Tag: Assemblée générale des Nations Unies

  • La Journée mondiale de la liberté de la presse

    La Journée mondiale de la liberté de la presse

    En 1993, le 3 mai était proclamé la Journée mondiale de la liberté de la presse par l’Assemblée générale des Nations Unies, suivant la recommandation adoptée en 1991 lors de la Conférence générale de l’UNESCO. Aux termes de la résolution datant de 1991, une presse libre, pluraliste et indépendante est une composante essentielle de toute société démocratique.

    Dans le message transmis à cette occasion, António Guterres, secrétaire général de l’ONU, a affirmé qu’« en soutenant la liberté de la presse, nous défendons notre droit à la vérité ». Il a également appelé les décideurs à consolider la liberté de la presse et à protéger les journalistes. La Journée mondiale de la liberté de la presse est également l’occasion de rendre hommage aux journalistes qui ont perdu la vie dans l’exercice de leur profession. Le dernier bilan en date fait état de 65 journalistes tués en 2017.

    Depuis quelques années, la presse doit relever le défi du numérique. L’information numérique est d’ailleurs le thème du forum Digital Transformation Forum, Governance x Watchdogs accueilli ces jeudi et vendredi par la capitale roumaine, Bucarest. Organisé pour la première fois en Roumanie, ce forum se penche sur la manière dont les technologies numériques de l’information aident l’activité des médias et de la société civile, en tant que gardiens de la démocratie et de la bonne gouvernance. Experts gouvernementaux, journalistes, représentants de la société civile et professionnels de la communication d’une trentaine de pays discutent à Bucarest de l’efficacité et de l’honnêteté de la gouvernance, du rôle des médias et de la contribution de la société civile.

    Un autre défi qui se pose devant la presse est celui des fausses nouvelles, un phénomène alarmant qui touche de plus en plus de pays. Selon une étude récente menée par la Commission européenne, un tiers des répondants des 28 Etats membres affirment être confrontés quotidiennement aux fausses nouvelles, tandis que plus de 80% d’entre eux trouvent que les « fake news » représentent un problème pour leur pays respectifs et pour la démocratie en général.

    En Roumanie, les chaînes de télévision et les stations de radio jouissent d’un niveau de confiance de 66%, alors que la cote de confiance de la presse écrite sur support papier est de seulement 45%. Il n’y a que 37% des Roumains à faire confiance aux sites d’information en ligne, mais 82% d’entre eux pensent que les fausses nouvelles constituent une menace pour la démocratie. Le plus récent rapport de spécialité dressé par l’agence de suivi de la presse « Active Watch » révèle qu’en Roumanie les médias continuent d’être utilisés à des fins de propagande, de désinformation et d’intoxication. Dans le classement mondial de la liberté de la presse, la Roumanie occupe la 44e place, devant les Etats -Unis et l’Italie, mais après la Corée du Sud.

  • La semaine du 18 au 23 septembre 2017

    La semaine du 18 au 23 septembre 2017

    Météo extrême en Roumanie – prévention et mesures d’élimination des effets

    Le gouvernement de Bucarest a décidé jeudi de débloquer 36 millions de lei (près de 8 millions d’euros) pour éliminer les dégâts provoqués par les violents orages qui ont balayé des départements de l’ouest, du nord et du centre de la Roumanie. L’argent servira à réparer des établissements scolaires, des hôpitaux, des commissariats de police, des églises et d’autres bâtiments d’intérêt public. Dimanche dernier, un orage, qui n’a duré qu’une quinzaine de minutes, a laissé derrière lui 8 morts et 140 blessés, des centaines d’arbres et de poteaux d’éclairage public abattus, des toits et des panneaux publicitaires arrachés, des véhicules abîmées. L’alimentation en eau potable et en électricité a été partiellement interrompue, des routes ont été coupées, la circulation des trains a été fortement perturbée dans l’ouest du pays. Après les orages de dimanche, le premier ministre Mihai Tudose a déclaré que le temps était venu pour que la Roumanie suive l’exemple d’autres Etats européens et se dote elle aussi d’un système moderne d’alerte en cas de désastres. Le mauvais temps est revenu quelques jours plus tard, frappant cette fois-ci la capitale, Bucarest, et 38 autres localités, avec pour bilan 3 morts, des dizaines de toits endommagés par le vent fort, la circulation routière temporairement bloquée par des arbres déracinés

    Le président roumain Klaus Iohannis a participé à la 72e session de l’Assemblée générale des Nations Unies

    Le président roumain Klaus Iohannis a eu un programme chargé tout au long de sa visite de 6 jours aux Etats Unis, à l’occasion de la 72e session de l’Assemblée générale de l’Organisation des Nations Unies. Dans son discours prononcé devant l’Assemblée, à New York, le chef de l’Etat roumain a souligné le besoin de renforcer et d’augmenter l’efficacité de l’ONU, qui doit s’adapter aux défis actuels. La Roumanie, a dit M. Iohannis, salue la réforme des mécanismes onusiens de lutte contre le terrorisme ainsi que les démarches de l’organisation mondiale pour faire de cette lutte un élément clé de son agenda d’action de prévention. Le président roumain a aussi plaidé en faveur de la création d’un tribunal international contre le terrorisme. Par ailleurs, il a participé à des réunions au sommet organisées conjointement par la Roumanie et d’autres Etats, ainsi qu’à des entretiens bilatéraux avec le secrétaire général des Nations Unies, avec le président de l’Assemblée générale et avec d’autres chefs d’Etats présents à New York. Jeudi, Klaus Iohannis a rencontré les représentants de la communauté roumaine de Philadelphie, qu’il a appelée à continuer à contribuer à la bonne relation entre la Roumanie et les Etats Unis. Il y a parlé du Partenariat stratégique entre Bucarest et Washington, qui a acquis une nouvelle dimension suite à la visite effectuée cette année par M. Iohannis à Washington. Il a aussi rappelé que le président américain Donald Trump appréciait beaucoup la communauté roumaine des Etats Unis. Egalement jeudi, le chef de l’Etat roumain a annoncé avoir annulé aussi bien sa visite en Ukraine voisine, qui aurait dû avoir lieu début octobre, que l’entretien, à Bucarest, avec le président du parlement ukrainien, Andrii Parubii, qui été programmée à la fin de ce mois. Les décisions prises par le chef de l’Etat roumain font suite à l’adoption, par le parlement de Kiev, d’une loi de l’éducation qui restreint le droit à l’enseignement en langue maternelle des 400 mille ethniques roumains d’Ukraine.

    Défendre les droits de la minorité roumaine d’Ukraine

    Le Sénat et la Chambre des députés de Bucarest ont adopté, mercredi, en séance commune, une déclaration portant sur la nouvelle loi de l’éducation d’Ukraine. Les parlementaires roumains annoncent qu’ils suivent « avec inquiétude et avec un maximum d’attention » les évolutions engendrées par la récente adoption par le parlement de l’Ukraine de cette loi qui « limite de manière drastique le droit à l’éducation en langue maternelle pour les minorités nationales, y compris des ethniques roumains d’Ukraine ». Le parlement de Bucarest demande aux autorités de Kiev de réexaminer cette loi qui entrera en vigueur après sa promulgation par le président Petro Poroşenko. Le Législatif roumain demande aussi une protection adéquate de l’identité linguistique, culturelle et religieuse des près d’un demi-million d’ethniques roumains du pays voisin. Il a aussi voté la composition d’une délégation qui se rendra en Ukraine pour soutenir la cause de la minorité roumaine. Par ailleurs, la délégation de la Roumanie à l’Assemblée parlementaire du Conseil de l’Europe demandera l’organisation, en octobre, d’un débat consacré à ce sujet qui adopte une résolution de monitoring de l’Ukraine au sujet du respect des droits des minorités.

    La visite à Washington du ministre roumain de la défense Mihai Fifor

    Le ministre roumain de la Défense, Mihai Fifor, a fait une visite de travail à Washington. Au cours de ses entretiens avec les responsables américains, il a réaffirmé le fait que Bucarest restait un partenaire de confiance, solide et prédictible, qui maintient son engagement de contribuer à la sécurité et à la stabilité régionale. Le ministre Mihai Fifor y a présenté les priorités du gouvernement roumain dans le domaine de la défense, dans le contexte d’une enveloppe budgétaire de 2% du PIB, allouée à ce secteur. A l’agenda des pourparlers aussi la consolidation du partenariat stratégique entre la Roumanie et les Etats Unis et la coopération militaire bilatérale. Le ministre roumain a également rencontré des représentants des entreprises de l’industrie de défense américaine. Devant eux, M. Fifor a mis en exergue l’engagement ferme de Bucarest d’accélérer la modernisation de ses forces armées, à travers des programmes d’équipement dont ceux d’achat de missiles Patriot et de systèmes Himars.

    Rejet de la motion simple sur l’éducation

    Le Sénat de Bucarest a rejeté, avec 68 voix contre, 41 voix pour et 9 abstentions, la motion simple contre le ministre de l’éducation, Liviu Pop. Intitulée ”Une Roumanie sans éducation de qualité est une Roumanie pauvre”, la motion avait été déposée par le Parti national libéral et par l’Union Sauvez la Roumanie, d’opposition. Liviu Pop a affirmé devant le Sénat qu’il avait dressé un état des lieux de l’enseignement roumain, comme les initiateurs de la motion l’avaient demandé. Pour leur part, les sénateurs de l’opposition ont reproché au ministre l’absence des manuels scolaires pour la première année de collège et des autorisations de fonctionnement pour la majorité des établissements scolaires, précisant également que l’abandon scolaire a atteint un niveau record. (Trad. Ileana Taroi)

  • Discours du président roumain à l’ONU

    Discours du président roumain à l’ONU

    L’ONU doit renforcer son rôle, accroître son efficacité et mieux s’adapter aux défis actuels – a affirmé le président roumain, Klaus Iohannis, à New York, dans son discours devant l’Assemblée Générale des Nations Unies. Partout dans le monde, les gens subissent les effets dévastateurs de la guerre, de la pauvreté, de l’inégalité et de l’injustice. Des tensions liées à l’identité culturelle ou à la foi religieuse se font jour même dans des sociétés traditionnellement ouvertes et tolérantes. Les attentats terroristes renforcent le sentiment d’insécurité, alors que les désastres naturels provoquent des dégâts de plus en plus importants – a affirmé le président roumain.

    Dans ces conditions – estimait-t-il – la paix et une vie décente pour tous, sur une planète durable doivent focaliser l’attention de tous les dirigeants responsables du monde. Selon Klaus Iohannis, réaliser et maintenir la paix demande de la part des chefs d’Etats et de gouvernements de la planète non seulement des réactions rapides et appropriées aux différentes crises, mais aussi une compréhension des racines, des causes des conflits et de l’insécurité, qui proviennent rarement d’une seule source.

    La Roumanie – a-t-il dit – salue la réforme des mécanismes onusiens de lutte contre le terrorisme et les démarches de l’Organisation en vue de faire de la lutte contre le terrorisme un élément-clé de son agenda. Aucun pays ne peut lutter seul contre ce terrible fléau. Aussi, la Roumanie maintient-elle son engagement vis-à-vis de l’initiative commune avec l’Espagne visant la création d’une Cour internationale contre le terrorisme.

    Se rapportant aux conflits prolongés existant dans le proche voisinage de la Roumanie et qui mettent en danger la sécurité de la région de la mer Noire, le président Klaus Iohannis a mis en évidence l’importance de la coopération régionale et des mesures visant à accroître la confiance dans la zone. Bucarest attend également une plus grande contribution des Nations Unies aux efforts entrepris au niveau mondial dans le domaine de la migration internationale.

    De l’avis du président Klaus Iohannis, en se concentrant sur l’éducation, en assurant la prospérité de leurs peuples, les dirigeants du monde entier peuvent prévenir l’instabilité et les crises. Même si certains estiment que l’ONU n’a pas géré correctement le grand nombre de crises dans toute leur complexité, il est évident que l’approche multilatérale est la plus susceptible d’apporter des solutions viables aux défis actuels.

    Or, d’une part, l’ONU doit disposer d’instruments essentiels pour être efficace, de l’autre, les Etats membres doivent renforcer leur engagement vis-à-vis de l’Organisation. Le président Klaus Iohannis a exprimé, dans ce contexte, la volonté de la Roumanie de contribuer de manière substantielle à l’activité du Conseil de Sécurité de l’ONU, ce que lui permettrait un nouveau mandat de membre non-permanent de cet organisme pour la période 2020-2010, si la campagne de promotion de la candidature de Bucarest est finalisée avec succès. (Trad. Dominique)

  • La semaine du 22 au 27 septembre 2014

    La semaine du 22 au 27 septembre 2014



    Visite du premier ministre roumain Victor Ponta à New York.




    La Roumanie rejette toute forme de pression extérieure infligée aux Etats de l’Europe de l’est et soutient fermement l’intégrité et la souveraineté de l’Ukraine — a déclare jeudi dans la soirée, le premier ministre roumain Victor Ponta dans un discours à New York, devant le plénum de la 69e Assemblée générale des Nations Unies. Les actions agressives de la fédération de Russie en Ukraine ont un impact très important sur les Etats de l’Europe de l’est, a également ajouté le chef de l’Exécutif de Bucarest. Or, de l’avis du premier ministre roumain, la clé de la stabilité régionale est justement la coopération régionale et la promotion des valeurs et principes universels de la Charte des Nations Unies. Par la voix de Victor Ponta, la Roumanie exprime son appui à la création d’une solidarité internationale censée s’opposer aux nouveaux défis terroristes. La prolifération des mouvements islamistes radicaux et l’apparition de nouveaux groupements tels l’Etat islamique qui menace de déstabiliser le Proche Orient dans son ensemble sont profondément inquiétantes. C’est pourquoi tous les pays devraient rester unis et lutter contre le terrorisme, partout où il apparaît — a précisé le premier ministre roumain Victor Ponta, qui s’exprimait à New York, devant la 69e assemblée générale des Nations Unies.



    Les candidats aux élections présidentielles



    Mardi a été le dernier jour de dépôt au Bureau électoral central des candidatures aux élections présidentielles de novembre. 14 est le nombre final des aspirants au fauteuil présidentiel. Plusieurs premières caractérisent ce scrutin. Il y a deux femmes candidates, à savoir : la députée européenne et ancienne ministre de la justice, Monica Macovei, candidate indépendante ; et Elena Udrea, présidente du Parti du Mouvement Populaire, pro — présidentiel. Autre nouveauté : la participation d’un ancien chef des Services de renseignements extérieurs, Teodor Melescanu, qui vient de quitter sa fonction justement pour se porter candidat. Mais les favoris du scrutin sont le premier ministre social-démocrate Victor Ponta et Klaus Iohannis, le maire d’ethnie allemande de la ville de Sibiu, chef du PNL et représentant de l’Alliance Chrétienne Libérale, d’opposition. Sa situation n’est pourtant pas claire pour l’instant, car le 30 septembre la Haute Cour de Justice et Cassation doit donner son verdict dans un dossier d’incompatibilité. C’est l’Agence nationale d’intégrité qui accuse Iohannis de détenir simultanément la fonction de maire de la ville de Sibiu et de représentant de la municipalité au sein de l’assemblée générale des actionnaires de deux sociétés commerciales.




    Coopération roumano — chinoise



    La Roumanie souhaite collaborer avec la Chine dans le domaine des projets d’infrastructure. Il s’agit plus concrètement de la construction d’une voie ferrée à grande vitesse reliant la capitale, Bucarest, à la ville de Iasi, dans le nord — est du pays, pour arriver enfin à la frontière avec la République de Moldova, avec la possibilité d’être continuée jusqu’à Chisinau, la capitale moldave. Les responsables roumains envisagent également la création d’un périphérique ferroviaire de Bucarest. Deux grands projets d’infrastructure chiffrés à quelque 6 – 7 millions d’euros chacun. A l’issue des pourparlers avec le vice premier ministre chinois, Zhang Gaoli, en visite en Roumanie, le ministre roumain du Développement régional et vice premier ministre, Liviu Dragnea, a précisé qu’une réunion des experts roumains et chinois était déjà programmée pour la seconde moitié du mois d’octobre.




    La Roumanie et les fonds européens



    Les fermiers qui exploitent entre 5 et 30 hectares de terrain agricole recevront à partir de l’année prochaine une subvention plus importante provenant des fonds européens et du budget d’Etat, à savoir 210 euros par hectare. C’est ce qu’a précisé pour la radio publique roumaine le ministre roumain de l’agriculture Daniel Constantin. Celui-ci a expliqué que cette mesure était censée encourager les personnes qui détiennent des parcelles de moins de 5 hectares à s’associer afin de recevoir des sommes plus importantes. Pour ce qui est de l’appui accordé aux cultivateurs de variétés roumaines de légumes, le ministre de l’agriculture a annoncé l’introduction de nouvelles subventions, qui sont en train de recevoir l’avis de la Commission Européenne. Par ailleurs, la Roumanie utilisera un nouveau modèle d’accès aux fonds européens, unique en Europe, qui respectera le principe du « premier arrivé, premier servi », a annoncé cette semaine le ministre chargé du domaine, Eugen Teodorovici. Bien que plus strictes, les règles seront également plus simples, a souligné le ministre, précisant que ces nouvelles procédures visent à réaliser une meilleure absorption des fonds européens, notamment pour les projets ruraux.



    30 enfants roumains sauvés par la police



    Des policiers roumains ont participé à une ample opération organisée par l’agence européenne Europol. L’opération appelée Archimède a visé plusieurs structures criminelles du continent européen. Plus de 20 mille policiers des 28 Etats membres de l’UE, et d’autres pays d’Europe ont participé à environ 300 actions à travers le continent. Ils ont arrêté un millier de trafiquants de drogue, sauvé plusieurs centaines de victimes des réseaux criminels, y compris une trentaine d’enfants roumains qui allaient être obligés à se prostituer ou à mendier. Selon un communiqué de l’Inspection Générale de la Police Roumaine, les policiers ont effectué des perquisitions à l’aéroport de Bucarest et aux points de passage de la frontière. Sur les 100 personnes interrogées, 14 ont été arrêtées, étant soupçonnées de traite de personnes. La police roumaine a également confisqué plus de 4 kilos de substances et des médicaments suspects. (trad. Valentina Beleavski, Alex Diaconescu)

  • La position de la Roumanie à l’ONU

    L’agenda de la 69e session de l’Assemblée générale des Nations Unies a été dominé, jeudi, par les dernières évolutions internationales. La plupart des orateurs ont centré leur discours sur les défis du monde moderne, se prononçant pour une unité de décision et d’action. Le correspondant de Radio Roumanie rappelle, dans ce contexte, l’allocution du président du Conseil européen, Herman van Rompuy, qui a soutenu la nécessité d’éviter une nouvelle guerre mondiale. Et ce surtout maintenant, 100 années après le déclenchement de la première conflagration mondiale, qui a eu des conséquences humaines et matérielles considérables.



    L’intervention du premier ministre Victor Ponta est allée dans le même sens. Il a annoncé à la tribune de la session plénière de l’Assemblée générale des Nations Unies que la Roumanie non seulement soutiendra les efforts internationaux de lutte contre le terrorisme et l’agression qui engendre de l’insécurité dans la région et dans le monde, mais elle participera aussi avec de la logistique, donc une participation effective, selon les décisions qui seront prises.



    Le thème principal du discours du premier ministre a été la crise d’Ukraine. Il a plaidé pour le respect de l’intégrité territoriale de cet Etat, précisant que les actions de la Russie dans le pays voisin avaient eu un impact important sur les Etats de l’Europe de l’Est.



    Victor Ponta : « La Roumanie rejette toute forme de pression extérieure sur tous les pays de l’Est du contient qui aspirent à intégrer l’Europe. La Roumanie appuie fermement l’intégrité territoriale et la souveraineté de l’Ukraine et celle de tous les Etats».



    La prolifération des mouvements islamistes radicaux et l’apparition de certains groupements tels l’Etat islamique, qui menacent de déstabiliser tout le Proche Orient et non seulement, constituent une autre raison d’inquiétude, a ajouté le chef du cabinet de Bucarest: « Ils s’étendent, au-delà de l’Irak et de la Syrie, et constituent ainsi un défi majeur à l’adresse de l’ordre international. Cet aspect doit être abordé par tous les Etats. Il faut maintenir l’unité et lutter contre le terrorisme, où qu’il apparaisse ».



    En dépit de ses ressources financières limitées, la Roumanie fait des efforts pour contribuer à l’assistance dispensée aux réfugiés des zones en conflit. Par exemple, le Centre de transit d’urgence de Timişoara, le premier du genre dans le monde, s’avère déjà un mécanisme faisable, qui offre la sûreté aux personnes ayant besoin de protection internationale en urgence. Cela devient une expression pratique du concept de sécurité humaine. Nous continuerons à contribuer aux efforts internationaux avec la même abnégation et la même responsabilité consenties par nos troupes et nos experts dans de nombreuses régions du monde, telles que l’Irak, l’Afghanistan, le Kosovo et plusieurs lieux d’Afrique, a mentionné le premier ministre roumain dans son intervention. (Trad. Ligia Mihaiescu)

  • A la Une de la presse roumaine 26.09.2014

    A la Une de la presse roumaine 26.09.2014

    La presse donne la parole au premier ministre, Victor Ponta, qui a participé à New York, à la 69e Assemblée générale des Nations Unies, elle se penche ensuite sur une affaire de faux monnayage, sur le marché du tabac de contrebande et sur « la carte européenne des salaires ».


  • 25.09.2014

    25.09.2014

    Nations Unies — Le premier ministre roumain Victor Ponta présentera aujourd’hui à New York dans le cadre de la 69e Assemblée générale des Nations Unies, la position de Bucarest face aux défis internationaux actuels. La lutte contre le terrorisme international et la position de la Roumanie à l’égard de la situation régionale sur toile de fond de crise ukrainienne constituent les sujets centraux de l’allocution du chef du cabinet de Bucarest. Hier, Victor Ponta s’est entretenu à New York avec des représentants de la communauté roumaine. Demain le responsable roumain rencontrera les représentants d’importantes compagnies énergétiques américaines afin de convaincre d’autres investisseurs d’investir dans ce domaine en Roumanie.



    Violence — La Roumanie demeure pleinement engagée dans tous les efforts de lutte contre la violence extrémiste, a souligné le chef de la diplomatie roumaine, Titus Corlatean, mercredi au sommet du Conseil de sécurité de l’ONU à New York, lit-on dans un communiqué du Ministère des Affaires Etrangères de Bucarest. Le sommet organisé en marge de la 69e session de l’Assemblée générale de l’Onu a été présidé par le président américain Barack Obama et ciblé sur les menaces contre la paix et la sécurité que constituent les terroristes. Une résolution relative aux combattants terroristes a été adoptée à l’unanimité. Elle est censée arrêter l’afflux d’extrémistes étrangers qui souhaitent rejoindre des organisations terroristes à travers le monde. La Roumanie compte parmi les pays à avoir appuyé cette résolution qui est obligatoire dans tous les pays membres.



    Incompatibilité — A Bucarest, la Haute Cour de Cassation et de Justice doit trancher aujourd’hui sur le dossier dans lequel le maire de Sibiu, Klaus Johannis avait été déclaré incompatible par l’Agence nationale d’intégrité. L’institution accuse M Johannis de détenir simultanément les fonctions de maire et de représentant de la municipalité dans l’assemblée générale d’une société. Une autre instance avait déjà infirmé le rapport de l’Agence, mais celle–ci s’est pourvue en appel. Aux termes de la législation roumaines, les personnes déclarées incompatibles ne peuvent pas occuper des fonctions publiques pendant trois ans. Klaus Johannis est le candidat de l’Alliance Chrétienne libérale qui réunit les partis national libéral et démocrate libéral, d’opposition, au scrutin présidentiel de ce novembre.Selon les sondages d’opinion Klaus Johannis devrait arriver au 2e tour de scrutin, où il affrontera le premier ministre social-démocrate Victor Ponta. 14 candidats briguent le mandat de président, fait savoir le Bureau électoral central. Parmi eux, le président du Sénat, Calin Popescu Tariceanu, l’eurodéputée indépendante Monica Macovei et Elena Udrea, leader du Parti du mouvement populaire, proche du président sortant Traian Basescu.



    Police — Des policiers roumains ont participé à une ample opération organisée ces jours-ci par l’agence européenne Europol. Ils ont effectué des perquisitions à l’aéroport de Bucarest et aux points de passage de la frontière où ils ont arrêté plusieurs personnes. L’opération appelée Archimède a visé plusieurs structures criminelles du continent européen. Plus de 20 mille policiers des 28 Etats membres de l’UE, et d’autres pays d’Europe ont participé à environ 300 actions à travers l’Europe. Ils ont arrêté un millier de trafiquants de drogue, sauvé plusieurs centaines de victimes de réseaux criminels, y compris une trentaine d’enfants roumains qui allaient être obligés à se prostituer ou à mendier.



    RadiRo – Le Festival international des orchestres de la radio se poursuit aujourd’hui à Bucarest avec un nouveau concert de l’orchestre symphonique de Stuttgart, qui a évolué mercredi sous la baguette de Stéphane Denève, en accompagnant la mezzo-soprano Ruxandra Donose. RadiRo, l’unique évènement musical européen exclusivement consacré aux orchestres symphoniques radio réunit cette année, des ensembles de Finlande, République Tchèque, Allemagne, France et Roumanie, dans un programme consacré à la musique de Richard Strauss.



    Tennis — La sélection nationale de tennis de table dames de Roumanie rencontre aujourd’hui le Portugal dans un match décisif pour l’accès aux quarts de finale du championnat européen par équipes qui se tient au Portugal. Mercredi, durant les premiers matchs de la Division II, la Roumanie, vice-championne européenne sortante, a vaincu l’Espagne sur le score de 3 à 0, mais elle a été vaincue au même score par la Pologne. Côté messieurs, la Roumanie rencontrera dans la Division IV, la République Tchèque et la Croatie, après une défaite mercredi contre la Russie.