Tag: avenir

  • Le Gala des Parents – Eduquer pour l’avenir

    Le Gala des Parents – Eduquer pour l’avenir

    Selon les statistiques, plus de 50 % des enfants de Roumanie sont en proie
    à la dépression et à l’anxiété et passent de longues heures devant les écrans,
    ce qui fait diminuer leur empathie et leurs performances académiques. Bref, ils
    deviennent prisonniers de leur propre incertitude.


    Face à cette réalité, « Le Gala des Parents – Eduquer pour l’avenir »
    se veut non seulement un événement caritatif, censé réunir des fonds pour
    soutenir les enfants des milieux défavorisés à poursuivre leur scolarité, mais
    aussi un acteur du changement.


    Răzvan Vasile, l’organisateur de cet évènement, nous fait part de ses
    impressions sur ce Gala :




    « Ce fut absolument fantastique ! Il a dépassé
    toutes nos attentes. Et je peux vous expliquer pourquoi. Premièrement, parce
    qu’il nous a permis à tous – parents, organisateurs et partenaires – de
    dénicher le plus grand problème d’un enfant. Environ 88 % des enfants pensent
    qu’ils ne sont pas suffisamment bons, qu’ils ne méritent pas de bonnes choses,
    qu’ils sont incapables, que la réussite n’est pas pour eux. Et tout cela vient
    du fait que nous, parents, qui n’avons pas été éduqués – pas par manque
    d’amour, mais par manque de temps et de ressources – nous avons carrément volé
    leur plus grand pouvoir, qui est leur unicité.
    Alors que c’est l’unicité qui est leur plus grande valeur ; puisque
    dans la vie, bien que l’on veuille être le meilleur, il y aura toujours
    quelqu’un meilleur que nous. Alors que si l’on est unique, alors on poursuit
    dans cette direction et on n’a plus de concurrence ! »




    Alors, comment peut-on mieux préparer les enfants pour un avenir accompli,
    comment les encourager à découvrir leur véritable potentiel et à regarder leur
    avenir avec confiance ? Răzvan Vasile nous fait quelques
    suggestions :




    « Les parents que nous avons accueillis ont parlé de
    l’avenir. Et pour cause. 85 % des emplois de l’année 2030 n’existent pas
    encore. Donc on a beau comparer les enfants, on a beau les critiquer pour les
    notes reçues à l’école, c’est inutile puisque les jobs du futur seront
    complètement différents. Nous avons ramené sur scène un robot doté
    d’intelligence artificielle qui a interagi avec les gens qui sont montés sur
    scène. Tout cela pour montrer que l’avenir est déjà là et qu’il faut préparer
    les enfants tant pour le présent que pour l’avenir. »



    Au total 900 parents, aux côtés de personnalités, experts et spécialistes
    du domaine se sont réunis pour le Gala des Parents pour échanger et pour
    apprendre de ces échanges. Parmi eux, Costel, un homme de 38 ans, venu
    partager son expérience d’enfant abandonné. Pour Răzvan Vasile il est un
    véritable modèle à suivre :




    « Costel a été abandonné à l’orphelinat lorsqu’il avait 4
    ans. Puis, sa mère est venue le récupérer, en espérant pouvoir trouver un
    appartement. Pendant qu’ils cherchaient cet appartement, Costel a dormi dans
    des maisons délabrées et a eu des accidents, dont le plus grave a été de tomber du tram et de voir ses deux jambes
    et sa main droite coupés. Il n’avait que 12 ans à l’époque. Qui est Costel aujourd’hui,
    à l’âge de 38 ans ? C’est un homme riche, il est psychologue, un jeune
    homme qui a conquis les sommets du Kilimandjaro et de l’Everest et qui a gravi
    le Machu-Picchu. C’est un homme qui joue parfaitement bien de la flûte de Pan,
    qui s’est bâti une maison avec ses propres mains et qui a deux enfants exceptionnels.
    Il a dit : « Si moi, Costel, une moitié d’homme, sans jambes et sans
    main droite, j’ai réussi, en parlant avec moi-même et avec Dieu, alors
    vous ? Quel est votre problème ? Toute la lutte est à l’intérieur de
    nos têtes ! Notre cerveau est le seul champ de bataille. C’est là qu’il
    faut gagner ! ». »

    Voici maintenant le message que Razvan Vasile a voulu transmettre tant aux
    enfants, qu’à leur parents :




    « L’avenir et le succès ne consistent pas nécessairement
    à apprendre quelque chose de nouveau. Il s’agit plutôt de renoncer aux choses
    apprises de manière erronée. On a tous été enfants et, à leur tour, les enfants
    d’aujourd’hui deviendront un jour parents. Nous avons chaque jour plus de 90
    000 pensées, dont 90 % sont négatives. Alors,
    concentrons-nous sur les solutions, sur tout ce qui est positif, et non pas sur
    les aspects négatifs. Nous devons comprendre que, si nous voulons changer
    quelque chose, nous devons agir. Que disait Einstein ? On s’attend à ce que de nouvelles
    choses nous arrivent, alors que l’on fait aujourd’hui la même chose qu’hier et depuis
    toujours ? Je voudrais dire aux enfants qu’il faut avoir du courage !
    Ne soyez pas timides, arrêtez de vous sentir coupables, n’ayez peur de rien,
    même pas de la douleur – ce sont toutes des inventions de l’esprit. Et pensez
    toujours à être reconnaissants, de vivre votre vie telle qu’elle est, ne vous y
    opposez pas. Toute crise est suivie d’un progrès, c’est valable tant pour les enfants
    que pour les parents. Cela vous aidera à devenir une meilleure personne ».



    Bref, une invitation à avoir
    confiance en soi et à apprendre des drames que nous traversons. Avant de
    terminer, Razvan Vasile a voulu ajouter:




    « Je voudrais ajouter quelque chose de très important et
    j’invite tout le monde à y réfléchir. C’est une vérité absolue : toute forme
    de vie lutte pour survivre, qu’il
    s’agisse d’un arbre, d’un chat, d’un insecte, d’une fleur, sauf nous, les êtres
    humains. Nous, on a le pouvoir de choisir. Nous décidons si nous désirons réussir
    ou non. Mais qui décide, en fait ? C’est notre libre arbitre. Alors il
    faut s’assurer que notre libre arbitre est vraiment libre. Et il faut savoir aussi
    que rien n’est gratuit. Si l’on veut avoir du succès, il faut payer le prix.
    Rien n’est simple. Nous devons changer notre manière de penser, nous devons
    être différent et nous devons agir chacun à sa propre manière. Chacun doit être
    unique. »





    Voilà
    le message principal du « Gala des parents – Eduquer pour l’avenir »
    : il très important que les parents s’impliquent davantage dans l’éducation de
    leurs enfants. Et il est tout aussi important de comprendre leurs sentiments et
    de mettre en valeur leur unicité.

  • Réunion parlementaire entre la Roumanie et la République de Moldova

    Réunion parlementaire entre la Roumanie et la République de Moldova

    La réunion avait lieu un jour seulement après que la Commission européenne a recommandé aux États membres d’accorder à l’Ukraine et à la République de Moldova le statut de candidat à l’adhésion à l’Union. Nous continuons de compter sur la Roumanie, qui est une voix importante au sein des institutions européennes – a-t-il été dit à Chişinău. À l’ouverture de la réunion, la présidente moldave, Maia Sandu, qui a signé la demande d’adhésion à l’UE dès mars dernier, a déclaré que la recommandation de la Commission européenne était un moment important pour l’avenir de son pays, et que cela constituait l’espoir dont tous les citoyens ont besoin. Maia Sandu :



    « La Roumanie a toujours été à nos côtés. Nos relations sont aujourd’hui à leur niveau le plus intense depuis 30 ans. Cependant, nous avons encore beaucoup à faire et l’expérience et l’expertise de la Roumanie nous ont été et continueront de nous être particulièrement utiles. »



    Pour sa part, le président du Parlement de Chişinău, Igor Grosu, a réitéré que la République de Moldova avait constamment bénéficié de l’aide et de l’assistance inconditionnelles de la Roumanie. Igor Grosu :



    « Au fil du temps, la Roumanie a été un véritable supporter de la République de Moldova. L’éventail des domaines de collaboration s’est étendu bien au-delà du caractère traditionnel des relations de bon voisinage. »



    Dans le même temps, Igor Grosu a déclaré que les engagements pris par la République de Moldova en matière de réforme de la justice, de lutte contre la corruption et d’indépendance énergétique étaient clairs et qu’ils seraient respectés. Chişinău a été assuré de tout le soutien de Bucarest pour son parcours européen par la voix du président du Sénat, Florin Cîţu :



    « L’avenir de la République de Moldova est dans la grande famille européenne. C’est un souhait fondamental à la fois pour la République de Moldova, mais aussi pour la Roumanie, en vertu du passé, des valeurs et des idéals qui nous unissent. »



    Le président de la Chambre des députés de Bucarest, Marcel Ciolacu, a également assuré que la Roumanie continuerait de soutenir l’État voisin. Il a plaidé pour des actions conjointes entre les deux pays, notamment au bénéfice des citoyens. Marcel Ciolacu :



    « L’avenir que nous construisons aujourd’hui doit être ensemble. Et ceux qui cherchent à nous séparer ne veulent certainement pas du bien à nos citoyens. Cette construction commune commence ici-même, à Chişinău. »



    Le soutien de la Roumanie au parcours européen de la République de Moldova et à la consolidation de la coopération bilatérale dans tous les domaines d’activité a été réaffirmé par une déclaration commune signée à l’issue de la réunion. Dans ce document, les deux États condamnent aussi, fermement, l’agression de la Fédération de Russie contre l’Ukraine et réaffirment leur plein soutien à l’indépendance, à la souveraineté et à l’intégrité territoriale de ce pays à l’intérieur de ses frontières reconnues internationalement.


    (Trad.: Ligia)






  • A la Une de la presse roumaine ce 07.05.2019

    A la Une de la presse roumaine ce 07.05.2019

    mais aussi le prochain Sommet informel des chefs dEtat ou de gouvernement de lUnion européenne de Sibiu inspirent le plus grand nombre darticles dans les pages des journaux roumains.

  • 23.10.2018

    23.10.2018

    PE – A Strasbourg, le président roumain, Klaus Iohannis, a présenté aujourd’hui devant le Parlement Européen la vision de la Roumanie sur l’avenir de l’UE. Il a plaidé pour le renforcement du projet européen, rappelant que l’Union a été marquée par de multiples défis, qui ont mis à l’épreuve son unité et sa cohésion, dont la crise économique, la crise migratoire ou encore l’ascension des formations populistes. Selon Klaus Iohannis il existe pourtant un élément qui nous unit, à savoir l’identité européenne, fondée sur des principes, des valeurs et des intérêts communs. Les citoyens européens doivent voir que nous œuvrons pour protéger et renforcer les symboles de l’Union – la monnaie unique, la libre circulation et l’espace Schengen, a-t-il encore affirmé. En ce qui concerne la Roumanie, son accès à l’espace de libre circulation et son adhésion à la zone euro sont des objectifs nationaux fondamentaux, a précisé le président roumain. « L’UE ne serait pas complète sans la Roumanie, » a affirmé à son tour, devant les députés européens le président de la Commission Européenne, Jean Claude Juncker. Klaus Iohannis participe à Strasbourg à plusieurs débats sur les perspectives de l’espace communautaire en présence des leaders de tous les Etats membres. Ce mardi, le président roumain doit également s’entretenir avec les chefs du Parlement et de la Commission Européenne, avec le représentant de la présidence autrichienne du Conseil de l’UE et avec plusieurs leaders de groupes parlementaires.

    Diaspora – Le vice premier ministre et ministre de l’Intérieur italien, Matteo Salvini, se trouve aujourd’hui à Bucarest pour débattre avec son homologue roumaine, Carmen Dan, de la communauté des Roumains vivant en Italie, la plus grande communauté roumaine vivant en dehors des frontières nationales et la plus grande communauté de ressortissants étrangers de la Péninsule. Matteo Salvini doit aussi rencontrer Mme Ana Birchall, vice-première ministre roumaine, pour des discussions sur la mise en œuvre des partenariats stratégiques avec la Roumanie. Rappelons-le, il y a 2 mois, M Salvini avait accusé la Roumanie et la Bulgarie d’envoyer des esclaves en Europe Occidentale, leur demandant de mettre en place des mesures censées limiter la traite de personnes. Leader du parti d’extrême droite « La ligue du nord », Matteo Salvini a exprimé son désir de discuter avec ses collègues roumains et bulgares au sujet des mesures de contrôle des moyens de transport et des personnes afin d’arrêter les groupes de crime organisé. Il critique souvent la politique de Bruxelles et a annoncé sa candidature à la tête de la Commission Européenne, l’année prochaine.

    Conflits d’intérêts – La Cour Constitutionnelle de la Roumanie se penche ce mardi sur la saisine formulée par le président Klaus Iohannis au sujet des modifications législatives portant sur la prescription délits après 3 ans dans le cas des conflits d’intérêts. Selon le chef de l’Etat, la loi contient deux dispositions contradictoires, qui empêcheraient l’Agence nationale d’intégrité d’évaluer et de sanctionner le non-respect du régime juridique de l’incompatibilité et des conflits d’intérêts. Il attire également l’attention sur le fait que cette loi touche directement les actions de prévention et de sanction des fortunes non justifiées.

    Motion – La Chambre de députés de Bucarest débat aujourd’hui de la motion simple déposée contre le ministre des Eaux et des Forêts, le social-démocrate Ioan Deneș, par le PNL, d’opposition. De l’avis des Libéraux, le ministre Deneș gère de manière « illégale » la situation de la Régie Nationale des Forêts – Romsilva, qui détient environ 60% du fonds forestier national. En même temps, les inondations restent un des plus graves problèmes auxquels le ministère n’a pas encore trouvé de solution, car dirigé depuis 2012 par des ministres sociaux-démocrates, affirme encore le PNL. Le vote de la motion est prévu ce mercredi.

    Off-shore – Aujourd’hui encore, les commissions spécialisées de la Chambre des Députés continuent à examiner la Loi des exploitations off-shore. La semaine dernière, les deux partis de la coalition au pouvoir – le Parti Social Démocrate et l’Alliance des Libéraux et des Démocrates – se sont mis d’accord sur les modifications à faire dans cet acte normatif. Ainsi a-t-il été convenu que la moitié de la production de gaz naturel depuis la Mer Noire soit envoyée sur la bourse nationale, les opérateurs pouvant déduire un maximum de 30% de leur investissement de l’impôt supplémentaire. Pour sa part, l’opposition affirme que cette loi n’est pas appuyée par des données et des analyses d’impact sur la valorisation de la production de gaz sur le marché intérieur.

    Retraites – Le Sénat de Bucarest débat du projet de la nouvelle loi des retraites. Aux termes du document, toutes les retraites seront calculées selon une nouvelle formule, alors que la ministre du Travail, Lia Olguta Vasilescu affirme qu’aucune somme ne diminuera suite à ce nouveau calcul.

    Tennis – La joueuse roumaine de tennis, Simona Halep reste en première position du classement mondial pour la 51e semaine. Elle remonte ainsi à la 10e position du classement des leaders mondiaux all time du tennis féminin, à égalité avec la Biélorusse Victoria Azarenka. Rappelons-le, Simona Halep ne participe pas au Tournoi des Championnes de Singapour pour des raisons de santé. Sa place de leader mondial est garantie jusqu’à la fin de cette année, vu qu’elle a une avancée de 1500 points face à la nr 2 mondiale, l’Allemande Angelique Keber.

    Météo – En Roumanie les températures tournent enfin autour de la normale saisonnière, à l’exception du sud et du sud-est où il fait un peu plus chaud. Le ciel est couvert sur l’ouest, le nord et le centre, où des pluies sont signalées. Les températures maximales de la journée iront de 11 à 21 degrés. 15 degrés et du soleil à midi à Bucarest.

  • Les métiers de l’avenir

    Les métiers de l’avenir

    La technologie et la robotisation remplaceront la main d’œuvre, le marché du travail connaîtra des changements très rapides et les gens devront s’y adapter vite. Les futurs salariés auront un profil en ligne, ils seront plus connectés et plus mobiles – estime l’ONG INACO – l’Initiative pour la compétitivité – dans son « Guide des métiers de l’avenir », lancé cet automne. Fondée sur les derniers résultats des recherches sur l’économie de l’avenir, l’étude explique les orientations actuelles dans le domaine de la technologie et fait des prévisions sur l’économie et le marché de l’emploi dans la société de demain.

    Andreea Paul, coordinatrice du projet et présidente de l’ONG INACO explique : « Tous les enfants qui franchissent maintenant le seuil de l’école auront à leur maturité un marché de l’emploi complètement différent de celui d’aujourd’hui. Deux tiers des emplois actuels auront changé. Et c’est normal, car de nouvelles technologies ont été développées, qui révolutionnent tous les domaines, depuis l’agriculture jusqu’au commerce, en passant par la production industrielle et la médecine. Et il est possible qu’un métier très pratiqué à l’heure actuelle, comme celui de chauffeur, par exemple, disparaisse bientôt. Le travail manuel sera remplacé par le travail créatif. Un slogan, que nous agréons d’ailleurs beaucoup, a même été lancé, qui exhorte les gens à travailler plus intelligemment et non pas plus dur, car tout ce qui suppose un effort physique important, de la répétitivité, du risque au travail, sera automatisé, robotisé, simplifiant notre vie quotidienne. »

    Les auteurs du « Guide des métiers de l’avenir » estiment que le système éducatif en Roumanie ne fournit pas aux jeunes suffisamment d’informations et ne les prépare pas pour les métiers de la société de l’avenir. C’est pourquoi la communauté d’experts membres et collaborateurs d’INACO a proposé à la mairie du 3e arrondissement de la capitale un projet complexe visant à connecter 13 lycées bucarestois aux réalités du marché de l’emploi de demain. Des ateliers interactifs, créatifs, et des événements d’éducation informelle coordonnés par les experts d’INACO et reposant sur le « Guide des métiers de l’avenir » stimuleront la participation scolaire et l’orientation professionnelle des élèves de ces lycées.

    Andreea Paul : « Nous nous sommes proposé d’entrer en contact direct cette année avec un millier de jeunes, de parents et de professeurs, pour leur parler des métiers de l’avenir, des métiers qui vont changer ou disparaître, des nouveaux métiers qui apparaîtront, des compétences et des habiletés les plus recherchées et surtout de la façon de les acquérir. Ce sont là les questions-clés auxquelles la communauté des professionnels d’INACO se propose de répondre de manière simple, claire et compréhensible, en présentant le « Guide des métiers de l’avenir », disponible sur notre site www.inaco.ro. L’accès à ce guide est gratuit et il suffit d’un click sur chaque image pour découvrir derrière elle de petites vidéos édificatrices. Elles montrent que toutes les réalités dont nous parlons existent déjà quelque part dans le monde, dans des pays plus développés que le nôtre et qui impriment à l’économie mondiale ces nouvelles tendances technologiques. Or, ces tendances, il faut en tenir compte. Il s’agit de l’industrie 4.0, de la révolution numérique. Qu’il s’agisse de robotisation, d’impression en 3D, de chaînes de blocs, de réalité virtuelle, des ressources ou des transports de l’avenir, tout cela nous oblige à nous rajuster, à réviser notre éducation et à investir dans notre propre formation professionnelle continue… »

    Les spécialistes de l’ONG INACO ont déjà contribué à maintenir les jeunes au courant des tendances technologiques de l’avenir : ils ont offert une imprimante 3D éducationnelle et 10 kilos de consommables aux élèves d’une école vocationnelle d’une commune du département de Iaşi, ainsi qu’aux jeunes du Lycée technologique « G. Andron » de Negrești Oaș.

    Ovidiu Mihai Hotca, directeur de ce lycée, précise : « Nos jeunes sont déjà conscients des grands changements qui se produisent dans le monde. L’imprimante 3D que nous avons reçue est un exemple de technique moderne et nous expliquons aux élèves combien la technologie peut aller loin. On a vu qu’il y a des imprimantes 3D qui peuvent même construire des logements et les enfants sont vivement intéressés. Et il est souhaitable que ces nouvelles technologies pénètrent dans l’industrie aussi. »

    Selon l’étude d’INACO, à l’avenir on recherchera des personnes pour des emplois dans le domaine de l’assistance aux personnes âgées, des spécialistes en tourisme spatial, des contrôleurs de drones ou des personnes travaillant dans les services de création et de surveillance des robots. Les physiothérapeutes et les kinésithérapeutes ainsi que les personnes travaillant dans le domaine de l’énergie alternative seront également très recherchés – selon l’étude d’INACO. Des millions d’emplois seront créés grâce aux nouvelles technologies et des domaines tout à fait nouveaux apparaîtront – estiment les auteurs de l’étude.

    Andreea Paul : « Certains métiers disparaîtront tout simplement dans un proche avenir. Il s’agit de la vente de porte à porte ou via un centre d’appels. Le métier de consultant crédit disparaîtra également, en raison de l’automatisation de 98% de ce marché. Les guichets vont, eux aussi, disparaître, car les opérations de paiement seront automatisées. A l’avenir, 90% des chauffeurs de taxi seront remplacés par l’intelligence artificielle – estiment les spécialistes de l’Université d’Oxford. 80% des cuisiniers des chaînes de restauration rapide perdront leurs emplois. McDonald’s dispose déjà d’amples programmes de robotisation de ses cuisines. En échange, très peu d’infirmières, de diététiciens, de nutritionnistes ou de chirurgiens seront remplacés par l’automatisation. »

    Bien qu’en Roumanie la robotique ne figure pas au programme scolaire, nos lycéens passionnés de la technologie de l’avenir comptent parmi les meilleurs au monde et occupent toujours des places sur le podium des concours internationaux destinés à l’intelligence artificielle. Par exemple, l’équipe de lycéens roumains a décroché les meilleurs prix au concours mondial de robotique tenu au Mexique, occupant la première place parmi les nations participantes. (Trad. : Dominique)

  • A la Une de la presse roumaine 18.07.2018

    A la Une de la presse roumaine 18.07.2018

    Le mental des Roumains néchappe pas non plus aux grands quotidiens bucarestois.

  • La Turquie sur une pente dangereuse ? (III)

    La Turquie sur une pente dangereuse ? (III)

    Dans cette dernière partie nous débattons de l’avenir de la Turquie avec avec le sociologue Levent Unsaildi.

  • La radio, en pleine évolution numérique

    La radio, en pleine évolution numérique

    Cela fait déjà plus de dix ans que l’humanité assiste à un essor sans précédent des médias. Il suffit de penser à la télévision qui depuis quelques années déjà fait la promotion d’une nouvelle norme de qualité ou encore à Internet, considéré comme un outil d’information et de communication privilégié. Quant à la radio, malgré ses cent années d’existence, elle reste un moyen incontournable pour faire passer l’information véritable, tout en étant une source de sensibilisation et de divertissement de l’auditoire.

    Pourtant, à la différence d’autres secteurs, elle s’est mise plus difficilement au numérique. Par souci de gagner en qualité d’écoute et en simplicité d’utilisation, la radio a fini par élargir, elle aussi, ses moyens de diffusion. C’est ce qui explique sa présence sur Internet ou encore ses différents moyens de diffusion dont les plus importants sont: le DAB ou le Digital Audio Broadcasting qui a été lancé dans les années ’80 du XXe siècle afin de remplacer la radio analogique sur les ondes ultra-courtes; s’y ajoute le HD Radio – un système américain rétro-compatible avec les émissions actuelles en bande FM et le DRM qui est un standard mondial pour la diffusion numérique en ondes courtes, moyennes et longues, étant compatible avec les émissions en bande FM.

    Radio Roumanie Internationale figure parmi les premières stations à avoir adopté le système DRM. Présidente du Consortium DRM et ancienne journaliste d’expression roumaine à la BBC, Ruxandra Obreja passe en revue les principaux avantages et défis de ce type de diffusion: «Le DRM est un moyen censé effacer les perturbations sur les ondes courtes et moyennes afin d’offrir à notre ancien récepteur un standard de qualité proche de celui en bande FM. Il permet aussi de diffuser des contenus sonores ou textuels repris sur Internet, pour enrichir un contenu jusqu’alors audio. Pourquoi la Roumanie a-t-elle décidé d’adopter ce système? Et bien, il convient de préciser que les grands pays n’arrivent pas à mettre en place des milliers de petits émetteurs censés couvrir chaque localité. C’est pourquoi le DRM représente une solution. Or la Roumanie est un grand pays, le deuxième pays d’Europe de l’Est après la Pologne, ce qui fait que le seul moyen pour couvrir une étendue géographique aussi importante, en lui offrant un contenu numérique, de qualité, reste le DRM».

    Comment fait-on pour assurer un bon passage de l’analogique au numérique? A l’heure où l’on parle, seule la Norvège s’est donné comme délai 2017 pour éteindre sa radio analogique. Les autres pays prennent leur temps avant de basculer au tout-numérique. Ruxandra Obreja: «Il y en a qui se sont fixé comme objectif 2022 ou encore 2027. Il y en a qui envisagent un passage rapide et d’autres qui préfèrent une transition plus lente. Quelle que soit la situation, une chose est sûre et certaine: nous avons déjà un écosystème numérique. Du coup, il deviendra de plus en plus coûteux de préserver de petites oasis analogiques dans un contexte mondial numérique. Un émetteur est capable de couvrir tout un pays. Or, à l’heure où l’on parle, on est tous d’accord que la transmission terrestre reste le meilleur moyen de faire parvenir l’information auprès de tous les citoyens. Bien que le nombre de récepteurs DAB en Europe se monte à plusieurs millions, les pays du Vieux continent sont différents et chacun a sa propre vitesse de passage à ce nouveau système. En plus, le DAB s’avère efficace dans les grandes villes plutôt que dans les petites localités de province. Disons que même si à Varsovie il marche parfaitement, il suffit de se déplacer dans un village polonais ou dans une petite ville dotée de seulement deux stations locales de radio pour qu’il ne fonctionne plus.»

    Parmi les inconvénients de la radio en DRM, le plus important reste le coût élevé des récepteurs. Alors que le prix d’un récepteur DAB se monte à 20 euros, celui d’un poste de radio en DRM est 4, 5 fois plus élevé. Une des raisons serait la complexité de ces appareils. Ruxandra Obreja: « Les récepteurs DRM ont succédé à ceux en système DAB. Ils offrent une vision différente, puisqu’ils sont dotés de tous les standards. Il ne faut pas changer de récepteur à chaque fois que l’on change de standard. C’est pourquoi, nous, on a choisi cette solution. En plus, on vient de lancer sur le marché un nouveau modèle de récepteur DRM moins cher, qui ressemble à une tablette, permettant d’écouter aussi bien la radio analogique que numérique, quel que soit le standard».

    Pour promouvoir les postes de radio numérique, de plus en plus de constructeurs automobiles ont décidé d’équiper leurs modèles haut de gamme de récepteurs DAB. Quant au système DRM, il vient de faire son entrée sur le marché automobile. Ruxandra Obreja: «Les constructeurs automobiles font installer dans leurs voitures des autoradios compatibles avec le système en place dans le pays respectif. Si la Roumanie transmet en DRM, les voitures qui lui sont destinées seront équipées de récepteurs DRM. Plus intéressant encore est le fait que las de faire leur choix entre DRM et DAB, les grands producteurs automobiles ont fini par installer les deux».

    A l’heure où l’on parle, la radio numérique terrestre est fortement concurrencée par Internet accessible sur les ordinateurs, les tablettes ou encore les portables de dernière génération. Pourtant, Internet a ses propres limites d’ordre technologique, affirme Ruxandra Obreja, à la tête du Consortium DRM: « Internet permet un flux d’informations entre vous et moi. Donc, pour un bon fonctionnement, il faut assurer de nombreux flux de ce genre. Or, cette bande qui nous soutient tous est une ressource limitée qui s’épuise vite. Prenons un exemple: le programme radiophonique le plus prisé en Grande Bretagne est celui diffusé entre 6 et 8 heures du matin. On a fait un calcul pour voir ce qui se passerait si le même nombre d’auditeurs écoutait l’émission sur Internet. Hé bien, le réseau britannique serait en panne au bout de quelques minutes. D’ailleurs, l’écoute de la radio en ligne représente seulement 10% de l’écoute de la radio en général».

    L’évolution des technologies numériques peut toujours nous surprendre. Même si le rythme est plutôt lent, le passage de la radio au tout-numérique est une réalité sûre et certaine partout dans le monde.

  • Avenir commun

    Avenir commun

    Bien que plus ancienne, l’idée d’une Europe à plusieurs vitesses s’est imposée récemment dans les débats sur l’avenir de l’Union européenne, sur la toile de fond du Brexit. Le président de la Commission européenne, Jean-Claude Juncker, a présenté cette voie comme étant un des cinq scénarios possibles pour le projet européen, post-Brexit, à l’occasion de la publication d’un Livre blanc sur l’avenir de l’UE, au début du mois de mars.



    Depuis lors, l’idée cristallise les débats entre les leaders nationaux, divisés entre des promoteurs assidus, des observateurs circonspects et des opposants tenaces. Promu par certains Etats membres, à commencer par l’Allemagne et la France, rejeté par d’autres, notamment les pays d’Europe Centrale et de l’Est, le concept de l’Europe à plusieurs vitesses a été le thème central du Congrès du Parti des populaires européens (PPE), organisé dans la capitale maltaise, La Valette.



    A l’occasion, la Roumanie, par son chef de l’Etat, Klaus Iohannis, a réaffirmé qu’elle ne soutenait pas une Union européenne avec des vitesses multiples, qui pourrait faire que les divisions sociales et économiques entre les Etats membres se creusent. Dans son discours, le président Iohannis a affirmé qu’à présent, l’Europe est au tournant ; c’est un temps avec des crises complexes, d’une intensité sans précédent. Il a estimé que les attaques terroristes, la migration, le nationalisme, le populisme, le Brexit et au-dessus de tout, l’escalade de l’euro scepticisme sont devenus des défis majeurs. Dans un tel contexte, il est mieux de trouver des solutions plutôt que de renoncer à un projet qui a réussi à apporter l’harmonie et la coopération sur le continent pendant de si longues décennies, a encore ajouté le chef de l’Etat.



    D’autre part, le président Iohannis a réitéré que la Roumanie souhaite, après le Brexit, un partenariat fort avec le Royaume Uni : « Je souhaite que nous ayons des négociations qui garantissent leurs droits aux Roumains qui vivent et travaillent au Royaume Uni. Nous souhaitons, d’autre part, préserver le Partenariat stratégique fort avec la Grande Bretagne. Nous voulons continuer à coopérer dans le domaine de la politique de sécurité. Ces aspects sont donc importants pour nous, et, suite aux discussions que nous avons eues, et je peux dire qu’il y en a eu beaucoup, des discussions formelles et informelles, avec des leaders importants, les choses avancent dans le bon sens. »



    Il est extrêmement important que les négociations, tant celles sur le retrait de la Grande Bretagne de l’UE, que celles sur l’accord qui existera après la sortie du Royaume Uni du bloc communautaire, aient des résultats décents et durables, a encore ajouté le chef de l’Etat roumain. (trad. : Ligia Mihaiescu)

  • 15.03.2017 (mise à jour)

    15.03.2017 (mise à jour)

    Fonds européens – L’avenir de l’Europe et l’absorption des fonds européens sont les dominantes de la visite que la commissaire européenne à la Politique régionale, Corina Cretu, entame aujourd’hui à Bucarest. Elle doit rencontrer les représentants des commissions réunies des Affaires étrangères du Sénat et de la Chambre des députés de Bucarest, pour débattre des cinq scénarios proposés par la Commission européenne pour l’avenir de l’Union. Jeudi, la commissaire européenne a prévu de rencontrer le premier ministre roumain, Sorin Grindeanu, et la ministre du Développement régional, Sevil Shhaideh. Par ailleurs, la commissaire Corina Cretu a déclaré que les estimations de la Commission pour la Roumanie tablaient sur un taux d’absorption des fonds européens de 90% pour l’exercice financier 2007 – 2013. De même, le président de la Commission Européenne, Jean Claude Junker, pourrait effectuer une visite en Roumanie dans la première moitié de cette année, pour marquer les 10 ans d’adhésion de la Roumanie à l’UE, a encore fait savoir Corina Cretu.

    Economie – La Commission européenne est préoccupée par une éventuelle hausse du déficit budgétaire en Roumanie, qui pourrait être la plus importante sur l’ensemble de l’UE, a indiqué Angela Cristea, chef de l’antenne bucarestoise de l’exécutif européen. S’exprimant lors de la présentation du Rapport économique communautaire 2017 pour la Roumanie, la responsable européenne a précisé que le déficit budgétaire devrait se chiffrer à 3,6%, cette année, pour augmenter à 3,9%, en 2018, et ce malgré les assurances données à la Commission par le gouvernement roumain. Le budget 2017 adopté par l’exécutif bucarestois, mené par une coalition de centre-gauche, doit composer avec la diminution de plusieurs taxes ou encore avec la majoration des dépenses et des salaires dans le secteur public, ainsi qu’avec la hausse des retraites, a expliqué Angela Cristea. De même, la croissance économique de la Roumanie a été estimée à 4,4% pour cette année et à 3,7% pour 2018. Suite à la présentation du rapport, le ministre roumain des Finances, Viorel Stefan, a précisé que Bucarest respecterait la cible de déficit budgétaire de 3% du PIB prévue par le traité de Masstricht et qu’en cas de dérapages, le gouvernement roumain était préparé à réduire les dépenses.

    Communisme – La Haute Cour de cassation et de justice a reporté à mercredi, 29 mars, sa décision finale dans l’affaire où Ion Ficior, ancien commandant du camp communiste de travaux forcés du Delta du Danube, est accusé de crimes contre l’humanité. L’homme a contesté la décision de la Cour d’appel de Bucarest qui l’avait déjà condamné à 20 ans de prison ferme. Ion Ficior est accusé d’avoir institué et coordonné, entre 1958 et 1963, un régime d’emprisonnement répressif, inhumain et discrétionnaire des détenus politiques, ayant fait 103 victimes. Rappelons-le, en 2016, l’ex-commandant de la prison de Râmnicu-Sarat (sud-est), Alexandru Visinescu, a été définitivement condamné à 20 ans de réclusion criminelle pour des faits similaires, une première judiciaire en Roumanie. De 1944 à 1989, quelque 600 mille Roumains ont été emprisonnés pour des raisons politiques par le régime communiste installé par les troupes soviétiques d’occupation.


    UE – L’avenir de l’UE était en débat, mercredi, au Parlement Européen, mettant en lumière des visions différentes sur le projet communautaire frappé par le Brexit, note l’agence de presse espagnole EFE. Le président de la Commission Européenne, Jean-Claude Junker et celui du Conseil Européen, Donald Tusk, se sont exprimés en faveur d’une Europe à plusieurs vitesses. L’alternative en serait la stagnation de l’Europe, estiment-ils – un avis partagé par les grands groupes politiques pro-européens du législatif communautaire. Donald Tusk a insisté sur le fait que l’UE devait « renaître » au somme de Rome du 25 mars prochain, un sommet lors duquel l’avenir du bloc communautaire pourrait déjà s’esquisser. A son avis, la réforme de l’UE doit se fonder sur la confiance réciproque. Une opinion soutenue par le premier ministre italien, Paolo Gentiloni, ainsi que par le vice-premier ministre maltais, Louis Gech, dont le pays détient actuellement la présidence tournante de l’UE. Par contre, le leader du groupe libéral du Parlement Européen, Guy Verhofstadt, s’est prononcé pour une Europe fédéraliste, un scénario qui suppose une diminution encore plus accentuée des compétences des Etats nationaux en faveur des institutions communautaires et des décisions prises au niveau de l’UE. Par ailleurs, l’UE a besoin aussi d’une armée et d’un gouvernement économique communautaire, estime encore Guy Verhofstadt.

    Météo – Dans les 24 prochaines heures en Roumanie le ciel sera plutôt couvert. On attend des pluies abondantes sur le nord, le centre, l’est et le sud-est du pays et de la neige en montagne. En même temps, le vent pourrait arriver à 60 km/h dans le nord, le centre et l’est du pays et jusqu’à 70 – 80 km/h en haute montagne. Les températures maximales iront de 5 à 15 degrés.

  • L’UE, quelle direction?

    L’UE, quelle direction?

    L’émergence du populisme à travers l’Europe et les États-Unis, la crise provoquée par le Brexit, les défis que pose la nouvelle administration américaine par rapport aux règles commerciales – ce sont là autant de sujets d’inquiétude pour la chancelière allemande et le président français qui se sont retrouvés récemment à Berlin pour une rencontre bilatérale. « L’Europe se confronte à de grands défis intérieurs et extérieurs qui ne peuvent être relevés que si les Etats membres, les institutions européennes, les principaux acteurs économiques et la société civile se disent prêts à coopérer afin d’assurer la stabilité et la prospérité des citoyens européens », ont lancé à l’unisson les deux leaders dans un discours pro-unité.

    On ne saurait pourtant ignorer les aspects financiers qui pèsent lourd dans le contexte actuel. L’union économique et monétaire repose sur une coordination des politiques fiscales des Etats membres, sur une politique monétaire commune et la circulation d’une monnaie unique – l’euro. Pourtant, il est important de préciser que malgré un effort collectif pour préserver un marché européen commun, il reste parmi les 28 des pays tels la Grande Bretagne, le Danemark et la Suède qui ont refusé leur passage à l’euro, tandis que d’autres n’accomplissent pas encore les critères d’adoption. La dernière crise économique a mis en évidence les défaillances de la monnaie unique, opine l’économiste Joseph Stiglitz, lauréat du Prix Nobel. A son avis, susceptible d’amener plutôt des divergences que des convergences, la structure d’organisation européenne actuelle est incapable de relever les défis posés par l’existence d’un groupe hétérogène de pays, utilisant la même monnaie, alors que l’intégration économique est surclassée par l’intégration politique.

    Après avoir démontré, l’an dernier, sa capacité à tenir tête aux problèmes mondiaux, l’économie européenne devrait poursuivre sa reprise cette année et en 2018: pour la première fois depuis près de dix ans, les économies de tous les États membres de l’UE devraient croître sur l’ensemble de la période (2016, 2017 et 2018), selon les prévisions d’hiver récemment rendues publiques par la Commission européenne. De l’avis du commissaire européen aux Affaires économiques, Pierre Moscovici, «l’économie européenne a prouvé sa résistance devant les nombreux chocs qu’elle a subis tout au long de l’année dernière. Bien que la croissance économique se maintienne, le taux de chômage et celui des déficits est à la baisse. Pourtant, vu le degré si élevé d’incertitude, il est important de recourir à tous les instruments politiques afin de soutenir l’économie européenne».

    De l’avis des analystes, la cohésion européenne semble menacée aussi bien par la décision de Londres de quitter la grande famille que par d’autres décisions, telles les quotas de réfugiés fixés pour chaque pays. Il arrive de plus en plus souvent que les médias alertent sur la possibilité que d’autres Etats suivent l’exemple de la Grande Bretagne et quittent le bloc communautaire. C’est un aspect qui domine les discours politiques en cette année électorale.

    L’eurodéputé Iuliu Winkler, vice-président de la Commission chargée du Commerce international au Parlement européen, explique : « Les mesures contre la crise ont laissé la porte ouverte au populisme, en creusant des failles déjà existantes entre l’Est et l’Ouest, le Nord et le Sud. Et je pense aux différences par rapport à la culture du travail ou encore par rapport à la rigueur budgétaire ou tout simplement par rapport aux réactions de ceux contrains à passer 50 ans de leur vie du mauvais côté du Rideau de fer. Mais, comme si tout cela ne suffisait pas, l’Europe a reçu un coup encore plus dur il y a deux ans quand elle s’est vue prise d’assaut par des vagues de réfugiés. La crise migratoire a aggravé toutes les autres crises».

    Iuliu Winkler rappelle que deux événements majeurs ont marqué 2016: le résultat du référendum britannique et celui des élections américaines. En plus, dans quelques semaines, la première ministre britannique, Theresa May, fera l’annonce officielle du déclenchement du Brexit, un événement lourd de conséquences pour l’UE. Du coup, 2017 s’annonce déjà une année tumultueuse. (Trad. Ioana Stancescu)

  • Les perspectives du domaine de l’énergie en Roumanie.

    Les perspectives du domaine de l’énergie en Roumanie.

    Comment la
    Stratégie énergétique 2030 solutionne-t-elle les problèmes du secteur et
    quelles sont les perspectives de croissance pour un domaine de 30 milliards
    d’euros ? Ziarul financiar a essayé de répondre à la question par un
    débat. Ligia y a assisté.



  • A la Une de la presse roumaine 30.12.2015

    A la Une de la presse roumaine 30.12.2015

    C’est l’heure des bilans en tout genre, des conclusions et des estimations : avenir de l’Europe, recherche internationale, nombre d’utilisateurs des réseaux sociaux.


  • A la une de la presse roumaine – 2.12.2014

    A la une de la presse roumaine – 2.12.2014

    Dans une Roumanie enneigée, les échos de la présidentielle et l’avenir du pays sont les thèmes qui préoccupent le plus la presse bucarestoise du jour.