Tag: Article 7

  • A la Une de la presse roumaine 13.05.2019

    A la Une de la presse roumaine 13.05.2019

    « La CE
    menace la Roumanie par une mécanisme plu dur que le MCV, si elle adopte les
    modifications des codes pénaux », écrit la presse du jour. En
    attendant la suite de cette lutte politique, l’Institut national de la
    statistique constate qu’en Roumanie les prix ne cessent d’augmenter. Enfin, on parle aussi environnement et pollution.

  • 19.02.2019

    19.02.2019

    Compétitivité – La réunion du Conseil « Compétitivité » de l’Union
    européenne se poursuit aujourd’hui à Bruxelles. C’est la section dédiée à la
    recherche et à l’innovation qui tient l’agenda du jour, avec le programme
    Horizon Europe, qui est une des priorités de la présidence roumaine du Conseil
    de l’UE. La rencontre est présidée par le ministre roumain de la Recherche, Nicolae
    Hurduc, de l’avis duquel la recherche et l’innovation doivent rester le moteur
    principal de l’Union européenne. Celle-ci possède la ressource humaine et
    l’infrastructure nécessaires pour maintenir son statut de leader dans le
    domaine de la recherche scientifique. La Roumanie a pour objectif d’assurer les
    conditions nécessaires au déroulement du programme Horizon Europe à partir de
    2021.




    Bruxelles – Les ministres européens du Conseil Affaires Générales
    préparent aujourd’hui à Bruxelles l’agenda de travail du Conseil européen pour
    le mois à venir. Le cadre financier pluriannuel de l’Union européenne après
    2020 sera aussi discuté à la réunion présidée par le ministre roumain des
    Affaires européennes, George Ciamba. Un accord politique concernant le futur
    budget de l’Union devrait être atteint cet automne. Les ministres européens
    évalueront également, suite au recours à l’Article 7 du traité de l’Union
    européenne, l’avancement des procédures contre la Pologne, accusée de ne pas
    respecter l’Etat de droit, et contre la Hongrie, pour le non-respect des
    valeurs communautaires.


    Gouvernement – Le Comité exécutif du Parti social-démocrate, principal parti au
    pouvoir en Roumanie, se réunit
    aujourd’hui pour prendre une décision concernant les nouveaux candidats aux
    postes de ministres des Transports et du Développement régional. Les
    nominalisations devraient être analysées aujourd’hui même par les partenaires
    de coalition du PSD. Selon la première ministre Viorica Dăncilă, les
    propositions seront discutées également avec le président Klaus Iohhanis avant
    qu’elles lui soient soumises officiellement. Les discussions ont lieu suite à
    la décision du social démocrate Mircea Drăghici de retirer sa candidature aux
    fonctions de ministre des Transports. Antérieurement, sa collègue de parti Lia
    Olguţa Vasilescu avait, elle aussi, retiré sa candidature pour le portefeuille
    de ministre du Développement régional. Le président Iohannis avait déjà rejeté
    à plusieurs reprises la nomination de Lia Olguţa Vasilescu, mais n’avait fait
    aucune remarque quant à la candidature de Mircea Drăghici.




    Justice – L’affaire dans laquelle
    l’ancien sénateur roumain Dan Şova avait écopé d’une peine de trois ans de
    prison pour trafic d’influence, sera jugée à nouveau par une formation
    collégiale de cinq juges. La Haute Cour de Cassation et de Justice de Roumanie
    a admis comme recevable la contestation en annulation déposée par M. Şova et a
    décidé que l’affaire « CET Govora » soit rejugée le 15 avril prochain.
    Dan Şova avait été accusé par les procureurs de la Direction nationale
    anti-corruption (DNA) d’avoir perçu 100.000 euros, entre 2011 et 2014, pour
    faciliter la conclusion d’un contrat d’assistance juridique entre la centrale
    thermique et un cabinet d’avocats. Dan Şova a été mis en liberté en décembre
    dernier, au bout de six mois de détention, suite à la décision de la Cour
    constitutionnelle qui a déclaré illégale la composition des formations
    collégiales de cinq juges de la Haute Cour de Cassation et de Justice.






    Grippe – Le nombre de décès dus à la grippe monte à 138 en Roumanie. Selon le
    Centre national de surveillance et de contrôle des maladies transmissibles, les
    trois dernières victimes étaient une femme de 68 ans vaccinée et sans
    conditions médicales préexistantes, et deux autres femmes – une de 64 ans et
    une de 81 ans – qui n’étaient pas vaccinées et qui souffraient par ailleurs
    d’autres maladies. La Roumanie se confronte à une épidémie de grippe depuis la
    fin du mois de janvier.




    Brâncuşi – Aujourd’hui on fête la Journée Brancusi, 143 ans depuis la naissance
    de l’artiste. Figure centrale du mouvement artistique moderne et l’un des
    sculpteurs les plus importants du début du XXe siècle, Constantin Brâncuşi est né
    en Roumanie, mais il a vécu et travaillé à Paris par la suite. C’est le Musée
    national d’art moderne de Paris qui possède un important nombre d’œuvres du
    sculpteur. Brancusi les avait laissées en héritage à la Roumanie, mais le
    gouvernement communiste roumain de 1957, année de la mort de l’artiste, les avait
    refusées. C’est alors la France qui accepte les œuvres, avec tout le contenu de
    l’atelier du sculpteur. La Journée Brâncuşi a été instituée en 2015 en
    Roumanie.








    Tennis – La joueuse roumaine de tennis, Simona Halep, qui a remonté à compter
    d’hier à la 2e place mondiale, affrontera aujourd’hui la joueuse canadienne Eugénie
    Bouchard. La rencontre aura lieu au 2e tour du tournoi WTA de Dubaï, aux
    Emirats arabes unis. La Roumaine a déjà gagné trois des quatre rencontres
    qu’elles ont eu jusqu’à présent. C’est à l’Open d’Australie en 2018 que Halep
    s’est imposée la dernière fois devant Bouchard. La paire Raluca Olaru (Roumanie)
    / Darija Jurak (Croatie) s’est qualifiée aujourd’hui dans les quarts de finale
    de l’épreuve de double de la compétition, après une victoire en deux sets 7-6,
    7-6 devant le couple Nicole Melichar/Kveta Peschke (Etats-Unis/République
    Tchèque).






    Météo – Il fait beau et chaud en Roumanie pour la saison. Le ciel est
    variable, couvert temporairement dans l’est et le sud-est du pays. Le vent est
    faible à modéré, avec quelques intensifications dans l’est et sur les crêtes
    des montagnes. Les températures maximales vont de 5° à 15°. 10° et grand ciel
    bleu à Bucarest à midi.



  • From State of the Union to Article 7

    From State of the Union to Article 7

    With over two thirds of the vote, the European Parliament on Wednesday decided to call on the European Commission to trigger sanctions against Hungary under Article 7, which include temporary loss of voting rights in the European Council.



    The vote is the effect of a report debated the previous day, accusing Hungary of corruption, breaching minority rights, perpetrating abuses against immigrants, eroding press, social and academic liberties. The author of the document, the Dutch MEP Judith Sargentini with the European Greens, claims Hungary failed to uphold European principles and is not a fully functional democracy. Over the last eight years Hungary has been on a downward trend, its citizens finding it increasingly difficult to express their opinion, the report shows. At the same time, Sargentini argues the election law was changed, preventing the opposition from campaigning for fair and unbiased elections.



    This is the first time the European legislative body has chosen to notify the Council over rule of law irregularities in a member state. In the case of Poland, the European Commission launched a similar procedure in December 2017. On the day of the vote, Commission president Jean-Claude Juncker said, in his state of the union address, that the Commission opposes any systemic threat to the rule of law, which will automatically lead to activating Article 7 of the Treaty on European Union. The vote against Hungary shows that Conservatives and Christian-Democrats have grown tired of protecting Viktor Orban, whom many consider to be Central Europes troublemaker.



    During Tuesdays debate prior to the vote, Viktor Orban delivered a defying speech, stigmatizing the report which led to the sanctioning procedure. Prime Minister Orban labeled the report an insult to Hungary, grounded on double standards. Hungary cannot be condemned for wanting to be a country free of illegal immigrants, Orban went on to say. The Hungarian Foreign Ministry said the vote was a “petty revenge of pro-immigration politicians.



    Article 7 is considered to be the EUs “nuclear weapon, as it may lead to suspending a member states right to vote in the European Council, and it has never been activated since the EU was founded. Sanctioning Hungary is yet highly unlikely, as this would require the unanimity of Member States, with Poland already making it clear it would oppose any sanctions brought against Budapest.



    Wednesdays decision nevertheless stands as a warning for leaders and governments toying with what political scientists have termed “illiberal democracy, where election winners use their comfortable majorities in Parliament to legitimise discretionary actions going against the principles of the rule of law. The controversial modifications brought to the justice laws and the criminal codes as well as the unwarranted forceful intervention of the gendarmerie during the August 10 protest have made Bucharest a target of the most vocal advocates of the rule of law and the EU principles.


    (translated by: Vlad Palcu)

  • La Hongrie et l’article 7

    La Hongrie et l’article 7

    Avec 448 voix pour, 197 contre et 48 abstentions, le Parlement européen a décidé mercredi de demander à l’Union de réagir à la menace qui plane sur le respect des valeurs européennes en Hongrie, et d’activer la procédure dite de l’article 7. Qualifié souvent de véritable arme nucléaire institutionnelle, cet article risque de mener à la suspension du droit de vote du pays concerné au Conseil de l’UE. Le vote de mercredi succède à un débat, mardi, à Bruxelles, en marge d’un rapport où le premier ministre Viktor Orban et son parti, le Fidesz, sont accusés de corruption, de violation des droits des minorités, d’abus envers les migrants et d’érosion de la liberté de la presse et des libertés sociales et académiques. De l’avis de la députée européenne Judith Sargentini, auteur du dit document et membre du groupe des Verts, la Hongrie bafoue les principes européens et s’éloigne de l’image d’une démoratie entièrement fonctionnelle.

    Cela fait 8 ans déjà que le pays est en chute libre et que ses citoyens voient leurs libertés entravées. En plus, les derniers changements de la loi électorale en Hongrie font qu’à l’heure où l’on parle, l’opposition politique a du mal à dérouler des campagnes électorales censées déboucher sur des élections correctes. C’est la première fois que le Parlement européen use de son droit d’initiative pour demander au Conseil européen de se prononcer sur la situation de l’Etat de droit en Hongrie. La procédure enclenchée par l’orgqne législatif européen avait déjà été déclenchée cette année une première fois par le Conseil contre la Pologne.

    Dans un discours sur l’Etat de la nation prononcé le jour du vote, le chef de la Commission européenne, Jean-Claude Juncker avait affirmé que l’Exécutif européen est prêt à activer l’article 7 pour lutter contre toute atteinte portée à l’Etat de droit. Le vote contre le pouvoir de Budapest montre que de plus en plus de conservateurs et de chrétiens-démocrates sont las de défendre cet enfant rebelle de l’Europe centrale qu’est Viktor Orban.

    Lors d’un discours qualifié d’arrogant, celui-ci a critiqué le rapport de Judith Sargentini, en affirmant ne pas céder au chantage: c’est une insulte à l’adresse de la Hongrie, a-t-il lancé, en ajoutant on ne peut pas accuser mon pays de vouloir rester un territoire sans immigrants illégaux. Pour sa part, le Ministère des Affaires Etrangères de Budapest a qualifié le vote d’acte de vengeance mesquine de la part des politiciens pro-immigration.

    Après la demande des eurodéputés mercredi, il revient aux gouvernements des Etats membres de se prononcer en faveur de la mise en place des sanctions contre la Hongrie. Un scénario peu probable, vu que Varsovie a déjà annoncé s’y opposer. Pourtant, le vote reste un avertissement que l’Europe lance aux leaders et à leurs partis adeptes de soi-disant démocraties libérales au sein desquelles ils s’arrogent le droit de fouler aux pieds les valeurs européennes et les principes de l’Etat de droit. La Roumanie aussi est entrée dernièrement dans le collimateur de Bruxelles, après les modifications apportées aux lois de la justice et aux codes pénaux et surtout, suite à la récente intervention musclée des Gendarmes lors de la manifestation antigouvernementale du 10 août dernier. (trad.Ioana Stancescu)

  • 12.09.2018 (mise à jour)

    12.09.2018 (mise à jour)

    Entretien — Le président de la Roumanie, Klaus Iohannis, a reçu ce mercredi le premier ministre néerlandais, Mark Rutte, en visite à Bucarest. A cette occasion, le chef de l’Etat roumain a déclaré que la relation de la Roumanie avec les Pays-Bas avait une importante composante aussi bien économique que sociale, vu les 30.000 ressortissants roumains qui vivent sur le territoire néerlandais. Les deux hommes ont également abordé l’avenir de l’Union européenne, M. Iohannis estimant que Bucarest et La Haye œuvraient pour la consolidation du bloc communautaire, même s’ils ne partagent pas les mêmes opinions sur tous les dossiers. Le président de la Roumanie et le chef du gouvernement des Pays-Bas ont également discuté de sujets tels l’adhésion de Bucarest à l’espace Schengen, la migration, le Brexit et la présidence roumaine du Conseil de l’UE, au premier semestre de l’année prochaine.



    Visite — Le commissaire européen à l’agriculture et au développement rural, Phil Hogan, commencera jeudi une visite de deux jours, a annoncé la Représentation de la Commission européenne à Bucarest. Le responsable communautaire aura des entretiens avec la première ministre Viorica Dăncilă et avec le ministre de l’agriculture et du développement rural, Petre Daea. Le commissaire Phil Hogan rencontrera également des représentants des associations de fermiers et s’entretiendra avec des habitants de la région de Cluj (nord-ouest), sur le thème « Un budget moderne pour une Union plus forte ».



    Maroc — Le royaume du Maroc apprécie le rôle endossé par la Roumanie sur la scène régionale et internationale et soutiendra la candidature de cette dernière pour siéger au Conseil de Sécurité des Nations-Unies en tant que membre non permanent, a affirmé aujourd’hui à Bucarest le ministre marocain des Affaires étrangères et de la Coopération internationale, Nasser Bourita. Après la rencontre entre le chef de la diplomatie marocaine et son homologue roumain, Teodor Meleşcan, M. Bourita e encore exprimé son appréciation pour la contribution de la Roumanie à la sauvegarde de la paix et de la stabilité dans les régions voisines du Maroc, en Afrique et au Proche Orient. Le ministre Teodor Meleşcanu a réitéré par ailleurs le soutien de la Roumanie au Maroc, dans le contexte de la présidence du Conseil de l’UE que la Roumanie exercera à partir du 1er janvier prochain. Les discussions ont également porté sur l’état des relations bilatérales, vu que le Maroc est le premier partenaire économique de la Roumanie en Afrique et dans le monde arabe.



    Constitution — La Cour constitutionnelle de Roumanie a annoncé ce mercredi qu’elle examinerait, le 17 septembre prochain, la proposition législative de révision de la Constitution du pays de définir la famille comme l’union librement consentie entre un homme et une femme. Le Sénat de la Roumanie, qui est l’assemblée décisionnelle dans ce cas, a adopté mardi la proposition mentionnée. Liviu Dragnea, président de la Chambre des députés et leader du Parti social-démocrate (principal membre de la coalition au pouvoir à Bucarest), a récemment annoncé que le référendum pour la famille aurait lieu le 7 octobre. Plusieurs ONG, réunies dans « La coalition pour la famille », ont collecté environ 3 millions de signatures en faveur de cette consultation populaire, dont l’objectif est de bloquer les mariages homosexuels.



    Strasbourg — Le Parlement européen, réuni en session plénière à Strasbourg, a dénoncé mercredi les dérives anti-démocratiques de l’actuel gouvernement de Budapest et a demandé à ce que la Commission européenne enclenche les procédures prévues par l’article 7 du Traité européen. Les eurodéputés ont adopté un Rapport qui dresse une longue liste d’infractions de la Hongrie à l’égard des libertés et des valeurs européennes dans des domaines tels que la presse, le milieu universitaire, le traitement des minorités, la migration, mais également en matière de corruption et d’indépendance de la Justice. Lors des débats déroulés mardi en séance plénière au Parlement européen, le premier ministre hongrois, Viktor Orban, a accusé les doubles standards utilisés dans la rédaction du Rapport, ce qui constitue, selon lui, un abus de pouvoir. Il a aussi accusé la manière dont il a été avalisé par le Parlement européen, ce qui enfreint, toujours selon M. Orban, le Traité de base de l’UE. Si l’article 7 était finalement activé, la Hongrie risquerait une série de sanctions, y compris la suspension de son droit de vote au Conseil de l’UE.



    Météo — Pour finir un dernier mot de météo. Les prochaines 24 heures, le mercure grimpera dans les thermomètres sur l’ensemble du territoire roumain, tout particulièrement dans les régions de l’Ouest et du Nord-ouest. Le ciel, parfois couvert, s’assombrira dans le Sud-est et sur le relief, des pluies à caractère local n’étant pas à exclure. Le vent soufflera plus fort sur la côte de la mer Noire. Les températures grimperont jusqu’à 30° l’après-midi.

  • September 12, 2018 UPDATE

    September 12, 2018 UPDATE

    VISIT – The President of Romania, Klaus Iohannis, Wednesday received in Bucharest the Dutch PM Mark Rutte. On this occasion Iohannis said Romanias relation with the Netherlands has an important economic component, but a social component as well, considering that roughly 30,000 Romanians live in that country. The Romanian President discussed with the Dutch official about the future of the EU and said that, although the 2 countries do not share the same opinion on some topics, both Romania and the Netherlands are working to strengthen the community bloc. Romanias Schengen accession, migration, Brexit and Romanias presidency of the EU Council in the first half of 2019 were also on the agenda of the talks.




    REFERENDUM – The Constitutional Court of Romania announced on Wednesday that on September 17th it would discuss a bill to revise the Constitution by introducing a provision that redefines “family as being based on the marriage of a man and a woman. The Senate of Romania, which is the decision-making body in this respect, Tuesday approved a bill on this topic. The president of the Social Democratic Party in power, Liviu Dragnea, who is also the Speaker of the Chamber of Deputies, has recently announced that the so-called “family referendum will take place on October 7th. Several NGOs, collectively known as the “Coalition for family, have gathered some 3 million signatures for the organisation of this referendum, which is designed to ensure that same-sex marriage cannot be legalised.




    AGRICULTURE – The European Commissioner for Agriculture and Rural Development Phil Hogan will be on a visit to Romania on Thursday and Friday, the European Commission Representation in Romania announced on Wednesday. The European official will have talks with PM Viorica Dăncilă and with the Minister of Agriculture and Rural Development, Petre Daea. Commissioner Hogan will also have meetings with farmer associations and will have a dialogue with the citizens of Cluj, entitled A modern budget for a stronger Union.



    DIPLOMACY – Morocco appreciates Romanias regional and international role and supports its candidacy in the Security Council, the Moroccan Minister for Foreign Affairs and International Cooperation Nasser Bourita said in Bucharest on Wednesday. After a meeting with his Romanian counterpart Teodor Meleşcanu, the Moroccan official also pointed out that Bucharest would make a very useful contribution to maintaining peace and stability in regions close to Morocco, Africa and the Near East. In turn, Foreign Minister Teodor Meleşcanu reiterated Romanias support for Morocco during its rotating presidency of the EU Council in the first half of next year. The talks also tackled bilateral relations, given that Morocco is a major economic partner for Romania in Africa and the Arab world.





    EUROPEAN PARLIAMENT – The European Parliament, convened in Strasbourg, Wednesday criticised the erosion of democracy in Hungary and called on the European Commission to launch the disciplinary procedure known as Article 7. The MEPs endorsed a report comprising a list of concerns related to Hungarys crackdowns on migrants, the media, academic institutions, as well as to corruption and the independence of the judiciary. During Tuesdays debates in the EP plenary session, the Hungarian PM Viktor Orban said the report used double standards, was an abuse of power and its endorsement was in breach of the EU treaties. Should Article 7 be triggered, Hungary is facing sanctions going as far as suspending the countrys voting rights in the EU Council.


    (translated by: Ana-Maria Popescu)

  • Romania, Poland share views on European funds

    Romania, Poland share views on European funds

    Romania and Poland are against making the disbursement of European funds to member states conditional on the rule of law and the independence of the judiciary in those respective countries, the two foreign ministers said in a joint statement made in Bucharest on Thursday.



    Teodor Melescanu and Jacek Czaputowicz thus answered a question regarding messages coming from Brussels, according to which the allocation of community funds to certain states might be influenced by possible changes in the justice system. European funds are not a favor, and both Romania and Poland contribute to the extent of their capacity to the EU budget, said Minister Melescanu:



    Teodor Melescanu: “In my opinion, this would be a gross infringement not only of the provisions of the EU Treaties but also of the fundamental principles of the EU, whose main objective is to ensure solidarity and convergence between the economies of member states. Obviously, the cohesion policy and the common agricultural policy are instruments aimed at boosting convergence between the economies of the more developed countries of the EU and our countries. It is by no means an act of charity.



    Professor Iulian Chifu, the president of the Conflict Prevention Center, has commented on the issue:



    Iulian Chifu: “These are two half answers. The Romanian Foreign Minister is right when he talks about the purpose of these funds, which are meant for the less developed countries, with lower capacity and competitiveness, and are designed to help them develop and reach the European average level or the level of important European countries. On the other hand, failure to observe the criteria of the rule of law, of the independence of the judiciary and of the fight against corruption raises questions regarding the usefulness of these funds.



    In the case of Poland, the messages sent by Brussels are even harsher than those sent to Romania so far. The violation of the rule of law and of the independence of the judiciary might trigger the activation of Article 7 in the EU Treaty, which entails the suspension of Warsaws right to vote in the European Council. Minister Melescanu also expressed Bucharests stand in this regard:



    Teodor Melescanu: “Our interest and wish is to avoid by all means a vote that would not help anybody and would only create unnecessary problems.



    According to the Polish Foreign Minister, Jacek Czaputowicz, Poland has received signals from other states, such as Hungary, that they will not vote for the activation of Article 7. The Polish official also underscored that, should Poland identify instances of EU institutions not treating EU countries in the region properly, it would defend them. But it seems that nobody in Bucharest wants this to happen.

  • La Roumanie, la Pologne et les fonds européens

    La Roumanie, la Pologne et les fonds européens

    La Roumanie et la Pologne se prononcent contre l’idée que les fonds de cohésion soient conditionnés au respect de l’Etat de droit et à l’indépendance de la justice, ont déclaré à l’unisson les chefs des diplomaties roumaine et polonaise, Teodor Melescanu et respectivement Jacek Czaputowicz. Ce fut leur réponse à une question de la presse au sujet d’une possible initiative de Bruxelles de conditionner l’accès aux fonds structurels des changements opérés dans le domaine de la Justice.

    Un sujet épineux dans le contexte où la Roumanie, aussi bien que la Pologne souhaitent modifier leurs lois de la justice. Les fonds ne sont pas une faveur, puisque chaque Etat membre y contribue, a tenu à préciser le ministre roumain des Affaires Etrangères : « A mon sens, allouer les fonds européens sous condition représenterait une violation sévère des prévisions des Traités et des principes européens dont le principal but est, rappelons-le, d’assurer la solidarité et la convergence des économies des Etats membres. Il est sûr et certain que des politiques communautaires telles la PAC ou celles de cohésion sont autant d’instruments censés accroître la convergence économique entre les pays développés de l’UE et le reste des pays, comme le nôtre. Il ne s’agit pas d’un acte caritatif ! »

    Le professeur universitaire, Iulian Chifu, à la tête du Centre chargé de la prévention des conflits, affirme pour sa part que plusieurs aspects jouent sur la position de Bruxelles : « Il y a deux réponses à cette question. Monsieur le ministre a raison quant il affirme que ces fonds sont destinés notamment aux pays moins développés qui affichent une compétitivité plutôt en berne afin de leur permettre de rattraper les pays industrialisés de l’Union. En revanche, une violation des critères de l’Etat de droit, de l’indépendance de la justice et des mesures de lutte contre la corruption risque de mettre en doute l’utilité même de ces fonds »

    A l’heure où l’on parle, la position de Bruxelles par rapport à la Pologne est beaucoup plus dure que par rapport à la Roumanie. La violation de l’Etat de droit et de l’indépendance de la justice par le gouvernement de Varsovie pourrait pousser la Commission européenne à passer à la mise en place de l’article 7 permettant une exclusion de fait d’un pays membre en le privant de ses droits de vote au Conseil. Le chef de la diplomatie de Bucarest, Teodor Melescanu explique la position de Bucarest : « Il y va de notre intérêt d’éviter à tout prix un vote qui ne servirait aux intérêts de personne. Bien le contraire, il poserait des problèmes dont aucun pays ne tirerait profit. »

    Quant à Jacek Czaputowicz, il affirme que son pays a reçu des signaux positifs d’autres pays de la région, tels la Hongrie, que leur vote serait contre l’activation de l’article 7. La Pologne est prête à défendre les Etats de la région si elle considère que Bruxelles fait preuve d’injustice à leur égard, a encore lancé le responsable polonais, en faisant une allusion subtile à la Roumanie. Pourtant, personne de chez nous ne souhaite qu’une telle situation se produise ! (Trad. Ioana Stancescu)