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  • Christian Ghibaudo (France) – La Journée nationale de la lecture

    Christian Ghibaudo (France) – La Journée nationale de la lecture

    La nouveauté, c’est que ce mois-ci, plus précisément le 15 février, a été célébrée en première la Journée nationale de la lecture. En effet, en 2021, le Sénat et la Chambre des députés roumains adoptaient une proposition de loi de plusieurs parlementaires en ce sens. L’initiateur de la loi avait souligné la situation de Roumanie et mis en exergue pourquoi une proposition afin d’encourager la lecture était nécessaire. En l’occurrence, la Roumanie a une consommation de livres de plus en plus faible. Moins de 10 % des citoyens achètent un livre par an. Selon les statistiques, les Roumains, et notamment les enfants et les jeunes, « lisent très peu : 68,5 % d’entre eux n’ont même pas lu un seul livre cette dernière année, 20 % des Roumains lisent une fois par mois et 8 % lisent tous les jours. Par ailleurs, 38,7 % des personnes de 15 ans ne comprennent pas ce qu’elles lisent, le taux d’analphabétisme fonctionnel se monte à 40 % en Roumanie et près de 50 % des lycéens ne réussissent pas leur bac, indique la Chambre des députés citée par les agences roumaines de presse. Or, selon le ministre de l’Education, la lecture construit des liens profonds et pérennes dans le mental des gens, qu’ils soient adultes ou enfants.



    La date a été choisie parce que c’est la date de naissance de deux grandes personnalités roumaines : Titu Maiorescu et Spiru Haret. Le premier a été un avocat, essayiste, critique littéraire, franc-maon, homme dEtat, ministre de lintérieur et membre fondateur de lAcadémie roumaine et de la société littéraire Junimea. Spiru Haret a été un scientifique, mathématicien, astronome, pédagogue, ministre de lEducation et académicien roumain.



    La loi précise que des activités culturelles, sociales et éducatives peuvent être organisées ce jour-là, mettant en évidence l’importance de la lecture, notamment dans la formation des enfants et des jeunes. Des activités pour promouvoir et encourager la lecture peuvent être organisées dans les établissements d’enseignement, au cours des classes ce jour-là. Les bibliothèques peuvent être invitées à présenter leurs services, les élèves peuvent s’y inscrire, collecter et faire des dons de livres, y compris en organisant leurs propres stands à l’intérieur des établissements d’enseignement.



    Par ailleurs, les associations et fondations qui mènent des activités éducatives peuvent être invitées à organiser des clubs de lecture, des ateliers d’écriture créative, d’illustration de livre, des discussions sur la littérature ou des programmes similaires. Les autorités de l’administration publique, les services publics déconcentrés ayant des attributions dans les domaines de l’éducation et de la culture ainsi que les établissements d’enseignement supérieur peuvent accorder un soutien matériel, financier et logistique aux bibliothèques, aux musées, aux établissements d’enseignement, aux ONG, aux maisons d’édition et à d’autres institutions qui œuvrent dans le domaine de l’éducation et de la culture afin d’organiser des évènements pour encourager la lecture », lit-on dans cette disposition législative.



    Le 15 février dernier, de 11 h à 14 h 00, des activités de lecture ont été organisées pour tous les élèves, sous le slogan « Lisons ensemble ! ». Au préalable, le professeur aura recommandé à tous d’apporter leur livre préféré ou d’en emprunter un à la bibliothèque et de lire soit individuellement, soit par petits groupes, pendant 15 minutes. L’idée, c’est de promouvoir la lecture en tant qu’habitude quotidienne, pas de faire une analyse du texte.



    Et selon la loi, à l’occasion de cette Journée, Radio Roumanie et la Société roumaine de télévision produisent, diffusent ou rediffusent des émissions pour promouvoir et encourager la lecture. L’Institut culturel roumain, le Département pour les Roumains du monde, les ambassades et consulats de la Roumanie sont invités à mener des projets culturels et/ou éducatifs consacrés à la Journée nationale de la lecture.

  • Jacques Augustin (France) – Les loups en Roumanie

    Jacques Augustin (France) – Les loups en Roumanie

    Par le passé, le loup a été le mammifère le plus répandu sur la planète. Il faut savoir quil a un rôle clé, un rôle sanitaire, celui de régler lécosystème. Cependant, ces deux derniers siècles, les loups ont été exterminés dans la plupart des pays dEurope, pour les dégâts causés notamment aux troupeaux de moutons. Vers le milieu du siècle dernier, leur nombre est le moindre jamais enregistré.



    En Roumanie, la population de loups na jamais disparu. Depuis la nuit des temps, le loup a été considéré un symbole de lintelligence et de la résistance. Il figurait dailleurs sur le drapeau dace. Beaucoup de traditions et coutumes roumaines ont trait à la cohabitation avec cet animal. Les Carpates roumaines recèlent la deuxième plus grande population de loups dEurope, après la Russie.



    Le loup est un animal de taille moyenne, avec une longueur allant jusquà 160 cm et son poids peut aller jusquà 70 kilos pour les mâles adultes. Les femelles adultes ont une longueur allant jusquà 150 cm et pèsent de 18 à 55 kilos. Cest un carnivore qui vit en paires et en meutes. Cette unité fondamentale est composée dune paire capable de se reproduire et de sa progéniture. Le loup a une seule partenaire toute sa vie et le mâle se charge de chasser. Une femelle met bas entre 7 et jusquà 13 louveteaux. Le loup a un odorat, une vue et une ouïe très développés. Il peut détecter lodeur de la proie jusquà 2,4 km, si les conditions sont favorables. Les performances physiques des loups sont impressionnantes. Ils peuvent parcourir même une centaine de km en une nuit pour trouver une proie, et jusquà 200 km par jour. Le loup peut courir à plus de 60 km/h. Lespérance de vie de cet animal est de 15 ans.



    En Roumanie, les chiffres officiels font état dune population stable, comptant entre 2 500 et 2 900 exemplaires à retrouver dans les zones de hautes collines et les montagnes de basse altitude. La densité moyenne du carnivore sur le territoire national est de 1,95 loup par 100 km². Même ainsi, la population de loups est menacée, car son habitat est envahi. Les défrichements et les travaux dinfrastructure morcellent les forêts, et il faut aussi compter le braconnage, mais aussi la présence de chiens errants qui font concurrence aux loups pour la même nourriture. En Roumanie, comme dans toute lUE, le loup est protégé par la Directive Habitats, donc il ne peut pas être chassé. Ce nest que si certains exemplaires ont attaqué ou sils représentent un danger imminent pour les animaux de ferme que les loups peuvent être abattus, sur dérogation délivrée par le ministère de lEnvironnement.



    En fait, le loup est un animal timide, et les attaques sur les gens sont extrêmement rares. Les conflits se font jour suite aux attaques sur les animaux des bergeries, notamment sur les moutons. Elles peuvent être réduites par ladoption de mesures efficaces – telles des clôtures électriques ou par des chiens de races homologuées, spécialisés pour le gardiennage du cheptel. Différentes études indiquent que les loups ne prélèvent quun faible pourcentage des troupeaux dovins, se nourrissant plutôt de cervidés et de sangliers.



    Si le loup est en surpopulation ? Cela dépend à qui vous posez la question. Les chasseurs et les éleveurs vous répondront par l’affirmative. Il existe des associations qui militent pour accroître le niveau de prise de conscience de la population sur la nécessité de conserver le loup dans son environnement naturel. Et aussi pour promouvoir une meilleure coexistence homme-loup. Et il existe aussi un projet pour les grands carnivores des Carpates qui a ouvert une première pension à Zărneşti en 1998, et qui accueille des touristes désireux dobserver les loups. Dautres ont été ouvertes depuis. Le loup permet donc aussi de gagner de largent, entre autres.

  • Romanians and their food habits

    Romanians and their food habits


    Food waste is one of the most worrying aftermaths of
    today’s consumerism, and Romania is not spared that scourge either. Food waste
    has become really troublesome so much so that in 2016 a bill was passed to
    fight food waste. Unfortunately, the implementation standards of the law are
    yet to be completed. Big quantities of food are being thrown in the litter bin
    by the Romanians, according to recent estimates. Such quantities are large
    enough to load more than 120,000 trucks each year. Food costs account for 40%
    of Romanians’ incomes, but unfortunately, 35 to 40% of the food ends in the
    litter bin. Clearer and more recent pieces of information have recently been
    made public thanks to a sociological survey carried in the summer and autumn of
    2020 by Cluj-Napoca’s University of Agricultural Sciences and Veterinary
    medicine, as part of an international project financed by the Francophone
    University Agency. The research focused on three countries, Romania, Republic
    of Moldova and Northern Macedonia. The results were not that much different
    from one country to the next, of the three aforementioned states. For instance,
    taking food habits into account, the vast majority of the respondents stated
    they more often than not made a shopping list, which speaks about prudence and
    precaution. Also, around 90% of respondents said they usually cooked at home,
    which, at least in theory, meant a lower degree of degradation for the food,
    since it was cooked as fresh as possible. However, the study carried by the
    university in Cluj only confirms earlier estimates on food waste in Romania. Cristina Pocol is the coordinator of the research team:

    Irrespective of their country of
    origin, respondents said they throw food away. 83% of Romanian respondents said
    that. A similar answer was provided by 78.8% of the respondents from Republic
    of Moldova, as well as by 67.2% respondents in Northern Macedonia. There are
    quite a few habits related to food waste. We wanted to find our whether
    respondents checked the expiry date of a certain food produce. Most of them
    said they never failed to do that each time they took their consumer’s
    decision. Then most of the respondents are very particular about the way they
    store their food, where and how they do that. And are somehow interested in
    avoiding food waste. Practically, it was very interesting for us to find out
    that, when asked how interested they were in avoiding the waste of food, for
    their most part they said they were very interested, and that it was a topic
    they really cared about. But that comes in stark contrast with their behavior.
    Okay, they are interested in the topic of food waste, but they throw food away.
    These two things just don’t add up. They do no know how to curb waste, they do
    not have the required methods to do that, meaning that for them, education to
    that end is in short supply. Let me just say that once again, most of them
    throw food away. Most of them are interested in the topic of food waste.
    However, we notice such a contradiction did exist. And the explanation I found
    for that was that they try, and have that in mind, but they do not put that
    into practice. They do not put that into practice for several reasons: they may
    have tried and failed in their efforts, and when it comes to that, we also need
    to see the reason why they failed.


    Also, according to the respondents of the survey,
    those who waste most of the food are the restaurants and the individual
    consumers, while economic operators come in third, especially the supermarkets
    where people mainly make their purchase. Cristina Pocol:


    We had a question related to the
    buying habits. We still noticed a behavior pattern which practically comes a s
    no surprise for us. For their most part, people do their shopping from the
    supermarket and the hypermarket. Very few people for the time being, opt for
    the small traders, for the short supply circuits. Most of them resort to the
    hypermarkets, and then they go to the marketplace. Very few of them use the
    short circuits or value the producer’s direct relationship with the consumer,
    which is very important in various respects. Actually, the retail gives you the
    opportunity to consume fresh and genuine products, Romanian products. So I
    believe there’s a lot more work to do when it comes to that, meaning we also
    need to carry education campaigns to that end. Nonetheless, it would be better
    to raise the consumers’ awareness on the importance of buying local.


    The sanitary crisis triggered by the COVID-19 virus
    did not change the buying habits in Romanian and Republic of Moldova. About two
    thirds of the respondents stated they could buy the same quantity of food with
    the same money. However, a change does exist, which occurred during the
    pandemic, but it was not the one we expected. Cristina Pocol:


    The crisis triggered by the
    COVID-19 virus prompted more than 10% of the respondents to throw more food
    away. I expected a totally different result. In my mind, the following
    mechanism was working: I thought that, since we had the lockdown, we were more
    careful about what we eat, how we eat and how we plan our shopping. That is why
    started off from the assumption whereby such a thing would have food waste
    reduction as a result. The outcome of the study has revealed otherwise. 10% of
    the respondents say they throw more during the pandemic. I tried to find
    explanations to that. Much larger stocks may have been made. That could be the
    main explanation. We all know what happened at the beginning of the sanitary
    crisis, when people went wild buying boxes of food, they bought food in very
    large quantities for fear they would be deprived of food supplies. That could
    be an explanation. That food could not be consumed straight away and in a
    relatively short period of time. So, part of it was disposed of. I believe the
    clear explanation for all that is the fact that, eventually, too much storage
    of food lead to waste.


    Meanwhile, some of the economic operators and civic
    associations stage awareness-raising campaigns for a within-bounds consumption
    rate and for the fated consequences food waste has on the economy as well as on
    the environment. InfoCons is an NGO that has staged such a campaign targeting
    the economic costs of food waste. Sorin
    Mierlea is the president of InfoCons. He believes that, if emphasis is laid on
    economic loss, the message for fighting food waste is easier to reach the
    public. Sorin Mierlea:


    First off, when we speak about food
    waste it is not the problematics we discuss, but we also need to consider the
    money we pay each time we buy food products that end in the litter bin
    afterwards. That kind of cost means hours of work while those hours of work
    eventually mean the life of every one of us. In another move, I believe that
    each and every one of us, in our capacity as consumers, need to have all the
    data and the info lest we have no choice other than saying we did not know
    anything about it. Therefore, InfoCons, jointly with other entities in other
    countries, since this it’s a cross-border project, has set out to raise the
    public opinion’s but also the public authorities’ awareness on the impact food waste may have.


    Held in schools, during the homeroom classes, also using digital resources, the InfoCons campaign offers the required tools so that the prospective consumers may be correctly informed on food waste.

    (Translation by Eugen Nasta)







  • La France s’implique pour soutenir les initiatives civiques en Roumanie

    La France s’implique pour soutenir les initiatives civiques en Roumanie

    La richesse du tissu associatif roumain et sa force de mobilisation sur des problèmes emblématiques montrent que la société civile roumaine a une place bien définie dans les débats publics. a déclaré Mme Michème Ramis, ambassadrice de France à Bucarest, dans le cadre d’un événement à la résidence de France. L’année dernière, la France a financé huit ONGs qui ont déroulé des projets de développement durable visant et impliquant notamment des jeunes. Ces projets, qui sont actuellement en train d’être mis en œuvre s’inscrivent dans trois thèmes principaux : l’inclusion sociale et socioéconomique des communautés vulnérables, avec cinq projets, la protection de la biodiversité aquatique avec un projet et la diffusion et l’application de la Convention internationale relative aux droits de l’enfant.



  • Portraits de quartiers

    Portraits de quartiers

    …avec leur voisinage, avec la communauté, avec lhistoire et le présent des lieux quils voient tous les jours.


    En mars dernier, une équipe dartistes de lAssociation Antistatic, en partenariat avec lAssociation pour la transition urbaine, lançait le projet « Portraits de quartiers ». Des portraits collectifs et subjectifs de deux quartiers, pour les faire découvrir au public sous un autre angle. Străulești et lavenue Călărași sont les deux quartiers visés – à commencer par Străulești, auquel sera consacrée la période comprise entre mars et juin. Une équipe de 8 artistes visuels – graphistes, peintres, illustrateurs – ont déjà commencé à explorer les rues du quartier et à aller à la rencontre de ses habitants.

    Lanthropologue Andra Mitia Dumitru, initiatrice du projet « Urbothèque », explique : « LUrbothèque » est un projet de lAssociation pour la transition urbaine censé encourager et développer lurbanisme participatif : encourager à consulter des habitants sur des projets urbains bénéfiques pour tous – pour ladministration, pour les possibles investisseurs et pour le milieu académique, dont proviennent la plupart des membres de lUrbothèque. Nous essayons denrichir la recherche académique détudes urbaines. »



    Lidée des portraits de quartiers est née du désir de rendre lart plus accessible et de promouvoir les jeunes artistes. Eduard Bălaş, représentant de lAssociation Antistatic : « Nous avons senti que ce milieu, des galeries, des musées et des expositions, attire un public plutôt restreint et nous avons souhaité faire preuve, nous, de plus de flexibilité, de plus de spontanéité. Doù notre idée dune Galerie mobile. Et cest de là quest né notre partenariat avec lAssociation pour la transition urbaine et leur « Urbothèque », un camion spécial affecté aux activités urbaines. Nous avons transformé ce camion en Galerie mobile, pour des activités déroulées durant la Nuit blanche des galeries, en 2017 et 2018. Il sagissait de deux expositions de groupe, que nous avons voulu présenter à un public plus large. Lexposition de 2017 a été ouverte, pour ainsi dire, dans la cour de lInstitut de mathématiques, où nous avons garé le camion-galerie dart, créant dans cet espace une ambiance plus culturelle. Le projet «Portraits de quartiers » continue en fait cette idée des expositions ou des œuvres dart présentées ou destinées à un certain lieu, des expositions itinérantes, susceptibles de toucher un public plus large et plus divers. Nous avons adopté lapproche que propose lAssociation de transition urbaine et nous lavons appliquée au domaine de lart. »



    Andra Mitia Dumitru précise : « Linterdisciplinarité est très importante pour nous et cest pourquoi notre collaboration avec les artistes de lAssociation Antistatic est si importante. Ils nous offrent en fait une nouvelle composante, une autre façon de voir un certain quartier et sa structure urbaine, ainsi que la vie quotidienne de ses habitants. Nous nous y rendons avec ce camion très coloré et remplis dinstruments interactifs. Cela nous permet dentamer un dialogue avec les habitants des différents quartiers, pour voir et comprendre comment ils vivent, comment ils envisagent les choses et pouvoir ensuite développer des stratégies durbanisme participatif. »



    Ce projet fait partie dun projet plus ample, déducation urbaine en direct, réalisé en collaboration avec trois autres pays : la Finlande, la Slovénie et le Royaume Uni, par lintermédiaire de la Faculté darchitecture de Sheffield, où sont testées de méthodes académiques daméliorer les communautés urbaines. Dans le quartier de Străulești, le premier visé par le projet, existait déjà un groupe dinitiative civique, ce qui a attiré nos deux interlocuteurs. Eduard Bălaş raconte : « Pour linstant, nous avons organisé des ateliers avec les enfants, dans le cadre de la semaine « Lécole autrement » et les résultats ont été surprenants. Nous souhaitons en fait comprendre le quartier, à travers le regard subjectif des gens, comprendre ce lieu où ils vivent, leur expérience quotidienne, leur façon de le voir. Nous obtiendrons ainsi un portrait collectif et subjectif du quartier. Cest dailleurs ce que nous avons proposé aux enfants : de nous raconter, par des images, lendroit où ils vivent. Comment est leur maison, comment est leur rue, quest-ce qui se passe dans le quartier… Plusieurs ateliers destinés au public sont prévus les 11 et 12 mai, à lintérieur de la Galerie mobile, qui sera garée dans la cour de lécole n° 184, où nous avons organisé les ateliers avec les enfants. Une exposition sera le fruit de ces ateliers. »



    Les éléments fournis par les habitants des deux quartiers durant les ateliers et pendant la période de recherche artistique serviront de source dinspiration pour les artistes, qui créeront, par leurs œuvres, des portraits subjectifs de ces quartiers. Ces « expositions personnalisées » seront ouvertes dans les quartiers en question et au centre-ville de la capitale roumaine. (Trad. Dominique)