Tag: attaque informatique

  • Cyberattque mondiale sans précédant

    Cyberattque mondiale sans précédant

    La vague de cyberattaques sans précédent qui a fait vendredi plus de 200 mille victimes dans plus de 150 pays, nourrit les craintes relatives à un chaos cybernétique, affirment les experts en la matière, qui mettent en garde contre le risque que ce virus ne revienne dans une nouvelle variante. La majorité des victimes sont des organisations et des entreprises depuis la Russie jusqu’à l’Espagne en passant par le Mexique et le Vietnam.

    Des centaines de milliers d’ordinateurs, la plupart en Europe, ont été infectés par un virus qui exploite une vulnérabilité du système d’opération Windows. Les fichiers bloqués par ce virus peuvent être récupérés uniquement en échange d’une rançon de 300 dollars en monnaie virtuelle Bitcoin, ce qui rend difficile le suivi de la transaction en vue de l’identification des hackeurs. Une partie des personnes affectées a déjà effectué ce paiement même si les experts et les autorités exhortent les victimes à ne pas payer la rançon, d’autant plus que cette pratique ne garantit pas une désinstallation définitive du virus. Les spécialistes ont également recommandé aux propriétaires d’ordinateurs de mettre à jour leurs systèmes, d’utiliser un antivirus et de mettre les informations importantes ou sensibles sur un dispositif extérieur.

    La Russie a été un des pays les plus touchés par l’attaque. Les systèmes informatiques d’une banque russe, de la compagnie nationale des chemins de fer, du ministère de l’Intérieur et de la plus grande compagnie de téléphonie mobile de Russie sont concernés. La banque centrale russe a qualifié l’attaque de massive, tout en précisant que ses données n’avaient pas été compromises. Le service britannique de santé a également été touché et plusieurs interventions chirurgicales ont été même annulées. Sur la liste des victimes de l’attaque cybernétique figurent aussi le géant américain du courrier FedEx et la compagne allemande de fret ferroviaire.


    Selon les spécialistes de la société Karspersky, spécialiste de l’antivirus, la Roumanie figure parmi les 10 pays les plus touchés. Plusieurs serveurs et institutions ont été atteints, tout comme les systèmes informatiques des usines Dacia Groupe Renault de Mioveni (sud), où la production a été perturbée tout au long du week-end.


    Prévu bien avant l’attaque de vendredi, un exercice de sécurité cybernétique se déroule ces jours-ci en Roumanie, organisé par le centre national Cyberint. Cette opération vise à exercer et à évaluer la manière dont les incidents cybernétiques sont gérés, à élaborer une réponse à donner au niveau opérationnel, tactique et stratégique, à assurer un niveau de sécurité accru de l’infrastructure cybernétique, ainsi que à améliorer la coopération entre les institutions afin d’identifier et de limiter l’impact d’incidents de ce genre. (Trad. Alex Diaconescu)

  • 17.01.2015

    17.01.2015

    Attaques informatiques — La fréquence des attaques cybernétiques en Roumanie s’est accrue depuis la mi-décembre, comme dans le reste du monde dernièrement, a annoncé le Service roumain des renseignements. En général, le but a été de promouvoir des messages de propagande islamiste ou anti-israélienne. En Roumanie, des attaques informatiques ont concerné les sites de certaines universités, institutions d’administration publique, mais aussi de différentes sociétés. Les pirates informatiques ont attaqué le site du Patriarcat roumain et ont remplacé le contenu par des messages pro-musulmans et contre l’Etat français. Selon le Service roumain des renseignements, les attaques reflètent bien des fois, dans l’espace virtuel, les conflits et événements du monde, et le début de cette année a été marqué par une recrudescence du terrorisme en Europe, motivée par l’idéologie islamiste.



    Franc suisse — Le ministre roumain des Finances, Darius Vâlcov, et le gouverneur de la Banque centrale, Mugur Isărescu, sont à la recherche de solutions pour la crise du franc suisse, après qu’il eut atteint, de nouveau, un maximum historique de 4,42 lei. Une de ces solutions pourrait être de ré échelonner les crédits pour les personnes aux revenus modestes, de manière à ce qu’elles paient une mensualité moindre pendant deux ans, et qu’après, quand la mensualité augmente, que l’Etat supporte une partie des coûts par des exemptions d’impôt sur le revenu. Une autre serait que les banques réduisent les taux d’intérêt pour les crédits en Francs suisses. 75.000 Roumains ont des crédits en Francs suisses et six banques de Roumanie détiennent 90% de ce type de crédit. La récente décision de la Banque nationale suisse de renoncer au seuil minimum de 1,20 Francs pour un euro provoque des pertes aux banques du monde entier.



    Justice — La Roumanie aura, pour la deuxième année de suite, un rapport de suivi positif de la part de la Commission européenne dans le cadre du Mécanisme de coopération et de vérification (MCV). Ce rapport sera bientôt rendu public, a déclaré le ministre roumain de la Justice, Robert Cazanciuc. Selon lui, l’évaluation indique que la Roumanie dispose d’un système judiciaire indépendant et d’institutions efficientes d’application de la loi. La Roumanie est aujourd’hui un exemple de bonnes pratiques dans le domaine de la justice, a précisé Robert Cazanciuc. Et d’ajouter qu’il discuterait, lundi et mardi, à Bruxelles, avec des officiels de la Commission européenne du prochain rapport de suivi. Les efforts de lutte contre la corruption et de réforme de la justice de Roumanie sont suivis par l’intermédiaire du MCV depuis 2006.