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  • Bains publics, bains privés et stations balnéaires en Roumanie

    Bains publics, bains privés et stations balnéaires en Roumanie

    Depuis les temps les plus reculés de l’histoire, les bains publics ont constitué des lieux complexes, où se mélangeaient l’hygiène, le divertissement et la socialisation, des lieux aussi où de nombreux tabous sociaux étaient ignorés, voire même acceptés. Ce fut également le cas dans l’espace roumain, où les bains publics et privés avaient comme source d’inspiration le modèle oriental, notamment turc vu l’influence ottomane qui s’était développée dans les principautés de Moldavie et de Valachie à partir du XVIIIème siècle.

     

    Les origines des premiers bains publics

     

    L’historien Tudor Dinu s’est intéressé à la présence des bains d’inspiration turque et des villes ou stations d’eaux dans cet espace roumain pendant la seconde moitié du XIXème siècle. Il a ainsi pu apprendre le fait que le « hammam » turc n’avait pas été la première source d’inspiration pour ces établissements.

    « Les premiers bains publics nous les devons, comme pas mal d’autres choses aussi, à l’antiquité grecque. Le concept a été ensuite développé par les Romains, qui avaient créé une véritable culture du bien-être du corps. Leurs thermes étaient en fait des ensembles complexes qui offraient non seulement une parfaite propreté physique, mais aussi plusieurs niveaux de divertissement et de détente, d’entertainment, comme on dit aujourd’hui. Plus tard, la filière byzantine a transféré les bains au monde musulman, qui leur a assigné une dimension de valeur quasi religieuse. C’est pourquoi il fallait que j’étudie l’Orient, car nos bains ont été largement détruits à partir de l’année 1821, quand a commencé la bénéfique occidentalisation des principautés roumaines. »

     

    Leur appropriation par les Roumains

     

    Certes, les « hammams », tombés dans l’oubli à cause de la modernisation de la Moldavie et de la Valachie, n’étaient pas à la hauteur de ceux d’Istanbul ; ils ont néanmoins été importants pour la civilisation locale et les Roumains y ont apposé leur empreinte, considère l’historien Tudor Dinu.

     « Les bains de type turc sont apparus très tôt dans les principautés roumaines. A Bucarest, par exemple, un bain public de type « hammam » est déjà attesté au XVIème siècle, grâce au prince Alexandru II Mircea, dit Mouton avorté (Oaie seacă), qui avait vécu plusieurs années d’exil en Orient, notamment dans la Syrie d’aujourd’hui. Les Canctacuzène ont eux-aussi construit des bains, mais avec des éléments nouveaux. Par exemple, pour les musulmans, l’eau stagnante est immonde et donc ils ne prenaient pas de bains, ils ne restaient pas longtemps dans un bassin rempli d’eau chaude ; l’eau, chauffée dans un four, était mise dans des bols et versée sur le corps de la personne. Mais, au début du XIXème siècle, à Bucarest, il y avait aussi des bassins d’eau chaude dans lesquels les gens aimaient passer du temps. Comme on le sait, une véritable culture de la délectation s’est créée autour des bains, où les baigneurs bénéficiaient aussi de massage à l’eau de rose, d’une tasse de café fraîchement torréfié, moulu et préparé, du goût et de l’odeur de tabac des chichas et des pipes…  Les Roumains y ont ajouté les verres de vin et de raki. A Bucarest, des fois, des lăutari (ménétriers) se joignaient aux clients, qui faisaient la fête jusqu’au petit matin. D’ailleurs, les princes phanariotes ont dû imposer la fermeture de ces établissements au-delà de 22 heures. »

     

    Les Roumains, grands amateurs de cures thermales

     

    A Bucarest et à Iasi, la seconde moitié du XIXème siècle a également vu se multiplier les bains privés, à l’intérieur des habitations des boyards. Un tel exemple est celui de la salle de bains de la célèbre famille des boyards intellectuels Golescu, que l’on peut voir dans le cadre du Musée de la viticulture et  de la pomoculture de la commune de Golesti, pas loin de la ville de Pitesti (sud). Et puis, les propriétaires terriens de jadis aimaient aussi les villes d’eaux, telle que Baile Herculane (ouest), raconte Tudor Dinu :

     

     « C’était une destination de prédilection, mais pas parce qu’on y accédait facilement ; il était vraiment difficile d’y aller à l’époque. Du temps des princes phanariotes, par exemple, le voyageur avait besoin de demander directement au prince régnant la délivrance d’une autorisation de voyage. Plus tard, entre 1830 et 1840, la personne qui envisageait de faire ce voyage devait faire publier une petite annonce dans un journal et attendre neuf ou dix jours, pour que les éventuels contestataires de sa décision puissent s’exprimer. Les routes étaient dans un état désastreux. Pour aller de Bucarest à Herculane, ou Mehadia comme on l’appelait à l’époque, on ne pouvait passer pas par la Vallée de l’Olt à cause de la route défoncée, mais en passant par Brasov et au nord des Carpates méridionales. L’on franchissait la frontière entre l’Empire ottoman, auquel nous appartenions en tant que provinces chrétiennes, et un autre pays étranger avec lequel les relations n’étaient pas des meilleures. Mais, au-delà de ces obstacles, de nombreux boyards roumains allaient à Herculane, ou en Transylvanie à Vâlcele, Borsec, et encore plus loin, en Tchéquie, à Karlsbad, à Marienbad, à Baden-Baden et même en Flandre. »

     

    L’essor du tourisme balnéaire

     

    Au XIXème siècle, Baile Herculane ou Mehadia se trouvait dans la Transylvanie composante de l’empire des Habsbourg. De l’autre côté, en Moldavie et en Valachie, le tourisme balnéaire s’est heurté à des difficultés supplémentaires, explique Tudor Dinu :

    « Si l’expression « les pays roumains » se réfère au territoire actuel de la Roumanie, la première station ou ville balnéaire est celle de Herculane Bad, Herculane-les-Bains. Si nous nous résumons à la Moldavie et à la Valachie, alors la première station d’eaux est celle de Boboci, un village obscure de la commune de Jugureni, pas loin de la ville de Mizil, où de merveilleuses sources ont été découvertes dans les années 1820, très attractives pour une bonne partie de l’élite de la capitale, mais aussi des gens quelconques. Il y a eu aussi en Valachie les stations de Pucioasa, fréquentée y compris par des nobles russes, et de Balta Alba et sa boue à effet magique. Cette dernière station, devenue une destination chic, avait elle-aussi un pont de Mogosoaia, le long duquel s’étalaient des commerces où l’on pouvait acheter y compris des vêtements de voyage créés par des couturiers occidentaux. »

     

    L’accélération de la modernisation et de l’occidentalisation des Principautés roumaines au cours de la seconde moitié du XIXème siècle a entraîné la disparition des « hammams », leur place étant occupée par des habitudes d’hygiène différentes, et la multiplication des villes – stations balnéaires.   (Trad. Ileana Ţăroi)

  • Perșani les Bains

    Perșani les Bains

    « Le littoral de la montagne »

     

    La chaleur s’est déjà répandue partout dans le pays et cela suscite de plus en plus l’intérêt des gens pour les endroits frais. Aujourd’hui, nous vous invitons à Perșani les bains (Băile Perșani), une station thermale située dans la commune de Șinca, dans le département de Brașov. Surnommée « le littoral de la montagne », la station est située aux pieds ouest des Monts Perșani à 400 mètres d’altitude et elle attire de plus en plus de touristes d’une saison estivale à l’autre.

     

     

    Les bains de Perșani représentent une station balnéo-climatique estivale renommée pour ses thermes dotés d’eaux minérales chlorurées, bicarbonatées, sodiques et calciques, ainsi que pour les propriétés thérapeutiques de la boue, testées dans un institut spécialisé de Neuchâtel (en Suisse). La station se trouve à une heure de route de Brașov, au kilomètre 45 sur la route nationale DN1 reliant les villes de Brașov et Făgăraș. Elle offre aux visiteurs des options d’hébergement et de confort des plus variées pour un long week-end d’exception pour ceux qui sont de passage dans le département de Brașov.

     

    Cures et repos avec vue sur les Monts Făgăraș

     

    Ionuț Standavid, l’administrateur d’un établissement de cure, nous a expliqué plus en détail de ce que les bains thermaux proposent aux touristes :

    « C’est en effet un complexe balnéaire atypique, grâce à l’utilisation d’une boue similaire à celle du lac Techirghiol, à l’eau salée et à la verdure abondante. On y trouve également une grande piscine de 600 mètres carrés ainsi qu’une piscine plus petite, d’environ 30 mètres carrés, pour les enfants. La grande piscine est construite directement sur des sources d’eau salée. Nous mettons aussi à disposition des touristes 20 cabanes pour ceux qui souhaitent séjourner chez nous : 10 cabanes de quatre places avec deux lits doubles chacune, et 10 cabanes de deux places avec deux lits simples chacune. En outre, notre établissement comprend un hôtel avec six chambres, un restaurant et une terrasse, donc on essaye vraiment d’offrir une expérience similaire à celle d’une station balnéaire ».

     

    Depuis le balcon de certaines cabanes en bois on peut admirer les Monts Făgăraș, qui sont les plus grands de Roumanie et qui fascinent tous les touristes.

     

    L’eau du grand bassin a une température agréable et elle est encore plus chaude dans le bassin pour enfants, mais aussi plus foncée en raison de la consistance de la boue. Les bains de boue aident en cas de troubles du système locomoteur, de nature rhumatismale, ainsi que pour la relaxation musculo-articulaire, ou encore pour le traitement de nettoyage et de tonification de l’épiderme.

     

    Beaucoup de choses à visiter dans les alentours

     

    On ne saurait oublier les autres attractions touristiques de la zone, dont  l’ancien monastère rupestre de Pleșiu, avec ses six chambres creusées dans la roche, abandonné en 1700, ainsi que la Grande Grotte (Mare) de Merești dans les Monts de Perșani, découverte au 18ème siècle, où des vestiges de céramique de l’âge du fer ont été retrouvés.

     

    De plus, une visite dans la ville de Brașov ou aux forteresses de Făgăraș ou de Rupea – situées à environ une heure de distance des bains  de Persani – cela peut compléter votre séjour de vacances. Vous pourrez ainsi non seulement profiter de l’eau, de la boue thermale et vous détendre au cœur de la nature, mais aussi découvrir des sites médiévaux magnifiques.

     

    Voilà, l’invitation a été lancée ! En espérant vous avoir donné une solution pour faire face aux grandes vagues de chaleur, à bientôt pour une nouvelle destination ! 12(Trad. Rada Stanica)

  • Herculane-les-Bains

    Herculane-les-Bains

    Mentionnée pour la première fois dans les documents il y a près de deux mille ans, Herculane-les-Bains est située dans le sud-ouest du pays, dans la vallée de la rivière Cerna. Elle reste la destination préférée des touristes en quête d’un traitement balnéaire efficace et des amoureux de la nature. Depuis Herculane-les-Bains on peut partir également à la découverte de sites situés à 100 ou 200 kilomètres tout autour. Les tours opérateurs offrent, par exemple, des croisières sur le Danube, des visites au Musée de la Centrale Hydraulique des Portes de Fer, des voyages en train sur l’une des plus anciennes lignes ferroviaires alpines d’Europe. En longeant le Danube, on peut voir la Statue du roi dace Décébale, « Tabula Traiana » – la Table de Trajan – qui est une inscription latine dédiée à cet empereur romain, ainsi que plusieurs grottes.

    Florin Băzăvan, manager d’un hôtel de Herculane les Bains, nous présente l’offre de cette station : « Herculane les Bains est une des stations les plus connues de Roumanie. On peut dire qu’elle est en plein développement. Elle est recherchée pour la cure, mais elle est également ouverte aux touristes qui souhaitent se détendre et s’évader du quotidien. Ces derniers temps, les services se sont diversifiés. Les hôtels offrent différentes facilités : piscine couverte, sauna, zone de détente, salles de remise en forme et de danse aérobique. Les touristes peuvent profiter, bien sûr, des eaux thermo-salines, aux vertus thérapeutiques. »

    La station offre un large éventail de procédures : magnétothérapie, thermothérapie par ondes courtes et par infrarouges, ultrasonothérapie et ultrasons, électrothérapie, très efficace pour atténuer les douleurs, électro-hydro-thérapie par bains galvaniques, aérosols pour le traitement des maladies pulmonaires, des sinusites et des allergies, drainage lymphatique et kinésithérapie. Quant aux services de remise en forme, on peut choisir les massages, le sauna sec à 80° et les piscines intérieures ou extérieures. En visitant Herculane les Bains, vous serez sans doute fascinés par son centre historique. Plusieurs pavillons ont été érigés durant la première moitié du 19e siècle, regroupés autour de la statue d’Hercule. Non loin de là se trouvent d’autres bâtiments importants : le Casino, les Bains impériaux autrichiens et la villa où séjournait l’impératrice Elisabeth d’Autriche, qui adorait Herculane-les-Bains et les randonnées dans ses environs. Plusieurs attractions naturelles se trouvent à proximité de la station – dont le Parc Nataional Domogled-Valea Cernei.

    Mariana Păsărin, représentante de l’administration du parc, dont le siège se trouve à Herculane-les-Bains, nous en parle : « C’est le plus grand parc national de Roumanie, s’étendant sur plus de 61 mille hectares. Il y a près de deux ans, nous avons créé un centre d’information et de visite du parc. Le bâtiment est construit sur trois niveaux, chacun réservé à un aspect du parc, depuis les grottes et la maquette du parc, présentées au demi-sous-sol, jusqu’aux informations sur les communautés, à retrouver au deuxième étage. Là on peut voir quelques vestiges archéologiques, des costumes traditionnels. S’y ajoutent, au rez-de-chaussée, des informations sur la faune et la flore du parc. »

    Au centre d’information de Herculane les Bains, c’est Mariana Păsărin qui accueille les touristes et leur présente les attractions de la zone. Elle nous fait, à nous aussi, quelques suggestions : « A proximité de Herculane les Bains se trouve l’itinéraire menant à la Croix Blanche. C’est une croix érigée sur l’un des sommets. On ignore son origine. Alors, bien sûr, de nombreuses légendes sont nées, liées à cette croix. De là-haut s’ouvre un magnifique panorama sur la station et sur toute la vallée de la rivière Cerna. D’autres itinéraires de la zone mènent à de petits kiosques belvédères. C’est de ce côté-là que l’impératrice Sissi aimait se promener quand elle venait à Herculane-les-Bains. Un des kiosques porte même son nom : le kiosque Elisabeth ».

    Les touristes qui visitent la station viennent de toute l’Europe, mais aussi des Etats-Unis et du Canada. Parmi les événements qui ont lieu tout au long de l’année, la plus importante est la fête du parc Domogled-Valea Cernei.

    Mariana Păsărin : « Cette fête du parc s’appelle « Le Festival du Pin Noir du Banat ». Elle est organisée le dernier week-end du mois de mai, étant liée à la Journée européenne des parcs nationaux, fêtée le 24 mai. Lors de ce festival, nous essayons de réunir toutes les communautés vivant sur le territoire du parc, avec leurs coutumes et traditions. Depuis juillet dernier, quelque 10 mille hectares de forêts vierges de hêtres situées à l’intérieur du parc figurent au patrimoine de l’UNESCO. Certains de ces arbres sont vieux de 100 ou 200 ans. C’est une des plus grandes superficies de forêts de ce genre non seulement de Roumanie, mais aussi d’Europe. Il y a des touristes venus se renseigner sur ces forêts et les voir. Dans notre parc on peut pratiquer le rafting et l’escalade, on peut faire des randonnées, visiter les grottes. Les paysages sont spectaculaires, avec des parois abruptes et des pins noirs – espèce endémique de la zone, qui croît sur les rochers – des gorges étroites, des chutes d’eau, tout cela fait du parc national Domogled-Valea Cernei une très belle destination, qui vaut la peine d’être visitée d’un bout à l’autre. » (Trad. : Dominique)

  • Balvanyos les Bains

    Balvanyos les Bains

    Le paysage formé par les monts environnants et la qualité de l’air font de cette station une destination idéale pour les vacances et les cures. Le potentiel balnéaire de la région a commencé à être mis à profit à compter de 1938 et dès lors, chaque année des milliers de touristes s’y rendent pour des vacances et des cures. A Balvanyos on peut traiter avec succès des affections cardiovasculaires, la névrose asthénique, les maladies rhumatismales dégénératives ainsi que plusieurs maladies professionnelles.

    Ce qui plus est, c’est à Balvanyos les Bains que se trouve la Grotte Pucioasa, connue aussi en tant que Grotte au souffre. Il s’agit en effet de la galerie d’une ancienne mine de souffre située sur le côté sud-ouest du Mont Puturosu, (le Puant) à une altitude de 1052 mètres. C’est par l’entrée de cette grotte que s’écoule une grande quantité de gaz de mofette, plus de 3 milles mètres cubes, soit le plus grand débit d’Europe pour une émanation post-volcanique. La thérapie sulfureuse a toute une série d’effets positifs sur la santé, mais les mofettes de Balvanyos doivent leur renommée à certaines vertus curatives, grâce auxquelles, elles ont été surnommées « la viagra naturelle » de la station.

    Monica Karakas est agente de tourisme à Balvanyos les Bains et elle passe en revue le potentiel touristique de cette station qui reçoit des visiteurs tout au long de l’année. « A Balvanyos il y a toute une série d’attractions touristique et de possibilités d’hébergement dans des pensions et des hôtels. Nous pouvons affirmer qu’une fois arrivés chez nous, les touristes ont le choix entre tourisme de montagne, balnéaire puisque nous disposons de bains thermaux, de mofettes et d’un centre SPA. Près de notre station se trouve l’unique lac volcanique d’Europe, le lac Sfânta Ana, Sainte Anne. Il est situé à une distance d’une dizaine de km seulement. C’est également là que se trouve le Grotte au souffre, la plus grande mofette naturelle d’Europe. Nous nous avons aussi de nombreuses sources d’eaux à effets thérapeutiques. Chez nous, les touristes peuvent vraiment passer des moments de détente et respirer un air très pur. »

    Balvanyos les Bains n’est pas connue uniquement pour ses paysages et ses cures, mais aussi pour ses traditions. Ces derniers temps, Balvanyos est devenue une destination préférée des amateurs d’événements gastronomiques. Presque chaque mois, des festivals culinaires et pas seulement y sont organisés. Parmi les événements les plus appréciés et les plus inédits mentionnons La Parade des saucisses, le Festival des fleurs comestibles, le Festival des belles-mères, le Festival de la pomme de terre, des ragoûts en marmite, du poisson, mais aussi un Festival de la chasse.

    Les offres d’hébergement sont variées et s’adressent à toutes les catégories de vacanciers et à tous les budgets. En voici une, expliquée par Monika Karakas, agente de voyage à Balvanyos les Bains. « Quatre nuitées, 189 euros par personne. Le paquet inclut une boisson de la part de la maison, le petit déjeuner et le dîner, ainsi que l’accès illimité au centre SPA, à la salle de remise en forme, au parc d’aventures de l’hôtel. Nous avons aussi des terrains de sport, de billard et de tennis de table. Nous proposons des facilités gratuites telles le parking, le wi-fi, des visites à une ferme d’animaux, des randonnées en montagne aux principaux sites touristiques de la région ».

    Et pour Pâques, Monika Karakas nous présente également une offre spéciale :« Il s’agit d’un paquet de trois nuitées, en pension complète, à 480 lei (110 euros) par personne, dans une pension ou un hôtel trois étoiles. Le séjour prévoit aussi des moments en plein air, autour d’un feu de camp et d’une tasse de vin chaud ainsi qu’un repas festif avec des plats traditionnels spécifiques à cette fête chrétienne. Les enfants bénéficient d’un rabais de 50%. Nous vous invitons à Balvanyos les Bains parce que la région est superbe, l’air est très pur et parce que c’est une destination qui fait du bien au corps ainsi qu’au mental. »

    Voici donc autant de raisons de ne pas ignorer Balvanyos les Bains si vous voulez passer des vacances de repos et cure ou bien faire une simple évasion consacrée à la célèbre gastronomie transylvaine. (trad. Alex Diaconescu)

  • Attractions touristiques dans le comté de Vâlcea

    Attractions touristiques dans le comté de Vâlcea

    Vous pouvez visiter cette contrée en toute saison, elle vous offre des itinéraires de randonnée en été et des pistes de ski en hiver, des centres d’équitation, une impressionnante mine de sel et vous pouvez vous aventurer sur la route de montagne la plus haute de Roumanie : Transalpina. Petit tour d’horizon avec Monica Ghiorghiu, coordinatrice du Centre national d’information et de promotion touristique du comté de Vâlcea : « Sur le territoire du comté de Vâlcea se trouvent 3 des 9 stations balnéaires roumaines connues et reconnues en Roumanie et à l’étranger pour les vertus curatives de leurs eaux minérales. Je mentionnerais le Pays de Loviştea pour son patrimoine naturel et historique et la Vallée de la rivière Lotru pour ses légendes. Le domaine skiable de Transalpina, le plus moderne dont nous disposons, comporte 9 km de pistes de différents niveaux de difficulté, toutes équipées de canons à neige. Translapina est une des routes de montagne les plus spectaculaires du pays. Et puis n’oublions pas la dépression de Horezu, véritable creuset de traditions, histoire, culture et légendes.

    Le comté de Vâlcea se prête à merveille au tourisme religieux. Monica Ghiorghiu explique: « La contrée de Vâlcea compte près de 800 monuments historiques et ensembles architecturaux, dont un qui figure au patrimoine de l’UNESCO : il s’agit du monastère de Hurezi, auquel s’ajoute le fameux centre de la céramique de Horezu. Sur le territoire du comté s’élèvent de nombreux monastères et ermitages. Sur les 280 monastères figurant sur la liste des monuments historiques, 88 sont des églises en bois. Leur présence, au fil du temps, à côté des églises aux murs de briques et des grands monastères s’explique par le fait que les villages de la contrée sont éparpillés à travers des forêts séculaires et le long des cours d’eau, les habitants disposaient donc de bois en abondance. »

    Depuis les ermitages isolés jusqu’aux églises imposantes, les lieux de culte de Vâlcea offrent un véritable panorama de l’architecture religieuse de Valachie. La contrée a également préservé ses métiers traditionnels et ses coutumes – précise Monica Ghiorghiu, coordinatrice du Centre national d’information et de promotion touristique du comté de Vâlcea : « Dans la zone de Horezu, des mains habiles façonnent la glaise. A Olari, les métiers traditionnels ont été conservés. Le village de Vaideeni est connu pour ses produits laitiers. Si vous voulez apprendre un métier ayant trait au lait, vous pouvez le faire à Horezu. De nombreux touristes ont visité le comté de Vâlcea et ils tous ont été impressionnés par ce qu’ils ont vu. »

    Sorin Vasilache est le maire de la ville-station Olăneşti-les-Bains. C’est une des rares stations du pays à réunir deux facteurs naturels de cure : un climat doux et des eaux minérales aux vertus curatives : « Ces eaux sont efficaces pour le traitement des maladies rénales, des troubles digestifs et des allergies. De nombreux touristes étrangers ont trouvé leur guérison à Olăneşti-les-Bains. Parmi les stations balnéaires de Roumanie, Olăneşti-les-Bains occupe la première place pour ce qui est du nombre de sources d’eau minérale, de leur débit quotidien ainsi que de la composition et de la concentration de ces eaux. La station compte 35 sources hydrominérales – aussi bien des sources naturelles que des eaux captées à l’aide de puits et de galeries. 15 de ces sources servent à la cure interne, alors que deux sources et 4 sondes d’eau minérale sont utilisés pour la cure externe. »

    Si vous envisagez un séjour un peu plus long à Olăneşti-les-Bains, vous pouvez en profiter pour visiter des sites se trouvant à Olăneşti ou à proximité de la station. Le maire de la ville-station, Sorin Vasilache, a quelques suggestions : « A Olăneşti il y a plusieurs monuments d’une grande valeur. Je mentionnerais les ermitages de Iezer, Pahomie et Bradu, le monastère de Comanca et la petite église Horea d’Albac, dont l’architecture est particulière, sans oublier le monastère de Frăsinei, à environ 8 km de la station. La station se trouve au pied du Massif Căpăţânii, où se trouve la réserve Buila Vânturariţa. Des itinéraires de randonnée en montagne guident les touristes à travers cette aire protégée, avec sa riche flore et faune. On peut même y passer la nuit, car il y a là une structure d’hébergement. »

    L’offre d’hébergement à Olăneşti-les-Bains est très riche et les menus très diversifiés. La station dispose d’établissements modernes de cure et d’espaces de bien-être, avec des piscines intérieures, des saunas, des salles de remise en forme et de massage : « Un centre de bien-être de 2 mille m² a été ouvert cette année même. Le bâtiment de deux étages comporte des piscines pour enfants et pour les adultes et un établissement moderne de cure. Avant d’être maire, j’ai travaillé dans l’hôtellerie et j’ai connu de nombreux touristes étrangers qui venaient deux fois par an surtout pour traiter leurs allergies. Ils avaient essayé des traitements partout en Europe et même à l’extérieur de l’Europe, mais ils n’ont pu guérir qu’à Olăneşti-les-Bains. »

    Voilà autant de raisons pour faire un séjour dans le comté de Vâlcea. L’offre culturelle est riche et vous pouvez bénéficier, pendant quelques jours, des eaux minérales naturelles aux vertus curatives de la contrée. (Trad. : Dominique)

  • Loisirs et détente dans le département de Bihor

    Loisirs et détente dans le département de Bihor

    Nous découvrons aujourd’hui ensemble la contrée de Bihor, située dans le nord-ouest de la Roumanie, à la frontière avec la Hongrie. Nous prendrons pour point de départ la ville d’Oradea, nous nous rendrons ensuite à Felix-les-Bains, pour nous aventurer ensuite sur les crêtes des montagnes. Le comté de Bihor est une destination idéale pour les fêtes d’hiver. Nous vous conseillons de passer Noël plutôt dans les villages, car des traditions et coutumes anciennes y sont conservées et elles fascinent les touristes.



    Chef-lieu du département, la ville d’Oradea est une très belle petite ville à l’architecture séduisante. Vous pouvez y admirer entre autres une des plus grandes cathédrales catholiques de l’Est de l’Europe, considérée, en même temps, comme le plus ample ensemble architectural baroque du territoire roumain. L’orgue non moins célèbre de cet édifice date de 1780 et il a été offert à la cité par l’impératrice Marie-Thérèse d’Autriche. Au centre ville vous pouvez également admirer la cathédrale de l’Assomption, surnommée L’église à la Lune. Sa tour s’élève à 55 mètres de haut. Sous l’horloge de la tour se trouve une sphère ayant un diamètre de 3 mètres, moitié noire, moitié dorée, qui représente la Lune. A l’aide d’un mécanisme unique en Europe, cette sphère tourne, respectant le mouvement de rotation de la Lune autour de la Terre, rendant avec précision toutes les phases du satellite naturel de la Terre.



    Bogdan Pater, du Conseil départemental de Bihor, invite les visiteurs de tout âge à Oradea: « Oradea est une ville multiculturelle ; toutes les religions y sont représentées. Nous avons des lieux de culte juifs, catholiques et orthodoxes. C’est une destination pour les passionnés de culture et d’histoire, ainsi que pour ceux qui aiment la vie nocturne, car de nombreuses boîtes de nuit y ont fait leur apparition ces derniers temps. Au début de l’automne nous organisons le festival « L’automne à Oradea » ainsi qu’un Festival international de Théâtre bref. Ils sont précédés par les Journées de la cité. Ensuite, le 12 octobre c’est la fête de la ville. »



    A 8 km au sud de la ville d’Oradea se trouve Felix-les-Bains, une station à prendre en compte. Adrian Dubere, chef du Centre national de formation et promotion touristique du Conseil départemental de Bihor explique: « Pour la détente, c’est à Felix-les-Bains qu’il faut se rendre. Pour cette station balnéaire nous proposons des paquets touristiques pour Noël et pour la Saint Sylvestre, où détente et bonne cuisine vont de pair. S’y ajoutent les traditions, très pittoresques pendant les fêtes d’hiver. Ces paquets touristiques comportent également des excursions à Oradea, très belle ville culturelle. Elle charme par son architecture Art nouveau et par ses monuments historiques. La cité d’Oradea a été rénovée à 80%. »



    La commune de Sălacea se trouve à 58 kilomètres d’Oradea. Cette dernière est connue comme destination des 1000 caves à vin. Etant donné leur nombre si important, sur un territoire si restreint, les caves à vin caves sont devenues le symbole de la zone. Dans les zones viticoles, les caves creusées au pied de la colline sont caractéristiques dès les temps les plus reculés. Comme ces caves sont situées de part et d’autre de la route, elles composent une sorte de rue. A présent, à Sàlacea, 970 caves sont connues parmi celles qui sont creusées dans la colline, sur la soi-disant rue des Celliers. La plupart d’entre elles ont été construites au siècle dernier, et la plus ancienne remonte à 1803. La riche histoire de ces caves a créé beaucoup de légendes et d’histoires que les gens de l’endroit vous raconteront autour d’un verre de bon vin.



    L’histoire du château de Komaromi, du village d’Otomani, est non moins intéressante ; on l’appelle à présent la Maison d’expositions Otomani. Ce petit musée est ouvert chaque jour de 9 heures à 17 heures, le prix d’un billet étant d’un euro. Adrian Şimen, le guide touristique de cette attraction, fait une brève incursion dans l’histoire: « Le château est situé dans la Valée du Ier, une zone avec une identité à part, tant dans la région de Crişana que dans l’ouest de la Transylvanie. A la fin du XVIIe et au début du XVIIIe, le manoir entre dans la propriété de Komaromi Georges II, fils du pasteur réformé qui a traduit la Bible en hongrois. Après les années 1700, le manoir devient un centre économique pour la famille nobiliaire Komaromi. Un bâtiment est construit dans lequel ces gens allaient être les principaux acteurs économiques et politiques du nord-ouest de la Roumanie actuelle. »



    Adrian Varga est le représentant de l’Association des propriétaires de gîtes ruraux de Vârtop, la région de montagne du département de Bihor. Il affirme que les investissements dans la région avaient débuté il y a 14 ans et que la plus moderne piste de ski avait été inaugurée en 2011. Adrian Varga: « Les pistes de ski sont évidemment ouvertes pendant la saison hivernale, mais nous proposons une série d’activités en été aussi. Les paysages sont superbes, l’air est pur et c’est pourquoi le télésiège fonctionne aussi pendant la saison estivale. Nous mettons à la disposition des touristes des karts et des trottinettes, avec lesquelles ils peuvent descendre sur la piste de ski. Il y a aussi des tyroliennes et certains hôtels disposent de piscines. C’est une très belle région de montagne. En hiver, les touristes peuvent faire des randonnées et les touristes aiment beaucoup faire des excursions en traîneau. Il y a trois pistes de ski, à différents niveaux de difficulté, dont la plus longue, de 1100 mètres, est dotée d’un télésiège moderne qui ralentit lorsqu’il arrive à destination pour que les touristes puissent descendre et monter plus facilement. »



    Au comté de Bihor vous trouverez toutes les formes de tourisme et cette région propose une des plus riches offres de vacances d’hiver en Roumanie. Profitez-en ! (trad.: Dominique, Alex Diaconescu)

  • Séjour à Govora les Bains

    Séjour à Govora les Bains

    Govora les Bains est recherchée pour ses eaux salées et iodées et pour sa boue sapropélique utilisées pour la cure. Les traitements appliqués à Govora sont préventifs et curatifs et ils sont destinés notamment aux personnes souffrant de maladies respiratoires. Ces traitements sont destinés également aux enfants – et lâge de ceux qui sont emmenés à Govora pour la cure a baissé ces dernières années.



    Cristina Petrescu, médecin balnéologue: « Le plus jeune patient que jai consulté ces dernières années avait 5 mois. Notre offre ne se limite pourtant pas aux maladies ou aux troubles respiratoires, elle concerne aussi les problèmes ostéoarticulaires, cardiologiques, circulatoires, digestifs. Nous soignons larthrose des grandes et des petites articulations, ainsi que les rhumatismes articulaires aigus. Pour soigner les troubles gastro-intestinaux, on utilise les vertus thérapeutiques des eaux minérales des 3 sources de la station. Ces eaux sont utilisées pour traiter les troubles digestifs, les maladies du côlon et des reins. »



    Des patients venus de létranger ont également bénéficié de cures à Govora-les-Bains. Nous repassons le micro à Cristina Petrescu, médecin balnéologue : « Nous avons soigné des patients venus dAustralie et de Nouvelle Zélande, dAsie et de la quasi-totalité des pays européens, du Canada et des Etats-Unis. Nous avons accueilli de nombreux enfants arrivés des pays nordiques – un millier rien que parmi mes patients. Ils ont bénéficié de traitement par aérosols et leur évolution a été excellente. »



    Aurelian Cebanu, cardiologue à Govora-les-Bains, est toujours prêt à conseiller ses patients sur un mode de vie sain, préconisé après un événement cardiovasculaire. Il commence par leur évaluation clinique et leur propose des procédures de récupération : « En tant que spécialistes en cardiologie, nous évaluons les patients nouveaux-venus. On les soumet à des examens électro cardiographiques, échographiques et on en surveille la tension artérielle. Ce nest quaprès que nous démarrons le traitement, par un programme de physiothérapie et de kinésithérapie. Nous apprenons aux patients quels mouvements il faut faire et quand. On leur fait faire de la gymnastique respiratoire. Nous avons aussi un programme coordonné par un nutritionniste. »



    La longue histoire des traitements balnéaires à Govora les Bains commence en 1879. Le général Nicolae Popescu Zorileanu, médecin de son état, y fera soigner des soldats qui avaient contracté différentes maladies sur le front de la guerre dindépendance, en 1878. Il avait connaissance des eaux minérales aux vertus curatives, découvertes par un paysan et dont on faisait le commerce sur les marchés et les foires de la contrée. Le traitement était empirique. Les eaux iodées, amenées du Monastère de Govora, étaient chauffées avec des pierres, elles aussi chauffées au feu de bois. Les soldats entraient dans les baignoires pour soigner les différentes affections des bras et des jambes.



    Les constats du médecin Nicolae Popescu Zorileanu ont convaincu le premier ministre de lépoque, I.C. Brătianu, à faire appel à lingénieur géologue français Bochet, à qui lon doit les captages deaux de Vichy et dAix les Bains. Cest donc Bochet qui a entrepris les premières recherches sur les eaux minérales de Govora les Bains, unique station thermale de Roumanie où coexistent, sur une superficie de six kilomètres carrés, trois types deaux minérales: iodées, sulfureuses et bicarbonatées, utilisables dans les cures internes. Le symbole de la station est lHôtel Palace, qui mélange harmonieusement trois style architectoniques: éclectique, art nouveau et néo-roumain.



    Il a été conçu comme un hôtel de luxe, apprend-on par son manager, Mihai Handolescu : « Sa construction a duré quatre ans, à savoir de 1910 à 1914. Cétait le premier hôtel de Roumanie doté dun centre de cure intégré, qui utilisait avec succès les eaux minérales à effets curatifs dans les maladies respiratoires, rhumatismales, digestives et rénales. Lhistoire de lhôtel a été tumultueuse pendant les deux guerres mondiales. Lors de la seconde conflagration, la station a accueilli des membres du gouvernement polonais en exil, ainsi que le trésor de la Pologne. Durant le régime communiste, les investissements ont été peu nombreux. Ladhésion de la Roumanie à lUE a permis laccès à des fonds non remboursables. Grâce à largent européen, lhôtel a connu des travaux de réhabilitation, au travers du programme portant le nom symbolique de Palace-Govora-SPA. Depuis la réouverture de lhôtel, en 2013, nous avons reçu la visite de près de 7.000 touristes étrangers. Nous ambitionnons dattirer des visiteurs du Moyen Orient aussi. En coopérant avec les agences de voyage, nous tenterons dêtre présents sur les marchés des Emirats arabes unis. »



    Govora les Bains est une station moderne, mais qui entend conserver ses édifices historiques. Le maire Mihai Mateescu, qui en est au quatrième mandat, nous a parlé dun parc balnéaire, dont les allées mesurent 6590 mètres de long et à lintérieur duquel on a aménagé un jet deau éclairé. Le mobilier urbain a été complété de petits bancs et de lampadaires. Lamphithéâtre en plein air, construit selon le modèle des arènes romaines, est lendroit idéal pour se détendre en été.



    Enfin, les visiteurs ne sauraient ne pas remarquer les falaises du ruisseau qui traverse cette la ville deaux: « Elles sétalent sur 1 km et demi et sont construites sur le modèle des falaises de la célèbre station thermale allemande de Baden – Baden. Il y a un itinéraire mirifique à travers la forêt pour ceux qui font des cures thermales ici. En fait chaque rue a été conçue comme un trajet touristique en miniature. Il y a de vieux bâtiments qui doivent encore être restaurés et qui témoignent de larchitecture spécifique de la zone. Dailleurs, nous navons prévu que des restaurations dans la ville, excluant toute modification ou démolition. Le tout pour mettre en valeur les itinéraires touristiques menant aux monastères, à laéroport ou encore vers une destination de plus en plus connue de Roumanie, à savoir la route Transalpina. »



    Une nuitée dans un hôtel quatre étoiles, petit déjeuner compris, coûte 332 lei (environ 75 euros), tandis que dans une pension trois étoiles, les tarifs baissent jusquà 150 lei (près de 33 euros). Périodiquement, il y a des offres des plus diverses, dont surtout les réductions sur les week-ends, les séjours au delà de 4 nuitées ou les réservations faites 3 mois à lavance tout au plus. (Trad.Dominique / Mariana Tudose)