Tag: attestation

  • Des mesures dans le domaine de l’Energie

    Des mesures dans le domaine de l’Energie


    La guerre dans l’Ukraine voisine et la crise
    énergétique que ce conflit a provoqué dans toute l’Europe a forcé les
    responsables de Bucarest à trouver, tout au long de l’année, des solutions
    alternatives en urgence, pour garantir les livraisons d’électricité et de gaz
    pour les consommateurs privés et industriels. Et puisque les actes normatifs
    adoptés dernièrement n’ont pas été tout le temps, cohérents, l’Exécutif s’est
    vu obliger à changer à plusieurs reprises les règles du jeu. Voilà pourquoi,
    mercredi, lors de sa dernière réunion sur 2022, le Gouvernement de Bucarest a
    supprimé l’attestation sur l’honneur sur la consommation d’électricité. Il s’agit
    d’un document que les Roumains, propriétaires de plusieurs logements, étaient obligés
    à remplir, au terme d’un article de loi récemment voté et qui a semé la
    confusion aussi bien dans les rangs des consommateurs privés que parmi les
    fournisseurs d’électricité. Du coup, la coalition au pouvoir PSD-PNL-UDMR a
    décidé de supprimer cette déclaration, au terme d’un projet de décret voté mercredi.
    Et puis, mercredi encore, le Gouvernement a décidé d’éliminer à partir de l’année
    prochaine la remise de 50 bani, soit 10 centimes d’euros, sur le prix d’un
    litre d’essence. Pourtant, le premier ministre Nicolae Ciuca a tenu à préciser
    que son gouvernement est prêt à remettre cette mesure en place si les tarifs
    connaissent une majoration qui dépasse le pouvoir d’achat des Roumains.


    L’Exécutif a annoncé également frapper d’une
    surimposition sur le profit les compagnies énergétiques ayant obtenu de gains
    substantiels en cette période de crise. Toutes les raffineries, les sociétés gazières,
    pétrolières, productrices d’énergie à partir du charbon se verront donc,
    surtaxer de 60% les gros profits. Aux dires de Mihai Diaconu, secrétaire auprès
    du Ministère des Finances, la base imposable sur laquelle sera appliqué le taux
    d’imposition sera représentée par les sommes qui dépassent de plus de 20% la
    moyenne des profits des 4 dernières années. La plus grosse partie des sommes
    ainsi collectées servira à financer les investissements, affirment les
    décideurs politiques de Bucarest.


    De leur côté, les représentants des
    compagnies énergétiques considèrent que cette surtaxe est trop substantielle et
    qu’elle risque de bloquer leurs investissements. Ils affirment qu’une
    surimposition de 33% aurait été suffisante.


    Enfin, le Gouvernement a décidé de reporter
    au 31 octobre 2023 la fermeture des complexes énergétiques pour l’exploitation
    du lignite de Rovinari et de Turceni, dans le cadre du Complexe Energétique
    Oltenia, dans le sud-ouest du pays, et des exploitations minières afférentes.
    Au terme des engagements assumés dans le cadre du Plan national de relance et
    de résilience, ces exploitations auraient dû être fermées avant la fin de l’année.
    Le gouvernement roumain a motivé le retard en invoquant la situation
    énergétique particulièrement difficile dans laquelle se trouve aussi bien la
    Roumanie que l’Europe, toute entière, notamment suite aux frappes russes contre
    l’infrastructure énergétique ukrainienne.







  • Nouvelles contraintes levées en Roumanie

    Nouvelles contraintes levées en Roumanie


    Les chiffres du coronavirus continuent leur évolution en Roumanie : lon a dépassé, depuis peu, les 1.200 décès des suites de la Covid-19 et lon approche les 19.000 cas dinfection au nouveau virus, trois mois après le premier cas confirmé dans le pays. Ceci étant, le plan de déconfinement des autorités avance et une nouvelle étape approche. Le confinement avait démarré en Roumanie en mars denier : létat durgence avait été institué le 16 mars et, dans la foulée, des restrictions de circulation avaient été imposées à la population pour essayer de limiter la propagation du nouveau coronavirus. Deux mois plus tard, le 15 mai, létat durgence a été levé, pour être remplacé par létat dalerte, un autre état dexception censé donner aux autorités les moyens de lutter contre lépidémie toujours présente. Les attestations de déplacement sont devenues obsolètes, sauf pour les sorties au-delà de sa localité de résidence, les parcs ont rouvert, ainsi que les musées, des premiers pas pour un retour à la normale.



    Et voilà que, deux semaines plus tard, le pouvoir de Bucarest décide dentrer dans la deuxième phase du déconfinement. A partir de lundi prochain, le 1er juin, les terrasses et les plages vont rouvrir et des spectacles en plein air pourront être organisés dans la limite de 500 spectateurs. Reprise également des compétitions sportives pour les disciplines qui nimpliquent pas de contact physique entre les sportifs. Le trafic routier et ferroviaire international reprendra et les déplacements seront autorisés sans restriction. Le premier ministre Ludovic Orban, avec plus de détails : « La préparation, la vente et la consommation de produits alimentaires et de boissons alcoolisées et non alcoolisées seront permises dans les lieux aménagés, à lextérieur des bâtiments, en plein air. Une distance de minimum deux mètres devra être gardée entre les tables et un maximum de quatre personnes qui ne sont pas de la même famille pourront prendre place à la même table. A partir du 1er juin, toute personne présente sur une plage devra avoir sa chaise longue, avec un minimum de deux mètres entre les chaises longues occupées par de personnes qui ne sont pas de la même famille. »



    Malgré la levée de plusieurs restrictions, la vigilance est toujours de mise, avertit le président Klaus Iohannis : « Nous ne pouvons pas parler dune réduction significative de lépidémie. Donc à lavenir aussi, attention, attention, attention ! Je vous le répète, chers Roumains, chers jeunes, chers enfants – nous réussirons à bien dépasser cette période dépidémie si nous respectons la distanciation sociale, si nous portons un masque dans les lieux fermés et si nous prenons soin de nous laver les mains le plus souvent possible. »



    Lévolution de lépidémie, avec environ 200 nouveaux cas dinfection quotidiens, indique quil faut continuer à prêter grande attention aux règles dhygiène et de prévention de la propagation du nouveau coronavirus. Nous avons toujours beaucoup de nouveaux cas et beaucoup de personnes en soins intensifs, a insisté le chef de lEtat. (Trad. Elena Diaconu)




  • Etat d’alerte en Roumanie

    Etat d’alerte en Roumanie


    Après deux mois d’état d’urgence mis en place pour lutter
    contre la pandémie de coronavirus, la Roumanie passe à l’état d’alerte à partir
    de ce 15 mai.




    L’annonce a été faite jeudi, tard en soirée, par le
    ministre de l’Intérieur, Marcel Vela : « Compte tenu de l’analyse et
    des propositions formulées par le Groupe de soutien technique et scientifique pour
    la gestion des maladies hautement contagieuses sur le territoire de la Roumanie
    concernant les mesures à maintenir ou à mettre en place pour prévenir et contrôler
    la propagation des contaminations… Compte tenu de la persistance d’un nombre
    élevé de personnes contaminées sur le territoire national, ainsi que de l’apparition
    de nouveaux cas, ce qui exerce une pression constante sur la capacité de
    gestion des unités administratives et territoriales et des établissements sanitaires…
    Dans le contexte où il est nécessaire de créer les conditions socio-économiques
    pour la relance graduelle de l’économie nationale, simultanément avec le
    maintien d’un niveau d’alerte adéquat au niveau des composantes du Système
    national de gestion des situations d’urgence… Le Comité national pour les situations
    d’urgence adopte la présente décision : Article n° 1 : à partir du 15
    mai 2020 l’état d’alerte est déclaré au niveau national pour une période de 30
    jours. »


    Il est désormais obligatoire de porter un masque à
    l’intérieur des espaces commerciaux, des moyens de transport en commun, au
    travail et dans d’autres espaces fermés. Il est permis de se déplacer à l’intérieur
    des localités sans attestation. Par contre, pour se déplacer dans une autre localité
    il faut avoir une raison précise et remplir un tel document. Parmi les raisons
    de déplacement admises figurent : le travail, les activités de bénévolat,
    les activités agricoles et la vente de produits agro-alimentaires, la gestion d’une
    propriété se trouvant dans une autre localité ou les soins à un membre de sa
    famille. De même, il est permis de quitter sa localité pour faire des activités
    récréatives et sportives individuelles ou encore pour participer à des événements
    en famille avec un nombre limité de personnes. Les terrasses, bars et restaurants
    restent fermés, mais les parcs rouvrent leurs portes, à l’exception des aires
    de jeux pour enfants.






    Le secrétaire d’Etat Raed Arafat passe en revue d’autres
    obligations mises en place pendant l’état d’alerte : « Les institutions
    et les autorités publiques ainsi que les opérateurs économiques publics et
    privés sont tenus d’organiser leur activité de sorte à permettre le travail à
    domicile. Si l’activité déroulée ne le permet pas, des mesures seront prises afin
    d’assurer la surveillance épidémiologique, la désinfection des mains avant l’entrée
    dans les espaces destinés au travail, le respect des normes visant l’activité
    dans les espaces communs, le décalage des heures de travail pour les entités
    ayant plus de 50 salariés. »






    Les cabinets dentaires redémarrent leur activité, alors
    que les hôpitaux qui ne sont pas spécialisés dans le traitement de la Covid-19 peuvent
    accueillir à nouveau des patients qui ne présentent pas d’urgence médicale. Toutefois,
    les personnes qui les accompagnent n’auront toujours pas accès dans les établissements
    médicaux.






    Côté transports, à partir de ce 15 mai, pour une période
    de 14 jours, les vols depuis et vers plusieurs pays sont toujours suspendus, à
    savoir : l’Autriche, la Belgique, la Suisse, la France, l’Allemagne, l’Iran, l’Italie,
    la Grande Bretagne, les Pays-Bas, l’Espagne, les Etats-Unis et la Turquie. Le
    transport routier international de passagers est toujours suspendu jusqu’au 1er
    juin vers et depuis l’Italie, l’Espagne, la France, l’Autriche, la Belgique, la
    Suisse, la Grande Bretagne, les Pays-Bas et la Turquie. Certains postes-frontières
    restent temporairement fermés – complètement ou partiellement. Enfin, les
    personnes qui arrivent en Roumanie de n’importe quel pays seront automatiquement
    placées en confinement à domicile ou, sur demande, dans des centres spécialisés,
    pendant 14 jours. (Trad. Valentina Beleavski)