jedoch die Gruppe Tinerimea artistică“, die gleich nach der Wende zum 20. Jahrhundert nach dem Vorbild der Wiener Sezession und der Art Nouveau im französischsprachigen Raum Europa entstand. Tinerimea artistică — die Künstlerjugend — war als Bewegung auf eine ästhetische Revolution aus und setzte konzeptuell fast 1:1 den modernistischen Trend aus dem Westen um. Für Erwin Kessler, Ästhetiker und Kunstphilosoph, entstand die Bewegung als Reaktion auf den offiziellen Kanon und als rumänischer Ausdruck der neuen europäischen Strömungen.



    Viele dieser neuen Kreationen und Konzepte entstanden aus reiner Not, aus Frust. Und so kam es zu diesem phantastischen, frühlingsverhei‎ßenden Namen und diesem au‎ßerordentlichen Erscheinungsbild im franko-englischen Mix der »Tinerimea artistică«. Der Name selbst klingt nach Aufbruch, nach dem Startschuss für eine Künstlernation“, findet Kessler. Es ging den Anhängern darum, gegen den Kanon der älteren Künstler zu rebellieren. Aber anders als heute, so Kessler, standen hinter den innovativen Ansätzen nicht die Studenten: Es waren nach heutigen Begriffen eher reife Künstler von 30–35 Jahren, die es ganz satt hatten.



    Die »Tinerimea artistică« erschien im Kielwasser der Weltausstellung in Paris zwischen dem 14. April und dem 12. November 1900, der gro‎ßen Ausstellung, die die die Belle Époque prägte. Sie war kultureller Austragungsort für Geopolitik, für Zivilisationsgeschichte und wirkte für die rumänischen Künstler sehr frustrierend“, meint Kessler. Rumänien trat damals als schizoides Land auf, beschreibt er die Lage — es gab einen nationalen Pavillon in Form eines Ölbohrturms, der den Blick in das industrielle Zeitalter Rumäniens offen gab. Doch im Inneren waren Heiligenbilder, Volkstrachten und Bauernkunst zu sehen. Rumänien sah aus wie ein Land mit einem riesigen traditionellen bäuerlichen Kern unter einer sehr dünnen Industrieschale — dieser schizoide Auftritt war perfekt wirklichkeitsgetreu, da über 75% der Bevölkerung am Land lebten, erläutert Kulturphilosoph Erwin Kessler.




    Zur damaligen Zeit war Nicolae Grigorescu der offizielle Maler und Begründer der rumänischen Malerei. Er weigerte sich, in Paris auszustellen, weil der zugeteilte Raum zu klein war, und andere Künstler standen ihm bei. Die Pariser Weltausstellung war der Auslöser der Energie zum Protest gegen den Manierismus in der Kunst. Es entstand dort ein Riss für die Moderne. Die zweitbesten Maler sagten nämlich: Wir wollen dabei sein. Keine Karrieresüchtigen, sondern Maler wie Ştefan Luchian und Theodor Pallady, die zum Glück auch sehr gut waren. Sie haben die Herausforderung angenommen, sich auf kleinstem Raum in einer Ecke des Grand Palais zu zeigen“, erklärt Erwin Kessler.



    Der Saal im Grand Palais war derart klein und unbequem und isoliert, dass die Künstler rebellierten und etwas Besseres für ihre Zukunft anstrebten. Unzufrieden, gründeten etwa ein Dutzend Künstler, die in Paris und München studiert hatten, am 3. Dezember 1901 die Tinerimea artistică“. Zu ihnen gehörten Ştefan Luchian, Gheorghe Petraşcu, Frederick Storck, führt Ästhetiker Erwin Kessler aus. Obwohl die Gruppe für einen neuen Kanon eintrat, für mehr Realismus und soziale Themen in der Kunst, war sie doch eher elitär ausgerichtet. Die »Tinerimea artistică« war ja nicht die erste Künstlergesellschaft, schon 1890 wurde der Künstlerkreis, der »Cercul artistic«, gegründet — das war aber eine Sammelbewegung. Wer wollte, konnte dort beitreten. Die »Tinerimea artistică« ist jedoch eine Elitegruppe, die von 1901 bis zum Verbot durch die Kommunisten 1947 nie ein Ästhetik-Abhandlung, ein Manifest der Mitglieder veröffentlichte“, so Kessler.




    Für die Mitglieder der Künstlerjugend waren Ausstellungen und Kataloge das Ein und Alles. Ausstellungen waren ihr Ziel, das sie konsequent verfolgten. Das war eine Modernisierung, eine Alternative zum offiziellen staatlichen Ausstellungsbetrieb. Diese Ausstellungssalons der Künstlerjugend standen unter dem Zeichen des Moderne; die Gruppe förderte eine Neubelebung der Kunst, aus der sich dann Avantgarde, absurde Kunst und Surrealismus speisten.

  • Le palais de la culture de Târgu Mureș

    Le palais de la culture de Târgu Mureș

    Expression de la révolte d’un groupe d’artistes qui voulaient briser les canons académiques, le courant Art nouveau, aussi appelé Sécession, apparaît en France, dans les années 1890. Il privilégiait les lignes courbes et les formes naturelles – plantes, fleurs etc. – ainsi que les ornements multicolores. Bien que surtout présent en peinture et en architecture, l’Art nouveau a influencé tous les domaines de l’art : arts décoratifs, art graphique, verrerie, mosaïque, bijoux, mobilier. L’Art nouveau fait irruption dans l’architecture des villes tout d’abord en France, en Italie, en Espagne, en Allemagne et en Belgique. Le courant gagne ensuite peu à peu l’Est du continent. Il fait son apparition dans l’architecture transylvaine entre la fin du 19e siècle et le début du 20e siècle.

    Principauté roumaine multiethnique, la Transylvanie fait alors partie de l’Autriche-Hongrie. Le patrimoine urbain de Târgu Mureș, petite ville de l’Est de la Transylvanie, compte un monument de style Art nouveau impressionnant. Il s’agit du Palais de la Culture, un important édifice du centre-ville.

    Timea Fulop, guide du palais : « Le Palais de la culture, avec sa riche décoration inspirée de l’art traditionnel sicule, a été achevé en 1912. Les deux architectes qui avaient signé les projets – Komor Marcell et Jakab Dezso – venaient de Budapest et ils étaient déjà célèbres à l’époque. Ce sont eux qui ont conçu les projets du bâtiment – lui aussi de style art nouveau – situé vis-à-vis du Palais. Les deux édifices sont d’ailleurs très connus. Le Palais de la culture est peut-être un des plus beaux bâtiments de style art nouveau de Roumanie. Cet édifice unique a, dès le début, une finalité culturelle. Il accueille actuellement – un siècle après sa construction- plusieurs institutions, un musée, la Bibliothèque départementale et la Philharmonie de la ville. Chaque jeudi, elle se produit en concert dans la grande salle de 600 places. Le Palais compte également une petite salle réservée aux conférences et aux concerts de musique de chambre. Et puis, il y a la Salle des Glaces, la plus célèbre du Palais, appelée ainsi en raison des deux miroirs vénitiens placés à ses deux extrémités, et des ses 12 vitraux sur lesquels sont peintes des scènes inspirées des ballades et de la mythologie. »

    C’est la Salle des glaces qui attire d’ailleurs le plus grand nombre de visiteurs. En plus de ses deux miroirs triptyques, elle contient aussi les tables décorées de miroirs qui lui donnent sa spécificité.

    Les quatre architectes qui ont fait de la Salle des glaces une pièce si spéciale – Sandor Nagy, Ede Thoroczai Wigand, Sandor Muhics et Miksa Roth – provenaient de l’école de Gödöllö, localité située à une trentaine de kilomètres au nord de Budapest. Le Palais de la culture de Târgu Mureș est une construction originale, et non une simple copie d’autres bâtiments. Son architecture contient également des éléments empruntés à l’art traditionnel sicule, et les scènes peintes sur les vitraux sont inspirées de ballades sicules. Une de ces ballades s’appelle « Budai Ilona » ou « La mère impitoyable ». Elle raconte l’histoire d’une mère bien trop dure envers ses enfants – un thème qu’on retrouve aussi dans d’autres cultures européennes. La deuxième ballade illustrée sur les vitraux est celle de « Salamon Sara », qui parle d’une jeune fille leurrée par le Diable. Sur le troisième vitrail on retrouve des scènes de la ballade « Kadar Kata », l’histoire en vers d’un mariage interdit. Enfin, la dernière ballade dont s’inspirent les vitraux s’appelle « Julia, la belle jeune fille emportée au Paradis ». C’est l’histoire mi-chrétienne, mi-païenne d’une jeune fille dont la mère pleure la mort. (Trad. : Dominique)

  • L’architecture de Bucarest à l’entre-deux-guerres

    L’architecture de Bucarest à l’entre-deux-guerres

    C’est à compter de la seconde moitié du XIXe siècle que la ville de Bucarest connaît, en matière d’urbanisme, une évolution graduelle, qui résume en fait l’évolution de la Roumanie tout entière, avec des influences de l’architecture occidentale – synonyme de modernité -, mais aussi de l’architecture traditionnelle locale.La capitale roumaine a vécu sa plus importante transformation entre 1930 et 1940, sous le roi Carol II. Le Pr Sorin Vasilescu, de l’Université d’architecture et d’urbanisme « Ion Mincu » de la capitale roumaine, est un spécialiste de l’architecture bucarestoise de l’entre-deux-guerres, étroitement liée aux souverains de Roumanie : « Quand nous parlons de l’architecture roumaine de cette époque-là, nous parlons d’une architecture de la royauté. Bucarest a traversé une étape Carol Ier, une autre calée sur le règne du roi Ferdinand Ier et puis l’incroyable étape Carol II, le souverain qui disait au maire de la ville qu’il rêvait d’entendre le bruit de la mer Noire. En réalité, le roi voulait avoir, depuis le Palais royal, une vue directe sur le grand boulevard avoisinant, ce qui impliquait la disparition du bâtiment des Fondations royales. La décision prise en conséquence par la municipalité a entièrement transformé la Place du Palais. Deux bâtiments importants encadraient celui des Fondations royales, l’actuelle Bibliothèque centrale universitaire. L’un accueillait le Jockey Club et l’autre le ministère de l’intérieur, bordant une autre petite place publique où s’érigeait l’hôtel Athénée Palace, chef-d’œuvre Art Nouveau, création des architectes Daniel Renard et Théophile Bradeau. »

    Le courant artistique « Art nouveau » a eu la plus grande influence sur l’architecture de Bucarest, mais il y a eu aussi un art soi-disant d’Etat – l’art fasciste italien, et, vers la fin des années 1920 et dans les années 1930, le courant Art Déco, venu d’Amérique du Nord. Le Pr Sorin Vasilescu considère que la modernité est entrée dans l’architecture roumaine avec l’Art nouveau : « L’Art nouveau éclatant rencontré chez nous est d’origines diverses. Il existe un Art nouveau des architectes français et un autre des architectes roumains, on rencontre en Transylvanie un Art nouveau des architectes magyars passés par l’école de Ödön Lechner, qui, lui-même, sortait du courant Sécession viennois. Les sources d’inspiration sont nombreuses en Roumanie. Dans la partie dite de l’Ancien Royaume, le courant Art nouveau est le moment de passage d’un monde à un autre, de la disparition du cordon ombilical entre la modernité et le passé. L’historien de l’art italien Giulio Carlo Argan affirmait, d’ailleurs, que ce courant avait été la première forme de la modernité. Nous, nous affirmons la même chose, que l’on parle de proto Art nouveau, comme par exemple le style néo-roumain, ou du courant Sécession, en Transylvanie, au Banat ou en Bucovine. C’est pour la première fois que notre architecture n’est pas inférieure à celle d’Occident. »

    Les influences traditionnelles ont été tout aussi importantes dans la naissance d’un style roumain moderne – le néo-roumain – dans l’architecture de Bucarest. Sorin Vasilescu : « Notre proto Art nouveau est tellement lié à l’architecte Ion Mincu; c’est un courant qui s’est manifesté dans l’histoire de notre architecture à travers des formes fondamentales. Nous n’avons pas influencé l’architecture occidentale, mais nos architectes ont réussi à comprendre la réalité du moment, l’évolution des styles et la modalité de mettre les éléments de la tradition dans un langage différent. Si on pouvait mesurer la tradition en litres, la modernité, elle, serait mesurée au mètre. Ce sont des unités de mesure différentes, que nous ne pouvons pas harmoniser entièrement. Mais l’effort de nos architectes de trouver une identité est un élément né sous le prince Brancovan, au XVIIe siècle. Le principe de composition et la planimétrie de l’Occident reçoivent les habits de valeurs orientales. C’est ça la source de la première forme de modernisme roumain. Il suffit de nous promener dans Bucarest et regarder les créations en style néo-roumain de Petre Antonescu, admirées mais aussi critiquées pour avoir modifié l’échelle des valeurs traditionnelles. Peu de gens comprenaient que cette modification provenait aussi du fait qu’il y 100 ans, l’échelle de la Roumanie était passée du simple au double. Une population de huit millions d’habitants constituait une dimension, dix-huit millions d’habitants (la population de la Roumanie d’il y a un siècle) en donnaient une autre. »

    L’architecture bucarestoise de l’entre-deux-guerres a représenté un pic d’interconnexion avec la circulation des idées occidentales et avec l’innovation. L’empreinte de la capitale de la Roumanie continue d’être celle laissée par les architectes de l’époque monarchique, malgré les transformations plus ou moins heureuses opérées après 1945.

  • Zur Entwicklung der Bukarester Stadtarchitektur: Jugendstil leitete Moderne ein

    Zur Entwicklung der Bukarester Stadtarchitektur: Jugendstil leitete Moderne ein

    In der Modernisierung spielt aber nicht nur die rumänische Hauptstadt eine Rolle, sondern auch der Rest des Landes — eine Residenzstadt wächst nämlich niemals von alleine. Also ist Bukarest die Synthese der allgemeinen städtischen Entwicklung in Rumänien, mit Einflüssen aus der westlichen Architektur, die mit der Moderne gleichgesetzt wurden, aber auch mit Wurzeln in der traditionellen rumänischen Baukunst.



    Bukarest hat in der Zwischenkriegszeit seine bedeutendste Verwandlung erfahren, während der Herrscherzeit Karls II., also zwischen 1930 und 1940. Sorin Vasilescu ist Professor an der Bukarester Universität für Architektur und Stadtplanung Ion Mincu“. Er berichtet, die Architektur der Zwischenkriegszeit sei in Bukarest stets in enger Verbindung mit dem Königshaus gewesen.



    Wenn es um die rumänische Architektur der Zwischenkriegszeit geht, können wir eigentlich nur von der königlichen Architektur reden. Auch für Bukarest gibt es eine Phase Karls I., eine Phase, die der Herrscherzeit von Ferdinand I. zugeordnet werden kann, und die unglaubliche Phase Karls II., der dem damaligen Bürgermeister träumerisch sagte, er wollte von der Stadt aus das Meer sehen. Es war keine uninteressante Idee, er wollte eigentlich vom Königspalast bis auf den Hauptboulevard sehen können, die Aussicht war ihm damals von den Königlichen Stiftungen versperrt. Er wollte sie verschwinden sehen. Das Unterfangen, das zum heutigen Gesamtbild des Palast-Platzes geführt hat, wurde unter seiner Aufsicht abgeschlossen, dadurch wurde der Platz völlig verändert. Links und rechts von den Königlichen Stiftungen, der aktuellen Zentralen Universitätsbibliothek, standen zwei wichtige Gebäude. In einem hatte der Rumänische Jockey-Club den Sitz, und das Innenministerium, das ehemalige Zentralkomitee der Kommunistischen Partei, war hinter einem Gebäude verborgen, praktisch auf einem anderen Platz. Dieser Platz wurde erweitert und, wie bei jeder lobenswerten und umstrittenen Architektur-Aktion, entstand dort eines der Jugendstil-Wunder der Stadt, das Meisterwerk von Daniel Renard und Téophile Bradeau, das Athénée-Palace-Hotel.“




    Den stärksten Einfluss auf die Bukarester Architektur hatte der Jugendstil. Vertreten sind ferner auch die sogenannte Staatsarchtitektur“, die faschistische Architektur aus Italien, und gegen Ende der 1920er und in den 1930ern der nordamerikanische Art-Noveau-Stil. In der rumänischen Architektur hat der Jugendstil aber die Moderne eingeleitet, wei‎ß Sorin Vasilescu.



    Der glänzende Jugendstil hier kann in mehrere Kategorien eingeteilt werden. Es gibt ein französischer Art Noveau von französischen Architekten, ein französischer Art Noveau von rumänischen Architekten, einen siebenbürgischen Jugendstil ungarischer Architekten der Ödön-Lechner-Schule, die ihrerseits in der Wiener Secession ihren Ursprung hatte. Für Rumänien gab es vielfache Inspirationsquellen. Für das Alte Königreich ist der Jugendstil der Übergang von einer Welt zur anderen, ein Schnitt der Nabelschnur zwischen der Moderne und dem Historismus. Der italienische Kunsthistoriker Giulio Carlo Argan hatte also nicht umsonst gesagt, dass die erste Form der Moderne der Jugendstil war. Unser Jugendstil, egal ob wir ihn als Ur-Art-Nouveau bezeichnen, wie etwa den neorumänischen Stil, oder ob wir vom Sezessionsstil sprechen, wenn es um Siebenbürgen, das Banat und die Bukowina geht — damit meinen wir immer ein und denselben Baustil. Es war der erste Moment, in dem wir den Anschluss geschafft hatten, in dem unsere Architektur nicht mehr minderwertig und abgekupfert war und die Baukunst im Westen nicht mehr überlegen war.“




    Der Einfluss der Tradition war nicht weniger wichtig, als in der Bukarester Architektur ein moderner rumänischer Stil entstand. Das sei der neurumänische Stil gewesen, erklärt Sorin Vasilescu.



    Unser junge Art Nouveau, der mit Ion Mincus Namen stark in Verbindung steht, ist ein Stil gewesen, der mit den ganzen Invarianzen und den spezifischen Stilelementen durch Grundformen in die Geschichte unserer Architektur eingegangen ist. Das bedeutet nicht, dass wir jemals die westliche Architektur geprägt hätten, aber mit dem Gespür eines Jagdhundes ist es unseren Architekten kategorisch gelungen, die Realität jener Zeit zu erfassen, den stilistischen Werdegang der Epoche, das, was in der Architektur geschah, und die Art und Weise, in der die traditionellen Elemente in eine unterschiedliche Sprache übersetzt werden konnten. Würde man die Tradition literweise messen, so würde man bei der Moderne ein Meterma‎ß nehmen. Wir sehen uns also mit unterschiedlichen Ma‎ßeinheiten konfrontiert, die nicht vollständig ineinanderflie‎ßen können. Aber der Versuch unserer Architekten, eine Identität zu finden, ist ein Element, das bereits seit der Brâncoveanu-Zeit pulsiert. Die Werte des neuen rumänischen Stils verarbeiten und verändern die Skala nicht zufällig. Die Skala der gro‎ßen, raffinierten Elemente der Brâncoveanu-Zeit bekleidet orientalische Werte in westlicher Planimetrie und Kompositionsgrundsätzen. Das ist die Quelle der ersten Form rumänischer Moderne. Man muss nur durch Bukarest spazieren und die neorumänischen Werke von Petre Antonescu sehen. Sie waren beeindruckend, stie‎ßen aber auch auf Kritik, weil sie die traditionelle Werteskala auf den Kopf stellten. Doch die Wenigsten waren darauf gekommen, dass die veränderte Skala im Baustil von Petre Antonescu auch auf die vor genau 100 Jahren verdoppelte Bevölkerungsskala Rumäniens zurückzuführen war. Ein Bürgermeisteramt für 8 Millionen Einwohner hatte eine Verwaltung von einer gewissen Grö‎ße, aber eines für 18 Millionen Einwohner, die rumänische Bevölkerung vor 100 Jahren nach der Vereinigung, ist von einer ganz anderen Grö‎ßenordnung.“




    Die Architektur in Bukarest erreichte in der Zwischenkriegszeit ein Höchstma‎ß an Integration westlicher Ideen und an Innovation. Trotz der eher unglücklichen Veränderungen nach 1945 trägt die rumänische Hauptstadt noch die Handschrift der Architekten aus der Zeit der Monarchie.

  • Oradea, o destinaţie culturală, de spa şi de agrement

    Oradea, o destinaţie culturală, de spa şi de agrement

    Destinaţia pe care v-o propunem în
    această ediţie este Oradea, unul din marile oraşe ale României, situat la mică
    distanţă de frontiera cu Ungaria.
    În cursul anului trecut, la
    Oradea au venit circa 163 de mii de turişti,
    în creştere semnificativă faţă de anul anterior.


    Începuturile oraşului se leagă de istoria
    regatului maghiar, aflat în expansiune spre est, spre Transilvania, în secolul
    al 11-lea, când regele Ladislau I a ridicat o mănăstire, pe locul în care
    astăzi se află cetatea medievală. De-a lungul timpului, Oradea a fost o aşezare
    în care au locuit preponderent români, maghiari, austrieci, italieni, slovaci
    şi evrei. Comunitatea maghiară a avut o mare influenţă asupra istoriei
    oraşului, aici fiind ridicate mai multe lăcaşuri de cult. O construcţie
    impresionantă este Catedrala romano-catolică, construită între 1751 şi 1759, în
    stil baroc austriac şi care are o orgă impresionantă, funcţională şi astăzi,
    donată de împărăteasa Maria Tereza.

    Pe lista obiectivelor
    de vizitat în Oradea trebuie trecută şi Sinagoga Zion, construită în anul 1878,
    după scindarea comunităţii evreieşti din oraş în ortodocşi şi neologi. De
    menţionat că înaintea celui de-al doilea război mondial, evreii constituiau
    circa 35% din populaţia oraşului Oradea, însă cei mai mulţi au fost deportaţi
    şi au dispărut în lagărele naziste, astfel încât comunitatea are în prezent
    doar 700 de membri. De aceea, Sinagoga Zion nu a mai fost folosită pentru
    oficierea slujbelor însă, reabilitată recent de municipalitate, a devenit un
    centru cultural.


    Oradea se remarcă şi prin foarte multe
    construcţii de secol 19 şi început de secol 20 în stil Art Nouveau. Tot
    municipalitatea s-a implicat în reabilitarea Casei Darvas – La Roche, ai cărei
    proprietari au avut un destin tragic. Această clădire a devenit astăzi un
    spaţiu muzeal în care este prezentat curentul Art Nouveau. Un alt reper
    turistic, situat în zona centrală a oraşului este Palatul Vulturul Negru,
    ridicat în 1907 – 1908. Este format din trei corpuri de clădiri şi are un pasaj
    în formă de Y. În apropiere întâlnim şi Biserica cu Lună, un lăcaş de cult
    ortodox finalizat în anul 1832, biserică numită astfel după mecanismul din
    turn, care indică fazele lunii.


    Mihai Jurcă este directorul Asociaţiei
    pentru Promovarea Turismului din Oradea şi Regiune şi s-a implicat în multe
    proiecte care au ca scop atragerea de vizitatori, între care o aplicaţie pentru
    telefoanele mobile şi un pachet numit Oradea City Card: O
    aplicaţie pe care am
    lansat-o anul trecut conţine
    de la informaţii,
    imagini, tot ceea ce înseamnă transport în comun, un GPS integrat,
    restaurante, hoteluri, spital, service auto, toate informaţiile de care are nevoie un turist
    care vine în oraş, chiar şi toate ATM-urile din oraş. Dacă
    eşti într-o locaţie şi vrei să ajungi altundeva, din locaţia respectivă vei
    vedea traseul de transport în comun care este disponibil. Pe lângă asta, am
    creat şi Oradea City Card care este, tot aşa, un pachet oficial, care conţine
    un card de transport de 48 de ore, o hartă turistică şi o broşură cu reduceri
    la peste 45 de parteneri: hoteluri, cafenele, restaurante, centru comercial.
    Avem şi reducere de 50% la toate muzeele, la toate obiectivele turistice.


    Cea mai mare investiţie a municipalităţii este însă Aqua
    Park-ul, care va fi inaugurat în cursul
    lunii iulie. Cu o capacitate de peste 1500 de persoane, complexul are bazine
    interioare şi
    exterioare, tobogane, zone destinate copiilor, zonă de spa şi de
    wellness, restaurante, baruri şi
    terenuri de sport. Un alt obiectiv pentru a cărui
    reabilitare au fost accesate fonduri europene este cetatea medievală. Deşi lucrările nu au fost încheiate
    în totalitate, cetatea medievală a devenit un loc prietenos, în care anul trecut a fost organizat Târgul de Crăciun.


    Oradea poate şi punctul
    de plecare pentru descoperirea atracţiilor zonei, după cum am aflat de
    la Mihai Jurcă, directorul
    Asociaţiei pentru Promovarea Turismului din Oradea şi Regiune:
    În afară de oraş, în apropiere de zona metropolitană există
    mai multe lucruri pe care oamenii le pot face şi există
    câteva companii locale
    care oferă servicii, de
    la ture de mountain biking pe dealurile din apropierea oraşului, pescuit. Există foarte multe lacuri în apropierea oraşului, care sunt folosite pentru
    pescuit. Avem o zonă la vreo
    15 minute de condus cu maşina,
    prin Ineu, care e tot în
    zona metropolitană a oraşului, există un complex amenajat unde poţi face de la pescuit, mers cu
    hidrobicicleta, până la sky diving, avem şi un aerodrom mic, echitaţie, golf, deci în apropierea oraşului există lucruri de făcut. Dacă vorbim de zonă, vorbim de tot ceea ce înseamnă Munţii
    Apuseni, care sunt la două
    ore de condus de aici. Acolo avem Parcul Natural Apuseni, cu peşteri, avem tot ceea ce înseamnă zona aceasta de munte, arii protejate, avem vadul Crişului, cu rafting, drumeţii, via ferată în zona de la Padiş,
    platoul Padiş, deci zona
    este foarte ofertantă
    din punct de vedere turistic.


    Să menţionăm că la doar câţiva km de Oradea se află una dintre
    cele mai importante staţiuni balneoclimaterice din România, Băile Felix. Această staţiune dispune de circa 6 mii de locuri de cazare, de mai multe
    baze de tratament şi de piscine acoperite sau în aer liber, alimentate de
    izvoare termale.