Tag: Banat

  • Timișoara

    Timișoara

    Après avoir été Capitale européenne de la culture en 2023, Timișoara continue d’attirer les visiteurs. Avec une infrastructure touristique bien développée, la ville propose cette année aussi de nombreux événements destinés aux touristes de Roumanie et de l’étranger, destinations promues d’ailleurs lors des grands salons du tourisme à l’étranger.

     

    Une ville multiculturelle

     

    Timișoara, la plus grande ville de l’ouest de la Roumanie, se trouve à proximité des frontières serbe et hongroise. Elle compte près de 340 000 habitants, et sa zone métropolitaine dépasse les 465 000 résidents. Mentionnée pour la première fois dans des documents en 1211, la ville s’est dotée de remparts au XVe siècle avant de passer sous le contrôle de l’Empire ottoman en 1552. Elle est restée sous domination ottomane jusqu’en 1716, date à laquelle cette ville et la région du Banat ont été intégrées dans l’Empire autrichien pour les deux siècles suivants. Sous administration autrichienne, la forteresse a été reconstruite, la rivière Bega, qui traverse la ville, a été assainie et canalisée, et de nombreux bâtiments ont été édifiés, figurant aujourd’hui sur la liste des monuments historiques.

     

    Timișoara a également été l’une des premières villes du monde à introduire un réseau de tramways à chevaux, dès 1869. Plus récemment, c’est là qu’a éclaté, en décembre 1989, la Révolution qui a conduit à la chute du régime communiste en Roumanie.

     

    Un printemps riche en événements

     

    Simion Giurcă, conseiller stratégique du président de l’Organisation de Management de la Destination Timișoara, évoque les festivités prévues pour le début du printemps dans l’ancienne Capitale européenne de la culture :

    « Nous allons bientôt inaugurer le Marché de Pâques, qui prend cette année une importance particulière, car les Pâques orthodoxe et catholique sont célébrées à la même période. Ceux qui bénéficient de congés dans leurs pays respectifs peuvent venir passer Pâques chez nous et découvrir de plus près les traditions orthodoxes. Nous leur recommandons vivement de visiter notre marché de Pâques. Nous les invitons également à assister à l’une des nombreuses manifestations culturelles organisées à cette occasion. Cette année encore, nous accueillerons une biennale de grande envergure avec des attractions majeures. Avec l’arrivée du printemps, de nombreux événements en plein air seront proposés, allant des festivals gastronomiques et de street food à des expériences gastronomiques plus raffinées, accompagnées d’un riche programme culturel. »

     

    Parmi les lieux emblématiques qui accueilleront ces événements, le Parc des Roses occupe une place spéciale. Créé à la fin du XIXe siècle, son aménagement paysager actuel date de 1929. Grâce à ses parcs multicolores qui fleurissent au printemps, Timișoara s’est vu attribuer le surnom de « ville des roses ».

     

    Simion Giurcă souligne également l’importance du cadre urbain :

    « Avec l’arrivée du printemps, Timișoara se pare de verdure et fleurs. Il ne faut pas oublier que c’est la ville des fleurs et des roses, un titre dont nous sommes fiers et que nos visiteurs peuvent constater dès le mois de mars. A part cette richesse naturelle, nous disposons d’une multitude de terrasses, cafés et restaurants où l’on peut profiter d’un moment agréable. Avec le retour du soleil, les visiteurs peuvent s’installer en terrasse et admirer les magnifiques bâtiments. Et la bonne nouvelle, Timișoara se refait : de véritables joyaux architecturaux émergent peu à peu derrière les anciennes façades grises et négligées, révélant leurs couleurs éclatantes et leurs éléments décoratifs, rendant ainsi la ville toujours plus resplendissante. »

     

    Timișoara invite également à la découverte de son patrimoine fluvial. Simion Giurcă:

    « Nous encourageons nos visiteurs à profiter d’une promenade sur le canal Bega à bord de nos célèbres navettes fluviales, typiques de la ville. Et surtout, nous les incitons à faire un détour par le Mémorial de la Révolution roumaine, un lieu essentiel, car c’est ici qu’a commencé en 1989 la transformation moderne et européenne de la Roumanie. »

     

    Une ville entre patrimoine et dynamisme culturel

     

    Surnommée la « petite Vienne » en raison du style architectural de ses bâtiments historiques, Timișoara est également connue sous le nom de « ville sur la Bega », la rivière et le canal navigable qui la traversent. La ville se distingue aussi par ses trois théâtres d’Etat, où les spectacles sont joués en roumain, en allemand et en hongrois.

  • Timisoara, une ville effervescente

    Timisoara, une ville effervescente

    Une ville qui ne cesse d’attirer les touristes

     

    Capitale européenne de la culture en 2023, Timișoara, la plus grande ville de l’ouest de la Roumanie, ne cesse d’attirer les visiteurs. L’infrastructure touristique bien développée de la ville et les événements culturels ont continué d’être un point fort. Lors du Salon du tourisme de Vienne, qui s’est tenu du 16 au 19 janvier, les touristes ont découvert ce que cette destination avait à offrir. A noter que le Salon du tourisme de Vienne est l’un des plus grands événements dans son domaine, attirant à la fois les professionnels du tourisme de loisir et du tourisme d’affaires.

     

    Laura Boldovici, directrice de l’Office du tourisme de Timișoara, affirme que la présence de la ville au Salon était nécessaire pour promouvoir davantage une destination déjà très appréciée des touristes.

    « Mes collègues viennent de rentrer du Salon du tourisme de Vienne, un événement de quatre jours, auquel nous avons rencontré un véritable succès pour notre ville. Le nombre de visiteurs a été encore plus élevé qu’en 2024, ce qui confirme l’intérêt des Autrichiens pour les destinations touristiques uniques. Nous avions un stand commun avec les villes d’Oradea et Sibiu, et les visiteurs ont manifesté un vif intérêt pour notre ville. Beaucoup d’entre eux s’ étaient déjà rendus à Timișoara et avaient envie d’y retourner. Nous étions prêts à accueillir le public avec du matériel promotionnel en allemand. Nous étions accompagnés des conférenciers allemands sur le stand afin de pouvoir répondre à toutes les questions et présenter Timișoara de manière professionnelle. Nous ne comptons pas en rester là. Nous allons participer à un autre salon, cette fois-ci avec un stand unique pour Timișoara. Ce salon aura lieu sous peu à Budapest. »

     

    L’Autriche – un marché clé pour le tourisme de Timișoara

     

    Pourquoi se présenter au Salon de Vienne ? Parce que l’Autriche est un marché clé pour le tourisme de Timișoara. Ainsi, jusqu’au printemps, tous les voyageurs qui passent par les aéroports de Vienne ou Budapest pourront voir un panneau extérieur de 40 mètres carrés qui les invite à visiter Timișoara.

     

    t la promotion ne s’arrête pas là, comme nous l’explique Laura Boldovici, directrice de l’Office du tourisme de Timișoara: 

     « Nous faisons la promotion de la ville à travers tout ce qu’elle représente, qu’il s’agisse d’éducation, d’investissements ou d’emploi. Nous allons travailler sur plusieurs niveaux, tout comme l’année dernière. Nous participons également à des salons du tourisme. J’ai mentionné Budapest en février, mais nous nous rendrons aussi à Berlin, Londres, Barcelone, Rimini, Francfort. Cette année, nous voulons également ouvrir un musée interactif pour enfants, unique dans la région. De cette manière, nous voulons faire de Timișoara une destination familiale et conviviale pour petits et grands. »

     

    Des rues piétonnes à découvrir en toute tranquilité

     

    On le sait déjà, en 2023, la ville a reçu le titre de Capitale européenne de la culture, ce qui confirme sa place en tant que scène culturelle effervescente, explique Laura Boldovici, directrice de l’Office du tourisme de Timișoara :

     « Pour tous ceux qui souhaitent participer à des événements mais aussi découvrir des lieux uniques et intéressants, Timișoara est LA destination que nous recommandons. Son centre-ville dispose d’une très grande zone piétonne, probablement la plus grande de Roumanie. Nous avons également le plus grand nombre de monuments historiques du pays. Nous encourageons les visiteurs à commencer leur promenade par le centre-ville, par la place de la Victoire, qui est reliée à la place de la Liberté et ensuite à la plus belle, selon moi, la place de l’Union. Nous avons donc trois places reliées par des rues piétonnes, des terrasses, des endroits où l’on peut s’arrêter et admirer les environs. Ensuite, pour les plus curieux et bien sûr pour ceux qui ont le temps, Timișoara a plusieurs quartiers historiques, qui valent la peine d’être visités et qui sont très intéressants. Il y a également des régions viticoles dans les alentours. Non loin de là, si vous disposez d’un moyen de transport, il y a d’autres villes qui valent aussi le détour : Oradea, Sibiu. Mais Timisoara vaut vraiment la peine d’être visitée, rien que le temps d’un week-end et je vous promets que vous ne vous ennuierez pas. »

     

    Une architecture riche et surprenante

     

    La ville impressionne par la diversité de son architecture dans les styles baroque viennois, néo-byzantin et Art nouveau. Sur ses 15 000 bâtiments, 13 000 sont classés monuments historiques. C’est aussi la seule ville d’Europe à posséder trois théâtres en trois langues – roumain, hongrois et allemand. Il y a un opéra, une salle de concert philarmonique, un théâtre pour les jeunes et un théâtre de marionnettes. Bref, c’est une ville riche en institutions culturelles.

     

    Une vie culturelle effervescente

     

    Mais, l’architecture n’est pas le seul point fort de cette ville de l’ouest de la Roumanie. Plusieurs musées mettent en avant le passé de Timișoara. Vous pouvez visiter, par exemple, le musée du Banat, qui organise ses expositions dans le bastion Teresia, qui fait partie des anciennes fortifications de la ville. Parmi les musées préférés des touristes, mentionnons le Banat Village Museum qui se trouve à la périphérie de la ville. Il expose des maisons typiques des villages de la région du Banat, témoignant du mode de vie des différents groupes ethniques vivant dans cette partie du pays. On y trouve des maisons et des foyers traditionnels roumains, allemands, hongrois, serbes, slovaques et d’autres minorités. Sans oublier le Musée d’art, qui présente des expositions d’art européen et art du Banat, et dont l’exposition permanente présente le travail de l’artiste Corneliu Baba.

     

    Laura Boldovici, directrice de l’Office du tourisme de Timișoara poursuit :

     « En ce moment, on vous propose l’exposition du Musée national d’art qui réunit des peintures de Caravage et de ses disciples. Elle est ouverte jusqu’à la fin du mois de février. Ensuite, les festivals sont une attraction touristique en soi, vous les retrouverez sur notre site internet visit-timișoara.com. Nous gérons également le centre d’information touristique et, plus récemment, nous avons ouvert une boutique de souvenirs où les touristes peuvent trouver des créations des artistes de la ville. Les visiteurs que nous avons rencontrés se disent surpris par Timișoara, par l’atmosphère qui règne dans les rues, par l’hospitalité des habitants et ils sont étonnés de constater qu’ils n’avaient jamais entendu parler de nous avant. Nous vous invitons donc à visiter Timișoara. Vous ne serez pas déçus, c’est promis ! C’est une ville glamour, où le passé se mêle au présent et l’avenir à l’innovation. En 2023, nous avons été la Capitale européenne de la culture et Timișoara reste une destination dynamique, prête à offrir des expériences inoubliables. Venez donc sentir l’énergie de Timișoara et croyez nous, vous partirez avec la ferme intention d’y revenir. »

     

    Une balade en bateau et en tram touristique pour compléter le séjour

     

    Avant de terminer notre balade dans l’ouest du pays, disons aussi que Timișoara est traversée par la rivière de Bega, que l’on peut parcourir en bateau grâce aux transports publics. Il existe également un tramway pour les touristes, qui part de la place de la Liberté le week-end et fait le tour de toute la ville. Une destination unique à ne pas manquer pour les amateurs d’histoire, d’architecture ou simplement pour les petits et grands curieux, c’est bien Timisoara ! (Trad : Charlotte Fromenteaud)

     

  • Fêtes d’hiver dans les monts du Banat

    Fêtes d’hiver dans les monts du Banat

    Le Banat, dans le sud-ouest de la Roumanie

     

    Situé dans le sud-ouest de la Roumanie, le département de Caraș-Severin est fier de son pluriculturalisme, mais aussi de ses attractions touristiques uniques, alors que ses montagnes sont pour le moins fascinantes durant la saison froide et notamment pendant les fêtes de fin d’année. Ses petits villages sont plus que charmants, car ils ont gardé presqu’intacte leur authenticité, ses moulins à eau vieux de plus d’un siècle sont toujours fonctionnels et peuvent être visités, alors que ses pistes de ski regorgent de touristes.

     

    Une destination idéale pour les fêtes de fin d’année

     

    Pour découvrir plus en détail le département de Caraș-Severin en hiver, nous nous sommes adressés à Dan Mirea, manager du Centre de création et de promotion de la culture traditionnelle de la zone. Il nous assure que les monts du Banat sont la destination parfaite pour y passer les fêtes de fin d’année:

    « Il y a plusieurs grandes villes en Roumanie où la municipalité a compris que les marchés de Noël doivent être à la hauteur des ceux des grandes destinations européennes. C’est le cas, par exemple, de Craiova et de Sibiu qui témoignent du fait que les Roumains font de leur mieux pour respecter les exigences du tourisme culturel ou religieux à l’occasion des fêtes d’hiver qui rassemblent, partout dans le monde, amis et familles. Si l’on parle des monts du Banat, hé bien, ces montagnes sont entourées de stations touristiques. Parmi elles, la station de Semenic ou encore celle de Văliug, qui s’est carrément réinventée ces 10 dernières années. On y dénombre une trentaine de gîtes qui attirent de plus en plus de touristes. Déjà les hôtels et pensions de Văliug affichent complet pour la fin de cette année, notamment en raison de la petite distance qui les séparent des pistes de ski parmi lesquelles, on retrouve l’une des meilleures de l’ouest de la Roumanie. Si par le passé, la station était prise d’assaut notamment par les touristes roumains, depuis deux au trois ans, ce sont plutôt les étrangers qui s’y rendent, attirés par les possibilités de faire du ski. » 

     

    Une région qui ne cesse de se réinventer grâce aux fonds européens

     

    La région a pris de l’essor grâce aux investissements financés des fonds européens, si bien que, de nos jours, les offres pour les fêtes de fin d’année sont très variées. En fait, la zone de Văliug n’est pas la seule à avoir bénéficié de tous ces investissements. Il en va de même pour le plateau du massif Muntele Mic (La petite montagne).

     

    Dan Mirea précise : « La piste de ski de Muntele Mic est en train d’être modernisée. Une fois les travaux terminés, cette piste, tout comme celle du mont Semenic, suscitera l’intérêt des passionnés des sports d’hiver. Cela fait trois ans que moi aussi je fête le réveillon du Nouvel An en haut de la montagne, à Văliug, puisque là-haut, l’ambiance est magnifique, les mots ne me suffisent pas pour vous la décrire. Tous ces villages sont uniques. Prenons l’exemple du village de Garâna, fameux pour son festival de Jazz. Dans cet endroit aux influences allemandes, on trouve une trentaine de maisons qui font chambre d’hôte. On peut même, fêter le passage du Nouvel An sur la piste de ski! »  

     

    La promotion touristique, une priorité

     

    Notre invité le confirme, les autorités du Banat, cette région du sud-ouest de la Roumanie, ont pris très au sérieux leur mission de faire connaître la contrée dans le monde. En effet, le Conseil départemental de Caraș-Severin a mis en place une équipe chargée de la promotion touristique.

     

    Dan Mirea ajoute : « C’est à nous d’attirer l’attention non seulement des touristes, mais aussi de tous ceux qui se trouvent tout simplement de passage dans les monts du Banat. Nous les attendons tous, nous savons très bien les accueillir, surtout dans cette région riche en attractions. Le mont de Semenic en est un. S’y ajoute le défilé du Danube, dernièrement modernisé. Ce dernier temps, la région a attiré de nombreux touristes étrangers, non seulement d’Europe, mais aussi d’autres continents. Et on ne saurait oublier non plus les Roumains de la diaspora qui rentrent chez eux. Le Banat est la contrée qui recense le plus grand nombre d’ethniques allemands et hongrois, ayant quitté la Roumanie avant 1989 et dont certaines reviennent pour y investir. » 

     

    La sculpture monumentale de Décébale, le roi des Daces

     

    Que voir une fois arrivé dans le défilé creusé par le Danube ? D’abord, le portrait du roi dace Décébale, ennemi de l’empereur romain Trajan, ayant vécu de 87 à 106 après J-C. Il s’agit d’un monument colossal réalisé par des artistes roumains et taillé dans la roche. Avec ses 55 m de haut et 25 m de large, il domine le fleuve. Pour se faire une meilleure idée sur ses dimensions, disons qu’il est de 6 m plus petit que la Statue de la Liberté de New York, de 8 m plus grand que celle du Jésus de Rio de Janeiro et de 10 m plus haut que le colosse de Rhodes. Le visage de Décébale taillée dans le rocher est la sculpture en pierre la plus grande d’Europe.

     

    Herculane les Bains, une ville thermale à tradition millénaire

     

    Ensuite,  nous vous proposons de faire halte dans la station thermale de Herculane les Bains, connue pour son histoire millénaire.

    Dan Mirea nous y invite :  « De nombreux édifices historiques ont été rénovés à Herculane les Bains. Des projets et des investissements européens sont en cours dans cette ville d’eau considérée jadis comme le Karlovy Vary de Roumanie. Son théâtre d’été a été complètement restauré et il peut accueillir plus de 3000 personnes. Dans un proche avenir, on s’attend à une renaissance complète de la station, grâce notamment aux démarches entreprises par le maire. L’édile local a compris que c’est un pari qu’il devrait gagner de redonner à cette station son charme de jadis, lorsque la princesse Sissi et les élites de l’empire de l’Autriche-Hongrie s’y rendaient pour des cures. De nos jours, vous avez tous les ingrédients d’un séjour parfait : des eaux de cures, des hôtels dont certains datent de l’époque de l’Empire d’Autriche-Hongrie et même le manoir, meublé avec les meubles d’origine, où séjournait jadis, l’impératrice Marie Thérèse. »

     

    Des vestiges de la vie d’autrefois

     

    Sachez aussi que les monts du Banat recèlent des vestiges de la vie d’autrefois. Par exemple, des moulins à eau, uniques en Europe, vieux de plus d’un siècle et toujours fonctionnels. Il s’agit en fait d’un parc situé dans le village d’Eftimie Murgu et inclus au patrimoine de l’UNESCO, où les moulins ont été restaurés à l’aide de fonds européens par des spécialistes du musée de la civilisation traditionnelle ASTRA de Sibiu. Et pas en dernier lieu, mentionnons aussi le village d’Ineleț, situé en haut de la montagne  et où l’accès se fait uniquement en grimpant un escalier vertical en bois. Complètement isolé, ce petit hameau est resté presque intact et la vie s’y déroule comme il y a une centaine d’années. (trad. Valentina Beleavski)