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  • Les destinations européennes préférées des Roumains en 2024

    Les destinations européennes préférées des Roumains en 2024

    Les villes les plus visitées : Londres, Milan et Rome

     

    En Europe, les destinations préférées des Roumains ont été Londres, Milan et Rome, car étant aussi les destinations les plus accessibles du point de vue des prix des billets d’avion, selon les données d’une agence de tourisme. Plus de 25 % des voyageurs ont donc opté pour le transport aérien constate l’Institut national de la Statistique. En même temps, les registres des sorties aux points de passage de la frontière, du 01 janvier au 30 novembre 2024, font état de plus de 15 millions de personnes qui ont voyagé à l’étranger par voie routière.

     

    Après les trois villes mentionnées, les Roumains ont aussi voyagé à Bruxelles, Barcelone, Madrid, Paris, Vienne et Istanbul. Ce sont là des villes connues pour leurs communautés roumaines nombreuses, mais aussi pour leur potentiel touristique, notamment pour des séjours du type city-break.

     

    Les spécialistes ont aussi examiné les préférences des Roumains par zones de provenance. Ainsi ont-ils constaté que les habitants des grandes villes roumaines ont eu des options différentes. Par exemple, ce sont les Bucarestois qui ont voyagé le plus, par avion, à Londres, Rome et Milan. Par contre, les habitants de Cluj (centre-ouest) et Timisoara ont pris l’avion pour se rendre notamment à Bucarest, Paris et Milan. Cela témoigne du fait que les différentes régions de Roumanie sont bien connectées du point de vue du transport aérien, tant entre elles qu’avec les principales destinations européennes.

     

    Les pays les plus visités : l’Italie, l’Espagne et l’Allemagne

     

    A regarder les pays les plus visités, l’on constate qu’il s’agit des Etats membres qui accueillent d’importantes communautés de Roumains expatriés, tels l’Italie, l’Espagne et l’Allemagne, suivies par la France et la Grande Bretagne.

     

    Comme mentionné tout à l’heure, le tarif de billets d’avion aussi pesé dans le choix des destinations. Pour vous donner un exemple, disons qu’en 2024, pour les villes mentionnées, un billet d’avion a coûté en moyenne 152 euros. Evidemment, les tarifs ont varié en fonction du mois, janvier ayant été la période la plus accessible pour les voyages par voie aérienne et août – le mois le plus cher pour se procurer des billets d’avion. En revanche, la période comprise entre février et septembre 2024 s’est avérée moins chère que le même intervalle de 2023, ce qui a encouragé les Roumains à se procurer davantage de séjours. Enfin, en décembre, les prix ont grimpé considérablement notamment en raison des marchés de Noël ouverts partout en Europe, qui ont fait croître la demande pour les courts séjours du type city-break.

     

    Des astuces pour profiter du meilleur prix quand vous achetez vos billets d’avion.

     

    Par exemple, les mardis et les samedis sont les jours les moins chers pour réserver des vols en ligne, alors que le dimanche en est le plus cher. Peut-être c’est en raison du fait qu’en weekend il est plus probable que les gens recherchent des vacances, puisqu’ils ont davantage de temps libre.

     

    Côté départs, les mardis et les mercredis se sont avérés les jours les plus accessibles et les moins bondés. Par contre, les vendredis, les dimanches et les lundis affichent normalement les tarifs les plus élevés et accueillent le plus grand nombre de voyageurs, car étant des jours qui marquent le début et la fin de la semaine de travail ou de vacances.

     

    Les compagnies aériennes préférées en 2024

     

    Côté compagnies aériennes, les statistiques montrent qu’en 2024 les Roumains ont opté le plus souvent pour les low-cost, tels Wizz Air et Ryanair, encouragés par les bas prix et par les destinations très variées. Ces deux compagnies low-cost sont suivies par la compagnie nationale roumaine TAROM et par l’opérateur aérien moldave HiSky, ce dernier étant toujours un low-cost.

     

    Les city-break ont le vent en poupe

     

    Enfin, côté durée, les Roumains ont opté en moyenne pour des séjours de 3 à 6 jours à chaque destination. Mais leur option la plus populaire reste le city-break, soit un séjour de 4 jours.

     

    Pour 2025, les spécialistes s’attendent à ce que les villes européennes restent parmi les destinations préférées des Roumains. Et puis, grâce à la levée des visas pour les Etats-Unis, par l’inclusion de la Roumanie au programme Visa Waiver, on s’attend aussi à une hausse de la demande pour cette destination. (trad.Valentina Beleavski)

     

  • 24.12.2024 (mise à jour)

    24.12.2024 (mise à jour)

    Gouvernement – L’investiture du nouveau Cabinet de Bucarest, formé du Parti Social-Démocrate (PSD), du Parti National Libéral (PNL) et de l’Union démocrate-magyare de Roumanie (UDMR) a transmis un signal positif aux hommes d’affaires roumains et aux investisseurs étrangers, selon le premier ministre social-démocrate Marcel Ciolacu. Lundi soir, lors de la première réunion de son Cabinet, celui-ci a déclaré que les taux d’intérêt sur les prêts extérieurs de la Roumanie avaient déjà commencé à baisser. Par ailleurs, une des priorités du nouvel Exécutif de Bucarest est d’adopter la nouvelle construction budgétaire 2025 dont le principal défi reste la baisse des dépenses publiques. Le nouveau budget est construit au terme d’u décret d’urgence comportant des mesures fiscales et budgétaires, dont certaines sont considérées comme non populaires, mais que le gouvernement doit mettre en œuvre afin de faire diminuer le déficit excessif.

     

     Minorité roumaine – Les responsables de la communauté roumaine de la région ukrainienne de Tchernivtsi (Cernauti), près de la frontière avec la Roumanie, se disent inquiets après que Bucarest a suspendu le versement des 400 euros accordés aux élèves et enseignants des écoles et lycées en langue roumaine de la zone, apprend-on d’un envoyé spécial de l’agence de presse publique AGERPRES. Cette aide était accordée par le gouvernement roumain via le Département pour les Roumains de la Diaspora afin d’encourager l’apprentissage de la langue roumaine dans cette partie de l’Ukraine. L’année dernière, plus de 5 500 élèves et 1 200 enseignants des écoles roumaines de cette région en ont bénéficié. A noter que plus de 400 000 ethniques roumains vivent en Ukraine, la plupart dans le nord de la Bucovine, mais aussi dans le nord et le sud de la Bessarabie, au Pays de Hertza, autant de territoires roumains annexés en 1940, par l’Union Soviétique stalinienne suite à un ultimatum et repris en 1991 par l’Ukraine, en tant qu’état successeur.

     

    Moldova – La Roumanie et la République de Moldova continueront à œuvrer ensemble pour leur bien-être, la stabilité et les valeurs européennes, a déclaré le chef de l’Etat roumain, Klaus Iohannis, tout en félicitant son homologue, Maia Sandu, fraichement investie à la tête de la Moldavie pour un deuxième mandat. Dans son discours, elle a montré que l’intégration européenne et la réforme de la justice restent ses principaux objectifs. Mme Sandu a également averti que l’adhésion à l’UE n’est pas une solution miraculeuse aux problèmes auxquels la Moldavie se confronte. Pourtant, le pays est arrivé à défendre sa démocratie face aux menaces externes. Maia Sandu est la première femme président de la Moldavie et la seule élue par vote direct ayant obtenu deux mandats.

     

    Avion – Un avion de la compagnie aérienne suisse Swiss, assurant la liaison entre Bucarest et Zurich a dû atterrir d’urgence lundi à Graz en Autriche à cause de fumée dans l’appareil, a indiqué un communiqué de la compagnie. Selon la même source, deux membres de l’équipage étaient toujours hospitalisés ce mardi, le lendemain de l’atterrissage forcé. Les passagers qui ont nécessité des soins médicaux ont déjà quitté l’hôpital. Au total, 74 passagers et 5 membres de l’équipage, se trouvaient à bord de l’avion.

     

    Portugal – Le ministère des affaires étrangères de Bucarest informe les ressortissants roumains se trouvant,  transitant ou ayant l’intention de voyager au Portugal, de l’existence de dysfonctions logistiques concernant la gestion des bagages sur les aéroports de Lisbonne, Porto, Faro, Funchal et Porto Santo, en raison d’une grève des agents d’assistance au sol qui a lieu du 24 décembre au 1er janvier. Dans ce contexte, la diplomatie de Bucarest recommande aux Roumains qui voyagent en cette période dans cette zone d’utiliser dans la mesure du possible, des bagages à main, afin d’éviter les éventuels retards ou autre contraintes causées par l’indisponibilité des services de gestion des bagages en soute. Les citoyens roumains peuvent demander de l’assistance consulaire par téléphone aux numéros de l’ambassade de Roumanie à Lisbonne, leurs appels étant redirigés vers le Centre de contact et de support des citoyens roumains de l’étranger et repris par les opérateurs du call-center en régime de permanence.

     

    Message – « Noël est une fête de la générosité et de la compassion, de l’espoir en un meilleur avenir » a fait savoir le chef de l’Etat roumain, Klaus Iohannis, dans un message sur les réseaux sociaux. « N’oublions pas dans nos prières et nos pensées les Roumains qui se trouvent loin de leurs familles et leur pays » a précisé à son tour, le patriarche de l’Eglise Orthodoxe Roumaine, Daniel, dans la pastorale liturgique à la veille de Noël. Pour sa part, le cardinal Lucian, archevêque majeur de l’Eglise roumaine grecque et catholique a encouragé les fidèles à vivre en harmonie  et en communion et à contribuer à la paix et à la liberté, tout en se rappelant les leçons de l’histoire. Lors du dernier recensement de la population roumaine, de 2021, sur les 16 millions de Roumains ayant fait part de leur confession, 85,3% ont affirmé être orthodoxes et 0,7% catholiques. 0,9% des Roumains ont déclaré être agnostiques ou athées.

     

    Météo – Dans les 24 prochaines heures, le ciel sera plutôt couvert dans l’ouest, le nord-ouest et le centre de la Roumanie. Des pluies tomberont sur le sud et le sud-est, tandis qu’une nouvelle couche de neige se formera sur les sommets des Carpates méridionales. Les températures maximales iront d’1 à 9 degrés.

  • 21.11.2024 (mise à jour)

    21.11.2024 (mise à jour)

    Stratégies économiques – Le gouvernement de Bucarest a adopté ce jeudi une stratégie énergétique nationale pour les dix prochaines années, jusqu’en 2050. Cette stratégie vise à remplacer progressivement les centrales au charbon par des centrales au gaz naturel plus propres et, à moyen et long terme, par l’énergie nucléaire. Trois stratégies économiques étaient également à l’ordre du jour de l’exécutif. La première concerne l’industrialisation de la Roumanie pour la période 2024-2030. Elle implique la transition de l’industrie roumaine vers les énergies propres et contient des objectifs généraux, notamment la re-technologisation et l’innovation en mettant l’accent sur les industries vertes, la stimulation des exportations, la création de nouveaux emplois hautement qualifiés, la décarbonisation des industries à forte dépense énergétique et la création de modèles d’économie circulaire. La deuxième stratégie adoptée concerne les ressources minérales non énergétiques et vise à développer une chaîne intégrée dans l’industrie minière, depuis la recherche, l’exploration et le développement jusqu’au traitement et à la valorisation. La troisième stratégie est celle de la surveillance du marché : un marché unique et la nécessité, d’une part, de garantir la libre circulation des produits au sein de l’Union européenne et, d’autre part, de vérifier que ces produits respectent les normes de qualité.

     

    Electricité – La Commission européenne a approuvé jeudi un schéma d’aide d’Etat par le biais duquel la Roumanie vise à réduire le niveau de la taxe sur l’électricité pour les grandes entreprises consommatrices d’électricité. Conformément à un communiqué de l’Exécutif communautaire, le schéma en question se déroulera jusqu’au 31 décembre 2031 et dispose d’un budget estimé à près de 600 millions d’euros. La taxe est censée promouvoir l’énergie issue de sources renouvelables. Le schéma d’aide d’Etat vise à atténuer le risque de délocalisation des grandes entreprises à l’extérieur de l’UE, dans des Etats qui mènent des politiques moins ambitieuses en termes de climat. En 2011, la Roumanie a introduit les certificats verts pour promouvoir les sources d’énergie vertes conformément auxquels les producteurs éligibles d’électricité issue de sources renouvelables reçoivent des certificats verts pour chaque mégawatheure produit et inséré dans le réseau.

     

    Commerce – Les échanges commerciaux entre la Roumanie et la Pologne ont totalisé plus de 6,7 milliards d’euros au cours du premier semestre de cette année. Ces données ont été présentées au Forum économique Roumanie-Pologne, organisé ce jeudi à Bucarest à l’occasion de la visite d’une mission économique polonaise dans le pays. Le secrétaire général de la Chambre roumaine de commerce et d’industrie, Ovidiu Silaghi, a déclaré que le déficit commercial de la Roumanie avec la Pologne s’élevait à plus de 2,4 milliards d’euros au cours des six premiers mois de l’année. Selon lui, le nombre de sociétés à capitaux polonais dans notre pays s’élevait à plus de 1 700 à la fin du troisième trimestre 2024. De même, le solde des investissements directs polonais en Roumanie à la fin de l’année 2023 était supérieur à 1 milliard d’euros et représentait environ 1 % du solde total des investissements directs étrangers dans le pays.

     

     

    Grève – En Roumanie, 1 200 médecins et 400 résidents ont entamé une grève japonaise, mécontents de la décision de la commission de la santé de la Chambre des députés, qui prévoit que les physiothérapeutes pourront prodiguer des soins aux patients sans avoir besoin d’une recommandation d’un médecin spécialisé. La Société roumaine de réadaptation médicale a prévenu que l’amendement aurait un impact sérieux sur la sécurité et la santé des patients, en accordant à des physiothérapeutes le droit de prendre des décisions médicales, alors qu’une majorité n’a pas obtenu de diplôme de physiothérapie dans le domaine de la santé, mais dans celui de l’éducation physique et du sport. Les représentants des médecins soutiennent que, de cette manière, les patients handicapés en Roumanie risquent d’être privés d’accès aux spécialistes de la réadaptation médicale, qui ont 11 ans de formation, alors que les physiothérapeutes n’ont que trois ans de formation.

     

    CPI – La Cour pénale internationale a délivré des mandats d’arrêt à l’encontre du Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu, de l’ancien ministre de la défense Yoav Gallant et du chef du groupe islamiste palestinien Hamas, connu sous le nom de Mohammed Deif. La chambre préliminaire de la Cour de La Haye a rejeté les contestations israéliennes et a déclaré qu’il existait des motifs suffisants de croire que Netanyahu et Gallant avaient commis des crimes de guerre et des crimes contre l’humanité en approuvant des attaques contre des civils dans la bande de Gaza. Les juges de la Cour pénale internationale ont délivré un mandat d’arrêt à l’encontre de Deif, bien qu’Israël l’ait déclaré mort après une attaque en juin, un décès qui n’a pas été confirmé par le groupe islamiste. Le chef du Hamas est tenu pour responsable de l’attaque contre Israël du 8 octobre 2023. La décision du tribunal de La Haye a été sévèrement critiquée en Israël. Le président israélien, Yitzhak Herzog, a qualifiée la situation d’absurde et le chef de l’opposition, Yair Lapid, l’a qualifiée de récompense pour le terrorisme. Le Hamas a de son côté appelé la CPI à étendre la responsabilité des crimes à tous les dirigeants israéliens.

     

    F 35 – L’ambassadeur des Etats-Unis en Roumanie, Kathleen Kavalec, a déclaré, jeudi que la décision de la Roumanie d’acheter des avions de combat F35 était « un pas important » dans la modernisation continue des Forces armées roumaines et contribuera d’une manière « significative » à la défense de l’OTAN sur le long terme et à la sécurité collective. « La position de leader de la Roumanie sur le Flanc est de l’Alliance joue un rôle essentiel dans la promotion de la sécurité euro-atlantique » a encore affirmé l’ambassadrice, après avoir signé en compagnie du ministre roumain de la Défense, Angel Tîlvăr, un protocole sur la relance du programme de transition des Forces aériennes roumaines vers des avions de 5e génération, F-35. Conformément à la diplomate américaine, les Etats-Unis félicitent la Roumanie pour l’engagement d’allouer jusqu’à 2,5 % de son PIB à la Défense avec « un impact durable sur les capacités de défense du pays et sur sa contribution à la défense collective de l’OTAN ». Rappelons que la semaine dernière, le Sénat de Bucarest a adopté en tant que chambre décisionnelle le projet de loi portant sur l’achat par la Roumanie de 32 avions de combat F35 de production américaine.

     

    Démission – Le président roumain, Klaus Iohannis, a signé un décret qui constate la démission d’Adrian Veştea de ses fonctions de ministre du développement et la fin de son mandat de membre du gouvernement. Le portefeuille de M Veștea a été assumé par le responsable des finances, Marcel Boloş. Il a précisé que parmi ses objectifs figurent l’accès des communautés à un système de chaleur urbain stable et fonctionnel à la veille de l’hiver, ainsi que le soutien des projets visant les réseaux d’eau et des routes.

     

    Tracteurs – Les petits agriculteurs roumains en possession de vieux tracteurs polluants pourront les remplaces par le biais du programme « Le tacot pour les tracteurs ». Le budget que l’administration du Fonds pour l’environnement a alloué s’élève à une centaine de millions d’euros. L’inscription des entreprises qui pourront commercialiser des tracteurs via ce programme se fera jusqu’au 28 novembre. Le financement aux fermiers couvrira de 65 à 80% de la valeur de l’équipement acheté, qui ne devra pas dépasser les 55 000 euros.

     

    Météo – Températures à la baisse à travers la Roumanie, après un mercredi inhabituellement chaud avec des maxima allant jusqu’à 21 degrés sur le sud. Plusieurs alertes code jaune sont actuellement en vigueur en raison de la neige qui est attendue sur la quasi-totalité des régions. D’ailleurs tout le territoire nationale est jusqu’à samedi en alerte météorologique au mauvais temps, fait savoir l’Administration nationale de météorologie. Les maxima ne dépasseront plus les 0 degrés sur le centre et 9 degrés sur le sud. La neige sera présente sur le relief, où la couche de neige ira jusqu’à 20 centimètres. 6 degrés en ce moment à Bucarest.

  • Appui à la restructuration de la société Tarom

    Appui à la restructuration de la société Tarom

    Une aide d’Etat pour la TAROM

     

    La Commission européenne (CE) a donné son feu vert pour que la compagnie TAROM, soit le transporteur aérien national roumain, reçoive une aide d’Etat d’environ 95 millions d’euros afin de se restructurer. Selon l’Exécutif Communautaire, ces subventions permettront à la compagnie de rétablir sa viabilité sur le long terme. Néanmoins, selon Bruxelles, afin de limiter les éventuels problèmes de concurrence engendrés par les aides publiques, la TAROM devra réduire considérablement le nombre de routes et d’avions. Le plan de restructuration prévoit entre autre l’annulation d’une dette de plus de 49 millions d’euros, correspondant à la valeur d’une aide approuvée par la CE en février 2020 afin de sauver la compagnie. S’y ajoute une injection de capital de près de 46 millions d’euros. La TAROM aura aussi sa propre contribution de plus de 77 millions d’euros, provenant de la vente d’avions et d’un contrat de crédit-bail.

     

    Un “certificat de santé” pour l’entreprise

     

    Selon la commissaire européenne aux Transports, la Roumaine Adina Vălean, cette aide représente garantit le rétablissement de cette entreprise, un véritable « certificat de santé », comme le dit la responsable et un avantage pour trouver des investisseurs pour l’opérateur aérien national roumain. Par ailleurs, un tel plan de restructuration comporte aussi plusieurs critères à remplir, précise encore la commissaire. Selin la CE, ce plan est « très solide » et l’entreprise roumaine peut redevenir rentable à l’avenir. Concernant une éventuelle restructuration de personnel chez TAROM, Adina Vălean a précisé que l’Exécutif Communautaire n’avait pas imposé une telle mesure.

     

    Réactions de l’Exécutif roumain

     

    A Bucarest, le ministre roumain des Transports, Sorin Grindeanu, a quant à lui déclaré que l’aide approuvée par la Commission européenne permettrait à la TAROM d’éviter la faillite. Il a réitéré la volonté des autorités roumaines de sauver cette société confrontée à des difficultés financières depuis plusieurs années déjà. Il s’agit d’une étape très importante pour la TAROM, l’une des entreprises phares de la Roumanie, qui entamera un vaste processus de redressement et de réorganisation.

     

    Réactions des représentants de l’entreprise

     

    Selon les représentants de la compagnie, l’aide approuvée par la CE témoigne de la bonne voie sur laquelle l’entreprise se trouve actuellement. Le plan de relance vise plusieurs axes d’action majeurs : renouveler la flotte aéronautique, faire croître son efficacité commerciale en optimisant les itinéraires aériens et en améliorant les politiques commerciales; et renforcer son efficacité organisationnelle, en réorganisant les processus, en reconfigurant les activités de maintenance des avions, en numérisant la compagnie, et la liste poursuit.

     

    Par conséquent les services fournis à l’avenir par la TAROM seront modernisés et auront une approche centrée sur le client, axée sur l’obtention de revenus supplémentaires durables. Parallèlement, l’objectif en est d’optimiser les coûts, en améliorant l’utilisation des ressources.

     

    Précisons avant de terminer que la Compagnie Nationale Roumaine de Transport Aérien – TAROM a été fondée en 1954 et fonctionne depuis sous l’autorité du Ministère des Transports, étant membre de l’Alliance SkyTeam depuis 2010. Elle possède une flotte de 18 avions et un portefeuille de 70 destinations, desservies avec ses propres avions ou par ses partenaires. (trad. Andra Juganaru)

  • Comment sauver TAROM ?

    Comment sauver TAROM ?

    Une aide doublée par la réorganisation économique

     

    L’aide accordée par la Commission européenne devrait arriver avant la fin avril, mais le bénéficiaire, la compagnie TAROM devrait entrer en une étape de réorganisation économique, a annoncé le ministre roumain des Transports, Sorin Grindeanu. La compagnie aérienne, détenue intégralement par l’Etat roumain est depuis plusieurs années confrontée à l’instabilité économique et les nombreux plans de sauvetage de celle-ci n’ont pas produit les résultats escomptés par le gouvernement. Selon les chiffres du premier semestre de l’année dernière, TAROM enregistrait des pertes de quelque 10 millions d’euros. Celles-ci étaient pourtant de beaucoup inférieures à celles enregistrées durant la même période de l’année 2022, qui s’élevaient à près de 42 millions d’euros.

     

    Poser Tarom sur des principes économiques solides

     

    Dans ce contexte, le ministre roumain des Transports a dit que le nouveau plan de sauvetage visait à « poser Tarom sur des principes économiques solides ». Sorin Grindeanu: « Parallèlement avec cette aide de la part de la Commission européenne, nous devons inaugurer chez Tarom une étape de réorganisation et nous sommes ouverts à tout type de proposition censé poser TAROM sur des principes économiques solides. Notre détermination de sauver cette compagnie est indiscutable, tout comme notre désir de trouver toute solution, y compris par le biais de partenariats, censés aboutir sur ce scénario heureux » a déclaré M Grindeanu.

     

    Licenciements collectifs

     

    Il a également suggéré que le plan de réorganisation de TAROM pourrait inclure le licenciement de la moitié du personnel, vu que le nombre de salariés de la compagnie n’est pas soutenable actuellement. Sorin Grindeanu:  « Une compagnie de la taille de TAROM, reposant sur des bases économiques correctes compte normalement quelque 500, voire 600 salariés, dont 90% pilotes et personnel naviguant commercial. Chez nous c’est le double. » a précisé Sorin Grindeanu.

     

    A la recherche d’investisseurs dans les pays du Golfe

     

    Le ministre des Transports a souligné que l’Etat roumain ne pouvait pas accorder d’aide directe à la compagnie TAROM puisqu’il transgresserait les lois de la compétition et les directives européennes relatives aux aides d’Etat. Il est d’avis que dans de telles conditions, il faut chercher des solutions alternatives pour pouvoir sortir de ce qu’il appelle « un cercle vicieux », et une de ces solution pourrait être d’identifier des investisseurs pour pouvoir acheter de nouveaux avions et pour améliorer les services qu’offre TAROM. Sorin Grindeanu a précisé que plusieurs solutions pour sauver TAROM ont été explorées aussi à l’occasion de la visite de 4 jours qu’une délégation gouvernementale roumaine dirigée par le premier ministre, Marcel Ciolacu a faite dans plusieurs Etats du Golfe.

     

    Fondée en 1954, TAROM est gérée par le ministère des Transports de Bucarest. La compagnie est membre de l’Association du transport aérien international depuis 1993 et de l’Alliance SkyTeam depuis 2010. TAROM détient une flotte constituée de 18 avions et compte 70 destinations opérées tant avec ses propres avions qu’en partage de code.