Tag: autorité

  • Santé et pandémie (2)

    Santé et pandémie (2)

    Les représentants des joueurs les plus importants de ces deux branches en Roumanie en ont discuté amplement au cours de deux jours de débats organisés par le quotidien Ziarul financiar (le Journal financier). Le mot d’ordre semble être adaptation. Ligia a suivi les débats.

  • La décentralisation, entre principes, nécessité et réalité

    La décentralisation, entre principes, nécessité et réalité

    L’étude doit être très précise — tous les ministères roumains devront dûment examiner l’impact de la stratégie de décentralisation à laquelle l’exécutif vient de donner son feu vert. Juste après, ils doivent préparer en urgence les lois sectorielles visant à mettre en œuvre ce document, a affirmé la vice-première ministre, Sevil Shhaideh, à l’issue d’une réunion des dirigeants de la coalition au pouvoir.



    Juste quelques secteurs sont concernés par cette stratégie — l’agriculture, l’éducation, la santé, la culture, l’environnement, la jeunesse, le sport et le tourisme. Qu’est-ce que cela veut dire ? Voici des exemples donnés par Sevil Shhaideh : « Si l’on parle d’agriculture, il s’agit des politiques visant l’aménagement et le développement durable des territoires en milieu rural. Pour ce qui est de la culture, l’on a pensé, par exemple, à la location et à l’utilisation des monuments historiques d’intérêt local. Enfin, en matière de tourisme, nous allons laisser aux autorités locales les compétences de délivrer les brevets de tourisme, à savoir les autorisations de fonctionnement des agences ou des établissements touristiques, de décider de la classification des hôtels, de la conformité des plages ou des documentations techniques pour les constructions de ce secteur », a dit la vice-première ministre roumaine.



    Les avantages de la décentralisation sont connus et avérés un peu partout en Europe. Si les bénéfices pour les citoyens sont évidents, les autorités locales roumaines sont-elles prêtes à endosser de nouvelles attributions ? Sevil Shhaideh : « A ce stade, c’est la préparation du processus de décentralisation qui nous occupe notamment, les compétences des autorités en étant juste une composante. Nous allons devoir assurer, en tout premier lieu, les ressources humaines et financières pour que les autorités puissent acquérir les compétences requises. Ces dernières feront l’objet d’un débat séparé, l’année prochaine », a encore précisé la vice-première ministre roumaine.



    Le chef du gouvernement, Sorin Grindeanu, est convaincu des conséquences positives réelles de la décentralisation au niveau local. Il a invité les ministres à discuter cette stratégie avec toutes les institutions subordonnées, afin d’éviter toute entrave des agences gouvernementales.



    Nous avons là un nouvel épisode de l’odyssée de la décentralisation en Roumanie, qui est loin d’être une trouvaille récente, presque tous les gouvernements de Bucarest ayant une tentative de mise en œuvre d’un tel processus. En janvier 2014, par exemple, la Cour constitutionnelle décidait que le projet de loi en ce sens proposé par l’exécutif du social-démocrate Victor Ponta était contraire à la loi fondamentale. Les juges lui avaient reproché les incohérences à l’égard des compétences transférées et du statut juridique des biens. (trad. : Andrei Popov)

  • Michel Beine (Belgique) -Les jouets des jeunes enfants roumains et l’autorité des parents

    Voici un sujet proposé par Michel Beine de Belgique. Il s’intéresse aux jouets des jeunes enfants roumains jusqu’à l’âge de 6 ans, filles et garçons. Comme c’est l’univers dans lequel je vis depuis 4 ans déjà, j’ai souhaité profiter de l’occasion pour vous en parler. Eh bien, les peluches sont très prisées par les enfants roumains. Oursons, chiens et chats en tout genre, mais aussi des personnages célèbres de dessins animés – Mickey, Minnie, Daisy etc. Tout enfant roumain – fille ou un garçon – doit avoir absolument au moins un exemplaire de Mickey. Puis, on trouve dans les magasins des jouets « animés » : des chats et chiens qui marchent, qui aboient etc…. C’est un autre must, surtout pour les filles. Puis toute famille avec enfants doit avoir au moins un coffre de Legos. C’est le passe-temps idéal pour toute la famille durant les jours pluvieux d’automne ou les matinées trop froides pour sortir de l’hiver.

    Côté poupées, les garçons se passionnent pour les robots en tout genre, surtout pour la série des Transformers, alors que les filles adorent toutes les princesses Disney – que ce soit Belle, Ariel, Cendrillon, Merida ou leur préférée, la princesse Elsa. Les magasins roumains abondent d’ailleurs en accessoires appartenant à la série des princesses. C’est une véritable folie. Mais comment peut-on refuser cela à nos enfants ? On peut tenter d’éviter toute cette folie qui risque de devenir obsession en orientant les petits vers des jeux éducatifs – puzzles, jeux de rôles, jeux de société, devinettes, et autres. Moi personnellement, j’adore peindre avec ma fille, Dasha. Elle aime bien colorier et moi je me suis procuré un livre de coloriage pour adultes et lorsque je n’ai pas suffisamment d’énergie pour des jeux plus actifs, on s’assoit à la table toutes les deux et on colorie, chacune son livre. C’est vraiment thérapeutique. C’est ce que j’appelle joindre l’utile à l’agréable. Je passe du temps avec Dasha, elle met son imagination à profit, et moi j’ai aussi le temps de réfléchir à d’autres choses et de me reposer. Sinon, on a toujours la pâte à modeler pour créer des brioches et des biscuits. Voilà pour les jeux d’enfants.

    Michel Beine s’intéresse aussi à l’autorité des parents roumains vis-à-vis de leurs enfants. Comment les incitent-ils à ranger leurs jouets, comment est limité le temps de jeu, quelles sont les sanctions appliquées par les parents si les enfants n’obéissent pas ? Ma réponse se fonde sur mon expérience personnelle et sur ce que j’ai constaté en discutant avec les autres parents d’enfants de maternelle. Eh bien, je constate que l’autorité n’est pas le point fort des parents d’aujourd’hui, à la différence des générations précédentes. Il y a même un courant d’éducation parentale très à la mode surtout à Bucarest selon lequel il ne faut jamais punir l’enfant, mais il ne faut pas le récompenser non plus. Et pour cause : les punitions ne servent à rien, elles ne font qu’accroître la frustration du petit qui ne comprend pas très bien la situation. Puis, les récompenses trop fréquentes lui donnent l’impression que tout est possible, permis et facile à obtenir. Il y a des parents qui appliquent cette règle. Mais pour la plupart, une seule chose fonctionne pour sanctionner l’enfant : lui interdire l’accès aux dessins animés et aux tablettes, ordinateurs, portables. C’est valable à commencer par les plus petits, jusqu’aux lycéens. Sinon, on essaie d’appliquer des règles générales : il faut ranger ses jouets avant d’aller se coucher, laver ses mains une fois rentré à la maison etc. Personnellement j’applique aussi la méthode du réveil qui sonne à une certaine heure pour marquer la fin d’une activité ou le départ d’une visite ou du parc. Et ça marche très bien.