Tag: asile

  • Le très critiqué Pacte sur la migration et l’asile

    Le très critiqué Pacte sur la migration et l’asile

    Un pacte bafouant les droits des migrants ?

     

    En novembre, la neuvième édition du Forum européen sur les migrations s’est tenue à Bruxelles. Le rôle de la société civile dans la mise en œuvre du nouveau Pacte sur les migrations et l’asile y a été discuté. Lancé en avril 2024, ce document remplace l’ancien règlement Dublin III et vise à soutenir l’Union européenne dans l’impasse migratoire actuelle, en renforçant la sécurité aux frontières du continent, en facilitant les procédures d’asile et de rapatriement et en renforçant la solidarité avec les États membres situés aux frontières extérieures de l’Union. Loin d’être unanimement applaudi, le Pacte a été largement critiqué par les ONG, les publications et les spécialistes à travers tout le continent – tant par les partis anti-migration et d’extrême droite (pour lesquels le nouveau règlement ne propose pas de mesures suffisantes pour arrêter la migration) que par les partis et les activistes de gauche (selon lesquels le document représente une menace pour les droits de l’homme).

     

    Fin 2023, par exemple, 50 associations ont adressé une lettre ouverte à la Commission européenne afin d’exprimer leurs craintes quant à un futur système comportant des failles potentielles. Ce système favoriserait la normalisation de la détention arbitraire des migrants, le profilage racial, et utiliserait des procédures de « crise » pour rejeter l’entrée à la frontière et rediriger les personnes vers des pays tiers dits sûrs, les exposant à des risques de violence, de torture et de détention discrétionnaire.

     

    Le professeur Cristian Pîrvulescu, doyen de la faculté de sciences politiques du L’Ecole nationale des Sciences politiques et administratives (SNSPA) et président du groupe « Intégration et immigration » du Comité économique et social européen, a expliqué pour RRI certaines réticences à l’égard de ce nouveau règlement :

     

    « Nous avions des doutes sur le pacte, avant tout sur la définition des pays tiers, car la liste des pays tiers vers lesquels les personnes qui n’ont pas obtenu l’asile dans l’Union européenne peuvent être expulsées est loin d’être certaine. Nous estimons que la manière dont la Commission a établi cette liste présente de très nombreuses lacunes et qu’il existe des pays apparemment sûrs, mais que la situation géopolitique peut transformer en pays très dangereux. De même, l’un de nos problèmes est le droit, essentiel pour tous ceux qui arrivent aux frontières de l’UE, qu’il s’agisse des frontières de l’espace Schengen ou des frontières de l’espace non Schengen, de demander à entrer sur le territoire de l’Union européenne et d’y déposer une demande d’asile. En outre, les procédures d’asile, telles qu’elles sont définies dans le nouveau Pacte, sont considérablement raccourcies ».

     

    Un pacte empêchant l’action de la société civile

     

    En 2023, plus de 117 millions de personnes ont été déplacées de force, et le Haut-Commissariat aux Réfugiés estime que d’ici à la fin de 2024, ce nombre atteindra 130 millions. Cependant, la plupart d’entre elles restent dans leur région d’origine et seule une petite partie cherche une protection en Europe.

     

    À l’occasion du Forum euro péen sur les migrations, RRI s’est entretenue avec Flavius Ilioni Loga, directeur de l’association LOGS, active à Timisoara depuis 2019, et qui promeut l’intégration des groupes de migrants vulnérables par le biais de l’éducation. L’association est également engagée dans la lutte contre la traite des êtres humains.

     

    D’ailleurs, Flavius Ilioni a été désigné 2021 « Héros urbain » à Timisoara. Son équipe est composée de travailleurs sociaux, de psychologues et de médiateurs culturels. Nous lui avons demandé quelles étaient, selon lui, les faiblesses du nouveau pacte sur les migrations et l’asile :

    « Nous ne sommes pas les mieux placés pour faire une analyse juridique du Pacte. Mais il y a des critiques au niveau des associations sur les positions liées aux refoulements, sur ce qui se passe aux frontières extérieures, y compris à la frontière de la Roumanie avec la Serbie, sur la présence de FRONTEX – comment vérifie-t-on que les membres de FRONTEX protègent effectivement les droits des personnes qui sont des réfugiés et qui ont le droit de demander l’asile. Il y a également des critiques concernant la mise en œuvre du Pacte exclusivement avec le soutien des autorités par rapport à la société civile. Nous parlons de cette responsabilité exclusive des gouvernements nationaux de déterminer qui sera impliqué dans la réinstallation ou l’intégration des personnes venant d’autres pays. Le traitement des demandes d’asile relève évidemment des autorités nationales, mais lorsqu’il s’agit d’assistance juridique, de conseils, comment cela se fera-t-il ? Cela pourrait être considéré comme un obstacle à l’accès direct des organisations comme la nôtre aux autorités de Bucarest, par exemple, qui se trouvent à 600 kilomètres de nous, à Timișoara, et cela pourrait être un problème pour aider et soutenir l’approche solidaire au niveau local et communautaire »

     

    À la question de savoir si les autorités nationales ont consulté les ONG lors de l’élaboration du Pacte sur les migrations et l’asile, Flavius Ilioni Loga répond :

    « Non, d’après ce que j’ai compris, et c’est une autre observation que j’ai faite non seulement moi-même, mais aussi d’autres organisations – ou plusieurs organisations au niveau européen : les organisations de la société civile, en particulier les petites, n’ont pas été consultées lors de la création de ce Pacte. D’un autre côté, nous pouvons d’une certaine manière comprendre la nature politique de cet accord et le mécanisme au niveau juridique et au niveau des dirigeants des pays. Une fois de plus, nous sommes d’accord avec ce que le pacte représente, car il s’articule autour de cette solidarité européenne à laquelle nous croyons également, et pour la première fois, à quelques exceptions près, tous les pays ont manifesté leur soutien à ce pacte dans des déclarations ».

     

    La Roumanie peine à accepter les nouveaux venus

     

    Selon les données fournies par l’Inspection générale de l’immigration à des fins de publication et d’interprétation par le Conseil européen pour les réfugiés et les exilés, la Roumanie a reçu en 2023 un total de 10 346 demandes de protection internationale, dont seulement 5 561 avaient été traitées à la fin de l’année 2023. Sur ce nombre, seuls 491 demandeurs d’asile ont obtenu le statut de réfugié et 438 – la protection subsidiaire. Les données montrent un taux de rejet écrasant de 83,3 % pour les demandes de protection. La plupart des demandeurs étaient originaires du Bangladesh (pour lequel aucune demande n’a été acceptée), de Syrie, du Pakistan et du Népal.

     

    Flavius Ilioni pense que la Roumanie ne peut se développer que si elle apprend à embrasser la diversité, à être plus inclusive envers les minorités, et pas seulement les minorités locales ou traditionnelles, mais aussi envers ces nouvelles personnes qui viennent d’autres continents pour se construire une vie meilleure. L’activiste affirme que les Roumains comprendre que le nombre croissant de migrants arrivant dans leur pays apporte non seulement de la valeur et des contributions au budget de l’État, mais aussi de nombreux talents qui peuvent enrichir leur communauté. (trad. Clémence Lheureux)

  • InfoMigrants, plateforme pour lutter contre la désinformation

    InfoMigrants, plateforme pour lutter contre la désinformation

    A Bruxelles sest tenue, à linitiative du Comité Economique et Social Européen (CESE), la 7ème édition du Forum européen sur la migration, une plateforme de dialogue sur les questions de migration, dasile et dintégration des migrants. Près de 200 représentants des institutiions européennes et ONG oeuvrant dans le domaine de limmigration étaient présents.



    Amara Makhoul, rédactrice en chef du projet éditorial InfoMigrants, un projet co-financé par la Commission Européenne, sexprime au micro dEugen Cojocariu pour Radio Roumanie Internationale.





  • 21.03.2022 (mise à jour)

    21.03.2022 (mise à jour)

    Réfugiés – Plus d’un demi-million d’ukrainiens, soit 500747
    personnes, sont entrés en Roumanie depuis le déclenchement de l’invasion russe
    le 24 février. 80 000 ont choisi d’y rester et 4 000 ont déjà déposé des
    demandes d’asile, a précisé le Ministère roumain de l’Intérieur. Selon lui, ces
    derniers bénéficieront de tous les droits stipulés par les lois au bénéfice des
    personnes qui se retrouvent dans l’impossibilité de retourner dans leur pays
    d’origine pour des raisons de sécurité. Au terme d’une décision
    gouvernementale, les apatrides et les ressortissants des pays tiers, autres que
    de l’Ukraine , mais qui jouissaient d’une protection nationale en Ukraine, se
    verront accorder la protection des autorités roumaines. Toutes ces personnes se
    verront délivrer un certificat de séjour en Roumanie et un numéro
    d’identification similaire à ceux attribué aux demandeurs d’asile. La
    protection temporaire est accordée automatiquement, ont affirmé les autorités
    de Bucarest. Aucune demande en ce sens n’est nécessaire.












    Discussions – Le chef de l’Etat roumain, Klaus Iohannis, a eu lundi une
    discussion avec le premier ministre britannique, Boris Johnson, au sujet de
    l’Ukraine et d’un renforcement du Flanc Est de l’Otan. « Avant du prochain
    sommet de l’Alliance, j’ai eu un échange d’opinions avec le premier ministre
    britannique, Boris Johnson, quant à la situation en Ukraine et aux efforts
    communs destinés à appuyer ce pays. On a également débattu des mesures à
    prendre pour consolider le flanc oriental de l’Alliance » a écrit le
    président roumain sur Twitter. Un sommet extraordinaire de l’Otan aura lieu
    jeudi, à Bruxelles.




    Covid – Le nombre des cas de coronavirus est de nouveau à la hausse
    dans plusieurs pays du monde. Sur cette toile de fond, l’Autriche est le
    premier pays de l’UE à réintroduire le port obligatoire du masque de protection
    et à envisager aussi de réviser les normes de confinement. La Chine est
    confrontée actuellement à la plus forte recrudescence des cas de Covid, alors
    que la France a rapporté une moyenne de 90 000 nouvelles contaminations ces 7
    derniers jours, soit une croissance de 36 % par rapport à la semaine
    précédente, lorsque la plupart des mesures sanitaires avaient été levées. La
    Roumanie a rapporté lundi plus de 2 200 nouveaux cas de coronavirus dépistés en
    24h et 12 décès associés dont deux antérieurs à l’intervalle de référence. A
    noter aussi que toutes les restrictions sanitaires ont été levées en Roumanie à
    compter du 9 mars dernier.












    Forum – Le président de l’Association des Hommes d’Affaires
    jordaniens, Hamdi Tabbaa, a réclamé lundi des mesures censées écarter les
    barrières qui bloquent le commerce bilatéral entre la Roumanie et la Jordanie. Présent
    à Amman, au Forum Economique roumano-jordanien, Tabbaa a affirmé que l’un des
    obstacles est représenté par l’enregistrement des exportations jordaniennes
    envers la Roumanie, d’une manière différente que dans le cas des pays
    européens. Et lui de plaider pour le soutien des relations bilatérales,
    notamment dans le domaine commercial et des investissements. Le volume des
    échanges commerciaux roumano- jordaniens est passé de 376 millions de dollars
    en 2020, à 609 millions de dollars, en 2021.




    CAE – Présent à Bruxelles, au Conseil Affaires Etrangères de
    l’UE, le chef de la diplomatie roumaine, Bodgan Aurescu, a annoncé que la
    Roumanie, la France et l’Allemagne organiseront le 5 avril, à Berlin, une
    conférence internationale censée encourager le soutien international à la
    République de Moldova. Coprésidée par les chefs des diplomaties roumaine,
    française et allemande, la conférence débouchera sur la mise en place d’une
    plateforme de soutien à la République de Moldova et sur un appel aux dons
    lancés aux pays membres de l’UE, à ceux du G7, aux institutions financières
    internationales et à d’autres pays et organisations. La conférence aura cinq
    groupes de travail dans les domaines où Chisinau a besoin de soutien : les
    réfugiés, l’énergie, les finances et l’économie, le management des frontières
    et la lutte contre la corruption




    Agriculture – L’invasion par la Russie de l’Ukraine, deux des
    plus grands producteurs agricoles du monde pourrait provoquer une crise
    alimentaire à l’échelle mondiale, s’est inquiété lundi, le ministre français de
    l’Agriculture, Julien Denormandie, lors d’une réunion de ses homologues
    européens. Un responsable du Programme alimentaire mondial, PAM, a déclaré que
    les chaînes ukrainiennes d’approvisionnement alimentaire ont collapsées après
    que les bombardements ont détruit l’infrastructure clé. Le ministre roumain de
    l’Agriculture et du Développement rural, Adrian Chesnoiu, a demandé à la CE de
    reconsidérer l’idée que dans chaque Etat membre, 4% de la superficie agricole ne
    doive pas être cultivée. Et lui d’expliquer que dans le cas de la Roumanie qui
    recense 9,4 millions de hectares de terrain arable et de sol fertile, ce
    pourcentage représenterait presque 300.000 hectares non cultivés.

    Météo – En
    Roumanie, il fera doux et ensoleillé et la hausse des températures se
    poursuivra. Mardi, on attend des températures entre 8 et 18 degrés. 15 degrés
    mardi, midi, à Bucarest.



  • 04.12.2020 (mise à jour)

    04.12.2020 (mise à jour)

    Elections – Vendredi
    c’était le dernier jour de la campagne électorale pour les élections
    législatives qui auront lieu dimanche en Roumanie. Tout comme à
    l’occasion des municipales de fin septembre, cette campagne s’est déroulée sous
    le signe des règles sanitaires imposées par le gouvernement en raison de
    l’épidémie de coronavirus.Les Roumains éliront 136 sénateurs et 329
    députés, dont quatre députés et deux sénateurs pour représenter la diaspora.
    Les électeurs roumains vivant à l’étranger pourront voter dans un des 748
    bureaux de vote ouverts par le Ministère roumain des Affaires étrangères dans
    le respect des normes sanitaires actuelles. Le ministère de Bucarest a lancé
    d’ailleurs une carte interactive des bureaux de vote de l’étranger et a mis en
    place un numéro d’appel à l’intention de la diaspora. Les Roumains de
    l’étranger pourront voter pendant deux jours, les 5 et 6 décembre. Vendredi
    soir, le président Klaus Iohannis a exhorté les citoyens à se rendre en grand
    nombre aux urnes et à faire entendre leur voix, soulignant l’importance
    capitale de l’enjeux de ces élections. Elisez
    de manière responsable, en pensant au présent, mais aussi à l’image de la
    Roumanie de demain, a déclaré le chef de l’Etat.


    Coronavirus – 8.062 nouveaux cas de contamination par le SarS-CoV-2 ont été enregistrés au cours des dernières 24 heures en Roumanie, sur plus de 35.000 tests effectués, a informé le Groupe de communication stratégique. Depuis le début de la pandémie, 500.273 personnes ont été dépistées positives au nouveau coronavirus, dont plus de 390.000 ont guéri. 176 personnes sont décédées ces dernières 24 heures, portant le nombre total de décès à 12.052. La stratégie nationale de vaccination contre le coronavirus a été présentée publiquement vendredi, après avoir été validée par le Conseil suprême de la défense du pays. Valeriu Gheorghiţă, le président du Comité national de coordination des activités concernant la vaccination anti-Covid, a souligné le caractère non obligatoire de limmunisation. Il a également précisé que la réussite de la campagne de vaccination reposerait sur la confiance de la population. Valeriu Gheorghiţă a également déclaré qu’environ 850 à 900 centres de vaccination seraient mis en place à travers le pays, ce qui se traduirait par quelque 5.000 vaccins administrés chaque mois par chaque centre.



    Corruption – Lex-directeur de la compagnie d’Etat Unifarm, Adrian Ionel, a été placé sous contrôle judiciaire pour une durée de 60 jours, dans un nouveau dossier concernant lachat de matériel médical. A présent, Adrian Ionel est accusé davoir conclu un contrat de 4,5 millions de lei (environ 1 million deuros) pour lacquisition de masques médicaux le 15 mars dernier. Deux jours plus tard, sans quaucune livraison ait eu lieu, il aurait payé 3,6 millions de lei. De surcroit, les procureures du Parquet roumain anti-corruption affirment que la société en question navait pas lavis de lAgence nationale du médicament pour importer et distribuer des masques de protection médicale. Le 2 octobre, les procureurs anti-corruption ont engagé des poursuites pénales contre Adrian Ionel, accusé davoir reçu 760.000 euros de pots de vins en lien avec un contrat dacquisition de masques de protection. Par ailleurs, le Parquet anti-corruption a annoncé quune affaire de corruption liée à l’attribution préférentielle de contrats payés des deniers publics avait causé aux hôpitaux de Brasov et Harghita (centre) un préjudice d’environ 1 million 700 mille lei, soit près de 350 mille euros. Les directions des deux hôpitaux sont soupçonnées davoir truqué les appels doffre. En plus, les produits et équipements médicaux auraient été surévalués. 12 personnes ont été interpellées dans cette affaire.



    HoReCa – Le gouvernement roumain a adopté vendredi un décret d’urgence portant indemnisation des pertes subie par le secteur « hôtellerie-restauration-cafés » (HoReCa). Cette indemnisation devrait couvrir 20% de la différence entre le chiffre d’affaires enregistré en 2019 et celui réalisé en 2020. Par ailleurs, la mesure du chômage partiel a été étendue jusquau 30 juin 2021. Toujours vendredi, le gouvernement a approuvé la reprise de l’activité des marchés agroalimentaires couverts, dont la fermeture, il y a environ un mois, en raison de la pandémie, avait suscité des réactions controversées. Ont également été prises des mesures relatives au jour des élections législatives.



    Asile – Le nombre de demandes dasile a augmenté de manière significative cette année en Roumanie, malgré la pandémie de coronavirus. De début janvier jusquà fin novembre, plus de 5.000 demandes dasiles ont été déposées en Roumanie, soit le double par rapport à la même période de lannée précédente. Cest aussi plus que le nombre total de demandes enregistrées en 2017, une année record, quand 4.820 personnes ont demandé lasile en Roumanie. Pour lannée en cours, 470 personnes se sont vues accorder le statut de réfugié ou se trouvent sous protection. Les autorités roumaines ont rejeté plus de 1.200 demandes et toutes les autres sont en cours dêtre analysées. La plupart des demandeurs dasile viennent dAfghanistan, de Syrie et dIraq et la majorité des demandes ont été déposées à Timişoara, dans louest du pays, et dans la capitale, Bucarest.



    Chisinau – La présidente élue de la République de Moldova, la pro-occidentale Maia Sandu, a exhorté les citoyens à descendre dans la rue pour une nouvelle manifestation, qui sera organisée dans deux jours. Jeudi, elle s’est jointe aux milliers de manifestants rassemblés devant le Parlement de Chisinau pour protester contre les projets de loi votés par les députés, notamment celui qui prévoit de ttransférer le contrôle des services de sécurité aux députés, ce que Maia Sandu et ses partisans estiment être un moyen de réduire le rôle de la présidence au détriment du Parlement. Maia Sandu prêtera serment à la fin du mois. Elle succédera au filorusse Igor Dodon à la tête du pays. La Roumanie condamne la manière non transparente et contraire aux pratiques démocratiques dont ont agi, au sein du Parlement de Chisinau, le Parti des socialistes de République de Moldova et la plate-forme Pour la Moldavie, qui comprend le parti Şor, en ignorant de façon flagrante le vote massif exprimé par les citoyens lors des élections présidentielles du 15 novembre, est-il dit dans un communiqué du ministère des Affaires étrangères de Bucarest. Le document réitère le soutien de la Roumanie aux efforts du président moldave élu afin de restaurer la légalité dans le processus de gouvernement.



    UE – Le Conseil de l’Union européenne et le Parlement européen sont parvenus vendredi à un accord sur le budget de l’Union pour 2021. Toutefois, pour qu’il devienne applicable, la Pologne et la Hongrie doivent lever leur veto sur le cadre financier pluriannuel 2021-2027. Varsovie et Budapest nacceptent pas que laccès à ces fonds et au plan de relance post-pandémique soit rattaché au respect de lEtat de droit. L’ambassadeur de l’Allemagne auprès de l’UE, Michael Clauss, a expliqué que si ce veto n’était pas levé, un système de financement provisoire serait mis en place pour l’année prochaine. Ce système a été utilisé la dernière fois en 1989. En ce qui concerne le plan «Next Generation», qui consiste en un fonds de redressement de 750 milliards d’euros, plusieurs responsables européens ont indiqué la possibilité de le lancer sans la Pologne et la Hongrie.

    Météo – Il fera particulièrement chaud pour
    cette période de l’année, dans l’ouest, le sud et le centre de la Roumanie. On
    attend des pluies sur le relief et des chutes de neige en haute montagne. Les
    températures maximales iront de 6° à 15°.


  • A la une de la presse roumaine – 18.05.2016

    A la une de la presse roumaine – 18.05.2016

    1 sur 7 demandeurs d’asile distribués selon le système établi par la Commission européenne refusent d’être transférés, notamment dans des Etats plus pauvres de l’Union. Par ailleurs, des centaines de milliers d’enfants roumains sont en souffrance, lorsqu’un des parents ou les deux quittent le pays pour travailler à l’étranger. Davantage sur ces deux sujets et bien d’autres dans la revue de presse de RRI.



  • 26.03.2016

    26.03.2016

    Migration – Au mois de mars, les autorités roumaines ont reconduit à la frontière et sous escorte 23 ressortissants étrangers se trouvant illégalement dans le pays, a annoncé samedi lInspectorat général pour limmigration. Selon lui, 163 migrants sans permis de séjour avaient été identifiés durant une série denquêtes nationales, tandis que 475 autres personnes ont été sanctionnées avec des avertissements et des amendes pour ne pas avoir observé la législation roumaine en matière de migration. Par ailleurs, toujours en mars, les autorités roumaines ont enregistré 78 demandes dasile ou de protection internationale, la plupart étant formulée par des ressortissants syriens, yéménites et somaliens.



    Histoire – Lex-Maison royale de Roumanie fête ce samedi les 135 ans écoulés depuis la création du Royaume de Roumanie. Plusieurs événements, dont un concert anniversaire, sont organisés, alors que lex-roi Michel Ier sest retiré de la vie publique. L’ancien souverain âgé de 94 ans est atteint de deux formes de cancer et il a récemment subi des interventions chirurgicales. Le roi Michel a confié à sa fille aînée, la Princesse Margarita, la mission de le représenter dans les actions publiques. Le 23 août 1944, pendant la Deuxième guerre mondiale, le roi a ordonné l’arrestation du dirigeant de facto de la Roumanie, le maréchal Ion Antonescu, le retrait de la Roumanie de l’alliance avec l’Allemagne et le retour aux côtés de ses alliés traditionnels, les Etats Unis et la Grande Bretagne. Selon les historiens, cette décision a écourté la guerre d’au moins six mois et a sauvé des centaines de milliers de vies. Trois années plus tard, lorsque le pays se trouvait pratiquement sous occupation militaire soviétique et était dirigé par un gouvernement communiste, le roi a été contraint à abdiquer et à s’exiler en Occident. Il n’a pu revenir au pays qu’après 1989.



    Corruption – LUnion nationale pour le progrès de la Roumanie, petite formation membre de lex-coalition gouvernementale roumaine de centre-gauche, doit élire aujourdhui une nouvelle direction, à loccasion dune Conférence extraordinaire. La formation a été mise à mal après que son ancien leader et ex-ministre de lIntérieur, Gabriel Oprea, a quitté ses fonctions étant accusé par les procureurs dabus de fonction dans deux dossiers de corruption. Dans le même temps, le président par intérim de lUNPR, Nicolae Onţanu, maire du 2e arrondissement de Bucarest, a été interpellé pour avoir reçu des pots-de-vin. Sur cette toile de fond, les membres de ce parti doivent réexaminer le statut de la formation, son programme politique et convenir sur la stratégie à adopter pour les élections municipales et parlementaires de cette année.



    Pâques – Lécart entre les Pâques catholique et protestante, dune part, et orthodoxe et gréco-catholique, de lautre, est très important cette année – pas moins de cinq semaines. En Roumanie, environ 1 million 500 mille fidèles catholiques et protestants célèbrent ces jours-ci la Résurrection de Jésus-Christ. A eux et à tous ceux dentre vous qui marquez la fête la plus importante du christianisme, lensemble de la rédaction de RRI vous adresse ses meilleurs vœux.



    Heure – De même que la plupart des pays européens, la Roumanie passe cette nuit à lheure dété. Nous allons avancer dune heure et, donc perdre 60 minutes de sommeil. Ainsi, sur le territoire roumain, à 3h locales les montres devront indiquer 4h. Plutôt controversé, ces dernières années, ce système est censé générer des économies dénergie grâce à une utilisation plus prolongée de la lumière naturelle. Toutefois, certains spécialistes mettent en exergue les effets perturbateurs de ce changement horaire sur biorythme humain, une réflexion internationale étant engagée sur le maintien ou la suppression du décalage entre lheure dété et lheure dhiver. Après le passage à lheure dété la différence entre lheure roumaine et le Temps universel sera de 3 heures. Cest en 1932 que Bucarest a adhéré à ce mécanisme utilisé dans une centaine de pays.



  • La Roumanie accueille les premiers réfugiés répartis par quotas

    La Roumanie accueille les premiers réfugiés répartis par quotas

    Quinze réfugiés syriens et yéménites, dont les pays d’origine sont secoués par des conflits armés et où l’organisation terroriste Etat islamique est active, sont arrivés jeudi au Centre régional de Galati, dans le sud-est de la Roumanie. Ce sont les premiers des plus de 6 mille que Bucarest s’est engagé à accueillir, sur la base des quotas établis par l’UE, sur fond de crise des migrants.



    Créé en 2004, le Centre d’hébergement et de procédures pour les demandeurs d’asile de Galati accueille déjà des ressortissants originaires de Syrie, Afghanistan, Irak, Iran ou Algérie. Les 15 nouveaux venus ont demandé l’asile politique dans un pays européen et ils ont été d’accord d’être répartis vers la Roumanie. Avant d’arriver à Galati, ils ont passé plusieurs mois en Grèce, à attendre le résultat de la correspondance entre les Etats hellène et roumain pour identifier les personnes ayant besoin de protection internationale. Bucarest a accepté les propositions d’Athènes après des analyses spécifiques et des vérifications de sécurité.



    L’Inspection générale pour les immigrations de Roumanie informe que le groupe arrivé à Galati est formé de 10 jeunes et d’une famille avec trois enfants, dont un âgé de 7 mois. La décision concernant la demande d’asile sera délivrée dans 30 jours ; en attendant, les réfugiés recevront de l’assistance médicale, psychologique, juridique et matérielle, ainsi que d’autres formes de soutien de la part des ONGs actives dans le domaine de l’asile et de l’intégration. Si elles obtiennent le droit de séjour, ces personnes pourront circuler librement sur le territoire de la Roumanie.



    A l’instar de tous les autres Etats européens, en Roumanie aussi l’opinion publique est divisée sur la question de l’accueil des réfugiés. Certains habitants de Galati sont mécontents de l’arrivée des 15 réfugiés :



    « Combien paie l’Etat pour un immigrant par mois ? Dans les mille et quelques lei, c’est-à-dire plus que le salaire minimum. Est-ce que ça va ? Non, ça ne va pas ! »



    « C’est déjà difficile pour nous, alors comment accueillir d’autres gens ? Moi, je viens déjeuner chez vous un jour, deux jours ; j’amène aussi ma femme. Vous vous y ferez pendant une semaine, et puis, la deuxième semaine, vous n’en pourrez plus, monsieur ! »



    « Chacun doit garder les siens près de soi. Les nôtres partent à l’étranger et nous devons accepter les immigrants ? Ça me paraît étrange. »



    115 autres réfugiés en provenance d’Italie et 120 de Grèce arriveront prochainement en Roumanie. Pendant ce temps, une Union européenne profondément divisée sur la question fait des efforts importants pour gérer la crise des migrants, en passe de devenir un désastre humanitaire. Au sommet spécial UE–Turquie, du 7 mars prochain, Bucarest sera représenté par le premier ministre Dacian Ciolos, qui soulignera le besoin d’un contrôle renforcé aux frontières de l’Union, de collaboration et de solidarité au plan européen, de mesures fermes et convenues d’un commun accord pour trouver des solutions au phénomène migratoire. (trad.: Ileana Ţăroi)

  • 15.02.2016 (mise à jour)

    15.02.2016 (mise à jour)

    Visite – Le premier ministre roumain Dacian Ciolos a eu lundi, à Bruxelles, une entrevue avec le président de la Commission européenne, Jean-Claude Juncker. Au menu des discussions : le phénomène de la migration, la situation en République de Moldova et les perspectives d’adhésion de la Roumanie à l’espace Schengen. Les deux hommes ont également discuté des progrès enregistrés par la Roumanie dans le cadre du Mécanisme de Coopération et de Vérification, mis en évidence par le plus récent rapport de la Commission. Dans ce contexte, Jean-Claude Juncker a assuré que ce mécanisme de suivi, mis en place par l’UE depuis l’adhésion de la Roumanie, serait levé avant 2019, date à laquelle le mandat de l’actuel Exécutif européen arrive à échéance. Dacian Ciolos a entamé lundi une visite de deux jours à Bruxelles. A l’agenda de sa visite figurent également des rencontres avec le président du Parti populaire européen, Joseph Daul et avec les commissaires chargés de la politique de voisinage et de l’élargissement Johannes Hahn et respectivement du budget communautaire, Kristalina Georgieva.



    Tusk — Le président roumain, Klaus Iohannis, s’est entretenu lundi, à Bucarest, avec le président du Conseil Européen, Donald Tusk. Les discussions ont notamment porté sur le phénomène de la migration, lequel, selon l’officiel européen, met à l’épreuve les limites de l’Union, ainsi que sur le dossier Brexit. La Roumanie plaide pour le maintien du Royaume-Uni dans l’UE, a déclaré le chef de l’Etat roumain. Et lui d’ajouter que Bucarest souhaite pourtant éliminer tout risque de discrimination de ses ressortissants qui vont travailler au Royaume-Uni, vu que Londres souhaite limiter les bénéfices sociaux accordés aux ouvriers provenant d’autres pays communautaires. Donald Tusk a précisé que des négociations devraient avoir lieu sur le statut de membre du Royaume-Uni. La rencontre de Bucarest sest déroulée avant le Conseil européen des 18 et 19 février, où les chefs d’Etat et de gouvernement de l’UE pourraient conclure un accord politique relatif au plan récemment élaboré par Bruxelles et proposé au Royaume-Uni pour éviter la sortie de Londres de l’Union.



    Asile — Une centaine de personnes ont déposé des demandes d’asile en Roumanie depuis le début de cette année. Ermina Mihai, porte-parole de l’Inspection générale des immigrations, a précisé que les principaux pays de provenance des immigrés sont le Pakistan, la Syrie et l’Irak et que la majorité des demandeurs d’asile sont des hommes âgés de 18 à 34 ans. Les policiers chargés de l’immigration examinent chaque demande conformément aux documents inclus dans le dossier, aux informations fournies par chaque demandeur d’asile dans le cadre de l’interview, corroborées avec les informations du pays d’origine, en vue d’accorder une certaine forme de protection ou de rejeter la demande. 2600 bénéficiaires d’une forme de protection internationale sont enregistrés à présent en Roumanie.



    Diplomatie — Le chef de la diplomatie roumaine, Lazar Comanescu, a participé lundi à Bruxelles à la réunion du Conseil des Affaires Etrangères. Les ministres européens ont examiné toute une série de sujets d’actualité parmi lesquels la situation politique et économique en République de Moldova et les moyens de l’Union de soutenir cet Etat ex-soviétique, les perspectives des relations entre l’UE et le Belarus, les récentes évolutions en Syrie, d’un point de vue humanitaire et des résultats de la Conférence de Londres du 4 février, enfin la diplomatie des changements climatiques.



    Défense — Le plénum du Parlement de Bucarest a approuvé lundi la demande du président Klaus Iohannis relative à la participation de l’armée roumaine à des activités d’instruction des forces de sécurité irakiennes dans le cadre de la Coalition internationale contre le groupe Etat Islamique. La Roumanie devrait déployer 50 militaires, instructeurs et officiers d’Etat major censés entraîner l’armée irakienne. La mission se déroulera uniquement au cours de cette année.



    Corruption — La Commission juridique de la Chambre des députés de Bucarest a donné son avis favorable aux demandes formulées par les procureurs anti-corruption d’arrestation provisoire des députés Madalin Voicu et Nicolae Paun, mais c’est le plénum de la Chambre basse qui tranchera sur la question. L’élu social-démocrate Madalin Voicu est accusé de trafic d’influence, faux en écriture et blanchiment d’argent. Nicolae Paun, représentant de la minorité rom au Parlement, est accusé, entre autres, de déclarations fausses, inexactes ou incomplètes qui lui auraient permis d’obtenir injustement des fonds européens. Conformément au Parquet, les deux auraient prétexté vouloir aider des milliers de Roms à trouver un emploi ou à devenir entrepreneurs, par le biais d’un système grâce auquel ils auraient détourné plus de 6 millions de fonds européens à des fins personnelles. Toujours lundi, les procureurs anti-corruption ont lancé des poursuites pénales contre le questeur principal de police Nicolae Gheorghe, pour complicité d’abus de fonctions et détournement de fonds, faits commis à l’époque où il était chef du Département de renseignement et de protection interne du ministère de l’Intérieur, ayant rang de secrétaire d’Etat.

  • 05.10.2015 (mise à jour)

    05.10.2015 (mise à jour)

    Roumanie-Allemagne — Le président Klaus Iohannis a déclaré lundi qu’il souhaitait que les relations entre la Roumanie et l’Allemagne connaissent un plus de consistance, soulignant à cet effet l’élargissement du dialogue politique, l’accélération des échanges économiques et le développement des rapports culturels. Présent à Bucarest à la Journée de l’unité allemande, le chef de l’Etat roumain a estimé qu’il existe entre les deux pays des relations bilatérales privilégiées et une coopération très bonne au sein de l’UE et de l’OTAN. Iohannis a affirmé que les deux communautés — roumaine et allemande — rendaient la liaison entre les deux pays réellement profonde. L’ambassadeur d’Allemagne à Bucarest, Werner Hans Lauk, a lui aussi apprécié le niveau excellent des relations bilatérales et a souligné que cette année la coopération roumano-allemande avait connu une intensification, mentionnant la visite du président Klaus Iohannis à Berlin.



    Vote par correspondanceLe PSD, n° 1 de la coalition au pouvoir en Roumanie, assumera la direction de la Commission pour l’élaboration du Code électoral. Son mandat est de finaliser le projet de loi sur le vote par correspondance avant la fin de la semaine prochaine, a annoncé lundi le président par intérim du parti, Liviu Dragnea. La décision intervient après que l’opposition libérale eut annoncé qu’elle ne souhaitait plus présider cette commission. Les parlementaires du PNL, d’opposition, sont entrés lundi en grève japonaise pour l’adoption d’urgence de la loi du vote par correspondance. Ils font valoir que le PSD fait tergiverser les débats sur cette loi. Les sociaux-démocrates répliquent que le PNL avait eu assez de temps pour promouvoir le texte lorsqu’il assurait la présidence de la Commission de Code électoral. D’autre part, l’ancine ministre des Affaires étrangères, Titus Corlăţean, a été auditionné au parquet national anticorruption en tant que témoin dans l’affaire concernant l’organisation de la présidentielle dans la diaspora, en novembre dernier. Un nombre record de Roumains vivant à l’étranger sont alors allés voter, mais dans la plupart des capitales européennes, les files d’attente ont été immenses, et des milliers de gens n’ont pas pu voter. Après le premier tour, Titus Corlatean a démissionné.



    Migration — L’intervention de la Russie en Syrie n’est pas de nature à solutionner le conflit, mais seulement de l’aggraver, a réaffirmé lundi le premier ministre roumain Victor Ponta, dans une intervention au sujet de la migration à la Chambre des députés de Bucarest. Il a affirmé que « la solution sur le court et le moyen terme » était l’intensification du soutien accordé par les Etats de l’UE à la Turquie et à la Jordanie, pays qui accueillent beaucoup de réfugiés. Victor Ponta a encore ajouté que la Roumanie ne se confronte pas présentement à une pression migratoire comme d’autres Etats d’Europe. Jusqu’ici, la Roumanie a enregistré 944 demandes d’asile, soit une hausse « insignifiante » par rapport à 2014. Il a affirmé que Bucarest respecterait les décisions de l’UE et mettrait en œuvre la décision du Conseil JAI de septembre dernier, lorsque Bucarest s’est vu répartir 2475 réfugiés de plus par rapport aux 1785 qu’il s’était engagé à accueillir. Ponta a rappelé que la Roumanie avait préparé deux camps pour les réfugiés, à Lunga et à Moraviţa (sud-ouest, à la frontière avec la Serbie), chacun avec une capacité d’hébergement pour 500 personnes. D’autre part, les quatre premiers réfugiés d’origine syrienne arrivés en Roumanie ont été repris, lundi, par le Centre régional d’hébergement et de procédures pour les demandeurs d’asile de Timişoara (ouest). Ils voyageaient sans formes légales et ont été dépistés à la gare de Păuliş du comté d’Arad (ouest). Ils ont déclaré souhaiter aller en Allemagne et ont demandé l’asile en Roumanie.



    Conférence — Le chef de la diplomatie roumaine, Bogdan Aurescu, prendra part mardi, à Séville, en Espagne, à une conférence internationale sur la défense anti-missile, organisée par l’Agence des Etats Unis pour la défense contre les missiles balistiques. Selon le ministère des Affaires étrangères de Bucarest, M Aurescu soulignera l’importance stratégique du projet roumano-américain dans le domaine de la défense antimissile, qui constitue une contribution importante de la Roumanie au développement de la capacité de l’OTAN de défense contre les missiles balistiques. A l’occasion, le ministre roumain aura une rencontre avec le directeur de l’Agence pour la défense antimissile, le vice-amiral James D. Syring.



    Exercice — L’OTAN déroule le plus ample exercice militaire depuis 13 ans. Un mois durant, environ 36 mille militaires des Etats membres, Roumanie comprise, y participent, ainsi que 60 bâtiments de guerre et 200 avions. Ces exercices ont lieu simultanément en Italie, en Espagne et au Portugal, dans l’Atlantique et la Méditerranée, au Canada, en Norvège, en Allemagne, en Belgique et aux Pays-Bas. Par ces exercices, l’Alliance souhaite prouver sa capacité de réponse aux défis actuels et futurs. Les exercices ont lieu sur la toile de fond des tensions entre l’Alliance et la Russie au sujet des conflits en Ukraine et en Syrie, mais aussi dans le contexte de la crise des réfugiés.



    CIA — La Commission de défense du Sénat de Bucarest a demandé, lundi, à la direction de cette assemblée, la création d’une nouvelle commission parlementaire sur la présence des prisons présumées de la CIA sur le territoire de la Roumanie. Il est exigé officiellement du Bureau permanent de rendre non secrets les documents visant notre pays, figurant dans le Rapport du Sénat des Etats Unis portant sur les techniques d’interrogatoire de la CIA. La demande intervient suite à la rencontre que les sénateurs ont eue avec les membres de la Commission libertés civiles, Justice et Affaires intérieures du Parlement européen, assemblée qui enquête les nouvelles informations qui placent la Roumanie parmi les Etats soupçonnés d’avoir accueilli des centres de détention de la CIA. Une commission similaire a fonctionné au Sénat entre 2006 et 2008, mais qui n’a trouvé aucun élément censé attester la présence de telles prisons en Roumanie.



    Rugby — La sélection nationale de rugby de la Roumanie rencontre mardi, à Leicester, l’équipe du Canada, au 3e match du groupe D de la Coupe du monde, accueillie par l’Angleterre et le Pays de Galles. « Les Chênes », comme on appelle les tricolores, ont essuyé des défaites dans les deux premiers matchs par la France 38-11 et l’Irlande, 44-10. Dans ce groupe, la Roumanie jouera encore contre l’Italie. Le Canada a perdu les trois premiers matchs à cette édition de la Coupe du monde, 7-50 contre l’Irlande, 18-23 contre l’Italie et 18-41 contre la France.



    Football — La sélection nationale de football de la Roumanie se réunit ce lundi à Bucarest afin de préparer les deux derniers matchs des préliminaires du Championnat européen de l’année prochaine — et jouera contre la Finlande, à domicile, et contre les Îles Féroé, dimanche, en déplacement. Après quatre victoires et quatre matchs à égalité sur huit disputés, les Roumains occupent la 2e place du Groupe F des préliminaires, avec 16 points, devancés par l’Irlande du Nord, avec 17 points, et suivis par la Hongrie, avec 13. La dernière fois, la Roumanie a participé à un tournoi final européen en 2008, mais elle n’a pas dépassé la poule des qualifications.

  • La semaine du 25 au 30 mai 2015

    La semaine du 25 au 30 mai 2015

    Conclusion de la mission du FMI et de la CE à Bucarest


    La mission technique des représentants du FMI et de la Commission européenne visant à évaluer le programme financier que la Roumanie déroule actuellement et qui devrait s’achever cet automne, a pris fin mardi. Les entretiens ont porté notamment sur la modification du Code fiscal et les mesures d’allègement préconisées pour le 1er janvier de l’année prochaine. Les experts techniques ont discuté avec le premier ministre, Victor Ponta, et le ministre des Finances, Eugen Teodorovici, de l’impact de la réduction des taxes et impôts sur les recettes budgétaires. Les experts du FMI et de la Commission européenne devraient revenir à Bucarest fin juin, pour une nouvelle mission d’évaluation du présent accord que la Roumanie souhaite clôturer cet automne.

    Nouveaux débats sur le passage de la Roumanie à l’euro

    Le président roumain Klaus Iohannis s’est entretenu jeudi avec le premier ministre Victor Ponta et le gouverneur de la Banque Nationale de Roumanie, Mugur Isarescu, sur le processus d’adhésion de la Roumanie à la zone euro. Selon un communiqué de la présidence de Bucarest, le chef de l’Etat aura également des consultations avec les partis parlementaires dans une tentative d’arriver à un consensus sur ce sujet. Cela favorisera l’adoption d’une stratégie nationale pour le passage à l’euro et d’un calendrier rigoureux de mesures économiques, monétaires, législatives et institutionnelles de sorte que la Roumanie soit préparée le mieux possible. En même temps, les responsables de Bucarest ont décidé de la création d’un Comité de coordination du processus d’adoption de la monnaie unique dont la mission sera de fixer, coordonner et de surveiller les étapes et les responsabilités nécessaires pour atteindre cet objectif. De l’avis du premier ministre Victor Ponta, le passage à la monnaie unique ne doit pas être une mesure imposée; il doit générer un changement dans la mentalité de la population, qui doit comprendre que ce processus comporte aussi certains désavantages.

    Feu vert au programme de développement rural de la Roumanie

    La Commission européenne vient d’approuver le programme de développement rural de la Roumanie pour la période 2014 – 2020. Durant les 7 années à venir, Bucarest disposera de 9,5 milliards d’euros destinés à la mise en œuvre de ce programme. Le montant que la Roumanie s’est vu approuver représente 8,2% du Fonds européen agricole pour le développement rural, le plus important des 24 programmes approuvés ce mardi. L’argent sera utilisé pour promouvoir la compétitivité et restructurer le secteur agricole, protéger l’environnement et lutter contre les changements climatiques, stimuler le développement économique et créer de nouveaux emplois, enfin améliorer la qualité de vie dans les villages roumains. Et c’est toujours cette semaine que le Sénat de Bucarest a rejeté une motion simple déposée par le Parti National Libéral (d’opposition) portant sur la situation de l’agriculture roumaine. Ses initiateurs demandaient la démission du ministre de ressort, et mettaient en lumière les principaux problèmes auxquels sont confrontés les agriculteurs roumains, les plus pauvres de l’UE. Le document attirait aussi l’attention sur le fait que la législation du domaine, en vigueur ces 3 dernières années, était un frein au développement du secteur agricole.

    La Roumanie au sommet du Processus de coopération en Europe du Sud-Est de Tirana

    La Roumanie est prête à contribuer au développement de la coopération régionale – a déclaré le premier ministre Victor Ponta au sommet du Processus de coopération en Europe du Sud-Est de Tirana. La rencontre, qui a réuni des chefs d’Etats et de gouvernements des Etats membres du Processus, s’est déroulée sur la toile de fond de défis à l’adresse de la sécurité en Europe et au Proche Orient. Parmi les principaux thèmes à l’agenda : les évolutions régionales et la perspective européenne des pays des Balkans Occidentaux. Dans ses interventions, le premier ministre roumain a affirmé que la Roumanie était ouverte au développement de certains projets, notamment dans les domaines de l’énergie, de l’infrastructure et de la sécurité cybernétique. Victor Ponta a réaffirmé le soutien de Bucarest à la poursuite de l’élargissement de l’UE aux pays qui remplissent les critères d’adhésion. Il a estimé que l’Union devait accélérer les négociations d’adhésion avec les autres pays de la région et leur offrir une perspective et une date précises.

    La Roumanie recevra des demandeurs d’asile et des réfugiés hors UE.

    La Roumanie devrait recevoir plus de 1.023 demandeurs d’asile arrivés en Italie et 682 en Grèce, ainsi que 657 réfugiés hors UE qui ont besoin de protection internationale.La Commission européenne a demandé, mercredi, aux Etats de l’Union européenne de prendre en charge, les deux prochaines années, 40.000 candidats à l’asile de Syrie et d’Erythrée arrivés en Grèce et en Italie et de recevoir, pendant la même période de temps, 20.000 réfugiés.La Commission européenne allouera 6 mille euros pour chaque réfugié reçu. 4 critères ont été pris en compte pour cette répartition des réfugiés, à savoir : le PIB, le nombre d’habitants, le taux de chômage et le nombre de demandes d’asile enregistrées antérieurement par le pays respectif – a expliqué le commissaire européen à l’Immigration, Dimitris Avramopoulos. Selon les données fournies par l’Eurostat, en 2014 la Roumanie a accordé l’asile à 460 Syriens, 120 Irakiens et 70 Afghans.

    Steaua Bucarest a remporté le championnat roumain de foot.

    Pour la troisième fois de suite, le club Steaua Bucarest a remporté le championnat roumain de foot, soit le 26e titre de l’histoire de cette équipe. La saison de foot 2014-2015 se termine dimanche avec la finale de la Coupe de Roumanie, qui devrait opposer le même Steaua à l’équipe Universitatea Cluj. Les Bucarestois ont ainsi la possibilité de s’adjuger, en première, tous les trois trophées internes, après avoir décroché ceux de la Coupe de la ligue et du Championnat. (Trad. : Valentina Baleavski, Dominique)