Tag: ballet

  • 20.04.2023

    20.04.2023

    Céréales – Le gouvernement de Bucarest se prépare à accorder son propre soutien aux fermiers qui cultivent des céréales, qui devrait s’ajouter aux compensations proposées par la Commission européenne dans le contexte de la crise des céréales d’Ukraine. Un projet de décret gouvernemental figure à l’ordre du jour de la réunion d’aujourd’hui, lorsque l’exécutif devrait évoquer aussi d’autres mesures liées à la situation créé par l’importation et le transit de céréales de l’Etat voisin en guerre actuellement. Hier, la Roumanie a décidé de continuer à permettre le transit des céréales d’Ukraine, mais a introduit des mesures supplémentaires de contrôle afin de protéger les fermiers. Les décisions ont été annoncées à l’issue des pourparlers entre le ministre roumain de tutelle, Petre Daea avec son homologue ukrainien, Mikola Solski. Le même jour, les ministres en charge du commerce et respectivement de l’agriculture de cinq Etats : Pologne, Hongrie, Slovaquie, Bulgarie et Roumanie ont analysé la situation avec le vice-président de la Commission européenne, Valdis Dombrovskis, et avec le commissaire européen à l’agriculture, Janusz Wojciechowski. Et la cheffe de l’exécutif communautaire, Ursula von der Leyen, a annoncé des mesures intégrées et promis une nouvelle aide financière d’une centaine de millions d’euros aux fermiers touchés par les facilités offertes aux producteurs de céréales d’Ukraine.

    Brésil – En visite officielle au Brésil, le président roumain, Klaus Iohannis a rencontré le vice-gouverneur de l’Etat de Rio de Janeiro et avec le vice – maire de la ville et signé un mémorandum qui vise la coopération dans le domaine de l’environnement. Selon l’envoyée spéciale de la Radio publique roumaine, durant les entretiens avec les autorités locales de la métropole Rio de Janeiro, le président Iohannis a présenté les opportunités économiques offertes par la Roumanie et a invité les investisseurs de la région d’y venir, soulignant le fait que des projets communs dans plusieurs domaines pourraient être déroulés. Le chef de l’Etat a apprécié l’implication intense des autorités dans des aspects liés à la protection de l’environnement et a encouragé l’intensification de la collaboration dans ce domaine qui pourrait devenir un des piliers de la coopération sectorielle entre les deux Etats. Ce fut le dernier point à l’agenda de la visite du président roumain au Brésil. Sa tournée en Amérique du Sud se poursuivra par des visites officielles au Chili et en Argentine.

    Chisinau/expulsion – La République de Moldova a expulsé un diplomate russe qui accompagnait le président du Tatarstan, Rustam Minnihanov, dans sa tentative d’arriver sur le territoire de la Moldavie. Le diplomate, déclaré persona non grata et un autre employé de l’ambassade de Russie ont été accusés de comportement inapproprié envers les agents de la police aux frontières, qui n’ont pas permis au leader du Tatarstan d’entrer en République de Moldova. Le Tatarstan est une république autonome russe et son président est un partisan de la guerre que la Russie mène en Ukraine. Aux dires du premier ministre moldave, Dorin Recean tous ceux qui contribuent au meurtre des enfants et des femmes en Ukraine, n’ont rien à chercher sur le territoire de la République de Moldova. Le chef du gouvernement a également déclaré que les autorités de Chisinau n’accepteraient point que la République de Moldova soit associée aux autorités de la guerre en Ukraine.

    Moldavie/UE – Le Parlement européen a adopté mercredi à Strasbourg, avec une large majorité une résolution qui affirme que l’adhésion de la République de Moldova constituerait un investissement stratégique dans une Europe unie et puissante et plaide pour le déclenchement des négociations d’adhésion avant la fin de l’année. Le document précise aussi que la République de Moldova est toujours exposée à la pression russe et à son chantage énergétique, aux troubles économiques causées par la guerre en Ukraine voisine ainsi qu’aux tentatives soutenues par le Kremlin de déstabiliser le gouvernement pro-européen du pays.

    Navire – Un navire maritime de surveillance de la Police roumaine aux frontières participe dans les eaux de l’Italie à l’opération commune « Themis 2003 » organisée par l’agence Frontex de l’UE. L’équipage roumain constitué de 28 membres réalise des missions de patrouille, de recherche et sauvetage en mer Méditerranée, selon les déclarations faites au micro de la correspondante de la radio publique roumaine en Italie par le commandant du navire, le commissaire de police Nicolae Stignei.

    Ballet – Le théâtre de ballet de Sibiu, dans le centre de la Roumanie a été invité à la troisième édition du Festival international de théâtre et danse de Poznan en Pologne, appelé « les frontières de la nature – les frontières de la culture », organisé par le théâtre de danse polonais. Le ballet de Sibiu présentera à Poznan le 23 avril pour le grand public et le 26 avril dans le cadre d’un événement restreint, la production de danse contemporaine la plus récente réalisée à Sibiu – le spectacle « One way ticket » / « Un billet aller », créée par la chorégraphe Sandra Mavhima. Le spectacle est un essai chorégraphique sur les défis auxquels se confrontent les européens qui choisissent d’émigrer en Occident à la recherche d’une vie meilleure. Les spécytacles invitées superposent différents styles et compréhensions du concept de frontière. Des artistes et des compagnies de danse d’Ukraine, de République Tchèque et de Pologne se produiront sur la scène du festival aux côtés du théâtre de ballet de Sibiu.

    Météo – Météo toujours instable en Roumanie avec des pluies sur le sud, l’est, sur le relief ainsi que dans une moindre mesure sur le centre. Les maxima iront de 12 à 21 degrés. 11 degrés en ce moment à Bucarest.

    Ukraine – Un porte-parole de l’armée ukrainienne a accusé Moscou de « provocation » après les déclarations faites par les forces séparatistes qui lui sont alliés conformément auxquelles les militaires ukrainiens auraient fait sauter quatre immeubles de la ville minière de Bakhmout, dans l’est du pays tuant aussi une vingtaine de civils. Il a précisé que les troupes ukrainiennes ne ciblaient jamais des civils. La Russie nie avoir été impliquée dans ces explosions. L’armée russe d’invasion assiège la ville de Bakmout depuis plus de six mois. Selon l’Ukraine, les combats menées dans la région sont essentiels pour bloquer les forces russes sur l’intégralité du front est, alors que les analystes militaires sont d’avis que l’importance stratégique de la ville était assez limitée.

  • March 20, 2022 UPDATE

    March 20, 2022 UPDATE

    PLAN The Romanian government is working on a
    national plan aimed at offering assistance to the Ukrainian refugees who have
    made it to Romania. Authorities plan to provide support to the refugees who
    decided to stay in Romania offering them jobs, medical assistance and education
    for their children. Six working groups have been set up to deal with the issue.
    The European Commission is to send to Bucharest a team who will assess the
    expenses the government had with the Ukrainian refugees and how to settle them
    with EU funds. Roughly 80 thousand Ukrainian refugees have decided to stay in
    Romania and four thousand of them have applied for asylum. Over three thousand
    Ukrainians have managed to get legal employment in Romania since the beginning
    of the war on February 24th. Over half a million Ukrainian refugees
    have so far arrived in Romania and roughly 30 thousand are children. The total
    number of refugees has been estimated at 3.3 million.






    COVID-19 2241 new covid-19 infections have been reported in Romania
    in the past 24 hours as well as 16 fatalities. The number of those infected in
    need of hospital care is coming close to 3000 out of whom 464 are being treated
    in ICUs. Romania has also registered 48 thousand acute respiratory infections
    in a week since the restrictions were lifted on March 9th. No
    prevention rules are currently in place in Romania.






    UKRAINE Ukrainian president Volodymyr
    Zelensky on Sunday said he held talks with his French counterpart Emmanuel Macron
    on cooperation and ways of finding a peaceful solution to the conflict,
    liberating the Ukrainian territories and saving people’s lives. At least 260
    civilians have been killed in the fights for the city of Kharkiv in the
    north-east of the country since the Russian troops commenced their onslaught on
    Ukraine almost a month ago. The city has constantly been under mortar fire and
    several residential buildings have been hit. The port-city of Mariupol has been
    destroyed almost 98%, the local authorities have announced accusing Russia of
    having transferred thousands of locals to isolated areas in Russia by force. Many
    Western countries had moved their diplomats from Kiev to Lviv even before the
    Russian invasion on February 24th. On Saturday, Japan’s Prime
    Minister Fumio Kishida and his Indian counterpart Narendra Modi called for the
    immediate cessation of violence in Ukraine. The USA has confirmed the use by
    Russia of the hypersonic Kinzhal missiles in its attacks against Ukraine. At
    least 900 civilians have been killed and 1399 wounded in Ukraine since the
    beginning of the conflict, says the Office of the UN Commissioner for Human
    Rights. Pope Francis on Sunday described the war in Ukraine as a senseless
    massacre and called on world leaders to stop ‘this repugnant war’. The next
    round of talks between Ukraine and Russia could take place on Monday and
    according to papers in Kiev, the talks are going to unfold online. Turkish
    Foreign Minister Mevlut Cavusoglu says the sides are close to reaching an
    agreement on several critical issues and some issues have already been agreed
    upon.






    FRANCOPHONY More than ever the big family of
    Francophony must prove solidarity to face the severe challenges in the
    Francophone space, such as Russia’s horrible aggression against Ukraine, the
    tragic humanitarian situation it created, the security gap and the threat of
    terrorism in some regions of Africa, Romanian Prime Minister Nicolae Ciuca said
    on Sunday in a message conveyed on the occasion of the Day of Francophony. The
    Francophony is a community of values but these common values are threatened by
    the war Russia is waging in Ukraine, Romanian Foreign Minister Bogdan Aurescu
    has also said. Romania became a member of the International Organisation of
    Francophony in 1993. The Romanian Peasant Museum on Sunday screened several French
    film productions and the National Opera in Bucharest staged Giselle by Adolphe
    Charles Adam under the baton of Ciprian Teodorescu. The cast also included
    several Ukrainian ballet dancers who took refuge in Romania and had been
    offered contracts with the National Opera in Bucharest.






    SALES According to international
    research, Romania’s online sales have increased more than seven times in the past
    decade as compared to other countries in Eastern Europe. Online sales in 2020
    increased 70% as compared to the previous year, as a result of the pandemic.
    There is a 23% gap between the online users in the cities and those in the
    rural areas, the highest at EU level.






    (bill)

  • Projects of the Bucharest National Opera Ballet

    Projects of the Bucharest National Opera Ballet

    It’s been a year since the Danish dancer and choreographer Johan Kobborg became the artistic director of the National Opera Ballet. A former soloist of the Royal Danish Ballet and of the Royal Ballet of London until 2013, Johan Kobborg was already known to the Romanian public, thanks to his performances alongside his partner, Alina Cojocaru.



    As Johan Kobborg confessed, “I feel we are making wonderful shows and I feel this amazing energy coming from the stage, every time I watch the performances. And obviously, this is what dance has been created for.” Just one month before he took over the management of the National Opera ballet, Kobborg presented to the Romanian public “La Sylphide,” in which he performed alongside his partner, Alina Cojocaru.



    The repertoire of the National Opera Ballet is based on the idea that this is a classical ballet company, Johan Kobborg insisted, and he deplored the fact that a growing number of major classical dance companies are shifting to contemporary dance. “This will remain a classical ballet company as long as I am here. This does not mean that we won’t approach other styles and other ways of dancing as well. Even if I bring contemporary works, I will not go to extremes, I will always preserve their core, classical basis,” the artistic director of the National Opera Ballet added. At the end of last year, Johan Kobborg and his company presented Frederick Ashton’s “La Fille mal gardee,” with the cast including Alina Cojocaru and Johan Kobborg.



    The show is scheduled to premiere on April the 25th, and on June the 6th, ballet lovers are invited to see the premiere of “Giselle,” a classical performance that no classical ballet company can miss. The show, created by choreographers Johan Kobborg and Ethan Stiefel, was first presented in 2012 in New Zealand, by the Royal New Zealand Ballet.


  • Projets du ballet de l’Opéra national de Bucarest

    Projets du ballet de l’Opéra national de Bucarest

    Une année est déjà passée depuis que le danseur et chorégraphe danois Johan Kobborg assure la direction artistique de la Compagnie de ballet de l’Opéra national de Bucarest. Ancien danseur étoile du Ballet royal danois et du Ballet royal de Londres jusqu’en 2013, Johan Kobborg était déjà connu du public roumain grâce aux spectacles dans lesquels il a dansé aux côtés de sa partenaire, Alina Cojocaru.



    Une année de direction artistique est un anniversaire pour Johan Kobborg : « Je suis encore là. C’est quelque chose qui mérite d’être célébré. J’ai eu une année fabuleuse. Je me suis vraiment réjoui de chaque moment, des moments faciles comme des plus difficiles. Je continue encore à apprendre… Mais cela a été merveilleux pour moi ! Vous savez quoi ? J’ai passé tant d’années comme danseur ! Même si j’ai été impliqué dans des décisions lorsqu’il s’agissait de la partie de production ou de chorégraphie, j’ai passé le plus clair de mon temps en dansant. J’ai aimé cette activité de directeur artistique beaucoup plus que je ne m’attendais. Evidemment, je savais que c’était ce que j’avais toujours voulu faire, mais pas avec un plaisir absolu. Voir ses idées ou visions devenir réalité est merveilleux ! Et dans beaucoup d’aspects, cela vous confère une sensation de plénitude plus que si vous étiez vous-même sur scène, pour vous. Ce n’est pas facile. Je savais que cela ne serait pas facile. Mais cela m’a vraiment inspiré. Même si je n’ai pas vu assez de choses dans ce pays, j’aime le sentiment que cette ville me confère ».



    Entre danseur et chorégraphe, et ensuite manager, les responsabilités changent : « La profession de danseur est très égocentrique. Le monde est très petit, parce que l’on vit dans un ballon, où tout est sur vous, du lever au coucher. Bien évidemment, maintenant, c’est très différent. On essaie de faire ce qui est bien pour tout le monde. Il y a pourtant des périodes lorsque l’on fait moins de choses ou l’on sent que l’on ne fait pas assez. Ou d’autres encore, dans lesquelles on en fait trop. J’essaie de regarder chacun à part et de me mettre à sa place. Je fais tout ce que je peux pour chaque personne, mais en même temps, j’ai une responsabilité vis-à-vis de la compagnie, mais aussi à l’égard du théâtre et de sa mission, à l’égard du lieu que cette institution occupe dans la vie culturelle de la Roumanie. Et je dois aussi rendre le public heureux. Cela me plaît».



    « Je sens que nous faisons des spectacles merveilleux et je sens une énergie extraordinaire venant de la scène, à chaque fois que je regarde des spectacles. Evidemment, c’est pour cela que la danse est créée », a avoué Johan Kobborg dans l’entretien. Un mois avant son arrivée à la direction du ballet de l’Opéra national, il présentait au public bucarestois, en tant que chorégraphe et danseur, le spectacle « La Sylphide », dans lequel il a évolué avec sa partenaire, Alina Cojocaru. Une fois manager artistique de la Compagnie de ballet, il propose une nouvelle stratégie dans la relation avec les artistes :



    Johan Kobborg : « Quand j’y suis arrivé, j’ai constaté que dans les spectacles déjà montés étaient distribués, à chaque fois, les mêmes danseurs. Et je me demandais comment c’était possible, puisque c’est une grande compagnie. J’aimerais donc offrir plus de possibilités à un plus grand nombre de danseurs. Et je sens que c’est le bon choix, même si un certain danseur n’aura plus autant de spectacles dans le même rôle. Pourtant, cela donnera plus de chances aux danseurs, ce qui va entraîner une vague d’enthousiasme. La vie du danseur est très dure — aussi bien du point de vue physique que mental. Vraiment très dure. Et si l’on n’est pas motivé, si l’on ne sent pas que l’on a des chances réelles de monter sur scène, l’enthousiasme, qui est absolument nécessaire, disparaît. On a besoin de savoir que, si l’on travaille dur, on sera récompensé. »



    Le répertoire du ballet de l’Opéra National de Bucarest repose sur l’idée que c’est une compagnie de danse classique — a souligné Johan Kobborg. Il a déploré le fait qu’un nombre croissant de grandes compagnies de danse classique s’orientent vers la danse contemporaine. « Tant que je serai là, cette compagnie restera classique. Ce qui ne signifie pas que nous n’aborderons pas d’autres styles ou d’autres manières de danser. Même si j’insère des créations contemporaines, je n’irai jamais dans les extrêmes, je garderai toujours le fondement classique » – a déclaré le directeur artistique du ballet de l’Opéra National de Bucarest.



    Fin 2014, Johan Kobborg et la compagnie dont il a pris les rênes ont présenté le spectacle « La Fille mal gardée », dans la chorégraphie de Frederick Ashton, avec, à l’affiche, Alina Cojocaru et Johan Kobborg.



    Quels sont les spectacles en préparation à l’Opéra National ? Johan Kobborg: « A part les spectacles du répertoire courant, en avril nous présenterons une trilogie comportant les ballets «Classical Symphony », « Petite Mort » et « Marguerite and Armand ». « Classical Symphony”, de Youri Possokhov, est peut-être un des spectacles classiques récemment créés les plus émouvants que j’aie jamais vus dans ma vie. Youri Possokhov est chorégraphe résident au Ballet de San Francisco et ancien danseur au Théâtre Bolchoï. Il est un des chorégraphes les plus talentueux des derniers temps. A mon avis, « Classical Symphony » sera un défi pour les danseurs, car non seulement le rythme en est très alerte, mais la technique classique est mise en quelque sorte sens dessus-dessous. « Petite Mort », de Jiří Kylián, est également très différent, comme spectacle. C’est la création la plus contemporaine parmi les trois, et elle aussi un défi, pourtant je sens que nos danseurs s’adapteront très bien à cette chorégraphie. Enfin, la création de Sir Frederick Ashton, « Marguerite and Armand », est un ballet en un seul acte que nous avons intégré au répertoire à l’intention notamment de nos danseuses ayant déjà toute une carrière derrière elles et qui offre également un grand rôle au danseur choisi pour le rôle masculin. »



    La première du spectacle est prévue le 25 avril. Le 6 juin, les amateurs de ballet sont attendus à la première de « Giselle », titre classique obligatoire dans le répertoire des compagnies de ballet. Le spectacle, mis en scène par les chorégraphes Johan Kobborg et Ethan Stiefel, a été ovationné lors de sa première de 2012, en Nouvelle Zélande, où il a été présenté par le Royal New Zealand Ballet. (Trad. Ligia Mihaiescu, Dominique)

  • Ils sont célèbres, ils sont Roumains – Alina Cojocaru

    Ils sont célèbres, ils sont Roumains – Alina Cojocaru

    « Quand je ferme les yeux et je pense à Giselle, c’est la silhouette légère d’Alina Cojocaru que je vois flotter sur scène, en ondoyant, ses bras et sa tête gracieuse composant l’image parfaite de la danseuse romantique », écrivait récemment la journaliste Sarah Crompton dans The Telegraph.



    La danseuse Alina Cojocaru est née à Bucarest ; voici son parcours en bref. A 10 ans, elle quitte la Roumanie pour étudier la danse à Kiev, pendant 7 ans. Elle se perfectionne ensuite à l’Ecole royale de danse de Londres, après avoir gagné la bourse du Prix Lausanne. Elle revient à Kiev, où elle débute avec « Don Quijote », mais après moins d’un an, elle repart à Londres où elle rejoint le Ballet royal. C’était en 1999. Très vite, elle devient première soliste. En 2010, à Moscou, Alina Cojocaru est sacrée Danseuse de la décennie. En 2012, elle décroche le prix Danseuse de l’année, de la critique allemande, et Benois de la danse pour la meilleure danseuse. Et ce n’est qu’une sélection des nombreux prix de sa carrière.



    En 2002, Alina Cojocaru évoluait pour la première fois sur une scène roumaine, interprétant, avec l’ensemble de l’Opéra national de Bucarest, le rôle de « Giselle ». C’est le ballet romantique le plus connu et le plus souvent monté ; Alina Cojocaru affirme qu’elle le danse chaque année: « Difficile de trouver une raison pourquoi j’aime tant danser « Giselle ». peut-être bien que c’est aussi l’histoire, celle de l’amour, qui est éternelle, étant la raison de la vie en tant que telle. C’est un des spectacles que j’ai dansé le plus, en fait, et dans lequel je trouve à chaque fois de nouvelles émotions, de nouveaux moments. Chaque spectacle est nouveau pour moi. C’est peut-être pourquoi c’est une joie de danser. La différence entre le premier acte avec Giselle amoureuse et naïve et le deuxième, avec Giselle — la femme qui lutte pour la vie de son aimé est exactement le sentiment de l’amour qui est infini. »



    « Giselle » c’est le spectacle avec lequel Alina Cojocaru a eu un grand succès en 2001 à Londres. Sa évolution a été classé 10e dans le top des meilleures danses de la décennie selon Times online. « Son interprétation de début a été merveilleuse et elle a joué un des meilleurs rôles, pour devenir rapidement danseuse étoile à l’âge de 19 ans, pour devenir rapidement la plus jeune danseuse de l’histoire du ballet royal », notait la publication britannique.



    A partir de 2002, Alina est revenue de temps en temps sur les scènes roumaines. Récemment elle a figuré à l’affiche du spectacle « La Sylphide » mis en scène par Johan Kobborg, son partenaire sur la scène, mais aussi dans la vie, à l’Opéra National de Bucarest. Au sujet de ce duo, The Guardian a récemment écrit qu’il était un des plus emblématiques de l’histoire du ballet. Pour ce qui est de la relation avec son pays natal, Alina Cojocaru affirme se sentir toujours roumaine : « Je suis toujours entièrement liée à la Roumanie, puisque c’est d’ici que je suis partie. Je suis Roumaine, c’est dans mon sang. Nous les Roumains, nous voulons toujours améliorer notre image à l’étranger, vu que de nos jours les frontières sont ouvertes et on parle beaucoup de chaque pays, tant du point de vue politique que culturel. Si dans le passé, j’apprenais à l’école l’histoire de chaque pays à part, maintenant les problèmes sont globaux. Et c’est probablement pourquoi j’estime partager aussi cette responsabilité. Je suis Roumaine et tout ce que je fais sera lié à la Roumanie ».



    Après 13 ans passés au Ballet Royal de Londres, Alina Cojocaru s’attaque à un nouveau défi et quitte en début d’année cette compagnie pour devenir membre du ballet national anglais. En tant que danseuse étoile elle continue d’interpréter des rôles importants dans des spectacles donnés par des compagnies prestigieuses telles le Ballet de Hambourg et le Théâtre de ballet américain. Au mois de décembre, Alina Cojocaru a figuré à l’affiche de « Casse noisette » avec le Ballet national anglais, tandis quen janvier 2014 elle peut être suivie aux côtés de la même compagnie dans « Le corsaire ».

  • La 21e édition du Festival international de musique George Enescu

    La 21e édition du Festival international de musique George Enescu

    La magie existe. Les organisateurs d’un des plus importants événements culturels de l’année en Roumanie — le Festival international de musique « George Enescu » — sont unanimes à l’affirmer. La 21-e édition de ce régal musical attendu avec impatience par les mélomanes est accueillie par la capitale, Bucarest et par d’autres grandes villes du pays, entre le 1er et le 28 septembre.



    De grandes personnalités de la musique monteront sur scène cette année, dont le pianiste et chef d’orchestre Daniel Barenboim et la pianiste Yuja Wang, ainsi que quelques-uns des meilleurs orchestres du monde: la Staatskapelle de Berlin, le célèbre Royal Concertgebouw d’Amsterdam ou Pittsburgh Symphony Orchestra.



    Récitals, spectacles d’opéra et de ballet, concerts, conférences, ateliers de composition, un symposium de musicologie, des concerts en plein air, accueillis par la Place du festival à Bucarest — voilà autant d’événements à l’agenda de cette édition, fortement médiatisée. La Radio publique roumaine transmettra en direct plus de 10 mille minutes de musique en direct et d’interviews avec les musiciens. Les 20, 21 et 22 septembre, Radio Roumanie organise également des soirées destinées au public du festival.



    La pianiste roumaine Alexandra Dariescu compte parmi les invités de cet important événement musical. Agée de 27 ans seulement, Alexandra Dariescu est la première pianiste de Roumanie à être montée sur la scène du Royal Albert Hall de Londres, pour un concert qu’elle a donné cet été en compagnie de l’Orchestre philharmonique royal. Des membres de la famille royale roumaine y ont été présents. Considérée comme une étoile en devenir par le BBC Music Magazine, Alexandra Dariescu a fait ses débuts au Carnegie Hall de New York.



    La ville de Brasov accueille le concert d’un des ensembles britanniques de musique de chambre les plus réputés : The Schubert Ensemble, dont les membres sont des admirateurs déclarés du musicien roumain George Enescu, auquel ce festival est consacré.



    Il convient de souligner également la présence, dans le cadre du festival « George Enescu », d’un des meilleurs pianistes du moment, Murray Perahia, détenteur de deux prix Grammy et qui se trouve à l’apogée d’une brillante carrière artistique. Murray Perahia donnera un récital le 28 septembre, à l’Athénée roumain de Bucarest.



    Le même soir est prévu un autre événement exceptionnel : le concert du Royal Philharmonic Orchestra de Londres, sous la baguette du réputé chef d’orchestre roumain Cristian Mandeal, qui doit clore cette 21e édition du festival. Un festival qui honore la mémoire d’un des plus grands musiciens roumains — sinon le plus grand: George Enescu — violoniste, pianiste, compositeur, chef d’orchestre et pédagogue, dont le nom est prononcé avec vénération partout dans le monde. (trad. : Dominique)