Tag: Babes-Bolyai

  • Strategia locală a municipiului Reșița

    Strategia locală a municipiului Reșița

    Primarul municipiului Reșița, Ioan Popa spune că sunt în
    derulare mai multe proiecte, iar finanțarea se face cu fonduri europene. Există
    deja o bună colaborare cu conducerea Universității Babeș-Bolyai din
    Cluj-Napoca, iar cu specialiștii Facultății de Științe Politice, Administrative
    și ale Comunicării se derulează un proiect finanțat prin Programul Operațional
    Capacitate Administrativă. Este vorba despre proiectul Organizarea unei
    Planificări Echilibrate a Nevoilor Municipiului Reșița – O.P.E.N. Municipiul
    Reșița cu un buget total de aproape 4 milioane de lei.


    Cu
    Babeş-Bolyai avem mai multe proiecte. Unul este legat de strategia de
    dezvoltare a Reşiţei. Deci strategia de dezvoltare a Reşiţei pe 2020-2030 o
    facem pe un proiect pe fonduri europene, de un milion de euro, pe care l-am câştigat
    împreună cu ei. Adică, din fericire, nu plătim bani aici, îi luăm tot de la
    Bruxelles. Şi cu profesorul Gräf, l-am abordat din dorinţa de a-l ruga să ne
    ajute conceptual să realizăm un muzeu al istoriei industriale. Dânsul şi-a
    manifestat disponibilitatea, fiind în pensie, şi din cauza asta avem acum
    câteva întâlniri să vedem cât de mare ar trebui să fie, unde să-l poziţionăm,
    să ne dea nişte exemple de bune practici din Germania. Şi încercăm să facem
    acest muzeu al istoriei industriale unde să integrăm câteva lucruri realizate
    la Reşiţa în ultimii 200 de ani.


    Strategia locală a municipiului Reșița prevede un număr de şapte
    priorităţi: 1. Pol de dezvoltare şi revitalizare urbană, 2. Mobilitate urbană
    sustenabilă, 3. Economie şi turism sustenabil, 4. Oraş verde, eficient
    energetic şi cu emisii reduse de carbon, 5. Creşterea calităţii vieţii
    cetăţenilor şi responsabilitate socială, 6. Dezvoltare educaţională şi
    culturală, 7. Management integrat eficient şi democratic.


    Obiectivul general al proiectului vizează eficientizarea
    activității administrației publice locale a municipiului Reșița prin
    introducerea unui sistem informatic integrat și o planificare echilibrată a
    nevoilor, în vederea simplificării accesului cetățenilor la serviciile publice.


    Specialiștii Universității Babeș-Bolyai au experiență în
    realizarea strategiilor administrative, ei fiind cei care au conceput strategia
    actuală de dezvoltare a municipiului Cluj-Napoca, precum și a altor comunități
    locale și zone metropolitane.




  • Université Babes-Bolyai

    Université Babes-Bolyai

    Dans l’histoire des disputes qui ont émaillées les relations roumano-hongroises tout au long du XXe siècle, celle relative à l’université de Cluj occupe une place particulière. L’institution hérite de la tradition du Collège jésuite, fondé en 1581, et ensuite de celle de l’université magyare, fondée en 1872. Lors de la révolution de 1848, déjà, les habitants roumains de Transylvanie exigeaient, entre autres, la création d’une université en langue roumaine. Vœux pieux s’il en est. En 1918, après la fin de la première guerre mondiale, la Transylvanie rejoint le royaume de Roumanie, et l’on voit apparaître à Cluj l’université « Ferdinand Ier » (du nom du souverain roumain, symbole de la victoire roumaine de la grande guerre), alors que l’ancienne université magyare « Franz Joseph /François Jospeh » plie armes et bagages, pour se réfugier à Szeged, en Hongrie, où elle demeure jusqu’en 1940.

    A ce moment, nouveau coup de théâtre, le Nord de la Transylvanie est livré à la Hongrie par le Diktat de Vienne et, au mois d’août 1940, l’université magyare reprend à nouveau ses marques à Cluj. L’université roumaine de Cluj, quant à elle, déménage à Sibiu, ville de Transylvanie demeurée sous souveraineté roumaine. Elle n’y reviendra à Cluj qu’une fois la deuxième guerre mondiale achevée, le Nord de la Transylvanie passant à nouveau sous souveraineté roumaine. Le régime communiste, instauré en Roumanie dès 1945 et qui prend le pouvoir sans partage fin 1947, essayera de concilier les deux parties, fondant deux universités à Cluj : la roumaine, baptisée « Victor Babeş » (du nom d’un grand médecin anatomo-pathologiste et microbiologiste roumain, les noms des anciens souverains étant devenus entre temps tabous), puis la magyare, dénommée « Janos Bolyai », en l’honneur d’un grand mathématicien hongrois. Et c’est en 1959 que les deux universités fusionnent, pour donner enfin naissance à l’actuelle université « Babeș-Bolyai ».

    Janos Fazekaș, un des leaders de la communauté magyare de Roumanie à l’époque communiste, se penche sur la question. Dans une interview accordée en 2002 au Centre d’histoire orale de la Radiodiffusion roumaine, Janos Fazekaș considère que la disparition de l’université Bolyai avait été l’œuvre de Nicolae Ceauşescu, le dernier président communiste de la Roumanie, pas encore sacré en 1959. Il ne prendra les rênes du parti communiste roumain qu’en 1965, à la mort de son prédécesseur, Gheorghiu-Dej.

    Janos Fazekas : « Vous devez comprendre le degré de chauvinisme qu’habitait Ceauşescu. Par son programme, qui visait l’homogénéisation sociale et nationale de la Roumanie, il ambitionnait tout simplement l’assimilation forcée des minorités nationales, la création d’une seule nation, d’un seul peuple, d’une nouvelle nation en fait. C’est lui qui a décidé de la suppression de l’université Bolyai, soutenu, par ailleurs à ce moment-là, par celui qui deviendra le premier président postcommuniste, son dauphin de l’époque, Ion Iliescu, président des « étudiants démocrates ». Ceauşescu avait organisé à Cluj, une Conférence nationale, où des étudiants roumains et magyars, ont pris la parole pour demander l’unification des deux universités. Mais son objectif non déclaré était que l’université Bolyai disparaisse. Et lors de cette Conférence nationale, Nicolae Ceaușescu, pas encore président, a interpellé le secrétaire général du parti communiste de l’époque, Gheorghiu-Dej, de la sorte: « Camarade Dej, les étudiants demandent l’unification. Qu’est-ce que l’on décide ? ». Et Gheorghiu-Dej est entré dans son manège, et lui a répondu : « Ecoutons les jeunes, parce que la jeunesse voit toujours plus loin ! » Et c’est ainsi que Ceauşescu a réussi son tour de magie. »

    Janos Fazekaș a, lui, essayé, sans succès, de sauver l’université Bolyai : « J’étais à ce moment-là hospitalisé, mais dès que j’ai quitté l’hôpital, je suis allé voir le secrétaire-général, Gheorghiu-Dej, et je lui ai dit: « Comment avez-vous pu vous laisser berner ainsi, camarade Dej ? Vous avez oublié qu’en 1947, rentré de la Conférence de Paix de Paris, vous avez eu ce discours à Oradea, où vous aviez assené, ce sont vos propres paroles : « Nous avons récupéré le nord de la Transylvanie, mais nous ne l’avons pas reçu suite à un quelconque droit historique, ou parce qu’il y a une population roumanophone majoritaire, nous ne l’avons pas reçu en guise de récompense pour avoir lutté contre Hitler pendant la dernière partie de la guerre, mais grâce à la politique démocratique menée par notre gouvernement, par le gouvernement de Petru Groza. » C’est ce que je lui ai dit, et je lui ai même montré le journal de l’époque, où il était marqué que la mission du camarade Dej pour défendre les droits de l’Etat roumain sur la Transylvanie à Paris avait été facilité et ses arguments étayés par l’existence de l’université magyare, par une autre université magyare de médecine à Târgu Mureş, par l’existence de l’Académie magyare d’arts plastiques, par le Conservatoire magyar de Cluj, par tout ce système d’enseignement en langue magyare qui existait à l’époque, alors que la Transylvanie se trouvait déjà, de facto, sous la bannière des autorités roumaines. »

    Dans une interview de 1995, Erno Gall, vice-président de l’université Bolyai, mettait en évidence les temps durs que l’université a dû traverser pendant l’époque stalinienne : « Après 1945, on remarque un début de collaboration entre ces deux universités de Cluj, l’une magyare, l’autre roumaine. C’était une collaboration naturelle, qui suivait aussi la ligne idéologique du parti communiste de l’époque, qui voulait promouvoir l’ « amitié entre les peuples », au sens large du terme. Les enseignants ont eu la vie dure, surtout après 1949, lorsque les présidents des deux universités ont été arrêtés et condamnés lors de procès staliniens typiques. Il s’agit de Ludovic Csogor, médecin de profession, et de Balogh Edgar. Forcément, le niveau des deux universités baisse pendant ces années-là, on se disait qu’on enseignait au collège, enfin très loin des exigences universitaires. Par chance, après 1952-53, surtout après la mort de Staline, la situation s’est améliorée, et une période plutôt faste a débuté, avec parfois de nouveaux enseignants.»

    Erno Gall pense que le sort de l’université magyare de Cluj a été scellé par la Révolution anticommuniste hongroise de 1956 : « La révolution magyare de 1956 a tout bouleversé. L’intellectualité magyare de Cluj, les écrivains surtout, commencent à protester, se montrent hostiles au régime. Un début de mouvement de contestation du régime communiste voit le jour, ce qui influe sur les opinions des étudiants et du corps enseignant. Les étudiants sont arrivés à élaborer un mémorandum, revendiquant certains droits, et alors moi, personnellement, je me suis retrouvé dans une position délicate. J’étais vice-président de l’université et, même si, au fond de mon âme, j’étais à leurs côtés, je devais néanmoins agir en accord avec mes responsabilités. Il s’en est suivi une vague de représailles, où plusieurs étudiants et professeurs, surtout de jeunes professeurs, ont été arrêtés. C’était en 1957. »

    En dépit de nombreux bouleversements que l’Histoire a fait subir à l’université de Cluj pendant ce XXe siècle agité, l’université « Babeș-Bolyai » d’aujourd’hui, multiculturelle et ouverte sur le monde, en garde peu la trace. Après 1990, au fil des ans, elle mit son histoire conflictuelle au profit de son modèle exemplaire actuel. (Trad. : Ionuţ Jugureanu)

  • Minderheitenpolitik: Zur Geschichte der ungarischsprachigen Bolyai-Universität in Klausenburg

    Minderheitenpolitik: Zur Geschichte der ungarischsprachigen Bolyai-Universität in Klausenburg

    Die Hochschule setzte die Tradition des 1581 gegründeten Jesuitenkollegs und der 1872 gegründeten Universität mit ungarischer Unterrichtssprache fort. Die Universität in Cluj (dt. Klausenburg, ung. Kolozsvár) wurde zum Streitobjekt, zumal die Rumänen während der Revolution von 1848 eine rumänische Universität gefordert hatten, ein Wunsch, der ihnen in Österreich-Ungarn verwehrt blieb.



    Nach 1918, als Siebenbürgen Bestandteil Rumäniens war, wurde in Cluj die Ferdinand I.“-Universität gegründet, und die alte Franz-Joseph“-Universität fand bis 1940 im ungarischen Szeged einen Unterschlupf. Nachdem Nordsiebenbürgen im August 1940 erneut an Ungarn abgetreten worden war, kehrte die ungarische Universität an den Ursprungsort zurück. Jetzt war für die rumänische Universität die Zeit gekommen, in Sibiu (Hermannstadt) Zuflucht zu suchen und erst nach 1945 nach Cluj zurückzukehren, als Rumänien das nördliche Siebenbürgen erneut übernahm.



    Um die Wünsche beider Gemeinschaften zu erfüllen, beschlossen die Kommunisten, in Cluj zwei Hochschulen zu gründen, die rumänische Universität Victor Babeş“, nach dem Namen eines gro‎ßen rumänischen Arztes, und die ungarische Universität János Bolyai, zu Ehren eines gro‎ßen ungarischen Mathematikers. 1959 fusionierten die beiden Einrichtungen und so entstand die heutige zweisprachige Babeş-Bolyai-Universität.



    János Fazekás war in den Jahren des Kommunismus einer der Anführer der ungarischen Minderheit. In einem Interview mit dem Zentrum für Mündliche Geschichte des Rundfunks aus dem Jahr 2002 teilte Fazekás die Ansicht, Nicolae Ceauşescu sei für die Abschaffung der Bolyai-Universität verantwortlich gewesen.



    Lassen Sie mich über Ceauşescus Chauvinismus erzählen. Als er die soziale und nationale Homogenisierung der Gesellschaft ins Programm der Partei aufnahm und formulierte, verstand er darunter die erzwungene Assimilation der nationalen Minderheiten und die Schaffung eines einzigartigen Volkes, einer neuartigen Nation. Er organisierte die Abschaffung der Bolyai-Universität, wobei auch Ion Iliescu mithalf, denn er war damals Präsident des kommunistischen Studentenverbands. Er organisierte in Klausenburg die nationale Konferenz, auf der rumänische und ungarische Studenten sprechen sollten, um die Vereinigung der beiden Universitäten zu fordern, jedoch mit dem Ziel, die Bolyai-Universität allmählich verschwinden zu lassen. Als die Nationale Studentenkonferenz abgehalten wurde, ging Ceauşescu zu Gheorghiu-Dej [damals Generalsekretär der Partei und Vorgänger Ceauşescus — Anm. d. Red.] und fragte: ‚Genosse Dej, was machen wir? Die Studenten fordern, die beiden Universitäten zu vereinen!‘ Darauf antwortete Gheorghiu-Dej: ‚Lass uns auf die Jugend hören, denn die Jugend kann immer voraussehen.‘ Und Dej trat dem Ganzen bei und so wurde er überredet, auf der Konferenz das Wort zu ergreifen.“




    János Fazekás habe laut eigener Aussage versucht, die Bolyai-Universität zu retten, habe es aber nicht geschafft.



    Damals war ich im Krankenhaus in Otopeni und wurde entlassen, und ich sagte Gheorghiu-Dej: »Genosse Dej, wie konnten Sie so einen Fehler machen? Sie haben vergessen, dass Sie im Jahr 1947, als Sie vom Vertrag von Paris zurückkamen und von Oradea aus sprachen, Folgendes gesagt haben: ‚Ich habe Nordsiebenbürgen zurückerhalten, aber ich habe es nicht als Folge eines sogenannten historischen Rechtes zurückbekommen. Ich habe es nicht zurückbekommen, weil die Mehrheit dort Rumänen sind. Wir haben es nicht zurückbekommen, weil wir am letzten Teil des Krieges gegen Hitler teilgenommen haben, aber wir haben es wegen der demokratischen Politik unserer Partei, der Regierung von Petru Groza, zurückbekommen.‘« Das habe ich gesagt, und dann zeigte ich ihm die Zeitung, in der stand, dass der Genosse Dej bei den Verhandlungen zum Vertrag von Paris leichtes Spiel hatte, als er zeigte, dass es eine ungarische Universität gab, eine andere ungarische Universität in Târgu Mureş für Medizin, die Ungarische Akademie der Schönen Künste, das ungarische Konservatorium in Cluj, als wir ungarischsprachigen Schul- und Hochschulunterricht hatten.“




    Ernő Gáll war Vizerektor der Bolyai-Universität. In einem Interview von 1995 hob er die schwierigen Momente der ungarischen Universität in der stalinistischen Zeit hervor.



    Es gab diese beiden Universitäten nach ‘45 in Cluj und es entstand eine gewisse Zusammenarbeit zwischen ihnen. Diese Zusammenarbeit war natürlich und notwendig und stand im Einklang mit der damaligen Ideologie, mit der internationalen Ideologie, die Freundschaft predigte. Lehrkräfte, die dort arbeiteten, durchliefen auch die stalinistische Periode, besonders nach 1949, als die beiden Rektoren dieser Universität in stalinistischen Prozessen festgenommen und verurteilt wurden. Es geht um Ludovic Csogor, den Rektor der Universität und gelernter Arzt, sowie Edgár Balogh, der zweite Rektor. In diesen Jahren ist das Bildungsniveau natürlich gefallen, und es gab Jahre, in denen diese Universität nicht höher als eine durchschnittliche Schule bewertet werden konnte. In keinem Fall konnte sie als moderne Universität in Betracht gezogen werden. Zu meinem Glück hat sich die Situation in den Jahren 1952/53, vor allem nach Stalins Tod, verbessert und die Universität hat tatsächlich eine Phase relativen Wachstums und geistiger Entwicklung erlebt. Die Lehrer wurden nicht gewechselt, neue Kader wurden ausgebildet.“




    Ernő Gáll glaubte, dass das Schicksal der Universität, die er geleitet hatte, nach der antikommunistischen Revolution von 1956 in Ungarn besiegelt wurde.



    1956 war die ungarische Revolution eine dramatische und tragische Wende und ein Ereignis. In vielerlei Hinsicht. Unter dem Impuls der Ereignisse in Ungarn begannen die ungarischen Intellektuellen in Klausenburg, insbesondere die Schriftsteller, die Lage zu kritisieren. Das hei‎ßt, es entstand eine Bewegung, die die bisherige Situation in Frage stellte, und diese Strömung und dieses Gefühl der relativen Befreiung beeinflusste sicherlich Studenten und Professoren. Die Studenten entwickelten ein Memorandum, in dem sie bestimmte Rechte forderten, und so hat man sich in einer ziemlich widersprüchlichen Situation wiedergefunden. In meinem Herzen und im Bewusstsein war ich bei ihnen, aber als Prorektor musste ich alle Komplikationen und Schwierigkeiten bewältigen. Danach gab es eine Welle der Vergeltung. Viele Studenten und viele Lehrer, vor allem junge Kader, wurden 1957 während der Repression festgenommen.“




    Trotz der bewegten Geschichte eines turbulenten Jahrhunderts ist die Universität Babeş-Bolyai“ heute eine multikulturelle. Sie ist ein positives Beispiel dafür, wie eine problematische Geschichte ein praktikables Modell des Zusammenlebens erzeugen kann.

  • 05.04.2018 (mise à jour)

    05.04.2018 (mise à jour)

    Académie – Avec 86 voix sur un total de 148 exprimées, l’historien Ioan- Aurel Pop, recteur de l’Université Babes- Bolyai de Cluj- Napoca, a été élu jeudi à la tête de l’Académie roumaine pour un mandat de 4 ans. Il remplace Ionel Valentin Vlad, décédé en décembre dernier. Le 20 avril, ce sera le tour des 4 vice présidents et du secrétaire général de l’Académie roumaine d’être désignés par vote.


    Santé – La loi sur les médicaments devrait changer afin de contraindre les distributeurs participant aux appels d’offre d’assurer le nécessaire de produits pharmaceutiques pendant toute la durée du contrat. C’est ce qu’a déclaré jeudi le ministre de la Santé, Mme Sorina Pintea. Et elle d’ajouter que les responsables du Ministère surveillent de près les stocks en médicaments afin de pouvoir intervenir, si besoin, en toute urgence, tout en respectant les procédures légales. Les déclarations interviennent après que Mme la ministre eut demandé en mars à connaître la situation générale de tous les médicaments susceptibles de manquer des établissements sanitaires de Roumanie, principalement des hôpitaux où se déroule le programme national d’oncologie.

    Handball – Le club champion de Roumanie de handball féminin, le club CSM Bucarest, rencontrera vendredi, à domicile, les Françaises de Metz lors d’un match figurant dans les quarts de finale de la Ligue des Champions. Les trois autres matchs opposeront les Hongroises de Gyor aux Monténégrines de Buducnost Podgorica, les Danoises de FC Midtjylland aux Macédoniennes de Vardar Skopje et les Hongroises de Ferencvaros Budapest aux Russes de Rostov sur Don. Les gagnantes se verront assurer une place au tableau du tournoi de Final 4. Rappelons que le club roumain CSM Bucarest a remporté la Ligue des Champions en 2016.

    Météo – En Roumanie, après une journée très chaude, les températures baisseront pour atteindre les normales saisonnières. Le ciel sera plutôt couvert et des pluies et des orages sont attendus sur le sud-ouest, le centre et le nord du pays. La vitesse du vent sera assez élevée, notamment sur le nord-ouest. Les minima chuteront jusqu’à un degrés et les maxima ne dépasseront pas les 19 degrés.

  • Prinţul Charles, Doctor Honoris Causa al Universităţii Babeş Bolyai

    Prinţul Charles, Doctor Honoris Causa al Universităţii Babeş Bolyai

    Sunt întrebat ce mă aduce aşa des în România.
    Răspunsul e simplu: voi, prietenii mei români. Cuvintele – extrem de sincere -
    ale Prinţului
    Charles al Marii Britanii au fost rostite, luni, la Cluj-Napoca.
    Moştenitorul Coroanei britanice a poposit special în acest oraş transilvănean pentru a primi titlul de Doctor Honoris Causa al prestigioasei
    Universităţi Babeş-Bolyai, cea mai veche din România. Distincţia i-a fost acordată în semn
    de recunoaştere a contribuţiei sale deosebite în domeniul valorificării
    patrimoniului cultural românesc, al promovării valorilor istorice
    multiculturale, al cunoaşterii mediului spiritual şi natural autohton peste
    hotare, precum şi pentru întărirea cooperării dintre Regatul Unit al Marii
    Britanii şi Irlandei de Nord şi România.

    Alteţa Sa şi-a început discursul de
    recepţie a titlului în limba română: Domnule rector, doamnelor şi domnilor, sunt profund
    mişcat şi foarte recunoscător pentru marea şi deosebita onoare pe care mi-o
    faceţi în această după-amiază.
    Onoarea este
    împărtăşită!

    Potrivit celor spuse chiar de Prinţul Charles, se împlinesc exact
    20 de ani de la prima vizită pe care acesta a făcut-o în Transilvania. Cucerit
    de frumuseţea acestei regiuni din centrul ţării, dar şi de oamenii care o
    populează, moştenitorul Coroanei britanice a revenit constant, înnobilând locul
    cu prezenţa sa. În 2006, şi-a achiziţionat în satul Viscri din judeţul Braşov o fostă proprietate a unei familii de saşi, o căsuţă veche construită în
    1758. Achiziţiile au continuat, astfel că, în prezent, el are mai multe
    proprietăţi în România. Motivele care l-au determinat să ia o asemenea decizie sunt
    cuprinse în elogiul făcut, luni, Transilvaniei la primirea titlului de Doctor
    Honoris Causa: Prinţul Charles a amintit de modul în care în această parte a Europei
    este păstrată diversitatea naturii, de felul armonios în care oamenii trăiesc
    în comunităţi tradiţionale şi de maniera în care îşi păstrează moştenirea. Oamenii
    locului au, în egală măsură, capacitatea
    de a inova şi de a schimba, fără a aduce atingere mediului înconjurător. Noi,
    toţi cei din restul lumii, avem ceva de învăţat de la micile ferme sau – aşa
    cum le numeşte Prinţul – de la peisajele cultivate ale Transilvaniei – după cum
    a spus chiar el. Aceste peisaje cultivate au deopotrivă o semnificaţie
    spirituală, socială, economică şi ecologică. Dar acest lucru mai contează, în
    cinicele vremuri de astăzi, când există aşa o obsesie a eficienţei şi a
    comodităţii? Da, contează, pentru că esenţialul este că în acele peisaje omul
    trăieşte încă în armonie cu natura – a conchis moştenitorul
    Coroanei britanice. Toate aceste
    lucruri îi fac,
    în viziunea sa, pe românii transilvăneni cu adevărat speciali în întreaga lume.