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  • La semaine du 11 au 15 avril 2022

    La semaine du 11 au 15 avril 2022

    Le programme « Soutien pour la Roumanie »



    La coalition PSD – PNL – UDMR, au pouvoir en Roumanie, a décidé dun paquet de mesures économiques et sociales censé prévenir les effets de la crise énergétique et compenser les majorations de prix. Une partie de ces mesures ont déjà été adoptées par le Parlement de Bucarest. Le plan « Soutien pour la Roumanie » est estimé à trois milliards et demi deuros, dont plus de la moitié de fonds européens. Parmi les décisions les plus importantes figure la majoration du salaire minimum dans lagriculture et dans lindustrie alimentaire, loctroi de bons d’achat aux personnes qui touchent des revenus réduits, ainsi que lintroduction dune série de subventions et daides aux PMEs et aux fermiers. 300 millions deuros seront alloués uniquement pour compenser la majoration des prix, alors que les PME se verront allouer des aides allant jusquà 400 mille euros par entreprise, pour faire des investissements. Les entreprises de transport pourront bénéficier dune subvention de 50 bani par litre de carburant alors que les fermiers pourront bénéficier de subventions. Dautres mesures visent une hausse exonérée dimpôts du salaire minimum et la majoration de la valeur des tickets restaurant. Le paquet a trois objectifs majeurs, affirme le premier ministre Nicolae Ciucă : soutenir léconomie pour réaliser une croissance économique saine, réaliser la cohésion sociale et la solidarité entre les générations. Près de 12 millions de personnes devraient bénéficier des mesures sociales de ce programme gouvernemental, affirment les autorités. Entre temps, lInstitut national de la statistique a annoncé que le taux annuel dinflation a progressé au mois de mars à 10,15 %, un niveau record des 18 dernières années.



    Consolidation de la présence de lOTAN sur son flanc oriental



    Le conflit en Ukraine et la consolidation de la présence de lOTAN sur son flanc est ont dominé les pourparlers mardi à Bucarest entre le président roumain, Klaus Iohannis, et le premier ministre belge Alexander de Croo. Il faut un nouveau concept stratégique de lOTAN, qui puisse reconfirmer la défense collective en tant que tâche fondamentale prioritaire de lAlliance et qui mentionne explicitement la Russie en tant que principale menace à ladresse de la sécurité, affirme le chef de lEtat. Il a annoncé quà partir de ce printemps, le Groupe de combat de lOTAN serait constitué sur le territoire de la Roumanie après la fin des négociations entre alliés. Pour sa part, le premier ministre belge a affirmé que lOTAN était une alliance puissante sur laquelle la Roumanie pouvait compter. « Vos frontières sont aussi les nôtres, que nous allons défendre », a déclaré Alexander De Croo. 300 militaires belges font partie de la Force de réaction de lOTAN, activée par le Conseil de lAtlantique Nord le 25 février, juste après le début de la guerre déclenchée par la Russie contre l’Ukraine. Ils ont rejoint en mars les 500 camarades français, déjà déployés sur la Base aérienne 57 de Mihail Kogalniceanu, dans le sud-est de la Roumanie. C’est justement cet endroit que le premier ministre belge Alexander de Croo a visité mercredi, en compagnie du président et du premier ministre roumains. Ce dernier a souligné que les alliés devaient être prêts à gérer une crise de longue durée et même une escalade de cette crise jusquaux frontières de lOTAN.



    Visite de la commissaire européenne aux Transports à Bucarest



    La commissaire européenne aux Transports, la Roumaine Adina Vălean, a participé deux jours durant à Bucarest à une conférence sur lavenir de lEurope, organisée par la Représentation de la Commission européenne en Roumanie. Elle a également parlé par visioconférence aux ministres des Transports de Roumanie, de République de Moldova et dUkraine. Le premier ministre roumain, Nicolae Ciucă, et la commissaire européenne Adina Vălean ont décidé de collaborer étroitement afin de faciliter le transport par voie ferroviaire, routière, fluviale et maritime des marchandises dUkraine et de République de Moldova, voisines de la Roumanie. Nicolae Ciucă a loué linitiative de la commissaire Vălean de constituer un groupe de travail censé identifier des solutions pour faire croître le taux dabsorption par la Roumanie des fonds européens alloués aux projets dans le secteur de linfrastructure de transport.



    La loi de lexploitation des hydrocarbures en haute mer soumise aux débats du Parlement



    Le projet de modification de la loi portant exploitation des hydrocarbures en haute mer, qui vise les réserves de gaz en mer Noire, a été soumis au Parlement. Il y sera débattu en procédure durgence, quatre ans après lélaboration de sa première variante, qui na fait que dissuader les investisseurs potentiels. La coalition gouvernementale propose désormais une variante beaucoup plus équilibrée, qui devrait produire des avantages non seulement pour lEtat, mais aussi pour les entreprises qui exploiteront ces gisements. LEtat et les entreprises de Roumanie pourront acheter prioritairement le gaz exploité, et le surplus sera exporté. 60 % du bénéfice obtenu suite à lexploitation du gaz reviendra à lEtat, et 40 % aux investisseurs. Ce qui plus est, le document prévoit aussi déliminer certains impôts complémentaires sur les revenus des entreprises du secteur. Une autre modification, cest lélimination du seuil de déduction des investissements du calcul de limpôt sur le bénéfice. Les débats sur le projet se dérouleront en urgence en raison justement de la crise énergétique et des efforts déliminer toute dépendance du gaz russe. Selon les analystes économiques, la variante proposée réussira à donner une nouvelle impulsion aux investissements, mais lexploitation des réserves dhydrocarbures en mer Noire ne pourra se réaliser que dici plusieurs années.


    (Trad.: Alex Diaconescu)


  • Roumanie : 15 années d’appartenance à l’UE

    Roumanie : 15 années d’appartenance à l’UE

    Le 1er janvier 2007, après d’intenses négociations, la Roumanie devenait membre à part entière de l’Union européenne. L’appartenance à l’espace communautaire a entraîné la disparition des frontières pour les Roumains, la possibilité pour eux de voyager librement, d’étudier et de travailler dans d’autres Etats européens. La liberté de circulation, y compris des marchandises, a fourni un énorme marché aux entreprises et aux produits roumains, près de 80 % de leurs exportations allant désormais vers l’Union européenne. Des fonds européens de différents types et des réglementations communautaires ont rapidement entraîné des changements visibles en Roumanie. Le pays est l’un des bénéficiaires nets du budget européen, c’est-à-dire qu’il reçoit plus d’argent qu’il ne verse au panier communautaire. La Roumanie a réussi à faire passer son Produit intérieur brut par habitant de 39 % de la moyenne de l’Union avant l’adhésion à 59 % après seulement neuf ans. Selon les prévisions, il pourrait dépasser les 66 % cette année.



    « L’adhésion à l’Union européenne nous a ancrés dans l’espace européen de démocratie et de valeurs, un idéal devenu réalité par le sacrifice ultime de ceux qui ont combattu en décembre 1989. La voie européenne reste légitimement la seule option de prospérité, de stabilité et de développement à long terme de la Roumanie », a déclaré le président Klaus Iohannis dans un message. Il indique également que les avantages pour les citoyens et la société sont concrets et constituent l’amélioration de la vie quotidienne, qu’il s’agisse du marché intérieur, de la protection de l’environnement, de la numérisation, de la libre circulation et des possibilités d’étudier, de travailler ou de vivre n’importe où dans l’Union européenne. Ou encore du financement du développement et de la modernisation dans de multiples domaines tels que les infrastructures, les zones rurales, l’énergie, le secteur médical, l’éducation. Le chef de l’Etat souligne aussi que la Roumanie contribue aujourd’hui directement, en tant qu’État membre, au renforcement de l’Union européenne.



    Le premier ministre Nicolae Ciucă affirme, pour sa part, que l’entrée dans l’Union s’est faite par l’effort conjoint de la classe politique et des diplomates roumains, sous les auspices des garanties de sécurité fournies par l’adhésion à l’OTAN. Et aussi par la confiance acquise sur les théâtres d’opérations par les militaires roumains qui se sont avérés des partenaires loyaux des alliés occidentaux, forts d’une bonne formation professionnelle. Il souligne le bien-être apporté par les 15 années d’adhésion à l’Union : le Produit intérieur brut de la Roumanie a triplé et le PIB par habitant a presque quadruplé. L’action de la Roumanie au niveau européen continuera d’être guidée par le plein respect de l’État de droit, des traités de l’Union et aussi des principes et valeurs inscrits dans les traités, en tant que piliers fondamentaux de l’Union ainsi que du droit européen dans son ensemble, assure le chef du cabinet de Bucarest.


    (Trad. : Ligia)


  • Avantage pour les cyclistes

    Avantage pour les cyclistes

    Faire du vélo est un loisir des plus agréables et, depuis quelque temps, on commence à en apprécier de plus en plus les bénéfices pour la santé, car il vous remet en forme.



    Beaucoup d’articles parus dans les revues mondaines sous les titres les plus divers vantent les avantages du vélo: Faire du vélo vous fait brûler des calories, Le vélo vous recharge instantanément les batteries, Faire du vélo renforce vos muscles.



    Si vous comptez parmi ceux qui ont choisi de pédaler jusqu’au boulot, non seulement vous avez opté pour un moyen de transport efficace et pratique, mais vous échappez en même temps au stress quotidien et vous pouvez même bénéficier d’avantages imprévus.



    A Sibiu, par exemple, a été ouvert le premier restaurant offrant une réduction de 10% de la note aux personnes qui s’y rendent à vélo.



    Radu Coică s’occupe de la gestion de ce restaurant. Comment cette idée lui est-elle venue? « L’idée n’en est pas une, c’est plutôt une tendance qui a fait son apparition à Sibiu en 2007, lorsque la ville a commencé à se doter de pistes cyclables, et qui fait de plus en plus d’adeptes. Cette décision a déterminé une augmentation du nombre des passionnés du vélo et l’apparition d’un nombre de plus en plus grand de clubs et d’actions en faveur du cyclisme. Pour les soutenir, nous avons imaginé une manière de les attirer. Nous avons ouvert le restaurant au printemps dernier et nous avons trouvé que c’était une bonne idée. Nous avons adapté le menu de sorte que les cyclistes qui le souhaitent puissent bénéficier d’une nourriture plus saine, végétarienne, avec moins de calories. Maintenant que la saison froide approche, il est possible que le nombre de cyclistes qui arrivent au centre historique de la ville diminue. Pourtant, la zone piétonne étant assez vaste, pour beaucoup de personnes le déplacement dans ce quartier de la ville reste plus facile à vélo. »



    Si la plupart des bistros offrent aux cyclistes uniquement des places sécurisées pour stationner leurs vélos, ce restaurant propose, en plus, une réduction de 10% du prix de la consommation. A l’entrée du restaurant, un panneau portant l’image d’un cycliste annonce cette promotion.



    Et tous les jours, il y a des vélos qui s’y arrêtent. Les cyclistes sont soit des habitants de la ville, soit des touristes qui ont loué un vélo, car ils peuvent bénéficier, eux aussi, de cette promotion.



    Quelle nourriture préfèrent les cyclistes ? Radu Coică: « Parmi ceux qui brûlent leurs calories en faisant du vélo, il y en a qui font des repas copieux, pour récupérer leur énergie, et d’autres qui choisissent, au contraire, de prendre de l’exercice et de manger plus léger. Nous n’avons donc pas conçu un menu spécial à l’intention des cyclistes. Notre carte est très variée, nous leur proposons un mélange de cuisine traditionnelle et internationale. Evidemment, les pâtes et les pizzas — les préférées des jeunes — y figurent en bonne place. S’y retrouvent pourtant aussi la « ciorba » de haricots blancs servie à l’intérieur d’un demi-pain creux ou le goulasch transylvain — une soupe à base de viande et de légumes assaisonnée de paprika entre autres. Nous sommes également fiers de nos desserts : l’île flottante qui nous rappelle notre enfance et surtout les « papanaşi » – sorte de beignets. Il y a des personnes qui viennent chez nous exprès pour ce dessert. »



    Cette promotion offerte par le restaurant n’est pas l’unique action de ce genre. Pourtant, nombre de personnes se montrent surprises et se prennent même en photo devant le panneau qui annonce la promotion. Beaucoup de clients affirment s’y rendre attirés non pas par cette promotion, mais par l’idée en soi. (Ouvrons une parenthèse pour dire qu’à Sibiu il y a un autre bistro qui utilise le vélo en guise de pub. Trois bicyclettes sont accrochées sur sa façade, peintes dans les couleurs du bistro, mais aucune promotion n’est offerte à ceux qui s’y rendent en pédalant.)



    Radu Coică sent, effectivement, qu’il s’inscrit dans un mouvement plus am


    Radu Coică : « Il y a des compagnies qui soutiennent le cyclisme, l’Eglise évangélique encourage, elle aussi l’utilisation du vélo comme moyen de locomotion et la rémunération de ses employés dépend des kilomètres qu’ils parcourent chaque mois. Il y a différentes actions, organisées en collaboration avec la municipalité et avec le Conseil départemental, qui a récemment créé une piste cyclable reliant la ville aux localités environnantes : Răşinari et Poplaca. C’est une piste qui offre aux jeunes de Sibiu la possibilité de se déplacer à vélo à l’extérieur de la ville en toute sécurité — chose plutôt rare en Roumanie. »



    La ville de Sibiu compte à présent 71 kilomètres de pistes cyclables, les plus fréquentées étant celles qui sillonnent le parc de la forêt Dumbrava. Et le nombre de cyclistes ne cesse d’augmenter.



    Depuis quelque temps, les conditions offertes aux cyclistes s’améliorent un peu partout en Roumanie : à Timişoara le réseau des pistes cyclables totalise 60 kilomètres et à Bucarest — une centaine. Pourtant, les petites villes en sont totalement dépourvues. Aussi, le marquage des bandes cyclables est-il souvent inefficace.



    Toute démarche visant à soutenir l’utilisation du vélo est donc la bienvenue. En attendant, si vous êtes de passage par Sibiu, n’oubliez pas de garder en réserve un « bon appétit » de cycliste que vous pouvez satisfaire à prix modique. (Trad.: Dominique)